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sujet; Vous êtes invités à venir célébrer avec nous une union des plus inattendu.

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The beginning doesn’t flash red like it should. Sadness is never painted in neons. It trickles in the palest of pastels and turns concrete in your chest, and by then it’s too late, and you’re sinking
you’re sinking, you’re sinking


Tu en as assez fait, tu es prêtes à la quitter, mais le démon blond te refuse même ta fuite. Sa main attraper ton bras, son regard accroche le tien et ses lèvres remuent pour toi, rien que pour toi : « Me laisses pas tomber... » N’a-t-elle pas entendu ce que tu viens de lui souffler ? Tu te questionnes, mais elle n’a pas terminé, ajoutant « si t'arrives à tout annuler, je te promets ce que tu voudras, absolument tout. » L’offre est alléchante, mais tu n’en es plus à ta première promesse du genre. Les gens sont prêts à beaucoup pour échapper au pire, tu le sais et Beatrix ne doit pas faire exception. La seule chose sachant te consoler actuellement, c’est sa réaction à elle, ce rejet face à la situation. Tu ne le souhaites pourtant pas à ton frère, non tu ne lui aurais jamais souhaité pareille destinée, quand bien même autrefois tu détestais la blonde de toute ton âme. Non, tu ne peux pas te venger d’elle ainsi, tu ne sais même plus si tu désires toujours te venger d’elle. Tu la fixes un instant, puis incline doucement la tête, en signe d’assentiment. En une promesse muette. Mais tu ne le feras pas pour son offre, non. Tu le feras pour lui, pour ce frère que tu aimes tendrement, ce cousin qui n’en a jamais réellement été un. Pas pour toi. Pas pour lui. Et tu regagnes alors sagement ta place, auprès de ta mère, pour avaler un peu de vin. Du champagne ? Qu’importe, tant que tu noies ta douleur, tant que tu t’engourdis un peu, sous le regard navré et maternel de ta mère. De cette si douce maman qui n’arrive assurément pas à comprendre ta douleur, ton sentiment de perte. Parce que son démon personnel, la source même de ses nombreux soucis avec ce qui aurait dû être un partenaire de vie et non pas un cancer incurable, va enfin quitter sa vie. La situation ne changera pas, jamais même, la maladie a bien trop touché d’organes vitaux, mais au moins pourrait-elle terminé sa vie en paix. Sans cette douleur constante. Non, elle ne comprend décidément pas, mais tu n’arrives pas à le lui reprocher. Non, toi tu bois sagement. Lentement. Comme une lady se doit de le faire.

Constantin disparait bien un moment, mais tu ne remarques absolument pas l’absence d’Ulysse, il importe si peu à tes yeux. Si peu dans ton cœur, qu’en réalité, il pourrait bien être mort que tu n’en serais pas réellement bouleversé. Pas immédiatement. Alors que tu cherches ton cousin du regard, inquiète à mesure que les minutes filent, que ton géniteur sombre dans sa folie personnelle, attirant les regards et les ragots alors qu’il se redresse. Un mauvais pressentiment gagne ton ventre, s’y frotte et tu te redresses, pour aller le rejoindre, pour aller sauver Constantin, mais ta mère attrape ton poignet avant. Non te fait son regard, il est assez grand. Le fiancé est un homme, il n’a pas besoin que tu le couves, alors tu regagnes ta chaise, au même moment où Lazarus revient. Il se lance aussitôt dans un discours étrange, des propos ne pouvant pas appartenir à un autre, parce que trop empreint d’une folie bien à lui : «  Il y a vingt-cinq ans de cela, mon père, le grand-père de Beatrix, Eugene Carrow, était condamné à subir le baiser du détraqueur par le juge Bartemius Crouch Sr. J'avais juré à ma mère que cette histoire ne se finirait pas comme ça. Et aujourd'hui, nous en arrivons à un mariage. Comme quoi, il ne faut désespérer de rien. A la santé des futurs mariés ! » Tu n’es évidemment pas la seule à ne pas comprendre la totalité de son discours, mais les gens applaudissent tout de même. Parce que ton paternel à ce charisme dont son fils et sa fille ont hérité. Pas toi. Parce que tu n’es pas Carrow au fond de toi, parce que tu es Slughorn. Tu n’applaudis donc pas, même si ta mère joue la comédie poliment, applaudissant, la tête haute, un petit sourire courtois aux lèvres. Non, toi tu avales plutôt le reste de ta coupe pour la tendre, vide, vers la bouteille qui te sert à nouveau. Ce verre te sera aussitôt confisqué, puis c’est toi, qu’on confisque. « Venez, nous devons parler. » La faute à ton paternel, à ce géniteur sans aucun honneur, sinon celui de vous rouler dans la honte, ta mère et toi. Tu ne veux pas le suivre, même quand ta mère se redresse, mais elle est rapidement congédié, « non, pas toi, juste eux. Bea, viens aussi. » Tant mieux, toi non plus tu ne veux pas y aller et fronçant les sourcils, tu le dévisage avec agacement. Pourtant, ta mère te force à le suivre, par « honneur » qu’elle souffle, parce qu’on vous « regarde ». Tu n’as pourtant plus aucune envie de jouer à la famille parfaite, vous ne l’avez jamais été et ne le serez jamais. Vous n’en êtes pas même une. Il n’y a que deux camps dans votre manoir, les Carrow en supériorité numérique et les Slughorn, attendant leur heure pour aller s’installer ailleurs.

Tu es la dernière du cortège Carrow, groupe que le géniteur mène jusque dans le hall où il s’arrête. Tu te places en retrait tout naturellement, une habitude que tu as prises toute petite déjà, pour ne pas le déranger, pour ne pas peiner ta mère, pour ne pas l’empêcher de voir sa si sublime « Bea ». Parce que si toi, tu n’as plus de surnom dans cette bouche avinée, elle oui. Tu soupires, alors qu’il n’a pas même commencé à parler, et croises les bras sous ta poitrine, dans une posture défensive. Tu es là, mais tu ne veux pas l’être, tu ne le fais pas pour lui. Tu le fais pour elle, celle qui est restée avec sa famille, celle qui est trop vaniteuse pour le quitter. Toi tu l’aurais tué. Toi tu essais encore. Mais tu écoutes tout de même, la curiosité l’emporte quelque part : « Je sais que vous n'êtes pas heureux de ce que j'ai fait, que vous m'en voulez. Je devais le faire. J'avais juré. Et ça faisait partie de ma vie. De moi. Je sais que ce que je vous dis vous semble étrange. Je sais. » Ton géniteur utilise des euphémismes en soulignant que personne n’est heureux ici et tu manques de sourire, mais tu es trop bien élevée pour cela. Même si tu le déteste. Et puis sa façon de tout ramener à lui, tu fronces les sourcils, l’incompréhension de son attitude se mêlant au dégoût qu’il t’inspire. Pourtant, ton propre égocentrique face à la vengeance, est à la hauteur de la sienne. Mais tu nies, tu refuses de lui ressembler, de partager quoi que ce soit avec lui, sauf ton nom. Une obligation.  « Il vous faudra encore des années pour comprendre qu'on porte avec soi une part de sa vie, des choses dont on ne sait pas se débarrasser ; et même lorsqu'on y parvient, on soutient le poids du travail accompli, et du deuil, et des quêtes perdues et du mal que l'on a fait sans le vouloir. Un jour vous comprendrez ce que je voulais dire. » Ces mots-ci, étrangement, éveillent quelque chose en toi. Comme s’il éclairait une vérité que tu connaissais déjà, mais refusais de voir. Oui, à ta plus grande honte, vous partagez plus que tu ne veux bien l’accepter. Parce que quelque part, tu sais que ce poison que tu glisses dans sa nourriture, son eau, son parfum, c’est un poids dont tu ne te débarrasseras jamais. Depuis plusieurs années, tu croises enfin son regard, l’espace d’un bref instant, avant qu’il ne vous abandonne, sans plus un mot. Toi, tu avais l’habitude, tu avais toujours subis ses caprices, son rejet, mais ses enfants, eux ? Leurs sorts, leurs impressions, ne te regardais pas, tu n’étais pas du lot. Tu étais la Carrow différente et de ce fait, tu le suivis sans plus attendre, sans même un regard pour les autres, tout en soupirant. Enfin, il avait terminé son discours et donc, toi aussi, tu pouvais regagner ton siège et ta mère. Et comment pourrais-tu aider ton frère ? Ton véritable frère. Tu trouverais un moyen, il le fallait !
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Tu n’avais pas eu le temps d’échanger un mot avec Béatrix, le père Lazarus Carrow demandait déjà l’attention de tous les invités pour offrir un discours. Ton père était déjà tout ouie à son discours avec ce grand sourire aux lèvres, il appréciait un peu trop son beau-frère à ton avis. «  Il y a vingt-cinq ans de cela, mon père, le grand-père de Beatrix, Eugene Carrow, était condamné à subir le baiser du détraqueur par le juge Bartemius Crouch Sr. J'avais juré à ma mère que cette histoire ne se finirait pas comme ça. Et aujourd'hui, nous en arrivons à un mariage. Comme quoi, il ne faut désespérer de rien. A la santé des futurs mariés ! » Ce discours était des plus étranges d’ailleurs, tous les invités semblaient avoir eu un moment d’incompréhension dans leur regard, même ton père, mais tous avait sourit à cette fait élogieuse et avait applaudis le discours de l’homme. Sans que tu puisses faire quoi que ce soit, Lazarus vint réclamer ses enfants, Béatrix y compris, tu les laissas s’éloigner, voyant le dégout dans le regard de Sue.

Pour ta part tu continuas a assister à la félicitation, puis la journée avança doucement, Susanna devait être dans ses état, car elle t’avait salué que brièvement pour partir avec sa mère, Lazarus avait déjà quitté et Ulysse, eh bien tu en avais un peu rien à faire de ce fou. La plupart des gens avaient profité encore un instant puis tous avait quitté, laissant des tonnes d’assiettes derrière eux. Béatrix avait été invités à rester par ton père, il serait normal que la fiancée reste pour le jour de ses fiançailles, il comptait même la garder pour la nuit. Lorsque ton père avait parlé de réclamer que celle-ci soit sous votre toit en permanence il était sérieux.  Les derniers au revoir furent des embrassades et des sourires, félicitant à nouveaux les futurs mariés.

(Je tiens juste à vous remercier d’avoir participé et c’est ainsi que je clos le sujet XD)  rainbow
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