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sujet; Saoirse - Heaven Knows
MessageSujet: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptySam 7 Fév 2015 - 23:50

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Saoirse - Heaven Knows Empty
Faith Saoirse Burke
feat Astrid Bergès-Frisbey • crédit tearsflight

DEATH EATERS • Inventé
• nom complet ; Burke... Ce nom glisse sur la langue et brutalise vos tympans. Ce nom, c'est le mien. Ma joie, ma fierté. Lorsqu'on prononce mon nom de famille, lorsque les sons le formant se font entendre, je peux savourer les réactions qui s'y rattachent. Parce que oui, le nom Burke ne laissera jamais indifférent. Et une fois prononcé par mes lèvres... Il pourrait faire frémir n'importe qui de désir et d'envie. Faith pour l’espoir d’une vie. Quelque part on a voulu faire de moi la lueur dans ce monde nocturne. Une touche délicate de douceur au sein d’une famille particulière. Là où la noirceur prédomine, on ne peut que la glorifier en mettant de l’avant la beauté de ce monde. Saoirse, un nom qui me caractérise, qui me personnifie. Le magnifique de l’originalité et de l’unique. Un nom qui n’est qu’à moi et qui le sera à jamais. Parmi tous les membres de ma famille, personne ne l’a jamais porté. Ce cadeau fut offert par ma mère, qui refusa de suivre la tradition. • surnom(s) ; Contrairement à ma famille, je n'ai rien contre le fait qu'on me susurre des mots doux. Ils endorment tous, leur méfiance lorsque je montre mon joli minois. Un sourire et j'entends du ''mon ange'' ''belle ange'' ''jolie demoiselle'' franchir leurs lèvres. Je ne les arrête pas, je les encourage. Je me nourris dans ces petits mots qui sont supposés représenter un quelconque lien. Pour ma part, mes proches me nomment Faith. Seuls quelques privilégiés ont le droit de dire Saoirse.  • naissance ; Un 17 février, il y a vingt-quatre ans de cela. Ma mère à hurler et pousser jusqu'à l'air puisse frigorifier ma peau. J'ai crié de tous mes poumons et mon appartenance au sexe faible a été révélée. Rien de grave, deux aînés mâles m'avaient devancé. Je crois, que c'était à St-Mangouste. • ascendance ; Sang-pur, je suis et resterai la digne héritière de cette bénédiction. • camp ; La supériorité de mon sang ne m'a jamais laissé indifférente. Je m'y suis toujours raccroché, pour expliquer que mon regard ne s'attarde pas sur les êtres inférieurs. Mon appartenance aux Death Eaters n'avait donc, aucune considération importante à faire. Je suis entrée sous les ordres de mon maître sans en parler à ma famille. Aujourd'hui, ce n'est plus un secret. Mais, je reste discrète.  • métier ; Mon état ne me permettant pas une carrière des plus glorieuses, j'aide à la boutique familiale. Je suis actuellement la gérante de ce lieu dans l'allée des embrumes. Autrement dit, je maintiens la tradition familiale et extorque de l'argent aux pauvres fous qui pensent pouvoir m'échapper. • réputation ; On murmure à mon sujet, plus qu'on ne parle de moi. Je suis la petite Burke, la fleur parmi les brutes. Je suis la frêle gamine et l'élégance personnifié. Personne ne semble me détester ou me trouver agaçante. Je semble toujours être calme et en contrôle. De l'extérieur, on me considère comme la parfaite femme à marier. La perfection pour une poupée sous le contrôle parental, qui ne volera de ses propres ailes que le jour de son mariage. J'ai cultivé cette image moins froide que les autres membres de ma famille et je ferai tout pour qu’on ne dise jamais rien de plus. • état civil ; Célibataire, actuellement mise en vente. Mon sang et mon statut, dans ce monde de sorcier, peut donner bien des envies. Or, maintenant, que ma mère à décidé que le temps était venu, je sais ce qu'il me reste à faire. Donc, messieurs les sang-pur disponible, lequel enchérira le plus sur moi? ... Bien, que ma famille ait un favoris. • rang social ; Je suis une Burke. La question ne devrait même pas être posé. Je suis une Élite de la société et un mangemort discret. Je suis quelqu'un qu'on ne peut ignorer. • particularité(s) ; Empathe. Pour le meilleur et surtout le pire. Cette malédiction qui me suit, qui hante mes pas et me martyrise... Si j'en avais le pouvoir, je me l'arracherais du corps et l'enverrais au loin. • patronus ; Je n’ai jamais réussi ce sortilège. Pas même lorsque j’étais encore adolescente. Mon patronus n’existe tout simplement pas. Bien, que j’affirme toujours qu’il serait un panda roux. Pour sa douceur qui camoufle si bien ses griffes de 20 cm. • épouvantard ; Mon propre reflet, qui se crispe sous le poids de mon fardeau.   Mes poignets m’offrant la vision de mon sang, que j’aurais moi-même coupé pour ne plus rien ressentir. • risèd ; Le désir en tant que tel est mon plus grand désir. Je veux m’écrouler sous le poids des sentiments et des envies, qui ne serait que mienne. Aucune autre influence. Que ce que JE désire. Point final. • animaux ; C’est étrange, mais le seul animal que je possède est un piranha. Oui, mon aquarium personnel, que je bichonne avec amour est rempli de piranhas domestique. Les trois sont mes confidents et mes amours, ils répondent aux noms de Shenzi, Banzaï et Ed.  • baguette ; Fabriqué dans un Arbre de soie et de 22 cm de long, ma baguette est composé d'une griffe de sombral. Elle est le parfait mélange entre souplesse et rigidité. • miroir à double sens; Est-ce que je ressemble à un insurgé? Franchement!

The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : Il fallait bien remettre les choses à leur place. Je suis pour tout ce qui est en place. J'aime être en tête de la société et regarder les autres se trémousser pour réussir à survivre. J'avoue, c'est d'un plaisir sadique que j'ai accueilli les changements. La fuite des insurgés et de leur traque, me fait sourire en coin. Il n'y a qu'une chose qui me chagrine. Je n'aime pas cette vente à l'esclave. Toutes ces personnes réduites à être moins que des êtres humains me tombent sur les nerfs. Me rappel que je ne suis, moi-même, qu'une marchandise pour ma mère. J'aurais préféré simplement les torturer et mettre fin à leur souffrance. Cette piqûre constante me rend mauvaise et hautaine. J'ai envie de les écraser, pour être en mesure d'éveiller le peu de conscience que je possède.

► Infos en vrac : Rien ne m'échappe dans le domaine de la vente et de l'arnaque, je saurais vendre de l'air à n'importe qui. Quand je suis nerveuse je parle sans cesse à mes piranhas. Je suis d'un tempérament acharné, du type qui mérite le respect. Paraîtrait d'ailleurs. que manipuler ses semblables soient un vilain défaut, je n'en savais rien. Sur mon avant bras trône le tatouage des mangemort, bien que je ne le dévoile jamais. Mes frérots n'étant que trop protecteur. Je possède aussi un piercing au nombril, ainsi que cinq autres au niveau de l'oreille droite. On raconte que je fus forcé de porter une culotte de chasteté, une obligation qu'on m'aurait imposé toute jeune. Connu pour mon corps faible et ma facilité à tomber malade, on me voit souvent comme une pauvre petite chose qu'il faut protéger. Je me qualifie moi-même de langue de pute. Je n'ai pas suivi les traces de mes grands-frères, je n'ai pas été avec les aigles. Au contraire, je n'ai pas eu à me tortiller longtemps pour qu'on m’envoie auprès des Serpentard. J'ai une sainte horreur de tout ce qui est sucré. Mon corps ne supporte pas la viande, je suis donc végétarienne. La magie noire est une passion dévorante. J'aime gouverner et prendre soin des Burke. Je me fais un devoir d'être celle qui maintient la famille unie. Mon rire est toujours silencieux. Je raffole de l'excentricité. Je suis exhibitionniste dans l'âme. En privé, j'adore provoquer. e discute de mes piranhas comme s'ils étaient des personnes. ET N'ESSAYEZ MÊME PAS! Ils sont certainement plus important que vous. Mon corps est marqué à certains endroits. La mutilation ayant souvent fait partie de mes vices, il y a aussi, ce constant combat contre mon anorexie. Je ne ressens que dans l'excès. Mon éveil sexuel c'est fait plus rapidement que la moyenne des gens et malheureusement, ce n'était pas de mon bon vouloir. Foutu Empathie. Je jure constamment dans ma tête, mais jamais un de ses mots n'a franchi mes lèvres. J'ai un faible pour la danse, mais ne danse point. L'art m'amuse. J'ai un instinct maternelle très développée, mais il ne s'applique qu'à mes aînés. Sur sa hanche, elle a une cicatrice en forme de pentagramme. Elle a marqué sa chaire de cette forme, à coup de couteau.

Nothing compares to you
• pseudo & âge ; Chaton, 21 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Sue, Melchior et Constantin... Oui, j'ai été ligoté et torturer jusqu'à ce que je dise oui.  • ton avis, tes suggestions ; Faut me pardonner, j'ai torturé Sue avec ma non activité. • connexion ; chaque jour. • quelque chose à ajouter ? BURKE AU POUVOIR!.



Dernière édition par Faith S. Burke le Dim 15 Fév 2015 - 23:00, édité 40 fois
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptySam 7 Fév 2015 - 23:50

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Saoirse - Heaven Knows Empty
Make me wanna die
Take me Im alive, Never was a girl with a wicked mind. But everything was better when sun goes down.

Heaven Knows
C'était chaud. Si chaud, que j'en frissonnais. Et puis, c'était doux. Chaleureux et doux. Je me sentais bien ainsi, mais je n'avais même pas la force d'ouvrir mes paupières. Je tremblais, en plus de ressentir ce fameux frisson. Tous mes muscles souffraient. Que m'était-il arrivé? Un mouvement protecteur, une pression sur mon frêle corps me rassura. Je n'étais pas seule, peu importe où j'étais en ce moment. Pourtant, j'avais cette impression qui grandissait en moi. Ça n'allait pas. Ça n'allait pas du tout. Mes dents se mirent à claquer ensemble, ça ne m'appartenait pas. Cette sensation... Non. Ce n'était pas la mienne. Mais, elle grimpait en moi. M'envahissait, prenait le pas sur ma logique. Je ne pouvais plus rien sentir d'autre. Ils étaient perdus, avaient peur pour quelqu'un. Ils n'en pouvaient tout simplement plus. Rapidement, je fus prise de sanglots qui s'étouffèrent dans ma gorge. La douleur se faisant sentir aussi rapidement, qu'ils m'avaient surprise. Mes cordes vocales étaient à vif et le goût du sang dans ma bouche eue raison de moi. Les larmes coulèrent à flot et je restais inerte dans cette position. Je me souvenais maintenant, je pouvais me souvenir des cris que je poussais et de ses émotions trop fortes qui m'envahissaient. L'insupportable qui me rattrapait sans cesse et finissait par m'écorcher la gorge jusqu'au sang. Mon quotidien depuis toujours. Cette fois-ci, lorsqu'on me serra plus fort, j'eus conscience que c'était des bras qui me tenaient tout contre lui. Une découverte, que je devais uniquement au son de sa voix à lui. « Vous ne voyez pas que vous la troublez? » Je me raccrochais à son timbre, essayant d'oublier... Ce qui me rongeait sans mon accord. Dans un sursaut d'émotion, je sentis la bile le long de ma gorge. Je m'étais épuisée. J'avais atteint une limite. Je ne pouvais plus en prendre. Mon corps d'enfant avait franchi une limite, que je ne lui connaissais pas. Depuis combien de temps étais-je dans cet état? Hurlant à plein poumons pour évacuer la pression, ou pleurant sur des choses que je ne comprenais pas? PAR MERLIN! Qu'étais-ce que cette malédiction qui effleurait chacun de mes pas?

Je n'eus jamais conscience de la suite. Retournant à l'inconscience pour ne point souffrir davantage. J'avais besoin de repos. D'ailleurs, je ne devais pas être la seule à le penser. Puisque je m'éveillais dans une ambiance tout autre. Autour de moi, le silence. Un silence sans rien. Un silence véritablement vide. Sur ce lit fait de plumes, j'arrivais même à ouvrir mes yeux. Je me sentais calme, comme je ne l'avais jamais vraiment été. Dénuée de toute influence et terriblement seule avec moi-même, c'est ce que je ressentis en premier. Dans cet état à demi-engourdis, je sortis de mes couvertures pour mieux retrouver le plancher en bois à peine refroidi. Sur ma porte, une lettre m'attendait. Je reconnus facilement, l'écriture elfique de mère et m'empressais de la lire. Je voulais comprendre. Dans ces mots froids, presque professionnel, j'appris qu'elle m'avait conduite dans les campagnes d'Écosse. Dans un chalet qu'elle avait acheté. Qu'elle me l'offrait, comme étant l'unique cadeau qu'elle pouvait me faire. Un endroit où je ne serais pas soumise aux caprices de mon don. Où mon empathie me laisserait de marbre et où je pourrais apprendre à le contrôler. Une période de solitude me serait imposée régulièrement, pour mon propre bien. Seule une nounou, soumise à un sort dont j'ignorais l'impact, serait là pour me nourrir. Je n'étais qu'une enfant après tout... Ce lieu, je ne le savais pas encore, mais je m'y sentirais plus chez moi... Que dans le manoir familial.

So I am back again
Mes valises à mes pieds, je lançais un regard étonné à cette seconde maison. Ce manoir typiquement Burke. Un sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que je m'avançais tête haute dans ce lieu qui serait mien un jour. Je m'en étais fait la promesse, tant pis si je n'étais que la cadette. Je reprendrais les affaires familiales, même si je devais ruser pour cela. La ruse, en digne serpentard, coulait dans mes veines parfaitement pures. D'autant plus que je me devais d'être à la hauteur de mon nom. Des rires attirèrent mon attention, des rires typiquement masculins. Typiquement à l'image de mes frères, ou du moins l'un d'entre eux. À simplement les entendre, je savais qu'ils m'avaient manqué. Cet été en solitaire, loin de tout le monde pour mieux me contrôler. Pour me donner un répit, suite à cette année à Poudlard. À cette année où tous ses adolescents, m'avaient fragilisé. Mon Empathie me rongeait à petit feu et si, j'avais toujours sourit et agis comme il convenait, les Burke savaient ce qui m'avaient été ravi. Ces crises et ces déviances qui s'inscrivaient en moi, à force d'être exposé à ça. Ces émotions intruses. Ces choses répugnantes qu'on m'imposait. Comme un viol de ce que je ressentais, une intrusion que je voyais d'un œil mauvais et qui me forçait à l'ermitage. Mais, j'étais de retour. Plus vieillie, plus femme. Les mois m'avaient physiquement changé, comme le temps savait faire effet sur nos apparences. À seize ans, je n'avais plus rien d'une enfant. Vêtement plus âgé, plus élégant. Bijoux et cheveux coiffé. Je m'apprêtais à l'image de ma mère et de toute sang-pur qui se respecte. Pour mieux paraître et pour plaire à mon père, qui lui... Savait que j'étais sa marchandise la plus précieuse. Prenant la direction des rires que j'entendais, je fus satisfaite de les retrouver. Présent dans cette pièce, entourée de quelques invités. Souriant tel l'ange que je pouvais sembler être, je pus ressentir l'enthousiasme de ma mère à me voir ainsi arranger. La satisfaction du paternel et la surprise de mes frères. Quelque part, j'avais voulu qu'ils aient un choc. Je ne voulais plus n'être que la princesse de la famille. Je voulais plus, tellement plus. « Bonsoir. » Croisant mes mains, je saluais tout le monde avec la politesse qui leur était dû. « Si, ça ne vous dérange pas. Je ne vous dérangerai pas plus longtemps. Mes valises m'attendent et je suis fatiguée par le voyage. Je voulais simplement, préciser que je venais d'arriver. » Oui, cette fois-ci j'étais partie étudier en France pour l'été. Enfin, c'est ce que la famille raconterait. M'excusant avant de repartir vers ma chambre, j'étais fière de mon entrée. Je n'avais pas sourcillé, même si toutes leurs émotions avaient englouti une partie de moi. Je me réfugiais dans mon antre, sans paraître fuir. Il m'avait été difficile de ne pas appréhender le retour en société et je n'en avais pas fini. Seul la famille et quelques amis étaient présents. Je n'avais fait acte de présence qu'une minute ou deux, je devrais prendre sur moi plus souvent, plus longtemps. Avec un nombre plus élevé de personnes.

Une fois la porte fermée, je respirais profondément. Je détestais ma nature, je me haïssais pour être si réceptive aux besoins, aux sentiments des autres et si détacher de moi. Cherchant hystériquement un objet dans ma sacoche, je finis par mettre mes doigts dessus. La seconde suivante, je relevais ma jupe et descendait légèrement le morceau de dentelle de sur ma hanche. Exposant cette peau zébrée par les marques de ma lame. Je glissais sur l'une d'elle le tranchant de l'arme, grimaçant sous cette douleur qui était mienne. Le sang jailli, mais moi je ne pouvais que me sentir soulager. Je n'étais pas qu'une coquille vide. Non, je ne l'étais pas. Je ne le serais jamais, je me l'étais promis pendant mon isolement. Cachant la lame dans mon tiroir à sous-vêtements, je jouais du bout de mes doigts avec la plaie. Renversant ma tête vers l'arrière. Ce n'était pas agréable, mais je me sentais en vie grâce à cette meilleure amie étrange. Laissant finalement, retomber le tissu par-dessus mon secret, j'eus à peine le temps d'ouvrir ma valise qu'on entra sans prévenir. N'importe qui aurait franchi cette porte ainsi, que j'aurais sorti les crocs. Mais, Melchior... Lui pouvait bien prendre ce droit. Il ne se gênait pas d'ailleurs. J'étais sa petite sœur. Tout autant qu'Ypsös aurait agi de cette façon. Ils me surveillaient, m'aimaient, me protégeait. Je n'avais rien à leur cacher et à leurs yeux, ça resterait sans doute toujours le cas. S'ils savaient à quel point, j'avais besoin d'avoir un monde à moi. Peut-être auraient-ils mal pris la chose? Ils le prendraient certainement de travers, surtout s'ils savaient que je cajolais de trop près, certaines de mes amies. Mais, j'étais ainsi depuis si longtemps. De par leur faute. Trop jeune pour comprendre à l'époque... J'avais ressenti leurs excitations lorsqu'ils regardaient une femme. Lorsqu'ils dévoraient littéralement du regard une femme. Par chance, ma chambre était loin de la leur. Mais, soumise aux caprices de mon don, j'avais fini par m'exciter sur le corps de ces dernières. Sans pour autant, avoir l'impression que c'était bien de moi que ce besoin venait. Je souris à mon aîné, toujours si calme que je le considérais comme ma source personnelle de quiétude. Il ressentait ses émotions, mais sa nature me permettait un peu de repos dans cette foutu mer agitée. Entre ses mains, une assiette de fruits. De le voir me l'apporter eu pour effet de me faire rire. Oui, protecteur ceux-là. Pour toute explication j'eus le droit à un « Mange » sèche et claire. Il voulait me voir avaler ses fruits, que je lui prouve que j'allais mieux en quelque sorte. Non Melchior, je ne me maltraite plus. Je ne suis plus vraiment anorexique, bien que je déteste la nourriture. M’assoyant sur mon lit et remerciant ma robe d’être foncé, j’entrepris d’obéir. En bonne petite sœur que j’étais. Me demandant combien de temps encore, je pourrais leur plaire. Combien de temps, avant qu’ils se rendent compte que je ne souhaitais pas être sous leur joug? Pas entièrement. Ils auraient toujours leur importance. Mon époux ne pourrait être, s’il n’était pas choisi par nous trois. Seulement… Ma vie, je comptais bien la faire mienne. Ne pas me contenter d’être une poupée entre les mains des hommes Burke. Je n’étais pas notre mère, j’étais bien trop du sang de mon père pour le tolérer.  


Misguided, I mind it
Vingt-deux années que je portais cette culotte de chasteté imaginaire. Que je ne dépassais jamais la limite du sexe féminin. Que je me gardais chaste et pure pour mon mariage. Vingt-deux années que je bouillais sous le regard des hommes non indifférent à moi. À flirter sans conséquence avec un d’entre eux en particulier. Quelqu’un de proche de notre famille. Ce soir, après avoir longuement hésité, j’avais pris une décision. Je ne savais pas si je le désirais, mes émotions je ne les ressentais que si peu, mais avec lui j’avais le bas du ventre en feu et c’est justement ce qu’il me fallait. Dans cet événement qui réunissait la famille et les autres sang-pur dignes d’être invité, je le repérais facilement. Comment aurais-je pu ne pas voir un tel homme, de toute façon? Puis, mes gardes du corps n’arriveraient que beaucoup plus tard. J’avais étrangement le temps de l’attraper dans mes filets. Ce soir, je me faisais chasseur.
Un chasseur pressé d'en finir. Je ne comptais pas devenir une fille de petite vertu, je doutais même qu'un autre ne puisse me toucher à nouveau avant, que j'ai la bague aux doigts. Mais, je devais me débarrasser de cette virginité qui me donnait l'impression d'être soumise. Lui adressant ce sourire en coin, qu'il connaissait sûrement par cœur, je me rapprochais de lui. Lui glissant rapidement à l'oreille : « Suis-moi. » Ce n'était pas la première fois que je le guidais quelque part. Souvent pour nous mettre légèrement à l'écart et le charmer sans conséquence. Un petit jeu innocent qui n'avait jamais évolué. Il ne se doutait sans doute pas, de ce que j'avais en tête. Pas moi, cette fille si sage et féminine, qui ne dépassait jamais les limites du respectable. Pourtant, cette fois-ci je l'emmenais jusqu'à ma chambre et refermais derrière nous. Sans dire un mot, je fermais les lumières et me pressais contre son corps. Je mettais de côté mon dégoût de ne pas savoir à qui appartenait ce que je ressentais. Pour lui, pour cet instant et pour cette impression que je pourrais me permettre d'être moi après cet épisode. Ma bouche frôla son cou, s'attarda pour mordiller son menton, avant de venir implorer qu'il me cède. Que ce soit lui, qui m'embrasse et me prenne. Que je ne sois pas la seule à franchir la ligne. Quelque part, je voulais qu'il reste marquer par moi. Que tant qu'à être marque par chaque stupide émotion qu'il ressentirait, lui ne finisse pas par oublier. Oui, c'était égoïste. Puisque je ne lui offrirais sûrement jamais plus. Mais, j'étais ainsi. Je voulais qu'il frémisse à la simple mention de mon nom. Et puisqu'il m'enserrait, avant de prendre violemment possession de mes lèvres, je pus me mettre à l'œuvre.

Une œuvre qui me fit oublier ma particularité, dans ses bras, sous ses attentions... Je ne faisais que ressentir. Sans me demander plus. Un moment magique, que Merlin m'offrit en récompense de mes souffrances passées et à venir. Je n'étais plus déconnecté de mon corps, je n'avais plus l'impression que d'être le réceptacle d'autrui. Je n'étais plus que la femme qui s'ouvrait pour lui. Jusqu'à ce que s'achève ce moment et que, sans lui dire un mot de plus, je me lève et abandonne son confort. Quittant ma chambre, dans cette tenue peu convenable. Seulement, ce côté exhibitionniste de ma personne n'était pas nouveau. Je l'abandonnais. Le fuyais même. Malgré, les liens qui m’avaient mené à le rencontrer. Je ne le revis plus. Je n’en avais aucun intérêt. Je devais me concentrer sur mes propres dessins. Devenir mangemort, soutenir mon maître et le mener à sa victoire. Être discrète comme toujours. Mentir sur ce sujet à ma famille, pour ne devoir cette réussite qu’à moi. Leur avoué par la suite. J’énumérais ce qui allait m’arriver, ce que je voulais, lorsque mon père m’indiqua d’aller me vêtir. Trop habitué à ce comportement pour s’en scandaliser. Il se contenta d’un mouvement impatient en direction de ma chambre. Pour toute réponse, je lui souris. Sadique et hautaine à la fois. « Un jour, ce ne sera ni de Melchior, ni d’Ypsös que tu seras fière. Ce sera de moi et tout ce que tu as construis, je l’obtiendrai avec ton consentement. » Je continuais ma route et m’arrêtais à sa hauteur. Lui lançant une œillade si frêle, qu’il en sourcilla. « Ou pas. » 

Peu après, je quittais la maison. Obligé de m'éloigner pour cause de surmenage. J'avais trop en tête pour me laisser détourner par ce que les autres voulaient. Seule, depuis mon repaire, je pourrais devenir ce que je voulais être. Ne fréquenter que mes frères et me préparer à ce que je voulais obtenir. Je ne pouvais pas à ce moment-là sombrer de nouveau dans mes crises. Le moins possible du moins. Ce qui, je le savais ne serait pas vraiment possible. Puisque déjà âgée de mes vingt-deux années... Je sentais mon esprit vaciller vers les gouffres de la folie.



Dernière édition par Faith S. Burke le Dim 15 Fév 2015 - 21:54, édité 48 fois
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptySam 7 Fév 2015 - 23:54

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Saoirse - Heaven Knows Empty
Chatooooooooooooooon !!!! hug inlove calin foufou
GOSH GOSH GOSH GOSH GOSH GOSH GOSH
grouh yiih trio2 ouh huug placard bed bed bed
Te revoilà enfin ! (Tu joue avec mes sentiments, avoue tout ! han) Toi + Astrid + Minet tigré qui va te rejoindre... goooooood. bave LETMEDIE ! tbe T'es belle, ce nom est oiuhguio en plus ! potte Et puis en cousine de Mel quoi... tsk ! JE T'AIME ! ET J'EXIGE DÉJÀ UN LIEN ! mine
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptyDim 8 Fév 2015 - 2:11

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Saoirse - Heaven Knows Empty
MON AMOUUURRRRR ow danse :yiha: inlove trognon aaw sex colors
Je suis heureuse de te plaire avec ce nouveau personnage lapin Et oui, je joue toujours avec toi. Tu le sais bien leche :tss:
Comme si j'allais te laisser filer! NON PAS TSSSS! Ce lien il m'est dû! yiih hero
Merci de l’accueille!
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptyDim 8 Fév 2015 - 10:50

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très bon choix de vava, astrid est tellement à tomber bave bave

bienvenue sur le fofo et bon courage pour ta fiche jule
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptyDim 8 Fév 2015 - 12:11

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astrid I love you
(re)bienvenue yeux potte
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptyDim 8 Fév 2015 - 12:39

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Excellents choix yeux
(re)bienvenue sur excidium I love you
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptyDim 8 Fév 2015 - 15:44

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(Re) Bienvenue d'après ce que j'en ai compris What a Face

Puis bonne rédaction ow

J'aime ton avatar bave
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptyDim 8 Fév 2015 - 15:54

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ASTRID potte iiih (superbe choix, j'aime beaucoup sa bouille !)
Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! I love you
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MessageSujet: Re: Saoirse - Heaven Knows   Saoirse - Heaven Knows EmptyDim 8 Fév 2015 - 16:21

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SISTAAAAAAAAAAAH han han

Yps, ramène la ceinture de chasteté, on a enfin notre petite sis' ! :russe: Tu sais pas dans quoi tu t'embarques -en fait si et c'est ce qui me charme encore plus- :russe: Je suis trop, trop happy que tu retente le coup avec une Burke quoi. Notre petite Burke, tu pouvais pas faire mieux. yeah Avec Astrid gawd, retenez ma braguette quelqu'un, on a que des beautés dans cette famille, c'est criminel d'être aussi hawt. gaah Promis, on va te choyer comme une vraie petite perle iiih calin huug

Finis moi vite cette fiche qu'on te couve comme des mamans poules Yps et moi style
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