sujet; Kseniya - May god's love be with you, always.

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Kseniya  & Clarine

« Don't be afraid, even through dark times, I'll be there.»

 
La nuit avait été rude. Elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit, beaucoup trop dévorée par l’inquiétude. Si déjà, elle ne pouvait pas sortir sans voir le portrait de son frère placardé partout, il avait fallu qu’en prime, sa fille était tombée malade et elle avait passé sa longue nuit à veiller sur son enfant et à concocter une potion pour elle. Seulement, elle avait vite été limitée à la fatalité de son sort : elle n’avait pas les ingrédients nécessaires et encore moins les moyens de se les procurer. Elle avait donc fait de son mieux pour faire baisser la fièvre de sa fille, et de contenir ses vomissements qui n’en finissaient plus. Son cœur se tordait dès qu’elle l’entendait, et à plusieurs reprises elle avait manqué de fondre en larmes devant le malheur de sa fillette de quatre ans. Ce n’était évidemment pas la premiere fois que Nimue était malade, mais c’était la première fois qu’elle ne pouvait pas la soulager à l’aide de son don. La pression accumulée pour faire marcher la famille était trop en ce moment. Elle devait élever sa fille, surveiller son père, et s’inquiéter pour son frère dont elle n’avait presque aucunes nouvelles. Il lui manquait, horriblement. Quelques fois, quand elle parvenait à trouver le sommeil, elle revoyait le sourire d’Emrys, puis se dernier s’effaçait doucement, et le paysage changeait. Elle se voyait à genou, pleurant sur sa tombe, aux côtés de leur frère ainé et de leur mère. Ce cauchemar l’a hantait régulièrement, les temps n’étaient pas facile, mais elle tenait bon, du moins, elle tachait d’en donner l’impression, car si elle ne le faisait pas, qui le ferait ?

Étonnamment, Nimue semblait moins souffrir de la situation que le reste de sa famille. Sûrement parce qu’elle n’avait connu que cela depuis sa naissance, guerre, misère, difficulté. Ce n’était pas le climat idéal pour faire grandir son enfant, et plusieurs fois Clarine avait pensé à fuir en les emmenant, mais l’on connaissait que trop bien le sort réservé à ceux qui essayaient de se dérober au service de Lord Voldemort, et la simple idée la fit frissonner. Elle devait penser à leur sécurité, c’était pour cette raison qu’elle se sacrifiait et qu’elle ne se battait pas aux côtés de son frère, auprès des insurgés pour la liberté. Elle était mère depuis quatre ans, ses responsabilités avaient changés le jour où elle avait décidé de garder ce bébé qui grandissait dans son ventre, en septième année. Parfois elle aurait aimé ne pas être seule, avoir quelqu’un sur qui compter, qui veillerait également sur elle. Il lui arrivait de penser au père de sa fille, et cette dernière lui posait de plus en plus de question sur lui. Interrogations qu’elle prenait la plupart du temps le soin d’éviter ou de contourner.

La fillette s’était endormie sur le canapé dans le salon, et alors que la blonde finissait de nettoyer à l’aide de sa baguette les derniers déjà de la maladie de sa fille, très certainement une gastro, elle attrapa un verre pour se servir ce qui lui restait de jus de citrouille. Elle s’était presque ruiné pour obtenir les graines, mais elle pouvait en faire pousser quelques uns pour le faire elle-même, c’était plus long, mais moins cher qu’en ville. Chaque économie était importante en ce moment, une noize pouvait faire la différence. S’asseyant doucement auprès de sa fille, elle lui caressa doucement les cheveux, souriant en sentant ses doigts dans la chevelure blonde, similaire à la sienne.

Elle lui remit correctement la couverture quand quelqu’un frappa à la porte. Fronçant les sourcils, attrapant sa baguette –l’on n’était jamais trop prudent- elle s’avança prudemment jusqu’à l’entrée, serrant son arme, ouvrant légèrement pour entre apercevoir son visiteur. Elle se déraidi finalement, soupirant de soulagement, ouvrant grand la porte en souriant. Elle attendait parfois d’un jour à l’autre des mangemorts qui avaient apprit qu’Emrys était son frère et souhaitait l’interroger, mais dieu merci ils n’avaient pas fait le rapprochement.

« Ksen’ je t’en prie rentre ! »


 
© Chieuze

  
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Kseniya marchait, inlassablement, dans Londres. Cela faisait deux, peut-être trois semaines, qu'elle avait appris la nouvelle. Cette nouvelle qui menaçait de bouleverser sa vie. Si elle ne l'avait pas déjà fait. Un peu plus tôt dans la journée, elle traînait dans son appartemment. C'était son jour de repos. Quand Kseniya ne se plongeait pas dans son travail, son esprit revenait sur ses problèmes. Problèmes qui la préoccupaient énormément, ces derniers temps. Enfermée dans son appartemment, elle avait eu l'impression d'étouffer. C'est pourquoi elle avait décidé de sortir, et de marcher, sans but. L'étau se resserrait. Ce qui l'inquiétait de plus en plus. Le temps pressait, elle en était consciente. 3 mois. Cela faisait 3 mois. Cela commençait à se voir, ce qui angoissait Kseniya. Elle se cachait du mieux qu'elle pouvait, avec des manteaux, des vestes, des pulls, des tee-shirt amples. Cependant, la supercherie ne marcherait pas éternellement. Les gens finiraient par s'en rendre compte.

Kseniya s'était assise, sur un banc. Son regard survolait les visages des nombreux passants. Ils étaient si pressés, ils ne lui accordaient aucune intention. Pas suffisamment pour l'alerter. Quand quelqu'un se mettait à la dévisager plus ou moins longtemps, Kseniya sentait un frisson lui remonter l'échine. Avec cette éternelle question : Il s'en est rendu compte ? Pour finalement, se rendre à l'évidence, personne ne savait. Personne ne le soupçonnait. Un bruit l'alerta et elle tourna la tête. Un garçon venait de tomber. Il ne lui fallut que cinq secondes avant de réagir. Kseniya se leva de son banc et s'approcha du petit. Elle s'agenouilla et l'aida à se relever « Tu ne t'es pas fait mal ? ». L'enfant secoua la tête. Kseniya fit mine de vérifier, mais non. Il semblait qu'il n'avait rien. « Henry ? » Le garçon pivota, et Kseniya releva la tête. Une femme, élancée, avec des cheveux coupés très court, s'arrêta, légèrement essoufflée. Kseniya devinait qu'il s'agissait de la mère, probablement. « Il n'a rien, rassurez-vous » tenta-t-elle de la rassurer, en se mettant debout. Kseniya sourit en entendant sa mère sermonner légèrement son fils, plus encore quand elle lâcha une remarque, du genre « Les enfants sont incorrigibles ». La femme remercia Ksen, lui dit au revoir, ainsi que son garçon. Kseniya les regarda partir, le regard dans le vague. Le petit garçon tourna la tête une dernière fois et lui sourit. La jeune femme lui sourit en retour. Une question germa dans son esprit. Est-ce qu'elle se baladerait, plus tard, avec son enfant, de manière insousciante, dans les rues de Londres ? Kseniya ignorait même s'il s'agissait d'un garçon. Cela ne pouvait plus durer.

Il fallait qu'elle en parle à quelqu'un. Kseniya ne se posa pas la question longtemps. Le visage de la personne auquelle elle pensait ne tarda pas à apparaître dans son esprit. Cela sonnait presque comme une évidence. Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait devant la porte de son appartemment. Après avoir frappé, la porte s'ouvrit sur le visage de son amie. Clarine. Le sourire de son amie allégea le poids qui pesait sur son cœur. « Ksen’ je t’en prie rentre ! » Ksen ne se fit pas prier. Elle avait l'habitude de venir ici, elle rendait souvent visite à Clarine et sa fille. « Comment vas-tu ? Et ta fille ? » Elle savait qu'elle pouvait avoir confiance en Clarine. Elles étaient amies depuis Poudlard. Kseniya avait été l'une des premières personnes à apprendre pour la grossesse de Clarine et lui avait apporté son aide. La situation actuelle était plutôt ironique. Kseniya n'avait jamais imaginé qu'elle pourrait venir lui rendre visite pour la même raison. Clarine sembla se rendre compte de l'agitation de son amie. « Clarine, je... » Elle déglutit, inspira et, quelques secondes après reprit, en regardant l'ancienne Serdaigle dans les yeux « Je suis enceinte ». Enceinte… Cela faisait tellement bizarre, de l'admettre à voix haute. Elle avait presque peur que ses mots n'échappent de cette pièce. Mais, au fond d'elle, elle savait qu'avec Clarine, elle n'avait pas à s'inquiéter de cela.

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