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sujet; (anastasiya kovaliova) + in this bed where i rest, i'm homeless

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Anastasiya Irina Kovaliova
feat rosie huntington-whiteley • crédit hybris

   
wizards • Prédéfini
• nom complet ; Anastasiya Irina Kovaliova. • surnom(s) ; Nastya. Par les temps qui courent, rares sont ceux qui la surnomment mais elle se souvient encore de la voix suave de sa mère murmurant tendrement ce surnom tout en lui caressant les cheveux. • naissance ; 14 février 1973, en Russie. En même temps, quand on la voit, avec ses grands yeux bleus et sa peau pâle c'est évident. • ascendance ; Demi-Vélane. Comment en douter? Tout chez elle n'est que beauté exquise; que ce soit dans sa façon de tourner le regard vers ses interlocuteur, sa façon de marcher, de tendre le bras, de relever fièrement la tête.• camp ; Anastasiya fait partie du gouvernement Neutre, elle est bien consciente des horreurs qui se passent dans ce pays mais ce n'est pas son problème; elle a déjà les siens, cela peut sembler égoïste mais elle s'en fiche. Déjà, elle voudrait se tirer du merdier dans lequel elle est fourrée; ensuite, elle verra ce qu'elle pourra faire. • métier ; Rachetée, c'est assez explicatif pour vous? • réputation ; On la voit évoluer aux soirées de l’Elite ou aux côtés de sorciers haut placés, sans pour autant connaître son rôle de mule ou de implication douteuse dans les négociations. • état civil ; Célibataire. • rang social ; officiellement, on la pense Rachetée. Cependant, derrière ce voile de richesse elle n'est pas mieux lotie que les Rebuts dont elle comprend mieux que personne la situation. • particularité(s) ; Étant une Demi-Vélane, elle possède une des trois capacités que possèdent ses sœurs au sang-pur; le soin est celui que sa mère lui a légué. La jeune femme peut absorber le mal d'autrui dans son propre corps; cependant, elle doit faire très attention à ses limites car elle peut facilement absorber complètement la blessure de son patient sur son dans son propre corps. Elle doit faire preuve de trésors d'équilibre et de patience pour utiliser correctement ce don fort utile par les temps qui courent. Personne n'est au courant de cette capacité qu'elle a, beaucoup croient qu'elle a la capacité de prévoir le futur mais ce n'est qu'une couverture qu'elle utilise car elle ne veut pas être encore plus exploitée qu'elle ne l'est déjà. • patronus ; Un chat-léopard de l'amour. Comme ceux avec lesquels elle s'amusait à jouer avec ses consoeurs Vélanes quand elle était plus jeune. Comme elle, cet animal est doux en apparences, mais extrêmement féroce qui ne faiblit jamais, combattant jusqu'à son dernier souffle. Enfin, ce serait la forme qu'il prendrait si elle arrivait à lancer le sortilège. Se montrera-t-il un jour? Trouvera-t-elle, au fond d'elle-même, un souvenir assez heureux pour pouvoir lancer ce sortilège? Se souvient-elle même ce qu'est le bonheur?• épouvantard ; Être forcée de retourner en Russie. • risèd ; Une colombe s'échappant d'une cage dorée; métaphore de son état actuel. • animaux ; Autrefois, en Russie, un chat-léopard la suivait tout le temps; elle l'avait nommé Vlad. Elle ne l'a plus revu depuis que son village a été rasé par des sorciers, il doit certainement être mort. Son rang de rachetée ne lui permet pas d'avoir un animal, même si elle adorerait en avoir un. • baguette ; bois de chêne blanc. loyal, exige force, courage et fidélité de la part de son sorcier et s'associe bien aux sorciers dotés d'une puissante intuition et d'une grande affinité avec la nature., 33 cm, fine (c'est bien connu, les baguettes les plus souples sont plus performantes dans les sortilèges élégants et raffinés -Nastiya tout craché) très souple, cœur contenant une unique larme de phénix, particulièrement prédisposée aux sortilèges de soin et de réparation. Sa baguette lui a été confisquée, mais elle compte bien la récupérer, elle appartenait à son père. Son acheteur, Maksim la conserve quelque part dans sa demeure; elle arrivera à la retrouver, elle en est sûre.• miroir à double sens; nada.

   
The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : Égoïstement, même si elle trouve ce régime politique injuste et ces ventes de "Rebuts" révoltantes, elle continue de se dire que ce n'est pas son problème, qu'elle a les siens qu'elle doit commencer par régler. Ce n'est pas son pays, ce n'est pas son problème. Enfin, c'est ce qu'elle se force à pensée; dans le fond, elle aimerait que tout ça cesse, autant le trafic de Créatures Magiques dont elle a été victime (elle serait prête à tout pour éviter que d'autres jeunes Vélanes se retrouvent dans le même merdier qu'elle) que la vente de sorciers dit 'impurs'. Dans le fond, Anastasiya aimerait pouvoir faire quelque chose; et c'est ce qu'elle fait en donnant toutes les informations qu'elle peut à Vincent. Elle met la main à la patte, et continue d'espérer qu'en contrepartie elle pourra un jour recouvrer cette liberté à laquelle elle n'a pas pu goûter depuis quatorze longues années. Quatorze années, ils lui ont arraché quatorze années de sa vie; quand est-ce qu'elle pourra la recouvrer pour de bon? Quand est-ce qu'elle pourra revoir sa mère? Quand est-ce qu'elle pourra enfin participer comme il se doit à cette guerre politique? Quand est-ce que tout cela se terminera-t-il pour de bon?

   ► Infos en vrac : sensible. fougueuse. forte. indocile. jalouse. arrogante. élégante. passionnée. utopiste. romantique. généreuse. maternelle. sarcastique. pudique. insoumise. fière. impulsive. franche. manipulatrice. altruiste. acerbe. renfermée. très secrète. douée à tout ce qui touche aux soins, si elle en avait eu l'occasion elle aurait pu devenir médicomage. de nombreuses cicatrices, un peu partout sur son corps; elle les masque, les camoufle mais elles sont belles et bien là, vestige de son passé comme présent, être une fière femme insoumise apporte également des ennuis on raconte que son don de Vélane serait la capacité à lire dans le futur; c'est faux, mais elle cultive cette rumeur pour garder secrète sa capacité de soins, elle ne veut pas devenir encore plus une bête de foire qu'elle ne l'est déjà cependant, il serait facile de la forcer à montrer au grand jour; si elle voit un enfant, ou une femme blessée à ses pieds elle n'hésitera pas à aller les soigner. si c'est un homme, ça reste à voir; ils commencent à la dégoûter, à la rebuter. elle a un véritable don avec les créatures sauvages; en communion avec la nature depuis toute petite, la faune et la flore ne la craignent pas, c'est en elle, c'est inné aussi, il ne faut pas s'étonner si des oiseaux se posent dans sa main quand elle la tend vers eux au lieu de fuir à tire d'aile. ouais, un peu à la blanche-neige. si elle en avait eu l'occasion, elle aurait fondé une famille depuis longtemps, mais le Destin s'est mis contre elle. elle rêve de pouvoir retrouver sa liberté perdue, de pouvoir enfin voler de ses propres ailes elle essaye régulièrement de s'enfuir, mais à chaque fois elle revient vers Maksim. ce dernier la prostitue bien contre son gré, il use des charmes de Nastya pour faire passer de la marchandise aux hauts placés de la société il l'utilise également pour l'aider à conclure des affaires, grâce à son charme hypnotique tout le monde est beaucoup plus enclin à passer des marchés contre une soirée avec elle. elle commence à considérer son sang de Vélane comme un fardeau; il ne lui a jamais apporté que des problèmes. accro à l'Orviétan, c'est pour cette raison qu'elle revient toujours vers Maksim, elle est dépendante de lui car il lui fournit les doses dont elle a besoin; cette dépendance la détruit à petit feu, elle serait prête à tout pour renoncer à cette drogue qui l'enchaîne à lui. mais elle en consomme depuis trop longtemps pour pouvoir arrêter d'en consommer sans aide médicale. jamais elle ne se résignera, jamais elle ne ploiera face à sa situation. arrogante, elle reste persuadée que tout ce qu'elle subit est indigne d'une Vélane. donne toutes les informations qu'elle peut à Vincent, que ce soit sur les Sang-Purs, le réseau de trafic d'Orviétan, sur Maksim; tout ce qu'elle sait, Vincent l'apprend. Peut-être que si le réseau tombe pour de bon, Dolohov la jettera comme un objet usagé et Nastya pourra en profiter pour fuir, et se faire soigner de sa dépendance afin de recouvrer sa liberté pour de bon? hait plus que tout l'homme qui l'a réduite en esclavage, à l'état d'objet sexuel; il se nomme Judah, et lui inspire le pire des dégoûts. C'est lui qui lui a fait ça et il le paiera de sa vie, un jour.

   
Nothing compares to you
• pseudo & âge ; Elise, Brumy, 15 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Alastar m'a montré la voie huhuhu. • ton avis, tes suggestions ; Pour l'instant, rien ne me vient à l'esprit. °° • connexion ; Une fois par jour, pour ce qui est du rp deux ou trois fois par semaine je pense. • quelque chose à ajouter ? Patates.

   


Dernière édition par Anastasiya Kovaliova le Dim 3 Mai 2015 - 17:20, édité 11 fois
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Shot down, she's coming like a hurricane
shot down, she's in love with the pain

   
6 ans - forêt de Russie, village de Vélanes
Le vent murmurait doucement aux oreilles de la petite fille blonde emmitouflée dans un épais manteaux de fourrure, couverte jusqu'aux oreilles d'un bonnet en laine blanc et d'une écharpe de la même couleur, serrée si fort autour de son cou qu'elle la grattait et la faisait peiner à respirer. Frissonnant légèrement, l'enfant leva ses grands yeux bleus vers le ciel d'où tombaient de gros flocons de neige qui se posaient délicatement tantôt sur son nez, tantôt sur ses paupières, sur ses vêtements, ses cheveux. Petit à petit, le sol se voyait recouvert d'un lourd manteau de neige qui crissait sous les pieds de la petite tête blonde, qui plongea ses mains gantées à l'intérieur pour façonner une boule parfaite, ronde et lisse, avant de la jeter sur la surface d'un arbre au tronc fin qui chancela doucement sous le choc. Déjà à cette âge, on pouvait deviner que cette petite fille prévoyait de devenir une élégante et magnifique femme. Ses grands yeux bleus scrutaient tout avec une curiosité intrigante, ses cheveux blonds comme l'or du ciel au petit matin luisaient et brillaient de mille feux sous le soleil d'hiver, parsemés de cristaux de neige. Son visage enfantin était légèrement ovale, sa peau était pâle et douce comme du velours; c'était une petite poupée qui donnait l'impression d'être facile à briser. Un petit rire cristallin s'échappa de ses lèvres quand elle sentit quelque chose lui chatouiller avidement les jambes; elle savait déjà qui l'effleurait dans la sorte, et c'est sans même baisser les yeux qu'elle s'exclama en ouvrant grand les bras; « Coucou Vlad! » Le chat-léopard, encore jeune et léger, se jeta sur la petite et lui lécha le nez, arrachant un nouvel éclat de rire à cette dernière. Tombant dans la neige épaisse, l'enfant blonde se mit à gigoter comme un asticot pour se défaire de l'animal qui était posé de son son poids sur son petit torse. Le dénommé Vlad continuait de lécher le visage de la petite fille malgré la protestation apparente de cette dernière.

Enfin, la gamine réussit à se redresser en poussant avec délicatesse le chat qui poussa un miaulement aigu en sentant la neige sous ses coussinets. Avec douceur, la blonde prit le félin dans ses bras quand elle fut relevée et nettoyée de toute trace de neige. Avec affection, elle serra le corps chaud de l'animal fort contre son coeur avant de se mettre à avancer maladroitement jusqu'à la petite chaumière située au centre du village d'où une voix autoritaire pouvait se faire entendre; « Nastya, rentre, tu vas attraper froid! » Une petite moue se dessina sur le visage de l'enfant qui voulait rester encore un peu dehors; avec regret, elle se mit en route vers la petite chaumière en traînant des pieds (en prenant le plus de temps possible, s'arrêtant pour dire bonjour à chacune de ses voisines). Vlad, lui, se contentait de miauler à la mort dans ses bras, tenu comme un vulgaire sac à patate par la petite blonde qui ne voyait pas qu'il glissait petit à petit vers le sol. Finalement, le félin bondit hors des bras de la blonde et disparut dans la forêt en courant; la fillette ne fut pas surprise. Même si le chat-léopard était amical à son égard et venait souvent la voir, il n'en restait pas moins un animal sauvage et imprévisible. Cependant, dans son avancée vers sa maison, la petite fut stoppée net par un sifflement strident qui lui arracha une petite grimace; son regard clair fut attiré par une petite tâche grise et rouge sur le sol. Un rouge-gorge agonisait au sol, enveloppé dans un cocon de neige qui commençait à s'amonceler au-dessus de lui. Peinée de voir un si bel animal dans cet état, la petite courut jusqu'à l'animal et le prit dans ses mains gantés, soufflant un vent d'air chaud sur lui pour le réchauffer un peu avant de lui dire sur le ton de la confidence; « Allez viens par ici petit oiseau, ma maman elle va s'occuper de toi, elle est super forte pour ça tu sais! » Comme s'il comprenait ce qu'il disait, l'animal se détendit aussitôt. La voix de l'enfant était douce, pleine de sûreté et de chaleur; on ne pouvait que lui donner le bon Dieu sans confession, croire à tout ce qu'elle disait. Enfermant le petit corps encore un peu chaud de l'oiseau qui ne poussait pas un sifflement et qui semblait étrangement calme, la petite se mit à avancer rapidement jusqu'à sa maison, sans lâcher le petit animal ni s'arrêter de lui souffler de l'air chaud dessus.

Anastasiya adressa un sourire angélique à sa mère quand cette dernière lui jeta un regard désapprobateur à la vue de toute la neige commençant à fondre que la petite avait amené à l'intérieur de la chaumière. Dans l'âtre, un feu chaleureux léchait les pierres dans lesquelles la cheminée était faite; comme s'il était revigoré par cette chaleur, l'oiseau se mit à agiter doucement ses ailes en poussant un faible sifflement. La petite fille se mit à courir jusqu'à sa mère en lui collant pratiquement l'oiseau sous le nez, tout en la pressant d'une voix d'où perçait l'horreur; « Maman, fais quelque chose pour lui vite! » Un rire mélodieux s'échappa des lèvres de la femme qui laissa tomber le couteau avec lequel elle coupait les légumes qui allaient servir pour le dîner. La beauté de la mère n'avait rien à envier aux plus belles femme du monde; elle était digne de ses consœurs Vélanes, si elle n'était pas plus belle qu'elles. Sa peau était d'ivoire, ses cheveux d'or, ses yeux de saphir et ses lèvres de corail. Son sourire était envoûtant, son odeur sucrée et ses mouvements fluides, hypnotisant; avec douceur, elle caressa la joue de la petite. Sa voix se fit suave tandis qu'elle murmurait avec affection à sa fille, Anastasiya; « Nastiya, ma belle, tu vois bien que le feu a suffi à le réchauffer; pas besoin de lui procurer le moindre soin! L'hiver est rude cette année, il a dû perdre de vue son nid, ou être emporté par une bourrasque plus forte que les autres. » A les voir face à face toutes les deux, on ne pouvait pas douter de leur parenté tant elle sautait aux yeux. Mêmes iris bleutés, même peau nacrée, même façon d'effleurer le plumage de l'oiseau qui venait de se redresser sur la main de la petite, comme pour donner raison à la mère. Cette dernière sourit tendrement à l'animal et lui caressa doucement le sommet du crâne de son index, comme s'il était fait de cristal; si l'oiseau avait pu ronronner, il l'aurait certainement fait. Mais au lieu de ça, il fit quelques tours dans la maison avant de se poser sur l'épaule de la petite fille qui avait retiré son écharpe ainsi que son manteau qui pesaient lourd sur son petit corps frêle. La mère éclata de rire quand elle vit que l'oiseau n'avait pas l'air de vouloir bouger de l'épaule de l'enfant. « Eh bien, il faut croire que tu as trouvé quelqu'un avec qui passer l'hiver! » Un large sourire s'étira sur le visage encore légèrement rougi par le froid de l'enfant, qui s'exclama en levant les poings vers le ciel.. enfin vers le plafond de la maison; « Oh ouais! On ira courir dans la neige tous les deux! Enfin, courir pour moi, et voler pour lui! » Ses yeux se mirent à pétiller tandis qu'elle tournait la tête vers le petit rouge-gorge qui piaillait, comme pour montrer son accord. Le visage de la petite se décomposa soudainement; « Ah bah non, sinon il va encore presque mourir.... » Comme s'il était sensible à son humeur, le petit animal ailé laissa pendre ses ailes duveteuses d'un air abattu. Ne se laissant pas démonter, l'enfant continua cependant avec ardeur; « C'est pas grave, je te protégerais! Pas vrai? » Un sifflement aigu retentit dans la maison, sous le regard attendri et amusé de la mère Vélane; cette dernière était habituée au caractère très changeant de sa fille, de même qu'elle s'était faite à voir cette dernière revenir très souvent avec un animal blessé dans les bras. On ne pourrait pas changer Anastasiya, cette petite resterait généreuse et très proche de la nature; Aleksandra, la mère de la petite, en était persuadée.

   
15 ans - forêt de russie, village de Vélanes
La jeune adolescente était en train de regarder sa baguette magique, qui avait appartenu à son père avant sa mort. Il s'appelait Aleksei, selon sa mère, et elle n'avait jamais voulu lui dire les circonstances de sa mort exacte. Quand la jeune fille abordait le sujet, Aleksandra devenait tout de suite beaucoup plus vague et brumeuse dans ses explications: aussi, Anastasiya avait fini par abandonner. La demi-vélane avait donc hérité de la baguette de son défunt père; baguette en bois de rose, au cœur composé d'une larme de phénix, parfaitement prédisposée aux sorts de soins et aux réparations. Avec un sourire, la jeune fille se dit une nouvelle fois que cette baguette n'était que parfaitement faite pour elle; elle avait hérité de sa mère vélane un don de soin dont elle apprenait encore à se servir correctement. Si elle savait se servir de cette baguette? Des vélanes de son entourage, celles au sang-mêlé mais ayant réussi le rituel de passage, lui apprenaient à lancer quelques sortilèges, notamment quelques-un de soin et de défense. La jeune blonde était assise dans la cuisine et, comme souvent, faisait tourner la baguette dans ses doigts pour l'observer sous ses moindres coutures; comme d'habitude, sa mère était en train d'éplucher les légumes au-dessus de l'évier tandis qu'une casserole chauffait au-dessus du feu qui brûlait dans l'âtre. « Des hommes sont en route! » Une voix leur parvint par la fenêtre ouverte de la cuisine; la voix de leur consœur était si pressante que la petite en fit tomber sa baguette, qu'elle ramassa précipitamment comme si elle avait peur de l'avoir abîmée (ce qui était le cas, en fait). Tournant ensuite la tête vers sa mère, elle demanda à cette dernière; « Des amis de papa? » C'était une question naïve, mais elle se demandait vraiment si ces gens étaient des amis de son défunt père; elle n'avait jamais vu d'homme, elle ne côtoyait que les petits garçons de son village avant qu'ils ne soient chassés quand ils devenaient trop grands. « Non ma chérie, ton père n'a jamais parlé de nous à qui que ce soit, pour nous protéger. » Aleksandra était étrangement sereine. Le regard de l'adolescente se fit un peu plus déçu en même temps qu'elle murmurait un simple; « Oh.... » Tout en effleurant du bon de doigts la baguette en bois de rose, unique vestige de son père dans cette maison lumineuse. Anastasiya n'en parlait jamais à personne, mais son père anonyme, celui dont elle ne connaissait le visage, lui manquait énormément.

Soudain, des cris commencèrent à se faire entendre dehors. La mère et la fille, comme une seule et même personne, se retournèrent vers la porte d'entrée qui venait d'être ouverte à la volée par une de leur voisine, une vélane rousse aux magnifique yeux bleus. Ses vêtements étaient abîmés, elle semblait essoufflée, son regard était hagard. « Que se passe-t-il?! » La voix d'Aleksandra était pressante. Guidée par son instinct maternel qui la poussait à protéger sa fille, elle passa un bras devant cette dernière tout en avançant d'un pas, l'air menaçante. La voisine, elle, tremblait. Ses mains étaient crispés, son regard fou; elle regardait dans les moindres recoin de la pièce comme si un monstre allait surgir et la dévorer crue. « Ils... ils nous attaquent! Ils volent nos filles, les plus jeunes! » L'adolescente arrêta de respirer, figée; ils les kidnappaient? Pourquoi donc?! Pourquoi attaquer leur village, elles n'avaient jamais attaqué personne et coulaient une vie tranquille dans leur coin, pourquoi ces hommes venaient-ils les embêter pour voler leurs filles? « QUOI?! » Jamais Anastasiya n'avait vu sa mère dans cet état. Si cette dernière n'avait pas eu autant contrôle sur ses émotions, la jeune fille était sûre que sa mère serait devenue hideuse, comme le faisaient les vélanes de sang-purs quand elles étaient en colère. Jamsi Anastisya n'avait vu sa mère en colère. La vélane rousse se redressa, froide et aussi en colère que la mère de la petite blonde; « Ils les enlèvent, pour je ne sais quelle raison; ils vont réduire notre village à feu et à sang, Aleksandra! » La mère posa ses mains sur les épaules de sa fille et se mit à dire à cette dernière; « Comme si nous allions les laisser faire... Nastiya? Tu restes ici, et tu te caches. » Quoi? Pardon? Sa mère voulait qu'elle reste ici, seule, et qu'elle la laisse partir? Non, jamais! « Non je veux rester avec toi! » Le regard d'Aleksandra se fit dur, inflexible. Ses mains pressèrent si fort les épaules de sa fille que cette dernière grimaça de douleur. Les dents serrés, la vélane siffla à l'adolescente; « Tu vas te cacher tout de suite. » La petite Nastiya n'eut d'autre choix que de hocher la tête et d'aller se terrer au fond de sa maison, sans rien dire.

Tandis que les deux vélanes quittaient la maison pour aller tenter de défendre leurs consoeurs et leurs filles, Anastiya, elle, courrait se cacher dans sa chambre, s'enfermant à double-tour dans un placard à l'intérieur duquel elle réussit à se faufiler. Le souffle court, les yeux écarquillés, elle se bouchait les oreilles pour ne pas entendre les cris dehors. Des larmes roulaient sur ses joues, elle restait silencieuse de peur de se faire remarquer. Qui étaient donc des hommes? Pourquoi faisaient-ils ça? Des pillards? Des tueurs? Recroquevillée sur elle-même, la sang-mêlée ne faisait pas attention à la douleur qui lui lançait dans le dos, trop effrayée pour être consciente qu'elle souffrait. Quand elle entendit la porte de sa maison s'écraser au sol, elle comprit qu'ils étaient là. Plaquant ses mains contre sa bouche pour ne pas faire de bruit, elle attendit que les secondes s'écoulent, puis les minutes. Elle commençait à se détendre, à penser qu'ils étaient partis quand la porte du placard dans lequel elle était cachée vola si violemment qu'elle en poussa un cri. Deux hommes, vêtus de noir, baguette à la main, lui souriaient d'un air mauvais et froid tandis que leurs mains sales s'agrippaient à elle. Elle hurla, cria, leur ordonna de la lâcher; elle gigotait tellement que sa robe bleue en fut déchirée. Elle mordait, griffait, comme une bête sauvage; son chignon se détacha sous l'effet de son agitation. Elle se débattait comme une folle, si bien qu'ils durent appeler un troisième de leurs compères pour la maîtriser totalement; quand elle fut solidement attachée par les poignets, les cheveux dans tous les sens et ses vêtements complètement déchirés, elle leur jeta un regard si brûlant de haine qu'ils reculèrent d'un pas.. avant de se souvenir qu'elle ne pouvait plus rien leur faire. On la porta comme un vulgaire sac de pomme de terre; sa première aurait dû être oh non ils vont voir ma culotte mais elle s'en fichait; elle voulait voir sa mère, elle voulait savoir où était Aleksandra.

Même attachée, Anastasiya continuait à se débattre; elle mordait le dos des vêtements de l'homme qui la portait, et tentait même de lui mordre la main. Cependant, quand elle vit une silhouette tombée, comme raide morte, l'adolescente se figea avant de pousser un long cri déchirant. « MAMAN, NON! » Se débattant comme une diablesse, elle réussit à défaire les liens de ses poignets tout en se laissant tomber dans la neige. Elle poussa un frisson de froid, et ses dents se mirent à claquer d'elles-même tandis qu'elle courrait pied nu sur le sol gelé, mais elle s'en fichait. Haineuse, hargneuse, elle poussa l'homme qui était penché au-dessus de sa mère en hurlant à tout bout-de-champ en choeur avec ses consoeurs pieds et poings liés; « MONSTRES! ORDURES! » De grosses larmes roulant sur ses joues, elle se laissa tomber à côté de sa mère qui était immobile, les yeux grands ouverts, comme crispée. Elle entendit une voix lui dire d'un air bourru; « C'est bon elle a rien ta mère, c'est juste un stupéfix. » Puis deux mains se posèrent sur ses épaules et l'immobilisèrent tandis qu'on lui attachait une nouvelle fois les poignets, plus serrés qu'avant. Mais cette fois, l'adolescente ne se débattit pas; elle fixait sa mère dont le regard était vitreux, mais bel et bien vivant. Tandis qu'on la forçait à reculer, la blonde aurait juré voir une larme couler sur le visage stupéfixé de sa mère. « Judah, viens voir par ici le beau morceau qu'on a dégotté! » Un homme à la chevelure brune s'approcha d'eux; son regard était mauvais, et son sourire particulièrement satisfait. La haine au ventre, Anastasiya lui cracha au visage quand il fit mine de lui prendre le menton pour pouvoir observer son visage sous tous ses traits. Qu'il n'ose même pas poser ses pattes sur elle, lui, instigateur du massacre de son village. Brûlante de rage, l'adolescente grava les moindres traits de son visage dans sa mémoire, en se promettant de ne jamais oublier. Avec un maigre sourire de consolation, elle se rendit compte qu'ils ne lui avait pas pris sa baguette, qui était glissée dans son soutien-gorge.

17 ans - quelque part en Russie
Deux ans. Ça faisait deux ans qu'elle avait été arrachée à son village, à sa mère. Deux ans qu'elle restait terrée dans cette pièce sombre dans lesquelles ils étaient entassés les uns sur les autres et mal nourris. La demi-vélane blonde n'était sortie de cette pièce qu'à de brèves occasions; en effet, on l'utilisait pour faire passer des doses d'Orviétan (une drogue magique) à des clients. Pourquoi elle? Parce que ses charmes de vélane pouvaient s'avérer utiles s'il y avait besoin de faire diversion. La jeune fille continuait de résister à ses geôlier, trop fière pour se laisser faire par de simples hommes. Des sanglots se firent entendre; la jeune femme effleura avec douceur la chevelure brune d'une petite fille roulée en boule contre elle. Comme la plupart des créatures enfermées dans la pièce (ils devaient être une quinzaine, hagards, à attendre leur sort prochain) elle était maigre à en faire peur. Sa peau était grise, et ses cheveux ternes; néanmoins, son visage était toujours empreint de cette beauté  propre aux vélanes. La russe glissa un regard bref vers ses compagnons de fortune, tout en continuant de consoler la petite vélane qui pleurait. Il y avait deux petits centaures, qui avaient dû être arrachés à leur clan sans retenue puisqu'ils semblaient encore très jeunes. Ne serait-ce pas un bébé licorne qui était tapis dans un coin de la pièce, seul? Et là, des gobelins? Des farfadets? La vélane crispa les poings, serrant les dents sous l'effet de la colère qui battait à ses tempes. Si elle avait été une vélane à part entière, nul doute qu'elle serait devenue hideuse; là, son visage ne semblait qu'encore plus maigre, ses joues se creusant encore plus sous l'effet de sa colère. Ces hommes... ils les traitaient comme des moins que rien, des objets, des trophées qu'il suffisait d'emprisonner et de ressortir dès qu'on en ressentait le besoin! Sa fierté de vélane lui soufflait qu'elle valait mieux que ça, qu'elle n'était pas qu'un objet inanimé que l'on pouvait utiliser à son bon vouloir; c'était ce qui la poussait à ne pas se soumettre, à leur tenir tête. Peu importe les sorts et coups qu'elle pouvait recevoir, peu importe les insultes; son honneur était sauf tant qu'elle gardait la tête haute et résistait jusqu'à son dernier souffle. Un nouveau sanglot se fit entendre. Anastasiya tentait de consoler au mieux Aleskiya, la seule vélane encore restante de son village, les autres ayant succombé à la malnutrition et aux maladies qui s'ensuivent. Aleskiya avait neuf ans quand ces hommes étaient arrivés pour les arracher à leurs consœurs; Aleskiya avait maintenant onze ans, et elle n'était qu'une petite fille trop jeune pour avoir à subir tout ça. « Chht, allez, dors. » D'une voix douce, elle commença à fredonner une berceuse en russe, usant d'un peu de ses charmes pour apaiser l'enfant. Petit à petit, toutes les créatures magiques hybrides enfermées dans la pièce s'endormirent paisiblement; avec un faible sourire, Anastasiya se dit que finalement, ses charmes n'étaient pas que synonyme de problèmes... Pas toujours du moins.

***

« Non, je n'irais pas! » Une vois de jeune fille, celle d'Anastasiya, se fait entendre. On l'a sortie de la pièce où elle était habituellement enfermée avec les autres créatures et hybrides; pour l'occasion, puisqu'on allait l'utiliser, on lui avait donné des vêtements propres et on l'avait lavée. Oui, on car ils avaient été obligés de l'immobiliser et de la laver eux-même tant elle se débattait et cherchait à fuir. Ses cicatrices dues à divers sorts et coups avaient été masquées à l'aide de sortilèges glamours. On l'avait coiffée, enfin bref; plus aucun mauvais traitement n'était visible sur elle, c'était comme si on l'avait rafistolée en un rien de temps à l'aide de la magie. Mais elle restait fière, elle ne se laissait pas faire; un de ses geôliers eut un sourire mauvais et tenta de lui mettre un paquet dans les mains.. elle recula d'un pas, froide et hargneuse. « Oh que si tu vas y aller, petite conne! » Petite conne? Outrée d'être ainsi insultée, l'adolescente bondit en avait, les doigts crispées comme s'ils avaient été des serrées, prête à réduire en charpie cet impotent qui osait lui parler ainsi. Elle semblait encore plus belle sous l'effet de la colère et ainsi habillée; il semblait même que certains de ses geôliers avaient du mal à se concentrer sur leurs affaires tant elle attirait leur attention. Cependant, alors qu'elle allait se jeter sur lui, il brandit sa baguette magique et lui lança un sortilège qui la fit voler contre le mur derrière elle. Dans un bruit sourd, elle se cogna et s'écrasa au sol... Même si la douleur était bien présente, elle ne se laissa pas abattre et se releva, chancelante, un mince filet de sang coulant de sa lèvre. « Non, pas encore, je n'irais pas et rien ne me fera changer d'avis! Vous pouvez me jetez des sorts, ce que vous voulez, mais je n'irais pas de mon plein gré, pas cette fois encore! » Ses poings étaient serrés, ses yeux bleus glacés lançaient des éclairs qui en auraient fait pâlir plus d'un. Mais l'homme en face, lui, ne se laissait pas impressionner par ce petit bout de femme qui se pensait mieux qu'elle n'était réellement. « Bien puisque tu le dis... Mais.. Ce ne serait pas ta baguette? Que se passerait-t-il si comme par accident, elle se brisait en deux... Comme ça d'un simple crac! » Avec horreur, elle vit que son interlocuteur tenait entre ses sales pattes malfaisantes la baguette de son père.. Elle aurait reconnu la façon dont le bois était sculpté entre mille, elle avait passé tant de temps à l'observer quand elle était petite qu'elle aurait pu la dessiner les yeux fermés, et énumérer tous ses défauts en quelques secondes seulement. Les dents serrés, elle résista à son envie d'étrangler l'homme blond qui se tenait face à elle; de toute façon, il l'aurait repoussée avant qu'elle ne puisse faire le moindre geste contre lui. D'un geste rageur, elle essuya le sang qui coulait de sa bouche, posant sur lui un regard brûlant. « Bois de chêne.. hm... 33 centimètres... mais.. ne serait-ce pas une larme de phénix? C'est une baguette de très bon goût, raffinée et puissante à la fois.. Tout ce que tu donnes l'impression d'être si ce n'est pas une coïncidence ça! » A sa grande horreur, elle fut forcée de capituler; cette baguette était tout ce qu'il lui restait de son père, et le dernier souvenir de sa mère.

***

« Nastiya... » Une voix faible, sortie de nulle part; celle d'Aleskiya, dont l'état se dégradait considérablement ces dernières semaines. Sans plus attendre, Anastasiya se traîna jusqu'aux côtés de sa protégée, s'éraflant les mains sur le sol râpeux inconfortable et crasseux. Leurs kidnappeurs avaient fini par mettre un peu plus de lumière dans la pièce; des torches avaient été placés en hauteur de ci et de là, permettant aux prisonniers de la pièce de pouvoir se voir entre eux, ne rendant leur état qu'encore plus pittoresque. Quand la blonde fut aux côtés de l'enfant, cette dernière lui souffla d'une voix faible; « J...j'ai froid.. » Si d'ordinaire Aleskiya était plutôt chétive, elle n'était maintenant plus qu'un sac d'os; ses vêtements amples et sales ne parvenaient pas à masquer sa maigreur, et son teint maladif ne laissait aucun doute quant à sa santé actuelle. Elle était souffrante; manque de lumière du jour, manque de nourriture, de chaleur, de soins, d'hygiène convenable.. d'espoir, de bonheur, de joie. Sans perdre de temps, Anastasiya retira son propre tee-shirt pour le mettre sur le corps de la petite, une couverture de fortune bien maigre. Se retrouver en soutien-gorge devant ses compagnons de malheur ne la gênait pas; de toute façon, il n'y avait rien à regarder sur son corps maigre et couvert de cicatrices. « Chht, ça va aller. » Elle murmura ces mots avec douceur à l'adresse de l'enfant, la berçant alors dans ses bras tandis que cette dernière se recroquevillait contre elle, comme elle l'aurait fait avec sa mère. Anastasiya se saisit de se part de nourriture de la journée; une simple bouteille d'eau, et un morceau de pain encore suffisamment mou pour être mâché sans trop de difficulté. « Tiens, c'est ma part tu peux la prendre je.. j'ai pas faim. » Elle commença par faire boire sa part d'eau à l'enfant; mais quand elle tenta de lui faire manger le pain, Aleskiya repoussa sa main et lui souffla; « N..non c'est bon j'ai pas f..faim non plus... J'ai juste en..vie de.. dormir... » Et, sans écouter les supplications de la blonde qui lui soufflait avec désespoir de ne pas fermer les yeux, Aleksiya poussa son dernier soupir dans les bras d'Anastasiya qui assista à son agonie silencieuse, impuissante.

 
20 ans - Russie, puis Angleterre
« Tu veux venir avec moi, en Angleterre? Je peux te sortir de là, t'offrir une vie meilleure que... ça. » Il désigna la grande pièce sombre d'un air dégoûté, dédaigneux. La vélane, elle, le regardait avec un mélange de méfiance et d'espoir. L'espoir.... Elle n'avait plus espéré depuis la mort d'Aleskiya, trois ans plus tôt. Pour Anastasiya, l'espoir était mort en même temps que sa petite protégée; envolé, évaporé, disparu en silence comme une simple brise de vent. En silence, mais bien visible. La jeune femme russe avait fini par abandonner ses rêves de liberté; elle s'était assagie, sa hargne et sa fierté l'avaient quitté, l'avaient laissée seule face à ces monstres sans coeur qui continuaient de l'utiliser, elle et ses compagnons hybrides. Récemment, ils avaient attaqué un nouveau village de vélane; de nouvelles adolescentes et enfant étaient arrivés et Anastasiya s'était tenue particulièrement loin d'elle, les avait repoussée avec haine et colère. Elle ne voulait plus se lier, pas depuis Aleskiya. La mort de la petite remontait à trois années maintenant, mais la blonde avait l'impression que sa compagne l'avait quittée la veille.... Recroquevillée sur elle-même, serrant dans ses mains le pendentif d'Aleskiya qu'elle avait réussi à récupérer avant que le corps de cette dernière ne soit emmenée elle ne savait où. Et maintenant qu'elle baissait les bras, qu'elle abandonnait, ce Maskim Dolohov arrivait tel un chevalier sur son fidèle destrier blanc pour la délivrer de tous ses maux? Il sortait de nulle part; il avait récupéré sa baguette (elle reconnaissait le bois de chêne et la façon dont elle était taille) et la lui tendait, comme pour conclure un marché ou lui faire comprendre qu'il ne plaisantait pas. Recouvrant toute son assurance et sa dignité, la jeune vélane se releva et la toisa, la tête haute, recouvrant son masque de froideur qu'elle avait appris à arborer pour se protéger. D'une main ferme et hésitante à la fois, elle se saisit de la baguette et, tandis qu'elle l'effleurait de la même façon qu'elle effleurait Aleskiya pour la rassurer, la blonde souffla; « Oui. » Et c'est ainsi que le cauchemar d'Anastasiya dont elle pensait avoir été délivré par ce dénommé Maksim continua de plus belle, sa vie était loin d'être un conte de fée.

***

Si, au début, Nastiya pensait que sa vie auprès de Maskime serait "meilleure" comme il le lui avait promis, elle se rendit bien vite compte qu'elle s'était trompée. Elle pensait ne pas pouvoir vivre pire que la Russie; au fil du temps, elle put voir que presque. Au début, ce n'était rien. Une relation cordiale, il était gentil avec elle, lui donnait ce dont elle avait besoin dont l'Orviétan dont elle était devenue dépendante en Russie. Cette drogue... Elle l'avait liée pendant des années à ses kidnappeurs, et maintenant elle la liait à Maskim par des chaînes invisibles qui l'empêchaient de s'envoler. Enfin, être liée à lui elle s'en fichait; il lui semblait si gentil au début. Elle le voyait comme son prince, son sauveur qui l'avait arrachée aux mains de ces hommes qui avaient fait d'elle une bête pendant tant d'années. Elle pensait qu'il allait l'aider à mettre en place une procédure pour détruire les cellules de trafic de créatures magiques et hybrides, mais elle vit au fil du temps que ce n'était pas du tout dans ses intentions. Elle vit, elle comprit que le Dolohov n'était pas celui qu'il lui avait donné l'impression d'être... Quand il commença à traiter Nastiya comme une moins que rien, à la traîner contre son gré à des banquets et autres festivités pour utiliser son charme de Vélane à son profit, elle commença à se rebeller. Et lui, qu'est-ce qu'il fit? Il montra enfin son vrai visage, celui de l'homme cruel et égoïste qu'il était. Il lui faisait bien comprendre qu'il ne la portait pas en grande estime, qu'elle devait être contente d'avoir été arrachée à la Russie mais elle ne voulait rien entendre; il avait beau lui lancer des sortilèges douloureux, sa fierté était telle qu'elle ne ployait jamais. Jusqu'à ses dernières forces, elle tenait; entre eux, une conversation tournait bien rapidement au vinaigre. En plus, c'était lui qui avait conservée sa baguette magique après l'avoir emmenée avec lui en Angleterre; elle savait qu'il la gardait quelque part chez lui, elle la retrouverait.

21 ans - une soirée mondaine
Ils la dégoûtaient. Ils lui donnaient envie de vomir, avec leurs regards langoureux et collants, leurs mains brûlantes de désir qui collaient à sa peau comme de la glue désagréable au toucher. Ils lui donnaient envie de vomir, ils lui faisaient pitié à la fixer comme un objet de foire. Elle savait qu'elle était belle, désirable, mais elle ne voulait plus de ce fardeau qu'était devenu ses origines Vélanes; elle aurait voulu être normale. Si elle l'avait été, elle n'aurait jamais eu à vivre tout ça; elle aurait pu avoir une famille normale, des amies normaux, un train train quotidien... Elle ne serait pas devenue un objet si elle avait été normale. Elle aurait voulu leur balancer son verre de rosée à la figure, les noyer dans le bac de ponch, mais elle ne le pouvait pas. Elle pouvait presque sentir le regard de Maskim brûlait sur son dos, elle aurait presque pu lire dans ses pensées Fais-le, ou tu sais ce qui t'attendra ce soir. Son interlocuteur, un homme âgé à l'accent italien bien prononcé posa une main sur son genoux nu, découvert pas sa courte robe blanc crème. Réprimant le frisson de dégoût qui menaçait de faire frémir sa peau, la jeune femme lui adressa un sourire langoureux bien qu'à l'intérieur elle rêvait de lui faire bouffer sa main. Reste calme Nastiya, reste calme. Ce n'est qu'une soirée parmi tant d'autres, laisse ton esprit divaguer, ne te concentre pas sur ça. Lentement, elle se leva pour aller s'arrêter pile en face de son interlocuteur. D'une main, elle effleura la cuisse de l'homme en remontant dangereusement tandis qu'avec l'autre main elle se tenait au dossier de la chaise sur laquelle il était assise. Sa voix, suave et envoûtante, finit par se faire entendre; « Vous avez réfléchi à la proposition de Maskim? » Le regard du vieil italien se fit plus vague, ensorcelé par la beauté surnaturelle de la jeune femme. Quand il hocha de la tête, un sourire effronté se dessina sur le visage de la russe tandis que sa main sur sa cuisse remontait un peu plus; « Vous pensez être prêts à accepter son marché? » Une nouvelle fois, il hocha la tête. Un sourire enfantin se dessina sur son visage tandis qu'elle se laissait tomber sur ses genoux, passant le reste de la soirée à rire à ses blagues et à le séduire à l'aide de tous ses atouts, pour le mettre dans la poche de Maskim. Dieu, qu'elle détestait faire ça.

***

Encore une fois, elle s'était retrouvée dans une réception au cercle d'invités très fermés. Ils devaient être une petite dizaine, une quinzaine tout au plus. Un verre à la main, elle riait avec son interlocuteur; au fil des années, ses talents d'actrices étaient devenus vraiment très prononcés. En même temps, à force de jouer la comédie tout le temps on commençait à devenir bon.. Alors faire semblant de rire aux blagues d'un imbécile saoul était aisé. Un sourire mystérieux aux lèvres, elle termina de raconter sa petite histoire. Elle souffla à l'homme qu'elle était capable d'avoir des visions sur l'avenir; moqueur, il se redressa et lui lança; « Alors ma belle, tu vois quelque chose? » Un petit sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle fermait les yeux et faisait semblant de se concentrer. Bien sûr, elle était incapable de voir l'avenir; mais elle avait bien été obligée de trouver un mensonge potable pour cacher son don de soin. La voyance, la guérison et le contrôle de l'eau étaient des capacités propres aux vélanes; les demi -vélanes, elles, n'en possédaient qu'un sur les trois. Ne voulant pas être encore plus exploitée qu'elle ne l'était déjà, Anastasiya avait raconté qu'elle était capable d'avoir des visions. « Un instant, les visions, ça ne vient pas tout seul. » Elle savait comment faire, pour avoir vu sa mère avoir de courtes visions de nombreuses fois. Doucement, elle ferma les yeux et resta longtemps silencieuse avant d'être prise d'un frison et de les rouvrir. Une mine grave au visage, elle lança à l'homme;  « J'ai vu.. » La demi-vélane reprit dans un murmure; « Un malheur vous guette, il vous tombera dessus au moment où vous vous y attendez le moins. » Et c'est ce moment là que choisi une serveuse pour renverser un verre de vin sur l'homme, après avoir trébuché sur le tapis. Réprimant le rire qui lui montait aux lèvres et bénissant intérieurement cette femme pour avoir eu le timing parfait, la blonde le taquina; « Qu'est-ce que je disais? » Mais il ne l'écouta pas. « Espèce d'idiote! » Il se leva d'un bond et leva le poing, prêt à frapper cette impotente qui avait tâchée sa plus belle chemise blanche. « J..Je suis désolée monsieur! » Elle se recroquevilla en serrant le plateau contre elle, comme pour se protéger. S'étant levée en même temps que l'homme, Nastiya leva la main et lança d'une vois tranquille et suave à l'homme, lui attrapant le poignet; « Allons, allons, ce n'est rien. On va s'occuper de sécher ça... » Hors de question qu'il la laisse frapper cette pauvre femme, ivre ou pas ivre. Un homme n'avait pas à frapper une femme, c'était un fait. Faisant rasseoir l'homme ivre sur sa chaise, la jeune femme alla chercher une serviette tout en lança d'une voix rassurante à la serveuse; « Ce n'est rien mademoiselle, je m'en occupe. Filez. » Cette dernière la remercia avant de filer tandis qu'Anastasiya s'occupait d'essuyer le vin qui s'était renversé sur l'homme. « J'ai quelque chose pour vous d'ailleurs... » Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle sortit de son soutien-gorge un tout petit paquet qu'elle glissa dans la poche de son interlocuteur, tout en continuant d'essuyer le vin. En espérant avec force qu'il crève comme un chien d'une overdose.

 
24 ans - demeure de Maksim Dolohov
Elle avait tenté de disparaître, encore. Elle avait tenté de fuir, de s'échapper, de courir loin de cette vie qui la détruisait à petit feu. Elle pensait avoir réussi, Maskim n'avait rien vu venir, elle en était sûre. Elle n'avait certes pas sa baguette mais ce n'était pas un problème; elle pensait déjà forcer un sorcier puissant à aller la récupérer pour elle puis la ramener, pour une fois que ses charmes pouvaient lui être utile. Elle pensait avoir réussi à fuir, elle pensait avoir été libérée pour de bon mais, encore une fois, elle avait oublié ça. Sa dépendance à l'Orviétan était devenue telle qu'au bout d'un certain temps passé sans en consommer, elle ressentait une envie irrépressible d'en consommer à nouveau. Or, la seule personne capable de lui en procurer était... Maskim. Anastasiya avait tenté de réprimer ses pulsions, ses envies de consommation. Elle s'en était arraché la peau de la main et des avants bras en pensant que la douleur ferait passer l'envie. Mais rien... Au final, elle s'était encore retrouvé à revenir en rampant vers Maskim qui, à son retour, lui avait réservé un petit sortilège bien douloureux.

Sa fierté en pâtissait, mais elle était à bout de force; ses yeux étaient implorants, sa lèvre ensanglantées et ses avant-bras tâchés de sang. D'une voix sifflante, elle lança ces mots qui lui écorchèrent la bouche;  « S'il te plaît... » Sans prévenir, il lui lança un paquet coloré sa baguette au visage. Sa baguette, celle de son père, au bois de chêne blanc. Sans vraiment y croire, la blonde effleura le bois tandis que la voix de Maskim; « Tu tâche le tapis. Soigne-toi, nettoie le tapis, on verra le reste ensuite. Je te la laisse, ce n'est pas comme si tu étais capable de m'attaquer avec. » Sur ces mots froids et moqueurs, il sourit puis disparu dans son bureau, la laissant là, ensanglantée, au beau milieu du salon, à serrer dans ses mains la baguette qui commençait à se tâcher de son sang elle aussi et à fixer le sachet contenant de l'Orviétan avec répulsion et envie à la fois. Bordel.

   


Dernière édition par Anastasiya Kovaliova le Dim 3 Mai 2015 - 15:46, édité 20 fois
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Tu sais ce que je pense de ce PV What a Face

Bienvenu inlove

[Si j'avais pas le droit de poster vu que j'ai pas encore ma couleur, je m'excuse Arrow  ]
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merci toi yeah
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HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
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‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
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‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7589
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
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‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
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olalala, j'aime tellement ce pv (par contre pour le groupe elle est dans les wizards pas enslaved, sauf si j'ai loupé un épisode hm ) trognon bienvenuuuue sur exci, si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous envoyer un mp, bonne chance pour ta fiche et amuse toi bien parmi nous minikr
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oui c'est une erreur, j'ai rectifié ça x)
merci beaucoup pétille
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
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‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14087
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
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Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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FQOIJHOIQH UIHDOQIHJOIH Nastya fire iiih
BIENVENUE avec ce joli (euphémisme :siffle: ) minois et bon courage pour la suite de ta fiche saute comme l'a dit ma rouquine, si tu as des questions n'hésite pas, on est là pour ça superman
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BOOYA que t'es belle jule
Bienvenue sur excidium, tu vas envoyer du steak gaah
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malefoy; oooooh merci hehe et je n'y manquerais pas alors What a Face

o'daire; merci beau gosse, t'es pas mal non plus :-^: j'vais pas envoyer que du steak if u now what i mean yeah


l'histoire arrivera dans la semaine, si j'suis motivée je la commencerais sûrement dans la soirée :')
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BIENVENUUUE PARMI NOUS AVEC CE PV DÉMENTIEL iiih iiih iiih
Rosie est magnifique, Nastya est juste incroyablement géniale... cache J'adore le début de ta fiche, déjà, j'ai aucun doute sur le fait que tu vas l'incarner à la perfection hehe
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