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MessageSujet: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 14:04

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
void (simon) Tumblr_o4bilvKd3z1tg7oa1o1_400

‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5127
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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Simon Miles RosierYou don't know my mind, You don't know my kind
❝ We're running in circles again ❞deatheaters ; inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Dernier héritier mâle d’une famille décimée, dont la décadence serpente insidieusement dans ses veines, il crache son patronyme avec une fierté élimée par le temps, ne croyant plus en son prestige ; Rosier. Sa mère a cru que l’affubler d’un aussi doux prénom que Simon raviverait son humanité dans les plus obscurs moments de sa vie, mais celle-ci, atrophiée, mutilée, gît au plus profond de son être déglingué. Simon n’était-il pas celui qui a aidé Jésus à porter sa croix ? À croire qu’il a choisi d’épauler un autre Messie.
☇ naissance ; 24 mai 1966, Angleterre. Jour maudit, s’intime-t-il à chacun de ses mornes anniversaires, ajoutant une ride de plus à ce visage d’éphèbe abîmé.
☇ ascendance; Il ne jure plus que par la pureté séculaire de son sang pour asseoir son importance au sein d’un groupe qui lorgne de loin l’extinction de sa branche. Les Rosier se font rares, on ne les entend plus, on ne les attend plus ; mais leur sang transporte toujours autant de magie.
☇ métier ; propriétaire du Centuries, un établissement qui sied davantage son image terriblement écornée. Ancien directeur du commerce international au Ministère, une position qu’il n’envisageait pas jusqu’à ce qu’elle présente, mais qui le met, lui et sa famille, dans les bonnes grâces du régime. Avant tout, c’est un homme d’affaires vivant à la fois de son héritage et de ses investissements dans différents marchés (artéfacts magiques, obligations d’Etat, art, balais, artisanat moldu détourné) ; il trempe aussi dans des trafics illégaux divers. Il aurait pu être aventurier, dans une autre vie, tant sa soif de trésors disparus est intarissable. L’argent est la seule langue qu’il comprend mieux que l’anglais, et il n’a pas, à priori, d’autres buts dans la vie que faire rimer gallions et puissance. Sa fortune est docilement mise à disposition du gouvernement, bien entendu.
☇ camp ; La marque ronge son bras, brûle sa pâle épiderme. Il a rejoint le camp qu’il devait rejoindre et n’a jamais posé de question. Il a enduré cette souffrance pour son salut, par devoir ; et aujourd’hui, il en porte les horreurs sur le corps, mais il se garde de tirer un quelconque orgueil de son allégeance. En silence, il courbe l’échine devant le Maître, sbire de son état, cadavre en devenir. Rebut à sa manière.
☇ réputation ; Absent. Imprévisible. Individualiste. On lui reproche. Si certains de ses « collègues » sont réputés pour carburer à la seule violence, il se distingue par son retrait et ses coups en douce. Croyez bien qu’on le méprise, dans un camp comme dans l’autre, parce qu’il vendrait la peau de n’importe qui du moment qu’il en tire un avantage, parce que c’est un opportuniste de la pire espèce.  S’il reste dans l’ombre, c’est pour mieux bouger les pièces de son échiquier, et s’il se décide à visiter le sanglant terrain de jeu des siens, on le dit… sadique. Ou aveugle. Aveugle et agissant machinalement. Un chien obéissant sagement à son Maître. (La rumeur veut qu’il ait un penchant pour la strangulation.)
☇ état civil ; Célibataire, sans fiancée promise ni bâtard mêlé. Et pourtant, quel dommage, dit-on, un tel parti tardant à offrir une descendance à cette honorable famille. Apparemment, le fils Rosier serait bien plus préoccupé par ses affaires que par le mariage, du moins, c’est ce qu’affirment les médisances.
☇ rang social ; Avec son héritage, il est presque inutile de préciser qu’il supporte la cause des Mangemorts (ou du moins, participe à sa façon). Né et élevé dans le culte de la pureté sanguine, au sein d’une Élite royale, il n’a jamais appris à se forger une opinion propre. À dire vrai, il se range du coté qui lui apporte quelque chose ; mieux vaut être prédateur que proie.
☇ baguette ; Sa baguette a été ouvragée dans du bois de tremble, lui donnant une élégante couleur ivoire, et contient une plume de phénix. Souple mais capricieuse dans d’autres mains que les siennes, elle mesure vingt-huit centimètres.
☇ épouvantard ; Le néant. Une obscurité si sombre que la seule issue possible serait la mort, si épaisse que ses cris seraient étouffés avant même de franchir la barrière de ses lèvres. Parce qu’il est pourri jusqu’à la moelle, il ne peut rien espérer d’autre que sa fin. Il le craint, ce sommeil éternel, il craint les ténèbres qui lui tendent les bras, cette solitude qui l’attend, plus pesante encore que celle qu’il connaît déjà ; il craint que sa vie entière n’ait été qu’une triste mascarade dénuée de sens.
☇ risèd ; C’est sans doute ridicule à avouer, mais derrière la surface lisse du Risèd, il n’y pas de trône dominant un monticule de gallions dorés, il n’y pas de rebuts baisant ses pieds, il n’y a pas la grandeur à laquelle il semble aspirer depuis qu’il a compris la valeur de l’argent. Non. Il y a ce rayon de soleil caressant son visage, et cet air frais emplissant ses poumons d’un espoir nouveau. C’est tout. Ce n’est pas grand-chose, et lui-même serait incapable d’en expliquer clairement la signification. Vestige d’un conscient annihilé par la soumission, gangrené par l’aliénation de soi.
☇ patronus ; Le vide de son existence a eu raison de cette incantation, il est tout bonnement incapable de produire davantage que de vagues filets argentés. Une espèce d’écran de fumée inoffensif et embarrassant pour un sorcier de sa stature. Des âmes bien plus sombres que la sienne sont parvenues à composer un patronus digne de ce nom en se nourrissant d’un bonheur certainement sadique, mais il n’y arrive pas.
☇ particularités ; Hormis un remarquable sens des affaires et une intelligence perverse, il n’a pas cultivé d’autres talents.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Il approuve, aveuglément. D’un haussement d’épaules nonchalant, il balaye les horreurs qu’on lui énumère d’un regard vague et désabusé, et il indigne par ce manque d’humanité. Il aurait pu crier victoire, se venger de la mort des siens, de cette famille agonisante qui ne compte plus que sur lui ; mais l’héritier s’est, comme à son habitude, muré dans un silence impénétrable. Ses opinions, il les garde. Son avis, il le tait. La guerre, à ses yeux, est terminée, et ceux qui pensent que le combat doit continuer croupiront tôt ou tard dans une geôle d’Azkaban. Contrairement à d’autres, il a tout à perdre et refuse de compromettre sa position au nom d’une soi-disant justice. Simon a appris à se détacher de la réalité. Parlez-lui des rebuts, il dira qu’ils l’ont choisi. Parlez-lui d’arrestations arbitraires, il dira que c’est ainsi. Parlez-lui du Magister, il réfléchira deux fois à chacune de ses paroles, aussi machinales soient-elles. Parlez-lui de la trahison de son frère, il pincera les lèvres sans mot dire. La clameur grondante n’est qu’un lointain écho, lorsqu’il se retranche dans ses quartiers dorés. Et si le vent tourne ? Il ricane, mais la grimace goguenarde qui étire son visage ne dure pas bien longtemps. Simon n’a jamais senti la brûlure de la révolution dans ses veines, il n’a jamais eu la force de s’opposer aux folies meurtrières de sa famille. Des vies, il en a ôtées plus qu’à son tour, et ces visages inconnus qui se sont amoncelés devant lui reviennent parfois le hanter. Les râles agonisants, les suppliques désespérées ; oh oui, il les entend. Mais avec élégance, il secouera la tête pour chasser ces songes et passera une main désinvolte dans sa crinière brune, oublieux de ses crimes.

☇ Infos complémentaires ; Simon est un excellent joueur d’échecs sorciers, le seul loisir auquel il est capable de porter une constante attention. D’où ces habiles talents de stratège. (S'appliquant également au poker-sorcier, mais il est discret à ce sujet.) Sa cruauté réside dans son indifférence plus que dans son goût pour la violence. Il peut endurer des scènes horrifiques de la plus intolérable des injustices, sans sourciller. Peu intéressé par la politique, briguer une place de choix au Ministère de la Magie n’était pas dans ses projets (Merlin seul sait qu’il abhorre les cloisons claustrophobiques d’un bureau), mais il s’est vu offrir le poste de directeur du commerce international et n’a pas eu le cran de résister à l’alléchante opportunité. Laconique, il n’a pas une conversation très édifiante mais sa discrétion nourrit un grand sens de l’observation. Il est très attentif à ce qui se passe autour de lui, aux petits détails que personne ne remarque, aux paroles irréfléchies. Un rosier, tatoué à l’encre magique, s’étire de la naissance de son poignet droit à la limite de son épaule. Les roses éclosent ou se fanent selon son humeur ; il est donc courant (ou plutôt, inévitable), lorsqu’il remonte ses manches, d’apercevoir une tige d’épines desséchée s’entortillant tristement autour de son bras. C'est un consommateur récréatif de psychotropes en tout genre, un vice qu’il dissimule sous de respectables apparences mais trahis par des tics nerveux de plus en plus voyants. Il traîne souvent chez les antiquaires du Chemin de Traverse ou de l’Allée des Embrumes, dans l’espoir de dégoter une babiole oubliée qu’il pourra ajouter à sa collection ou acquérir pour mieux la revendre. Il aurait une vie privée immorale, dit-on. À vérifier. D’autres affirment qu’il détournerait des fonds, mais reste à savoir qui serait assez audacieux pour se lancer dans une analyse plus méticuleuse de ses finances. Il est très –trop– ordonné. Tout est toujours à sa place, avec lui. Tout est net, propre, rangé, classé ; et pourtant, son allure est, disons, désinvolte, presque négligée. Il n’est pas aussi tiré à quatre épingles que ses comparses. Il porte une chevalière en argent frappée du sceau familial à l’annulaire droit.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi mathy. J'ai 20 ans, je viens de France et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 4 à 5 jours sur 7. Un dernier mot ? love sur vous  graouh

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Simon Rosier le Dim 18 Sep 2016 - 23:13, édité 9 fois
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PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
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‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
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Dark Necessitiesseems like salvation come only in our dreams
morning2001 & Rosier Manor

L’une de ses paupières se souleva lourdement, dévoilant une petite fente bleu, aussi claire que de l’eau de rivière, qui se referma dès que la lumière chatouilla sa cornée. La fenêtre était ouverte, les rideaux se gonflaient doucement, et dehors, il comprit que les teintes pastel que revêtait le ciel étaient celles de l’aube. L’héritier, paresseux à l’idée de s’extirper de ses draps, repoussa mollement l’édredon et balança ses jambes hors du lit, plus éreinté encore qu’au moment où il avait sombré dans les bras de Morphée. La journée serait longue. Terriblement longue. Ses doigts tâtonnèrent distraitement le rebord de sa table de chevet, heurtèrent la reliure d’un livre, se cognèrent contre un carafe en verre et finirent leur course sur une petite boîte en ferraille, qui avait sur son couvercle l’enfantine illustration des dragées surprises de Bertie Crochue. Encore fallait-il qu’elle renferme des friandises. Comme s’il craignait d’être épié, dans l’intimité de sa chambre d’adolescent, Simon glissa une capsule dorée sous sa langue et rangea rapidement la boîte dans un tiroir ensorcelé. La demeure Rosier était silencieuse, et pour cause. Sa mère s’était enfermée dans sa chambre depuis deux semaines. Et à chaque fois qu’il visitait le manoir familial, il ne pouvait s’empêcher de se poster devant la porte, effleurant du bout des doigts la poignée sans oser s’en saisir. Et à chaque fois, il finissait par s’en détourner. Elle pleurait du matin au soir, disait-on. Seule leur vieille elfe de maison était autorisée à entrer dans les fastueux appartements.
Un après-midi, elle était descendue dans les jardins pour prendre l’air, et en le voyant, elle avait frôlé sa joue rugueuse d’une main tremblante. Les traits qu’elle avait altiers devant le reste du monde s’étaient adoucis dès que leurs regards si semblables se croisèrent. Un sourire las avait étiré ses lèvres. « Toi, tu me rendras fière, mon ange. » Ce à quoi il n’avait jamais prêté attention jusqu’alors lui apparut dans les lueurs crépusculaires ; la lourde chevelure ébène de sa mère, parsemée de fils d’argent, les veines désormais saillantes de sa main, les rides creusant maintenant ses yeux si bleu, et les plis marquant douloureusement les recoins de sa bouche. Sa peau s’était alourdie, asséchée. Elle avait vieilli, cette reine déchue. Elle avait vieilli à cause de lui, à cause de l’autre ; celui qu’il avait un temps admiré. Son propre frère.
Simon passa une main dans sa crinière sombre. Son père avait dû s’absenter, et il l’avait expressément enjoint à veiller sur sa pauvre épouse. La réalité l’avait saisi à la gorge, à tel point qu’il en sentait les griffes plantées dans son cou. Il était plus seul qu’il ne l’avait jamais été. Désinvolte, comme à son habitude, il enfila les premières fringues qui lui tombèrent sous la main et traîna sa carcasse hors de cette chambre empestant le vide. Personne. Les couloirs dans lesquels il avait tant trottiné enfant étaient trop grands, et les portraits somnolents tapissant les murs ne lui inspiraient plus qu’un profond mépris. Son arrière-grand-mère, perchée au-dessus d’une plante défraîchie, planta ses petits yeux sournois sur son accoutrement qu’elle jugea inapproprié. « Mon garçon, tu ressembles à un sang-de-bourbe ! » L’opulence des lieux n’avait d’égal que leur morosité. Simon dévala les escaliers et se dirigea dans les cuisines, où d’ordinaire, les Maîtres de maison ne mettaient pas les pieds. Il savait qu’un petit-déjeuner l’attendait dans la salle à manger, avec un exemplaire de la Gazette du Sorcier et probablement son courrier, mais en ce moment, l’idée de manger seul le déprimait. « Elle dort ? » lança-t-il à l’elfe de maison, occupée à nettoyer l’argenterie. La minuscule créature hocha vivement la tête, répondant un « oui Maître, Peony est venue la visiter cinq fois cette nuit » qu’il entendit à peine. « Elle a mangé ? » La dénommée Peony tourna alors sa tête informe vers lui et baissa les yeux. Sans mot dire, Simon pointa sa baguette sur le plateau qu’avait préparé l’elfe et le fit léviter à sa suite, tandis qu’il remontait à l’étage, la mine sombre. « Mère ? » Il toqua deux, trois fois contre la porte en bois verni mais comme il s’y attendait, personne ne répondit. Il força le verrou à l’aide du plus élémentaire des sortilèges – fermer la porte avait été plus symbolique que concret, dans un sens. Elle leur avait simplement signifié qu’elle voulait être seule. Les rideaux étaient légèrement entrouverts, autorisant un rayon de soleil à illuminer une partie de la pièce. « Maman ? » D'enfantines syllabes. Il avait déposé le plateau sur une table basse, près de la fenêtre, et s’était approché du lit. « Tu vas au Ministère ? » Le murmure brisé s’éleva d’un amas de couvertures. Question rhétorique. Le cadet ne répondit pas. Sa mère se redressa enfin, se calant contre les nombreux oreillers qu’elle avait trempé de son chagrin durant ces dernières semaines. Elle était si fatiguée. Si frêle, lorsqu’elle vint se réfugier dans ses bras. « Je n’ai plus qu’un seul fils, » lâcha-t-elle d’une voix basse. À lui de loger son nez contre ses boucles décoiffées. « Ça ira, » qu’il répond. Ça ira.

afternoon2001 & Ministry of Magic

D’habitude, il évitait ces spectacles-là. Il n’avait pas besoin d’un esclave, surtout pas d’un qui aurait été assez suicidaire pour le tuer dans son sommeil avec sa propre baguette. Ils devaient aimer le sacrifice, ces soi-disant résistants. Leurs anciens compagnons auraient pleuré leur disparition mais salué leur courage, et on aurait écrit des contes en leur honneur.
Délirait-il encore.
« Suivant. »
L’étau autour de son estomac se resserra avant même que le nom ne tombe.
Rosier, sang-pur.
Sitôt, les murmures de la salle se muèrent en huées. Ils conspuèrent le disgracié d’insultes, de moqueries, certains se levèrent pour mieux voir son faciès ; et Simon, sagement adossé dans l’encadrement de la porte, resta immobile, portant le mépris en masque sur son visage impassible. Un sang-de-bourde suffisait à enflammer les ardeurs du public, mais un traître à son sang. Ça… ça les faisait saliver. De plus viles créatures encore, car elles osaient renier leur haute naissance ; et il avait le malheur d’en traîner un dans sa famille. La chair de sa chair. Si proche de lui qu’il s’en sentait souillé, si loin maintenant qu’une douleur vive lui vrillait l’estomac. Une blessure viscérale. Et fratricide. Il participait à sa mise au pilori par son mutisme, épiant les mains fendant l’air, pointées par le maillet du juge trop heureux de surenchérir un peu plus. Les prix se succédèrent dans un brouhaha de paroles inintelligibles et de rires gouailleurs. Cette scène grotesque le hantera jusqu’à la fin de ses jours, car jamais une telle honte n’ébouillanta autant son sang, qui battait maintenant contre ses tempes. Ses joues brûlantes s’étaient teintes de vermeil et un voile grisâtre vint troubler sa vue, pendant une brève seconde. Discrètement, il prit une profonde inspiration pour regagner un semblant de contenance. Cette assemblée, cette élite, n’était pas si différente d’un troupeau de nifleurs prêts à bondir sur un monticule d’or. Pire, des charognards attirés par la putrescence de la chair en décomposition. Son palpitant tambourinait contre son thorax. « Adjugé ! » Simon n’entendit pas le montant de la somme, sans aucun doute indécente, ou ne voulut pas l’entendre ; à combien avait-on acheté son propre sang ? Il mordilla ses lèvres exsangues, assailli par une vague sensation de vertige. Sa main sortit de sa poche pour chercher un appui, et ne trouva que le plat de la lourde porte, sur lequel les doigts glissaient, se raccrochaient avec les ongles, râpaient la trop lisse surface. Il avait besoin d’air, de s’éloigner à tout prix de cette ambiance saturée.
En le reconnaissant, dans son apparat nonchalant, certains lui avaient jeté des regards condescendants, comme s’il ne tarderait pas à rejoindre l’échafaud à son tour, et s’étaient empressés de pencher la tête sur le coté pour murmurer Merlin seul sait quels ragots à son sujet. Simon les ignorait, trop arrogant pour vomir sa verve à leurs pieds. Il n’assista pas à la présentation du prochain rebut et poussa précipitamment le battant, des sueurs froides léchant sa nuque. Lui, il n’était que le cadet oublié, celui qui n’avait aucun compte à rendre. En échange de la richesse, il engendrerait une descendance pour perpétrer la tradition et serait libre de fanfaronner où bon lui semblait, loin de l’épouse et des chiards si l’envie l’en prenait.  Mieux encore, il n’avait pas eu à redouter la précipitation d’une union bâclée, vaquant à ses propres activités sans redouter les qu’en dira-t-on. Mais l’autre –méritait-il encore d’être nommé– avait foiré. Du début à la fin, et il en payait amèrement le prix ; car il vivrait avec cette infamie, tout en devant endosser des responsabilités qui n’étaient pas les siennes. Simon serra les poings, si fort que ses jointures en blanchirent, si vite qu’il entendit à peine ses phalanges craquer une à une. Même un cadavre n’était pas aussi raide. Le dos du fils Rosier rencontra brutalement le mur, et il s’affala légèrement, la tête renversée en arrière, couvant de ses yeux bleu le trop haut plafond, à moins que ce ne soit que du vide. Il avait mal à la mâchoire, tant elle s’était contractée. Ils comptaient sur lui, désormais. Ses parents. Pour redorer le blason familial et effacer les erreurs de l’aîné.
Il le haïssait. Viscéralement.
Assez pour en avoir mal.
Empli d’amertume, le pantin désarticulé se décida à reprendre son chemin, traversant d’un pas hâtif les corridors sans fin du Ministère pour gagner l’atrium, où se bousculaient des employés pressés. Simon gagna rapidement l’une des cheminées mais resta planté devant, incapable de réfléchir à une éventuelle destination. « L’infortune des Rosier a probablement atteint son apogée, » susurra une voix douceâtre à son oreille. Un frisson lui parcourut l’échine. Le cadet fit volte-face, l’écume aux lèvres, pour affronter le calomniateur mais se retrouva face au vide, les bras ballants et les paumes moites. Personne. Sa conscience, peut-être. Sans conviction, il s’engouffra dans l’âtre et se fit engloutir par les flammes.
Sa tête allait exploser.
Il avait été dépossédé de sa liberté, lui aussi.

evening2001 & Ministry of Magic

Il se demanda quelle heure il était.
Esseulé dans son bureau, Simon fixait d’un œil torve le paysage que lui renvoyait une baie vitrée magique, ensorcelée pour donner sur n’importe quelle ligne d’horizon souhaitée. Aujourd’hui, ce n’était que Londres. Londres, mi-pluvieuse, mi-ensoleillée, les couleurs délavées par le changement de saison. Encore faudrait-il qu’il profite de cette vue.
Machinalement, ses ongles grattèrent son avant-bras découvert, laissant entrevoir l’encre noire de la Marque. De longs sillages rougeâtres apparurent bientôt sur l’épiderme blafarde, mais plutôt que grimacer sous les assauts d’une douleur minime, il s’étonnait du souvenir encore vivace de la brûlure engendrée par le sort qui avait scellé son serment d’allégeance (ou serait-ce asservissement). S’il ne la regardait que très rarement, il savait la plaie reluquée par des œillades partagées entre la curiosité et la crainte. Pour un peu, il s’en serait enorgueilli mais sa fierté s’était étiolée, avec le temps… Il avait ouvert les yeux sur un monde éventré, où les pions qu’il croyait avoir en main s’étaient volatilisés. Il ne comprenait plus. Il ne voulait plus comprendre. Ses pensées s’entrechoquaient les unes contre les autres ; il réfléchissait trop, il anticipait trop. Il divaguait, l’esprit embrumé par un récent abus de substances. « Vaughn est arrivé, » annonça une voix grave, le tirant de sa léthargie. Qu’attendait-il, déjà ? Son bras retomba lestement le long de son corps, et sa main se glissa dans sa poche, tandis qu’il invitait un type (sans doute Vaughn, il ne s’en souvenait plus) à avancer vers lui d’un geste impatient. « On l’a trouvé à quelques kilomètres de— » Mais Simon braquait déjà sa paume en l’air pour le faire taire. Détails, détails. À l’aide de sa baguette, l’un de ses hommes déposa un collier sur la surface dégagée du bureau, le présentant bien à plat, pour que chacun remarque distinctement les quatre uniques pierres orangées dont il était serti. Le fils Rosier s’était assis, et jouait avec sa chevalière en argent, la tournant et tournant autour de son annulaire, l’œil pensif mais la mine revêche.  
Tout avait un prix. De ses capitaux à sa vie, en passant par son manoir et sa loyauté. C’était ainsi qu’il percevait les choses : en calculant leur valeur. Si le produit perdait de son intérêt, il ne se vendait plus, ne rapportait plus, et devait être remplacé par un autre, plus performant, plus novateur ; et le cycle se répétait, vicieux et inlassable, mais assurant la bonne marche de l’ordre établi. Lui, il se délectait de ces trésors parfois volés, parfois retrouvés, pour gonfler de sombres affaires. « On n’a pas osé le toucher, pour un peu que ce soit protégé par un maléfice, ou–» Le receleur se coupa de lui-même pour river son regard bovin sur le cerbère qui leur avait ouvert la porte, quelques instants auparavant, interrogateur. Le mangemort était-il au moins intéressé par ce qu’ils avaient à dire ou attendait-il qu’ils arrêtent de déblatérer inutilement ? Il n’aimait pas Rosier. Il n’aimait pas sa gueule, en fait. Et ce depuis le jour où il les avait contactés. (Et c’était réciproque.) « J’imagine… » lâcha Simon dans un murmure rauque, dissuadant l’autre de renchérir. Il observait l’objet avec un intérêt tout particulier, pareil à un antiquaire découvrant une pièce inestimable, sans oser le toucher autrement que par son regard affûté. Il s’était rapproché de la vétille en posant ses coudes sur le bureau, les doigts désormais entrelacés. Plus personne n’osait élever la voix. On se demandait souvent ce qu’il voyait, Rosier, dans ces antiquités poussiéreuses. On se demandait pourquoi son regard si terne, si apathique, s’illuminait soudainement devant ces babioles d’un autre âge. Aussitôt, ils imaginaient qu’il en tirait un prix, et peut-être était-ce une raison valable. En attendant, la contemplation pouvait durer une éternité. Il y eut un temps où il partait lui-même dans des contrées oubliées pour dénicher un objet qui ne relevait que de la légende, et il en avait gardé deux ou trois cicatrices. Mais il ne carburait plus à cette adrénaline-là. « Trois… non, il marqua une pause songeuse, cent-cinquante gallions. Pas plus. » Vaughn s’étouffa d’indignation, et pointa un doigt accusateur en direction de l’objet. « J’ai perdu deux gars pour cette merde. Il soufflait comme un buffle, c’était dégueulasse. Ça vaut le triple, voire le quadruple, » siffla-t-il entre ses dents. « Ce n’est pas ce que nous avions convenu. » Une lueur malsaine dansait au creux des iris bleu clair de Simon. La tentation de l’ensorceler pour qu’il effleure l’objet de ses doigts décharnés était si grande qu’il en caressa le bout de sa baguette, jouissant presque de la peur qu’inspirait ce geste vague à quatre types bien plus baraqués que lui et, en principe, fins connaisseurs de magie. Dans ces moments-là, dans ces si rares moments, il inclinait toujours son bras gauche ; très légèrement. Juste assez pour qu’on distingue le serpent qui y ondulait, vomi par un crâne sombre. « C’est dommage. » La scène aurait été tout autre, quelques années plus tôt ; ils auraient repris le collier sans discuter davantage pour dealer ailleurs, mais maintenant. Oh, maintenant. Maintenant, c’était bien différent ; et là, il comprenait ce qui lui avait échappé un peu plus tôt. Il aimait ça, plus qu’il ne l’aurait avoué. Mais à chaque fois, c’était comme un trip. Le pouvoir, l’intimidation, n’étaient qu’une drogue, avec ses effets immédiats et secondaires. « Messieurs, » murmura-t-il en s’enfonçant dans son fauteuil. Ils le toisèrent, conscients qu’ici, ils empiétaient sur son terrain de jeu. Et ils s’avouèrent vaincus sans le faire entendre, acceptant l’offre avec la plus incommensurable des mauvaises fois.

night2001 & London

Sa chute vertigineuse allait de pair avec sa fulgurante ascension. Et il se regardait sombrer du haut de son piédestal avec une froide résignation ; un vaincu, car c’était tout ce qu’il était, au sommet de sa tour d’ivoire. Enchaîné sans être une victime, masochiste sans y prendre du plaisir. Il aurait pu fuir lui aussi. Il aurait pu fuir de si nombreuses fois que le compte lui échappait. Mais plutôt que fugitif, il se préférait docile marionnette, baisant avec réluctance les robes de ceux qui étaient susceptibles de l’écraser. Ils oubliaient, tous, qu’ils n’étaient pas plus différents que la vermine vendue dans les tréfonds du Ministère. Qu’ils étaient en sursis – aussi confortable soit-il. Simon écrasa son visage contre les paumes de ses mains, exténué. Qui était-il pour les juger. Qui était-il pour cracher sur ce qu’il avait attendu toute sa vie.
Leurs privilèges leur avaient été déniés pendant trop longtemps. Fin de l’histoire. Il n’avait pas mis les doigts dans un engrenage qui le dépassait, mais l’une de ses roues dentées. Alors il blâmait, il blâmait sa chère mère, les valeurs familiales, le sang. Ce sang si pur, coulant pernicieusement dans ses veines viciées. Parce que c’était plus simple d’accuser les autres de sa propre déchéance.
Un manque lancinant lui déchirait l’estomac. Ce vide. Ce trou béant et suintant, qui le tenait éveillé la nuit et le fatiguait le reste du temps, que ni la violence ni le pouvoir ne parvenaient à soulager. Il en aurait crevé.
Les effets commencèrent à s’estomper.
La dégaine chancelante, il avançait dans une pénombre glauque avec ses membres engourdis. Il devait être quatre, peut-être cinq heures du matin. Par là. Il ne savait pas. Les semelles raclaient l’asphalte avec une lourdeur somnolente. Défoncé jusqu’à la moelle, les neurones aussi cramés les uns que les autres. Ça lui arrivait parfois, à Simon, d’errer sans but dans les rues londoniennes. Pendant la nuit, quand personne ne le surprendrait à dégueuler de la bile près d’une poubelle débordant de déchets. Sur les fausses notes de la cacophonie urbaine. Il prenait de quoi délirer quelques heures, et refaisait le monde avec sa conscience abîmée et les plus indicibles de ses secrets. Puis la réalité le rattrapait, lui rendait par bribes ses sens annihilés par les psychotropes, le cognait dans l’estomac, et le voilà, l’échine cassée, recrachant du rien sur des dalles déjà souillées. Mais au moins, il déchargeait sa hargne, se débarrassait de ses doutes, se réappropriait celui qu’il devait être. Et quelle sensation, de fragmenter son esprit, de se contempler de loin, de perdre brièvement le contrôle pour mieux le récupérer.
Ses paupières papillonnèrent.
La sueur lui collait au front. Il aspira une goulée d’air pour calmer sa respiration erratique. Du dos de sa main, il essuya le coin de ses lèvres. Et il étouffa un ricanement.



Dernière édition par Simon Rosier le Lun 22 Aoû 2016 - 21:50, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 14:11

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BIENVENUUUE (officiellement) :-^: hehe :siffle: jule rien qu'en lisant les infos personnelles de Simon je suis déjà amoureuse de ton personnage, c'est grave docteur ? j'ai hâte de lire la suite et d'en découvrir davantage (et voir si tu changes l'avatar ou pas, héhé, to be continued) jule Bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à contacter un membre du staff si jamais tu as une question ou un problème I love you
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 14:11

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ma belle-famille jule le prénom, rosier, l'avatar, que de choix parfaits tbe
bienvenue adore leche garde-moi un lien I love you
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 17:14

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Draco Malfoy
Draco Malfoy
‹ inscription : 13/09/2013
‹ messages : 8775
‹ crédits : faust.
‹ dialogues : seagreen.
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‹ liens utiles : draco malfoy w/ lucky blue smith ; ginevra weasley w/ holland roden ; calixe davis w/ audreyana michelle ; uc w/ uc ; indiana alderton w/ nicola peltz ; heath ravka w/ im jaebum ; even li w/ jeon jungkook ; jelena kuodzevikiute w/ ariana grande.

‹ âge : 23 yo (05.06.80).
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14091
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
void (simon) 489546spea
Spoiler:

‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
http://www.smoking-ruins.com/t4710-draco-there-s-a-hole-in-my-so
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omfg ROSIER + LETO + TON DEBUT iiih j'ai envie de te suggérer de ne pas changer d'avatar mais ce serait subjectif ow bienvenuue, bon courage pour ta fiche ; si tu as besoin d'aide or whatevs, n'hésite pas !
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 18:57

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bienvenue. I love you
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 19:10

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Pourquoi Jared leto = forcément un méchant ?! XD

Bienvenue sur le forum ;)
Et bon courage pour ta fichouille !
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 20:07

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bienvenue et bonne chance pour ta fiche I love you
mon cousin à moi pompom panic ow très bon choix de famille jule
nous faudra absolument un lien craque
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 20:13

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    Jared minikr.

    Bienvenue et bonne chance pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: void (simon)   void (simon) EmptyLun 8 Sep 2014 - 22:34

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huhuuuu ! la famille rosier ♥
bienvenue parmi nous !
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