Blair Alice HughesBlair Witch Project (mais en plus jolie)
❝ The world without peace ❞Phoenix ; Inventé
☇ pseudo complet & surnom(s) ;Blair Alice Hughes. Etant donné l'amour avéré des surprises de sa mère, Blair est à peu près persuadée que ses parents n'avaient aucune idée du sexe qu'elle aurait. Et qu'ils ont donc choisi un prénom unisexe en conséquence. Quelqu'un a voulu l'appeler Freckles, le jour de sa rentrée à Poudlard. Elle lui a lancé sa chaussure au visage au moment où McGonagall est revenue les chercher pour la Répartition. Mais en général, c'est juste Blair ou la rouquine pour les insurgés. Certains ont adopté Meli au grand damn de Blair ; et depuis peu, elle a changé son pseudo MSN pour Alice. ☇ naissance ; Née le 1er avril 1986 dans un hôpital moldu de Stirling (Ecosse, Grande Bretagne). ☇ ascendance; Son père était un moldu, sa mère était une tarée sorcière. Ce qui fait d'elle une sang mêlée comme il y en a des millions dans le pays ... bon, peut-être plus vraiment des millions maintenant. ☇ métier ; Lorsqu'elle étudiait à Poudlard, elle voulait devenir Musicomage mais Blair n'a jamais pu poursuivre sa scolarité avec la guerre. ☇ camp ;Réfugiée de la Renaissance du Phénix, pas vraiment par choix. Bien sûr, elle ne s'en plaint pas (trop) tant qu'on la laisse aider. Mais les refus de l'impliquer alors qu'elle connait plein de membres pas beaucoup plus vieux qu'elle ? Ce sont autant de coups que tout le monde porte à sa confiance en elle, déjà bien fragile. ☇ réputation ;La gamine qui a tué un rafleur. Que ce soit par pure chance, Blair ne le précise jamais quand elle s'en vante, bravache et grande gueule. Ni ça, ni qu'elle crève littéralement de peur à l'idée de devoir tuer quelqu'un avec ses mains. ☇ état civil ; Disons-le tout de suite : son célibat l'agace. Plus jeune, elle était persuadée qu'elle aurait déjà eu un petit ami à son âge. Et un premier rendez-vous. Surtout le premier rendez-vous. ☇ rang social ; Ancienne rebut, Blair a été libérée à la chasse d'Halloween 2001 et est maintenant réfugiée sous l'aile des Phénix - trop jeune et incompétente pour les rejoindre, disent-ils. ☇ baguette ; Sa première baguette a été brisée lors de son arrestation. En fuite depuis octobre 2001, ce n'est qu'au printemps 2002 qu'elle récupère la baguette d'un Mangemort tué (un Burke). Mesurant 32.7 cm, elle est composée de saule et de ventricule de cœur de dragon (magyar à pointe) et la baguette a fini par accepter sa nouvelle propriétaire après une année de (difficiles) négociations. ☇ épouvantard ; Autrefois un serpent pour représenter sa phobie, Blair verrait maintenant apparaître Louis Werner, son ancien ... propriétaire. ☇ risèd ; De jolies fringues, un peu de maquillage et une sortie entre amis. Blair veut une vie d'adolescente. Oui, elle veut aussi les peines de coeur, les drames à trois sous et les préoccupations stupides. Elle veut tout ça. ☇ patronus ;Si elle savait en faire un, il prendrait probablement la forme d'une hirondelle. ☇ particularités ; Depuis cette nuit de Décembre 2002, la louve surgit tous les mois, impérieuse et tyrannique. Pour sa charismatique moitié, Blair a autant de fascination que de peur ; incapable de détourner son regard d'une personnalité aussi forte. ☇ animaux ;Mister Mabble, un demi-fléreur acheté pour sa rentrée à Poudlard. L'animal est une teigne, mal lunée et égocentrique. Il s'est enfui, personne ne sait où, quand Blair a été arrêtée par les Mangemorts. ☇ miroir ; Quelques temps après sa majorité, elle a rassemblé assez de cran pour aller en réclamer un et a enfin obtenu gain de cause. De forme étoilée et aux reflets d'un rose vif.
☇ Avis sur la situation actuelle : De la merde, c'est de la merde ! Le Magister, les Mangemorts, le système de Rebuts, c'est de la merde. On l'a enfermée, torturée, réduite en esclavage parce que son père était un moldu. Si vous trouvez l'idée stupide, levez la main. Sinon, allez vous suicider parce que vous êtes une ordure. Blair se dit que si, à son âge, elle voit toute l'absurdité de la chose, alors pourquoi est-ce que n'est pas le cas des autres ? De ceux qui s'appellent adultes et les regardent de haut. Pourquoi est-ce que les gens ont laissé faire pendant qu'on détruisait la vie de milliers d'autres pour rien ? Comment est-ce que le monde, son monde paisible et simplement complexe a perdu les pédales, dévié de son axe et sombré dans la plus conne des folies ? Et les insurgés. Parlons-en des insurgés justement ! Blair ne peut plus supporter la passivité des Pacifistes, la version insurgée de la neutralité. Elle voudrait aider les Audacieux, mais on s'obstine à lui rabâcher qu'elle est trop jeune comme s'ils pouvaient se permettre de refuser des bonnes volontés à ce stade de la guerre. Et elle se demande pourquoi tout le monde suit Potter alors qu'il ne fait rien, concrètement (parce que s'il faisait vraiment quelque chose, on l'appelerait sûrement the One who gets things done, non ?). Ils parlent tous du Survivant avec de grands yeux pleins de foi. Mais Blair s'en contrefout que Potter survive si elle doit crever. Si elle ne peut retrouver une vie normale, tranquille. Elle a la sensation que cette guerre lui vole des années, aspire sa vie et son adolescence. Que ça n'en finira jamais.
☇ Infos complémentaires ; Blair est synesthète. Elle perçoit des couleurs en réponse à des sons entendus. • Son père était professeur de musique et c'est lui qui l'a poussée vers la musique. Blair joue du violon et, avant sa vente, son répertoire se composait principalement de classiques moldus et de musiques tziganes. • Elle confond souvent la gauche et la droite. A une époque, elle utilisait sa bosse de l'écrivain, sur sa main gauche pour les différencier. Mais Blair a passé trop d'années sans écrire de façon régulière et sa bosse n'est plus là pour la guider désormais. • Blair est extrêmement sensible aux stimulii externes. En particulier ceux de nature auditive. • Dotée d'une mémoire supérieure à la moyenne, Blair était pourtant quasiment en situation d'échec scolaire, difficultés de rédaction oblige. • Elle déteste ses stupides taches de rousseur. Et elle déteste de ne jamais avoir de fond de teint pour les cacher correctement. • Blair est en colère. Elle déteste ceux qui ont détruit sa vie (aka les mangemorts) et ceux qui ont laissé faire (aka les planqués). Et, au fond, elle est surtout envieuse. Eux, ils ont tous assez de chance ou de force pour obtenir ce qu'ils veulent. • D'accord, elle est chez les insurgés, mais ça ne l'empêche pas de se soucier des choses importantes de la vie adolescente comme le premier baiser, le premier petit ami, le premier rendez-vous, la première dispute (celle-ci, elle a vraiment hâte parce que ça mène aussi à la première réconciliation). • La vie l'a rendue très terre-à-terre dans ses préoccupations. Elle vous dira sans sourciller qu'elle voudrait voir la fin de la guerre parce qu'elle veut de jolis vêtements neufs, un lit chaud, une douche et trois repas chauds par jour, du maquillage et le droit d'aller manger une glace avec sa soeur. Et elle ne ment pas un iota en disant ça, en plus. • Blair aime ce qui est concret. Les belles paroles, c'est mignon mais ça n'aide pas à avancer. Alors les Pacifistes, merci mais très peu pour elle. • Si elle reste avec eux, d'ailleurs, c'est uniquement parce que depuis sa libération, elle a été mise sous la tutelle de son frère aîné, Pacifiste convaincu. • D'apparence bravache et grande gueule, l'Ecossaise est néanmoins facilement paniquée face à une situation dangereuse. • Durant son enfermement à Poudlard, elle a écopé de quelques cicatrices qui ont été soignées mais qu'elle n'ose pas montrer (pour des raisons aussi futiles que l'esthétique). Et puisque sa soeur insiste toujours pour qu'elles aillent se laver ensemble, les rares passages dans un lac glacé sont toujours l'occasion d'une grande et fraternelle dispute. • Durant le temps où elle a été Rebut, son maître l'a finalement peu battue, physiquement ou magiquement. Les Doloris tiennent sur ses dix doigts, et ses cicatrices viennent surtout des attentions de ses geôliers à Poudlard. En revanche, il l'a fait jouer jusqu'à s'y briser les doigts et l'esprit. Blair s'est mise à détester la musique qui l'a privée si souvent de repas comme de repos alors que son propriétaire s'amusait de la voir se débattre désespérément avec ses hautes exigences. • Après sa libération, Blair n'a pas osé parler pendant plus d'un mois, vieux traumatisme de rebut réduite au silence par son maître. Depuis, la gamine semble vouloir rattraper son retard et dit absolument tout ce qui lui passe par la tête. Surtout si ça ne la concerne pas. • La désobéissance semble aussi un de ses nouveaux passes-temps préférés. Certains - son frère - disent que c'est à cause de ce Lancelot Lovett. •Blair n'a pas retouché un violon depuis sa libération et l'idée de le faire lui donne la nausée. •Fan des Rotten Apple, elle écoutait toujours discrètement leurs morceaux en vaquant à ses travaux quand la fiancée de son ancien maître venait lui rendre visite. Maintenant qu'elle est libre, elle voudrait vraiment aller à l'un de leurs concerts. • Alors qu'elle fuyait en compagnie de l'insurgé audacieux qui l'a sauvée dans le labyrinthe et libérée, elle a tué un rafleur qui avait réussi à les rattraper. Elle n'a pas réfléchi sur le coup, son corps a agi tout seul, par instinct. Par peur de redevenir une esclave. Et elle a défoncé le crâne de l'homme d'un coup de pierre. • Parce que son sauveur en a parlé et que l'information s'est répandue, elle n'a pas pu le cacher. Alors elle a pris le parti de s'en vanter et de faire la forte. Mais l'idée de tuer lui fout la trouille. • Petite, on vantait sa maturité, sa patience et son calme qui avaient fait d'elle une Poufsouffle. Désormais, Blair a la tête farcie de clichés, le coeur plein de colère et de jalousie et fait preuve d'une immaturité à en filer des cheveux blancs à son frère et sa soeur. Elle s'accroche à tout ça parce que, merde, elle veut qu'on lui rende son adolescence.
❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi sovereign (oui, encore xD). Elodie si jamais vous préférez.. J'ai 26 ans (oui, toujours XD), je viens de Paris et j'ai connu le forum parce que c'est ma deuxième résidence à ce stade . Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Pour les membres désirant être parrainés uniquement : rendez-vous dans cette catégorie et postez dans le sujet "être parrainé". Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? Nyssandra, Vince & Fred disent qu'on y vit super mal et que la vie, ici, c'est de la merde. Ce qui signifie sûrement qu'Excidium est un forum génial (Si j'arrive au CC, je jure de faire un mangemort ) (edit du 6 mai: non mais c'est Lydie, elle m'a dit de faire Hestia )
Approuvé par le Ministère de la Magie
Dernière édition par Blair Hughes le Mar 29 Nov 2016 - 15:31, édité 15 fois
Even if I take a stand and raise my voice With my cheap pride clothed in vanity, Within the little mirror covered with shame That I keep hidden in my wardrobe …
❝ the world without order ❞2002
Son soupir est rouge. Sang. Insurgé. Feu. Mais personne sauf elle ne semble le voir. Ou ils font tous bien très semblant. Surtout son frère. Et sa soeur. Foutue fratrie. Blair gonfle les joues et serre les poings, bien campée sur sa chaise et ses convictions. Elle veut aider et pas avec des activités de gamins comme porter des cartons, changer les bandages des blessés ou aider à la préparation des repas. Elle veut une baguette. Pas parce qu'elle en a besoin ou parce qu'elle veut se défendre mais parce que c'est une sorcière et qu'elle ne laissera plus jamais quelqu'un sous-entendre le contraire.
Elle tape du pied pour attirer l'attention de son frère trop occupé à relire des notes sur un parchemin usé. Et puis qu'il ne semble pas disposé à écouter ses récriminations, elle fait même l'effort de faire briser le silence avec la chute d'une fiole vide qu'elle vient de nettoyer. « Qu'est-ce qu'il y a, Blair ? » Ce qu'il y a, c'est qu'il fait encore le crétin, tout médicomage qu'il soit. « Je voulais y aller ! Bill a dit qu'il n'y aurait pas de souci ! » Ce n'était qu'une petite mission de ravitaillement, ils avaient juste besoin de quelqu'un pour faire diversion et Blair voulait en profier pour voler la nouvelle édition de Sorcière Hebdo. Sauf que, bien sûr, Finley a encore fait son Cocatrix mouillé. « C'est trop dangereux. Tu sais bien que tu- » « -tu viens de t'échapper, qu'ils te recherchent peut-être et bla bla bla. » Elle l'interrompt et se retourne pour le fusiller du regard. « J'ai réussi à m'échapper, et son regard le perce d'un pas grâce à vous, hein alors que ses sourcils se froncent plus profondément : alors je pouvais bien aller avec les Silencieux ! » « Tu es encore une enfant, Blair. » Non, techniquement, elle a seize ans. C'est une adolescente, elle a des seins pour le prouver maintenant - elle arrive même à remplir le soutien-gorge que lui a donné Dillinger. « Et je n'allais pas te laisser être en danger juste parce que tu avais envie de voler je-ne-sais-quoi d'inutile. Sois raisonnable. » Et dans la pratique, on lui demande d'être raisonnable, pondérée comme le serait un adulte. Ce sont tous des crétins. Surtout Finley. « Je n'allais rien voler d'inutile ! » Sa protestation attire l'attention et un autre Insurgé vient presque tout de suite lui demander de parler moins fort. Blair lui tire la langue, très mature, avant de répéter : « Je n'allais rien voler d'inutile. » Les magazines pour sorcières, les vêtements, les bijoux, le maquillage. Ils n'ont rien compris, eux. Mais tout ça, elle en a besoin. C'est comme aider les insurgés à gagner la guerre, ça n'est pas inutile. « C'est toi qui es inutile. » Râle-t-elle avant de s'enfuir égoïstement de la tente sans un regard pour son frère qu'elle vient de blesser.
C'est une sorcière, c'est une adolescente. Elle a le droit d'être tout ça. Personne ne le lui interdira.
… only the convenient scars are displayed. Showing me the way to countless easy wins. No matter how much I hone it, I'm worn, My thoughts trained to unsteady ideas.
❝ the world without light ❞2001
Sa voix se teinte toujours de blanc. Ça n'est jamais gris. Ni même noir. C'est un blanc glacé, stérilisé. Vierge. Pas d'émotion, pas de compassion. Pas même de colère. Il n'y a rien dans ce blanc, pas même un peu de crème pour le casser. Ça lui fait froid dans le dos (plus qu'avec les détraqueurs, peut-être même) quand elle l'entend. Si elle l'entend. Car Louis Werner s'exprime par gestes, par mimiques. Sa baguette magique est comme celle du chef d'orchestre. Elle fend les airs, y trace une directive parfois, des menaces souvent. Mais pas un mot n'est prononcé, pas même pour lancer les sorts qui la puniront s'il n'est pas content d'elle. A ses yeux, elle n'est qu'un instrument. Elle est là pour jouer, contenter ses obsessions artistiques, le satisfaire. Elle n'est qu'une mécanique, une machine. Une boîte à musique qu'il ouvre tous les soirs et laisse tourner sans fin. Elle s'use. Et il s'en fout. Il s'en amuse même. Il la regarde se déchirer la chair, forcer ses muscles douloureux et s'épuiser. Il s'en fout. Ca l'amuse.
Parfois, souvent - de plus en plus - elle voudrait n'être qu'une marionnette. Eteindre son esprit, stopper son coeur. Et jouer puisque c'est tout ce qu'elle est, une boîte à musique. Ce serait plus simple. Les marionnettes n'ont pas mal, elles n'ont pas froid quand elles s'endorment enfin au petit matin et elles n'ont pas peur du crépuscule. Elles n'ont pas les mains qui grincent, la peau qui craque, les yeux qui brûlent et l'esprit qui étouffe. Elles se contentent de faire ce qu'on leur ordonne de faire sans subir toute la souffrance autour. Ce serait plus simple pour elle, c'est vrai. Si elle arrêtait de souffrir, son Maître arrêterait peut-être de prendre plaisir à sa douleur. Peut-être qu'il se débarasserait simplement d'elle dans une poubelle. Et même si ce n'est pas le cas, alors pas d'émotion est toujours mieux que ce qu'elle vit en ce moment.
Ce n'est même pas comme si elle aime encore jouer. Et ce qui sort du violon n'est même plus beau. C'est rouge comme le sang qui coule, c'est noir comme les croûtes qu'elle a réouvertes aujourd'hui encore. C'est laid. Elle ne voit aucune harmonie, aucune liberté entre les lignes. Elle y voit un calcul pour la perfection, elle y voit ces règles rigides qui lui brisent les doigts. Elle y voit les lignes qui l'enferment dans une mélodie qui lui donne la nausée. Ses muscles sont comme des pistons mal huilés, ses articulations des rouages grippés par la rouille. Son coeur bat le rythme du métronome. Mais elle suit la partition exigée, craintive et obéissante.
Elle n'est qu'une mécanique qui s'use. Mais quand elle sera cassée, il la réparera pour la briser encore.
I say, cry! I say, liar! I say, rise in hell! I stand gazing down at death. Don't say (oh) Life is WAR. Life is WAR ... I hate WAR ... I only want to ask, what is that?
❝ the world without hope ❞2000
Elle entend sa mère qui pleure quand il a fallu enterrer Papa. Bleu marine. Elle entend son père lui dire d'être une brave fille. Brun ocre Et le bip des appareils moldus qui hurlaient que le coeur s'était arrêté (et elle était trop petite à l'époque pour savoir ce que ça voulait vraiment dire). Majenta. Elle entend aussi Juni qui hurle sa douleur. Jaunâtre. Mais elle ne sait pas si c'est vraiment Juni dans la cellule voisine ou si c'est juste le souvenir des cris de terreur de Juni. Tout est mélangé à force, comme une aquarelle brouillonne sur un papier gondolé. Elle n'arrive plus à savoir où commencent les cris et où finissent les pleurs.
Parfois, elle croit s'entendre hurler. Et c'est violacé comme les hématomes qu'elle se fait à force d'enfoncer ses doigts dans la chair fatiguée de ses bras. (Et il y aussi un peu de ce gris très foncé des terreurs nocturnes) Mais elle n'est même pas sûre que ce soit vraiment elle. Peut-être que c'est seulement le elle qui a vécu dans les cellules de Poudlard.
Tout ce qu'elle arrive à percevoir vraiment, clairement, c'est le noir, le glissement presque silencieux des détraqueurs dans les couloirs. Et le froid qui les suit comme une ombre. Si froid qu'elle a l'impression que son sang est glacé. Pas métaphoriquement, littéralement. C'est différent des cachots de Poudlard, mais ça la brûle quand même tant la morsure est forte. Recroquevillée sur elle-même dans un coin de sa cellule, elle tremble sans jamais réussir à s'arrêter. Ses muscles en sont fatigués, courbaturés, tandis que les frissons se font les griffes sur ses nerfs. A un moment, elle comptait encore le passage des jours en grattant le mur avec un caillou trouvé là par hasard. Ca n'a pas duré lontemps. Aujourd'hui, la seule chose qui gratte encore le mur, c'est sa pommette rougie par les rugosités de pierre alors qu'elle essaie de se fondre dans le décor.
Quand un sorcier vient la voir, c'est avec une voix orangée qu'il lui parle. C'est enjoué, ou presque - ça fait longtemps, elle se demande si elle arrive encore à reconnaître la joie d'ailleurs. Il lui dit qu'il peut la sortir de là si elle accepte. Ce qu'elle accepte, Blair n'y fait pas vraiment attention, et toutes les couleurs sont mélangées de toute façon. Tous les mots s'embrouillent, elle n'en comprend pas plus de la moitié en vérité. Elle croit reconnaître un peu du vert de l'espoir quand il dit le mot Rebut et ça lui suffit pour accepter.
Blair veut juste sortir de ce monde noir et froid. Elle veut entendre de nouveau en couleur et sentir la chaleur contre sa peau.
Life, what is it? It looks like it's got nothing to offer. Life, you want to go and want to be happy again.
❝ the world without justice ❞1999
Tout ça est stupide. Insensé. Elle ne connait même pas Potter. Elle ne lui a jamais parlé. Ils n'étaient pas dans la même maison et il était vieux, beaucoup plus qu'elle. Il se révoltait contre tout et elle se contentait juste de suivre le flot, de se noyer dans la masse. Elle voulait seulement faire profil bas comme sa mère lui avait demandé, comme son frère et sa soeur lui avaient conseillé. Elle ne protestait même pas quand on décidait qu'elle ferait le cobaye en cours de Magie Noire (se battre, ça ne sert à rien quand on est en désavantage, mieux vaut serrer les dents et ne rien dire).
Elle ne connait même pas Potter, mais on l'accuse de l'avoir aidé parce que sa mère est une traînée qui a couché avec un moldu et qui a eu trois enfants avec la racaille. Tout ça est stupide. Ca n'a pas de sens. Blair ne comprend pas ce qu'on lui reproche. Est-ce qu'on lui reproche d'avoir eu un père qui ne savait pas faire de la magie ? On lui dit qu'elle n'est pas une vraie sorcière, qu'elle est une hybride (pourtant, Blair se souvient que le professeur Rogue a dit l'année dernière que les hybrides étaient à moitié sorciers et à moitié créatures - et elle n'est rien d'autre qu'une humaine avec un peu de magie dans les veines). Elle ne comprend pas pourquoi elle doit souffrir pour un garçon qu'elle ne connait même pas, pour un crime qu'elle n'a pas commis. Pourquoi on l'accuse d'avoir eu un père aimant et drôle - et pas sorcier, mais est-ce que ça compte vraiment qu'il n'ait jamais eu de baguette et qu'il ait étudié au Royal High School of Edinburg au lieu de Poudlard ? Blair pense que c'est aussi stupide que la rivalité entre Oxford et Cambridge.
On lui dit d'avouer. Et à un moment, la douleur est simplement trop forte. Elle n'a plus de larmes pour pleurer, plus de voix pour crier. Son corps entier n'est que lave et braises. Elle a lu une fois que son coeur va s'arrêter, que sa cervelle va s'arrêter. Que tout va s'arrêter. Un jour, son coeur lâche. Le Doloris de trop. Mais les Carrow la raniment. « Ca n'est pas fini, petite souris. » Ce jour-là, Blair ne sait plus si elle est contente d'être encore en vie ou désespérée de ne pas être encore morte. Elle veut simplement que tout s'arrête, qu'importe ce qu'est ce tout. Alors elle avoue. Elle dit tout, même ce qu'elle n'a pas fait. Surtout ce qu'elle n'a pas fait. C'est ce qu'ils veulent, semble-t-il. C'est la bonne solution, avouer. Mentir. Ce jour-là, on la jette dans sa cellule, et elle est encore consciente quand son corps d'enfant rejoint la pierre froide qui lui sert de lit. Ca n'est pas arrivé depuis longtemps.
Rien de tout ça n'a de sens. C'est stupide. Comment est-ce qu'on en est arrivés là ?
Life, what is that? It looks like it's got nothing to offer. Life, will you and I go out there together?
Dernière édition par Blair Hughes le Dim 28 Aoû 2016 - 0:10, édité 41 fois
Bienvenue jeune demoiselle ! Finis vite ta fiche Murphy et Lancelot t'attendent pour... faire des conneries et ça tombe bien y'a la fête de l'event pour bien commencer x)
‹ occupation : ancien langue de plomb (spécialisé dans les expérimentations magiques) ; fugitif et informateur de la RDP entre le 26.05.03 et le 08.12.03 ; condamné à 22 ans à Azkaban pour terrorisme, au terme d'une assignation à résidence et d'un procès bâclé, tenu à huis-clos.
‹ maison : Slytherin — “ you need a little bit of insanity to do great things ”.
‹ scolarité : entre 1991 et 1997.
‹ baguette : un emprunt, depuis qu'il est en fuite. elle n'est que temporaire et il ne souhaite pas s'y intéresser ou s'y attacher, puisque la compatibilité est manquante.
‹ gallions (ʛ) : 14091
‹ réputation : sale mangemort, assassin méritant de croupir à vie en prison pour expier ses crimes et ceux de ses ancètres.
‹ particularité : il est occlumens depuis ses 16 ans.
‹ faits : Famille.
• Narcissa (mère) en convalescence. sortie de son silence depuis peu pour réfuter l'annonce de son décès ; reconnue martyr. lutte pour que le jugement de son fils soit révisé.
• Lucius (père) mort durant la tempête du 03.03.2004.
Spoiler:
• Aramis est plus un frère qu'un cousin par alliance, de ces relations précieuses qui se consolident au fil des épreuves.
• Nyssandra, marraine de Scorpius, et cousine par alliance depuis qu'épouse Lestrange. Un moyen légal d'officialiser le fait que plus qu'une amie, elle a toujours été un membre de la famille, de cœur sinon de sang.
• Severus, en sa position d'ami de longue date de la famille, a joué auprès de moi le rôle de précepteur, puis d'enseignant, de protecteur. Je ne lui ai pas toujours fait confiance, à cet étrange personnage pétri de mystères, mais le Serment Inviolable qu'il a accepté de formuler à la demande de ma mère il y a quelques années m'a poussé à me tourner vers lui au moment de choisir un parrain à Scorpius. Je ne sais toujours pas à l'heure actuelle quel est son réel camp, mais il est assurément un allié redoutable.
• Gwen... Gwen. Usurpatrice Lestrange, Black insoupçonnée. J'ai perdu une cousine pour en gagner une autre, et si les faits prouvent à présent que le sang nous lie, je ne sais si je l'aime ou si je la hais pour ses mensonges. Son existence remet en doute de trop nombreux principes: pourquoi n'ai-je pas décelé qu'elle était différente, sang-mêlée, si le sang est si crucial et le mélange inadmissible ? Je ne supporterais pas de la perdre, mais lui faire face est encore trop... déboussolant.
• Simon, canaille défraichie, cousin décadent. Notre entente est vache est étrange, mais le sang l'emporte souvent - même sur les différences. Il a été, étonnamment, le plus apte à me fournir des échappatoires, qu'il s'agisse d'Orviétan, d'alcool de choix à consommer sans modération ou de planque relativement imprenable.
• Sansa, traitresse. La baguette qui s'érige, qui frémit, qui s'abaisse au creux de phalanges crispées, et la rancoeur qui salit des années de complicité.
• Hestia, cousine & partenaire de crime. Elle est étrange, creepy, et c'est sans doute ce qui fait son charme. Nous avons plus ou moins grandi ensemble, élevés pour tisser des ententes et projets dans l'ombre en quête de plus de pouvoir. Mais à présent, il est surtout question de survie.
• Flora, cousine. Elle a changé, c'est un fait, victime du brainwashing imposé par le gouvernement aux dissidents. Et notre alliance d'origine lutte, mais ploie sous l'intensité de sa nouvelle allégeance au Magister.
• Nephtys, cousine Shafiq, victime d'un don... malédiction. Elle est l'une des raisons pour lesquelles soutenir de régime a été plus difficile d'escompté ces dernières années. Le moins que l'on puisse dire est qu'il est un Maître ingrat, et Cissy et Nephtys ont été des martyres, sacrifiées sur l'autel de ses ambitions cruelles.
• Andromeda, tante. Reniée, (re)trouvée... je ne sais pas ce qu'elle m'inspire. De la consternation, peut-être; elle a toujours été une idée, un souvenir, l'ombre d'un passé révolu, et la voilà qui surgit à présent du néant, tangible. Traître à son sang. Mon statut d'extrémiste ne m'a toutefois guère porté plus de chance que le sien, et l'existence de son petit-fils... de mon cousin, ne peut me laisser indifférent, en dépit de son ascendance peu flatteuse.
A protéger.
• Âme-sœur de toute une vie - ou de plusieurs. Rien n'a jamais été réellement simple entre nous et pourtant elle a toujours été une évidence, un essentiel. Le sentiment s'étend à ses filles, que j'en viens parfois, souvent, à considérer comme les miennes.
• Nott est un ami d'enfance. Malgré la distance imposée à l'adolescence par son refus de se trouver rabaissé au rang de sous-fifre, le lien a perduré, latent. Il est ce frère auquel il n'est pas toujours nécessaire de tout dire, dont je m'éloigne souvent, mais que je retrouve inexorablement - et vice versa.
• Loony persiste à nous prétendre amis et peut-être ses délires ne sont-ils plus si faux à présent... elle est en tout cas une alliée précieuse et s'est révélée étonnamment loyale. Et tenace. Les réminiscences de vies antérieures me poussent d'ailleurs à croire qu'elle a été une présence récurrente au fil des siècles, et dans cette vie comme dans les autres, elle semble partager les instants les plus sombres de mon existence.. et inversement.
• Astoria m'a offert ce que j'ai de plus précieux: un fils. C'était une erreur et Merlin sait qu'elle nous a coûté cher, mais il reste ce qui nous lie aujourd'hui, la principale raison pour laquelle je ne laisserais rien lui arriver.
• Greg a d'abord été un banal sous-fifre, avant que la soif d'émancipation puis la mort de Vince ne bouscule notre dynamique. C'est une... amitié particulière, à tendance haineuse sur les bords, car des années d'entente mêlée de mépris ne s'effacent pas aisément. Pas plus que la colère qu'il nourrit à mon encontre depuis la mort de son comparse - mon ami d'enfance. Reste qu'il fait partie de cette poignée de sorciers dont la présence dans mon existence est non négociable. Frère d'arme.
• Chang, partenaire sur le terrain, entente masquée en public sous des couches d'agacement mutuel, chaleur humaine et réconciliations fiévreuses en privé. On s'est plus d'une fois retenus de sombrer, sauvés, mais l'équilibre fragile est à présent vicié par le brainwashing qu'elle a subi.
• Ardal est une connaissance de longue date, mais aussi le cousin de Pansy - celui qui n'hésite pas à me faire part de sa façon de penser lorsqu'elle a des raisons de plainte à mon sujet. C'est assez agaçant, à vrai dire, que d'avoir laissé à quelqu'un suffisamment de marge pour écoper de remarques lorsque mon attitude lui déplait - mais il a eu la décence de ne jamais en abuser, plus ami que moralisateur.
Compliqué. Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
• Granger est infecte - mais la fréquenter est utile. C'est ce qu'elle est: une partenaire forcée, une alliée de poids, un point d'interrogation sur l'échiquier de mes vies antérieures et actuelle. Lui laisser percevoir mes failles est insupportable, mais je sais pourtant qu'elle restera une tombe et ne saurait me trahir: à défaut de confiance et d'entente, nous avons un pacte.
• (Tracey, amie proche d'Astoria - et de Susanna, autrefois. Elle n'a pas cautionné notre rapprochement et notre entente, depuis, a été étrange, ambivalente. Mais cordiale. Avant, du moins, qu'elle ne devienne une mangemort fanatique.
• Blair. J'ai aidé cette gamine à échapper à la rage des Carrow, autrefois, et détourner leur attention m'a valu des maléfices mémorables. Ce qui m'y a poussé ? J'en doute encore aujourd'hui - la compassion n'a jamais compté au nombre de mes défauts. Mais les révélations de Beltane me poussent à croire que nos âmes liées m'ont influencé: elle a été ma sœur, dans une autre de ces vies qui ne cessent de resurgir aux moments les plus inappropriés.
• Winchester est la marraine de Teddy, la responsable de la quête au bout de laquelle je les ai cherchés, sa grand-mère et lui.
• Darja et moi, on formait une paire efficace en laboratoire, seul cadre dans lequel elle s'illuminait par ailleurs. Et nous est arrivé de nous inquiéter l'un pour l'autre sous nos masques de mangemorts; mais elle est insondable et je ne prendrais pas le risque de la sous-estimer si je la croisais baguette au point, fort de mon nouveau statut de prétendu traître.
• Avery était un allié de père, subissant comme lui les griefs des mangemorts ayant été fanatiques au point de gâcher des années de vie derrière les barreaux. Il est sans doute un dangereux ennemi, à présent.
A enterrer.
• Potter, foutu sauveur à deux noises. Il m'a imposé une dette de vie, le plus lourd fardeau qu'il m'ait jamais été donné de porter. Il est la cause de l'entente avec Granger, mais aussi un élément récurent de tous les évènements négatifs de ma vie. Plus récemment, il m'a dérobé un bien que je ne savais même pas en ma possession: la mythique Baguette du Pouvoir. Je suis supposé le prévenir, mais la haine qui nous sépare a toujours été trop intense pour favoriser les compromis.
• Zabini, allégorie de la trahison, de la confiance brisée ; même le temps n'allège pas l'intensité de ma rancoeur, et pour cause: il était le dernier de la part de qui je me serais attendu à recevoir un sort dans le dos. Le rituel qui nous lie rend son absence pénible, physiquement douloureuse, mais si nous nous recroisions les différends se règleraient à la baguette et aux poings.
• Weasley - tant Fred que Ronald et le reste de leur smala dépeuplée, je ne lèverais pas le petit doigt s'ils brûlaient dans un Feudeymon. Bien au contraire, je me délecterais du spectacle.
• Matteo, bel emmerdeur, journaliste rapace - de cette engeance qui se nourrit des déboires d'autrui. Je préfère prétendre que cette St-Valentin 03 et l'intoxication à l'Amortentia n'a pas eu lieu. Jamais.
• Rabastan. Les Malfoy et les Lestrange n'ont jamais été faits pour s'entendre - à vrai dire la jeune génération constitue l'exception. Mais si les tensions étaient jusqu'alors mesurées, masquées, elles ont atteint leur paroxysme lorsque Rabastan a contribué à l'enlèvement de ma mère.
• Wyatt, cette ordure, ce fumier. Il était l'image même du père et du futur beau-père idéal, avant que l'arrivée de Scorpius ne fasse surgir au grand jour sa véritable nature. Ses tentatives de meurtre avortées n'ont fait qu'exacerber la haine mutuelle, et son rôle dans l'enlèvement de Mère a été la goutte de trop. Il est intouchable, en odeur de sainteté auprès du Lord. Et d'une puissance non négligeable. Mais si je venais à le croiser sur un champ de bataille, je prendrais le risque d'extérioriser la soif de sang qu'il m'inspire, quitte à y périr.
• Rookwood. Ancien mentor imposé par le Maître. craint et respecté à la fois, pendant un temps. Je ne serai jamais à la hauteur de ses critères en terme de cruauté, mais ses prétentions me hérissent. Il n'est après tout qu'un sang-mêlé désireux d'exterminer sa propre engeance.
(d-e, wiz, ins, rdp, hun)
‹ résidence : emprisonné à Azkaban depuis le 06.01.04. en fuite depuis le 08.05.04.
‹ patronus : inexistant.
‹ épouvantard : l'éxécution de juillet 02, ses proches en guise de victimes: leurs regards vidés par l'Imperium, la baguette de Draco dressée, les étincelles vertes des AK et leurs cadavres empilés comme de vulgaires déchets.
‹ risèd : un portrait de famille idéal, utopique.
Dasha est tellement hypnotique, super choix et POIQJOIDJFSIFJ CE DEBUT ! ton perso promet d'envoyer du lourd, j'ai hâte d'en lire plus bon couraaaaage pour la fiche et comme tu sais, en cas de question on est tout à fait dispo ceci étant dit, REBIENVENUE chez toi
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7593
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
LES ROUX C'EST LA VIE Re tu connais la chanson alors bonne chance pour cette nouvelle fiche
elle est tellement magnifique, c'est carrément ouf ! rebienvenue parmi nous, ma belle, trop hâte de découvrir et de jouer avec ce nouveau personnage ! t'es une grande malade !
#EVENTS & #MISSIONS. NE MANQUEZ PAS LA WIZPRIDE (rp et hrp) !#SCRYNEWS. refonte du ministère (plus d'infos) & nouveaux procès de guerre (plus d'infos)#FORUMATHON.
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Son soupir est rouge. Sang. Insurgé. Feu. Mais personne sauf elle ne semble le voir. Ou ils font tous bien très semblant. Surtout son frère. Et sa soeur. Foutue fratrie. Blair gonfle les joues et serre les poings, bien campée sur sa chaise et ses convictions. Elle veut aider et pas avec des activités de gamins comme porter des cartons, changer les bandages des blessés ou aider à la préparation des repas. Elle veut une baguette. Pas parce qu'elle en a besoin ou parce qu'elle veut se défendre mais parce que c'est une sorcière et qu'elle ne laissera plus jamais quelqu'un sous-entendre le contraire.
Sa voix se teinte toujours de blanc. Ça n'est jamais gris. Ni même noir. C'est un blanc glacé, stérilisé. Vierge. Pas d'émotion, pas de compassion. Pas même de colère. Il n'y a rien dans ce blanc, pas même un peu de crème pour le casser. Ça lui fait froid dans le dos (plus qu'avec les détraqueurs, peut-être même) quand elle l'entend. Si elle l'entend. Car Louis Werner s'exprime par gestes, par mimiques. Sa baguette magique est comme celle du chef d'orchestre. Elle fend les airs, y trace une directive parfois, des menaces souvent. Mais pas un mot n'est prononcé, pas même pour lancer les sorts qui la puniront s'il n'est pas content d'elle. A ses yeux, elle n'est qu'un instrument. Elle est là pour jouer, contenter ses obsessions artistiques, le satisfaire. Elle n'est qu'une mécanique, une machine. Une boîte à musique qu'il ouvre tous les soirs et laisse tourner sans fin. Elle s'use. Et il s'en fout. Il s'en amuse même. Il la regarde se déchirer la chair, forcer ses muscles douloureux et s'épuiser. Il s'en fout. Ca l'amuse.
Elle entend sa mère qui pleure quand il a fallu enterrer Papa. Bleu marine. Elle entend son père lui dire d'être une brave fille. Brun ocre Et le bip des appareils moldus qui hurlaient que le coeur s'était arrêté (et elle était trop petite à l'époque pour savoir ce que ça voulait vraiment dire). Majenta. Elle entend aussi Juni qui hurle sa douleur. Jaunâtre. Mais elle ne sait pas si c'est vraiment Juni dans la cellule voisine ou si c'est juste le souvenir des cris de terreur de Juni. Tout est mélangé à force, comme une aquarelle brouillonne sur un papier gondolé. Elle n'arrive plus à savoir où commencent les cris et où finissent les pleurs.
Tout ça est stupide. Insensé.
Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
et POIQJOIDJFSIFJ CE DEBUT ! ton perso promet d'envoyer du lourd, j'ai hâte d'en lire plus 
bon couraaaaage pour la fiche et comme tu sais, en cas de question on est tout à fait dispo 
ceci étant dit, 
tu connais la chanson alors bonne chance pour cette nouvelle fiche 
Rebienvenue ici avec mon amie (OUAIS), j'ai hâte de rejouer avec toi, amour tout plein 
