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sujet; silence is broken, confidence is gone. everything you're holding on to falls.

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silence is broken,  confidence is gone.  
everything you're holding on to falls
all the people selling truths on every corner now
(play)

Anne Rowle, née Selwyn, malgré les interrogatoires, se montre innocente, ignorante. Tes yeux caressent la photo d'une mère élégante, charmante sur la photo en noir & blanc. Elle bouge, laissant les traces d'un regard pressé, glacé. Tes doigts écartent les soupçons, les interrogations, retracent les suspicions. Elle ne l'aime pas. Les horreurs se sont échappées de son cœur, pris dans les rancœurs & les douleurs. L'interrogatoire expose les dénis, les interdits. Cette femme là n'a rien d'une mère, d'une lionne guerrière, prête à tout terrasser, fracasser pour son unique fille chérie. Drapée dans  sa prestance, elle n'inspire que méfiance. Et si dans toute  son indifférence, elle avait pulvérisé l'introuvable ? Ce n'est pas la première a détruire son enfant, anéantissant un danger, une curieuse vérité. Madame Rowle est relâchée. Nous n'avons rien. Incapables, tu as demandé l'enquête, le droit d'être souverain de ce mystère, de cette guerre intestine, puérile. Ils t'ont refusés ce droit. Tu es trop maladroit, tu connais la victime, les énigmes. Pas assez froid. Trop toi. La tension s'affiche, se devine. Tu ne l'aimes pas. Tes jalousies sont cruelles, rebelles, saignant ton cœur à blanc. Tes dents s'enfoncent dans tes lèvres. Et tu tournes la page, laissant s'afficher le visage de Lucrezia. Les yeux te scrutent, l'expression reste glaciale, elle est presque brutal, cette reine des neiges. Dangereuse, puissante dans sa magie, dans sa vie, le regard s'affranchit de tous les interdits. Tant pis, elle a tous les droits, elle renverse tous les rois. Même toi.

Et la sentence tombe, t’inonde : Enlevée.
Enlevée. Enlevée. Enlevée. Elle.

Bordel, qu'est-ce que vous avez manqués, oubliés ?

Tu traces le tracé des mots, les courbes de l'écriture élégante, traînante. Mademoiselle Rowle ne peut pas avoir trahi. Elle est une mangemorte exemplaire, admirée, respectée. Elle ne peut être que tombée. Tomber où ? Sous quels coups? Les yeux tournent à l'orage, s'agitent en naufrage. Draco y croit. Draco lui fait confiance. Tu n'as pas de méfiances, tu crois au force des allégeances, de sa bienveillance. Tu ne remets pas ses promesses en cause. Tu décris l'overdose de patience envers les tiens. Pourtant, quelque chose ne va pas, quelque chose ne prend pas. Qui a osé faire trembler l'ordre? Qui a osé lever la main sur elle ? Les pupilles claires lancent des éclairs, il y a un truc qui n'est pas clair. Quel secret s'enfoncent dans la bouche de la blonde ? Quel regret se niche dans ses passions infécondes ? Elle est tombée. Comment ? C'est la question qui reste inchangé, informulé dans le dossier. Ils ont tout bâclés, tout gâchés, la bande d'enfoirés. Ta langue claque, s'arme de sa haine, des mots pestilentiels. Ils n'ont pas ce qu'il faut. Ils reculent, s'emmurent devant les évidences sans chercher l'inconnu. Tu enrages. Tu te déplaces, fermant le dossier sèchement, évidemment.

L'espace se détache de tes pas. Tu n'as qu'une soif de ses idéales, de ce ton peu commercial. Tu clames, réclames vérité. Pressé, tu transplanes vite, trop vite. Ton ventre se tord, désagréablement, brutalement. Il proteste contre la violence de ta magie. Il grogne comme une bête humaine aux atrocités commises, encore de mises. La démarche est souple, féline, gravé dans cette élégance, dans cette prestance royale qui te sied si bien. La porte s'ouvre sur la femme brune, les boucles lui tracent un visage d'ange déchu. Elle a subi les blessures de   l'interrogatoire, des questions, de la pression. Elle est tirée d'affaire. « Monsieur Lestrange. », commence-t-elle avec un tremblement dans la voix. Elle te scrute, peureuse, peu courageuse. « Qu'est-ce qui vous amène ? », s'enquit-elle en lenteur, en douceur, craignant sûrement que tu la ramène à la case départ. « Madame Rowle. », tes lèvres caressent la main en douceur d'un baiser. L'éducation te rend charmant, intelligent sous les dehors de tes royaumes des glaces. Mais trop vite, très vite, tes doigts se délacent, tu la libère dans un frisson de dégoût. La chaleur humaine te débecte. Sa chaleur ne te pousse qu'à la froideur. « J'aimerai voir les appartements de votre fille. », un peu trop détendu, elle ignore qu'on t'a défendu de toucher, de t'affamer sur cette affaire. Tu n'as aucun droit. Tu n'en fais pourtant qu'à ta tête. Brûlé par les flammes voraces, tu te fais plus tenace, plus vivace. Elle n'est pas une inconnue. Vous l'avez perdue & les imbéciles ne savent pas où chercher, où donner. « Il y a un élément dans les photos qui restent flous. », mens-tu d'une voix calculée, un peu gênée. Tu dois avoir honte de la déranger, de l'humilier de tes questions, de tes interrogations.

« Bien entendu, vous prendrez le thé avec nous, après ? », un sourire se déplace, te crevasse. « Entendu. », ta bonne éducation te condamne aux passions éphémères, peu guerrières. Ta bonne éducation te pousse à la raison. Il faut jouer au bal masqué & à l'hypocrisie toxique. Elle se déplace et tu suis en douceur, en lenteur. Respectueux d'une maison jamais foulée, d'une vie qui reste dans l'obscurité. Et puis un homme la rejoint, agité, fâché, les yeux clairs se posent dans les tiens. « Monsieur Rowle. », murmures-tu en inclinant la tête. « Monsieur Lestrange, vous enquêtez sur la disparition de ma fille ? », questionne-t-il & tu devines sous les dorures, les blessures d'un amour paternel, des regrets brûlants, tuant par dépit l'amour dans l’œuf. « Oui. Je viens vérifier un élément dans les appartements de votre fille. ». Il se tend, il veut apprendre, il veut la trouver, la retrouver. Tu vois, Lucrezia, il y en a encore pour t'aimer.

Les étages se grimpent. Et la porte se pousse, le chaos se disperse, infernal, peu banal. Les papiers s'étalent, se dévoilent. Les livres ont valsés, valdingué laissant des titres de magie noire glisser sur le tapis précieux. Et puis certains bibelots se fissurent, beauté dégradé, gâché. Ici & là, les corps des reptiles se brisent, morts. Les gardiens ont échoués, dépassés par la violence, l'imprudence. Un frisson t'agite, fragile. Tu te brises en fragilité, en banalité, lâcheté. La magie est visible, sensible. « Nous vous laissons seul, monsieur. », les yeux bleus se posent sur le couple. Ils sont le jour & la nuit, ils se fracturent sur leur déni, leur interdits. Les reproches fusent dans le silence. « Merci. », le mot s'échappe, désarme. Tu défais la cape et les gants en cuir, tu te libères des éventualités, du carcan des politesses, des caresses sociales, fatales.

Respire. La magie rode, s'expose. Ici se mêlent  passés &  avenirs du bout de tes lèvres, du bout de cette sorcellerie qui se courbe sous tes doigts, sous tes lois. Tu inspires, tu respires à la recherche des vérités, des secrets avortés dans l'obscurité d'un cobra, des râles. Tes doigts éraflent le corps sans vie d'un des siens. Comment sont-ils mort? Les visions se braquent, refusant de t'ouvrir les yeux.  La caresse mortuaire remonte le long des écailles, dévoilent les entailles. Mort. Et il a emporté tous ses secrets avec lui. A-t-il emporté sa maîtresse dans la tombe ? Un sifflement te fait tourner la tête. Le passé se fait susceptible, indocile. Il fuit entre tes doigts, s'enlaçant autour des images gardés, prisonnières des mémoires, des douloureuses victoires sans gloire. Tu sens la panique, les suppliques. Tu sens l'enfer, il s'expire sur chaque tissu, sur chaque meubles, ne trouvant que l'horreur & les douleurs emmurés à chaque pas.

Tout n'est que contrôle factice.
Les apparences se fracturent. Impuissance. Tu tombes à  genoux dans le froissement du tissu. Du noir. Et l'odeur des champs. Panique mécanique. Tétanie infini, indéfinie. Et le froid. Partout. Tout le temps. Seule. Tes yeux se voilent, se tournent vers un canapé. Là. La magie est forte, peu orthodoxe. Tu l'inspires, la respires. Là le passé a une faille, une entailles. Tu peux gratter, la tirer, t'imposer. Tu te redresses dans un tremblement violent. Tu connais les dangers. Tu sais que tu ne devrais pas. Tu sais que tu ne comprends pas. Élevé pour tout avoir, tout recevoir, tu ne laisses rien au hasard. Tu arraches les mensonges qui te rongent. Tu détruis les songes, ses songes. Qu'importe le prix. Qu'importe si tu dois crever, t'oublier. Tu n'en as rien à foutre. Absolument rien. Tu l'auras. Tu l'as promis. Tu dépasses le canapé, effleures le blanc de la bibliothèque éventrée sur le sol, la table s'ouvre, vide de ses artifices. Et pourtant, elle clame, elle réclame. La peur se lit, se dévoile. Tu oseras, tu oseras pas ?

Prince abruti, tu prends tout.

Les ongles griffent le passé, laissant errer les maux d'une existence, sans patience. Il est en colère. Les blessures courent sur son armure. Tu ne distingues pas les traits de son visage. Il ressemble à ses mirages sans nuage. Il a déjà fait naufrage, coulant à pic, coulant à toc. Il voudrait crier, pleurer. Il est déjà crever, tellement abîmer. Aveugle, tu sens les brûlures de l'alcool, les mots dérisoires, sans échappatoire.  « Luce. »  , le mot valdingue, bombe sur le toit d'une maison, sur ses raisons. La voix s'éraille, déraille, grave. « Luce. »  , derrière l'amertume, des centaines de mots qui veulent se creuser, s'envoler vers elle. Mais, elle, elle n'a pas peur, elle n'entend plus la douleur. Elle le sent. Elle le ressent. Elle n'a pas peur.

« Tu es vivant.. » .

Tes cils papillonnent, chassant la poussière, la guerre. La réalité te rattrape & tu grognes. « Encore. », siffles-tu mauvais. Encore. Encore. Encore. Tu n'as pas assez. Il faut plus. Il faut trop,  d'avantage encore. Tes doigts griffent, blessent. Ta raison s'aspire, s’inspire dans la démence, vain, ridicules. Un frisson court, les lèvres dans le cou. La tendresse est rugueuse, peureuse. Elle a failli le perdre. Elle a trop donné. Elle s'est damnée. « Je. Je veux pas causer ta mort. » , elle a peur, elle court de douleur en douleur, commettant les même erreurs. Elle ne veut pas. Elle ne peut pas le perdre. Et elle rebondit, cassée, brisée, exténuée. Poupée fragile, facile dans ses blessures. Ton cœur se contracte, se damne. Elle l'écarte d'elle, faute de pouvoir lui laisser son cœur. Gerbe d'étincelle. Les détails se mêlent, s'emmêlent. Tu grognes. « Montre-moi ! », réclames-tu, le poing s'abattant sur le bois de la table, dans toute ta rage. Le trouble, les détails s'égarent, s'espacent. Il est roux, trop roux dans la nuit noire d'encre, noire d'insolence. C'est sale. C'est interdit. C'est eux. Ils s'aiment mal. Ils s'aiment.

 « Je suis déjà mort ! » , il crache. Il se révolte, il ne comprend pas. Il ne peut pas vivre. Il ne peut pas survivre. Weasley. Le mot te frappe, détale sur ta peau, sur tes maux. Il veut s'avancer. Il veut la garder pour lui, rien qu'à lui. Un frisson de dégoût erre, s'enterre. Il la vole à vous. C'est lui. Ça doit être lui. « Pourquoi tu ne te défends pas ? » . Parce qu'il ne reste que lui à perdre.

La vision t'échappe, t'érafle. Les voix se perdent, hors de contrôle. Les voix s'égarent, s'espacent. Tu chutes à genoux, tremblant, agonisant. Le mal de tête te dévore, te picore, venant manger, venant gagner tous les désastres, tous les astres. Tu t'effondres. La pellicule de sueur se colle à ta peau, collant ta chemise. Tu as les réponses. Un sourire caresse tes lèvres.

« Que servez-vous comme thé, Madame Rowle ? Citron ? Parfait. ». La voix résonne, détonne. Tu t'échappes, mettant dans un coin de la mémoire les images. Au fond, la traque a déjà commencé. Cours, Luce. La tension te dévore. Tu n'oublies pas. Tu n'as jamais oublié. Cours avec les mensonges. Il l'a kidnappé. Tu vas l'attraper. Tu vas les chasser.

Courrez.
Un monstre de vérité s'arme, frappe.
Il vous mangera tout cru.

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