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sujet; take shelter, take the pressure (harrysa)

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take shelter, take the pressure

harry potter & sansa rosier (harrysa)

(music). Dans sa tête tournent encore les innombrables évènements de la journée ; la tension palpable, les blessés, les morts. Elle met toujours de longues heures avant d’assimiler ce que la guerre est capable de faire et comment elle, simple pion au milieu du grand échiquier, est capable de peser sur la balance en endossant son poids de responsabilités. Responsabilités ; le mot lui noue les entrailles et pourtant, le Fauve sait à quel point il en est avide. Sansa en a toujours demandé, encore et encore, maniaque du contrôle ; un peu pour elle, un peu aussi pour les autres, pour diviser ce fardeau commun. Elle sait qu’elle n’a pas à se plaindre : au milieu de ce conflit sans merci, elle n’est pas la seule à trinquer ; et à vrai dire, elle n’est surement même pas celle qui trinque le plus. Ses yeux se posent sur Harry, furtivement - l’élu, bien sur, lui qui symbolise la résistance toute entière, lui qui représente l’espoir même. Ce doit être si écrasant, a t-elle pensé une fois, avant de laisser ses pensées se poser sur des choses plus concrètes, plus utile à l’avancée de la résistance - ou plutôt, des résistances, vu les divisions internes qui sont légions. Aujourd’hui toutefois, un semblant d’unité règne dans les rangs rouges - pacifistes, audacieux et belliqueux ont été capables d’agir côte à côté pour tenter de sauver les rebuts. Après les transplanages massifs, le tumulte a continué un bonne partie de la journée - mais la soirée tardive offre son lot de consolations, avec sa fraicheur bienvenue après les flammes des mangemorts, et avec ses discussions soulagées - je suis vivant, toi aussi, tout va bien. Pourtant, Sansa ne se sent que vaguement apaisée - malgré la présence de son cousin Elias à ses côtés et les nombreuses vies sauvées, elle ne peut s’empêcher de se sentir toujours aussi incomplète, vide, vaine. Quelque chose ne va pas, mais elle est incapable de mettre des mots sur cette sensation désagréable - incapable jusqu’à croiser le regard de Potter, pupilles brillantes au milieu de la nuit tombante, vague à l’âme aussi palpable que dans les yeux du Fauve.

Alors Beltane prend le contrôle, se faufile dans les méandres de son esprit et impose ses souvenirs : dans une autre vie, une vie pas si lointaine, l’Elu et le Fauve étaient irrémédiablement attirés l’un vers l’autre, l’un contre l’autre - des amants ? plus que ça, des amoureux, sans trop se l’avouer, sans trop se manifester. Comme elle se souvient d’avoir été comme une soeur pour Draco, Sansa se souvient avoir été la seule et l’unique d’Harry, alors appelé Faust ; oui, c’est bien ça, elle était sa Taylor avant de s’éteindre violemment, assassinée, laissée pour compte, réduite à néant après avoir vainement tenté de souder un groupe de malfrats. Dévaliser la banque sorcière, c’était leur dessein, leur but ultime ; mais la blonde a été trahie avant même d’apercevoir l’ombre des fruits de son labeur. Traitres, murmure encore son inconscient - elle sait toutefois que lui, avec son regard vert, n’y était pour rien. Pas lui, non, pas lui. Une voix intérieure lui chuchote qu’elle ne se trompe pas : le Fauve en est persuadé, qu’il s’agisse d’Harry ou de Faust, l’homme est fiable dans toutes ses vies - loyal. C’est ce qui l’a poussée, probablement, à lui saisir la main plus tôt dans la journée, devant l’impitoyable estrade, alors qu’ils attendaient sous polynectar la sentence annoncée par les journaux - ce qui l’a poussée, elle en est certaine, et entrecroiser leurs doigts pour trouver un peu de réconfort, et lui en donner une sacrée dose à lui aussi, lui sur qui presque tous se reposent. Maintenant que les émotions se sont éloignées, la Rosier se sent toutefois plus idiote que jamais - comment a t-elle pu penser, ne serait-ce qu’une seconde, que ce simple geste pourrait paraître normal entre deux personnes qui ne se connaissent pas ? Oh, bien sur, elle connait l’existence d’Harry, comme presque toute sa vie, en fait ; mais lui ne sait rien d’elle, rien du fauve qu’elle est, de son appartenance aux Belliqueux, des morts consécutives ayant frappé sa famille si pure et du mauvais sort qu’elle est supposée incarner.

« Je m’excuse », balbutie t-elle, pantelante devant lui, sa cicatrice et son regard perçant. « J’aurai jamais du… enfin, c’était idiot. » Idiot, oui - et surement insignifiant, par là-même. Peut-être qu’il est encore plus bête d’en faire toute une histoire à présent, d’ailleurs - à tous les coups, il ne s’en souvient même plus, a déjà fait abstraction de cette blonde étrange qu’il a par la suite perdu de vue. Mais il faut dire que la Rosier n’est pas toujours très douée pour les relations sociales - tellement en manque d’affection que le moindre détail signifie pour elle le début d’une histoire, l’envie de s’en sortir, l’espoir de pouvoir s’accrocher à quelqu’un, peu importe que cela soit de manière amicale ou amoureuse. Sous ses allures brutales, le Fauve remarque les moindres nuances - et se perd à espérer que peut-être, les autres en font de même. Si un Dieu existe quelque part, qu’il fasse que je ne sois pas la seule à si bien me souvenir de ce que Beltane m’a appris, implore t-elle silencieusement, avant de se risquer à tenter le tout pour le tout : « C’était… est-ce que tu te souviens d’elle ? Taylor ? Est-ce que ce nom te dit quelque chose ? » Quitte à passer pour une folle, autant y aller jusqu’au bout - mais elle ne peut pas s’empêcher de baisser la voix, dans l’espoir que ses paroles soient effacées par le tumulte des autres insurgés.
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‹ inscription : 04/06/2015
‹ messages : 4243
‹ crédits : killer from a gang (avatar) ; anaëlle (sign).
‹ dialogues : indianred
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‹ âge : vingt-trois (31/07/80)
‹ occupation : décédé depuis le 24/08/03.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1991 et 1997.
‹ baguette : en bois d'aubépine, mesure 30 cm et a en son cœur un crin de licorne (anciennement à Draco Malfoy) ; je suis également le maître de la baguette de Sureau.
‹ gallions (ʛ) : 8096
‹ réputation : je suis un dude très cool maintenant que j'ai tué Voldemort (rip).
‹ particularité : Fourchelang.
‹ faits : j'ai beaucoup changé, je suis devenu froid et maîtrisé, prudent et confiant ; les foutues répercussions de la guerre qui m'ont fracassé la gueule. Parmi les Insurgés, je suis Specs, anciennement parmi l'un des leaders des Audacieux. Membre du conseil de la RDP – les seuls étant au courant que je suis en vie. J'ai passé un marché avec Drow : 80 années de ma vie en échange d'un talisman prévu pour détruire l'horcruxe en moi.
‹ résidence : au 12 Grimmauld Place (Sirius m'a désigné comme étant son héritier pour reprendre la demeure familiale des Black).
‹ patronus : un cerf
‹ épouvantard : un détraqueur (la peur elle-même).
‹ risèd : mes parents, une femme et des enfants - une famille complète.
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harry potter & sansa rosier (harrysa)

Vivant. Un jour, ce mot ne sera plus drapé de peur, il sera vif et vrai, de ces mots qui percutent, qui ont un sens et un but, qui apaisent et éloignent les mots brusques. Un jour, oui, il n’y aura plus de peur pour un mot, il n’y aura plus de peur des maux. Peut-être. Il n’y a pas de certitude ni de mots qui consolent – uniquement la phobie du futur qui laisse des traces. Ce futur inaccessible et tellement loin, ce futur qu’il s’interdit à avoir. Même à espérer. Ce n’est pas pour lui, ça ne l’a jamais vraiment été mais il existe pour les autres. Oui, cette certitude vaut la peine d’ouvrir les bras et d’accueillir la phobie. Endurer et survivre, là est son existence. Le Survivant – il faut survivre d’abord et vivre ensuite. Si suite il y a, il ne sera jamais certain. Alors il s’en éloigne et n’y pense pas, refuse même d’y songer une seconde : non, pas d’avenir pour lui, pas pour le moment. Un jour, peut-être, se sentira-t-il pleinement vivant. Ce jour n’est pas encore arrivé, ni aujourd’hui ni demain ; il ne lui reste plus que l’avenir incertain et la peur du lendemain. C’est amplement suffisant, parfaitement mérité – l’Elu s’inflige lui-même cette punition. De ces punitions mentales uniquement, qui l’obligent à ressasser inlassablement ses erreurs, celles des autres, et surtout… les morts. Nombreux, trop nombreux qu’il n’aura jamais assez de doigts et de patience pour les compter ; pourtant, ils sont tous là, gravés au fer rouge dans sa mémoire. Oui, la culpabilité est sa propre punition. Fraîchement taillée, délicatement incrustée – la culpabilité du Survivant. Elle est l’un de ses Fantômes également, l’autre étant la douleur. Cette dernière lui rappelle même à quel point il est vivant. À quel point encaisse-t-il pour songer une seconde que dans la douleur, il peut retrouver un semblant de vie ? Cette vie qui vibre dans ses veines fugaces, qui donne de la couleur à son regard – ah, parfois, il se répugne lui-même lorsqu’il se laisse ronger par ses Fantômes. Il n’en parle à personne, il ne le montre pas non plus physiquement mais ses yeux ont perdu leur éclat. Devenus durs et froids, ils ne cherchent que failles et faiblesses. À force d’encaisser, Harry a perdu de son éclat. Mais il a grandi et énormément changé, comme tout le monde, cette guerre a laissé des traces. Des stigmates trop nombreux et trop imparfaits. Chacun son lot de fantômes. Harry soupire et éloigne de son esprit les souvenirs des récents événements. Les Rebuts. Ginny, June et bien d’autres encore. Une nouvelle preuve de la domination de cette société, une nouvelle preuve que la fin s’étiole. Il frotte brusquement ses yeux et laisse une main couvrir son visage, gardant les yeux clos. Il y a cette image, cette sensation qui est de nouveau revenue. Cette caresse fébrile, presque sans importance mais… Quelque chose l’empêche de l’oublier. D’oublier cette chaleur, cette sensation, cette humanité. D’oublier que cette caresse a éloigné ses Fantômes. J’avais oublié… ce que c’est d’être humain. Il a passé deux jours et trois nuits à tenter de tout éradiquer de sa mémoire. Des heures entières passées à travailler sur d’éventuels Horcruxes, dans l’espoir d’occuper son esprit. Et finalement, il y a cédé. Il l’a vite repérée, cette fille. Et l’a confrontée. Sans agressivité mais avec froideur. « Pourquoi tu as fait ça ? » Simple et concis, Harry épie les traits de son visage, à la recherche d’un quelconque indice. Cette fille, il ne la connaît que de nom et encore. Sansa Rosier, dont il n’a qu’un seul mot pour la décrire : blonde. Harry n’a pas cherché plus loin et s’est arrêté sur ce mot pour la compartimenter dans sa mémoire. Pour le moment, ça lui suffit. Car le simple fait qu’elle soit blonde ajoute quelque chose de familier en lui, quelque chose d’inconnu. Il s’est rapidement contenté de mettre ce sentiment sur le dos de Faust qui s’est de suite réveillé lorsqu’elle avait pris la main de Harry. « Je m’excuse » dit-elle entre deux balbutiements, ramenant Harry dans le présent. « J’aurai jamais du… enfin, c’était idiot. » Il aimerait bien lui faire un sourire rassurant mais tout ce qu’il parvient à créer sur son visage est une faible grimace. Oui, c’était idiot mais c’était pourtant rassurant. Aimerait-il dire également mais sans parvenir à lâcher quelques mots. Il garde le silence, un peu, longtemps. L’examinant. La fixant dans les yeux, remarquant les différentes piques dans son regard. Des épines, de celles qui percent vos yeux et happent votre âme. Elle est vivante, Sansa. Vivante et vraie. Sa vie se trouve dans son regard – comme Harry, lorsqu’il était jeune. Comme Taylor, lorsqu'elle était vivante. Alors, il se permet de rompre le silence et de répondre à son tour quelques mots. « C’est pas grave. On oublie. » Sans rancune, on passe à autre chose. Il tourne le dos à la blonde et s’apprête à partir, les mains dans les poches. Il fait même quelques pas, l’esprit un peu plus léger, un peu plus serein. Il fait quelques pas mais s’arrête brusquement. Le murmure, il l'a entendu. « C’était… est-ce que tu te souviens d’elle ? Taylor ? Est-ce que ce nom te dit quelque chose ? » Le silence se prolonge quelques secondes, qui deviennent des minutes à présent – il digère les questions. Le prénom. Ce prénom. Son image, figée, dans ma mémoire. Sur mes cornées, sous mes paupières. Un constant rappel de notre échec. De mon échec. Faust, à l’intérieur, semble avoir ses moyens, sous le choc. Il ne semble même plus réclamer de force le contrôle de son hôte, tant ce prénom lui a retourné le cerveau. Harry tourne doucement sur ses talons et fait face une deuxième fois Sansa ; cette fois-ci, un véritable sourire sur le visage. « Oui. Je m’en souviens. » Sa voix est un peu rauque, un peu faible mais il n’a pas besoin de hausser le ton pour se faire comprendre : elle sait. Il avance de trois pas, s’arrêtant à quelques centimètres de Sansa. « Maintenant, je comprends mieux ton geste. » Il aimerait bien lui demander « comment tu vas ? » mais se retient aussitôt ; ils ne se connaissent pas. Difficile de poser ce genre de questions à des inconnus, même en étant dans le même camp. Difficile de baisser sa garde, même en étant persuadé de la fiabilité de la personne de par sa vie antérieure. Difficile d'interagir avec d'autres humains.
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like a heartbeat drives you mad

in the stillness of remembering what you had & what you lost

(and what you had, and what you lost). Elle a parfois l’impression de vivre uniquement dans le passé (il n’y a pas de futur certain, on le lui a dit, elle le croit). Parce qu’il est si lourd, si difficile à oublier - et il y règne cette Taylor, qui la rend malade plus qu’elle ne la console, peut-être. Après tout, n’est-elle pas morte jeune ? Comment ne pas penser que les choses sont immanquablement vouées à se répéter - qu’elle pourrait claquer dans les bras d’Harry avant la fin de l’été ? (Eh bien, il pourrait mourir tout aussi vite qu’elle, ce n’est pas faux). « Pourquoi tu as fait ça ? » La dureté dans sa voix à ce moment-là - oh, la guerre a définitivement changé tant de monde, tant de choses. Jusqu’à changer l’élu, bien sur, forcément - et puis faire d’elle un monstre, faire de lui… qu’importe, au final, puisque tout ce qu’elle voit, c’est Faust. Elle a le privilège de l’avoir, ce Faust, des souvenirs et des flashbacks encore plein la tête, qui reviennent chaque fois qu’elle se retrouve face à harry, et elle a en prime l’étrange sensation de le connaitre. (Faust et Taylor se sont perdus, c’est tellement idiot de vouloir continuer ce qu’il ont commencé). Mais peu importe : elle ferait n’importe quoi pour compenser cette perte ; ce qu’ils avaient, ce qu’ils ont perdu, mais qu’ils peuvent encore décider de rattraper.

La conversation se déroule, étrange ; ils se testent du regard, se méfient, et ont pourtant tellement envie de s’abandonner, tout lâcher, balancer à quel point c’est dur et se raccrocher l’un à l’autre à grands coups de « est-ce que tu te souviens ? ». Il se souvient, oui, exactement comme elle ; forcément, comment oublier ? « C’est pas grave. On oublie. » dit justement Harry tandis qu’elle s’empresse de penser oh, non, non, on oublie rien ; ni cette rencontre ni les vies antérieures, encore moins les yeux dévorés qu’il a, moitié morts déjà. Le voilà qui tourne le dos, comme s’il rien n’était arrivé, et enfin elle le retient, d’un murmure qui change la donne. Elle le voit se raidir, ne serait-ce qu’un peu, et même s’arrêter totalement, surement soudainement tourmenté, étonné que la blonde ramène ce sujet-là sur le tapis. D’ailleurs, il ne dit rien immédiatement et elle attend, un peu incertaine, pendue à ses lèvres qui ne veulent pas prononcer un seul foutu mot. Elle est partagée entre l’envie de s’excuser puis de filer (mais non, ça ne lui ressemble pas tellement) et celle de s’énerver, comme elle sait si bien le faire, exploser pour demander ce qui ne va pas (putain, pourquoi est-ce que le monde ne tourne pas rond ?).

Mais avant même qu’elle ne puisse exploser, le voilà qui se tourne enfin - et l’expression peinte sur son visage retient Sansa de faire quoi que ce soit. C’est qu’il a l’air perdu, un peu (enfin, c’est surement Faust qui l’est), aussi perdu qu’elle. « Oui. Je m’en souviens. » Simple, mais tellement efficace - un poids quitte étrangement la poitrine de Fauve, plus rassurée que jamais d’avoir enfin la certitude qu’elle ne s’est pas trompée. « Maintenant, je comprends mieux ton geste. » déclare Harry en se rapprochant, l’air de vouloir dire autre chose - sans le faire. C’est qu’il a l’air bloqué, pas besoin de consulter un voyant pour le remarquer, si bloqué qu’il en arriverait presque à la mettre mal à l’aise. Mais bien entendu, elle fait l’idiote, comme souvent - parce qu’elle a le don de s’emmêler face à lui et surtout l’habitude d’user de son sarcasme habituel : « Eh bien… wow, quelles retrouvailles chaleureuses. » Sa voix n’est pas désagréable, il n’y a aucun rictus détestable sur son visage ; elle est simplement… mordante. Et gênée. « Mais Taylor me souffle que c’était déjà comme ça avant. » Et t’as l’air d’une schizophrène, ma pauvre vieille. Depuis Beltane, c’est un truc qu’elle pense souvent - ouais, définitivement, les gens sont encore moins sains d’esprit qu’avant (elle s’y inclue). « Ils étaient… est-ce qu’ils étaient… amoureux ? (Mais quel mot puéril, qui utilise encore ce genre de dénomination de nos jours ?). Je veux dire, Faust et Taylor. » Précision inutile : de qui d’autre pourrait-elle parler ? Certainement pas d’eux - Harry et Sansa, eux qui se déclinent au présent, eux qui ont oublié à quel point ils étaient grisés lorsqu’ils ont commencé à mettre au point des plans pour dévaliser Gringotts et qui ont remplacé ce sentiment par une guerre sans fin. « Forcément, hein... » balbutie t-elle, étrangement idiote devant les yeux du brun, un peu trop perçants, un peu trop sans fond, un peu trop… plaisants. Mais tout ça, ils le savent - elle le sent - va se terminer si vite ; presque avant même d’avoir commencé. C’est un transfert, c’est qu’un putain de transfert, tu n’es plus Sansa, tu es Taylor. Et Taylor a pris le contrôle pour essayer récupérer son amant, il semblerait.
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play ► Dans le creux d’une vieille cabane en ruines, ils s’étaient réfugiés, lui et ses cheveux d’argent, elle et ses cheveux d’or. Cachés, du monde, du grand-frère protecteur, de tout le mal extérieur. Drapés dans de la laine, couverts par un toit menaçant de les écraser à tout moment, ils restaient pourtant figés dans leur étreinte, leurs regards rivés sur le minuscule hublot laissant filtrer des images animées du monde vivant. La pluie foudroyait la cabane, les gouttelettes agressives ricochant sur l’habitat de fortune qui les gardait protégés. Dans quelques heures, ils n’y aura peut-être plus de moments pareils, de complicité, d’intimité. Dans quelques heures, l’un d’eux sera peut-être même mort. Ou même les trois en même temps, le Destin a toujours joué aux dés avec leurs vies. Silver tenait Taylor contre lui, une main sur le cœur, une main dans ses cheveux d’or. Il pouvait rester éveillé des heures juste pour la regarder respirer. Sentir son pouls, laisser leurs respirations et la pluie meubler le silence, ne penser à rien d’autre qu’au présent. Ce même présent trop éphémère ne tenant plus qu’à un fil, celui qui leur procure adrénaline et argent sans les gaver pour autant. Début XXème siècle et les voleurs ne sont toujours pas rassasiés de leurs gains, envisageant toujours plus, toujours plus grand, toujours aussi dangereux. Alors même qu’une menace de mort plane au-dessus de leurs têtes, les trois voleurs et leurs autres complices prévoient de nouveaux délits. Silver garda ses yeux ancrés dans ceux de Taylor, sa main glissant de ses cheveux jusqu’à ses lèvres qu’il effleura du bout des doigts – ces mêmes lèvres qu’il a embrassées tant de fois. Il ne saurait imaginer un monde sans elle, sans lui, sans eux – sans leur recherche constante de contact, de coups d’œil en biais à lui fondre le cœur en deux. « Ils ne nous auront pas. » Dit-il avec assurance, accompagnant ses mots d’un froncement de sourcils déterminé, chassant les maigres doutes qui auraient corrompu ses idéaux. Elle se devait d’y croire, pour eux, pour lui, croire à l’immortalité et à l’invincibilité. Ils ne mourront pas, non, elle ne mourra pas. C’est une certitude, c’est une promesse. Silver se persuade qu’il parviendra à la garder en vie, juste pour lui, résultat de son égoïsme de n’avoir Taylor qu’à lui tout seul. L’avoir vivante, la voir vibrante.

— ✧ —

Le retour à la réalité est douloureux pour Silver qui ne cesse d’assaillir la caboche d’Harry d’images désuètes de son ancienne vie. Les migraines attaquent l’hôte qui a presque envie d’interrompre les retrouvailles avec cette Taylor pour aller se masser les tempes et éradiquer jusqu’à sa dernière migraine. « Eh bien… wow, quelles retrouvailles chaleureuses. » Il grimace, ne sachant que répondre face à cette remarque sarcastique alors qu’à l’intérieur, Faust crie au scandale : sa Taylor, elle est là, elle est la sienne, elle est toujours aussi belle. « Mais Taylor me souffle que c’était déjà comme ça avant. » Du sarcasme encore ? Non, c’est faux ! Faust gronde, tente de prendre le contrôle et d’enrayer ce malaise qui les accable car il sait, il en est sûr, il n’y a jamais eu aucun foutu malaise entre eux. Lui se rappelle encore des moments qu’ils ont passés ensemble, dans cette cabane, à s’échanger promesse et confidence. À sceller leurs âmes sur un bout de bois aujourd’hui disparu. Ne laissant plus que leurs fantômes errer dans ce lieu, ces mêmes fantômes qui se trouvent en Harry et Sansa à présent. Ce n’était pas comme ça, avant… « Ils étaient… est-ce qu’ils étaient… amoureux ? Je veux dire, Faust et Taylor. » Harry arque un sourcil, légèrement surpris par cette question. Faust de même puisqu’il interrompt toute vocifération, là, à l’intérieur du crâne de l’élu. « Forcément, hein... » Il a envie d’acquiescer et de mettre fin à la conversation mais Faust le prend de cours : il prend le contrôle. « Love ya, Taylor, to hell and back. » Harry ne peut même plus feindre l’embarras face à cette annonce de la part de Faust, l’usage du présent rendant sa réponse encore vive et vibrante dans l’air. Il n’avait pris le contrôle que l’espace de quelques secondes mais Harry est à présent laissé avec l’embarras de sa réponse. Il écarquille les yeux et tente de se justifier. « Huh, merde, j’ai perdu le contrôle, désolé… » Dit-il en se couvrant le visage de ses mains le temps de digérer ce que cet imbécile d’une vie antérieure a osé balancer. En écartant ses mains au bout de quelques secondes, il s’éclaircit la gorge, fait deux pas pour chasser ce souvenir de sa mémoire mais rien à faire, il s’entend encore et encore dire ces mots à quelqu’un qu’il ne connait pas. « Ça t’arrive… d’avoir des images d’une cabane ? » Sa question, c’est plus pour changer de sujet, persuadé qu’aucun des deux n’est habitué à ce genre de démonstrations d’affection. Peut-être que Faust et Taylor se ressemblaient autrefois, peut-être Harry et Sansa se ressemblent plus qu'ils ne le croient.
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