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sujet; Our flesh is a gift of laughter {Hecatix}

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Hecate & Felix
Always laugh when you can, it is cheap medicine.
There is no greater power than that of a laugh and happiness is a
force which can save a person from the horrors of the world.

J’ai toujours détesté les hôpitaux. Depuis tout petit, j’ai toujours fait des misères à ma pauvre mère, dès qu’il était question d’aller consulter un médicomage. Ma mère a toujours mis la faute sur le peu de chaleur de notre médicomage attitré, que je ne le trouvais pas drôle et que les infirmières n’aimaient pas mes blagues. Mais la vérité c’est que je n’ai jamais pu supporter les salles d’attentes. En effet, il n’existe pas pire invention que la salle d’attente, c’est un endroit d’un ennui mortel, où les divertissements sont soit inexistant, soit tellement rare que si on en trouve un, il y a de forte chance pour que ce soir la lumière au bout du tunnel. Même les revues qu’on y abandonne sont défraichies, à quoi bon lire les potins ayant eu lieu il y a 6 mois hein ? Aucun intérêt ! Aussi bien dire que je n’avais AUCUNE intention de me pointer à mon rendez-vous de contrôle, sauf que voilà, il parait que quand on se prend un sortilège d’acide en plein visage, il faut subir un suivi. Personnellement, et je l’avais expliqué très gentiment à ma maman quand elle m’avait pratiquement ordonné d’y aller et donc de prendre soin de moi, je considérais que le sujet était clos. J’avais passé toute une nuit à l’hôpital, lorsqu’un insurgé m’avait lancé sa connerie sur la tronche, je considérais avoir fait plus que ma part. En fait, j’avais songé à m’enfuir lorsque j’avais été apaisé, vive la magie quand même, mais Ma ne le voyait pas de cet œil. J’avais passé une nuit en salle d’observation, pour la rassurée, parce que je suis un bon fils, mine de rien. Je sais, il me fallait AU MOINS une qualité vis-à-vis des femmes. Ma mère mérite le meilleur tout de même ! Et c’est aussi pour lui faire plaisir que je me retrouve là, à me laisser tomber sur une chaise dans la fameuse et infâme salle d’attente du 4ème étage. Oh, ça aurait pu être pire, j’aurais pu avoir à attendre à l’accueil. Ha ha ha. Non, mais sérieusement, ça aurait été pire.

J’essaie donc de passer le temps en choppant une revue, mais franchement je ne suis pas emballé. La mode sorcière évolue constamment là d’où je viens, or chez les anglais, elle est très conventionnelle. C’est d’un ennui. Ça m’arrache un soupire et voilà, la revue retourne sur la chaise voisine. Si j’avais l’humeur plus légère, je me permettrais probablement de chantonner, de faire voler des trucs, mais je suis éreinté en fait. Alors je me cale dans mon siège, hyper inconfortable d’ailleurs, assez pour se valoir une plainte hein, et j’attends. J’observe les environs et au loin, près de la machine à café, j’aperçois une femme. Oh oh, de la compagnie. C’est une femme de mon niveau, je suis à peu près certain de lui avoir déjà apporté son café à celle-là. Une séduisante demoiselle à la peau chocolatée, l’une des rares sur qui je n’ai pas tenté mes techniques de drague. Il est peut-être temps ? Tant qu’à faire ! Ça m’occupera ! Alors je me redresse, souple dans mes mouvements, on jurerait que je n’ai rien. Mais dans les faits, ma peau est encore légèrement abîmée, mais il faut qu’on regarde de près. Elle est sensible au touché aussi, une belle connerie quoi. Mais ça ne me pose pas trop de souci, pas quand je ne me tripote pas le visage. Je rejoins la machine à café, tranquille. Avec la démarche d’un mannequin, la grâce danoise ça. Puis, je mets en marche la machine, non pas sans observer la femme, un sourire au coin des lèvres. Son visage est fermé, je vais voir ce que je peux faire, j’adore le défi. « C’est mortel, n’est-ce pas ? » J’attends qu’elle me lance un coup d’œil, ennuyé assurément, même devant mon sourire. Tout à fait charmant. « Les salles d’attentes sont de véritable torture. C’est avec ça qu’on devrait torturer les rebelles. Les ficher dans une salle et les faire attendre. Longtemps. » J’aime bien mon idée, même si en fait ça manque un peu trop de sang pour moi, et je souris.

Pas de réaction ? Bon, elle ne peut pas m’ignorer indéfiniment non plus ! J’attrape le café, mais en fait, la machine est vieille et elle se décide à balancé son jet de café sur ma main. Je pousse aussitôt un cri et retire ma main, ma baguette apparaissant dans l’autre main. C’est plus fort que moi, déjà je balance un sort et voilà, la petite machine se transforme en une adorable peluche de cochon. Bon d’accord, j’aurais pu faire mieux et je sens déjà je regard critique de la secrétaire de l’accueil du niveau. Et ma ‘collègue’ ? J’ose tout juste la regarder et je hausse les épaules, un sourire faussement crâneur aux lèvres. En fait, je n’en mène pas large là. Quel con parfois. « Ce sera toujours plus utile qu’une machine incapable de faire la différence entre une main et un gobelet ! » Oh et puis zut, la peluche se mérite un coup de pied de ma part. Oh elle fait même le son du cochon, c’est mignon et mon amour propre sous le bras, sans café dans les mains, je me pose finalement en face de la femme. « Bon, maintenant que je me suis bien ridiculisé… » je tends la main vers elle, la tête incliné sur le côté « Felix Meir Hvedrung, salut ? » Aller, un petit effort miss. Moi aussi je me fais chier. Et en plus, je viens de me foutre la honte, un peu de sympathie pour un pauvre importé ?
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Elle n'avait pas envie d'être là.
Clairement pas.
Les hôpitaux n'avaient jamais été des lieux qu'elle avait beaucoup fréquenté, préférant se faire raccommoder par les guérisseurs de son clan ou s'occuper de ses blessures elles mêmes.
Les hôpitaux n'avaient aucune chaleur humaine, aucun réconfort, ils ressemblaient à des mouroirs immaculés et ses deux semaines de coma n'avaient rien fait pour arranger la désastreuse image qu'elle avait des établissements de soins.
Elle se serait par conséquent bien passée de cet "examen de suivi", mais ceux ci avaient été déclarés obligatoires pour tous les combattants de la "bataille des rebuts". Quelqu'un en haut lieu était visiblement agacés que ses petits soldats se soient fait abîmer durant leurs heures de travail et avait donné de très strictes instructions aux chefs des départements: mieux valait pour tous les combattants, mangemorts ou non, qu'ils redeviennent productifs et vite.
La menace était à peine voilée, la sanction évidente.
Alors contrainte et forcée, Hécate était revenue à Sainte Mangouste.

Pour tout avouer, l'angoisse qu'elle ressentait dans le creux du ventre était plus forte que la simple peur que provoquait un hôpital. Hécate ne voulait pas voir de médecin, elle ne voulait pas qu'un professionnel s'attarde sur son cas et constate l'état dans lequel elle se trouvait depuis près de deux semaines, depuis qu'ils l'avaient laissé repartir de l'hôpital après son réveil en salle d'observation: elle ne mangeait que très peu, ne dormait plus qu'une poignée d'heures par nuit. Ses journées se déroulaient à une lenteur catastrophique et ses nerfs s'étiolaient, tout autant que sa concentration, sa patience, son enthousiasme, sa volonté. Personne n'était au courant de ce qui s'était produit durant son coma, à l'exception d'Aramis Lestrange. Personne ne savait qui était venu la visiter, personne ne savait quel chantage on lui avait fait ni ce qu'elle avait perdu en refusant d'y céder.
Elle avait sacrifié l'âme de sa petite soeur. Pire encore que la mort corporelle, la damnation était une chose irréversible, et pour sauver ses alliés, Hécate l'avait infligée à sa soeur.

"Hécate Shacklebolt pliera, ou Hécate Shacklebolt souffrira."

Elle souffrait. Sa rencontre avec Aramis n'avait d'ailleurs rien arrangé. Sa vision de la mort de Léda, les mots qu'il avait prononcé sous l'emprise de sa voyance avaient achevé de détruire Hécate. Ce deuil ne se ferait jamais, plus maintenant et elle brûlait de souffrance et de haine. Les insurgés avaient tué Léda. Les insurgés, au travers de la personne d'Herpo, l'avaient menacée puis l'avaient forcés à tuer sa propre soeur une seconde fois. Partout où s'étendait l'ombre du malheur, elle retrouvait les mêmes visages. Et elle voulait qu'ils meurent tous comme elle se sentait mourir, qu'ils paient jusqu'à la dernière larme qu'elle avait versé elle qui aurait dans une vie pu être des leurs.

Si un médicomage se rendait compte de cet état d'esprit, il la déclarerait inapte au travail. Et cela, Hécate le refusait. On éteignait pas le feu de la vengeance et de la haine avec un arrosoir, on le laissait tout consumer jusqu'à ce que la vue des cendres encore chaudes des ennemis déchus réconforte le coeur.

Elle était plongée dans ces noires pensées depuis le début de la journée et ce ne fut que lorsqu'une voix chaude à l'accent prononcé perça l'air qu'elle daigna s'en extraire une brève seconde.

Oh, elle connaissait ce visage et elle connaissait le nom: Félix Hvedrung, le casanova du niveau 2, le don Juan de la brigade sorcière, le Valmont des couloirs ministériels. Sa réputation le précédait, tout comme le bruit qu'il faisait quand il évoluait au niveau 2, et la sorcière se renfrogna. Aucune envie de lui parler. Aucune envie de perdre du temps avec ce neuneu aux allures de mannequin en perdition. Elle n'était pas sensible à son prétendu charme et les amabilités, si elles n'étaient déjà pas dans ses habitudes auparavant, étaient depuis quelques temps devenues très optionnelles.

« C’est mortel, n’est-ce pas ? Les salles d’attentes sont de véritable torture. C’est avec ça qu’on devrait torturer les rebelles. Les ficher dans une salle et les faire attendre. Longtemps. »

Misère, le voilà qui se mettait à parler. Seigneur, qu'on lui donne la force de supporter son babillage sans crise de nerfs. Elle se contenta de lui décocher un coup d'oeil alors qu'il s'approchait de la machine à café et pria secrètement pour que celle ci lui explose au nez....ce qui arriva. Soudainement étonnée, Hécate en oublia d'être maussade et écarquilla les yeux alors que le mangemort scandinave s'ébouillantait avec moult cris avant de transformer la machine en cochon en peluche.
Pourquoi ce sort lui était-il venu à l'esprit en premier? mystère. Mais Hécate apprécia. Ce qu'elle apprécia encore plus fut les quelques secondes durant lesquelles il perdit toute sa superbe et agita sa main comme un éventail chinois.
La perte de dignité chez les gens assurés entraînait toujours chez elle un vif sentiment de satisfaction et malgré son état une faible pointe d'amusement éclaircit son esprit.

« Ce sera toujours plus utile qu’une machine incapable de faire la différence entre une main et un gobelet ! » fait remarquer le jeune homme en donnant un coup de pied dans la peluche porcine.

Question de point de vue.
Et il s'assoit en face d'elle avant de lui tendre la main.

« Bon, maintenant que je me suis bien ridiculisé…Felix Meir Hvedrung, salut ? »

Le sourire en face d'elle est franc. L'attitude ouverte. La voix, toujours chaleureuse. Mais le débit de parole et la présence du mangemort dans la salle d'attente et son immanquable bougeotte prouvent que lui non plus n'est pas fondamentalement à l'aise dans ce décor. D'où ses efforts hérculéens pour se distraire. Hécate le sonde des yeux. Elle connait sa réputation. Mais après tout...dieu seul sait combien de temps ils sont encore destinés à attendre. Et ils sont après tout les rescapés de la même galère. Du même massacre. Le sang ça rapproche.
Alors elle tend la main à son tour, serre celle du jeune homme fermement

-Hécate Shacklebolt,"salut". Je ne vous demande pas comment ça va...si nous sommes ici c'est que nous avons été aussi malchanceux l'un que l'autre...vu votre nom c'est sacrément ironique.

Elle sourit à demi et demande:

-Alors? sectusempra? explosion? acide? Vengeance d'une amante en furie?

Elle préfère dédramatiser la chose. La rendre plus légère. Cela la rend moins insupportable.

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Un instant, un tout petit évidemment, je me demande si la femme qui me fait face daignera me répondre. Est-ce que la présence des cochons peluches la met mal à l’aise ? Peut-être. Évidemment, si je me permettais de la sonder, de lire ses émotions, je serais plus à même de savoir. De comprendre. Sauf qu’ici, dans l’hôpital, c’est plus risqué. Bon, dans les faits je me fais confiance, je sais quand remonter les barrières, quand me couper du monde, mais j’aimerais tout de même éviter d’avoir à me ficher la tête sous la fontaine à eau. Vous savez, celle à laquelle on s’accroche, tout gamin, pour boire. Sans parler que ma peau est encore sensible et que je ne me fais pas encore entièrement confiance, pas avec l’empathie. Et si la jolie demoiselle était en colère hein ? Et si elle souffrait ? Non, je passe mon tour. Ça vaut mieux. Enfin, ça n’empêche évidemment pas mon don de laisser filtrer un certain sentiment de camaraderie entre nous. Mais c’est le cas avec les gens se retrouvant en prison, aussi, non ? Et entre l’hôpital et la prison, il y a bien peu de différence. De ce fait, elle me serre la main et je lui renvois un grand sourire. « Hécate Shacklebolt,"salut". Je ne vous demande pas comment ça va...si nous sommes ici c'est que nous avons été aussi malchanceux l'un que l'autre...vu votre nom c'est sacrément ironique. » Okay, elle se mérite un éclat de rire, avec la tête qui valdingue vers l’arrière et un bout de langue qui revient sur mes lèvres. Intrigué, oh que oui ! « C’est que le destin à de l’humour ! On fait avec. Je ne suis pas plus mal, mais… nous sommes tout de même à l’hôpital. Belle connerie tout de même. »

Sauf que voilà, non seulement est-ce que Shacklebolt est séduisante, la peau chocolat ça me donne des bouffées de chaleur, je pourrais lui manger des chamallow dessus et les regarder fondre, mais en plus elle a de l’humour. « Alors? sectusempra? explosion? acide? Vengeance d'une amante en furie? » Elle et moi, ont seras bientôt amis, elle ne sait pas encore, mais moi oui. Mon rire retentit de plus belle, vibration typiquement nordique, alors que j’oscille de la tête. « On vire le premier et on mélange un peu le reste ? En fait je me suis tapé un sortilège d’acide, quelque chose que je n’avais pas encore vu en fait. Ni sentit, tien. Je ne suis pas près de recommencer. Et vous ? Enfin, toi ? Ont peux se tutoyer ? » Je suis sérieux d’ailleurs et je m’avance un peu plus sur mon siège, presque sur le bout des fesses. Là, je parle plus bas, comme pour éviter d’être entendu de la part des infirmières qui rôdent. « Parce que l’Angleterre a beau être coincé du cul, ni toi, ni moi ne sommes du coin, non ? » Et je ne suis pas raciste hein ! Du tout ! Ce n’est pas parce qu’elle goûte le chocolat qu’elle ne peut pas être anglaise, mais il y a quelque chose de différent chez elle. C’est difficile à expliquer, mais c’est dans le coin de sa bouche, dans sa posture, dans son regard ferme. Les femmes ici, ont tendances à être moins confiante. Enfin, il y en a, mais elles ont beaucoup moins de poigne. Ce qui m’arrache un sourire. « Il y a quelque chose dans tes yeux, qui me dit que j’ai raison. Tutoyons-nous, après tout, entre camarade blessé. Donc, oui. Qu’est-ce que tu t’es pris de la part des insurgés ? » J’incline même la tête sur le côté. Je suis mignon, répond moi poupée. « Toi aussi, on t’as forcé à venir ici ? Aller, partageons nos malheurs, même qu’on pourra se montrer nos blessures de guerre mutuelle après. » Évidemment, je ne parle pas QUE de sexe, même si ça piment facilement la chose si ça lui dit, non je parle de petit concours tordu entre membre du même clan de super vilain. Parce que oui, nous sommes les méchants, il faut l’assumer.
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Hécate l'écoutait parler, et puis il parlait de son accent à couper une buche en deux, plus elle sentait poindre l'envie de sourire. Ces derniers jours, elle ne souriait pas. Pas du tout. Mais il y avait quelque chose dans l'assurance de ce Félix, dans son côté presque désespérément rieur et optimiste qui irradiait.
Il ne paraissait rien juger grave, même après une douche à l'acide et son ton semblait dire "Y'a pire".

Trouver la force de sourire dans les moments les plus durs était un talent rare, un talent qu'Hécate n'avait jamais possédé et ne posséderait surement jamais. Elle était trop littérale, trop à fleur de peau, trop brûlante pour réussir à prendre la distance que Félix semblait quant à lui affectionner particulièrement. On dit que les clowns rient pour ne pas pleurer: était-ce son cas?

Quand Félix l'incita à le tutoyer, le sourire finit par se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres et les plaisanteries qui suivirent achevèrent de le consolider.

-Si on compare nos blessures de guerre, Hvedrung, tu risques de déchanter rapidement. Je te bats à plate couture à ce jeu là. Même si là je dois avouer que celle pour laquelle je viens me faire soigner n'est pas la plus glorieuse....

Elle soutint son regard curieux et finit par rouler des yeux avant de lâcher rapidement:

-J'aiprisunepoutredanslatête.

Voyant qu'il tendait l'oreille, elle se crispa et lâcha, roulant une nouvelle fois des pupilles:

-J'ai pris une poutre dans la tête! voilà!

Voyant que le fou rire n'allait pas tarder, elle leva le doigt.

-MAIS et je le précise, l'accident est survenu suite à mon implication dans la bataille. Tu te souviens de l'immense serpent de sang, sur la place? c'était moi. J'ai perdu les trois quarts de mon sang, reçu la moitié de l'estrade sur la tête et passé deux semaines dans le coma. Mais il faut croire que ça en valait la peine. Même si je suis désormais arrêtée et au bord de l'implosion.

Elle soupira et réalisa soudain qu'elle n'aurait jamais du lui parler autant. Ils se connaissaient à peine par Merlin! Félix Hvedrung avait le même potentiel de dévastation qu'un bébé labrador: il vous faisait de grands yeux et vous fondiez. Certes Hécate n'en était pas encore au stade de la liquéfaction interne, loin de là, mais il était vrai qu'il avait un certain charme dans son genre, ce qui expliquait facilement sa réputation de casanova.
Lui aurait-il plu, si elle avait été dans le bon état d'esprit (quoi que cela veuille dire, Hécate n'avait pas le moindre début de notion en séduction et en savait juste ce que ses cousines Quinni et Mako voulaient bien lui en dire) ?
Peut-être.
Peut-être pas.
Quelque chose dans son estomac la titillait rien que d'y penser. Une sorte de gêne, de malaise dont elle ne comprenait pas l'origine. Quelque chose la bloquait. viscéralement. Une sorte de barrière. Elle qui avait déjà du mal à entretenir des rapports plus que professionnels avec les hommes, elle ressentait depuis quelques semaines une nouvelle forme de gêne. Un mélange de culpabilité...de refus d'être approchée et de...impossible de le définir. Tout ce qu'elle savait était qu'à chaque approche masculine qu'elle quelle soit, elle battait en retraite et que son habituel credo de "Pas question" avait été remplacé par un nouveau motto: "Pas lui".
Pas lui.
Mais qui alors?

Clignant des yeux pour revenir à la réalité elle s'excusa:

-Désolée...je me suis déconnectée. Et pour répondre à ta question précédente, je ne suis pas d'ici, non. Je viens de Louisiane, la Nouvelle Orléans. Quant à toi...Hvedrung...Hvedrung...bulgare? Suédois? Tchécoslovako-ukrainien?
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