|
sujet; Morning will come, it has no choice. Ft Garden |
 |
“Morning is an important time of day, because how you spend your morning can often tell you what kind of day you are going to have.”
― Lemony Snicket
Je passe une main fébrile dans ma nuque alors que la nuit touche doucement à sa fin. Comme quatre soirs par semaine (minimum), je suis au club et j'attends de pouvoir de fermer. Les derniers clients sont partis l’œil lubrique et le teint verdâtre. Pas certain qu'ils soient en mesure de rentrer chez eux mais, ce n'est pas vraiment mon problème. Les dernières filles se changent dans le vestiaire à l'arrière et moi je contemple mon verre de whisky sur la table avant de le vider d'une seule traite. Pour le moment , j'ai tendance à me noyer dans le travail et à boire un peu trop aussi... Je devrais prendre plus de temps pour moi et dormir un peu ne me ferait pas de mal. Cependant, je ne parviens pas à concevoir le sommeil autrement qu'une perte de temps. A moins qu'il ne s'agissent de laisser dormir quelqu'un au creux de mes bras ! Carla et Lena, deux des filles qui travaillent pour moi apparaissent à cet instant. J'essaye de ne jamais succomber et de ne jamais faire d'avances à mes protégées. Cela viendrait foutre un bordel ici que Jasper ne me pardonnerait jamais. Je l'avoue, il m'est arrivé de sortir du droit chemin mais, rien d'ingérable pour le moment et c'est toujours venu d'une requête de la demoiselle en personne. Malgré ma haine de la solitude, je ne suis pas assez alcoolisé ce soir pour me laisser aller à ce point la. Je raccompagne donc les filles à la porte et pose un baiser sur chacune de leur joues. Leur parfum m'enivre, je frisonne mais, je me contente de fermer la porte du club en les laissant s'éloignées. A l'horizon, je voit poindre les premiers reflets du jours qui teinte le ciel de couleurs dorées. Le samedi c'est toujours la plus longue soirée, il est déjà six heure trente du matin. Je devrais courir rejoindre mon lit, je n'en ai pourtant aucune envie. Mon corps est tiraillé par le sommeil mais mon esprit ne trouve pas le repos dont il a besoin pour pouvoir succomber. Tout ça c'est la faute de Bonnie, son père et Jasper. Je dois me faire discret, je ne peux donc pas être pleinement moi-même et je m'en sent terriblement frustré. Je ne veux pas de l'attachement des fiançailles et bien que j'ignore Bonnie de mon mieux je ne peux pas non plus la trompée ouvertement. Oh j'ai bien entendu Jasper murmurer que cet accord n'allait probablement pas aboutir. Il sent que le vieux de Bonnie est bien refroidi et il se doute qu'il va briser l'arrangement. Je pense que cela n'arrange pas Jasper mais, il ne m'en fait aucun reproche à ce sujet. Lui même n'a jamais été du genre à se marier ou à tenir réellement ses engagements... J'allume une clope alors que le monde doucement s'éveille. J'adore ce moment, il a quelque chose de familier et d'intemporel. L'espace d'une seconde, je ressent une vague de quiétude qui me fait aussitôt pensé à une seule personne...GARDEN. Elle me manque ! Cela fait bien trop longtemps que je ne l'ai pas vue et je dois y remédier dès maintenant. Cela s'impose à moi comme une évidence, comme le drogué qui a besoin de sa dose. Je n'en démordrai pas ! Un fin sourire se dessine sur mes lèvres alors que je fais demi tour et disparaît dans un craquement sonore. Après quelques détours, j’apparais devant chez Garden. Je suis toujours paré du même sourire. Seuls changements ; un bouquet de roses rouges posé sur mon bras et dans ma main un paquet de viennoiseries toutes fraîches et encore chaudes. J'espère que cela suffira à me faire pardonner de la tirée du lit si tôt. Je m'arrête sur le pas de sa porte et sonne sans plus attendre. Mon cœur s'emballe aussitôt, j'aime tellement ce sentiment ! Ne voulant pas qu'il s'estompe, je sonne à nouveau et annonce à travers la porte. Curtis - Garden! C'est Curtis ! Bouge toi et ouvre la porte ! J'ai un besoin urgent...de te voir ! |
|  | | |
| |
Les nuits passaient et se ressemblaient. Garden avait l’habitude de se coucher seule le soir et de se lever toujours sans compagnie le matin. Le travail de Paris le faisait voyager dans tout le pays et même parfois à travers le monde. Être joueur de Quidditch dans une grande équipe avait ses avantages mais aussi ses inconvénients… Mais même lorsque Paris était chez eux, il n’était pas souvent avec elle, il passait ses soirées avec ses amis, il faisait… ce qu’il voulait et elle ne l’en empêchait pas, ne lui ne voulait pas. Cependant Garden avait toujours eu ce besoin d’étreinte, de chaleur, de sentir quelqu’un auprès d’elle. De se sentir aimé même pour quelques instants. Elle ne disait pas que Paris l’ignorait. Il était doux avec elle lorsqu’il lui accordait du temps, il était même généreux, lui offrant souvent des présents. Mais les cadeaux, aussi luxueux soient-ils, elle n’en avait pas besoin. Elle se gardait bien de le lui dire car elle ne voulait pas le vexer, sans compter qu’elle se servait de lui en premier lieu et qu’il aurait été vraiment mal avisé de lui faire des reproches ou dire quoi que se soit sur ses initiatives.
Elle se réveilla très tôt ce matin là mais elle ne souhaitait pas sortir de son lit, elle voulait rester étendue sous ses draps où personne d’autre qu’elle se trouvait et fermer les yeux, se forcer à dormir encore un peu et rêver… rêver d’Adam pourquoi pas ? Si la vie lui avait enlevé, ses rêves pouvaient lui offrir une autre réalité. C’était son visage qu’elle avait à l’esprit lorsqu’elle entendit sonner à sa porte. Qui pouvait bien venir à cette heure ? Elle sauta de son lit, imaginant tout de suite un drame et prit à peine le temps de passer un fin peignoir par-dessus sa nuisette. Elle l’accrocha à la va-vite en descendant nus pieds les escaliers. Elle courut pour traverser les pièces la séparant de l’entrée tandis que la sonnette retentissait à nouveau. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Elle avait peur. Peur de ce qu’il pouvait se passer. De la personne pouvant se trouver derrière la porte… puis elle entendit :
« Garden! C'est Curtis ! Bouge toi et ouvre la porte ! J'ai un besoin urgent...de te voir ! »
Oubliant le temps qui les avait séparé, les raisons qui l’avaient poussé de ne plus vraiment le fréquenter, elle ouvrit la porte à la volée. Elle était certaine que Curtis avait des ennuis et qu’il était venu se réfugier auprès d’elle. Elle ne remarqua pas le bouquet de fleurs, ni même le sachet de la boulangerie. Il scruta rapidement son visage et l’attrapa par le bras afin de le faire entrer tout en claquant la porte avec son pied. Elle l’amena directement au salon où elle lui lâcha le bras. Elle se mis face à lui et lui agrippa les épaules bien qu’il soit plus grand qu’elle.
« Qu’est-ce qui se passe Curtis ? » Dans le monde où ils vivaient à présent, les horreurs et les problèmes étaient tellement courant qu’elle avait tout de suite cru à un appel au secours à travers la porte. Elle remonta ses mains aux joues de Curtis plantant un regard inquiet dans ses prunelles. « Les mangemorts sont venus à ton club et t’ont causé des souci ? Tu as fait une bêtise ? Dis moi ce que je peux faire ! » La vie les avait séparé, ou du moins Garden avait de moins en moins vu Curtis après l’annonce de ses fiançailles avec Bonnie. Garden refusait de voir sa cousine se pâmer au bras de Curtis en la narguant pour lui faire comprendre que celui qui lui était si proche, avec qui elle partageait tant de choses allait finalement se retrouver de son côté à elle. Garden savait que Bonnie n’était pas amoureuse de Curtis simplement à cause de son sang et cela la dégoûtait d’autant plus. Elle savait que l’ancien Serpentard n’était pas en faute dans cette histoire, mais elle avait tellement de chose à gérer entre les mensonges de sa vie et ses réels buts qu’elle n'aurait pas supporté un coup de plus. Cependant, jamais elle n’aurait laissé Curtis tombé. Si il avait besoin de quoi que se soit, elle serait toujours là pour lui.
|
| | | | |
| |
Je ne dois pas attendre bien longtemps pour que Garden ouvre finalement la porte. Elle apparaît devant moi, tel un ange couvert de satin. J'ai toujours trouvé qu'elle ressemblait à une de ces formes angélique, comme baignée d'un rayon de lumière et touchée par une grâce presque indéfinissable...Je me berce de l'illusion qu’elle est mon ange à MOI. Oui j'aime que les choses ou les gens m’appartiennent, elle ne déroge pas à la règle. Elle m'agrippe le bras et m’entraîne jusqu'au salon. Elle pose fermement ses mains sur mes épaules, elle semble inquiète. Au vue du climat qui règne dans la communauté magique, il n'était peut être pas la meilleur des idées de débarquer comme ça chez quelqu'un. Evidemment je n'y ai pas penser!
Garden - « Qu’est-ce qui se passe Curtis ? »...« Les mangemorts sont venus à ton club et t’ont causé des souci ? Tu as fait une bêtise ? Dis moi ce que je peux faire ! »
Elle remonte ses mains sur mes joues et je ne peut m’empêcher de frissonner. Je suis aussitôt grisé par le contact de sa peau sur la mienne. Je baisse la tête, j'inspire. Je m'empresse de lui adresser un sourire, avant même que les mots ne sortent de ma bouche, je tiens à la rassurée.
Curtis - Garden ne t'inquiète pas ! Rien de grave ! Désolé de t'avoir alarmée ! Il se trouve simplement que je ne t'ai plus vue depuis trop longtemps et tu me manque terriblement. Ce matin le manque était trop fort ...et j'ai donc eu cette idée stupide de foncer chez toi sans prévenir. Je t'ai fait peur, j'en suis désolée !
Cela se voit sur mon visage que je ne suis pas fière de moi. Comme trop souvent, je n'ai penser que à moi ! J'avance mon visage vers le sien et pose un baiser sur son front, je lui fourre ensuite mes paquets dans les mains. Je ne réponds pas de moi si elle continue de se tenir si proche. Je suis plus alcoolisé de ma nuit que je ne l'aurais penser et certainement pas au mieux de ma retenue. Je m'éclaircie la gorge et reprend la parole.
Curtis - J'ai apporté des croissants et des fleurs. J'espère que c’est suffisant pour me faire pardonné ! Et si je suis pardonné et bien permets moi d'abuser et de te demander directement de me promettre que nous ne passerons plus jamais tant de temps sans nous voir. C’est une aberration.
Je ricane doucement. Je sais que je suis en partie responsable. Bonnie, Paris...rien de bon pour simplifier mes rapports avec Garden mais, j'aimerais parfois que l'on puisse faire abstraction de tout ça et agir comme si nous étions seul au monde.
|
| | | | |
| |
Elle s’inquiétait pour son ami. Même s’ils ne s’étaient pas vus depuis des mois, il restait Curtis, son complice, son confident, celui avec lequel elle pouvait se montrer tendre et qui ne l’avait jamais traitée comme les autres. Il était unique et elle l’aimait pour ça. Aussi ne supportait-elle pas l’idée qu’il puisse avoir des problèmes, être en danger. Elle était prête à tout pour lui venir en aide qu’importe ce que cela lui coûterait.
« Garden ne t'inquiète pas ! Rien de grave ! Désolé de t'avoir alarmée ! Il se trouve simplement que je ne t'ai plus vue depuis trop longtemps et tu me manques terriblement. Ce matin le manque était trop fort ...et j'ai donc eu cette idée stupide de foncer chez toi sans prévenir. Je t'ai fait peur, j'en suis désolée ! » Un soupire soulagé s’échappa de ses lèvres. Il n’avait pas d’ennui, cela la rassurait. Mais il avait l’air penaud, peu fier de l’avoir inquiété mais loin d’elle l’idée de lui en vouloir. Elle est bien trop contente de le savoir sans problème et heureuse qu’il ait eu tellement envie de la voir. Lui aussi, il lui manquait. Elle le ressentait un peu plus chaque jour. Curtis ne la jugeait pas, jamais. Elle se sentait libre avec lui-même si elle ne pouvait pas lui parler de ses plans et de ses véritables idéaux.
Il déposa un baiser sur son front ce qui lui fit fermer les yeux l’espace d’un instant. Un petit geste d’affection tout en tendresse qui lui faisait du bien, qui lui manquait venant de l’ancien Serpentard. A peine eu-t-elle le temps d’apprécier ce petit moment, qu’elle se retrouva avec des viennoiseries et des fleurs dans les bras. Tellement paniquée qu’elle avait été, elle n’avait même pas fait attention à ces petites attentions qu’il lui avait apporté.
« J'ai apporté des croissants et des fleurs. J'espère que c’est suffisant pour me faire pardonné ! Et si je suis pardonné et bien permets moi d'abuser et de te demander directement de me promettre que nous ne passerons plus jamais tant de temps sans nous voir. C’est une aberration. » Elle se laisse aller à rire comme lui. Tout cela est stupide. Elle se demande pourquoi elle a laissé les choses devenir ainsi. « Tant que tu ne me ramène pas Bonnie, tu peux venir me voir quand tu veux ! » Elle déposa un baiser sur sa joue et alla mettre les fleurs dans un vase avant d’inviter Curtis à s’asseoir à une petite table, celle à laquelle elle prenait le thé. Elle pris sa baguette et d’un sortilège informulé fit venir le thé et le jus d’orange de la cuisine afin de prendre un bon petit déjeuné. « Tu vas pouvoir me raconter tous les derniers potins ! » Avec son métier, Curtis voyait énormément de chose, parfois extraordinaire, de personne dont on ne soupçonnerait jamais un tel agissement. « Mais avant… » Elle se leva de son siège et alla prendre place sur les genoux du jeune homme. Elle enroula ses bras autour de son cou et se blottit tout contre lui. « Ca m’a manqué… » Etre avec Curtis, pouvoir se blottir dans ses bras et contre son corps chaud. Apprécier leur relation pleine de tendresse… oui cela lui avait maqué.
|
| | | | |
| |
Je suis soulagé d'entendre le rire de Garden se mêler au mien. Plus de peur que de mal dans nos deux cas et c'est tout ce qui compte. Il n'y a aucune gêne entre nous, aucune tension...Un peu comme si nous nous étions quitté la veille et que pas une heure loin l'un de l'autre ne pouvais changer les fondements de notre relation. Il me semble que c'est comme cela que l'on qualifie la véritable amitié. Garden est définitivement un être à part,que je ne saurais tolérer de perdre. Je la regarde en face de moi, un reflet du matin qui illumine sa chevelure dorée.
Garden - « Tant que tu ne me ramène pas Bonnie, tu peux venir me voir quand tu veux ! »
Je continue de sourire même si je tic légèrement. A t'elle à un seul moment cru que ma relation avec Bonnie était née de mon envie et de ma propre initiative? Je ne sais pas vraiment puisque cela fait bien trop longtemps que je ne l'ai pas revue. Cependant je ne m'empresse pas de lui répondre, je lui adresse un simple clin d’œil remplis de tous les sous entendus qu'elle voudra y trouver. C'est la force du clin d’œil! Si je ne répond pas c’est parce que j'ai envie de prendre mon temps, que Bonnie est à cet instant le dernier de mes soucis. Garden s'éloigne pour mettre les fleurs dans un vase et m'invite à m'installer pour le "petit déjeuner". Cet instant à quelque chose de familier et d’extrêmement réconfortant. Je me sent bien.
Garden - « Tu vas pouvoir me raconter tous les derniers potins ! »...« Mais avant… »
L'amour de l'humain pour le potins ! Ahahah! Je continue à sourire...Avant?!? Quoi? Je lève la tête vers elle alors qu'elle se redresse et atterris...sur mes genoux. Je l’accueil sans rechigné le moins du monde, car ces gestes aussi nous sont familier. Elle entoure mes bras autour d’elle et j'exerce une légère pression dans mon étreinte pour lui indiquer qu'elle a bien trouver sa place. Je pose aussitôt mon visage contre ses cheveux. Le combat commence. Celui de lutter, de ne pas céder comme un sauvage aux charmes de Garden. J'ai trop à perdre avec elle, je ne me le pardonnerais pas. Je me mords l'intérieur de la joue.
Garden - « Ça m’a manqué… »
J’inspire le parfum dans ses cheveux, je prends conscience des infimes parcelles ou ma peau touche directement la sienne. J'inspire et m'empresse de lui répondre.
Curtis - A moi aussi ça m'a manqué...tellement manqué ! Je suis content d'être là avec toi...Et sache que si tu veux des potins tout frais j'en ai un...mais je dois t'avouer que tu me déconcentre.
Je laisse échapper un léger rire. Je ne sais pas si je fais bien de me laisser aller à cette confidence mais comme je l'ai dit j'ai trop bu cette nuit, je suis fatigué et d’ailleurs je redoute l’érection qui pourrai poindre dans mon pantalon. Je me concentre. Je dois garder le contrôle. Je pose un baiser sur les cheveux de Garden et laisse courir mes doigts lentement le long des siens. Je n'ai pas une seconde envie de la lâchée pour consommer notre petit déjeuner. Je continue alors...
Curtis - Pour ce qui est de Bonnie puisque tu la cite...Nos fiançailles ont été rompues, pour mon plus grand plaisir. Je n'avais aucune envie de m'engager de cette façon...Je ne risque de pas la ramenée et elle ne s'appellera pas Bonnie McKraken. Je suis libre et elle aussi !
|
| | | | |
| |
Etre dans les bras de Curtis… cela n’avait pas de prix. Elle aimait se retrouver en sa présence, discuter avec lui, ou même simplement savourer le silence. Ils n’avaient pas besoin de toujours se parler. Il y avait quelque chose entre eux, quelque chose de fort et de profond. Une amitié solide. Même si celle-ce avait connu un coup de frein à cause de ses fiançailles avec Bonnie. Bien entendu Garden savait que l’oncle de Curtis avait sauté sur l’occasion de marier son cher neveu à une sang pur de bonne famille. Qui ne l’aurai pas fait ? Mais le fait que se soit Bonnie l’avait révulsé. Même si sa cousine n’était pas ravie d’épouser un ‘simple’ sang mêlé, elle aimait narguer Garden avec ça. Lui rappelant qu’elle serait plus proche qu’elle de son ami. Elle n’était pas dupe, elle ne faisait ça que pour la faire enrager, et pourtant, cela marchait merveilleusement bien.
« A moi aussi ça m'a manqué...tellement manqué ! Je suis content d'être là avec toi...Et sache que si tu veux des potins tout frais j'en ai un...mais je dois t'avouer que tu me déconcentre. »
Elle ne comprit pas en quoi elle le décentrait, jusqu’à ce que l’idée que ce soit leur étreinte qui le dérange ne vienne lui percuter l’esprit. Elle n’imagina pas une seule seconde que cela puisse avoir un rapport charnel, seulement qu’ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps et qu’une embrassade retenue depuis tout ce temps le déstabilisait. Curtis n’avait jamais eu de geste que l’on pourrait qualifiait de déplacé avec elle. A Poudlard, elle s’en était sentie vexée : Au début, elle pensait qu’elle n’était simplement pas son genre, ce qui ne l’avait pas dérangé en soi, mais il avait la réputation de sauter sur tout ce qui bougeait et là, elle s’était posait des questions et l’avait mal pris. Jusqu’à ce qu’elle comprenne : elle était différente à ses yeux, pas juste une fille que l’on utilise puis que l’on jette. Il la respectait, il l’aimait. Elle était spéciale et cela la rendait heureuse. Elle qui avait toujours était très tactile – trop pour certains – elle pouvait montrer autant de gestes de tendresse envers Curtis qu’elle le voulait, sachant qu’il ne le prendrait pas de travers. Elle accueillit donc son baiser dans ses cheveux comme l’une de ses marques de tendresse.
« Pour ce qui est de Bonnie puisque tu la cite...Nos fiançailles ont été rompues, pour mon plus grand plaisir. Je n'avais aucune envie de m'engager de cette façon...Je ne risque de pas la ramenée et elle ne s'appellera pas Bonnie McKraken. Je suis libre et elle aussi ! »
Elle se recula quelque peu sans pour autant quitter ses genoux. Se yeux se plissèrent puis l’information s’encra réellement dans son esprit. Elle poussa un petit cri de joie et tapa deux ou trois fois dans ses mains comme une enfant à qui on vient d’apprendre la plus merveilleuse des nouvelles. Elle posa ses mains sur les joues de son ami et embrassa ses lèvres, rapidement, brusquement, comme on embrasserait une joue. Elle était tellement heureuse de cette nouvelle qu’elle se laissait aller. Un peu trop ? Pas avec Curtis, elle n’en avait pas l’impression.
« Il faut qu’on fête ça ! Je ne sais pas encore comment, mais dignement c’est sûr ! »
Elle était toute excitée, ne sachant plus quoi faire. Elle se leva, et prit les mains de Curtis dans les siennes afin qu’il la suive, puis elle regarda, ses prunelles pétillants, un sourire ravi aux lèvres et n’y tenant plus elle lui sauta au cou une nouvelle fois.
« C’est le meilleur potin de tous les temps ! Si tu savais comme ça me déchirait le cœur de te savoir prit entre ses griffes… mais maintenant tu es libre et tout à moi. »
Les mots aussi pouvaient être mal interprétés mais encore une fois, Garden ne pensait pas que cela puisse être le cas avec Curtis.
|
| | | | |
| | | | | | | | Morning will come, it has no choice. Ft Garden | |
|
| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|
