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sujet; C'est m'aimer deux fois que de chérir mon frère.

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Temps. Il était grand temps que je cesse de le fuir, de n’être que l’ombre de celle qu’il connaissait. On ne peut pas revenir des semaines en arrière, effacer ce qu’il s’est passé d’un coup de baguette ou d’un tour de retourneur de temps. Les morts sont morts. Les plaies visibles sont refermées. Je ne peux pas lui révéler la vérité, lui dire pourquoi j’ai choisi de fuir la vie réelle pendant tout ce temps. Pourquoi j’ai préféré me complaire dans un sommeil artificiel qui n’a même pas eu l’effet escompté. Mais il n’a pas à payé le prix de mes erreurs, il ne le mérite pas. Et j’ai besoin de lui, besoin de mon grand-frère. Besoin de voir son regard, son sourire, le serrer dans mes bras et juste retrouver son parfum, ressentir les battements régulier de son coeur. Juste retrouver mon grand-frère. Je tournais en rond dans ce manoir depuis que je n’avais plus à me rendre au ministère et ce matin une idée folle avait germée. J’avais rejoint Arsenius pour le déjeuner, à l’extérieur, loin de notre mère et de ces murs que je connaissais par coeur. Il ne serait pas là ce soir, au fond c’était sans doute mieux ainsi. Mes frères ne se haïssait pas, ils avaient simplement du mal à s’avouer ce qui me sautait au yeux, qu’ils s’aimaient. Je n’allais pas leurs jeter la pierre, je n’étais pas moi-même un exemple concernant l’extériorisation de mes sentiments mais ce soir je voulais faire un effort, faire un pas en direction d’Aramis dans l’espoir qu’il attrape cette main tendue. Il travaillait aujourd’hui aussi avais-je été faire quelques achats avant de rentrer, trop tôt, au gout de notre mère. Celle-ci restant cloitrée dans le salon j’avais pris mes quartiers dans la cuisine -pièce ou elle ne se rendait jamais- pour préparer de mes blanches mains un dîner pour deux. Non, il ne s’agissait en aucun cas de mettre les petits plats dans les grands, je n’étais de toute façon pas une cuisinière assez douée pour faire cela. Ce que j’avais prévu était plutôt simple, convivial. Deux plateaux bien rempli de ce que mon frère préférait, croque monsieur, coquillette, mini hot-dog, mini gâteaux, de la mousse au chocolat et de la glace. Une cloche pour préserver ce qui devait se manger chaud, une autre pour le froid et le reste simplement sur assiette. Alors que je faisais léviter les plateaux en direction du salon, je retrouvais notre mère installée sur le fauteuil, sirotant son thé. Que fais-tu avec ces plateaux?   Je prépare une soirée pour Aramis et moi.  Pardon? et tu crois, petite idiote, que je vais te laisser seule avec mon fils??      Tout à fait, vous allez même dormir profondément. je posais les plateaux sur la table basse et allumait un bon feu dans la cheminée ne faisant pas, du tout, attention aux gesticulations et les divers nom d’oiseaux qu’elle m’envoyait au visage. Dormir? Mais que.. que m’as tu donné?!?   cracha t’elle en envoyant la tasse dans ma direction. J’esquivais sans mal l’objet avant de nettoyer d’un coup de baguette. La goutte du mort vivant vous connaissez?   Lui faire peur? Oui tout à fait! J’avais même attendu le moment opportun pour arriver connaissant parfaitement le dosage que j’avais mis dans sa tasse. Une simple potion de paix. Nous nous reverrons demain. Stupéfix.  Non, je n’avais plus aucune pitié pour elle, ce temps là était révolu. En aucun cas elle ne gâcherait cette soirée. J’appelais l’elfe afin qu’il la conduise dans son lit. Aramis allait bientôt arrivé. J’allumais quelques bougies avant de me placer au piano. Jouer un peu en l’attendant me détendrait ou au moins ça occuperait mes doigts.... et mon esprit.
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Partie. On ne cesse de te trahir, de te salir. Les draps sont vides & ton corps au bord du précipice. Tu te tiens, te retiens. Tu n'es plus sûr, tu n'as jamais été très sûr. Le cœur tangue, s'ébranle, brutalisé, soufflé. Tu n'as pas appris à résister, à lui résister. Gwen est un peu l’orfèvre de ton cœur, la souveraine de tes erreurs. Elle reste l'ancre auquel s'accrocher, se raccrocher, sans avoir peur de tomber, de trembler. Elle est toujours restée. Elle ne t'a jamais délaissé, abandonné.

Peut-être que tu aurais pas dû y croire.
Peut-être que tu aurais dû arrêter de te voir.

Juste un peu d'amour, t'es-tu dit. Juste une porte de secours, as-tu demandé. Rien ne te sera accordé. Rien ne te sera donné. Il te reste juste à t'effondrer, à te laisser sombrer. Prince des glaces, tu n'es que de ses fantasmes sans cœur, sans peur. Tu te dresses dans ta froideur, dans ta douleur. Tu ne les laisseras plus jamais venir, t'abrutir. Tu ne les laisseras plus jamais sonner, résonner. Tu es droit sur tes pieds, le cœur vidé, usé & abusé. « Lestrange, êtes-vous sûr d'aller bien ? », sonne la voix d'un jeune stagiaire sans histoire, sans mémoire. « Auriez-vous pris du courage pendant mon absence, monsieur ? », caresse ta langue en douceur, flirtant dans une amertume doucement trompeuse, flatteuse. La plume s'agite au-dessus du dossier, pressé, rayant des mentions, en donnant d'autres. « Vous vous croyez donc déjà tellement important ? Il est vrai que votre travail est bon. », concèdes-tu, lentement, détachant chaque lettres pour bien faire entrer à ce débile sa folie, ses dénis, les interdits. « Mais il est très loin d'être exemplaire. », assènes-tu, rapide, agile. « Il est même bâclé. Heureusement que les dossiers les plus importants me sont parvenus. Qui sait ce que votre négligence m'aurait coûté ? Qui sait comment vous seriez puni à cet instant ? ». Les yeux de glace se plongent dans le regard peureux, honteux. On ne te piétine pas. On ne t'incline pas. Personne ne le fera. « C'est dommage que je sois obligé de passer derrière vous pour corriger vos futilités. ». Inutile, tu remets les insectes à leur place, en place.

« Mais puisque vous êtes si important, depuis mon repos forcé, vous pouvez rester cette nuit pour nous éclairer de vos lumières, j'imagine, mh ? Bien sûre que oui. Et votre petite-amie sera ravie, aussi. », l'humour se détache dans tes yeux cruels, éternels. Faiblesse, tu balayes l'importun d'un revers de main. « C'est bien, vous pouvez commencer maintenant. », tu attires le manteau entre tes doigts, tu l'as soumis sous tes lois. Insecte, tu délaisses, lassé, agacé.

Le manteau s'accroche à tes doigts & tu refais les boutons d'un geste efficace, vivace. Ta mère t'attend. Passablement irrité, tu ne veux pas la subir le temps d'une soirée. Arsenius file & défile loin de toi, laissant le soin d'une mère en déclin. Elle est morte depuis longtemps, tellement longtemps à tes yeux. La folie a filé, puissante maladie, sensible déni. Et de ta mère, tu ne gardes que la haine. L'aversion se glisse sans raison, avec passion. Elle s'emballe & te déraille. Tu transplanes sans un regard, un égard.  Tu veux juste rentrer, ne plus penser. Tu ne veux pas t'inquiéter pour les cheveux sombres de Gwen. Tu ne veux pas perdre des heures à essayer de percer le voile de ta boule de cristal. La porte claque & la mélodie s'envole, t'étiole.  Le piano sous les doigts, elle coule les peines, tire les détresses, en tendresse. Un peu paralysé, sans doute tétanisé, tu sais que c'est elle. C'est un peu toujours elle.

« Qu'as-tu fait de mère ? », ta langue est sèche, sévère. Parler t'échappe, te désarme. Tu n'as pas l'âme de ces poètes. Tu n'as pas l'expression pour pourfendre les sentiments. Tu mens sur les affres de ton cœur en lambeaux, en morceaux. Tu roules, coules de désespoir en espoir. Les yeux trop clairs, tu te drapes dans ta froideur, dans tes rancœurs. « Je croyais qu'on devait attendre père pour l'enterrer. On fait tout en famille, n'est-ce pas ? », l'amertume tranche, se retranche. Tu te relèves, t'élèves pour eux. Tu tomberas pour eux.  Dans tes malaises, tu camoufles tes peurs, tes erreurs sous le masque d'une confiance, d'une indifférence. Enfant boudeur, tu restes ce prince orageux, capricieux. Tu observes le buffet d'enfant dressé, ce que tu manges avec lenteur, avec douceur. « Ou peut-être, attends-tu un ami pour la nuit ? », elle a passé des jours à fuir, à s'enfuir. Elle t'a fuit.

Pourquoi serait-ce pour toi ?
Au fond, toi aussi, tu n'as jamais été là.

Pardon de ne t'avoir jamais assez aimé.  Tu sais que t'es jamais assez, que tu en fais pas assez. Tu as tout laisser passer. Tu as trop laisser passer.  Pardon de n'être que moi. Sans foi, ni loi, tu n'as jamais été capable de vraiment la comprendre, de vraiment apprendre. Elle a laissé des indices, des risques. Et au fond, les cicatrices du Sectusempara sont semblables, immuables. Elles rongent le fil de vos peaux, dévorent les mots. Et il n'y a rien pour combler le fossé, te porter vers elle. «  Je ne vais pas plus te déranger. », et pourtant, tu restes planté là, désespéré, peu aimé, sans cesse malmené. Pardon de ne savoir que mal aimer., hurle les silences, les impatiences. « Ça faisait longtemps que tu ne l'avais pas joué. », tatonnes-tu, au final, tu voudrais juste tout jeter & l'attraper dans une étreinte. Tu veux gommer, effacer les incertitudes & les certitudes.  Bim, bam, boum, tout ton être se fissure sous les murmures & les murs. Et les tristesses  se font caresses de verre sous la mélodie, les maladies. Il serait temps d'avouer qu'elle t'a manqué, que tu t'es inquiété, non ?

Non.
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Les notes coulent, se déroulent sous les doigts, les sons résonnent dans ce manoir vide, la parfaite petite sorcière est au piano, la petite princesse, l’enfant choyée. La douce candeur fait virevolter ses doigts sur les touches blanches et noir sans que rien ni personne ne puisse la stopper. Elle porte une robe sans aucun pli, elle lui va parfaitement, elle met en valeur ses yeux bleu, ceux de son père. Ses cheveux ne sont pas relevés, ils ne le sont jamais, elle les laissent toujours courir librement sur ses épaules. Elle est cette héritière de conte de fée, elle est la représentation d’un tableau parfait, d’une famille parfaite. L’illusion est enchanteresse. Et moi? J’ai l’impression de n’être qu’une observatrice, assise sur le même tabouret, juste à côté, l’espionnant comme on espionne un modèle. Je ne la frôle pas, je ne la touche pas, je n’en ai aucun droit. C’est donc à ça que ressemblerait Cedrella si elle avait survécu... Elle aurait ce mince sourire aux lèvres en observant ses frères, sa mère et son père qui la regarde et l’écoute, fiers de leur petite virtuose. Mais il n’y a personne pour l’écouter, le manoir est vide de vie et d’amour et son sourire devient terne, mon sourire devient terne, sans saveur, sans éccho. Quand sa voix, claque, résonne en parallèle du piano je reintégre ce corps que je vole depuis longtemps, peut-être trop longtemps. Mes doigts trébuchent, surprise, la note est plus longue que prévue. Il est là et déjà il me questionne. Paroles sans douceur, sans chaleur, pour une raison ou une autre je dois le mériter. Je l’ai fui, éloigné de moi comme jamais je ne l’avais fait avant. J’avais éprouvé ce besoin d’être seule, de faire le point, faire certains choix. Mais il est des liens que rien ne peut éroder, jamais. Si pour le protéger je devais m’éloigner de lui je doutais en être réellement capable. Ne plus le voir, ne plus l’entendre me brisait d’avantage que ces questions assassines par lesquels je ne réponds qu’avec un fin sourire. Elle dort, je l’ai simplement assomée.  Simplement oui, j’aurai pu faire pire, j’étais capable de pire, j’avais déjà fait bien pire. Ne leur avais-je pas déjà enlever leur mère à l’instant même ou j’étais arrivée dans cette maison. Rien ni personne ne pourrait jamais m’ôter cette idée de la tête, la vie des Lestrange aurait été tellement différente si je n’avais pas survécu à cette fichue armoire. La musique cesse et je me tourne enfin vers lui, l’observe des pieds à la tête comme si je ne connaissais pas déjà par coeur ses moindres gestes, ses regards. J’attends une personne encore plus précieuse qu’un ami.  Et pourtant il connaissait mon attachement profond aux quelques amis que j’avais et qu’il connaissait. Les personnes plus précieuses à mes yeux se comptait sur les doigts d’une seule main. Mon sourire se fait plus large même si je suis bien consciente qu’il me faudra plus de temps pour qu’il redevienne ce qu’il était avant mais il est sincère, il vient de Gwen et de Jeanne, de moi, simplement. J’aurai aimé qu’il comprenne sans que je ne le dise que c’était lui la personne importante, lui qui m’était plus précieux que n’importe qui d’autres mais Aramis aimait qu’on énonce les choses. Tu ne m’as jamais dérangé, je ne vois pas pourquoi ça commencerai ce soir. Si il y a bien une fois ou ses bruits de bête en rut m’avait dérangé mais... ça m’avait surtout amusé en réalité donc je ne mentais pas sur ce point. Je tapotais la place libre près de moi sur le tabouret, l’invitant à m’y rejoindre. Il y a longtemps aussi que nous n’avons pas joué à quatre mains... enlève ta veste et rejoins moi. Nous avons la soirée pour nous seuls. Je me faisais demi-tour afin de faire de nouveau face au piano. Pourquoi avais tant de mal à faire ce que j’avais pourtant envie? J’aurai du me lever et le serrer dans mes bras, j’aurai du m’excuser, le remercier, m’excuser encore... Mais non, le courage me manquait, pour l’instant.
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Souffle saccadé. De ses doigts, elle retient ta respiration, elle détient ton cœur. Et la musique virevolte, s'étonnant de la violence d'une énième errance. Et la musique te détruit, te bousille. Tu voudrais frapper, balayer ce piano. Tu ne sais plus jouer, tu ne sais plus te cacher. Souffle irrégulier. Le manque, la rupture, la blessure vous lézardent, vous désarment. Et tu ne sais plus parler, tu ne sais plus lui parler.

Et elle dérape, déraille sous ta voix.
Tu vois ? Elle ne t'attendait pas.

Personne ne t'attend jamais. Et les dents crissent, l’âme se divise, se brise. Les horreurs se tissent. Et tu veux juste t'évader, reculer. Tu ne veux pas être utilisé, tu ne veux pas être culpabilisé. Et les ongles s'enfoncent dans ta peau sous une overdose de mots. ( Je sais que je ne t'ai pas protégé. Tu ne le fais jamais. Je sais que j'ai échoué. Est-ce vraiment étonnant?) Tes yeux se noient sous les maux. Et les accusations fusent, s'amusent de ton âme au naufrage, aux milles rages intestines, infantiles. « Elle dort, je l’ai simplement assomée. » , tu restes de glace, effaçant les traces amère d'une colère. « On peut s'attendre à tout depuis que tu disparais si facilement, si aisément, n'est-ce pas ? ». Tu m'as manqué, tu sais ? Et sur tout ton royaume roule l'inquiétude, l'absence de quiétude. Bordel, où était-elle ? Dans ses bras à lui ? Bien entendu. Tu n'es pas dupe, tu n'es jamais dupe.

Et elle se tourne, se retourne.  Les cheveux noirs descendant dans son dos, le regard te détaille t’égratigne. Tu ne veux pas être un inconnu. Pas pour elle. Surtout pas pour elle. Tu resserres tes bras autour de toi. La cape se refermant tranquillement, te parant de noir, de sombres histoires. Les cheveux sont plus courts, coupés par Nyss, légèrement, tendrement, malgré ses grognements & ton sourire d'enfant. « J’attends une personne encore plus précieuse qu’un ami. Peu étonnant. », craches-tu, prêt à te détourner, t'effacer comme tu le fais un peu trop souvent, un peu facilement. « Je te laisse avec ce russe de pacotille. ». Il y a un dédain assassin dans ta voix, au bout de tes doigts. Prince capricieux, tu ne partages pas tellement, pas vraiment. Et le frère reste prioritaire sur l'ami, te faisant ennemi de ceux qui regardent un peu trop ta douce petite sœur. « Ne lui passe pas le bonjour de ma part, claques-tu. Sergueï a joué. Sergueï t'a perdu. . Il ne m'intéresse plus. »

Et tu t’apprêtes à tourner les talons, à la laisser seule, à ne laisser qu'une traînée de regrets salés. Tu n'as, après tout, pas assez donné. Elle n'a pas à te pardonner, elle peut très bien t'éviter. « Tu ne m’as jamais dérangé, je ne vois pas pourquoi ça commencerai ce soir.  Tu te retournes, la scrutant de tes yeux clairs comme cent enfers déchaînés sur terre. Je ne fais pas dans le ménage à trois, Gwen. Un filet d'humour semble percer, s'immiscer sur ta langue. Ce sont peut-être des pratiques russes mais ce ne sont pas les miennes. » . Les russes & leur très étranges coutumes, bien moins intéressantes & plaisante – bien évidement, que celles des britanniques. « J'ai toujours pensé qu'il était particulier. », assènes-tu dans une dernière remarque acide, peu pudique. Tu ne supportes plus ses petites insinuations. Il ne sait rien de toi. Personne n'a jamais vraiment su.

Tes yeux tombent sur la place qu'elle tapote, elle t'invite. « Il y a longtemps aussi que nous n’avons pas joué à quatre mains... enlève ta veste et rejoins moi. Nous avons la soirée pour nous seuls.  Et il y a une hésitation, une imperceptible incompréhension. A quoi joue-t-elle ? Que fait-elle ? Tu te mords la langue, tanguant, vacillant. Déjà dans les jeux d'enfants, dans les parties d'échecs avec Nyss, tu n'as jamais su lui dire non. Déjà, elle s'est faite souveraine, certaine de son règne. Et puis, en douceur, en lenteur, tu réalises. Un peu futile, un peu imbécile, tu souffles à demi-mot, en filigrane. Il n'a pas intérêt à débarquer. Je ne tiens pas la chandelle. ». Timide, tu redeviens un enfant fragile, facile en te glissant sur elle, refusant pourtant de la toucher, de caler un baiser sur le front tant aimé, tant adoré. Tu as vite renoncé au piano, peu doué, absorbé par les calamités de ton don. Il t'a tout volé, il t'a tant volé.  Et les phalanges se  posent contre le clavier, et pourtant quelque chose te dérange, te démange. Tu bouges doucement, lentement. C'est un vieux morceau, un vieux lambeau d'enfance, d'innocence. C'est le premier appris dans toute votre maladresse, dans toute votre tendresse. Tu n'as jamais pu vraiment l'oublier. Il n'a jamais pu t'échapper, s'égarer. Et un sourire naît entre les blancs, les ratures, les blessures sous la crasse des dorures, faisant sauter ton armure.

Et brusquement, brutalement, dans un autre regret ; « Tu m'en veux ? ». Moi, je ne t'en veux pas. Dans une voix un peu ébréché, un peu abîmé, tu souffles, « Je comprendrai, tu sais. ».  En vérité, tu ne comprends jamais vraiment, jamais totalement.
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Il est arrivé sans bruit, comme il le fait toujours alors j’ai dérapé, mon doigt est resté plus longtemps que prévue sur ce do. Il l’a remarqué, je le sais, je pourrais presque sentir la moindre de ses réactions. Même si je ne le regarde pas, même s’il ne fait que respirer dans mon dos, je le sais, j’imagine sa mâchoire se crisper, l’émail de ses dents se serrer. J’imagine une petite voix dans sa tête qui lui dit qu’il a, encore, fauter. Mais il n’est pas la cause de mes maux, ne l’a jamais été, il fait partie de la solution. Il ne s’en rend pas compte trop aveuglé par ses démons qui le tourmentent plus que de raison. Je l’aime comme un frère même si notre sang nous sépare, nous égare souvent. Il reste imperméable à mes efforts, il ne semble pas comprendre que c’est pour lui que j’ai préparé cette soirée, pour lui que je serai prête à faire beaucoup, peut-être même trop. Mais il y a cette peur, lancinante au fond de mon coeur, la peur de l’étouffer comme l’a fait sa mère, la peur de le perdre aussi... violente et vivace. Ses paroles m’écorchent mais je ne ploie pas, jamais sous ses mots. Et je me tais, laisse le silence répondre à ses interrogations. J’ai disparu... c’est vrai. J’ai fui pour mieux me retrouver et je me suis perdue. Je l’ai mis sur le côté, prétextant le faire pour son bien, pour l’épargner mais force est de constater que le résultat inverse s’est opéré. Il m’en veut et à toutes les raisons du monde de le faire alors que pourrais-je dire qui puisse apaiser ses maux? Je lui fais face comme on affronte un adversaire mais je ne veux pas de cette relation conflictuelle. Je ne souhaite qu’une chose, l’étreindre et sentir ses bras se refermer sur moi. Sentir que quoi qu’il puisse arriver je reste et demeure sa petite soeur. Mais ses bras se referment autour de lui, me refusant le moindre accès, le moindre espace. Il n’offre pas, il retire. Il ne comprend pas mes paroles ou ne souhaites pas les comprendre. J’hausse un sourcil, surprise. Mes doigts se resserrent malgré moi, douloureux. Il me blesse sans le vouloir. Ne sait il donc pas? Comme tous les autres Sergueï à fui, lâchement. Comment peut-il imaginer que j’ai organisé tout cela pour quelqu’un d’autre que lui? Pourquoi son esprit était il aussi voilà par une jalousie si dépassée, si inutile. Jamais je n’aurai invité qui que ce soit ici, entre ses murs. Non je ne pensais pas une seule seconde à Sergueï jusqu’à ce qu’il me parle de lui. Me rappelle que si j’avais pu un jour m’attacher quelque peu à son ami celui-ci avait rapidement fait d’être éloigné de moi. Alors je laissais le soin à Aramis de cracher son venin, de le laisser exprimer sa rancoeur de tout son saoul. Même si l’entendre dénigré les moeurs de son “ami” m’est douloureux, j’entends, j’écoute. Mais c’est la peur de le voir partir, la peur de le voir esquisser le moindre mouvement dans le sens opposé au mien qui me fait lui avouer la vérité. C’est TOI que j’attendais. TOI qui m’es plus précieux qu’un ami. C’est pour TOI que j’ai drogué notre mère afin que nous ayons une soirée rien que pour nous. Vérité que j’aurai dû énoncer plus clairement avant qu’il ne pense à tout cela. Avant qu’il ne se blesse inutilement. Il se rapproche et mon coeur s’apaise, mon angoisse diminue. Il va rester. Il s’installe près de moi et je me retiens de déposer sur sa joue un tendre baiser, je me retiens de déposer ma tête sur son torse. Je me retiens de bouger, de tout mouvement qui pourrait l’égratigner lui ou son coeur. Tu n’as pas a t’en faire. Sergueï doit être en train de préparer ses bagages. Il repart chez lui sur ordre du Lord pour je ne sais quelle mission, il ne reviendra jamais. Tout comme il ne se présentera plus face à moi, nos adieux ont été échangé il y a quelques jours de cela et je pensais Aramis au fait de cette mission. Alors mes yeux se concentrent sur les touches, sur ses doigts à lui et les notes me viennent par automatisme jouant ce morceau mille fois entendus, mille fois partagés. Et un sourire flotte sur mes lèvres de retrouver cette complicité enfantine. Jusqu’à ce que ces mots n’atteignent mon coeur sans passer par le filtre de mes pensées. Ma main se pose sur la sienne, mes doigts raffermissant ma prise, il ne peut m’échapper, il n’en a aucun droit. Et je pose sur lui un regard que je veux aimant bien qu’un peu inquiet. De quoi devrais-je t’en vouloir Aramis? Il n’est pas responsable, mon coeur l’a depuis bien longtemps compris. Il aurait pu être une cible rêvé, il aurait pu être un bouc émissaire de choix mais je m’y refuse. Cesse de croire que tout ce qui m’arrive est de ta faute. Sans toi je ne serai pas là aujourd’hui. Sans toi il y a bien longtemps que j’aurai rendu les armes. Comprenait il seulement à quel point sa simple présence m’était vitale? Lorsque vous n’avez plus aucune raison de vous battre, vous vous laissez sombrer comme j’avais pu le faire durant ses semaines de sommeil ininterrompues. Mais c’est bien vers lui que mes pensées étaient allées à mon réveil. C’est à sa porte que j’avais vacillé. Je ne dois pas assez te le dire. Mal l’exprimer, mal te le montrer mais je t’aime Aramis, tu m’es plus précieux que quiconque. Puisqu’il fallait parfois que les choses soient dîtes afin qu’elles soient comprises.
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«  C’est TOI que j’attendais. TOI qui m’es plus précieux qu’un ami. C’est pour TOI que j’ai drogué notre mère afin que nous ayons une soirée rien que pour nous. »  . La gêne est palpable, incroyable. Tu te tais, tu soignes les plaies. Et le silence se tend, s'étend entre vous, vous condamnant, vous culpabilisant. Où étais-tu durant tout ce temps ? A ne pas la voir. A ne pas vouloir la voir, la croire. Un peu éloigné , un peu dépassé, tu l'as laissé, délaissé, abandonné. Comment te pardonner ? Toi qui ne supporte ni tes fautes, ni tes peurs. Toi qui ne sait pas, qui ne connaît rien ; Comment ne pas te détester ? Tellement de souffrances s'agitent, crépitent. Tellement de questionnement, de ressentiments. Et la rancœur se suicide sur le bord de ton cœur.

Et le malaise grandit, t'agrandissant, te vieillissant. Il creuse des cratères dans ton âme, trouant, dévorant ce qu'il te reste. Gwen, malgré ton aveuglement, n'est plus vraiment, plus tellement cette petite fille, cette amie de toujours & pour toujours. Et sans voir, elle a grandi, elle a appris. Et tu n'as plus compris. L'amertume glisse, s'immisce en écume sur le bord de ta langue. Tu tournes, détournes les yeux et le rougissement s'étale, détale le long de ta peau pâle. « Arrête de droguer mère. Grondement & grognement. Tu ne sais plus rien dire, hein ? Tu n'as jamais rien sur lui dire, lui interdire. D'un coup précis de talon, elle peut arracher, écraser ce cœur battant, un peu impuissant. Elle peut te détruire, te balayer, te dévaster. Et tu ne feras rien pour l'arrêter. Quelqu'un va s'en apercevoir. ». Et tu ne veux pas qu'elle subisse encore & toujours. « Je ne veux pas que tu ... » aies mal, chasses-tu en bougeant la tête, faisant retomber les mèches brunes devant tes yeux. Tu as déjà signé tes aveux. Elle t'est immanquablement, horriblement précieuse, un peu douloureuse aussi.

Et sans comprendre la détresse, les mots se noient sous l'overdose d'émotions, de démonstrations d'affection. Le contrôle est le pouvoir, ton devoir. Tu n'as pas le droit à tout ça. Ressentir, c'est te trahir. Ressentir n'est qu'une faiblesse, un stress inutile, futile. Et tu ne peux pas perdre, tu ne peux pas te perdre. Alors tu te glaces, tu te casses un peu plus, toujours plus. Personne ne t'entendra, personne ne te plaira, prince de tout, prince de rien.

La proximité te presse, te caresse, paresse sur ta peau, sous tous les maux. Et en silence, tu frémis. Sans doute, ne sait-elle pas l'effet qu'elle a sur toi. Sans doute, ne voit-elle pas ton cœur se contracter, se rétracter. Et tu rougis un peu plus, mal à l'aise. Tu ne sais pas vraiment réagir, interagir sans la blesser, sans la casser. Et pourtant, il y a un sursaut d'amour. « Tu n’as pas a t’en faire. Sergueï doit être en train de préparer ses bagages. Il repart chez lui sur ordre du Lord pour je ne sais quelle mission, il ne reviendra jamais.  » . Et les mots se pressent sur tes lèvres dans un « Ah » soulagé, précipité. Il ne jouera plus avec elle, contre elle. Il ne te la volera plus. Il ne te la volera plus. Et tout recommence à se délacer, à t'enlacer. Tu n'es pas vraiment à la hauteur, tu le sais bien, tu le comprends bien. Égoïste fini, tu t'égares sous tous les caprices, sous tous les délices. Et une pensée qui va plus vite que ta tête, qui se matérialise sur tes lèvres ; « Tu n'as pas souhaité l'accompagner ? ». Tu n'as pas souhaité me quitter? Et la peur dérape, râpe sur ta langue. Tu te mords, tu as tords & tu marmonnes un « Pardonjen'auraipasdû. ». Pourtant tu n'as pas pu te retenir, te tenir.

Inlassablement, brutalement, tu retombes dans tes vices.
Soudainement, tes doigts crissent.

« De quoi devrais-je t’en vouloir Aramis? ( D'être moi, penses-tu et les doigts se referment, se ferment sur toi.) Cesse de croire que tout ce qui m’arrive est de ta faute. Sans toi je ne serai pas là aujourd’hui. Sans toi il y a bien longtemps que j’aurai rendu les armes. ( Je ne peux pas, supplies tes yeux bleus.) Je ne dois pas assez te le dire. Mal l’exprimer, mal te le montrer mais je t’aime Aramis, tu m’es plus précieux que quiconque.  (Moi aussi mais je t'aime mal. Tu l'aimeras toujours mal.). ». Dans une étrange fermeté, tu t'échappes, tu dérapes. Et le silence t'attrape, te rattrape. Les doigts jonglent, la mélodie glisse, s’immisce, creusant des fossés, des éternités. Et tu t'envoles, tu décolles dans la tristesse d'un vieux morceaux, d'un tendre lambeaux. Tu l'as déjà joué quand tu allais partir pour Poudlard, la laisser. Le cœur sec, tu n'avais déjà plus les mots, que des maux. Et dans une ultime ballet de notes, tu lui as offert un « Je ne te laisserai jamais.. ». Tu ne peux l'oublier, renoncer. Et la chute est folle, sonore, indolore. La chute est belle, un peu cruel. Elle est la dernière faiblesse, la première caresse. Peut-être aussi la première tristesse, la plus sourde des détresses.

« T'aime aussi. », ronchonnes-tu, la voix un peu sèche, le ventre un peu creusé de ses tourments fraternels orageux, doucereux. « Et c'est ma faute. ». Tu revois Fred Weasley drapé de noir, te cousant de désespoir. « Il a failli te tuer. Il- » a failli la voler. Et qu'aurais-tu fait sans elle ? Qu'aurais-tu mérité sinon une éternité à errer, à ne pouvoir oublier ? « Et j'ai échoué. ». Blessures. Enfin, tu le dis. « Je me suis promis. ». Battement de cils. « De ne plus t'abandonner. Et j'ai cru que tu n'allais jamais, jamais te réveiller. ». Qu'elle t'avait abandonné. Au fond, tu l'aurais sans doute mérité.

Tu as échoué, tellement échoué.
( Où sont tes serments? )
Tu l'as abandonné. Tu les as abandonné.
( Croix de bois, croix de fer, si tu mens tu vas en enfer, c'était du vent? Surement.)
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Il est des blancs bien plus éloquents que d’interminable discours. Ma hâte de le retenir, de ne pas le voir partir n’a conduit qu’à le blesser d’avantage. Lui mettant le nez dans sa propre erreur, le confrontant à une évidence. Alors je tente de rattraper la chose, d’user d’un peu d’humour, d’un sourire rassurant. Il n’y a que pour toi que je prépare des croque-monsieur. Son plat préféré, déposé avec les autres mets sur ces plateaux qui n’attendent que nous pour être déguster. Mais il est gêné, mal à l’aise et je sens venir le commentaire, pas vraiment approprié mais tellement lui. Alors mon sourire ne flétrie pas, je sais qu’il ne pense pas à mal. Je sais qu’il ne pense qu’à moi, ma sécurité, mon bien-être, mon cœur. Il ne devrait pas mais le fera toujours. Nous pourrions échanger des cris, des sorts pouvaient nous effleurer que rien ne pourrait écorcher notre lien, du moins c’est ce que je pensais, espérais. Je suis prudente, je ne fais que renforcer ces décoctions habituels… elle dort un peu plus et c’est à nous que cela profite. Tout était une histoire de dosage, assez pour qu’elle nous laisse en paix, pas trop pour qu’elle ne se doute de rien, même si ce soir elle me savait parfaitement responsable de son brusque endormissement et que j’acceptais d’en payer les conséquences demain. Mais ça, Aramis l’ignorerait. Je tentais, depuis quelques temps maintenant, d’éviter qu’il ne voit les folies de sa mère, qu’il n’assiste à nos disputes, nos heurts. Qu’il ne soit plus le spectateur de ce triste cirque. Il avait assez supporté, assez vu et entendu. Je préférais m’éloigner, l’éviter, elle, le plus possible, rester une ombre muette dans ce manoir ou je n’avais jamais été la bienvenue. Je ne sais plus comment le protéger, il a grandi, il n’est plus cet enfant tenant sa peluche dans ses bras, serrant les dents, obligé de choisir entre une mère et une soeur. Il a toujours ce même regard triste, ce rouge qui empourpre ses joues, sa façon bien à lui d’obtenir les choses. Dans mon cœur, il est et restera toujours ce petit garçon dont je recherche l’approbation, l’affection mais je l’ai blessé, meurtri de trop nombreuses fois pour que cela ne laisse de trace sur sa peau, dans ses mots. Alors il grogne, frappe pour se défendre, faisant mouche à chaque fois. Non. Souhaiter quitter l’Angleterre et ne jamais y revenir. Laisser derrière moi un pays en guerre, une multitude de mensonge, de souffrance et d’absence. Tentant n’est-ce pas ? Pourtant l’idée même ne m’avait pas effleuré l’esprit. Pas une seule seconde. Jamais sans toi. Parce que la vie nous éloignerait l’un de l’autre c’était une certitude mais, rien ni personne n’était en mesure de nous séparer. En réalité, si, une personne. Elle était vêtue d’un long manteau de noir, certains la peignait tenant une faux, la mort. Elle serait la seule capable de m’enlever à lui ou de l’enlever à moi, mais nous repoussions chaque jour, à chaque mission à chaque épreuve que la vie nous imposait les avances de cette dame parfois pourtant bien attrayante. Je souri de son grognement, amusée d’être aimé par un ourson. Mais je secoue légèrement la tête en entendant les paroles qui avait suivie. Non, bien sûr que non, il n’était pas responsable et je ne savais plus comment l’en convaincre. Aramis, est-ce toi qui lui a enseigné ce sort ? Non c’était moi. Est-ce toi qui tenait la baguette? Aucunement. Failli. Juste, failli. Et Merlin seul savait combien de fois encore la vie tenterait de me glisser entre les doigts. Alors je posais ma main, doucement, à l’emplacement de son cœur. Tu n’es responsable que d’une chose, je vis. Je respire parce que mon fou de frère à partager ma douleur, parce qu’il a pris part à mes souffrances en usant d’un sortilège que je lui aurai interdit si je l’avais su. Parce que le prix de ma magie noire était toujours trop lourd à payer. Je l’étreins, passe mes bras autour de sou cou et le serre, fort, contre moi. Tiens cette promesse Aramis, tiens cette promesse tant que le ciel me prêtera vie. Ne m’abandonne jamais. Je fermais les yeux redécouvrant son parfum, appréciant simplement ce moment fraternel dont j’avais pleinement besoin. Je suis là, avec toi et je voudrais que pour une fois tu croies à mes paroles plutôt qu’à cette petite voix dans ta tête qui te fait croire que tu fais tout de travers. Je profitais de sa présence, de sa chaleur, de ces instants qui n’appartenaient qu’à nous avant que nous rejoignons le canapé devant la cheminée ou nous passions une soirée au calme, en tête à tête pour discuter, grignoter, ensemble. Une soirée ou nous nous étions retrouvé. Ce genre de soirée qui reste gravée dans votre mémoire, précieuse qu’on conserve jalousement dans un coin de son coeur.
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