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sujet; « ugly monsters we are » —— PANSY&LUCIUS

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ugly monsters we are,

I know that sometimes I end up running wild
I feel just like a little child but tell me



De toutes les filles de sang-purs dont l’âge était approximatif à celui de Draco, Pansy Greer Parkinson demeurait sa préférée. Elle démontrait une aptitude mondaine depuis son plus jeune âge et Lucius ne pouvait le nier, c’était une lady d’une rare perfection dans sa génération. Forcément, Draco et elle devenaient meilleurs amis – un tantinet controversés, mais qu’importait ; il la sentait comme la fille qu’il n’avait jamais eu. Digne, en toute circonstance. Froide, telle une poupée inexpressive. Hypocrite, comme le monde qui l’avait porté en son sein. Il l’avait vu grandir ; pour finir par s’attacher étroitement avec une pudeur très bien dissimulée à cette enfant qui n’était pourtant pas la sienne.

Mais la rumeur avait enflé, attisant sa curiosité. Les preuves étaient là, un peu trop évidentes. Et il fut déçu, comme un père de sa propre fille. Était-il si autoritaire ? Semblait-il si méchant ? Avec Draco sans doute, mais Pansy, c’était différent. La relation n’était pas la même, l’approche bien plus ambiguë. Il voulait tellement la protéger, c’en était presque… indécent. Mais le mensonge, la cachotterie en elle-même ne lui était pas tolérable. La colère avait laissé place à la déception et le parrain s’était transformé en personnage quelque peu inquiétant.

« Maî… Maître… Miss Parkinson est ici Maître. » Comme à son habitude, Lucius se trouvait à l’une des terrasses du manoir, à admirer les quelques paons qui n’avaient pas encore fui l’atmosphère étouffante et malsaine qui entourait les lieux. Les roseraies avaient fini par faner, pour ne laisser que des feuilles d’une noirceur blafarde. La neige recouvrait le jardin d’un voile de linceul morbide et apathique. Si Abraxas voyait cette décadence… il doit se retourner dans sa tombe. « Fais-la entrer. Et amène-nous le thé. Et des biscuits. Je sais qu’elle en raffole. » L’elfe disparut pour ne laisser apparaître qu’une Pansy le visage un peu inquiet et craintif. Il se tourna vers elle, un sourire carnassier aux lèvres. « Je pense que tu as des choses à me dire très chère filleule. Installons-nous. Je t’offre le thé. » La voix doucereuse masquait une rage folle pour ne pas avoir été mis au courant. Mais il lui fallait choisir soigneusement ces mots, même si l’envie de rentrer dans le vif du sujet était bien plus tenace que le reste. « J’ai demandé à ce qu’on amène tes gâteaux préférés. Nos rencontres se font de plus en plus rares ces derniers temps. » L’elfe posa sur la table basse un plateau garni et leur servit à chacun une tasse de thé. Lucius s’installa nonchalamment dans le canapé et la dévisagea avec mépris. Comment as-tu pu Pansy me mentir ? L’idée lui semblait pourtant insoutenable, mais la vérité était bien là, tapis sous le masque innocent de cette fille qui demeurait être presque une étrangère. « Alors, qu’as-tu de beau à me raconter depuis la dernière fois ? Draco est si peu loquace et tellement occupé avec Scorpius en ce moment. » Les banalités. Toujours commencer par parler des banalités. Il osait espérer qu’elle parlait d’elle-même, pour ne pas qu’il puisse lire dans son esprit en sachant qu’elle porte un enfant en elle. Il ne le ferait jamais avec elle, il ne le pourrait pas. Il lui laissait la porte ouverte pour atténuer sa propre colère. Faute avouée, à moitié pardonner, non ?
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8816
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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UGLY MONSTERS WE ARE ;
❝ Are you going to age with grace ? Are you going to age without mistakes ? Are you going to age with grace, or only to wake & hide your face ? ❞


Les lieux étaient si familiers que pour un peu, la jeune femme aurait pu se sentir rassurée d'arpenter ces couloirs, corridors et autres antichambres. L'enfilade de pièces avait été son terrain de jeu quelques années plus tôt, souvenirs partagés avec Draco, réminiscences qui semblaient à présent amère tant elles étaient lointaines, tant les choses avaient changé. Pansy n'aimait pas être sommée et alors qu'elle suivait l'elfe de maison, ses pas résonnant sous les hauts-plafonds tandis qu'elle se faisait guider jusqu'à un salon s'ouvrant sur une terrasse, elle chercha à ravaler son agacement et son appréhension. Elle avait beau ne plus être une petite fille aux joues écarlates d'avoir tant couru dans les couloir du manoir, elle n'était pas assez folle pour ne pas redouter une sommation non expliquée. C'était Lucius, certes, mais en dépit de la relation privilégiée qu'elle avait entretenu avec son parrain pendant toutes ses années, elle était à présent nerveuse. Mauvais pressentiment, peut-être, à moins qu'il ne s'agisse de sa culpabilité. Machinalement, elle passa une main gantée sur son ventre, ajustant ensuite les pans de sa capeline, espérant cacher encore un peu son secret.

Elle retira bien vite ses doigts lorsqu'elle arriva près de Lucius, qui l'attendait vraisemblablement, décidé à consacrer toute son attention à sa présence. En temps normal l'idée de pouvoir discuter un peu avec lui aurait ravie la jeune femme mais elle était présentement sur la défensive et le ton qu'il employa – trop doux, trop calme – confirma ce qu'elle redoutait : son parrain lui en voulait. « Je pense que tu as des choses à me dire très chère filleule. Installons-nous. Je t’offre le thé. » souffla-t-il, l'invitant à s’asseoir, à s'installer confortablement, ajoutant : « J’ai demandé à ce qu’on amène tes gâteaux préférés. Nos rencontres se font de plus en plus rares ces derniers temps. » et s'il la gâtait d'un côté, faisant attention à ses goûts, à ses préférences, le regard qu'il lui jeta glaça la brune jusqu'à la moelle, autant que la neige sur le domaine. Une chance pour elle, elle avait dû grandir avec Méabh et savait se tenir même sous l'air le plus assassin, le plus méprisant. Elle n'était cependant pas certaine d'aimer voir ça peint sur le visage de Lucius, peu habituée à ce que cette froideur soit dirigée vers elle. Pour se donner un peu de consistance, elle attrapa délicatement la tasse de thé fumant qu'on lui avait servit, réchauffant ses doigts. « Alors, qu’as-tu de beau à me raconter depuis la dernière fois ? Draco est si peu loquace et tellement occupé avec Scorpius en ce moment. » s'enquit Lucius, la poussant à prendre une petite gorgée de l'infusion, juste de quoi gagner quelques instants même si elle risquait de se brûler.

Elle pouvait mentir, oui, mais le faire effrontément était différent de l'omission grandiose qui s'était déroulée jusqu'à présent. Elle pouvait mentir mais elle avait l'impression que c'était déjà trop tard. Une faible part d'elle, cependant, voulait s'accrocher à l'idée qu'il était juste agacé de ne plus avoir de nouvelles, qu'il ne savait rien et qu'elle paniquait sans raison. Par Merlin, ce qu'elle détestait se sentir ainsi fautive quand elle n'était plus une enfant. « Oh, les choses s’enchaînent si vite que je ne sais même plus ce qui est neuf et ce qui ne l'est plus... » commença-t-elle, doucement. « Mère t'a-t-elle dit que je comptais continuer le mécénat qu'elle a commencé il y a plusieurs années ? Elle n'a plus le temps et tu sais combien j'aime les arts... » Sa voix ne tremblait pas, elle tâtonnait un peu cependant, cherchant un sujet neutre, des banalités à échanger. « Les gens s'assourdissent trop avec ces fichus Rotten Apple, il est temps de remettre un peu de culture décente dans... » elle ne termina pas sa phrase pourtant, baissant brièvement la tête, ayant l'impression que Lucius pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. « J'étais surprise de recevoir ton invitation. » risqua-t-elle, relevant le nez et observant son parrain. Peut-être avait-il besoin de quelque chose. Peut-être voulait-il parler de Draco. Peut-être pensait-il qu'elle avait mérité de se faire taper sur les doigts pour quelconque raison, n'importe quoi. « Et me voilà appâté avec mes gâteaux favoris, je vais finir par me croire à l'honneur, tu sais. » plaisanta-t-elle, un peu trop maladroitement pour que ça sonne juste. Elle n'allait pas s'en tirer si facilement, assurément pas, pas même en exposant ses bonnes manières, son port de tête, la délicatesse de ses gestes mesurés. Lucius n'était pas dupe et elle non plus.
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Elle le prenait clairement pour un imbécile – pour rester poli. Lucius eut la désagréable sensation qu’elle se jouait de lui – même s’il n’en attendait pas moins de sa filleule. Mais noyer le poisson ne l’aiderait pas à éviter la confrontation. « Oh, les choses s’enchaînent si vite que je ne sais même plus ce qui est neuf et ce qui ne l’est plus… » Elle ne savait pas si bien mentir, pas face à lui et il vit sur son visage qu’elle s’en voulait malgré tout de devoir le faire. « Mère t’a-t-elle dit que je comptais continuer le mécénat qu’elle a commencé il y a plusieurs années ? Elle n’a plus le temps et tu sais combien j’aime les arts… » Si Méabh savait ma pauvre Pansy… Si elle savait ce que tu as osé faire. L’attachement avait laissé place à la déception, doucereuse et amère. Il voulait le lui dire, clairement qu’il le savait, qu’il la connaissait que trop bien pour savoir que les rumeurs n’étaient pas des mensonges. La question était de savoir pourquoi elle l’avait fait. Vu la honte sur son visage, c’était involontaire. Mais Pansy prenait pourtant tous les aléas de la vie à son avantage. Était-ce dirigé vers Méabh ? Sa propre mère ? Si c’était le cas, il pourrait le lui pardonner, un peu. « J’ai… j’ai entendu certaines rumeurs Pansy. À ton sujet. Cela va sans dire que je t’ai convoqué pour cette raison. » La base était mise, les prochains mots qu’il utiliserait devraient être soigneusement choisis. Pansy ne devait pas se braquer, même si l’idée qu’elle le fasse lui ferait comprendre implicitement la vérité. « Je sais que tu es enceinte » Alors qu’elle mangeait un petit four, Lucius la vit manquer de s’étouffer. La surprise fut assez expressive et il ne s’attendait pas à une réaction pareille. « Je te donne une chance de te dépatouiller de cette situation. Je suppose que ta mère ne sait rien, sinon elle m’en aurait parlé. Donc j’en déduis que tu as préféré nier toi-même ce qu’il s’est passé. »

Elle baissa la tête, mal à l’aise et reposa sa tasse de thé. Lucius se sentit un peu trop sévère sur le coup, mais quand il le fallait, il le fallait. Sa filleule était aussi importante que Draco à ses yeux – voir même un peu plus, et souvent, il l’avait sorti des griffes de Méabh, bien trop crochues. « Est-ce que Draco en est le père ? Non je ne pense pas. Scorpius était déjà un affront qu’il n’aurait jamais dû commettre. » Le père blessé reprit le dessus quelques instants. Un rictus désagréable barra ses lèvres pour laisser une mine contrariée strier son visage. Il voyait en elle cette enfant qu’il n’avait jamais eu, qui avait su apprendre auprès des plus grands. Une enfant qui connaissait les règles que lui imposaient son rang et sa volonté propre. Bien sûr, elle n’était pas infaillible ; son humanité était inscrite sur son visage et c’était là sa perte. Lucius ne voulait pas la briser, sous une colère dévorante. Non, Pansy méritait au moins d’avoir su masquer ce contretemps avec dignité. « Je t’ai convoqué, parce que je sais que tu es enceinte. Et que je ne veux que t’aider. Même si tu m’as froissé. Je pensais qu’en étant ton parrain, j’aurais eu un semblant de droit pour être mis au courant. Si tu l’as caché à ta mère, je me doute de la raison. Je préparerais le terrain. Moi elle m’écoutera sans discuter. » Du moins, l’espérait-il, suffisamment fort pour qu’elle ne fasse pas encore l’erreur d’éloigner sa fille plus loin d’elle qu’elle ne l’était déjà. Il posa une main sur son épaule, en signe de réconfort, d’un parent protecteur. « Tu n’es encore qu’une enfant… Mais tu verras, cela t’aidera à grandir et à te forger davantage. »
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