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sujet; Sacred simplicity {Susarti}
MessageSujet: Sacred simplicity {Susarti}   Sacred simplicity {Susarti} EmptyLun 21 Sep 2015 - 20:20

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There are the flowers in your cheeks and the stardust in your laugh, and there’s you. You have been built up like this, fit for conquering and for loving. You are carved from black holes and daisies and grief.
We staked out on a mission to find our inner peace

Assise sur ton lit, avec pour seule musique celle des flammes crépitant dans l’âtre, tu guides la flasque à tes lèvres. Une fois, puis trois. Tu contemples le feu de cheminée avec lassitude, avec espoir quelque part. Parce que tu espères, tellement fort, trop fort même, que les flammes changeront. Qu’elles passeront de cette teinte immaculée tirant sur le jaune, pareille à l’astre, à celle des communications, verdâtres. Tu reposes la flasque, t’essuie lentement les lèvres et caresse doucement la médaille, prisonnière entre tes doigts. Ronald est absent depuis déjà huit jours. Il ne t’a pas recontacté depuis sa dernière visite, mais il t’avait avertie. Tu sais qu’il a beaucoup à faire, tu sais qu’il est partit peu avant l’aurore, qu’il avait une mission précise, qu’il devait disparaitre. Tu ne lui en veux pas, tu ne saurais pas même comment faire, comment t’y prendre. Pas vis-à-vis de lui. Mais tu es là, assise toute seule, sur ton lit, dans une maison qui est tienne et vide, creuse de l’intérieure, à boire. Seule, le mot te pèse étrangement ce soir. Ta mère n’apprécierait absolument pas de te voir dans cet état, tu es bien trop jeune pour t’enivrer seule, n’est-ce pas ? C’est un peu triste. C’est un peu pathétique. Ça t’arrache un petit sourire alors que tu t’accordes une quatrième gorgée de l’alcool envoyé par Draco, l’une de ses tentatives de paix. Jamais tu n’as rien siroté d’aussi goûteux, que le précieux liquide que referme ta flasque, jamais un alcool ne t’as semblé aussi doux et à la fois puissant. Traitre à quelque part. Huit jours et voilà dans quel état tu te trouves, franchement il n’y a pas de quoi être fière. Tu te passes une main sur le visage, esquisse un petit sourire et quand la flasque rencontre ta jambe nue, c’est plus qu’un soubresaut dû à la fraicheur du métal, qui te surprend. Tu réalises simplement que tout ça est surfait. Tu n’as aucune envie d’être l’une de ses pauvres filles, malheureuses parce qu’elles ne sont pas avec leur petit copain. Franchement, a d’autre.

La flasque est rapidement refermée, rangée et abandonnée dans un tiroir. Parce qu’on ne t’y prendra pas deux fois, à t’enivrer comme une âme en peine. Tu es tombée amoureuse d’un insurgé, le deuxième plus recherché en plus, il faut l’assumer. Ça ne veut évidemment pas dire que tu dois cesser de boire, absolument pas, pas quand tu trouves difficilement le sommeil depuis la veille, hors de question même. Mais tu ne peux décemment pas boire seule, pas à tout juste vingt-quatre ans. C’est trop triste, la voix de ta mère, celle qu’elle a logée dans ton esprit au fil des années, ne cesse de te le répéter. C’est trop malheureux. Soit ! Tu troques donc ta nuisette pour une robe toute simple, enfile ton manteau et quitte la maison. Tu marches un petit moment, profitant de la végétation, de l’air frais, pure même, avant de te décider à transplaner. Or, si tu termines au centre-ville, ce n’est certainement pas pour le Centuries, un endroit un peu trop grotesque à tes yeux. Tu n’as jamais été de ces filles aimant danser toute la nuit sur des rythmes endiablés, non tu préfères les danses de salon, les bals avec de longues robes, l’élite et l’étiquette sorcière à son meilleur. C’est un peu pompeux pourtant, même pour toi, mais quelque part il y a toujours eu cette part d’envie en toi, ce souhait de participer à la fête. À toutes celles que tu as trop souvent observées de loin, limité à un second rôle. Tu as bien trop souvent fait partit de la « foule », trop peu souvent foulé la piste de danse des pieds, non pas par choix comme on le soupçonne souvent, non. Tu es née ainsi, seconde d’un fils, seconde même avec une cadette bien trop belle, trop attirante. Tu t’y es fait, mais tu as alors boudé ce que tu ne pouvais pas avoir, quitte à te montrer de mauvaise foi. Et tu l’es, vis-à-vis du bar à la mode, du nightclub. Tu le dépasse en redressant presque le nez, pour plutôt attraper le réseau de cheminée. La tête de sanglier est un endroit plus sûr.

La première fois que tu as passé la porte de l’endroit, c’était avec un ami. Un collègue tout d’abord, un homme avec de sérieux souci d’alcool. Et même si tu n’avais pas été enchanté par l’état des lieux, la situation n’est plus la même avec Parvati et ses torchons magiques. Une raison de plus pour revenir. Pour venir boire avec cet ami, même s’il n’est dorénavant plus là. Partit. Envolé. Comme tant d’autres. Un petit pincement au cœur, un regret, mais l’alcool efface tout. Et de sa perte, c’est révélé autre chose. Dès que tu t’engouffres dans la bâtisse, à moitié vide comme toujours, tu l’aperçois : Parvati. Une amie dorénavant. Faute de partager tes malheurs avec Melchior, une fois sa disparition expliquée, c’est avec Parvati que tu t’es mises à sympathisé. Le printemps passé, tu as dû passer la plupart de tes soirées avec elle, à boire un peu de vin, tout en parlant des hommes. Bletchley et Malfoy la plupart du temps. Puis tu as disparu et tu as cessé de venir. Est-ce qu’elle a compris que quelque chose clochait ? Tu ne sais pas, tu n’avais pas osé revenir jusqu’à maintenant. Par crainte pour commencer, la proximité avec des hommes t’inquiétant, puis parce que même si l’auberge n’est jamais bondé, ses clients ont toujours eu quelque chose d’angoissant. Qui sait sur qui tu pourrais tomber ? Peut-être que certains de tes assaillants sont ici. Il y a encore un mois, cette idée t’inquiétait, mais plus maintenant. Peut-être parce que tu te sens seule, peut-être parce que Parvati te manque trop, peut-être parce qu’il y a pire. Peut-être parce qu’il y a Ulysse, bien au chaud dans la demeure des Carrow et que tu sais que jamais, au grand jamais même, il ne mettrait un pied ici. Et que maintenant que plusieurs mois sont passés, c’est lui qui te fait le plus peur et pas eux, pas ses larbins, pas les chiens ayant osé te souiller.

Comme toujours, l’auberge est pratiquement vide, mais par habitude, celles que tu as gagnées maintenant que tu es passée au rang de victime des hommes, tu comptes le nombre de client présent : six. Des hommes pour la plupart, certains dissimulés sous des capuches, mais tu as ta baguette, là contre ta main, dans la poche de grand manteau. Tout va bien. Tu inspires un grand coup, laisse la chaleur de l’endroit s’enfoncer dans tes poumons et pousse sur tes jambes, pour rejoindre le bar, là où tu viens d’apercevoir la crinière de Parvati disparaitre. Probablement pour aller récupérer le plat d’un client, derrière le mur décoré de la fameuse tête de sanglier. Tu n’as jamais cette décoration, immondice sans nom, mais tu t’installes en face, le regard rivé dessus. Pauvre sanglier, pauvre bête. Alors que tes pensées s’attardent sur la bête, ta concentration se voulant visiblement diminuée par l’alcool ingéré en pleine solitude, tu retires lentement, machinalement presque, ton manteau. Il s’échoue sur le siège voisin au tien, comme pour éloigner qui que ce soit, qui pourrait vouloir, que Morgana t’en préserve, s’installer près de toi. Tu croises alors lentement les bras sur le bar et quand la serveuse émerge, elle obtient aussitôt un petit sourire heureux de ta part. Même si vous n’êtes pas encore très proche, tu apprécies énormément Parvati. C’est une brave fille, qui cherche à se faire une place dans un monde qui l’accepte difficilement. Or, peut-être as-tu le sang assez rouge pour l’élite, quelque part tu t’es toujours sentie comme elle : à part des autres. Différentes du reste du troupeau. Ce qui n’est pas nécessairement mal, pas quand on voit combien l’élite est vaine et cruelle. Stupide. Mais pas Parvati, du moins oses-tu l’espérer. « Bonsoir Parvati, je suis contente de te voir. » Et il n’y a rien de plus vrai, surtout quand tu souris ainsi. Peut-être as-tu brillé par ton absence au cours des mois passés, mais tu soupçonnes Bletchley de lui avoir expliqué la situation, de l’avoir mise au parfum de ce que tu as subis. Ce n’est plus un secret au sein du département, surtout pas pour les adeptes du Lord. Tu es la pauvre poupée abîmée pour certain, un simple défouloir pour d’autre. Tu ne vaux pas moins ou plus, tu es une descendante au sang carmin, béni soit, mais tu ne portes pas la marque, tu es donc un moindre mal. Assurément pas un cas de vengeance. Et puis ce soir, tu n’es jamais qu’une amie qui a été trop longtemps absente, une amie qui veut en retrouver une autre. Parvati t’as manqué, vos conversations t’ont manqués, son sourire t’as manqué et le tien se fait plus chaleureux alors qu’elle s’approche. « Je suis désolée de ne pas être venue plus tôt… vraiment. J’espère que tu ne m’en veux pas. » Parce que tu comprendrais qu’elle t’en veuille, évidemment. Tu le comprendrais même très bien. Être amie avec un fantôme, c’est compliqué. C’est souffrant. Mais peut-être n’en êtes-vous pas encore rendu là, tu ne sais plus trop. Pas après le fiasco avec Astoria, pas après les éloignements avec Nyssandra. Peut-être que tout va bien, peut-être qu'elle comprend, peut-être, surtout, que tu espères que tout s'arrangera.
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MessageSujet: Re: Sacred simplicity {Susarti}   Sacred simplicity {Susarti} EmptyLun 21 Sep 2015 - 23:03

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Sacred simplicity

my dear friend will always be welcome - Susarti




Le ciel est resté bleu, l'eau, turquoise. Les sentiments sont resté là également, cachés, mais présent. Le Magister est au pouvoir, et on l’acclame sans trop se demander. Beaucoup de gens bernés qui crient à la beauté. Oui, c'est beau, un monde sans rebelles, un monde où tous se battent pour la même cause. C'est beau. C'est ce qu'on dit. La réalité est beaucoup moins belle, beaucoup plus dure à accepter. Les beaux jours fanent aussi vite qu'ils sont arrivés. L'été approche à grands pas, pourtant, l'odeur des feuilles fanées et d'un sol boueux demeure. Tout ce qu'elle déteste. Mais la vie est ainsi en Angleterre, et elle a autre chose à faire qu'à s'en plaindre. Le temps passe. L'horloge tourne. Le temps nous écrase sous le poids des années. On grandit. Un peu trop, un peu trop vite. On a l'esprit ailleurs, l'esprit dans le passé. La peur du futur. Les conflits ont tout détruit, même les cœurs. Et à présent, totalement gâché par ces actes hors natures, il faut faire un choix. Partir ou rester. Avancer ou décider de laisser les choses se passer sans rien faire. Sans agir. Elle aurait tant aimé pouvoir s'abandonner à une nonchalance qu'elle ne possède pas. Les choses seraient bien moins douloureuses. Au fond, elle aimerait tant être la fille qu'elle prétend être. Mais elle n'était rien de ça, juste une femme avec des cicatrices et des larmes sur les joues.
Elle respire difficilement dans la pénombre. L'air est étouffant, suffoquant. Elle tousse légèrement, se demandant intérieurement quelle heure il est. Son court sommeil a été truffé de cauchemars. Mais elle ne se pleins pas, elle serre les dents. Comme toujours. Au fond elle voudrait juste dormir, arrêter de voir ses images et d'entendre ces cris si près de son oreille. Dormir, un besoin vital qui se fait de plus en plus rare ces derniers jours. Les cauchemars hantent l'esprit de Parvati, si bien qu'elle préfère garder les yeux ouverts. Elle n'ose bouger, de peur de réveiller le brun à ses côtés.

Elle ne sait pas de quelle manière elle s'est retrouvé dans son lit. Elle s'était pourtant juré de ne plus jamais y mettre un pied. Au final, elle a mis les deux. Elle soupire silencieusement, se mouve avec prudence. Le dos de ses pieds entre en contact avec le sol froid et dur. Elle se relève en emportant malencontreusement un bout de tissu avec elle. Ses draps. Elle se crispe, ne bouge plus, de peur de se faire sentir. Elle sent une main attraper sa taille et son corps se retrouve de nouveau contre le sien, brûlant et puissant. Elle ne veut pas de ça, elle ne veut plus de ça. Elle passe sa main dans ses cheveux à contre cœur. Elle l'aime tellement que ça la détruit. La moindre proximité, la moindre effluve de son odeur lui tord les tripes. Elle l'aime tellement qu'elle n'arrive plus à lui mentir. Elle se déteste d'être aussi faible. Elle le déteste de l'éloigner de ses objectifs, d'être une faille dans son plan. Originellement, il devait être un moyen d'atteindre le Graal. À présent, elle est dans les abysses, totalement perdue entre plusieurs sentiments contradictoires qui l'assaillent de part et d'autre. Doit-elle continuer à l'aimer à en crever, tout en gardant son secret ? Doit-elle s'enfuir, quelque part où il ne pourra jamais la retrouver et où il saura qu'elle n'est en réalité qu'une salle petite menteuse ? Doit-elle tout lui avouer, et subir son gourou ? Aucune de ces solutions n'est bonne à prendre, alors elle ne fait que retarder l'échéance. Tout ce qui lui faut, c'est du temps. Du temps pour réfléchir, du temps pour trouver, du temps pour se reconstruire. Du temps. « Où tu allais ? » Elle se doit, de nouveau, d'enfiler sa tenue de menteuse et d'absorber ses sentiments. Car il ne doit pas savoir. Il ne faut pas qu'il sache. Elle a les lèvres tremblantes, qu'elle s'arrache, preuve de ses soudaines anxiétés. Laisse les battements de ton cœur se ralentir. Contrôle-toi. Tu peux le faire.
Elle se concentre, ses doigts se crispent. Elle connaît bien, à présent, l'art de l'occlumencie. Et ça lui sert à chaque instant. Comment pourrait-elle faire sans ça ? Elle esquisse un faux sourire sur son visage, qu'il ne peut de toute manière pas apercevoir. « J'allais au petit coin, quelle question. » Elle rabat le drap contre son corps, bien qu'elle soit totalement habillée, mais les frissons glissent sur sa peau. Elle s'en fait une cape et se relève cette fois sans gêne. Elle a entendu son petit rire résonner dans la chambre. Au passage, elle passe dans la sienne, attrape discrètement un petit miroir, qu'elle dissimule sous son tee-shirt, et rejoint et toilettes. Elle s'assoit contre le sol brillant, adossée contre le mur en pierre. Elle regarde le miroir, à la recherche de ses yeux. Les yeux de sa sœur. Sa sœur qui lui manque tant.
Des yeux sombres et fatigués apparaissent de l'autre côté. On pourrait s'imaginer que ce n'est que le sien, mais c'est elle. Parvati caresse délicatement les courbes du visage fin de sa sœur, mais ce n'est que le miroir, sans relief, qu'elle s'évertue à capturer. « Padma... » Elle murmure, si bas qu'elle a peur de ne pas se faire comprendre. Pourtant, la seconde Patil lui offre un sourire réconfortant. Elles se sont toujours comprise sans jamais avoir à mettre des mots sur leurs émotions. « J'avais si peur que tu sois blessée... je devenais folle. » les larmes coulent silencieusement sur ses joues. Personne ne s'imagine la douleur procurer par la peur de perdre une partie de soi La meilleure partie de soi « Je vais bien, Parvati. Tout le monde va bien. Ne te fais pas de soucis. Reste discrète, surtout. Ne le laisse pas t'atteindre. Ni lui, ni personne d'autre. Tu me le promets ? » elle essuie les larmes sur ses joues. Padma a toujours su prendre le contrôle d'elle plus facilement, elle a toujours été plus calme, plus réfléchie. Elle aurait tellement aimé être elle. « Je te le promets. »
Quand elle a aperçu le simple reflet de ses propres traits tirés, elle s'activa pour aller le déposer là où elle l'avait trouvé et de se glisser de nouveau aux côtés du mangemort.

**

Le lendemain était arrivé bien trop vite à son goût et elle avait encore le goût amer des larmes qui avait rejoint ses lèvres la veille. Appuyée contre son bar, elle s'activait à la tâche, les yeux fatigués. Elle haïssait ce travail, aussi bien que les fréquentations qu'elle devait y entretenir. Mais c'était un allié de poids pour sa mission d'agent double. Ici, beaucoup de mangemorts venaient discuter en toute discrétion, et elle avait les oreilles à l’affût. La clochette retentit alors qu'elle s'engouffra dans les cuisines du bar afin d'y sortir un plat composé de cuisses de poulet et d’œufs brouillées. Elle les déposa sur une table sans poser son regard sur l'entrée. L'intéressé devait déjà attendre, assis sur une de ces nombreuses chaises surélevées, afin de recevoir sa dose d'alcool journalière. Cependant, elle fut surprise d'y trouver un visage délicat et familier. Susanna. Elle ne put réprimer un sourire en s'approchant de son amie. Elle ne se demandait même pas combien de temps n'était-elle pas venue lui rendre visite, après ce qu'elle avait appris, la seule chose qui importait c'est qu'elle était revenue.
« Bonsoir Parvati, je suis contente de te voir. » En recroissant son regard, elle peut se rendre compte qu'elle lui a réellement manqué. Susanna était une des seules amies de la brune, si ce n'est, la seule véritable amie qu'elle avait. Une jeune femme avec qui elle n'avait pas à jouer. Une jeune femme qui avait toujours été là pour lui apporter des conseils et pour qui elle enterrerait un homme si elle le devait. Elle s'approcha d'elle et l'étreignit. Elle n'avait pas l'habitude d'avoir ce genre de réaction, surtout en public, mais c'était plus fort qu'elle. Elle réprima un gloussement amusé. « Susanna... Je suis tellement heureuse que tu sois venue me voir. » Elle retourna alors derrière le bar et lui désigna un verre. « Tu veux quelque chose ? C'est la maison qui offre. » Elle lui adressa un clin d'oeil. Même si elle ne s'était pas vu depuis longtemps, et même si elle ne savait pas comment agir face à une Susanna sans doute brisée, elle décida d'agir comme si rien n'était arrivé. Comme si l'absence de cette dernière n'avait jamais été ressentit. Comme si elles étaient là, hier, à discuter dans le noir. « Je suis désolée de ne pas être venue plus tôt… vraiment. J’espère que tu ne m’en veux pas. » Comme si elle pouvait lui en vouloir. La seule émotion qu'elle ressentait en cet instant était de la joie. La joie d'avoir retrouvé une amie, une alliée, une personne importante qui l'empêcherait de flancher. « Comment pourrais-je t'en vouloir ? Au fond, la seule chose qui importe c'est que tu sois là, maintenant. Le reste n'a pas d'importance. » Elle lui adresse un sourire réconfortant, comme pour lui dire silencieusement : je suis là maintenant, j'ai toujours été là. « Saches que je suis là, dans cet endroit certes peu accueillant, mais qui te sera toujours grand ouvert. Tu es la bienvenue ici, n'importe quand. Et si tu décides de ne plus revenir, c'est ton choix, je ne t'en tiendrai pas compte. » Elle prend sa main un instant « Les véritables amis ne partent jamais. »
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