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sujet; now we've got them on the run (rolf)
MessageSujet: now we've got them on the run (rolf)   now we've got them on the run (rolf) EmptyDim 11 Oct 2015 - 12:57

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for the wretched of the earth, there is a flame that never dies.


Floyd claqua le battant de la lourde porte. Des nuages gris s’amoncelaient dans le ciel du Warwickshire et on pouvait entendre le grondement du tonnerre dans le lointain. Un orage se préparait. La jeune femme se frotta les mains l'une contre l'autre comme si cela allait permettre de les réchauffer. La température avoisinait les dix degrés et la rousse ne portait qu'un pull et un mince blouson. Elle aurait pu se changer, mais elle n'allait pas rester dehors très longtemps. Elle allait juste se contenter d'effectuer sa patrouille de la semaine. Chaque samedi soir, elle osait sortir du manoir familial pour faire une ronde autour du domaine. En même temps que mettre son joli nez dehors, cette sortie lui permettait surtout de vérifier de façon hebdomadaire les alentours de la maison. Cela devait faire cinq semaines que Floyd s'était établie dans la maison des Leckie, du côté de sa mère. C'était une grande demeure, abandonnée, qui n'avait pas servi depuis des années. Les Rafleurs n'avaient pas encore pensé à la fouiller, ou alors étaient en train de préparer leur coup. Mais dans tous les cas, elle offrait un toit, un foyer, une cuisine, des vivres et un lit pour Floyd. Une vraie aubaine pour cette dernière, qui, depuis un an, vagabondait à travers le pays, d'hôtels miteux en auberges paumées, de villes en villages. Cette propriété lui donnait l'occasion de se poser, du moins pendant un certain temps. Elle ne pouvait rester dans un même endroit trop longtemps, et à son goût, elle n'avait pas été assez harcelée par les Rafleurs pour que toute cette traque soit déjà terminée. De nature méfiante, sa ronde du samedi soir servait à Floyd de s'assurer que personne ne rodait dans le coin ; ou, pas encore. Elle descendit les marches en pierre du perron et sauta sur l'allée de graviers. La résidence était entourée d'un petit bois, à l'est, et à l'ouest, de plaines à perte de vue. Jetant un coup d'oeil à sa gauche, au cas ou quelqu'un aurait eu la bonne idée de se planquer dans un champ, Floyd mit les mains dans ses poches et se dirigea à l'orée du breuil. Le sous-bois était sombre, de par l'heure tardive et la très faible luminosité. Pendant un instant, la jeune femme hésita à pénétrer parmi les arbres. En un mois, toutes les semaines, elle n'avait jamais rien trouvé, même pas ne serait-ce qu'un simple indice qui lui aurait mit la puce à l'oreille. Rien. Mais elle se connaissait, et par expérience, savait qu'elle n'allait pas réussir à dormir si elle n'effectuait pas son inspection. Dans sa veste, les doigts entourant le manche de sa baguette, le bois tiède rassurant au toucher, Floyd entama sa garde. Le chemin était toujours le même et consistait à suivre le seul et unique sentier de terre existant, qui faisait une grande boucle pour revenir derrière la maison. Des gouttes d'eau tombaient des feuilles des chênes à cause de la brise qui secouait les branches et la terre humide emplissait l'air d'une odeur d'automne. Claquant des dents, Floyd prenait bien le soin de regarder tout autour d'elle, au milieu des troncs, sur les bas-côtés du sentier, ne cessant de se retourner pour regarder derrière elle. Elle ne se sentait pas particulièrement suivie, mais à la différence des autres jours, elle sentait une présence. Floyd commença à éprouver une certaine nervosité. Loin d'être paranoïaque, si elle avait l'impression de ne pas être seule, c'était que cette sensation était justifiée. Elle se stoppa en plein milieu de sa marche. Elle arrêta un bref moment de respirer, comme si son souffle pouvait couvrir les sons qui l'entouraient. Aucun oiseau de chantait et le vent continuait de souffler. Au dessus de sa tête, la pluie débutait doucement à tomber et le grondement de l'orage devenait de plus en plus sonore. Plissant les yeux, Floyd inspecta les alentours. Le feuillage des buissons était immobile, aucun animal ne daignait détaler et aucune autre couleur que le brun, le vert et le marron n'était visible. La rousse inspira de nouveau. Seulement, cette sensation n'était toujours pas partie. Soudainement, elle s'imagina le pire des scénarios. Un groupe de Rafleurs lui tenaient surement une embuscade, prêts à l'embarquer pour la traîner devant les pieds du Magister afin qu'elle réponde de son crime. Par Merlin, son crime. Quand elle y pensait, Floyd ne savait pas comment se considérer. Comme une meurtrière ? Surement pas, l'homme qu'elle avait attaqué n'était pas censé être mort. Mais elle l'avait torturé, elle l'avait soumis au sortilège de Doloris. Floyd se connaissait mauvaise, cruelle et la plupart du temps, sans pitié. Pourtant, elle possédait encore un tant soit peu d'estime pour elle-même. Torturer un se ses semblables n'avait jamais été un ses objectifs, ni même un de ses desseins les plus sombres. Mais à présent, après avoir commis une chose dont elle ne se croyait pas capable, malgré son caractère déplorable, elle avait l'impression de pouvoir tout faire. Elle avait commit un des pires actes possibles, et maintenant, elle ne pouvait que faire plus. L'image de sa propre personne, à genoux devant le Magenmagot, en train de les implorer pour rester en vie, se dissipa rapidement quand le craquement d'une branche la fit tourner la tête sur sa droite. Des mois à vivre seule dans la nature lui avaient permit d’acquérir certains réflexes, comme celui de dégainer sa baguette au moindre bruit. Sur la défensive, elle ne put s'empêcher de garder sa bouche fermée. « Qui est là ? » « Mais bordel Floyd, boucle là ! Et voilà, tu t'es grillée toute seule, idiote. » Se mordant la lèvre en guise de punition personnelle pour sa bêtise, sous le coup du stress occasionné, la rousse pointa sa baguette vers l'étendue d'arbres. Elle n'avait pas le temps de se faire ses propres remontrances. Elle posa ses yeux sur chacun des arbustes, sur chacun des grands chênes, prête à voir surgir au milieu de nul part la silhouette d'un Rafleur. « Pas maintenant, pitié. » Ils ne pouvaient pas survenir maintenant, alors que la vie de Floyd semblait être, pour une fois, à peu près paisible. Pendant une fraction de seconde, elle se voyait transplaner ici même, au milieu du sentier, laissant derrière elle le feu de cheminée et le lit confortable du manoir Leckie. Si elle était forcée de partir, il serait impossible pour elle de revenir. Elle se voyait mal trouver un nouvel endroit aussi confortable pour se poser, et allait devoir reprendre ses vagabondages dans tout les comtés du pays. Cependant, alors que devant les yeux de Floyd défilait la vie menée durant ces douze derniers mois, à marcher sans s'arrêter, s'abriter pour la nuit, puis repartir le lendemain pour ailleurs, l'individu qui tentait visiblement de se cacher n'avait toujours pas fait son apparition. Figée, la jeune femme tenta de se raisonner. Elle n'allait pas rester plantée là, à découvert, si ceux qui se planquaient étaient bien ceux à qui elle pensait. S'ils étaient deux, elle avait peut-être une chance, mais en général, les Rafleurs traquaient leurs proies en meute de cinq, voire bien plus. Se demandant quoi faire, Floyd recula d'un pas sans baisser sa baguette, toujours pointée vers l'étendue forestière. Sa chaussure remua le gravier, et il lui sembla faire un bruit d'enfer dans le silence absolu. « Et puis merde. » Elle était déjà toute faite, ce n'était plus la peine de se la jouer fine. « Qui est là ? » hurla-t-elle, abandonnant l'idée de se faire discrète. « Sors d'ici ! » Comme elle s'y attendait, personne ne se manifesta. Un gazouillement d'oiseau lui répondit dans le lointain. Floyd grommela avant de reprendre la parole. « Montre toi ou je viens te chercher, espèce d'enf... » Elle ne pu continuer sa phrase, stoppée dans son élan par une vision presque irréelle pour y croire. Elle écarquilla les yeux et ferma la bouche. Machinalement, elle resserra sa prise autour de sa baguette. « Oh Merlin » fut tout ce qu'elle réussit à prononcer, malgré toutes les insultes et les mots délicats qui lui passaient par la tête. La personne de Rolf Scamander était bien la dernière qu'elle s'attendait à trouver.
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HERO • we saved the world
Rolf Scamander
Rolf Scamander
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 27/09/2015
‹ messages : 876
‹ crédits : flightless bird, les gifs à tumblr et à maggie stiefvater pour la signature.
‹ dialogues : seagreen.
now we've got them on the run (rolf) Tumblr_oesf3sEmR41rktrl8o6_250

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : il a l'air d'avoir environ trente-cinq ans mais en a en réalité vingt-huit.
‹ occupation : employé à mi-temps dans un élevage indépendant de licheurs.
‹ maison : serpentard.
‹ scolarité : 1987 et 1994.
‹ baguette : est rigide, sculptée d'une salamandre à sa base, longue de trente-quatre centimètres, est faite de bois de sureau et contient un crin de Kelpie.
‹ gallions (ʛ) : 4141
‹ réputation : je suis quelqu'un qu'il est difficile d'approcher.
‹ particularité : empathe. J'entends et ressens les émotions d'autrui.
‹ faits : je suis empathe et après avoir abusé de l'usage d'un Retourneur de Temps, mon corps est toujours désynchronisé et je parais avoir six ans de plus par rapport à l'âge que j'ai réellement. J'ai fait cavalier seul pendant des mois jusqu'à finalement rejoindre Poudlard mi-juillet 2003, où j'ai rejoint la Renaissance du Phénix. Mon surnom parmi les Insurgés était Oz.

Je vis avec Luna depuis la fin de la Guerre, et avec notre fille née à la fin de la Bataille, Lesath — jusqu'à ce qu'elle ait contracté le syndrome de Rosier et soit en convalescence à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans la maison Lovegood.
‹ patronus : un loup
‹ épouvantard : moi-même, fou à lier, écumant, incapable de sauver la silhouette indistincte d'une femme qui se tord de douleur devant moi.
‹ risèd : rien de particulier. j'ai tout ce que j'ai jamais désiré.
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floyd brittain
What do you know? this house is falling apart What can I say? this house is falling apart, We got no money, but we got our heart, We're gonna rattle this ghost town, This house is falling apart.


Les Augurey étaient des créatures passionnantes. Le fief des Scamander se trouvait en Irlande, entre vallons et loughs: Scamander Mansion était un havre de paix dans lequel Rolf avait passé moults vacances et moults fêtes. Il se souvenait parfaitement des heures après minuit, où il mimait la fatigue pour échapper au regard inquisiteur de son grand-père pour se faufiler à l'étage dans la bibliothèque des Scamander. Remplies d'encyclopédies, livres de recettes, essais incroyables, cette bibliothèque était l'endroit le plus calme, l'oeil de la tornade; entouré de livres, Rolf avait presque, presque l'impression d'être sa propre personne et de ne pas ressentir les émotions des autres. Presque étant le mot le plus important; il y avait toujours, en train de gratter un coin de sa conscience, une colère qu'il ne comprenait pas, une mélancolie étrangère à son coeur. Mais il avait appris à vivre avec et aujourd'hui, quand il y repensait, la bibliothèque était synonyme de longues nuits, de longues matinées passées à rire et à s'endormir sur des livres centenaires. Il se souvenait aussi, très précisément, d'un livre dont le titre lui échappait, qui parlait du fameux Ulric le Follingue. Ulric le Follinge était une spectaculaire démonstration d'excentricités et une source de rire à n'en plus finir pour les Scamander: le pauvre homme avait possédé une cinquantaine d'augurey de compagnie qui l'avaient complètement rendu fou, parmi d'autres anecdotes du genre.

Rolf ne savait même pas pourquoi il pensait à ça. Ah si. Ah si, il se souvenait maintenant. Il avait l'mpression de devenir fou. Complètement, irrémédiablement, fou.

Cette histoire de folie avait commencé quelques heures plus tôt, quand il avait fini sa dernière cigarette. Il aurait pu juré qu'il lui en restait un peu plus, une ou trois le temps de marcher jusqu'au prochain village avec une supérette; nenni. C'était une sensation désagréable, ne pas profiter de la dernière chose précieuse que l'on possède; l'impression de vide et de trahison en se rendant compte que sa propre personne, quelques minutes plus tôt, n'a pas pensé à son futur, n'a pas pensé à la tristesse de celui qui ouvre le paquet de cigarettes pour le trouver vide. Des fois, Rolf avait envie de s'arracher les yeux. Plus de cigarettes. Il n'avait plus rien des barres de chocolat qu'il aimait tant qu'il conservait précieusement dans une partie réfrigérée de son sac. De même, plus de coca-cola. Rien. Rien. Il était réduit à manger les noix qu'il reconnaissait dans les bois qu'il arpentait, recrachant parfois quand elles étaient trop rances ou trop... étranges. Il était réduit à crever de faim et de froid en cherchant vainement un endroit où rester pour la nuit. C'était peine perdue: il était... il ne savait pas trop où il se trouvait. Il passait la journée à marcher à travers bois, s'arrêtant parfois pour s'en griller une; et la nuit à camper sous le couvert d'un bois à l'air accueillant, ou bien à dormir dans le lit d'un moldu campagnard crédule quand il avait de la chance. Il n'avait plus de caleçon propre. Il n'avait plus envie de fuir. Il avait juste envie de rentrer chez lui et de se faire couler un bain et de ne plus jamais sentir la bouse de vache.

Il essaya vainement de se souvenir du dernier patelin qu'il avait traversé, en vain. À sa mémoire, Rolf n'avait vu aucune supérette, aucun vendeur de tabac; il était donc résolu à trouver un endroit où dormir pour ce soir, et à chercher où acheter des cigarettes le lendemain. La nuit commençait à tomber, le ciel encore gris s'assombrissant d'heure en heure et bientôt, il ferait trop froid et trop noir pour se déplacer sans lumos. Rolf avait un peu peur d'utiliser la magie. Il avait peur... Il avait peur, à la vérité, que sa magie soit Tracée. Il ne connaissait pas du tout les méthodes des Rafleurs ou du Gouvernement — il avait pour l'instant passé son temps à randonner et à vivoter, sans trop de soucier des autres hors-la-loi — et ne savait pas à quoi s'attendre de leur part. De même, il préférait éviter de transplaner. Alors il marchait. Il marchait. Il marchait. Et c'était suffisant, jusqu'au moment où il avait l'impression d'être fou et qu'Erlkönig — son pygurey, un hybride entre augurey et pyguarge à queue blanche, une petite merveille, son compagnon de fortune et aussi le récepteur de toutes ses pensées les plus étranges — lui tailladait la main à coup de bec et qu'il se rappelait le confort tranquille et accueillant et chaud de Scamander Mansion. Merlin, ce qu'il aurait fait pour un endroit où dormir et quelque chose de chaud à manger.

Comme en écho à ses pensées, le chant plaintif d'Erlkönig vient lui déchirer les oreilles et en levant la tête, il le vit tournoyer autour de lui, avant de se poser sur son épaule, toutes serres dehors. Heureusement pour l'épaule de Rolf, son pull était renforcé de cuir à cet endroit — en fuite, mais pas con — et il se contenta de grimacer en accueillant son seul ami d'une caresse superficielle sur le bec. “ Pas de viande pour ce soir, mon pote, ” lui dit-il pensivement et, comme si il avait compris son propos, l'animal lui mordit l'index. En plus d'être un vrai connard, son pygurey était aussi une fine bouche. Comment était-il supposé trouver des fées fraîches pour le nourrir tous les soirs?

C'est la crainte qui le frappe tout d'abord.

Rolf n'a pas peur. Rolf n'a pas le courage d'avoir peur.

La crainte est extérieure. La crainte est... puissante, comme celle d'un sorcier — les moldus, trop éloignés de lui, lui semblent avoir des sensations émoussées, des impressions fausses. Évidemment, la plupart du temps, il est dur de faire la différence. Mais il connait son don mieux que personne. Et il sait que cette crainte est si semblable à la sienne, les soirs où il fait si noir et si froid et que les arbres parlent et que ça ressemble, de loin, à des sortilèges incantés pour le tuer, il sait, il sait, il sait qu'il y a quelque chose à craindre de la part de la personne qui ressent ça. Il sort sa baguette. S'immobilise et, sensible, Erlkönig s'élève vers les cieux dans un bruissement d'ailes.

« Qui est là ? » Rolf se force à se calmer. Il ferme les yeux une, deux, trois, dix secondes. Inspire. Expire. Puis, lentement, il tourne la tête vers la provenance de la voix; une chevelure incandescente, voit-il, une peau blanche, des traits impossibles à discerner. Sa poigne autour de sa baguette se resserre. Il la pointe en direction de la silhouette. Il va largement avoir une fenêtre pour la stupéfixer, si seulement il bouge un peu sur la droite- - elle s'en occupe elle-même, provoquant un vacarme en remuant le pied gauche. Parfait. Parfait. Mais- - « Qui est là ? » répète-t-elle, plus fort, hurlant presque. Des oiseaux s'envolent. Rolf lève machinalement les yeux pour vérifier qu'Erlkönig rode toujours; il s'est posé à la branche d'un arbre, silencieux et sentencieux comme la mort, ses plumes vertes se confondant avec son environnement. « Sors d'ici ! » Rolf baisse de nouveau les yeux vers la jeune femme — poignet tout fin, longue chevelure, voix claire. Elle n'est que de profil et pourtant, elle lui dit vaguement quelque chose. Encore pire. Si il la connait, si elle le connait, elle va vouloir l'enfermer le tuer le dénoncer. Il faut qu'il la mette hors d'état de nuire.

Elle tourne la tête par réflexe, à l'affût, quand il écrase une branche sous son pied. Merde. Merde. Mais oh- il la reconnaît. C'est Floyd. Floyd Brittain. Ses cheveux roux, son regard clair, sa mine méfiante et un peu distant; tout elle. « Montre toi ou je viens te chercher, espèce d'enf... » Il lui sourit. Il s'est redressé, tout sourire, avec quelque chose de théâtral dans sa manière de s'approcher d'elle tel un dieu descendu des cieux, comme si le monde n'était rien, comme si ne compte qu'elle. Il ouvre sa paume pour lui présenter sa main, la secoue dans la parodie d'un petit signe mignon d'accueil. “ Salut. Oh Merlin, — Juste moi, ” précise-t-il et il est soulagé mais aussi un peu sur les nerfs et par Merlin, elle veut pas baisser sa baguette? Il sent sa surprise, quelque chose comme de la méfiance, toujours un peu de crainte et en deux battements de coeur, il se souvient qu'elle est hors-la-loi, comme lui, et qu'elle l'a abandonné, comme tous. Il fait la moue, enjambant des ronces pour se rapprocher un peu plus d'elle et puis — la débandade.

Erlkönig hurle.

On pensait que les augurey, autrefois, hurlaient en annonçant la mort. Aujourd'hui, les magizoologistes savent que c'est qu'à l'annonce de la pluie que les Augurey descendent de leurs nids pour aller chasser, hurlant à la mort dès que possible.

Sauf que Rolf connaît Erlkönig par coeur, et il sait qu'il ne va pas pleuvoir d'ici deux jours. Alors il le regarde, sans pouvoir rien faire, fondre vers Floyd, toutes serres devant.

Les ronces lui déchirent son pantalon et sa peau et ça fait mal mais par Merlin, par Merlin, il ne sait pas ce qui lui prend: Rolf se jette en avant, hurlant quelque chose d'intelligible ressemblant à “ attentionalaugureyyyyputaiiiinfdsvcngjv, ” se prenant quelques branches dans la figure au passage qui strient son visage de petites plaies insupportables et puis il est sur elle, lui saute dessus, l'aplatit au sol dans les ronces encore et Erl érafle son dos et par Merlin par Merlin il est fatigué de courir. Il se redresse un peu. L'écrase toujours de sa masse. Et lui adresse le sourire un peu fatigué, un peu mi-figue mi-raisin qui lui servait toujours, dans le temps, car il savait qu'il n'y avait rien de tel pour l'énerver. “ Quoi de neuf?

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