Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €


sujet; (bellastoria) but if you're here, who's guarding hades?

WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
Astoria Greengrass
‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades? Tumblr_o52i0hs2SM1ur3cdqo7_r1_250

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3790
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
http://www.smoking-ruins.com/t3232-ag-in-my-head-everything-is-a
(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades? Empty
bellatrix lestrange
I thought I saw the devil, this morning, Looking in the mirror. Drop of rum on my tongue with a warning To help me see myself clearer.


Astoria ne croyait pas en un concept aussi ridicule que celui de destin.
C'était stupide, de penser que tout était régi par des lois incompréhensibles et cosmiques. Elle n'était pas vraiment du genre à penser non plus que chacun écrivait et traçait sa propre destinée; mais elle était à peu près persuadée que chacun faisait du mieux qu'il pouvait et de temps en temps, le hasard s'en mêlait.
C'était pour ça qu'elle était tombée enceinte. C'était pour ça qu'elle était tombée amoureuse. C'était pour ça qu'elle avait fini entre les griffes de Bellatrix Lestrange. Pour ça qu'elle avait été kidnappée par les Insurgés. Pour ça qu'elle était revenue. Pour ça que quelques mois seulement après sa libération, on l'attaquait dans un lieu public. Pour ça aussi que sa famille trouvait son nom traîné dans la boue à cause d'un procès ridicule tirant en longueur. Les Greengrass avaient été innocentés mais à quel prix? Astoria sentait bien les regards de réprobation des autres membres de l'élite, alors qu'ils semblaient toujours penser — malgré les mots innocentants du Magister — qu'ils étaient coupables de fricoter avec l'ennemi, le passif des deux jeunes Greengrass n'aidant vraisemblablement pas. Elles sentaient aussi les regards des membres de la moindre élite, les grands sang-mêlés, ah! ceux-là la regardaient avec un dégoût plus prononcé encore, comme si elle ne méritait pas de porter ce sang-pur qu'elle revendiquait avec la même ardeur qu'avant.
Son père était plus virulent, si il n'était pas violent. Il marmonnait dans sa barbe, profitant de son congé du Magenmagot pour remettre de l'ordre dans les affaires et les placements de la famille, passant le reste de son temps à hanter le salon du manoir avec une tasse de thé volant à sa suite nerveusement. Sa mère, quant à elle, passait un temps interminable dans le jardin d'hiver sous verre, portant des cernes s'allongeant chaque soir et un sourire se fânant chaque jour. Son commerce ne fonctionnait plus et elle ne savait pas comment occuper ses journées.
Ses parents vieillissaient. Ce constat faisait un peu peur à Astoria, même si elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que parfois, elle serait tellement, tellement mieux sans eux.

Elle repoussait souvent cette pensée avec virulence. C'était un temps dur et dans les temps durs, les familles devaient se serrer les coudes.
Aujourd'hui, la famille était plus... éclatée. Son père s'était rendu à quelque rendez-vous obscur le matin même à l'autre bout du pays, sans préciser ni sa destination ni la personne qu'il rencontrait; sa mère était allée prendre le thé à Londres avec ses amies de Poudlard, pour échanger ragots et inquiétudes; et sa soeur... eh bien, sa soeur vivait sa vie. Astoria, quant à elle, profitait de son jour de congé pour dessiner tranquillement dans le salon de lecture du manoir Greengrass. Imposant manoir à l'immense jardin impossible à pénétrer sans l'autorisation expresse de la maîtresse de maison, il se dressait, insensible aux temps et aux intempéries, dans la bordure extérieure d'Herpo Creek, donnant aux Greengrass un semblant d'intimité et de distance. De sa chambre, Astoria ne voyait que des champs et des champs, pas de maison ni de jardin ni de rosiers ni de fenêtre ni personne ni rien: parfois, quand elle fermait les yeux et espérait très fort, elle pouvait presque croire qu'elle était seule au monde.
Crac. “ Dummy, je t'ai déjà dit de ne pas me déranger quand j'étais en train de travailler, ” grince Astoria avant que l'elfe de maison n'ait pu dire quoique ce soit, se penchant un peu vers la table pour faire mine réellement de dessiner. L'elfe se dandine à côté d'elle, ouvre la bouche, la ferme, se frotte une imposante oreille de chauve-souris, hésite et continue de se dandiner jusqu'à ce qu'Astoria pose un regard agacé sur lui. “ Eh bien si tu es là, parle! ” Cet elfe de maison est foncièrement stupide et Astoria le déteste un peu. Mais sa mère a une grande tendresse pour lui, et elle n'a jamais pris la peine de faire un caprice pour en changer. “ Il y a quelqu'un à la porte, Maîtresse, qui y frappe depuis cinq minutes- -Cinq minutes? l'interrompt Astoria en s'exclamant et se levant aussitôt. Et qui est-ce? Madame Lestrange, Maîtresse. Elle est dans le hall d'entrée et vous demande.

Astoria se tait un instant, ne dit rien, ferme les yeux, soupire, grince des dents, se pince l'arête du nez.
Ça aurait pu être n'importe qui mais il fallait que ce soit elle que Dummy ait fait attendre. Astoria allait être dépécée vivante. En se demandant distraitement bien ce que faisait Bellatrix Lestrange sur le pas de sa porte, Astoria agita sa baguette pour que sa robe bleue change d'apparence, faisant couler une cape en mousseline sur ses épaules d'enfant maigre et brodant d'or le col et les manches de l'habit. Ensuite la robe se rallongea jusqu'à mi-mollets, tandis que la jeune femme agitait cette fois sa baguette pour rassembler ses cheveux en un chignon élaboré et très conservateur, tout en marchant fermement vers la porte d'entrée et sifflant des ordres empressés à Dummy: “ fais chauffer de l'eau, allume le salon de thé, prépare des scones.
Et puis finalement d'ouvrir la porte séparant un couloir du hall, et de hisser sur ses lèvres un léger sourire courtois. “ Madame Lestrange! Quelle surprise et quel plaisir de vous voir. ” Machinalement, plus par nervosité que par politesse, Astoria fait une petite courbette devant elle, son sourire ne quittant pas ses lèvres. “ Si vous êtes ici pour voir monsieur Greengrass mon père, il s'est malheureusement absenté pour la journée. Mais vous n'avez pas fait le chemin pour rien: puis-je vous offrir le thé?
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades? Empty
Être mise dans cet état d’ennui presque pathologique ne m’avait jamais vraiment convenu. Les bonnes manières, ces règles austères qui forgeaient le respect, m’inspiraient toujours autant de lassitude et de détestation. On avait l’impression que la bienséance chère à ma stupide Rosier de mère cultivait la pire des hypocrisies, allant jusqu’à bâillonner la créativité et la puissance de certains sorciers. J’étais restée assise dans l’herbe, dissimulée dans un buisson une bonne partie de la nuit, envoyant hiboux après hiboux de faux rendez-vous à Wyatt Greengrass aux quatre coins de notre vaste pays. Il me fallait voir Astoria sans être dérangée par l’odieux résidu de chaudron qui avait participé à la capture de ma Cissy. Pouvait-on sérieusement penser que je n’avais aucune haine envers la dynastie déchue ? Ils avaient travaillé avec zèle à me fâcher. La mauvaise idée que voilà… Pauvre Morgana, la porteuse des gênes des Black, dernière en date, se trouvait seule dans sa prison au charme britannique. Jardin, petits salons, petites coupelles et le tralala qui me donnaient l’envie de gerber régnaient en ce lieu presque extérieur à Herpo Creek. Rien à voir avec la majesté du Red Chalk, le manoir des sordides époux Lestrange. Arf, que dire de cette réputation… Rien en fait, elle était méritée. J’y avais contribué avec un immense plaisir et un sadisme sans nom. Ne croyez pas que j’étais aveugle sur ma santé mentale. La démence m’allait si bien qu’elle devenait un mode d’expression particulièrement plaisant et automatique. Après tout, je terrorisais mon petit monde comme à l’époque de l’uniforme vert et argent. Que voulez-vous, les bonnes habitudes ont la vie dure.

Il était temps pour moi de m’extirper de ce buisson trop bien taillé. Il n’avait pas été difficile de pénétrer dans la demeure protégée. Hortense n’avait jamais revu mon droit de passage depuis l’époque courte mais intense des leçons données à l’ex-fiancée. Ils formaient un si beau couple avec mon tendre Draco que cela me jetait dans la mélancolie. Mon point s’abattit une première fois contre la porte du manoir. Puis une seconde lorsque l’elfe daigna ouvrir le panneau robuste. Le faire exploser aurait été une solution si je ne m’étais pas lassée cette semaine d’explosion à répétition. Le bruit, le feu et les larmes, trois mots qui résumaient mes dernières activités… Au diable le politiquement correct, tout juste bon à faire crier ces peureux bureaucrates et les pisse-gobelins  inutiles du Ministère. Macmillan ne me ferait pas entrer dans ses manipulations médiatiques. Un Mangemort restait un Mangemort et jamais il n’aurait osé se mêler de mes faits et gestes. D’ailleurs, il n’aurait rien compris de la nécessité pour moi de resserrer les liens de la famille. Astoria Greengrass faisait partie de l’arbre de la famille Black. Elle n’échappait donc pas aux nouvelles règles du jeu. Ce serait une partie du moteur, qu’elle le veuille ou non.

Je balançai sans vergogne mon talon dans le corps mou de la créature qui m’avait ouvert. Ces elfes de maison étaient encore plus dégoutant qu’avant. On aurait dit que leur cerveau se ratatinait génération après génération, avec la même vitesse que leur peau d’ancien obèse. Tout ça pendait et m’irritait. Je ressentais souvent cette envie irrésistible de séparer leur tête trop grosse de leur corps trop menu. Si seulement… Mais la porte s’ouvrit peu après qu’il ait disparu. Ruminant mes envies de massacre, les minutes s’étaient écoulées comme coule la Tamise. Je découvrais Astoria, ravissant produit de la pureté, avec son chignon bien fait et sa tenue digne de son rang. A côté, avec mes morceaux de branches dans les cheveux, vous compreniez très vite ma réputation. Je ressentis l’espace d’une seconde un sentiment de gêne, balayé rapidement par ce que j’avais à faire. On verrait pour la coiffure et les fanfreluches plus tard. « Ma chère Tori, tu es toujours aussi ravissante. Et cette taille, qui croirait que ton ventre a porté le puissant sang des Black » J’approchai fascinée par ces hanches autrefois engrossée par mon neveu. Quel idiot d’avoir abandonné celle qui était devenue une héroïne… D’un index crochu je relevais son menton de porcelaine pour mieux l’observée. Elle était lisse et sentait bon, deux choses qui m’avait été toujours étrangères sauf lorsque je voyais Narcissa. Scorpius avait tellement de chance dans sa génétique. Moi, j’avais héritée de la mâchoire puissante de Cygnus et des paupières lourdes de Druella, lorsque les deux autres filles s’étaient partagées les bons morceaux. Qu’importe… « Non je ne suis pas là pour voir cette bouse de niffleur qu’est Wyatt. S’il le souhaite, il peut croupir parmi les Veracrasses de son espèce. » La rage m’envahissait à la simple mention de monsieur Greengrass. De plus, il avait essayé de tuer l’héritier des Black par la plus lâche des façons : le poison. Ce sorcier de bas étage ne reverrait plus mon visage sans s’éteindre sous ma baguette. Ma main s’était refermée sur le cou de l’elfe de maison revenu avec un plateau de scones alors que, désormais, ses pieds ne touchaient plus le sol. « Je prendrais du thé noir et, Astoria, je dois te parler d’un projet qui te concerne. Pour l’amour du Magister, appelle moi Bellatrix et cesse de me vouvoyer. Je ne suis pas une vieille gâteuse ! » Le ton était certes sec mais nécessaire. Astoria demeurait une personne d'un rang plus élevé que n'importe qui et bénéficiait de certains priviléges. C'était par elle, et par elle seule, que Draco pouvait se vanter d'élever l'héritier de mon sang, de celui de Cissy, de celui des Black. Quand cesserait-il de se comporter comme les Malfoy ? Mystère et bombabouse.
Revenir en haut Aller en bas

WIZARD • always the first casuality
Astoria Greengrass
Astoria Greengrass
‹ inscription : 29/10/2015
‹ messages : 966
‹ crédits : whorecrux, tumblr, skam.
‹ dialogues : indianred.
(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades? Tumblr_o52i0hs2SM1ur3cdqo7_r1_250

‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-trois (03/07)
‹ occupation : volontaire à Saint-Mangouste (TIG) et créatrice de mode, co-fondatrice de la marque OXOX, premier et populaire prêt-à-porter sorcier.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1992 à avril 98.
‹ baguette : est neuve et capricieuse. Elle mesure vingt-trois centimètres virgule six, est faite de bois d'érable et continent un crin de licorne.
‹ gallions (ʛ) : 3790
‹ réputation : je suis une petite bitch écervelée qui ne mérite pas la miséricorde avec laquelle on la traite.
‹ particularité : soigneuse, capable de guérir (presque) tous les maux.
‹ faits : j'ai été enlevée par ma propre soeur et utilisée comme otage par les insurgés pendant quatre ans Je suis aussi la mère du petit Scorpius Malfoy. J'ai été en procès parce que j'ai été Adhérente pendant la Guerre, mais j'ai été innocentée ou du moins, condamnée à plusieurs mois de TIG notamment à Saint-Mangouste.
‹ résidence : dans un petit appartement du Chemin de Traverse avec ma mère et ma soeur, loué par les soins de ma tante.
‹ patronus : impossible pour moi à invoquer
‹ épouvantard : Frank Hudson, un ancien leader Belliqueux désormais mort, tenant la main de Daphne et m'observant d'un air cruel.
‹ risèd : Scorpius, heureux et épanoui.
http://www.smoking-ruins.com/t3232-ag-in-my-head-everything-is-a
(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades? Empty
bellatrix lestrange
I thought I saw the devil, this morning, Looking in the mirror. Drop of rum on my tongue with a warning To help me see myself clearer.


Astoria ne put pas s'empêcher d'observer d'un oeil critique la tenue et la mise de Lestrange, avec une sorte d'incrédulité dédaigneuse grandissante; mais elle réprime bien vite la lueur de jugement hâtive dans son regard, parce qu'elle connaissait bien les humeurs de Bellatrix Lestrange. Enfin bien... c'est à dire qu'elle les connaissait suffisamment pour savoir qu'il était impossible de prévoir ce qu'elle allait faire chaque jour que Merlin faisait. Astoria avait un souvenir doux-amer de son temps en tant qu'Adhérante sous la protection de celle qu'elle avait appelée sa tante par alliance il était une fois; elle se souvenait avoir senti sa magie grandir, grandir, grandir... mais elle se souvenait aussi avoir été affreusement effrayée par les comportements et les idées de son mentor.
Mais elle osait penser que Lestrange l'appréciait. Un peu. Légèrement. Impossible à dire et à savoir, en réalité, alors Astoria restait sur ses gardes au cas où son ancien mentor ait l'idée de lui faire payer le délai de cinq minutes que ce maudit elfe de maison lui avait infligé. Astoria se sentit détaillée et jaugée par la Lestrange et ne bougea pas, indolente au possible, avec son visages respirant d'une joie feinte et parfaite: on aurait presque cru croire un gamin le jour de Noël, découvrant sur le pas de sa porte sa personne préférée au monde. « Ma chère Tori, tu es toujours aussi ravissante. Et cette taille, qui croirait que ton ventre a porté le puissant sang des Black » Le sourire d'Astoria se crispa légèrement sur ses lèvres avant qu'elle ne se reprenne avec un léger rire ravi, qui plissa ses yeux et détendit ses traits: “ oh, vous êtes trop bonne avec moi. Vous même n'avez pas changé depuis- ah! depuis tellement longtemps. ” Elles s'étaient vues une ou deux fois ces derniers mois, sans vraiment parler — au grand soulagement d'Astoria — si bien que la dernière image qu'elle conservait de Bellatrix Lestrange était son visage fermé de colère et de rage alors qu'elle la regardait, impuissante, se faire emmener par les Insurgés.

Lestrange s'approcha d'elle et, d'un ongle presque semblable à une griffe, lui fit remonter le menton pour le regarder dans les yeux. Astoria se laissa faire docilement, restant imperméable à l'étrange odeur de terre mouillée et d'air extérieur que portait Lestrange, gardant toujours son léger sourire ravi sur les lèvres. « Non je ne suis pas là pour voir cette bouse de niffleur qu’est Wyatt. S’il le souhaite, il peut croupir parmi les Veracrasses de son espèce. » Lestrange n'avait jamais fait de mystère sur son opinion sur son père. Elle avait accepté d'être son mentor seulement parce qu'elle était la mère de Scorpius et l'ex-fiancée de Draco et non par respect pour Greengrass senior. Après tout, il était celui qui avait essayé d'empoisonner Scorpius et le tuer à coups de sortilège quelques heures seulement après sa naissance... Astoria repoussa ses pensées, ponctuant la phrase de Lestrange d'un “ hm ” aussi distant que pensif.
Finalement, Lestrange se détacha et attrapa au vol Dummy avec son plateau tremblant de scones, le faisant décoller du sol sous le regard un peu gêné d'Astoria. « Je prendrais du thé noir et, Astoria, je dois te parler d’un projet qui te concerne. Pour l’amour du Magister, appelle moi Bellatrix et cesse de me vouvoyer. Je ne suis pas une vieille gâteuse ! » Elle reposa l'elfe au sol et Astoria lui adressa un léger sourire hésitant. “ Bien sûr que non, ma- Bellatrix. Je suis bien curieuse quant à ce... projet ” mentit-elle avec aisance, sa surprise bien sincère se lisant pourtant bien sur son visage. Astoria avait un peu peur de ce que pouvait bien trouver le cerveau malade de Les- Bellatrix.

Elle tira l'oreille de Dummy et le poussa sur le côté en lui sifflant un “ file ” presque rageur, avant de se retourner vers Bellatrix. Tentant sa chance, elle prit son bras sous le sien, avec un naturel désarmant là encore, avant de la guider dans les imposants couloirs de Greengrass Manor, pour la mener au salon de thé, sans jamais cesser de parler: “ cela fait très longtemps que je ne t'ai pas vue, Bellatrix, et tu es exactement comme dans mon souvenir: fière et charismatique. Quelle est la malédiction qui a empêché nos retrouvailles? Ça me fait bien plaisir d'avoir de la compagnie, le manoir est bien vide aujourd'hui, comme tu peux le voir... ” Elle parlait très vite, et trop. Mais il le fallait bien.
Arrivées dans le salon de thé, Astoria se détacha de Bellatrix pour prendre place sur une petite chaise près de la cheminée où un feu nouvellement allumé flambait difficilement. Avant qu'elle ait le temps de dire quoique ce soit, Dummy se précipitait à leur suite dans la petite pièce avec son plateau de scones et deux théières, qu'il déposa sur la table entre les deux femmes. Il servit deux tasses — thé noir et thé rouge, qu'il inversa malencontreusement — avant de disparaître dans un craquement. Avec un soupir, Astoira changea les tasses de place d'un coup de baguette magique. “ Quels idiots, ces elfes, toujours à faire n'importe quoi et à faire un bruit infernal. Tu ne le répèteras pas à monsieur Greengrass mon père, mais vivement que cet incapable meure. Je n'ai pas eu la chance de voir ou d'avoir un Rebut mais je suis persuadée qu'au moins, un voleur de magie serait un peu moins gauche que ces stupides lutins... ah, misère, ” dit-elle théâtralement, sachant pertinnement qu'elle parlait pour ne rien dire d'un sujet aussi stérile que sa mère. “ Un peu de lait? ” proposa-t-elle, en perte de sujets de conversation pour détourner la discussion inévitable sur la venue de Bellatrix Lestrange à Greengrass Manor.
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades? Empty
« Oui oui du lait si tu y tiens» lâchais-je précipitamment sans vraiment me soucier de la frêle Astoria qui bavardait sur son elfe et le manoir vide. C’était assez dégoûtant d’observer les appartements des Greengrass emplit de ce même air cucul la praline. Pauvre fille, aucune prison ne ressemblait temps à une torture que cette atmosphère pâlichonne et poudrée. C’était presque français si on voulait se la faire vulgaire. Je m’installai très vite en face de la petite, non sans la voir comme un précieux objet. Comment mon imbécile de neveu – mon tendre et talentueux Draco – avait-il pu délaisser la mère de l’héritier avec ce manque de savoir-vivre qui caractérisait sa génération ? Tout cela dépassait mon entendement supérieur. « Nous n’avons pu nous retrouver ma chère parce que je suis fort occupée. » Je ne pouvais lutter contre le ton orgueilleux que j’héritai de mon auguste paternel. C’était ainsi que l’on reconnaissait sans se tromper la supériorité des Black. « Le Magister a besoin de sa Favorite. N’est-ce pas ce qu’il se murmure dans la foule des jaloux ? Je t’avoue que la rumeur est tout à fait justifiée. Je bénéficie de certains privilèges et d’une certaine confiance. C’est suffisamment rare ces derniers temps pour être souligné. » Un petit rire épais jaillit d’un seul mouvement de glotte pour s’arrêter aussi tôt. Le moment était sans doute aux discussions vaines mais certainement pas à la fête du slip de Merlin. J’avalai une lapée de thé chaud sans retenue avant de poursuivre mon exposé. Je n’étais pas venue pour jouer à la dinette et encore moins pour parler du bon vieux temps. Astoria demeurait ce soldat mal formé, captif précédemment des Insurgés, ces espèces d’ânes dotés de baguettes magiques, qui n’avait même pas eu la force de tuer l’une des nôtres. Il était d’ailleurs curieux d’observer la résistance de la fillette aux épreuves traumatisantes. L’aurait-on nommée la Survivante que cela ne m’aurait en rien étonnée. Les héros étaient bien souvent ceux dont on attendait le moins.

« Je souhaite reprendre ta formation. » Mes dents s’enfoncèrent dans le scone sans autre forme de procès que ma faim tenace. C’était idiot de se laisser dépérir surtout que les forces du mal coupaient souvent l’appétit de ses partisans. Comprenez moi bien, je ne critique pas les arts les plus obscurs et les plus nobles de la magie mais ils étaient d’autant plus puissants qu’ils rongeaient les corps jusqu’à la moelle. Cela faisait bien longtemps que la ronde des heures de repas fixes et les courbettes mondaines n’avaient plus trouvé l’intérêt du temps jadis à mes terribles yeux de Mangemort. « Bien sûr, il te faudra un cadre et mon Manoir sera toujours un refuge qui te sera grand ouvert. » J’échappai au faciès d’Astoria en m’intéressant plutôt au deuxième scone que j’enfournai entièrement dans une bouche manifestement trop étroite pour l’y loger efficacement. La moitié gagna très vite le sol et le spectacle devait être tout à fait écoeurant. J’essuyai mine de rien mes mains collantes contre le revêtement de mon assise. De ma bouche dégoulinante de pâtisseries je réussis à articuler : « Tu cherai pa’tante ? »
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades? Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

(bellastoria) but if you're here, who's guarding hades?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EXCIDIUM :: “ Until the very end ”
like the tiny dust floating in the air
 :: Evanesco; they lived happily ever after :: Trésors rpgiques
-