Albane ❛And i will not be controlled.❜

‹ inscription : 08/12/2015

AlbaneOswellfeat Kate Mara<

❝ But who are you ?
You are the truth. ❞Insurgés;Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Albane. Sa mère voulait quelque chose d'original et d'exotique. Oswell. Une famille issue de la petite bourgeoisie sorcière qui a fait fortune dans l'industrie du chaudron au XIIVeme siècle. Une époque aujourd'hui révolue cependant. Les Oswell n'ont jamais été regardant quant à la pureté de leur lignée et cette famille n'a jamais été très étendue. D'ailleurs, à moins d'avoir un enfant illégitime, Albane sera la dernière Oswell. Billy. C'était le surnom que Cédric lui avait donné. En fait beaucoup de gens l'appelaient comme ça quand elle était adolescente. C'est bien plus simple à prononcer qu'Albane. Black Fish. Ce nom est né avec PotterWatch, il lui a été donné en rappel de son Patronus.
☇ naissance ; Albane est née dans sa maison de famille, sur l'une des collines à l'est du village de Loustry-Ste-Chaspoule. Sa mère n'a pas eu le temps d'aller à St Mangouste, Albane est arrivée complètement à l'improviste. Dès la naissance elle trouva le moyen de n'en faire qu'à sa tête
☇ ascendance; Albane est de sang mêlé, son père est un modlu. Mais elle a été élevé dans un univers entièrement sorcier. En grandissant, elle ressentit le besoin de mieux connaitre le monde moldu si différent du sien mais au-quel elle appartenait tout autant.
☇ métier ;Albane aurait pu être journaliste. Elle a même décrochée un petit poste à la gazette du sorcier après sa sortie de Poudlard. Cette vocation pour l'expression et l'information l'ont poussé à faire partie de l'équipe PotterWatch. Et elle prend son rôle très à coeur. Elle dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. Elle dénonce le mensonge, dévoile la vérité. Albane possède un grand réseau d'informateurs qu'elle a rencontré depuis ses années à Poudlard, à la gazette et dans la résistance. Un carnet d'adresse bien remplis, composé de ceux à qui elle fait confiance. Albane a des oreilles partout et c'est volontiers qu'on vient lui murmurer des informations, car elle est la voix de ceux qui ont trop peur pour parler en leur propre nom. Elle sait qu'être cette voix est dangereux, que fourrer son nez partout est dangereux. Mais c'est comme ça qu'elle a choisit de mener son combat: dans l'ombre.
☇ camp ; Rebelle. Depuis que Cédric est mort, Albane a choisit son camp. Et quelque soient les doutes qui peuvent apparaitre dans son esprit, elle préfère mourir que d'abandonner.
☇ réputation ; On dit d'Albane qu'il ne faut pas tenter de lui cacher des choses. On dit d'elle qu'elle sait tout et que ce qu'elle ne sait pas encore, elle le découvrira bientôt. Que tout le monde finit par tomber dans ses filés. Qu'elle est comme une araignée sur une toile invisible et gigantesque. Un poisson qui se faufile partout et qu'on ne peut saisir. Une réputation qui va bien au-delà de la réalité.
☇ état civil ; Célibataire. Parce qu'en ces temps de guerre, l'amour est une oisiveté qu'elle ne peut se permettre. Par contre, le sexe n'est jamais proscrit pour arriver à ses fins…
☇ rang social ;Insurgée. Elle est d'ailleurs l'une des bêtes noires des autorités, la rumeur de ses paroles se propage comme une trainée de poudre, quand Albane parle sur PotterWatch et que les gens l'écoutent, elle constitue un danger redoutable.
☇ baguette ; 26 centimètres et demi, en bois de cèdre et crins de licorne, plutôt souple. Une perle rare en matière de sort de protection et de défense. Elle ne l'a jamais trahis.
☇ épouvantard ;Le corps de son demis frère gisant au sol, abandonné, mutilé, salit, déformé par la torture et l'acharnement de ses bourreaux. La seule fois où elle s'est retrouvée face à cet épouvantard, elle n'a pas été capable de s'en débarrasser seule.
☇ risèd ; Sa maison à Loustry-Ste-Chaspoule, sa mère et son grand-père assis sous le porche boivent une tasse de thé. Le soleil brille, un enfant virevolte dans la coure sur un ballais-jouet. La guerre est finie, la vie est simple, la vie est belle.
☇ patronus ; Un ban d'une centaine de poissons argentés qui nagent dans les airs avec la grâce d'un seul être.
☇ particularités ; -
☇ animaux ; Un ban d'une centaine de poissons argentés qui nagent dans les airs avec la grâce d'un seul être.
☇ miroir ; Une teinte orange et une forme de losange, il laisse entrevoir sa détermination et son acharnement à défendre ceux qu'elle aime et une cause qu'elle croit profondément juste, quoi qu'il arrive.

☇ Avis sur la situation actuelle :
Albane est une insurgé. Alors, elle s'insurge. Elle s'indigne de ces horreurs, elle se révolte, elle hurle sa colère tant qu'elle le peut. Et elle pleure aussi. Elle pleure son meilleur amis qui fût le premier à mourir dans cette guerre, elle pleure George, elle pleure Rémus, elle pleure tous ceux qu'elle a aimé et dont elle n'entendra plus jamais les rires. Elle a peur aussi. Elle a peur pour son frère, qui de sa vie de sorcier n'a jamais rien connu d'autre que cette guerre. Elle a peur pour sa mère et son grand-père qui ont fuit depuis bien longtemps et qu'elle ne verra certainement plus jamais non plus.

Les rebuts, les exécutions, les tortures, toutes ces abominations. Elle se demande souvent comment l'Homme peut s'infliger ça à lui même. Comment la magie - qui peut-etre si belle et si douce - peut faire de telles monstruosités. Parfois, elle voudrait disparaitre. Ou oublier. Ou les deux. On a beau se préparer à la guerre, on n'imagine jamais la violence ni la souffrance. On n'imagine même pas que de telles choses puissent exister.

Elle va de désillusions en désillusion. Elle sent que chaque jour passé dans cette guerre la déshumanise un peu plus et c'est comme si elle ne devenait plus que l'ombre d'elle-même. Elle se bat pour ce qui, à ses yeux, est une cause juste, mais en réalité cette guerre a fait d'elle une personne qu'elle déteste. Une personne pleine de rage, de colère et de rancoeur. Mais elle n'abandonnera jamais. Elle continuera chaque jour à lutter. Préférant mourir que de s'agenouiller.

☇ Infos complémentaires ; Albane crut longtemps que son père était mort, comme sa mère le lui avait dit. Jusqu'à ce qu'elle découvre la vérité, comme toujours. • Comme sa mère, Albane est allée à Poufsouffle. C'était une enfant loyal dotée d'un grand sens de la justice. Elle s'y sentie toujours à sa place. • Son talent pour dénicher des informations, son obsession de la vérité et sa haine du mensonge, se sont développés alors qu'elle n'était encore qu'une petite fille. • A Poudlard, son irrésistible besoins de tout savoir était déjà incontrôlable. Mais attention, elle ne se prêtait pas au ragot et n'accordait que peu d'importance aux bruits de couloir. Non, les informations d'Albane étaient fiables et vérifiées: elle avait une réputation à tenir. Ses talents d'enquêtrice ne firent pas l'unanimité. Surtout auprès de ceux qui avaient des choses à cacher. Il n'est pas rare de croiser des gens qui lui en veulent. Surtout dans le camp adverse, étrangement… Oui, Albane s'est fait pas mal d'ennemis. • Cédric Diggory était son meilleur ami. Un peu comme un frère. Cette personne qui vous complète en tout point. Après sa mort elle n'a plus jamais été la même. C'est ce jour-là, devant le labyrinthe de la troisième tâche du Tournoi des Trois Sorciers, devant le corps sans vie de son ami, que son combat commença. • Albane avait décidé de prendre l' étude des moldus comme option à Poudlard, car elle voulait comprendre d'où elle venait, d'où venait son père, comment il vivait. C'est grâce à ça qu'elle se passionna pour la musique et la littérature moldue. Encore aujourd'hui, elle récupère des livres au hasard dans des maisons abandonnées, un peu partout dans le pays. La lecture est le dernier loisir qui lui parait encore acceptable. • Elle aimait le Quidditch quand Cédric en parlait. • En quatrième année elle comprit que Rémus Lupin était un Loup-Garou mais, elle n'en parla jamais à personne, pas même à Cédric. Elle avait pour cet homme un respect et une confiance aveugle. Et elle avait raison, plus tard quand elle voulut entrer dans l'Ordre, il fut pour elle un ami et un mentor. • Albane n'a jamais pu être amie avec Harry Potter. Bien qu'elle respecte son importance dans leur combat, elle ne pourra jamais arrêter de penser que Cédric est mort en partie par sa faute. • Elle a appris à faire un Patronus dans la Salle Sur Demande quand elle était en septième année. Car malgré tout elle voulait se battre. Elle voulait être prête. • Albane parle fort quand elle a quelque chose à dire. Elle est insolente, elle le sait et s'en fout complètement. Une grande gueule. • Elle perdit la trace de son demis frère après la bataille de Poudlard. Depuis elle le cherche sans relâche. • Albane se ronge les ongles et se mordille les lèvres, constamment. • Après Poudlard, elle a travaillée presque un an à la Gazette du Sorcier. Elle avait un petit poste d'assistante journalistique, plutôt mal payé et largement sous-esthimé. Elle en profita pour se faire des contactes, étendant sa toile comme elle l'avait si bien fait lors de ses débuts à Poudlard. Sous couvert de la gazette, elle se rendait régulièrement au ministère et à divers évènements importants. Albane savait choisir ses interlocuteurs et ses contactes. Bientôt elle eu un carnet d'adresse assez conséquent pour avoir les oreilles presque partout si elle le souhaitait; qu'il s'agisse d'économie, de politique ou de justice. C'est ainsi qu'elle tissa les mailles de son filet. • Albane rêvait d'être journaliste. Albane est devenue le Poisson Noir, celle qui parle. Black Fish est une sorte de mythe, rien ne lui échappe. Elle fascine autant qu'elle effraie. • Elle se souvient de chaque visage qu'elle a croisés et de chacun de leurs noms. Elle n'oublie presque jamais rien. Albane est accro à la mémoire. Elle regarde encore et encore ses propres souvenir, cherchant ce qu'elle a raté. Il y a de quoi devenir fou. Mais peut-être qu'une réponse est caché là, quelque part dans sa tête. C'est déjà arrivé qu'en regardant sa mémoire dans la pensine elle trouve un souvenir qu'elle avait raté. Un visage, une main tendue vers une autre, une baguette magique qui s'illumine. N'importe quoi, le moindre détail peut-être important. Elle ne compte plus le nombre d'heures qu'elle a passé à regarder dans sa propre tête. Et c'est comme si elle y laissait une partie d'elle à chaque fois. • Albane cherche son frère. Elle le trouvera. Elle trouve toujours.

❝ Behind the scene. ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Caro. J'ai 21 ans, je viens de Paris, mais en vrai je suis une fille du sud et j'ai connu le forum via JeFaisDuRP. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 7 jours sur 7. Un dernier mot ? Vous êtes trop chouette ici ! bounce

Approuvé par le Ministère de la Magie

‹ inscription : 08/12/2015

Who I am iswho i've been.

❝ FIDELITAS ❞7 septembre 1996 - Londres

“12, square Grimmaurd, Londres.” Lit- elle, silencieusement. Elle lève les yeux et là où l'instant d'avant il n'y avait qu'un petit écart entre deux bâtiments, vient d'apparaître une grande maison de sorcier, dissimulée en plein coeur de Londres. À sa droite, les jumeaux Weasley ricanent devant son air ébahit. À sa gauche, Lupin attrape le parchemin où est inscrit l'adresse et le brûle d'un coup de baguette. “Bienvenue au quartier général de l'Ordre du Phénix, Albane.”

Elle prend une profonde inspiration, un sourire se dessine sur son visage. Elle y est. Enfin. Elle va pouvoir jouer son rôle dans ce combat.

Se faire accepter au sein de l'Ordre avait déjà été un combat en soit. Pendant des semaines elle avait soupçonnée Fred et George de savoir quelque chose et elle avait mis toute son énergie à découvrir ce qu'il se passait dans l'ombre. Ils avaient finalement craché le morceau. "Je veux en être" avait dit Albane, sans la moindre hésitation. Bien sûr quand ils étaient allés le voir pour lui demander son appui pour la faire entrer dans l'Ordre, Rémus les avaient incendiés. Mais elle avait prouvé sa valeur à chacun de ceux qui en avaient douté. Et puis, son emploi d'assistante à la Gazette a joué en sa faveur. Avoir un agent au coeur du journal le plus lu de Grande Bretagne est un sacré avantage et Albane est prête à mener sa mission à bien.

Tendis qu'elle s'avance vers la lourde porte du 12, ses pensées se tournent vers Cédric. Il est plus que temps de se battre.

❝ LUMOS ❞1 septembre 1989 - Loustry-Ste-Chaspoule
L'énorme bus violet attendait devant la petite maison lovée au creux de la colline. Une dame aux cheveux châtains et bouclés, coupés au carré confia une lourde valise au contrôleur. Derrière eux se pressait une fillette aux longs cheveux auburns, qui portant une petite chouette effraie dans une cage. "Maman on doit vraiment prendre le Magicobus ? Tu sais que ça me rend toujours malade ." dit-elle avec un regard implorent. "Je demanderai au chauffeur de rouler doucement." "Mais si il roule doucement, on va être en retard ! On pourrait pas utiliser la poudre de cheminette comme tout le monde ? Cédric dit que ça va beaucoup plus vite" "Non, tu ne vas pas rater le train, Albane.” “Mais imagine ! Si je le rate, j'irai jamais à Poudlard !” Répondit Albane. Sa voix trahissait un mélange d'excitation et d'inquiétude. Aller à Poudlard pour la première fois, ce n'est pas rien. “On sera à l'heure et tu iras à Poudlard. Arrête de t'inquiéter et monte dans le bus.” Lui dit sa mère d'un ton qui se voulait sans appel. Albane commença à monter les marches du bus d'un aire renfrogné. Pourquoi sa mère ne fait jamais comme tout le monde ? Si elle ratait ce train, sa vie serait fichue.
“Tu as bien tout pris, hein ? Les miam-hiboux aussi ?” Albane leva les yeux au ciel “Non maman je n'ai rien oubl…” Ses yeux s'écarquillèrent. Elle avait oublié quelque chose, quelque chose de vraiment, vraiment très important.

Elle sortit en trombe du bus, se jetant dans la coure puis sur la porte d'entrée de la maison. Elle grimpa les escaliers à toute vitesse jusqu'à sa chambre et attrapa un petit cadre en argent posé sur l'étagère au-dessus du lit. La photographie représentait un jeune homme aux cheveux auburns et bouclés qui lisait un livre.

L'image était figée, phénomène peu commun dans une maison de sorcier. C'est parce que le père d'Albane était un moldu. Il était mort peu de temps avant sa naissance et elle ne l'avait jamais connue. Mais Albane lui portait malgré tout un amour inconsidéré. Cette image, seule et unique preuve de son existence, était sans doute la chose à la-quelle elle tenait le plus. "Albane, non d'une chouette, tu vas rater le train ! "

❝ SILENSIO ❞31 juin 1997 – Londres

“Albus Dumbledore est mort.” Les mots résonne comme un coup de canon aux oreilles d'Albane. Pendant quelques minutes, le temps s'arrête à la gazette du sorcier. Certain s'assoient sous le choque de la nouvelle, d'autre chuchotent quelques mots à leur voisin. Albane tente de contrôler la montée d'angoisse qui l'envahit. Elle ne doit rien laisser paraitre de suspect. Mais en cet instant des centaines de questions se bousculent dans sa tête. Et maintenant que va-t-il se passer, comment l'Ordre va tenir sans son pilier. Qui serait leur guide ? Qui serait leur voix ? Elle pense à tous ces enfants à Poudlard. Elle pense à tous ces nés moldu qui allaient bientôt vivre l'enfer. Elle pense à son petit frère, lui-même né-moldu, qui de sa vie de sorcier n'a jamais rien connu d'autre que cette guerre.
“Hier soir, un groupe de mangemorts est entré à Pourdlard. Nous devons savoir qui et comment.” Enchaîne le rédacteur en chef. “Je veux tout le monde sur le coup, ne laissez passer aucunes informations.” Aussitôt, la machine se met en marche, les journaliste s'agitent dans tous les sent, on saute sur les plumes et les parchemins pour envoyer des hiboux. L'heure n'est pas au débat. Les questions viendront plus tard. Elle viendront d'elles-mêmes. Albane retourne vers la petite table qui lui sert de bureau, dans un coin, près d'une fenêtre. Elle pense alors qu'elle ne sera plus ici bien longtemps. Sans Dumbledore le ministère va tomber. Les médias aussi. Les temps vont changer, pour de bon cette fois.
“Oswell” Elle sursaute violemment et manque de renverser un encrier. “Oui..?” ”Tu iras aux funérailles avec Rita. Tu es la plus jeune de la rédaction, je compte sur toi pour obtenir des infos de tes anciens camarades.”
Albane hoche la tête silencieusement et se détourne précipitamment, faisant mine de prendre des notes pour dissimuler tous signes l'anxiété sur son visage. Le rédacteur s'en va et Albane se laisse tomber sur sa chaise. Dehors, il pleuttorrent. Une petite chouette hulotte apparait à sa fenêtre, à sa pâte elle porte un mot de Fred. “Le 12 est fermé. Rendez-vous sur la colline.”

❝ ALEGRE ❞ 27 Mars 1994 - Poudlard
“Tu devrais lancer un petit business, Billy.” Albane leva les yeux de la gazette qu'elle était entrain de lire; Cédric la regardait d'un oeil malicieux. “Une affaire ?” fit-elle d'un ton dubitatif. Il leva un sourcil “bah ouais, comme un service de renseignements, ou un truc de détective. T'es une vrai fouine, t'arrives toujours à tout savoir sur tout le monde. Tu pourrais te faire quelques gallions.” Fit il en engouffrant une grande cuillère de porridge.

C'est vrai qu'Albane avait déjà mis en place un petit réseau d'informateurs bien rodés. Petit, mais efficace ! En vérité, dès la première année, sa curiosité maladive l'avais emportée. Elle était devenue au fil des mois et des années une vrai mine d'informations en tous genre. Elle avait réussi à conclure des arrangements avec des tableaux, des fantômes et même quelques gargouilles; qui lui racontaient quand ils étaient témoins de divers évènements. Elle avait aussi visité le moindre recoin du château et s'était invitée clandestinement dans le bureau de Rusard et dans la réserve de la bibliothèque. Dès le premier mois de sa scolarité, elle avait découvert les cuisines toute seule. Il y avait aussi une salle du septième étage dont elle essayait de percer le secret depuis quelques semaines. Mais elle savait bien que ce n'était pas ces exploits qui intéressaient Cédric quand il disait ça. Non, il avait comme toujours une idée derrière la tête.

“Si tu veux savoir si tu plais à Chang, la réponse est oui.” Répond-elle d'un ton moqueur. “Et pour toi, l'info est gratuite !” “Rien à voir !” répond-il-il d'un ton faussement offensé, mais non sans sourire. “Faut que j'y aille, on se retrouve pour le cours de Lupin !” “Ça marche.” répondit Albane d'un air absent, elle venait de plonger dans la lecture d'un énième article sur Sirius Black. Ce type l'obsédait et sa possible présence dans le château il y a quelques mois avait mis tous ses sens d'enquêtrice en ébullition. Mais l'article n'apportait aujourd'hui rien de bien nouveau, elle parcourut rapidement les pages “LE STATUT DU LOUP-GAROU DE NOUVEAU REMIS EN QUESTION PAR LE MINISTÈRE”

Elle jeta un regard à la table des professeurs. Lupin était revenue. Ces absences à répétition aussi avaient attisé la curiosité de la jeune fille, et du haut de ses quinze ans, elle avait envisagé bien des scénarios à ce sujet. Mais c'est celui qui lui semblait le plus dingue qui lui paraissait aussi la plus crédible… Le professeur croisa son regard et elle se détourna rapidement. Elle déchira en hâte l'article de journal et abandonna les restes de la gazette sur le banc.

❝ OUBLIETTES ❞16 août 1998 – Liverpool

Il est assis à quelques mètres d'elle. Quand elle l'avait vue, elle l'avait immédiatement reconnue bien que ce soit la première fois. Il a les cheveux aubruns et bouclés qui lui tombent sur la nuque et il porte des lunettes: monture noire rectangulaire. Elle reconnait la petite ride qui part vers la gauche entre ses sourcils quand il se concentre, elle à la même. Il porte un trench beige et un petit cartable en cuir brun. Dans le bus moldu, il écoute de la musique en regardant par la fenêtre. Elle voit de l'inquiétude dans son regard. Il se doute de quelque chose. Il a bien compris d'où vient cette ambiance grise et froide, cette brume qui ne disparait jamais et ce gout de tristesse qui flotte dans l'air. Il le sait, car il n'a pas vu son fils depuis des mois. Timothy n'est jamais rentré chez lui.
Dans sa poche, la main d'Albane se ferme sur sa baguette. C'est le moment idéal. Lui effacer la mémoire pour qu'il oublie tout de ce monde magique qui le dépasse et qui lui veut du mal. Mais une fois de plus, sa baguette reste dans sa poche.

Elle aurait pu lui lancer le sortilège d'amnésie des dizaines de fois au cours de la journée, mais ne le fit jamais. Au lieu de ça, elle l'avait suivi partout avec l'impression de le connaitre enfin un peu. Son coeur s'était serre en découvrant qu'il travaillait dans une rédaction d'infos locale. Elle avait sourie doucement, heureuse quelque part de savoir qu'il lui avait transmit plus qu'une couleur de cheveux. Ce mélange si intense de joie et de tristesse qui vous prend à la gorge.

Soudain, il se tourne vers elle et croise son regard. Pour la première fois de sa vie, son père la voit et il ne le sait même pas. Elle se pince la lèvre et détourne les yeux. Le quart de seconde le plus étrange de sa vie.

Il descend du bus. Elle le suit de loin pendant quelques minutes jusqu'à la maison où elle s'était rendu le matin même. Et puis elle reste planté là pendant quelques minutes qui lui paraissent être une éternité.

Alors, sans vraiment réfléchir à ce qu'elle fait, elle s'avance sous le porche et sonne à la porte. Une femme brune vient ouvrir, elle la dévisage un instant, l'air à la fois surpris et inquiet. “Je m'appelle Albane, je connais Timothy.” Il arrive derrière sa femme. Quand il pose les yeux sur elle son regard change. Il se rappelle cette femme mystérieuse, belle et fascinante, qu'il avait croisé près de vingt ans plus tôt à Londres. Il se rappelle ses grands yeux bruns. Et il devine au fond de lui qui est cette jeune fille devant sa porte.

❝ AVADA KEDAVRA ❞24 juin 1995 - Poudlard
Cela faisait plusieurs heures que Cédric était entré dans le labyrinthe. Il allait bientôt en sortir victorieux, elle en était certaine. Son meilleur ami allait gagner le Tournoi des Trois Sorciers, c'était évident. Potter se débrouillait bien, mais il n'avait pas l'expérience de Cédric.

Soudain, le trophée apparut dans un éclaire de lumière. La silhouette du Gryffondore se tenait par terre. Immédiatement, des cris de victoire et des applaudissements retentirent dans les tribunes. Tout le monde se leva autour d'Albane et elle ne pouvait distinguer ce qui se passait devant le labyrinthe. Une pointe de déception dans la gorge, elle tenta de se frayer un passage parmi la foule pour aller retrouver Cédric au plus vite. Mais en seulement quelques instants, les applaudissements se tarirent, les cris de joie s'éteignirent. Puis sa vue se dégagea, Potter n'était pas seul devant le labyrinthe. Près de lui, il y avait quelqu'un d'autre. Un corps inerte. Cédric.

Des murmures se rependirent parmi la foule. “Mort.” Mort ? Comment ça, mort ? Non. Non surement pas. Elle regarda autour d'elle, les visages horrifiés, les mains plaquées sur les bouches. La stupeur laissait place à l'agitation, certain crièrent. Elle ne comprenait plus rien. Elle se précipita vers le labyrinthe Mais quelqu'un l'empêcha d'avancer. Elle se débâtit mais rien n'y fit, une main ferme la retenait. Elle ne comprenait plus ce qu'il se passait. Pourquoi Cédric ne se levait-il pas ? Elle n'entendait plus rien, tous les sons résonnait indistinctement dans sa tête comme un bruit sourd qui l'aurait coupé de la réalité. Lêve-toi. répétait-elle dans sa tête, inlassablement. Lêve-toi. Lêve-toi. Lêve-toi. Mais Cédirc Diggory ne se leva plus jamais.

❝ SPERO PATRONUM ❞11 septembre 1999 – Londres

Ça manque de beur… Pense Albane, en buvant une gorgée de bière. Il fait un chaleur étouffante dans le pub bondé. Assise au fond de la salle plongée dans la pénombre, le Poisson Noir attend un informateur.
Une femme vient s'asseoir à sa table, son visage est caché dans l'ombre de sa capuche. “Salut." dit-elle en jetant un coup d'oeil nerveux à la table derrière elles ou une bande de moldues rient aux éclats.“Salut” répond Albane en pausant une petite bourse de galions sur la table. “Alors ?” “Ils vont tuer le ministre. Il va prendre la tête du ministère. Ils vont faire porter le chapeau aux insurgés.” “Quand ?” “ Je sais pas, très bientôt. Cette guerre dure depuis trop longtemps, elle leur coute cher et les épuise. Je pense qu'il veut entrer en scène pour accélérer les choses.” “Et prendre le risque de s'exposer lui-même ? Qu'est ce qui l'inquiète autant ?” “Potter.” “Pourquoi ?” “Il aurait trouvé un moyen de le tuer. C'est ce qu'on dit.” Elle jète des regards fébriles autour d'elle. “J'ai besoin de plus que de simples rumeurs Nina.” “Désolé… C'est la dernière fois qu'on se voit. Je crois que je suis surveillé.” Le sang d'Albane ne fait qu'un tour. “Tu te fous de moi ? On a dit qu'on annule au moindre risque !” “J'ai besoin de cet argent. On crève de faim dehors je te signal !” “Tu crois que j'me fais des festins tous les jours, peut-être ?” La colère commence à monter en elle.”T'as été suivi ?” “Peu de chances.” “J'ai besoin que tu sois sûre, merlin !” “Je sais pas !”

Albane sort sa baguette, l'autre la regarde d'un air apeuré. “Panique pas. Sortilège d'amnésie, tu te souviendra d'aucunes de nos conversations ni d'aucunes informations à propos des insurgés. Même pas de moi. Si ils t'attrapent ils n'auront rien contre toi.” Du moins c'est ce qu'elle espérait. Mais contre un légilimens, peu de chance que Nina s'en sorte. L'autre hoche la tête, inconsciente du risque qu'elle avait pris en venant. “Oubliettes !” murmure Albane. Un sort qu'elle a utilisé déjà trop de fois pour protéger certains de ce qu'ils savaient. Le regard de Nina se vide, puis ses yeux se ferment. Albane la rattrape avant que sa tête ne heurte la table. Elle la cale contre le dossier de la banquette et lui met la peinte de bière dans la main avant de s'en aller, espérant qu'elle passera inaperçue.

Dans les ruelles de Soho, elle marche d'un pas pressé à travers la foule. Elle sent dans son dos, la présence de quelqu'un qui la suit. Elle traverse un premier pâté de maison. Puis un second. Tourne dans une ruelle qui débouche sur Oxford Street. Là elle traverse la rue en toute hâte et entre dans une ruelle plus étroite. Erreur, c'est un cul de sac. Elle se retourne, au bout de la rue, trois silhouettes s'avancent.

Deux d'entre elles ont une baguette à la main. La troisième semble glisser au-dessus du sol. Le froid envahit soudain la rue et tout son être. Merde. L'un des sorciers lève sa baguette, un jet de lumière rouge en jaillit “Protego!” Le charme du bouclier arrête le jet de lumière de justesse. "Stupefix” enchaîne Albane. le sorcier se retrouve alors projeté en arrière dans la ruelle. Un autre raie de lumière rouge lui frôle la joue. “Impedimenta !" le sortilège d'entrave atteint sa cible. Mais le détraqueurs s'avance déjà dans la ruelle. Merde. Merde. Merde. Elle sent son âme divaguer dans des eaux trouble. Sans savoir pourquoi elle pense à Cédric, elle pense à Timothy. Elle pense à son père. Et une douce onde de désespoir l'envahit. Luttant pour ne pas céder elle rassemble le peu d'espoir qu'il lui reste. “Spero Patronum !” Un banc de poisson argenté s'échappe de sa baguette, nageant dans les airs, ils forment un halo et de lumière protecteur autour d'elle, lui tournant autour, la protégeant du détraqueur. Une douce chaleur l'envahit enfin lui offrant juste assez de répit pour transplaner. Alors, une fois de plus, le Poisson Noir glisse entre les mailles du filet.

❝ EXPELIRAMUS ❞6 octobre 1995 – Pré-au-Lard
Debout devant l'entrée de la Tête de sanglier, Albane attendait. La neige commença à tomber, elle frissonna. Le froid l'envahit. Il faisait toujours froid depuis que Cédric était mort. La vie à Poudlard était devenue terne sans Cédric. Le Quidditch était devenue inintéressant sans Cédric. Pré-au-Lard était maussade et ennuyeux sans Cédric. Même la bièraubeurre était moins bonne sans lui. Albane airait depuis des mois, perdu dans sa propre existence, ne savant pas ou aller. Son coeur pleurait, mais son esprit bouillonnait d'une rage intense. Elle voulait comprendre. Elle voulait savoir pourquoi son ami était mort. Mais contrairement à d'habitude, elle n'avait toujours pas trouvé la réponse à cette question. Peut-âtre ne la trouverait-elle jamais, d'ailleurs ? George lui avait dit que Potter faisait une petite réunion de résistance contre Ombrage ici, ce week-end. Il lui avait fallu tout son courage pour y aller. Potter l'avait vu. Peut-être aurait-il les réponses ?

Elle se décida finalement à entrer discrètement, bien après le petit groupe, et s'assit à l'écart dans un coin de la salle crasseuse.
Elle écouta longuement, silencieusement, le récit d' Harry Potter et les membres du groupe vanter ses exploits. Comment Harry était fort. Comment il avait survécue.
Et puis il parla de lutte. Il parla de rébellion et de combat. Albane entendait vengeance, justice et vérité. Son coeur meurtri avait soif de toutes ces choses, plus que n'importe qui d'autres dans l'assemblée. Alors, elle signa. Elle lui pardonna d'avoir vécu.

❝ CAVE INIMICUM ❞6 juillet 2002 – Une forêt en Ecosse.

Le tapis de feuilles mortes qui recouvre le sol craque sous ses pas qu'elle prend soin d'effacer derrière elle, à l'aide de sa baguette. Le souffle court, elle observe les alentours avant de mettre le pied dans la clairière, soudain la petite cabane apparaît. Elle s'approche doucement, redoutant un piège qui pourrait se refermer sur elle. Mais ses sortilège de protection et de dissimulation ont l'air d'avoir fonctionnés. Elle entre par la petite porte, la baguette brandie devant elle, toujours au cas ou. Elle sait qu'elle a pris moins de précautions que d'habitude.

L'unique pièce est vide. Enfin presque. Il y a une grande bassine de pierre ronde posée au sol. Elle vient ici régulièrement. C'est son lieu de travail. Son espace à elle. Personne n'en connait l'existence. Pas de sa bouche en tous cas. La pensine appartenait à son grand-père. Héritage famillial datant de l'époque ou les Oswell avaient faits fortune dans l'industrie du chaudron. Une époque révolue depuis quelque génération déjà. Elle l'avait prise et l'avait caché là, avant de quitter sa colline de Loustry-Ste-Chaspoule pour ne plus jamais y revenir.

Si elle est venue c'est parce qu'elle a besoin de vide. Elle a besoin de recule. Elle a besoin de voir claire. Alors elle est venue voir la pensine, comme elle le fait toujours quand elle doute, quand elle se pose des questions, quand elle ne sait plus où chercher. C'est dans sa propre tête qu'elle vient trouver des pistes.

Elle s'assoit en tailleur devant la pensine, à même le sol. Elle pose doucement sa baguette sur sa tempe et en arrache le souvenir de l'exécution. Elle redoute déjà de se trouver à nouveau dans la scène. Elle sait, qu'elle devra regarder plusieurs fois avant de pouvoir chercher vraiment les signes dissimulés dans les images. Ses entrailles se noue rien qu'à l'idée de replonger dans cet enfer. Mais c'est le seul moyen qu'elle ait trouvé pour retrouver une trace de Tim. Pour être sûre qu'il n'est pas à compter parmi les cadavres. Le filament argenté tourbillonne dans la grande bassine de pierre. Albane prend une profonde inspiration et plonge.

Autour d'elle tout n'est que flammes et chaos, elle ne distingue rien. Elle entant les cris, vois la fumée, sent la chaire calciné. Son coeur bat à tout rompre, sa respiration est haletante. Des sortilèges volent dans tous les sens, colorent la scène de lumières rouges, jaunes, vertes… Instinctivement elle se baisse pour en éviter un. Puis soudain elle le voit, son frère. Derrière lui un mangemort le poursuit, il brandit sa baguette pour lancer un maléfice, mais il est heurté par un éclaire de lumière rouge. Albane remonte jusqu'à la source du sort; c'est elle-même qui vient de le lancer, elle reconnait l'apparence qu'elle avait prise sous polynectar. De nouveau elle cherche son frère du regard. Mais c'est trop tard, il a déjà disparu dans la cohue. Elle ferme les yeux se concentre sur sa mémoire, aussitôt les images font marche arrière, comme si on les passait en sens inverse. Concentre-toi sur Tim.

Au totale, elle remonte les images près d'une dizaine de fois sans succès. Quand elle sort sa tête de la pensine, son cerveau est en miette. Épuisée, essoufflée, elle tente de reprendre ses esprits. Mais soudain sa baguette se met à vibrer dans sa main. Ils arrivent. Elle entant des bruissements de pas dehors. Ils ne sont pas encore entrés dans la clairière, mais dès qu'il le feront, ils pouront voir la cabane. Elle n'a pas beaucoup de temps. Une minute, peut-etre moins.

Aussi-tôt elle aspire le fragment argenté avec sa baguette qu'elle recole sur sa tempe. Le souvenir la foudroie de nouveau en entrant dans sa tête. Elle vacille, mais tient bon.

Albane sait qu'elle ne peut emmener la pensine, mais elle sait aussi qu'elle ne peut pas la laisser aux mains des mangemorts. Qui sait s'ils ne seraient pas capable de retrouver ce qu'elle a contenue... Elle avait déjà imaginé cette éventualité, mais le faire est bien plus difficile. Le souffle court, prenant le risque d'être entendu par ses poursuivant s'ils ont pu passer ses sortilèges de dissimulation, Albane fait un pas en arrière et lève sa baguette.. "Confringo !" Et dans un bruit sourd, la lourde pensine explose et se brise en des dizaines de morceaux éparpillés sur le sol, comme de vieilles pierres abandonnées là. Albane disparait, laissant derrière elle, la dernière chose dans la-quelle elle puisait un peu d'espoir.

Quand la porte s'ouvre à la volée sur un mangemort encagoulé, la cabane est vide. Seule demeure sur le sole quelque cahilloux, çà et là. Le mangemort hurle de rage, il a perdu la trace de sa proie. Son cri résonne dans les bois, mais Albane ne l'entend pas, elle est dejà loin.

❝ PROTEGO ❞10 avril 1996 – Poudlard
Une crinière auburn se jeta dans le couloir du deuxième étage. Albane était en retard à son examen blanc de Défense Contre les Forces du Mal. Elle était vraiment très en retard, Ombrage allait la tuer. Elle souleva une tapisserie et emprunta le raccourci qui se dissimulait derrière, arrivé au bout du couloir, elle se précipita sur la sortie. Elle ne vit pas le petit première année qui tournait juste au coin du passage et le heurta de plein fouet.

Le sac du garçon se rependit sur le sol dans un grand fracas. “Ho Merlin, je suis vraiment désolé ! Ça va ?” Dit elle en l'aidant à se relever. Le garçon un peu sonné hocha la tête, c'était un petit Poufsouffle. “Je vais t'aider à ramasser.” Elle se pencha pour attraper des cahier et posa la main sur une photo inanimée, une image moldu. Elle représentait un jeune homme aux cheveux aubruns et bouclés qui lisait un livre, il souriait. Elle resta planté là comme une idiote pendant un certain temps. “T'as eu ça où ?” Dit-elle finalement. “Bein… C'est à moi. C'est mon père.” Elle détacha enfin son regard de la photo et le posé sur lui. Non c'est mon père, eu-t-elle envie de dire mais rien ne sortis de sa bouche. Puis elle vit, les cheveux auburn comme les siens et le petit menton carré comme le sien. “Comment tu t'appelles ?” Lachat-elle finalement. “Timothy Williams… Je peux récupérer ma photo ?” “Ho ! heu… oui, tiens.” Il la regarda bizarrement, légèrement gêné, ramassa ses affaires et partit d'un pas pressé.

Albane n'alla pas à son Examen. Elle retourna à la salle commune, s'assit devant la cheminée, complètement azimutée. On n'est jamais près à découvrir ce genre de choses. Elle retourna la situation dans tous les sens mais rien n'y fit, elle n'arrivait pas à assimiler la nouvelle. Ou plutôt les nouvelles. Son père n'était pas mort. Sa mère lui avait menti. Et elle avait un frère. Un petit frère sorcier de son père Moldu toujours vivant. Combien de chance y avait-il pour que ça arrive, franchement ? C'était ironique que elle, qui passe son temps à chercher la vérité et qui déteste tant les mensonges, soit victime d'une situation pareille. Comment tout ça avait-il pu lui échapper ?

Elle réalisa soudain qu'elle voulait connaitre ce gamin. Qu'elle voulait tout savoir de lui, de sa vie. Elle se demanda avec un pincement au coeur si sa mère était moldue aussi en se disant que sa vie ne s'annonçait pas facile pour lui dans ce cas-là. Elle se demanda s'il était près à savoir qu'il avait une soeur. La croirait-il seulement ? Finalement elle décida de ne rien lui dire. Le monde magique entrait en guerre et Albane avait déjà pris parti. Elle refusait de le mettre en danger en le liant à elle.

Vingt heure sonna. La salle commune était remplie d'élèves. Dans un coin elle l'aperçut qui jouait avec des baguettes farceuses. Elle sourit et quelque par au fond d'elle elle fut heureuse. Elle savait à quoi penser quand elle s'entraînerait au sortilège du Patronus à la réunion de ce soir.

❝ NOX ❞ 26 novembre 2002 - Une plage en Angleterre

Debout sur le rivage, Albane attend. Elle attend un signe, une étincelle, une lueur d'espoir. Le poids des secrets commence à peser lourd sur son âme en lambeaux. Elle est fatiguée de cette course interminable, de cette guerre insensée, mais tellement juste. Épuisée par cette vérité toujours plus sombre et douloureuse. Derrière elle, ses quelques camarades de voyage sont assis autour du feu. Ils attendent avec incertitude le lendemain.

Albane était la voix de ceux qui avaient trop peur pour s'exprimer eux-mêmes, elle était celle qui révélait la corruption et le mensonge. Aujourd'hui, elle sent que la situation lui échappe. Mais elle lui a toujours échappé; c'est simplement qu'avant elle ne s'en rendait pas compte.
Aujourd'hui elle n'a plus rien. Cédric est parti, sa mère est partie, George est parti, Rémus est parti, son frère l'est probablement. Elle n'a même plus sa pensine pour revoir leur visage. Albane est une coquille vide, elle n'a plus rien. Rien que sa haine envers ceux qui lui ont tout volé. Une rage froide et aveugle.

‹ inscription : 08/12/2015

Bienvenue par ici !

Que la force et le jambon soient avec toi pour écrire ta fiche ! :jambon:

‹ inscription : 13/09/2013

BIENVENUUUUE officiellement parmi nous iiih

tmtc qu'on est à ta disposition en cas de questions donc voilà, n'hésite pas jule

bon courage pour ta fiche, ce sont les insurgés qui vont être ravis d'accueillir une nouvelle recrue What a Face

Bienvenue officiellement ma frangipane !
Au nom du jambon, bon courage pour ta fiche et tout et tout

(Kate Mara, again....a zzqmofsmdqo)

Que j'aime ton prénom
Bienvenue parmis nous et bon courage pour ta fiche

kate mara me perturbe de fou, mais t'es une insurgée alors on dira rien yeah

bienvenue sur exci, j'ai hâte de pouvoir lire ta fiche iiih

‹ inscription : 08/12/2015

Merci vous êtes tous trop gentils yiih

Moi aussi je trouve qu'elle a un visage un peu particulier mais c'est pour ça que je le trouve trop géniale !!

‹ inscription : 03/08/2015

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN. yeux

LA FILLOTE DE MA VAYKY-LOVE yeux

J'offre une fève pour fourrer la galette yeah

(comment ça c'est tendancieux ? louche

)

BIENVENUE CHEZ NOUUUUUS ! Je te souhaite pleins de courage pour la suite, Mara est super jolie yeux

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