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sujet; you are my favorite 'what if ?' ⊹ LILID

HERO • we saved the world
'Kid' T. O'Faoláin
'Kid' T. O'Faoláin
‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
‹ messages : 2131
‹ crédits : shiranui
‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5777
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
http://www.smoking-ruins.com/t2948-kid-blurryface#80706
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― YOU ARE MY FAVORITE 'WHAT IF',
YOU ARE MY BEST 'I'LL NEVER KNOW' ―

Hello again friend of a friend, I knew you when our common goal was waiting for the world to end.

A vivre loin de tout, loin du monde, loin d’une routine normale impliquant de chaque jour se mener à une foule compacte pour se rendre d’un point A à un point B sans jouer des coudes outre-mesure, Kid avait oublié ce que c’était que de vivre en société. Evidemment, on pouvait nier le fait que cette fosse pleine de jeunes adultes déchainés et pour la plupart alcoolisée soit de quelque façon que ce soit comparable à la réalité du quotidien mais cela ne changeait rien au fait qu’il avait monstrueuse perdu l’habitude et n’était pas certain de pouvoir supporter ça très longtemps.

C’était son excuse, en tout cas, et il s’y accrochait parce que c’était un peu moins idiot que d’admettre qu’il était tendu, nerveux, sur la défensive.

Ajustant un peu mieux la capuche de son sweat-shirt pour couvrir complètement ses cheveux, son front et ses yeux lorsqu’il baissait la tête, il scanna les alentours. Une vilaine rumeur circulait sur le Centuries et le bruit courrait de plus en plus vite, aussi vite à vrai dire que la double pédale frénétique de la Shafiq qui menait le public dans une danse endiablée. Dépourvu de protection magique, en dehors de sa baguette qu’on avait daigné lui rendre, Kid avait été envoyé là pour compter les mangemorts, rafleurs et autres dangers présent, histoire de voir si c’était vrai que les concerts de Rotten Apple étaient piégés. Il avait protesté – plus que d’ordinaire, puisqu’il protestait toujours. Il avait lancé que certes, oui, il connaissait encore le visage de beaucoup de membres de la brigade, pour avoir travaillé juste à côté mais que, premièrement, cela faisait bien longtemps qu’il n’était plus en train de baigner dans tout ça et qu’à l’évidence, ils avaient recruté depuis son départ ( « au rythme où vous les descendez, clairement ils ont restocké leurs rangs, hein » ) et deuxièmement, grâce à eux, grâce à l’insurrection, il était recherché et que les visages familiers connaissaient aussi le sien, de faciès. Il s’était offusqué, demandant si on cherchait à l’envoyer au casse-pipe, tendant le bâton pour se faire battre et le réalisant lorsqu’un vieil insurgé acariâtre avait répondu que oui, c’était le plan, se moquant de lui. Quelque part, loin, très loin, il était un peu flatté qu’on lui fasse confiance mais cela n’était pas assez pour contrer la troisième et plus importante raison de ses plaintes : il n’avait absolument aucune envie de s’approcher de quelconque manière des Rotten Apple.

Il s’était bien gardé de mentionner cette raison-là. Il s’était bien gardé de parler du groupe, d’elle, de la raison pour laquelle il ne voulait pas se retrouver devant la scène. Tout comme il n’avait pas parlé de sa sœur, du fait que lui, présent dans la boite de nuit, était dangereux pour elle. Il avait fait en sorte de la voir, en silence, en secret, sans qu’elle ne s’en aperçoive. Un coup d’œil rapide sur la tête blonde pour vérifier qu’elle était en bonne santé, en sécurité, qu’on lui foutait la paix et puis il avait disparu, camouflé comme il le pouvait dans la masse sorcière – c’est-à-dire en essayant de ressembler à n’importe quel badaud présent ici, n’importe quel badaud bavant sur Lilith, Night Fury, ou les deux. Probablement les deux. Qu’aurait-il pu dire, de toute façon ? Y avait-il seulement quelque chose à dire ? En dehors de sa rancœur à l’encontre de la brune qui séduisait la pièce entière en susurrant dans son micro ensorcelé, il n’était pas sûr de trouver quoi que ce soit. Du moins c’était plus facile comme ça.

Elle s’était servie d’eux. De lui. De sa famille. Elle s’était servie d’eux pour se sentir vivante, pour écrire ses chansons, pour briser son carcan précieux de sorcière guindée élevée dans des pièces capitonnées de luxe. Ca datait de Poudlard mais étrangement, ça faisait encore mal. Inspirant profondément, laissant un grognement agacé filer, il flanqua un coup d’épaule dans l’idiot qui sautait sur place à côté de lui et arpenta la fosse, capuche toujours vissée sur le crâne. Il avait deux traces de peintures phosphorescente sur le visage, tentative de masque sommaire mais efficace puisque tout le monde autour de lui semblait porter le même genre de couleur. La protection donnait pourtant l’impression d’être inutile. Inadéquate. Désuète. Il avait envie de regarder le sol et de tracer mais ne pouvait pas vraiment le faire. Non, il était supposé compter les gorilles menant la garde et les mangemorts suspects, ceux qui semblaient plus là pour en découdre que pour écouter le groupe qui se produisait. Cinq, six, sept… non, c’était juste idiot cherchait la bagarre qui se trouvait dans le coin près de la scène. Six dans la pièce principale, nombre inconnu dans les coulisses. Alors qu’il se demandait, par Merlin, comment il allait bien pouvoir passer l’armoire à cognard qui bloquait la porte menant backstage, l’idiot ivre et bagarreur chercha à monter rejoindre les musiciens et l’autre fonça pour l’en empêcher. Sifflant un « Shit » qui semblait de circonstance avec l’opportunisme suicidaire de l’initiative, le jeune homme pressa le pas, poussa la porte et la referma derrière lui aussi vite.

D’un revers de main, il essuya la peinture qui maculait son visage, en oubliant sans doute un peu mais espérant s’être assez débarbouillé pour ne pas passer pour un fan égaré si jamais il croisait quelqu’un. Tandis qu’il pestait contre la manche tâchée de son sweat noir déjà bien abimé, il s’accrocha un peu mieux à sa baguette, s’enfilant dans les couloirs vides et jonchés de matériel musical. Il y avait trop de bruit, trop de distraction, Darcy dans la pièce voisine, Cersei et les souvenirs qui venaient avec elle à quelques mètres seulement. Maudissant le boucan et envoyant au diable d’une claque mentale tous les gens occupant ses esprits, il rangea un peu sa colère, ses regrets, sa rancœur… et puis il sursauta lorsqu’une voix masculine annonça, vraisemblablement à l’aide d’un mégaphone magique, que le groupe allait se retirer un peu plus tôt à cause d’un souci technique. « Well, on dirait qu’il a échappé au gorille et qu’il est monté sur scène… » murmura-t-il pour lui-même, se pressant vers la première porte entrebâillée parce qu’il pouvait déjà entendre des gens s’approcher.
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you are my favorite 'what if ?'
What if there was no lie, nothing wrong, nothing right ; what if there was no time and no reason, or rhyme ?

(25.01.03) Le son des basses qui enivre et les cris et la folie ambiante et leurs instruments et voix qui se mêlent en une harmonie entraînante qui sonne beau à son oreille. Même drogue que souvent, elle s’y dope consciencieusement. Bientôt les mois de tournée de l’album prendront fin ; débuteront alors les préparatifs du suivant,  longues soirées à composer-raturer-trier-réécrire-relire-chantonner-râler, hémoglobine diluée aux potions, lèvres saveur théine, heures de sommeil réduites au strict minimum. Elle aime cette étape autant que toutes les autres ; c’est certes celle qui la détruit le plus, exacerbant des dons qui échappent alors entièrement à son contrôle, mais c’est aussi celle qui lui rappelle d’où est née son ascension et quelles étaient, à l’origine, ses aspirations. Pas vraiment les paillettes et la foule, non, mais elle et la musique, elle et les partitions, les milliers de brouillons, elle et sa passion. Ce soir elle se donne à fond, néantisant la sensation d’asphyxie qui la broie de l’intérieur, étouffant le stress en se concentrant principalement sur ses partenaires, au nom de l’une des dernières dates de la saison.

Il y a un remous étrange, elle le sent sans le voir. Au début, elle n’en prend même pas conscience. C’est indistinct mais palpable, aux quatre coins de la salle, menace latente noyée dans la masse. Elle le sent puis le perd – sensation fugace, éphémère, mais sitôt oubliée à sa droite que déjà ravivée à sa gauche, et elle se déplace, suit à la trace les étrangers dont elle émane. Il y a quelque chose qui cloche, un détail qu’elle peine à qualifier ou quantifier, une intuition soufflée par l’Empathie mais non déchiffrée par son esprit. Sans cesse, ça lui file entre les doigts et les priorités prennent le pas sur les mises en garde de l’instinct – assurer, c’est bien là l’essentiel, d’autant qu’elle ne distingue pas grand-chose parmi les spectateurs, qui forment une masse sombre irrégulièrement illuminée par l’éclairage. Du coin de l’œil elle perçoit l’agitation due à un fan visiblement ivre, sans guère s’y arrêter. Erreur : sous-estimé par la sécurité, il parvient à profiter d’une brèche et en une seconde l’euphorie laisse place à la cacophonie. Il se précipite, baguette au point, lance deux sorts en aveugle, en reçoit cinq de plein fouet et s’étale lourdement au sol, les traits défigurés par une rage qui n’a finalement rien d’alcoolisée. En une seconde la musique cesse en partie (les instruments ensorcelés parsemés sur scène continuent de s’agiter inlassablement), les hurlements se teintent de surprise ou de peur. Des flashs crépitent : les appareils photo sont de sortie, immortalisant la scène qui a tous les coups finira sa course sur MSN. Mouvement de foule, jets de lumière qui n’ont cette fois rien d’un effet de scène, vérité crue : la menace est disséminée partout à travers la salle. L’impression fugace de tout à l’heure se fait tenace. Il y a une volonté assez farouche pour prendre le pas sur les sentiments embrouillés des spectateurs affolés. Il y a de la colère et beaucoup, beaucoup de peur, il y a –

Elle réagit avec un temps de retard, Lilith, secouée par le sort qui lui a frôlé l’épaule, cramant un pan de sa tenue avant de filer creuser un trou brûlant dans le mur derrière. « Damn – » Légère odeur désagréable, mais elle n’y prend pas garde, trop saturée par la nuée d’émotions qui lui parviennent de toutes part. « Please make it stop, that’s too much, I can’t – » Elle parle à tout le monde et à personne, murmure péniblement, bute sur les mots. Ça la submerge à l’en plier en deux, elle plaque les mains sur ses oreilles en un geste inutile. Inutile, car l’empathie aspire les ressentis par tous ses pores, jusqu’à ce qu’elle en tremble violemment. Bouche pâteuse, vertiges, vision floutée, son cœur tente une percée à travers sa poitrine pour échapper au trop plein qui le pousse au-delà de ses limites. Quelques secondes seulement, vraiment ; elle croirait pourtant à une éternité, mais bien vite Nephtys la redresse-entraine-traine en direction des coulisses et elle percute juste que Prendahl est blessé à la jambe. Haut le cœur à la vue du sang qui tâche son pantalon gris métallisé.

(L’esprit traître de Lilith absorbe la douleur qu’il exhale). « Are you ok ? » Changement de mains, picotements à l’épaule dus à un sort de soins. (Il absorbe et réforme, transforme des émotions en série de mots help – din – too much – roar – blood). On la secoue énergiquement. « Lilith, can you hear me ? Did you get hit by another spell? » (Le tout se réassemble : I'd like to help you doctor, I really really would) Bourdonnement de voix de part et d’autre d’elle, agitation en backstage, membres de la sécurité qui s’exclament que le périmètre est plus ou moins sécurisé (but the din in my head, it's too much and it's no good). Quelqu’un peste, s’agace du fait que les baguettes ne soient pas permises à l’intérieur des salles durant les évènements de ce genre – techniquement pour éviter le grabuge, seulement ce qui devait prévenir le danger a laissé les spectateurs à la merci de leurs agresseurs. Elle tente de parler, mais aucun son ne sort de sa gorge nouée et ses yeux aveugles sont tapissés de larmes. (I'm standing in a windy tunnel, shouting through the roar and I'd like to give the information you're asking for but… blood makes noise, it's a ringing in my ear). « How is it ? » Voix basse, agacée, rapide. « They’re not trying to kill or to hurt badly but there’s still an awful lot of commotion and, well, you know how it is when people get afraid. Their struggle to protect themselves is just making things harder. » (Blood makes noise and I can't really hear you in the thickening of fear – ça chante, ça chante, et ce n’est pas vraiment le moment mais elle n’y peut rien, pas plus qu’elle ne contrôle ses phalanges qui s’agitent en rythme pour donner sens aux phrases qui se bousculent dans sa tête). « Take her to her dressing room, she needs to cool off while we check if it's safe outside. »

L’intensité des émotions s’amenuise à mesure qu’ils s’éloignent. C’est une vague – violente et tumultueuse lorsqu’elle afflue, d’un calme trompeur lors du reflux ; arrière-fond qui la berce presque à présent. Reste que comme le roc elle s’érode (c’est subtil, ça empire avec le temps), et que l’épuisement la rend vulnérable. Lilith se ferme autant que possible au monde extérieur ; à côté d’elle, le bodyguard est presque assez stoïque, masse de muscles hermétique. Presque. Ultra-sensible et mal à l’aise avec la moins intrusion pour l’heure, elle ressent trop fort ce qu’il cache sous la surface. « You should… go and help them, i’ll be okay. » « Not a good idea, there could be someone – » « I would feel it », qu’elle souligne en lui servant un sourire. Un peu forcé, mais elle est douée à ce jeu-là, et il reste incertain mais s’exécute tout de même.

Il a à peine tourné le dos qu’elle le ressent, justement – une présence. Trépidation, adrénaline venant de l’intérieur. Elle s’immobilise une main posée à plat sur la porte entrouverte, le bodyguard en alerte se retourne immédiatement. « What’s the matter ? » Elle pourrait lui demander de fouiller la pièce, livrer elle-ne-sait-qui aux autorités. Encore une info pour les médias, une pièce de plus pour msn. Elle devrait, pour sa sécurité, après tout l’un de ces tarés a tenté de les attaquer, Absolem est blessé, ce ne serait que… justice ? Comme les centaines de victimes prises dans le filet du piège tendu tout autour des salles réservées à leurs concerts. « Nothing at all, I’m just… a bit off, that's all. » Il acquiesce, consent à s’éloigner. Son pouls accélère légèrement alors qu’elle patiente, puis se glisse à l’intérieur. « No need to hide, I know you’re here. » Elle tente de mimer le calme. Elle est effrayée. Effrayée mais horriblement curieuse — peut-être parce que la douleur est l’amante de son inspiration, peut-être parce qu’elle n’est qu’une gamine inconsciente, peut-être parce qu’elle veut voir de près à quoi ressemble un rebelle (un vrai, de ceux qu’on traque, de ceux qu’on hait, de ceux qu’on enferme ou qu’on tue), peut-être parce qu’elle est toujours plus avide de nourrir ses chansons. « And why the hell did you do that ? We’ve got nothing to do with your war. » C’est faux, archi-faux, vérité travestie pour protéger le secret de Nephtys, et elle reste placide et innocente, mentir avec conviction est un sport au quotidien (I think that you might want to know the details and the facts, but there's something in my blood that denies the memory of the acts).


Dernière édition par Lilith Moriarty le Lun 7 Mar 2016 - 10:39, édité 3 fois
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‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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Hello again friend of a friend, I knew you when our common goal was waiting for the world to end.

Entrer dans la première pièce trouvée avait été à la fois la pire et la meilleure idée de la soirée. Surtout la pire en fait. Il s’était retrouvé dans une loge, le comprenant bien vite tandis que dans la pénombre dérangée par quelques chandelles enchantées oubliées, il discernait déjà des miroirs et des affaires laissées en vrac par quelqu’un ayant cherché à se préparer en grandes pompes. Il s’était retrouvé dans un lieu qui, assurément, risquait d’être fouillé parce que c’était là le repère de quelqu’un ‘d’important’, aussi importantes que pouvaient être les membres d’un groupe de musique en vogue. Peut-être était-il trop préoccupé par ce qu’il se passait pour estimer ses chances d’avoir foutu les pieds dans la loge de Cersei. L’idée ne l’effleura pas, sur le coup, tandis que baguette à la main, il ne cessait de tourner sur lui-même à la recherche d’une autre issue, d’un vasistas donnant sur une allée sombre ou d’une faille indiquant qu’il pouvait transplaner. Il songea un instant à la possibilité des portoloins de secours mais si les choses dégénéraient dans le Centuries, se déplacer jusqu’à un lieu hautement sécurisé alors qu’il n’avait ni glamour ni polynectar n’était probablement pas un plan à toute épreuve. Entrer dans la première pièce trouvée avait été à la fois la pire et la meilleure idée de la soirée, aussi recommença-t-il, tirant la porte d’un placard presque entièrement vide pour s’y glisser en se demandant si la chance était de son côté ce soir.

Déjà, de l’autre côté du mur, dans le couloir, il pouvait entendre qu’on se pressait, des voix se heurtaient au sol, au plafond, accompagnées de pas. Retenant son souffle, essayant de devenir aussi invisible que possible, Kid pesta mentalement, détestant ne pas voir ce qu’il se passait, ne pas voir combien de gens risquaient d’entrer, combien de sortilèges cela prendrait pour se tirer d’ici s’il était démasqué. Plaquant une main sur sa bouche pour retenir un hoquet surpris, il ferma les yeux en priant à la première entité divine qui lui vint lorsque le loquet de la porte de la loge s’abaissa, laissant entrer plus de bruit dans la petite pièce, plus de bruit jusqu’à lui, suffisamment pour qu’il entende deux voix, celle d’un homme qui fit tendre son dos parce qu’il ne sentait pas le coup et une autre, féminine, qui manqua de lui arracher un juron tant elle semblait familière, une voix qui cherchait une excuse, trop douce, trop détachée aussi.

Il ne fallut que quelques instants pour que la porte se referme et, que quelques instants pour que le plus doucement possible, il entrebâille l’ouverture de sa cachette de fortune, tentant de ne pas faire de bruit alors que déjà, sa jambe protestait d’être mal pliée et sa nuque maudissait la présence d’une barre métallique à cette hauteur précise, le forçant à se pencher d’une façon bien étrange. Profitant d’une faible fissure dans le bois, il ne put discerner qu’une silhouette, assez rassurant pour qu’il sorte de ce clapier à boursoufflets, s’étire sans retirer sa capuche, songeant alors brièvement à la peinture cachant bien mal ses traits, celle qu’il avait presque totalement essuyé avec sa manche un peu plus tôt, sentant son épiderme gratter sous le corps étranger emplâtré pour le dissimuler. Il n’eut pas le temps de bouger cependant que déjà, elle lançait à la pièce vide : « No need to hide, I know you’re here. » et l’espace d’un instant, il écarquilla un peu les yeux, se demandant si elle lui parlait directement ou si l’annonce était générale, destinée à l’intrus, pas spécifiquement à lui. Elle ne pouvait pas l’avoir vu, elle ne pouvait pas savoir que c’était lui. Il avait encore cet avantage, qu’il envoya pourtant valser lorsqu’elle ajouta : « And why the hell did you do that ? We’ve got nothing to do with your war. »

Agacé, sentant ses muscles tirés d’être mal agencés et son tempérament s’emporter d’être ainsi coincé dans un espace restreint, il décida enfin à bouger, ajustant le capuchon qui couvrait sa tête, observant le sol alors qu’il marchait, baguette tendue, dissimulant son faciès. Il avala la distance, pourtant, lui qui aurait voulu se tenir le plus loin possible de la jeune fille et il se retrouva à la bousculer, pour qu’elle se pousse, s’éloigne de la porte. Brandissant son arme retrouvée, parce qu’on avait jugé qu’il la méritait lorsqu’on l’avait envoyé au casse-pipe un peu plus tôt, il réalisa alors qu’il n’avait pas vraiment songer à ce qu’il comptait faire une fois démasqué. Prendre Cersei en otage pour se frayer un passage jusqu’à la sortie n’était pas vraiment dans ses plans, pas quand il arrivait à peine à la regarder. La jeter hors d’ici non plus, cela dit, car la commotion extérieure ne s’amenuisait pas et le brouhaha ne semblait pas vouloir s’apaiser. Finalement, cessant de laisser les secondes s’égrainer, il pointa la porte avec son arme avant de se raviser, tournant juste le loquet manuellement, pour la verrouiller.

Faisant volte-face et la tenant en joug, il annonça clairement, essayant inconsciemment de camoufler son accent : « The man that was talking to you, don’t call for him. Don’t call for anyone. I don’t know what’s going on but I’m going to get out of here as soon as possible, it’s up to you to stay quiet and not get in the way. » Il était nerveux, agité même, fronçant le nez et détournant le regard pour ne plus la toiser, ne réalisant qu’à cet instant qu’il l’avait dévisagé, sans doute trop intense, sans doute un peu fou, dans la précipitation et la panique. Cersei, Cersei qui ressemblait à un spectre du passé, à un parfum si lointain qu’il aurait pu se demander s’il n’avait pas imaginé jusqu’à son existence. Cersei, qui était redevenue le genre de personne ne fréquentant pas la racaille, Cersei et le pincement au cœur qui venait avec et ce même s’il était trop vexé pour y accorder la moindre attention. D’une voix corrosive, il ajouta en sifflant, répondant à sa question : « And who knows why it's fecking happening... maybe it's just to give you something to sing about, princess. » et dans la pique évidente, l’Irlande roulant des r se fit entendre, jusqu’à la vulgarité déformée. Il leva enfin sa main libre pour repousser la capuche, présentant son visage et restant planté là une seconde de plus.  Et puis il bougea, baissant finalement son arme sans s’en départir, se mouvant en silence, reprenant sa ronde à la recherche d’une issue, surveillant la jeune femme dans les jeux de miroir de la loge devenue refuge, panic room ou prise d’otage selon le point de vue.

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(25.01.03) Son empathie n’est pas un fait de notoriété publique, mais il n’y a rien qu’Alastar ne sache d’elle et au sein du staff, quelques membres ont été mis au courant de certains aspects de la vie des musiciens qui peuvent altérer leurs comportements. Personnages choisis avec soin pour leur discrétion puis soumis à un contrat assurant leur silence ; tout désignés pour prendre le groupe en charge en période de crise, tandis que les moins informés s’occupent plutôt de sécuriser les environs – c’est pratique, en l’occurrence, parce qu’elle n’a pas besoin de s’expliquer outre mesure pour se faire comprendre. Pour se faire entendre. Fait rare dû à l’urgence : sa parole n’a pas de poids ici, celle d’Alastar est incontournable et fait force de loi ; s’il y avait eu plus de temps, moins d’incompréhension face à l’intrusion, l’homme aurait sans une hésitation piétiné la requête de la chanteuse pour procéder à une fouille en bonne et due forme, avant de la cloîtrer dans la loge comme une prisonnière. Alors elle se sert des émotions qu’elle perçoit de lui, du doute et du besoin de s’assurer que tout est correctement géré, là-bas ; que le patron est hors de danger, une fois la figurine humaine, précieuse car rentable, replacée dans sa maison de poupée.

Ecartée du gros du danger (ou des pieds de la sécurité, de façon à ne pas déranger les opérations), Lilith ne sait pas elle-même si elle s’englue dans une mini-intrigue personnelle dans le but de s’offrir une dose supplémentaire d’adrénaline ou si ce qui lui parvient à l’intérieur la touche suffisamment pour lui donner envie de couvrir un être vivant. Elle est de ceux, pourtant, qui fondent devant un chaton abandonné et le couvrent de caresses réconfortantes en regardant avec une indifférence mêlée de curiosité des hommes et des femmes rabaissés par une dictature prônant les inégalités sociales. Elle est du genre à aimer des individus précis tout en se repaissant de la souffrance de la masse. Non par cruauté ou sadisme, mais parce que son don se nourrit principalement de souffrance et que rien n’inspire plus son art qu’angst et drame (peut-être parce qu’il a été éveillé, dès le départ, par le cadavre macabre et exquis d’une ancêtre décapitée ; par ses doigts fantomatiques voltigeant avec dextérité sur un clavier gorgé de magie et soucieux de répondre à son empreinte intangible).

Mais peu importe le passé – ce qui compte, c’est cet amalgame de surprise et de nervosité tangible mêlée de crainte, le tout couronné d’une noisette de combativité opiniâtre. C’est piquant, presque exaltant, ça épice l’air d’une façon qui lui agite les doigts – tic. Et cependant, une fois seule, elle se surprend à regretter, Lilith. Cette loge a plus l’essence du home sweet home, pour elle, que les chambres d’hôtel et le manoir décrépit entre lesquels elle vogue régulièrement ; et savoir que quelqu’un y a pénétré si aisément la met soudain mal à l’aise. C’est une intrusion dont elle ne connait pas encore la portée – tout à coup s’imposent à elle des questions dénuées de sens qui lui semblent pourtant capitales : l’inconnu/e a-t-il/elle fouillé ses affaires ? Altéré son désordre organisé, laissé ses traces dans son refuge ? Là où elle se sent habituellement invulnérable, elle a tout à coup l’impression de n’être qu’une vulgaire proie facile, et l’impression lui arrache un frisson. Sans y penser, elle entoure ses épaules de ses mains – manteau de chair, protection factice pour repousser les effets désagréables de l’agression encore passive. Et bravache, elle quémande des réponses, récolte la vision d’une silhouette encapuchonnée et une bourrade qui l’écarte du chemin. Elle pourrait s’offusquer, diva blessée dans son orgueil, si elle n’était constamment ce même bibelot dont on agence la position à sa guise, sans autre forme de procès. Il n’y a qu’aux yeux de ses fans qu’elle est prétendument précieuse, et encore – livrée en leurs mains, elle serait dépecée avec amour plutôt qu’à l’abris de tout heurt.

Etrangement, l’agacement se précise lorsqu’il est finalement confronté à elle, alors même que le réel danger – le bodyguard – est hors de vue. Etrangement, ça la ronge comme une sorte de vendetta personnelle, parce que ce ressentiment n’est pas global ou simplement dirigé contre le premier obstacle en vue. Non, il la vise directement, aussi sûrement que la baguette braquée sur sa jugulaire. « I don’t know what’s going on but I’m going to get out of here as soon as possible, it’s up to you to stay quiet and not get in the way. » « How is it possible ? You’re one of them, aren’t you ? » Perplexe, elle penche la tête de côté en une moue pensive, tente de distinguer un visage sous la capuche qui tombe bas sur ce faciès contracté. Etrangement, il y a quelque chose de dérangeant dans cette scène qui titille sa mémoire sans tout à fait savoir quel souvenir pointer. Telle une boussole déréglée, l’intuition la fait errer entre territoire inconnu et relents familiers d’un passé révolu – mais plutôt récent ou éloigné ? Elle voit sans cesse des centaines de visages, qu’elle tente de graver dans sa mémoire mais oublie trop vite. Les sensations la marquent plus, et là – elle fronce les sourcils, certaine de devoir reconnaître quelque chose dans ce timbre, dans cet accent trafiqué, dans cette agitation irritée. « You look like a lost puppy, defensively aggressive because trapped, and somewhat confused. » Elle hausse les épaules, l’air de ne pas y toucher et le regard dénué de malice, sans même se dire un instant que la remarque ne risque que d’accentuer le mécontentement de son vis-à-vis. « If you’re not with the others and know nothing avout their plan, then why are you even here ? » Neither one of them nor one of us, inconnu de l’équation – ou pas tant que ça. « - who knows why it's fecking happening... maybe it's just to give you something to sing about, princess. » Et c’est tout à coup gravé dans ses syllabes contrariées – son identité. « Kassidy », prononce-t-elle tandis qu’il rabat sa capuche. Les lettres roulent précautionneusement, comme au premier jour ; comme la première fois. Prénom si rarement employé qu’elle s’étonne d’avoir eu le réflexe de l’emprunter. A l’époque, elle avait l’excuse de s’être calquée sur une McGonagall pincée et à cheval sur les règles, qui s’appliquait à employer les noms complets des étudiants au moment de leur rendre leurs copies, à défaut d'avoir l'audace de lui servir du Kid sans même le connaître (les commissures de ses lèvres se retroussent légèrement au souvenir de toutes les hésitations qui la freinaient encore à l'époque, et de la pudeur que temps et carrière ont gommé de son langage). Aujourd’hui, sa seule explication est qu’ainsi dressé face à elle, baguette au poing et visage bariolé tant de peinture que des marques d’une vie de fugitif, il est redevenu un inconnu. Presque. Son cœur le reconnait en réalité – il a trop battu pour l’adolescent qu’était Kid pour ne pas sursauter lors de ces retrouvailles inattendues.

Elle ne dit rien de plus, sur le coup, se contente seulement de s’appuyer dos au mur, pour y retrouver un appui sur lequel contrebalancer les manquements de ses jambes soudain cotonneuses, alors qu’il se déplace entre ses murs. Néanmoins l’intrusion, tout à coup, n’est plus aussi outrageante ; c’est comme si leurs rôles étaient inversés. Autrefois elle était celle qui s’immisçait sur son territoire... il semble presque juste qu’il lui rende la pareille, bien qu’il n’agisse pour sa part qu’en quête d’une issue. Certainement pas par intérêt pour ce qu'elle peut avoir à offrir. Il sait déjà tout, après tout, ou beaucoup du moins, et cela ne l'a pas empêché de l'écarter de sa vie (une place si durement gagnée à l'origine) à la première contrariété. « It’s not Hogwarts you know ? Just a basic room without secret doors or hidden passages. » Il perd son temps à chercher. Elle perd son temps à le relever. Moyens comme d’autres d’éviter les questions qui planent entre eux depuis tant d’années sans jamais avoir été posées. Confronte-le, avait recommandé Darcy alors… mais Lilith (Cersei) s’y était refusée. Il l’avait vexée sur la seule chose apte à la rendre susceptible : sa musique. « Why did you hate it so much ? » Brave enough to finally ask. Elle parvient même à y donner l’accent d’une interrogation sans intérêt réel, comme s’il ne s’agissait que d’une formalité seulement ramenée sur le tapis par la pique qu’il lui a lancée plus tôt. « To be my muse, I mean. » C’est étrange, ça aussi. De découvrir combien de vieux ressentis, enfouis des lustres plus tôt, peuvent s’éveiller en un claquement doigts et s’avérer aussi intenses qu’au premier jour.
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HERO • we saved the world
'Kid' T. O'Faoláin
'Kid' T. O'Faoláin
‹ disponibilité : dispo as fuck
‹ inscription : 04/09/2015
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‹ dialogues : 'firebrick' / #B22222
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‹ âge : 25
‹ occupation : chasseur de prime, ancien rafleur du gouvernement devenu insurgé contre son gré et aujourd'hui occupé à traquer des criminels de guerre.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1989 et 1996.
‹ baguette : est en aubépine et contient un cheveu de vélane.
‹ gallions (ʛ) : 5777
‹ réputation : j'étais un chien fou dont il fallait se méfier mais que j'ai trouvé ma place, trouvé des gens avec qui travailler, avec qui être utile.
‹ particularité : particulièrement doué pour m'attirer des ennuis.
‹ faits : je suis sarcastique et insolent, que je démarre au quart de tour, que j'ai tendance à utiliser mes poings plutôt que ma baguette... mais il faut aussi savoir que je suis extrêmement loyal et qu'en dépit de ma tête brûlée, je ne laisse personne derrière.
‹ résidence : Après l'asile des aliénés, la planque des terroristes belliqueux et Poudlard, je suis de retour dans un appartement pas très reluisant du chemin de Traverse que j'occupe avec ma petit soeur Darcy, Blaise & Wendy.
‹ patronus : un rottweiler
‹ épouvantard : un fantôme.
‹ risèd : quelqu'un qui râle d'avoir été réveillée, perdue dans les draps défaits d'un lit baigné de soleil, un dimanche matin. Quelqu'un qui râle parce que "merde, pourquoi tu dois bosser le dimanche ? Putain ils se pensent tout permis ces aurors".
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YOU ARE MY BEST 'I'LL NEVER KNOW' ―

Hello again friend of a friend, I knew you when our common goal was waiting for the world to end.

Il était impossible que cette pièce n’ait pas d’aération, restait juste à savoir s’il allait pouvoir s’y faufiler une fois l’évacuation d’air trouvée. Oh, il aurait pu transplanner, ne même pas révéler son identité, se barrer sans un regard pour la jeune femme, mais ce genre de déplacement laissait une trace magique, particules flottant dans les airs facile à traquer. Il en savait quelque chose, c’était une des erreurs de base des gens se faisant rafler. Non, transplanner n’était pas envisageable, pas plus que de se casser en la laissant là, à vrai dire, parce qu’il n’était pas certain que les choses tournent bien de l’autre côté de la porte. Il avait envie d’envoyer son poing dans le mur, déjà, se sentant coincé. Coincé parce que cloitré dans une pièce avec elle et tout ce qu’il avait pu nier, enfouir, voulu oublier au fil des années, de la rancœur aux regrets, de la hargne à l’incompréhension, au manque même. Coincé parce qu’incapable de dire ce qu’il se passait dehors – foutus insurgés refusant de lui donner un miroir – et coincé parce qu’à présent obligé de s’assurer qu’elle n’allait pas se faire brutaliser s’il arrivait à se tirer en la laissant derrière. Etait-il supposé l’aider ? Il n’en avait pas la moindre idée mais il refusait d’avoir ça sur la conscience. Elle n’était pas son problème, il fallait que ça en reste ainsi et pour Kid, cela signifiait la laisser en plan quelque part où elle ne risquait rien. Un grognement agacé manqua de lui échapper, l’envie se décuplant lorsqu’elle l’apostropha : « It’s not Hogwarts you know ? Just a basic room without secret doors or hidden passages. »

Elle l’avait déjà braqué lorsqu’elle avait utilisé son prénom de naissance, peut-être parce qu’il ne l’entendait pas assez souvent pour ne pas le considérer comme un rappel à l’ordre autoritaire. Il avait esquissé une grimace qu’il réitéra alors, marmonnant dans sa barbe – ombre de barbe, à peine – « yeah, you would know about hidden stuff and secrets » pas assez fort ceci dit pour qu’elle l’entende, dans le bordel qu’il plantait en arpentant la petite pièce et dans celui qui filtrait à travers la porte. Il se racla la gorge, essayant de ne pas penser au volume ridicule d’air qu’ils devaient partager. Les lieux n’étaient pas hermétiques et il n’était pas claustrophobe, mais vivre dans un environnement précaire pendant plusieurs longs mois l’avait habitué à moins de structure. Ou bien c’était elle, qui le rendait nerveux, agité. Elle du lire dans ses pensées car elle demanda subitement : «  Why did you hate it so much ? » et s’il lui jeta un regard plein d’incompréhension, sourcils froncés, il réalisa bien vite où elle voulait en venir lorsqu’elle ajouta : «  To be my muse, I mean. » Aussi, immédiatement, son expression se fit plus acide, mauvaise même, alors qu’un sursaut de rire sardonique faisait trembler ses épaules. « Really ? » you want to bring that up now ? Pour sa défense, Kid avait foutu un point d’honneur à ne plus la croiser, plus la voir, plus partager son air, plus tomber dans son regard. Il s’était appliqué à ne plus être qu’un vague souvenir, un fantôme, alors maintenant semblait presque idéal, peut-être, dans la mesure où ils n’avaient pas été aussi proche depuis le bal de Noël organisé pendant le Tournois des Trois Sorciers. Ce soir-là, avant que Darcy ne débarque comme un boulet de canon, il avait manqué de… Il secoua la tête, chassant l’idée au plus vite et se dirigea vers la coiffeuse sur laquelle étaient étalés divers produits, brosses, pinceaux, colliers, attirail de scène de la jeune femme. Sans douceur, il tira sur l’objet pour le déplacer, espérant trouver une grille de ventilation derrière. « I wasn’t your muse, no need to flatter me » siffla-t-il avant de malencontreusement s’envoyer le coin de table dans la hanche, retenant de justesse un glapissement qui se transforma en juron des plus vulgaires. « You saw a mess of a family and you judged them in a song » continua-t-il, flanquant un coup de pied dans le tabouret qui gênait le déplacement. « Oh, I’m going to compare them to pack animals and use that to gain fame or whatever, sure, they’ll love it » continua-t-il, évitant de justesse une voix nasillarde alors qu’il l’imitait, uniquement parce qu’il avait le souffle court de s’agiter ainsi, en vain en plus. Le mur derrière la coiffeuse était vierge, en dehors d’une toile d’araignée et d’un vieux bout de poster surement mal décroché lorsqu’on avait meublé la pièce. Il se redressa, soupira, jeta un regard en coin à la jeune femme. « Whatever » murmura-t-il « Don’t stay near the door » et son ton était assez sec pour qu’il sonne comme un geôlier en mal d’autorité, ne voulant pas qu’elle se barre et révèle sa présence. Ou bien cherchait-il à éviter qu’elle se fasse blesser si quelqu’un soufflait le pan de bois à l’aide d’un sortilège ? Il grimaça à nouveau. Pas son problème. Cersei n’était pas son problème, sa musique n’était pas son problème, son sort n’était pas son problème. La litanie continuait, un peu comme la chanson lui était restée dans la tête, joues rouges et regard fou, pris de court et blessé. Elle s’était servie de lui, d’eux, tirant un trait sur ce semblant de… d’eux ? et confirmant ce que Kid avait pensé d’elle au début : précieuse petite chose en mal d’aventure trouvant de mauvaises fréquentations pour faire suer ses parents. C’était plus simple de la limiter à ça, plus simple de dire qu’il était en colère contre elle plutôt que d’admettre qu’il y avait pensé trop longtemps après, cœur en bandoulière et amertume plein les poches. Il avait cru, pendant un instant, qu'on pouvait le regarder autrement que comme une petite frappe, autrement que comme un cancre constamment envoyé en retenu. Pire, il s'était fait avoir en pensant qu'elle trouvait ça attirant. C'était juste intéressant pour elle, matière à écrire, à composer, matière à créer, parce que le genre d'impunité violente et désordonnée qui faisait son clan, c'était de l'eau pour le moulin de Cersei. L'intérêt n'avait été que ça, intéressé, un mensonge, une manigance. Il était tombé dans le panneau sans se méfier, une fois les premières retenues oubliées. Par Merlin, à chaque fois qu'il y songeait, il avait envie de se frapper parce qu'il s'était laissé aller à tomber sous le charme d'une fille qui n'avait jamais été pour lui. A chaque fois qu'il y songeait, il se demandait s'il avait de quoi renvoyer la douleur, lui rendre la pareille. Assurément la distance n'avait été qu'une gêne dans ses plans, il n'imaginait pas qu'elle ait pu en pâtir. Il aurait fallu qu'elle se soucie de lui et pas juste des histoires qu'il pouvait donner, pour ça. C'était peut-être là l'occasion d'avoir sa revanche, de... non. Hors de question. Il avait assez de sang sur les mains, assez d'ombre autour de son nom, il était déjà considéré comme un traitre, il n'allait pas s'en prendre la coqueluche de la jeunesse pour une rancoeur, pour une amourette de cour d'école. « I said : don’t stay near the door » cracha-t-il plus fort, levant sa baguette vers elle pour la tenir en joug tandis qu’il réfléchissait à comment se tirer de là, du chaos qui menaçait. Assurément, un autre groupe d’insurgés s’était mêlé à eux, ou bien des Mangemorts avaient débarqué. Ou les deux. Avec sa chance, probablement les deux.
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