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sujet; give me the day with no memories. (lavande)

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lavande georgie brown
feat ste bertram rose • crédit tumblr
❝ We're running in circles again ❞Insurgent ; PV

☇ pseudo complet & surnom(s) ; elle déteste savoir son patronyme associé au mythe sanglant de sa terrible « renaissance ». Avant, elle aimait la consonance légère de ce prénom aux accents fleuris, la banalité de ce nom qui, loin d’avoir une histoire s’étalant sur des siècles de croisades et conquêtes, se baladait dans toutes les rues d’Angleterre, qui, quelque part, la liait à tant d’anonymes. Lavande Georgie Brown. L’originalité ne s’y entendait qu’à moitié, et elle croit ouïr la voix fluette de sa grand-mère fronçant le nez, « Lavande ? Et pourquoi pas Géranium ! Ta mère et ses idées ! ». Aujourd’hui, que reste-t-il de Lav-Lav, sinon Ava, guerrière de toutes les lunes, enveloppe crevassée. Ava, et les marques blanchâtres griffant son cou, balafrant ce corps qu’elle ne reconnaît plus, qui ne lui appartient plus. Ava n’est pas Lavande, et si Ron échappe dans un ricanement embarrassé le surnom ayant marqué la plus niaises des périodes de leur adolescence, elle ne sourit qu’à moitié, pleurant intérieurement la disparition d’une part d’elle-même. Lavande Brown, la martyre. N’est-ce pas ce qu’ils voient en elle, quand leurs regards effleurent la gorge abimée. Lavande Brown, la joie de vivre assassinée, crucifiée sur l’autel d’une guerre qui n’aurait pas dû être la sienne.
☇ naissance ; le 30 mars 1980, à Chester, dans le comté de Cheshire, Angleterre.
☇ ascendance; sang mêlé, sang souillé. Un métissage lorgné avec dédain, mais dont elle est fière. Ses origines moldues sont une force comme une autre, une ouverture sur le monde, l’étendard d’une différence qui mérite d’être célébrée plutôt qu’oppressée. Le sang, elle l’expectorait alors qu’il s’échappait de son corps meurtri, et elle sait que pur ou non, le liquide carmin s’écoulant de leurs blessures a le même goût, métallique et infâme.
☇ métier ; enfant, elle se rêvait guérisseuse, magizoologiste, apothicaire, joueuse de Quidditch, chroniqueuse à Witch Weekly, auror, toutes les semaines, une nouvelle idée, toutes les semaines, une nouvelle passion. Autant d’espoirs balayés par la guerre, réduits à néant sous les crocs de Greyback. Elle fuit. C’est ce qu’elle est, une fuyarde professionnelle. Elle ne court jamais assez loin, jamais assez longtemps, et chaque jour est une autre bataille, chaque réveil un coup de poignard dans le ventre, quand chaque coucher était une victoire.
☇ camp ; une hésitation. Elle dit alors, les insurgés, sans s’enorgueillir. Son silence est étrange, comme une remise en question indicible, endormie dans un coin de son esprit. A-t-elle seulement eu le choix ? Bien sûr qu’elle les soutient. De tout son cœur. Bien sûr qu’elle veut renverser ce régime, et danser autour de ses ruines. Elle se mord la lèvre ; au début, elle se tenait à l’arrière, pansant les plaies morales avec son sourire éclatant, consciente que les quelques soins prodigués aux moins vaillants n’étaient rien, comparé à ce que d’autres accomplissaient. Elle savait qu’elle n’était pas impliquée. Les Audacieux ont réveillé en elle ce que les Pacifistes aidaient à museler ; la rage. Depuis quelques temps déjà, elle sent grésiller dans ses entrailles les étincelles d’une autre révolution – la sienne, peut-être.
☇ réputation ; disparue, enterrée. La rumeur a couru des mois durant, et au moment de sa réapparition parmi ses anciens camarades, elle se heurta d’abord à leur stupéfaction. Ils n’avaient pas besoin de le dire, elle était au fait du dernier souvenir qu’elle avait laissé à Poudlard. La dernière scène d’un acte révolu. Méconnaissable, elle ignore si des avis de recherches la poursuivent – pense que non – mais n’essaye pas non plus de prétendre être revenue des Enfers. Quelque part, ne l’est-elle pas, morte ?
☇ état civil ; célibataire. Ironiquement, toujours très au courant des amourettes et autres flirts indiscrets des uns et des autres. Une manie dont elle refuse de se détacher.
☇ rang social ; cadavre, hybride, rebelle. Elle a du mal à choisir. Hors-la-loi, soldat en devenir. Identité duelle.
☇ baguette ; sa première baguette, choisie sous le regard bienveillant d’Ollivander, avait été taillée dans du bois de pommier, et mesurait vingt-six centimètres. Elle était un peu trop rigide à son goût, et contenait un ventricule de cœur de dragon. Perdue dans les décombres de Poudlard, cette amie de toujours a emporté avec elle les souvenirs de ses premiers sortilèges. Pendant son rétablissement, elle en obtint une nouvelle, plus souple. Du bois de prunellier, cette fois-ci, et un crin de licorne. Trente-et-un centimètres – elle a mis un temps à s’habituer à cette nouvelle compagne.
☇ épouvantard ; il brille dans l’obscurité, le regard bestial, où toute humanité semble avoir été corrompue par le monstre l’habitant. Fenrir Greyback a-t-il été humain ? A-t-il ressenti la même peur qu’elle, lorsqu’il fut agressé ? (L'a-t-il seulement été ?) Il est la raison de ses longues nuits sans sommeil et de ses cauchemars diurnes, le réceptacle d’une haine nimbée de terreur, dont l’ampleur l’effraie plus souvent qu’à son tour. Il est loin, le temps où elle grimaçait à la simple évocation des serpents. Aujourd’hui, elle préférerait tomber dans un puits de vipères que retrouver Greyback. Elle préférerait souffrir milles et une morsures plutôt que croiser ses prunelles noires, et apercevoir, dans l’ombre de son rictus sadique, l’éclat des crocs qui manquèrent de lui arracher la vie.
☇ risèd ; serait-ce égoïste, de ne pas apercevoir dans le reflet enchanté la fin de la guerre, mais de s’y contempler ? Elle retire l’écharpe de laine et dénude ses épaules, révélant alors une peau vierge de cicatrices. La Lavande d’autrefois, installée dans la salle commune des Gryffondor, un exemplaire de Witch Weekly coincé sous une tasse de thé. Elle peut même sentir l’odeur du feu crépitant dans l’âtre, et entendre les rires lointains de Parvati. Elles commenteront les tendances de la saison, se se souffleront tout bas les dernières rumeurs du château, et ne pourront s’empêcher de glousser entre chaque mot. L’insouciance retrouvée, enfin. Une fin d’adolescence telle qu’elle en rêvait.
☇ patronus ; c’est pendant ces heures d’entraînement au sein de l’A.D. qu’elle a pu, pour la première fois, faire émerger de quelques filets argentés une petite marmotte intrépide. Toutefois, depuis l’attaque, elle n’est plus capable de former autre chose qu’une espèce de vapeur blanchâtre.
☇ particularités ; maudite, mais pas assez pour attirer la pitié des uns et des autres. Tu as eu de la chance. Voilà ce qu’on lui dit. Tu as eu de la chance. Laissée pour morte par Greyback, mordue, griffée, déchiquetée, elle a eu de la chance. Elle n’est pas devenue loup-garou, seulement semi-louve. Et qu’est-ce qu’une semi-louve, sinon celle qui ne se transforme pas, celle qui peut encore se fondre dans la masse ? Celle qui n’a pas à redouter l’approche de la pleine lune ? Personne ne comprend réellement qu’elle a changé. Qu’un embryon de malédiction sommeille en elle. Pas tout à fait bête, ni tout à fait humaine non plus, elle erre entre deux extrêmes voués à ne jamais se croiser.
☇ animaux ; elle-même ? Elle rit jaune. Ils n’apprécient plus vraiment sa présence, de toute façon.
☇ miroir ; de forme circulaire, un peu rongé ici et là, il a une teinte oscillant entre un mauve délavé et quelque chose qu’elle suppose être pourpre.

☇ Avis sur la situation actuelle ; Elle n’a rien demandé. Ils n’ont rien demandé. Elle a vingt-deux ans et a l’impression d’avoir souffert un millénaire, à se cacher, user encore et encore des mêmes stratagèmes, si bien qu’elle n’attend plus la résolution du conflit. Plus pour l’instant. La lueur malicieuse brasillant dans ses billes azures n’est plus, et c’est peut-être ainsi qu’ils comprirent que l’espoir était mort ; même Lavande Brown n’y croit plus. Divisés quand ils devraient être soudés, elle observe les alliances se faire et se défaire, les idéaux diverger et se regrouper dans des factions presque ennemies, et le camp adverse gagner du terrain, fauchant au passage proches et alliés. Elle n’oserait jamais le dire, mais elle pense que la rébellion perd de sa légitimité, que les vendettas ont englouti l’intérêt commun. Leurs failles sont exploitées par les séides de Voldemort, ils sont tournés en ridicule, en traîtres, en terroristes, en voleurs. En criminels. Quelques années auparavant, elle a refusé de croire Harry quand il affirmait le retour du Lord, elle a préféré se boucher les oreilles et qui aurait pu la blâmer ? N’étaient-ils pas mieux, confinés dans leurs tracas adolescents ? Elle a longtemps regretté son ignorance, et si sa confiance est dévouée aux efforts du trio, qu’elle défendrait jusque dans la tombe, son espoir vacille, tremblote. Demain sera-t-il son dernier jour ? Lavande, ce n’est pas une guerrière. Lavande, elle papote, glousse, critique le style vestimentaire de sa voisine, fronce le nez en botanique, croit dur comme fer aux pouvoirs de la divination. Catapultée dans les rangs de la résistance, elle n’a comme armes que les vestiges de sa joie de vivre et cette colère sourde qui lui paraît étrangère – car sa soif de sang n’est-elle pas, aussi, une soif de justice ? Justice pour les siens réduits en esclavage, justice pour ses amis tombés, justice pour le sacrifice d’une génération. Elle s’est endurcie, sourit moins. Elle est fatiguée, et ses rotules esquintées lâchent parfois, mais elle se relève. Elle n’a plus que ça ; sa vie, comme doigt d’honneur à cette société gangrénée par la haine et la folie d’une caste qui peine à comprendre que son Âge est révolu.

☇ Infos complémentaires ; Incarnation de la frivolité féminine, Lavande aime soigner les apparences et insiste auprès de son entourage qu’un peu de vernis remonte toujours le moral. Girly girl assumée, elle a probablement doublé le chiffre d’affaires de toutes les boutiques de cosmétiques dans lesquelles elle s’est rendue, et a un sixième sens pour deviner quelle couleur correspond le mieux à votre teint. Du reste, elle trimballe toujours avec elle une petite sacoche en cuir de dragon qui abrite quelques produits de beauté, bien qu’elle s’en serve de moins en moins. Dès qu’elle en a l’occasion, elle se débrouille pour dégoter un exemplaire de Witch Weekly dont elle suit religieusement les bons conseils, horoscopes et autres chroniques mode. C’est sa bouffée d’air frais. Tourner les pages de ce magazine lui rappelle une autre époque, et la ramène à l’abri de la guerre, dans son lit à baldaquins où, au lieu de réviser son devoir de métamorphose, elle annotait à la plume les dernières tendances de la saison. Il y a un toujours un professeur qui se détache de la masse, et dans le cas de Lavande, il s’agit de Sybill Trelawney. Beaucoup de ses camarades ne voyaient en elle qu’une excentrique à coté de la plaque et doutaient de la véracité de ses prédictions, mais pas elle, la défendant bec et ongles dès lors que quelqu’un osait la critiquer. Si elle espérait démystifier les arcanes de la divination en sa compagnie, elle trouva surtout un soutien inébranlable en la personne du professeur Trelawney qui, sous ses couches d’étoffes multicolores, le cliquetis de ses bracelets et son lourd parfum, n’a jamais cessé de lui prodiguer de précieux conseils tout au long de sa scolarité. Elle lui doit également la vie, quand celle-ci tenta d’assommer Greyback avec une boule de cristal. Férue de potins, un rien langue-de-vipère, drama queen à l’extrême, niaise sur les bords… tant de défauts qui ont forgé la réputation haute en couleur de Lavande. Ses petits cris hystériques en ont agacé plus d’un, sans parler de ses insupportables gloussements ou de sa fâcheuse manie à rajouter son grain de sel là où personne ne le demandait, mais elle amenait dans les conversations une fraîcheur et une candeur n’appartenant qu’à elle. (Oh et puis ! Que n’aurait-elle fait pour être au centre de toutes les attentions ?) C’est une fan inconditionnelle des Weird Sisters et des Rotten Apple. Elle tombe tout le temps amoureuse, des choses ou des personnes, d’un joli bracelet ou d’une belle histoire. Débordant d’affection, elle est très tactile et quoiqu’on en dise, son rire est particulièrement communicatif. Les mots tendent à lui manquer en ces temps durs, mais comptez sur elle pour vous prendre dans ses bras. Elle est excessivement superstitieuse, et consulte régulièrement un voyant en dépit des dangers qu’elle court en s’aventurant dans des coins « sensibles » – soit n’importe quelle ville d’Angleterre. Sous sa cascade de cheveux blonds se cachent les gracieusetés empoisonnées de Greyback, des morsures et des coups de griffes lacérant une partie de son cou, sa clavicule et ses épaules. Poupée salement amochée. Elle ne les touche jamais, les ignore, les couvre d’écharpes, de cols roulés, d’étoffes ; fusille du regard le premier quidam dont les yeux vagabondent de trop à son goût. Elle n’est pas ses cicatrices. Elle n’est pas une victime. L’agression l’a pourtant changée. Plus discrète, moins émotive. Le sourire est faiblard, incertain. Elle ne s’épanche pas sur l’attaque, ni sur les évènements qui ont suivi – son sauvetage inespéré, les longues semaines de soins, son arrivée chez les Pacifistes, son départ… non, elle a décidé de taire ce traumatisme, de le refouler dans un coin de sa mémoire. Dès que la conversation frôle l’un de ces sujets, elle s’efforce de la détourner, d’inonder son interlocuteur de banalités assez savoureuses pour tromper son scepticisme. Elle s’est infligée des insomnies, afin de ne pas croiser dans ses songes nocturnes le rictus sinistre de Greyback, et ce pendant une longue période, déclenchant des crises de somnambulisme à répétition. Quelqu’un doit constamment garder un œil sur elle, dès qu’elle s’assoupit. Pourquoi dit-on semi-louve. Elle se demande. Fouille dans les tréfonds de son esprit, cherche un parasite, et se heurte à son propre silence. Elle a les réflexes, l’endurance, la force, les sens, mais pas l’animal, l’ennemi intime. Curieusement, elle se sent incomplète. Depuis « cette » nuit de 1998, elle a gagné en humilité ce qu’elle a perdu en confiance. Autrefois à l’aise avec son corps, elle en a désormais honte ; refuse de se dévêtir si quelqu’un rôde dans les parages, si elle n’est pas sûre d’être complètement seule. Le goût du sang se réveille, surgit de nulle part, l’enivre. Au centre de la bataille, elle revit, carbure à l’adrénaline, fait éclater la férocité qu’elle réfrène au quotidien. Lavande n’a jamais reculé devant le danger, mais elle n’était pas violente, auparavant. Elle maîtrisait mieux les sortilèges défensifs, usait de subterfuges pour protéger ses amis avant toute chose. Maintenant qu’elle a rejoint les Audacieux, les maléfices offensifs franchissent la barrière de ses lèvres avec une facilité déconcertante, qui la terrifie presque. Appétit décuplé, commandé par un instinct primaire, elle se résigne cependant à un régime simple, précaire. Elle n’a pas besoin de viande rouge, elle, elle n’est pas un monstre.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Simone  gaah  ou Mathilde. J'ai 21 ans (#riptomyyouth), je viens de france (#sudftw #teamchocolatine) et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? EXCI WHAT'S GOOD.  jule



Dernière édition par Lavande Brown le Mer 15 Juin 2016 - 18:09, édité 16 fois
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blood is running deep
some things never sleep


❝ i wish i could live a little more,
look up to the sky, not just the floor
introduction

Et d’un coup, elle ne peut plus faire semblant.
Faire semblant de rire à gorge déployée, et danser au coin du feu, et plaisanter auprès des blessés, et garder espoir, et rassurer les enfants, les familles qui attendent un passage vers un monde plus clément. Ses rotules ploient sous le poids de son mensonge, et lorsqu’elle se retrouve seule, le sourire trompeur dont elle se pare jour après jour se défait, révèle une grimace amère. Les traits autrefois joviaux s’affaissent. Sur le bord du lit de fortune, elle effleure la gorge défoncée, retrace du bout des doigts les marques infâmes, sillons blanchâtres et boursouflés. Un jour peut-être les arborera-t-elle avec la fierté d’une survivante, plutôt que les dissimuler avec la honte d’une victime. Un jour, elle se dit, elle les comprendra mieux, ses cicatrices. Il y aura une histoire, quelque chose qu’elle racontera à haute voix, qu’elle expliquera, et elle apprendra à articuler, je suis en vie. Elle retirera les écharpes, jettera les cols roulés, portera de nouveau les sautoirs qu’elle exposait sur sa table de chevet, les décolletés que McGonagall désapprouvait, attachera à la hâte ses cheveux en chignon comme lorsqu’avec Parvati, elles couraient vers les serres de botanique le mardi matin, après avoir passé trop de temps à se maquiller. Elle retrouvera la confiance qu’on lui avait dérobée, le courage qui l’avait envoyée chez les Lions.
Elle se regardera dans un miroir et se trouvera belle.
C’est une promesse qu’elle se murmure.

❝ inside my heart is breaking,
my make-up may be flaking,
but my smile still stays on
October 2001 & London

« Tu devrais manger, » marmonna Archie en désignant du menton l’assiette qu’elle avait à peine touchée. Du bout de sa fourchette, elle triait les légumes et les éloignait de la sauce dans laquelle baignait un steak saignant. Son vis-à-vis préféra l’ignorer, plutôt que se lancer dans une palabre faussement moralisante, mange de la viande, tu sais que t’en as besoin, tu sais ce que t’es. Elle aimait son appartement. Enfin, studio – il ne roulait pas sur les gallions, et le peu qu’il gagnait disparaissait aussitôt dans son matériel, ses ingrédients, le marché noir. Il y avait une odeur particulière, ou du moins, pour elle. Combien de temps avait-elle passé alitée sur son lit, quand lui dormait sur son canapé cabossé, et combien de repas lui avait-il préparé. Combien de fois l’avait-il nourrie quand les blessures la clouaient au matelas. Elle se souvenait de la douleur irradiant son corps en charpie, du goût âcre des potions qu’il l’aidait à avaler. De la douleur. Son interminable descente aux Enfers. « Je t’ai préparé des fioles de sommeil sans rêve, » lança-t-il, capturant alors son attention. « Et du polynectar, au cas où. » Elle acquiesça, sans mot dire. Le vent soufflait à l’extérieur, elle entendait la tôle trembler au-dessus de leurs têtes, et Archibald leva à son tour le nez. « Ça arrête pas depuis mardi. » Lavande arracha la mie de sa miche de pain, la roula en boule entre ses doigts, « tu devrais manger un peu plus si tu veux pas t’envoler, quand tu repartiras. » Il avait la blague facile, mais pas la spectatrice qu’il méritait. Elle s’en voulait un peu, d’être de si mauvaise compagnie. À l’instar des nuages sombres dérobant son rôle à la nuit, son esprit ne cessait de ressasser les évènements de la veille, la fuite, Susan, le sang incrusté sous ses ongles. Les mêmes ongles qu’elle limait religieusement, jour après jour, qu’elle continuait de vernir, malgré tout. Elle avait couru hors du camp, les doigts crispés sur la courroie de sa sacoche, et avait disparu dans un crac sonore, loin des appels désespérés. Lavande ! Son propre prénom résonnait dans un coin de son crâne. Elle se rappelait la chute brutale, dans cette ruelle déserte, à quelques pas de l’immeuble délabré qu’occupait Archie. La capuche d’un vieux sweater rabattue sur sa chevelure blonde, elle avait tambouriné la porte de coups désespérés, jusqu’à ce qu’il ouvre, en gueulant des j’arrive ! j’arrive merde ! « Putain, Lavande, » il avait chuchoté, avant de s’écarter de l’entrée. C’était grâce à Archibald qu’elle était encore de ce monde, et parfois, elle ignorait si elle devait lui en vouloir ou lui être reconnaissante. Il était guérisseur avant, un type sans histoires, qui avait décidé de tout foutre en l’air pour une gamine mourante. « Pourquoi tu m’as sauvée ? » La question tomba comme un cheveu sur la soupe, claquant l’air avec une force que les bourraques n’auraient pas renié. Le regard d’Archie frôla le sien, perçant, où les étincelles de malice d’antan avaient péri sous les crocs de Greyback. Les mots avaient dépassé sa pensée, et bientôt, elle se ravisa, « non, oublie, j–je, je devrais y aller de toute façon. Un groupe zone au nord d’ici, j’en connais quelques uns. » À la hâte, elle empoigna sa sacoche, suspendue au dossier de sa chaise, enfila son manteau et attrapa le morceau de pain abandonné près de son assiette, comme gage de bonne volonté. Archie voulut se lever, l’accompagner jusqu’à la sortie, mais elle avait déjà disparu, un « see you later » coincé dans la gorge.
Elle n’avait pas eu le courage de tout lui expliquer. J’ai quitté les Pacifistes parce que j’ai blessé quelqu’un. J’ai blessé quelqu’un, Archie. Longeant les murs décrépis de cette partie industrielle de la ville, elle jetait des œillades discrètes derrière son épaule. J’ai blessé quelqu’un. Ce n’était pas sa violence.
Ce n'était pas son monstre.

❝ and your friends are gone,
and your friends won't come
April 2002 & Daeva

« Certains loups-garous travaillent avec le Ministère maintenant, et ils n’attendent plus la peine lune pour aller chasser. » L’agonie du malheureux n’avait pas duré. À peine l’avaient-ils trouvé dans la fondrière qu’il avait rendu son dernier soupir. La jambe avait été complètement arrachée, et s’était enfoncée dans la boue, où macérait un tapis de feuilles mortes. Lavande s’agenouilla près de la dépouille et, malgré sa main tremblotante, lui ferma les yeux. « Il a pas eu ta chance celui-là, » crut-il utile d’ajouter. Les muscles se bandent. Interdite, elle posa une main sur sa cuisse et se redressa, mais l’autre tournait déjà les talons, fuyant une confrontation qui, une fois de plus, n’aura pas lieu d’être. Ce n’était pas la première fois, ce ne serait pas la dernière. Ses orbes ricochèrent sur le dos de son coéquipier, et terminèrent leur course près du corps drainé de sang. Elle aurait voulu savoir son nom, à cet homme. Lui restituer un semblant d’humanité. Ça se perdait.
On l’avait tuée aussi. Elle avait disparu du jour au lendemain, et aujourd’hui encore, quasiment cinq ans après avoir chuté de cette balustrade, elle croisait dans le regard des autres une incompréhension éteinte, quelque chose qui la surprenait plus que leur étonnement de la voir en chair et en os. Comme s’ils avaient fait leur deuil. Enterrée, pleurée, racontée au passé. Ce n’était pas de l’espoir qu’elle avait apporté, avec sa réapparition, mais le souvenir méphitique des autres cadavres rongés par l’oubli ; quelque part, elle pensait avoir perturbé un équilibre macabre, en « ressuscitant » à un moment inopportun. Elle n’était pas à sa place, ici. Ou nulle part ailleurs que dans une tombe imaginaire, sous les décombres de Poudlard. Alors elle essayait de se réinventer, à travers les sourires d’autrefois, mais si elle leurrait son entourage sans sombrer dans sa propre caricature, les larmes ne cessaient jamais de piquer sa cornée, et elle reniflait hâtivement, se répétait, je vais bien. Une fureur sourde lui tordait les tripes. Aliénée d’elle-même, de ses proches, de ses alliés, elle les contemplait tour à tour avec bienveillance et mépris, quand ceux-ci s’avisaient de sous-entendre que ça aurait pu être pire. Ce n’était jamais directement, ni franchement, mais elle le ressentait dans leur soulagement, l’entendait dans leur voix trop enrouée pour être compatissante. Et combien de fois avait-elle eu envie de hurler à s’en déchirer les cordes vocales, éructer les invectives qui lui brûlaient les lèvres, se défaire du linceul dont elle s’était recouverte. Combien d’histoires rocambolesques avait-elle répété pour voir bourgeonner l’ombre d’un sourire sur le visage sombre d’un comparse, quand elle sanglotait tous les soirs. Elle se conformait à un rôle qui ne lui appartenait plus. À une autre époque, elle se plaignait sans arrêt, râlait dès le réveil, un bouton sur le nez, rien à se mettre pour parader dans Pré-au-Lard, plus de mascara, une chamaillerie avec Parvati, un devoir ennuyeux, l’indifférence de Ron, une déception amoureuse, un P en astronomie ; tout le monde devait être au courant de ses mésaventures quotidiennes, et ses messes basses, elle les chuchotait à peine, contente d’exciter l’intérêt de toute une classe plutôt que d’une seule personne. Ce temps désormais révolu, ne restaient que ses désillusions et une âme à la dérive.
Elle n’avait aucune idée d’où se trouvaient ses parents. Parvati l’avait trahie. Ses points d’attache disparaissaient les uns après les autres. Elle avait cru en l’utopie d’une résistance unie, marchant d’un pas résolu vers une victoire assurée, elle avait cru se retrouver, parmi ces visages familiers ; elle s’était fourvoyée, comme une cruche. « I feel like a stranger, » elle confiait encore à Archie, au-dessus d’une tasse de thé refroidi. Elle ravalait ses larmes de gamine mais le nez se rivait sur le bout de ses bottines dégueulasses, « they don’t trust me ». Parce qu’elle n’était pas revenue normale. En un seul morceau. Sur sa peau se dessinaient les traces d’un mal effrayant, et quand bien même avait-elle évité la malédiction, elle avait découvert que le regard de l’autre n’en était pas plus différent. C’était comme une angoisse, l’inquiétude de céder à des pulsions qui, aussi atrophiées soient-elles, ne tarderaient pas à resurgir. Lorsque les rayons argentés de la lune apprivoisaient la pénombre et troublaient l’obscurité, elle les fuyait, craignait presque qu’un mécanisme se déclenche. C’était stupide, songeait-elle. Stupide.
Un à un, ses compagnons d’infortune retournaient à leur couchette, baillant à s’en décrocher la mâchoire et pourtant conscients que quelques heures de répit n’allégeraient pas le fardeau de l’insurrection. Elle insistait, accumulait les tours de garde sans attirer autre chose qu’un soupir de soulagement, car qui aurait craché sur un peu de sommeil ? Sa baguette à portée de main, elle se tressait distraitement une natte, ses billes océanes braquées sur l’horizon, et l’oreille à l’affût du moindre bruit. Morphée, de connivence avec ses démons, l’avait lâchement abandonnée. Elle ne pouvait plus dormir. Elle ne pouvait pas dormir. Et quand son corps ne le supportait plus, elle tombait dans les pommes. On lui conseillait de manger, on lui tendait un carré de chocolat noir, une pomme, quelqu’un s’assurait qu’elle n’était pas tombée malade. Ils ne comprenaient pas. Ils ne comprendraient jamais.
Fantôme clopinant derrière les vivants, poupée cabossée. Entre ses doigts, la tresse se dénoua ; pleure pas, elle se dit. Peut-être un jour, fera-t-elle son propre deuil.

❝ and if you're still bleeding,
you're the lucky ones ❞
september 2002 & somewhere (england)

Elle ahana, « c’est du whiskey ? » À peine son comparse eut-il hoché la tête qu’elle mendiait un verre. Avant, elle buvait peu – trempait ses lèvres dans du champagne pétillant, tout au plus ; la guerre avait bousculé sa tolérance à l’alcool, et depuis sa convalescence, elle se surprenait à consommer de plus en plus de spiritueux. Souvent du bas-de-gamme, des bouteilles dérobées ici et là, de la gnôle. Elle n’en transportait pas sur elle, de peur de succomber à une tentation plus insidieuse que l’envie de soulager les courbatures d’une longue journée avec du firewhiskey. Parfois de la vodka, c’était plus facile à dénicher. Et puis, ça l’aidait à dormir. Elle regagna sa tente, retira ses mitaines en laine, son écharpe en grosses mailles, balança sa parka sur la couchette. Elle parlait moins, Lavande, chez les Audacieux. Peut-être à cause des débâcles incessantes, du stress, des tensions grandissantes qui fracturaient l’équilibre déjà fragile de leur groupe. Hier matin, alors qu’ils empaquetaient des vivres, quelqu’un lui avait demandé, sur le ton de la plaisanterie, si elle avait un ragot à partager, et étrangement – pour la première fois de sa vie, sans doute – Lavande Brown, pipelette certifiée, avait haussé les épaules, « pas vraiment, non ».
Elle extirpa de sa sacoche une plaque de chocolat déjà bien entamée et en cassa un carré. Elle y songeait, parfois, à s’enfuir à son tour, loin de tous ces gens qu’elle était susceptible de blesser. Tous les jours, le nom d’un camarade tombé écorchait ses oreilles, et toutes les nuits, les souvenirs heureux se mêlaient au rictus jauni de Greyback. La pensée traîtresse s’invita dans son esprit, tu pourrais partir. Ce n’était pas comme si elle n’avait pas d’issues… quoiqu’elle rejetait encore l’option, le déni étant trop violent pour l’autoriser à considérer leur proposition. Des belliqueux. Les belliqueux protégeant les quelques loups rebelles – une véritable meute, au service d'une justice toutefois trop sanglante pour être la sienne. Cela dit, après ce qu'elle avait vécu, après ce qu'elle avait vu, existait-il une cause plus noble qu'une autre ? Elle avait tué, elle aussi. Elle n'avait pas eu le choix. Il n'y avait rien de glorieux, chez elle. Rien pour expliquer son mépris à l'égard de ces… animaux. Non. Une rasade de firewhiskey soulagea brièvement ses dilemmes intérieurs, mais tandis qu’elle glanait des bribes de conversations à l’extérieur de la tente, de la météo du lendemain à des inquiétudes sibyllines, elle fronça les sourcils, se massa distraitement la tempe. L’alcool, ce n’était pas seulement pour dormir, elle le savait ; l’alcool enrayait les sens, étouffait les murmures devenus cris dans sa tête, floutait sa vision quand elle devenait trop précise, ankylosait les membres, même si ceux-ci s’habituaient à son léger abus de spiritueux. Elle se mordit les lèvres et ramena ses genoux près d’elle. Elle était plus résistante. Plus agile, plus rapide, mais à quel prix, putain. À quel prix. C’était pour cette raison que les Audacieux l’assignaient à davantage de missions, persuadés que sa présence sur le terrain avait quelque chose de bénéfique, et en son for intérieur, elle trépignait.
Elle trépignait.
Parce que si de retour au camp, elle ignorait vers qui se diriger en premier, et finissait par s’esseuler dans un coin, à l’extérieur – à l’extérieur, elle revivait. Cependant, elle ne pensait jamais que sa peur d’elle-même puisse lui servir d’arme face à une autre forme d’adversité. Elle n’aimait pas se le rappeler. Lavande retira l’une de ses chaussures, examina de plus près l’état sa cheville. « Ava ? » Une voix l’obligea à se redresser, « on a besoin d’un éclaireur supplémentaire, tu peux nous accompagner ? »
Une pause. « J’arrive. »
Oh, et puis, une blessure de plus ou de moins.



Dernière édition par Lavande Brown le Mer 15 Juin 2016 - 18:21, édité 17 fois
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Invité
Invité
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    LAVANDE! pompom rougit palpite fire iiih
    Welcome here, miss!
    Gigi est tellement jolie c'est exagéré, j'approuve totalement. potte
    Il faudra qu'on envisage un lien, entre anciens membres de l'A.D, c'est presque obligé! I love you
    Bonne chance pour la suite de ta fiche. Courage! èé
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HERO • we saved the world
Luna Lovegood
Luna Lovegood
‹ inscription : 31/05/2015
‹ messages : 5660
‹ crédits : LUX AETERNA (avatar), TUMBLR + MATHY LA BEST (gifs), KAZUO ISHIGURO (quote).
‹ dialogues : bleu (luna - #669999) ; rosé (marie - #cc6666).
give me the day with no memories. (lavande) C9rrp50

‹ âge : (depuis le 13/02/04) 23
‹ occupation : aventurière dans l'âme, souvent bénévole, étudiante par correspondance et mère à plein temps.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : septembre 1992 et décembre 1997.
‹ baguette : mesure 25, 8 centimètres, a été taillée dans du bois de sorbier et son cœur recèle un ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 10195
‹ réputation : je suis différente ; même je ne suis plus aussi loony qu'auparavant.
‹ particularité : douée d'un sixième sens tel qu'on me soupçonne d'avoir le troisième œil.
‹ faits : Marie n'est plus ; que je me réhabitue à mon nom, mon visage et ma vie d'autrefois, tant bien que mal ; que les conséquences d'une année et demie volée sont rudes ; que je crois en Harry Potter depuis toujours ; que je suis une héroïne de guerre ; qu'il me manque du bon sens et une part d'humanité ; que je ne pourrais pas survivre sans ma fille, Lesath, ni son père, Rolf Scamander, à mes côtés ; que notre famille détonne ; que je suis l'une des sacrifiés scolaires de la guerre ; que Lesath est atteinte du syndrome Rosier.
‹ résidence : dans cette drôle de demeure du Devon, en forme de tour d'échecs, avec Rolf et notre fille, Lesath. Autrefois musée du gouvernement, aujourd'hui réhabilitée, elle s'élève toujours aux abords de Loutry-Ste-Chapsoule.
‹ patronus : un sombral, après de nombreuses métamorphoses (le lièvre et le panda ont été les plus marquantes).
‹ épouvantard : une forme prostrée dans un sous-sol tantôt calciné, tantôt humide (représentation d'un retour en arrière inéluctable, sans Lesath, sans Rolf, sans ceux qui comptent pour moi).
‹ risèd : une longue chaine dorée, sertie de six pendentifs très particuliers.
http://www.smoking-ruins.com/t4738-lovegood-a-circle-has-no-begi
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UESH JE REVIENS gaah ( #thug #noshame ). Ouai bon okay, ça n'a servi à rien facepalm je n'arrive pas à sélectionner les gifs que je veux TANT JE GALÈRE AVEC LA CAMPAGNE. YOLO yeah

GRUDUUUUUUUU SIMONE T'ES BONNE EN GIGI iiih (j'espère que tu pourras la garder fire ), SUPERBE CHOIX DE PV (VA MANGER DES DERRIERES LG DE MON COEUR tbe ) tey fab en lav-lav jule yeah

TOI + LUNA + LA LUNE = GREAT COMBO ohyeah mg craque

REBIENVENUE CHEZ NOUS MATHOU leche Bon courage pour le reste de la fiche hein yeah entre deceased, on va former le groupe walking dead d'exci 🇯🇲

DÉPÊCHES-TOI mg
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HERO • we saved the world
June Winchester
June Winchester
‹ inscription : 13/02/2014
‹ messages : 2868
‹ crédits : moi et ma signature à crackle bones.
‹ dialogues : lightblue
give me the day with no memories. (lavande) Tumblr_n386dvTGPL1rv3a9bo4_250

‹ liens utiles : présentation - reaghan - ronald - daphne - mood - lyanna - lorcàn - remus
‹ âge : trente ans. (01/06/1974)
‹ occupation : à la renaissance du phénix, je n'ai pas de métier (la faute au gouvernement qui estime que les loups-garous sont trop dangereux pour avoir un métier).
‹ maison : gryffondor
‹ scolarité : septembre 1984 et juin 1991.
‹ baguette : Elle est en bois d'ébène avec une plume de phénix à l'intérieur et mesurant vingt-quatre centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 7559
‹ réputation : À Poudlard et jusqu'à sa morsure, on la connaissait parce qu'elle ne ressentait pas la douleur et qu'elle passait plus de temps à l'infirmerie pour vérifier qu'elle ne s'était pas fait mal qu'en cours. Elle a été joueuse de Quidditch aussi et pas une mauvaise. C'est un sport qu'elle a toujours adoré et qu'elle aurait bien continué par la suite. Puis après sa morsure, sa maladie s'est guérie grâce (ou à cause du) au gène loup-garou et on a fini par l'oublier. Puis après elle a été recherchée parce qu'elle a fait partie de l'Ordre du Phénix puis des insurgés. On l'a connu comme étant le rebut de Severus Snape. Puis de nouveau une insurgée. Puis héros de guerre, mais un héros qu'on remercie par un simple sourire et une petite somme d'argent, pas un héros qui mérite l'Ordre de Merlin. Vous comprenez, elle n'est pas normale. L'Ordre de Merlin, June s'en moque, mais elle ne supporte pas le snobisme de ce gouvernement qui se veut tolérant. Depuis la fin de la guerre, June se renfonce dans l'anonymat et ça lui va très bien.
‹ particularité : Loup-garou. Totalement. Elle a été mordue par Claevis, un membre de la meute de Thurisaz en 1995. La cicatrice est toujours visible et bien brillante sur son flanc gauche. Le gène lui a permis de guérir de sa maladie d'insensibilité congénitale à la douleur, mais il lui a fait perdre son boulot d'Auror aussi.
‹ faits : uc
‹ résidence : à storm's end.
‹ patronus : un renard roux
‹ épouvantard : le feu.
‹ risèd : Teddy avec Dora et Remus. Et puis elle avec Elijah et leurs enfants. Des enfants qui ne souffrent pas du gène du loup-garou.
http://www.smoking-ruins.com/t6908-june-shadow-of-the-colossus
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TOI EN LAVLAV iiih trognon minikr rebienvenue à la maisoooon et bon courage pour cette nouvelle fiche yeux
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WIZARD • always the first casuality
Anna Grimaldi
Anna Grimaldi
‹ inscription : 07/06/2015
‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
give me the day with no memories. (lavande) Tumblr_odns43L5A91vc5ojjo3_r1_400

‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5336
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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NAOOOON je voulais poster en première ouiiin *Anna boude*

*envoie Emily dans les bras de Lavlav* AZYYYYY t'es trop belle comme ça ! kr naaaan mais attends, c'est la première fois que tu joues une fille ! mourru Vas-y vends nous du rêve. Emily attendra patiemment que tu aies fini ta présentation ! kr Ou pas ... firework trio2 yiih ouh miam huug inlove
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WIZARD • always the first casuality
Amara Bataglia
Amara Bataglia
‹ disponibilité : 100% dispo
‹ inscription : 25/10/2015
‹ messages : 2024
‹ crédits : avatar : balaclava / signature : ucey
‹ dialogues : #DB7093 / palevioletred
give me the day with no memories. (lavande) Tumblr_omlenyY9nG1uykv1co3_400

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : 17 ans
‹ occupation : membre des little jinx ♡
‹ maison : beauxbâtons alumn
‹ scolarité : 1993 / 2004
‹ baguette : bois de frêne, crin de licorne
‹ gallions (ʛ) : 5498
‹ réputation : surnommée Baby Spice, elle est la plus jeune membre des Little Jinx et elle on dit d'Amara qu'elle est aussi adorable que touchante.
‹ particularité : championne toute catégorie du gobage de dragées surprises
‹ faits : elle parle avec un accent français, tombe souvent, est scotchée à son pow, gère secrètement un MSN dédié aux memes.
‹ résidence : /
‹ patronus : non-corporel la plupart du temps, écureuil autrement.
‹ épouvantard : les cafards et la haine, accessoirement.
‹ risèd : une paix stable et durable, du bonheur pour tout le monde.
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Okay. OKAY.
Toi en Lavande. Lavande en Gigi. TOI EN LAVANDE BONDIOU JE HURLE gaah
rebienvenue à la maison, garde moi des liens (pour Hermione évidemment, mais aussi pour Kiddo :russe:) j'ai tellement hâte d'en lire d'avantage parce que gosh, j'ai déjà des putains de feels. J'espère qu t'es fière (tu peux l'être en vrai) kr
J'arrête avant de devenir cheesy af mais j'en pense pas moins bave potte
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TIENS TIENS, VOUS ICI À NOUVEAU jule Amuse-toi bien avec ton insurgée, tu sais où nous trouver au besoin !
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JE SUIS OVERWHELMED ça fait des plombs que j'ai pas dit merci sur une fiche, JVOUZÈM TOUS. (aussi jsuis grave on fire sur lavlav si je finis cette fiche plus vite qu'un rp, chacun aura droit à un miracle dans sa vie)

justin + mon petit chat, ofc on va se trouver quelque chose, j'exige même pétille merci I love you

mélimélo de mon keur + OUAIS TAVU VAZY #teamwalkingdead #teampastropmortmaisunpeuquandmême (LAVLAV VA AIDER LUNA À TROUVER DES RONFLAKS  minikr ) iiih iiih

junie + merci chatooooon kr kr

wifey de oim + *envoie simon bisouter anna* I love you bed *lavlav fait un câlin à milly* keupine kr

mione + HERMIONE + KID OBLIGEY iiih t'es un amûr kr (trop de love en moi) (j'dis futur #otp #hoesbeforebros) (mon innersimon voudrait que lavande aille distraire kidou de sansa, il est méchant hm )

eris + merci love I love you


Dernière édition par Lavande Brown le Ven 5 Fév 2016 - 1:51, édité 2 fois
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Rebienvenue chez toi trognon
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