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sujet; [SAINT VALENTIN '03] running up that hill (simora)

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5123
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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running up that hill

You don't want to hurt me, but see how deep the bullet lies, unaware I'm tearing you asunder. There is thunder in our hearts, is there so much hate for the ones we love? Tell me, we both matter, don't we? You, it's you and me, it's you and me won't be unhappy.



   
   
   
Une céphalée lui pourfendait le crâne. Le front écrasé contre le bras, il somnolait sur son bureau. Loque. Il avait bu, la veille. Ou le matin d’avant, il ne s’en souvenait pas — seul, sans prétexte. Comme ça, sur un coup de tête. Dans la taverne glauque qu’il fréquentait assidûment, planquée entre deux immeubles délabrés de l’Allée des Embrumes. Un pugilat avait éclaté entre deux ivrognes, un tabouret s’était renversé, l’un d’entre eux s’était effondré sur une table, et lui, immobile, penché au-dessus de son assiette, n’avait accordé au spectacle qu’une attention vacillante. Ça gueulait, ça se tabassait, et il essayait de deviner ce que crachotait la radio perchée avec les bouteilles, de l’autre coté du comptoir. Le gérant avait dégainé la baguette, hurlant de sa voix bourrue que les raclures déguerpissent. Rosier avait allumé un cigarillo, trempait une miche de pain dans son assiette, sans pour autant manger. Il avait discuté avec le barman après que celui-ci avait ramené l’ordre dans son trou à rats, lui avait demandé de laisser la bouteille de gnôle à coté de son verre crasseux, il comptait la finir de toute façon. L’autre avait lâché, « mauvaise journée, hein Rosier ? » et il avait haussé les épaules. « Je sais pas. » Il avait Anna, pourtant. Et Anna pensait qu’il allait mieux, que le sevrage avait fonctionné cette fois-ci. La trompait-il, en renouant avec ses vieux démons ? Dans le fond de la taverne, une bande échangeaient gallions et insultes autour d’une partie de cartes explosives. À coté de lui, un tabouret vide. Une mèche ébène lui tombait dans les yeux. « On est quel jour ? » Le boss l’avait resservi, « jeudi. Enfin, vendredi, » il avait rectifié. Mercredi onze. Jeudi douze. Vendredi treize. Non, mercredi, c’était pas le onze, il avait pensé. Parce que lundi, c’était le dix février, il avait eu rendez-vous avec son psychomage, qui avait insisté pour analyser un souvenir de sa pensine afin de mieux comprendre sa dépendance à l’alcool. Mardi onze, mercredi douze, jeudi treize. Vendredi quatorze. « C’est la Saint-Valentin, non ? » Un rictus narquois avait fendu le visage de son interlocuteur. « Ça dépend pour qui, » il avait finalement grommelé dans sa barbe.

Il ne fêtait pas la Saint Valentin. Après deux heures d’errance dans les quartiers moldus, perdues à observer les phares des automobiles balayant l’obscurité, il avait choisi de s’enterrer au Centuries, fermé. Il aurait le temps de fabriquer un mensonge pour Anna, faute d’avoir trouvé un cadeau — lui en tiendrait-elle rigueur ? Un peu, probablement. Parce qu’il aurait pu faire un effort. Il ne fêtait pas la Saint Valentin. La porte claqua brutalement, et il émergea alors, levant vers l’intrus un regard chargé de haine. « Ne pas déranger putain. Ne. Pas. Déranger. » L’acolyte — il avait du mal à distinguer s’il s’agissait d’un molosse de sa suite ou d’un employé ou d’une pute ou de sa mère — échappa un ricanement gouailleur, tandis qu’il approchait du bureau, contre lequel ses phalanges buqèrent impérieusement. « Rise and shine. On a du boulot. » Et Merlin savait que ses tripes n’étaient pas de cet avis — « j’ai besoin de café. » Il ne fêtait pas la Saint Valentin.
Il n’avait pas l’ébauche d’un plan en tête. Des lunettes de soleil sur le nez (la cornée n’avait pas supporté la lumière du jour), un gobelet fumant dans la main, il chancelait sur ses guiboles, peinait à aligner un pied devant l’autre, et s’efforçait de se tenir le plus droit possible, avec une élégance feinte. Son état post-biture brouillait sa notion du temps. Il somnola une heure encore (debout), abusa allègrement de la caféine, et vers midi, annula le reste de ses rendez-vous, ainsi qu’un déjeuner qui, de toute façon, le ferait sans doute dégueuler s’il acceptait. Anna était au Ministère. Il avait l’après-midi pour décuver, trouver une babiole à lui offrir, peut-être une soirée au restaurant — ou alors, il pouvait oublier. Il pourrait oublier. Il ne comprenait pas cette obsession autour de cette fête dénuée d’intérêt, mais décida de tenter sa chance — sa compagne méritait tout de même un peu mieux que ses piètres excuses.

« À qui je dois envoyer une beuglante pour avoir une table ce soir ? » il marmonna, accoudé à la réception du restaurant d’Anjou. La jeune femme en charge du parchemin de réservation vérifia de nouveau (par politesse — il avait deviné que c’était peine perdue), une plume à la main, « je suis désolée, tout est réservé. » Il ne s’était pas débarrassé de ses verres solaires, et n’avait jamais autant ressemblé à un connard. « Alors servez-vous de votre baguette, élargissez un peu la salle, et rajoutez une table, » il rétorqua, impatient. L’ongle de son pouce s’était fichu entre ses incisives, et il le grignotait sans l’arracher. « Je suis vraiment navrée monsieur, mais si nous faisions ça pour tout le monde, comprenez que le service deviendrait ingérable… » En dépit de son sourire poli et de la bienveillance de sa voix, il commençait à comprendre qu’il lui tapait sur le système. Il n’était sans doute pas le seul imbécile à débarquer à l’arrache. « Engagez plus de serveurs, tout le monde est au chômage en ce moment. » Des restes d’ivresse, mais la verve ne faiblit pas, et face à lui, la réceptionniste perdait patience. « Tout est complet. » Elle coupa, intransigeante. La décoration de la salle jouait avec son estomac — trop de rose, trop de coeurs, trop de rouge. Trop de sourires. Des assiettes flottaient dans les airs, les employés voguaient de table en table, surmenés. « Well fuck me then, » il murmura, désormais convaincu que cette Sainte Valentin serait le fiasco qu’il avait anticipé. Il pourrait cuisiner. Anna apprécierait l’attention — restait à trouver un cadeau, des fleurs, une connerie qui dissimulerait son manque flagrant d’organisation et d’attention. « Je vais prendre une bouteille d’Ambroisie. » Son interlocutrice lui désigna le comptoir, où roucoulaient quelques couples, où il réitéra son ordre. Une barmaid lui apporta la bouteille, lui proposa de goûter. Il accepta, machinalement. Il survivrait à une gorgée d’Ambroisie. Le verre de cristal roula entre ses phalanges, et la lichette de vin qu’il avala fut infâme. « C’est dégueulasse, » il murmura, indigné, « c’est vraiment dégueulasse… » Le sol tangua sous ses pieds, et ses guiboles se dérobèrent un moment. Il eut un haut-le-cœur — non. Ses billes céruléennes se rivèrent sur le plafond, puis sur le zinc du comptoir. Les lunettes de soleil glissèrent légèrement. La sensation était familière, bien qu’il fût incapable d’en démystifier les origines. Le goût, l’odeur — la vinasse avait été trafiquée. Avec  quoi. Il n’était pas ivre. Il n’était plus ivre. Ses doigts se refermèrent autour de la bouteille tandis qu’il reculait de quelques pas prudents. Le Navitas, dans sa poche. Il avait besoin d’un rail de Navitas. Le regard arrimé au bout de ses pompes mal lacées, il s’empressa de déguerpir du restaurant.
Il songea à Anna.
Quelque chose manquait. Instinctivement, il sortit une cigarette de sa veste, et dans sa hâte, heurta une épaule. Une seconde suffit. Il tourna la tête — découvrit le visage poupin de Flora Carrow. (Le palpitant se figea dans son poitrail.) Sa Flora. (Il ne la connaissait pas.) La bouteille lui échappa des mains, et s’explosa contre les pavés. (Ils avaient dû se croiser à des évènements, rien de particulier, rien pour justifier— il ne savait plus.) « Je t’ai cherchée partout, » il grinça soudainement, la cigarette tremblotant entre ses dents. « Partout, » il répéta. Elle ne cessait de jouer avec lui, l'obligeait à se languir de son absence, il ne le supportait plus. « T’en as pas marre de me faire ça ? » Il retira alors les lunettes, dévoilant deux billes bleues démentes, avant de pointer un index accusateur vers sa dulcinée, « t’étais où hier soir ? » Il était furieux, putain. Et quand un type leur jeta une œillade étrange, il crut bon de glapir, « tu la regardes encore, je t’étripe, connard ! »

Il n’avait jamais été jaloux.
(Et Anna, dans son esprit, n’existait plus.)
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WIZARD • always the first casuality
Flora Carrow
Flora Carrow
‹ disponibilité : hold that thought
‹ inscription : 11/12/2015
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‹ crédits : MUDBLOØD. (avatar), sovereign (gif)
‹ dialogues : #336699.
[SAINT VALENTIN '03] running up that hill (simora) EAsOZA

‹ âge : vingt-deux ans (04/02)
‹ occupation : pour le monde, je suis une ancienne médicomage légiste (en réalité, l'ancienne assistante personnelle de l'Ambassadeur).
‹ maison : ravenclaw
‹ scolarité : 1993 et 2000.
‹ baguette : est toute neuve, taillée dans un délicat bois d'aubépine renfermant un ventricule de dragon, elle mesure trente centimètres et des poussières dépassant ainsi de loin celle que j'ai perdu dans l'attentat de saint-mangouste.
‹ gallions (ʛ) : 4923
‹ réputation : je suis Hestia Carrow, une fille bizarre, porte-malheurs, instable et incestueuse qui ferait tout pour sa sœur.
‹ particularité : clairvoyante.
‹ faits : je n'étais pas maîtresse de mes actions pendant la guerre, mon cerveau ayant été lavé après l'exécution des rebuts. J'ai fuit la bataille finale bien avant sa fin et je hais la marque à mon bras. Retrouver le contrôle de mon esprit n'est pas si aisé que ça et je fais encore de nombreux cauchemars. En fuite avec ma jumelle et mon niffleur albinos, Idris, logeant chez des moldus j'ai fini par me rendre en espérant rendre à ma sœur une vie normale, sauf que par un procédé qui m'est inconnu elle a réussi à échanger nos corps.
‹ résidence : bonne question.
‹ patronus : inexistant
‹ épouvantard : moi-même, ou Hestia qui sait, restreinte par une camisole de force.
‹ risèd : moi-même de nouveau identique à Hestia.
http://www.smoking-ruins.com/t6904-wicked-game-flora
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running up that hill

You don't want to hurt me, but see how deep the bullet lies, unaware I'm tearing you asunder. There is thunder in our hearts, is there so much hate for the ones we love? Tell me, we both matter, don't we? You, it's you and me, it's you and me won't be unhappy.



 
 
 
Libérée pour l’après-midi. Le résultat d’une blague vaseuse certainement, qu’on lui offre cet après-midi-là d’entre tous. Valentine’s fucking day of all days. Sûrement l’idée d’un de ses collègues — oh hey, pourquoi ne pas accorder du temps libre à Raven pour la Saint Valentin, nul doute qu’elle saura en profiter. Parce qu’évidemment qui voudrait de Raven ? Well, some people did. Certaines personnes dont l’intégrité devait être curieusement compromise pour oser accepter de voir au-delà de la folie et de la malchance qu’ils avaient eux-mêmes décrété, au delà des prédictions et de l’honnêteté trop directe qu’ils avaient haït ou méprisé, pour se contenter de l’extérieur, de l’enveloppe charnelle de la jeune femme sur laquelle elle n’avait aucun pouvoir. Une femme était une femme, pour certains c’était suffisant. Téméraires ou simplement stupides, d’aucuns avaient eu l’audace d’essayer, ou du moins de laisser traîner un peu trop longtemps leurs yeux sur l’ombre de la Main Noire. Pourtant, Flora pouvait trouver une utilité à la Saint-Valentin. Elle saurait employer ce temps libre à bon escient même si cela signifiait avoir à supporter quelques lieues emplies d’une prétendue romance qui la rendait nauséeuse. Elle comptait s'en servir pour avancer vers son but. Et même, profiter de ce que certains penseraient qu'elle passait le jour le plus romantique de l’année avec Lorcàn car tous ceux que ça faisait ricaner doucereusement ne pensaient, dans ce temps-là, pas à ses intentions réelles.

Ses talons martelaient le trottoir alors qu’elle se frayait un chemin à travers la foule de couples pathétiques. Elle n’avait jamais été romantique, ça n’était pas dans ses gênes et elle n’avait jamais eu d’occasion de développer le sentiment. Elle savait à peine ce que l’amour était, mis à part l’amour familial, principalement l’amour d’Hestia. Elle savait que les gens avaient des coups de cœur, elle savait qu’Hestia en avait un. Ou en avait eu un. Pour sa part, elle se contentait parfaitement de faire semblant. Tentant du mieux qu’elle le pouvait de ne pas vomir à l’odeur des parfums trop forts, de la liqueur de basse gamme et du chocolat trop sucré, elle mit plusieurs minutes à s’extirper de la foule principale pour parvenir au magasin qu’elle voulait visiter. Avant qu’elle n’en atteigne la porte néanmoins, on manqua de la renverser en lui rentrant dedans, l’inconnu étant probablement incroyablement saoul pour avoir fait une chose aussi imprudente. Ses doigts cherchèrent sa baguette dès qu’elle récupéra son équilibre et l’ivrogne s’approcha d’elle en souriant, un gobelet plein d’une liqueur non-identifiée dans la main. « You’ve had well enough of it. » Elle cru rêver en voyant ses lippes s’approcher dangereusement de son visage et le repoussa aisément d’une main, attrapant son gobelet de l’autre. Son temps de réaction réduit par la surprise, elle n’eut pas le temps de l’arrêter qu’il s’enfuyait déjà. Il lui sembla être une perte absolue d’énergie de tenter de se frayer un chemin au milieu de la foule pour le retrouver. Intriguée, elle approcha le verre de ses narines pour le renifler. Elle n’avait jamais été mauvaise en potions. En réalité, il n’y avait pas une matière où elle n’avait pas été douée quand elle était encore élève. Mais elle n’était pas à Poudlard et cette infusion ne figurait définitivement dans aucun des manuels de cours qu’elle avait pu lire. La curiosité avait toujours été l’un de ses plus vilains défauts. Il ne s’agissait pas d’un poison commun ou elle l’aurait reconnu et ça n’avait certainement pas tué l’homme qui l’avait bu. Du moins pas encore, quoique son attitude risquait de lui attirer bien des ennuis. Elle trempa le bout de sa langue dans le breuvage doré et retint une exclamation de surprise quant au goût. Ça n’était curieusement pas mauvais. Elle en bu une gorgée plus franche, mais la sentit étrangement lui monter un peu trop à la tête et laissa tomber le verre en carton au sol. C’était surprenant pour elle qui n’était pas connue pour avoir du mal à tenir l’alcool; non qu’elle en boive excessivement, mais une simple gorgée, même grande, n’avait jamais su la rendre ne serait-ce que gaie. Peut-être était-ce alors du au fait qu’elle n’avait rien mangé de la journée outre un maigre petit déjeuner. Elle ne s’attarda pas plus sur la question, passant deux de ses doigts éternellement froids sur son front en sueur avant de pousser la porte de l’échoppe. Elle était venue pour plusieurs objets et artefacts, mais aucun dont elle puisse se souvenir à ce moment précis. Tout ce qu’elle voyait c’était l'apollon assis derrière son comptoir, sa moustache blanc neige à l’air si douce qu’elle fut prise d’une brusque envie de la caresser. Elle couru presque jusqu’à lui, ses jambes comme dotées de leur propre esprit et se jeta sur lui, captant ses lèvres pour un baiser.

Elle fut flanquée à la porte sans préavis ( « Ah ces jeunes ! »).

La jeune sorcière ne fut pas bien embarrassée néanmoins, au contraire, elle était quasi-euphorique, si ce n’était un peu surprise malgré tout que lui n’ait pas été intéressé par son baiser. Elle ne songea pas un instant à remettre en cause cette attraction soudaine pour un homme trois fois plus vieux qu’elle. Non, ça lui semblait parfaitement normal et l’incident était presque oublié quand on la bouscula pour la seconde fois de la journée. On se croirait le jour de la Saint-Patrick avec tous ces ivrognes. La chute bruyante de la bouteille qu’il avait dans les mains attira brièvement son attention et elle n'eut pas le temps de s'attarder sur les traits de l'assaillant, lui lassant une seconde pour prononcer des excuses qui ne vinrent jamais. « Je t’ai cherchée partout » Elle arqua un sourcil, tout en étudiant attentivement l’homme en face d’elle, s’attardant sur les lunettes noires reposant sur son nez. « Qu'est-ce que vous — » Simon Rosier, parvint-elle à le re-situer. Non que ça ait une quelconque importance. « Partout, » répéta-t-il, semblant croire que ses propos avait une quelconque importance, qu’elle ne leur trouva pas. Ils n’auraient même pas du avoir de sens pour elle qui se souvenait à peine de lui avait parlé avant ce jour. « T’en as pas marre de me faire ça ? » Flora ne trouva rien de mieux à faire que d’éclater de rire, comme s’il lui avait raconté la blague la plus drôle du monde. Avant qu'elle n'ait pu lui répondre néanmoins il eut l’idée merveilleuse d’ôter ses lunettes, révélant ainsi ses yeux couleur océan, des orbes telles qu’elles lui donnaient envie d’écrire un poème à leur sujet, bien qu’elle n’ait jamais écrit un vers de sa vie. Soudain, elle était amoureuse — ou plutôt elle désirait, chose aussi inconnue et nouvelle pour elle que l’amour — exactement comme avec le vendeur. Attirée par cet autre inconnu, incroyablement joyeuse à ce propos, prête à se jeter sur lui. « t’étais où hier soir ? » Il semblait bien énervé contre elle, bien trop pour ça fasse sens, mais elle s’en moquait, son attention accaparée par son joli minois et par ses lèvres surtout, qui avaient l’air incroyablement douces. Elle leva une main pour tapoter sa joue mal rasée. « Je ne suis pas sûre que ça te regarde mon petit oreo au caramel. » Elle parvint à ne pas être trop dégoutée par les mots qui sortaient de sa bouche, un exploit. « AAAAH tu es tellement doux. » L’embrasser était devenu sa priorité et justement elle lança ses bras autours de son cou. Mais déjà il s’en prenait à un passant. « tu la regardes encore, je t’étripe, connard ! » Elle fut bien obligée d’accorder un regard à l’impertinent. Et voilà qu’il lui volait son attention: il ne lui fallut qu’un instant pour échanger la nuque de Simon pour celui du nouvel l’inconnu, l’embrassant à pleine bouche, remarquant à peine qu’il ne lui rendait pas son étreinte. Oh well, she was enjoying it. Sûrement plus en tous cas que le Rosier qu’elle avait laissé derrière.
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