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sujet; (23 mars 2003) TIALCO x And the last known survivor stalks his prey in the night

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(23 mars 2003) TIALCO x And the last known survivor stalks his prey in the night Empty
« Coco alone, is Coco dead. »

Les paroles du Blackfish résonnent encore dans les oreilles de Coco alors qu'elle lui attrape la main pour transplaner. Son regard froid, son autorité, résonnent aussi dans ses yeux. D'abord, elle a voulu répliquer à cette insulte, lui expliquer en riant qu'elle l'a déjà fait, qu'elle le referait, « Tu sais rien de ma vie » comme ils disent. Mais en même temps elle respecte l'autorité dans la voix de la jeune femme. Elle apprécie son air décidé, la fin de cette fissure, cette inquiétude qui a pollué Coco comme une nappe de plomb sur la conscience. Coco sait se reposer sur les figures fortes et puissantes, sur les confiances des autres, sur les réputations, c'est sa force et sa faiblesse. Si elle est à la charge de quelqu'un, elle n'a pas à s'inquiéter. Mais si sa figure d'autorité faiblit, alors c'est à elle de s'inquiéter et là, maintenant, tout de suite, elle préfèrerait que quelqu'un tienne les rennes.
Alors au fond, supporter un affront pour voir le Blackfish trouver quelque chose pour Coco, ça lui va. Elle n'est pas du genre à cracher ses quatre vérités aux gens juste pour avoir l'impression d'avoir raison. Elle n'en a jamais vraiment eu la possibilité, et n'en ressent pas le besoin. Tant qu'elle sait, elle-même, qu'elle peut se débrouiller sans le Blackfish, que dans le pire des cas elle peut survivre, alors elle peut bien lui laisser dire toutes les choses qu'elle veut. Laisser les gens l'insulter, ça fait partie de son métier.

Alors c'est relativement docile qu'elle se laisse entraîner loin du bar, un peu surprise qu'elles ne payent pas mais ne se formalise pas (elle n'a certainement pas d'argent moldu sur elle, juste ses économies en gallions quelque part dans son sac). Les insurgés sont peut-être moins justiciers qu'elle ne le pensait, ou plus pauvres, ou plus méprisants des moldus et de leur travail. Elle n'en sait rien, elle s'en moque, ce n'est pas comme si elle songeait les rejoindre un jour. « You do not let go of my hand. » Coco acquiesce en silence, sérieuse, sa main retrouvant avec un certain contentement la chaleur du Blackfish. Elle n'aime pas vraiment transplaner, mais elle s'y est habituée. C'est un mal nécessaire pour pouvoir se déplacer. Elle inspire profondément et se laisse faire. Une plage, elle aime les plages, elle a envie de se baigner. Une forêt, elle se souvient de celle de Versailles, elle a envie d'un pique-nique. Elle broie la main d'Albane plus qu'elle ne la tient, elle se concentre sur ses émotions pour éviter de penser à l'étourdissement caractéristique de ce type de voyage. Elle ne comprend pas pourquoi elle a fait autant de voyages, c'est épuisant, et inutile. Mais elle ne dit rien, elle laisse faire, c'est pas de son ressort.

Elles arrivent devant une usine. Une usine. Pourquoi une usine ? Une autre que Coco se serait mise à s'inquiéter, perturbée, et aurait peut-être même freiné. Mais Blackfish est sûre d'elle, et dans ses yeux brillent la flamme de la résolution, alors elle la suit sagement jusqu'au lieu vaguement lugubre, elle la regarde tambouriner à la porte, beugler un « HEY TIGER COME DOWN ! ». Ou est-ce que c'est Tigo ? Tager ? Tiager ? Elle a pas exactement compris mais elle se décide pour Tiger. Elle aime bien les tigres.
Et c'est effectivement un tigre qui fait son apparition de l'autre côté de la porte. Il est grand, bien plus grand que Coco. Il est poilu, et musclé, elle le voit parce qu'il n'a pas de t-shirt, même si les bandages qui parcourent son corps cacheraient presque le dessin de ce corps taillé pour le combat, pour la guerre, pour la violence. Son regard remonte un peu (pas sa faute, le torse est au niveau de son visage, c'est pour ça qu'elle a d'abord fixé ça), découvre un visage coupé au couteau, des yeux incendiaires, des cheveux bruns presque aussi longs que  les siens. Il a l'air dangereux, antipathique et, aux yeux de Coco, incroyablement rassurant. Lorsqu'elle imaginait le Blackfish, c'est comme ça qu'elle le voyait. Bon, peut-être avec moins de cernes et un peu moins la dégaine d'un mort qui a fait un aller-retour en enfer parce qu'il y a oublié ses clefs de garage.

La main toujours nichée dans celle du Blackfish, petite souris discrète à ses côtés (bien que légèrement plus grande qu'elle avec ses talons), elle observe en silence. Elle laisse faire. Ce n'est pas son genre de s'immiscer dans ce genre de conversation, surtout quand elle en comprend à peine la moitié. Elle se dit juste que si on la laisse sous la protection de ce grand homme-là, alors elle se sentira en sécurité. Tant qu'il ne demande pas son corps en échange de l'hébergement, cela devrait bien se passer. Mais elle a commencé à comprendre le Blackfish, et elle est persuadée qu'elle ne laisserait pas se dérouler ce genre de marché. Elle lui a bien dit qu'elle était précieuse, non ?
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Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4249
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Albane s'avança vers la lourde porte en métal en sachant déjà qu'elle allait regretter d'être venue. En fait elle regrettait déjà un peu. Elle pensa bêtement au mot qu'elle lui avait laissé en partant. C'était plus simple de s'enfuir comme une voleuse pendant qu'il dormait que de devoir lui expliquer qu'elle devait partir sans avoir remplie sa part du contrat. Et maintenant, elle se sentait encore plus bête parce que non seulement elle revenait à peine au bout de quelques heures. Mais en plus elle venait quémander un service avant de partir, pour de bon cette fois. Et elle allait devoir fournir des explications, elle n'y couperait pas.

Albane pris un profonde inspiration et tapa du poing contre la porte en métal. « TIAGO ! HEY TIAGO, COME DOWN. » Hurla-t-elle. Il dormait peut-être encore. Avec la nuit et la journée qu'il avait passé, c'était même fort probable. « TIAGO ! » s'acharnat-elle encore un peu, Coco toujours agrippé à sa main. Elle n'eut pas peur de réveiller le voisinage, l'endroit est protégé. Si un moldu passait par là, il ne les verrait même-pas. Elle entend un bruit de pas à l'intérieur et la porte s'ouvrit dans un grincement, sur un Tiago a la mine revêche et fatigué. « T'as une salle gueule. » lançat-elle. Elle jeta un coup d'oeil sur son épaule. Les bandages étaient toujours en place, elle ne vit pas non plus de trace de sang, ce qui signifiait que les plaies n'étaient pas rouverte. Cette pensé la rassura bizarrement. « T'as pris la potion ? » Merlin pourquoi elle se souciait de ça ? C'était franchement pas le moment. De toute façon elle en avait déjà assez fait de ce côté là.

Elle vit le regard de mercenaire s'attarder sur Coco. « J'te présente Coco. » fit-elle sur le ton de la conversation, tout en sachant très bien que la n'était pas la question. Elle le jaugea du regard et pinça les lèvres. « Bon, j'ai besoin d'un service... » dit-elle, tâtant le terrain. « Encore, je sais ! » Ajoutat-elle avec un sourire qui se voulait coupable. Ça aussi, elle se doutait que ça ne servirait pas à grand chose, faire une petite moue mignonne et suppliante. Tiago était bien au dessus de ça. « J'ai besoins que tu... garde un œil sur elle... » continuat-elle face à son silence buté. « Juste... quelques jours. » Elle se mordit franchement la lèvre cette fois. Ça s’annonçait encore plus compliqué qu'elle ne l'avait imaginé.

Pour toute réponse elle le vit se reculer et amorcer un geste pour refermer la porte. Avec une rapidité surprenante aux vues de son propre état d'épuisement, Albane précipita son pied entre la porte et le battant pour l'empêcher de se fermer. Non, il n'allait surement pas lui claquer la porte au nez avant qu'elle ait au moins eut le temps d'essayer de le convaincre. La porte heurta douloureusement son pied et elle grimaça silencieusement, retenant le juron qui naissait dans sa gorge. « S'il te plait, Tiago... » Pendant quelques instants il ne se passa rien puis la porte se rouvrit doucement. Merci.

Il lui lança un regard emprunt de colère mais cette fois elle ne baissa pas les yeux. « Écoute, j'suis désolée d'être partie comme ça. J'ai... des obligations... Et je pensais pas que notre affaire serait aussi compliquée. » avoua-t-elle à contre cœur. « Mais là j'ai vraiment besoin de ton aide. J'ai pas d'autre plan. » Et bizarrement j'ai assez confiance en toi pour te demander ton aide, pensat-elle, mais elle préférait garder ses mots là pour elle. En fait, après tout ça, ça n'avait rien de si bizarre, elle le savait, mais refusait un peu de l'avouer. « Crois moi bien que si j'avais le choix, je serai pas là. Mais je peux pas m'en occuper, j'ai... des choses à faire... Mais ça, ça peut pas attendre non plus.» Bon sang mais qu'est ce qu'elle pouvait être débile parfois ! Elle pouvait pas avoir l'air plus chiante. Et lui ! Quel besoins avait-il d'être aussi butté ? C'est pas comme si ils avaient failli y passer tous les deux la veille, hein ? Et puis c'est qui qui lui a fait ses putain de bandage ? Il pouvait bien faire ça non ? Garder une Coco, ça devrait pas être si compliqué. « S'il te plaît. » acheva-t-elle avec une pointe de défis dans la voix, son regard toujours accroché au sien, bien décidé à ne rien lâcher.

« Tu nous fais entrer, ou tu laisses les dames se les cailler dehors ? » Tanta-t-elle sur un ton plus détendu, pour l'encourage. Mais c'était peut-être encore un peu tôt pour ce genre de tactique.

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Oh.
Seigneur.
Dieu.

Les effets de la potion que Tiago avait pris la veille, afin de tenir sur ses jambes -et de rester en vie- au cours de ses péripéties avec Albane, avaient finis par se dissiper dans le courant de la matinée. Il s'était éveillé avec l'impression d'être une poupée vaudou enflammée sous un rouleau compresseur et avait de plus eu le déplaisir de constater qu'il était seul.
Comme un chien.
Un chien abandonné.
Enflammé.
Sous un rouleau compresseur.

Les heures qui avaient suivi, et qu'il avait préféré ne pas compter, avaient été passées à vomir, boire, vomir, se tordre de douleur dans son lit, sommeiller du sommeil de celui qui désire perdre ses cinq sens le plus vite possible, jurer, s'enmeller dans les draps, et regretter environ l'entièreté de ses choix de vie.
Il allait crever bon dieu. Crever dans son lit entre deux vomissements. Quand il pensait à la veille, à ses caracolades dans les égouts, le combat de l'entrepôt et puis bien entendu...ce qui avait suivit, il avait peine à croire qu'il était la personne au centre de l'action.

Grognant de dépit, il se tourna vers le côté vide du lit et enfonça le visage dans les oreilles, ses blessures continuant de lui faire souffrir le martyr avec tant de férocité qu'il avait l'impression d'être en train de se faire passer à tabac par une bande de supporters de Quidditch avinés -une situation que ses jeunes années avaient malheureusement vu arriver une ou deux fois.

Olliver, assis à côté du lit, lécha la main de son maître avec un gémissement d'inquiétude et Tiago se força à lui donner une caresse, son front et ses yeux luisant pourtant de fièvre. Tout était ouaté autour de lui, il se sentait pris dans une gaine de fatigue et de douleur qui l'empêchaient de comprendre précisément son environnement, c'est pour cette raison que la voix d'Albane lui parut imaginaire lorsqu'il l'entendit retentir la première fois.

« TIAGO ! HEY TIAGO, COME DOWN. »

Il poussa un grognement de rage et cette fois, colla l'oreiller par dessus son crâne pour étouffer le bruit. Malheureusement, le second cri lui évoqua tellement un beuglement de banshee sous stéroïde que jouer la sourde oreille devint impossible.

« TIAGO ! »

....Bon dieu de bon dieu, mais qu'est ce qui lui avait pris de donner son adresse -pourtant incartable- à cette folle furieuse. Il tira sur ses muscles et s'extirpa de son lit avec la lenteur de bon grand blessé qui se réspecte. Puis, il sortit de son appartement, descendit les escaliers en métal, dont le froid lui engourdit les pieds, avant de marcher ou plutôt, de tituber, jusqu'à la porte d'entrée. Ouvrir cette énorme porte industrielle et coulissante, assez solide pour arrêter une voiture moldue à pleine vitesse ou un troll ivre, lui demanda toute la force du monde et c'est donc passablement contrarié que Tiago apparut en face de ses visiteurs.
Passablement contrarié signifiant à ce moment précis : prêt au meurtre.

Le sourire d'Albane ne lui fit ni chaud ni froid, et ce malgré les moments qu'ils avaient partagés la veille. Il fallait un peu plus qu'une ravissante paire de seins et une non moins ravissante paire de fesses pour lui faire oublier sa mauvaise humeur, surtout après la nuit qu'ils venaient de passer. Dardant un regard d'ours migraineux sur la jeune insurgée, il ne remarqua qu'une seconde ou deux plus tard qu'elle n'était pas seule. Derrière elle se tenait une jeune femme comme il n'en avait pas vu souvent dans sa vie, à part peut-être à l'époque de Poudlard, où toutes les jeunes filles, de par leur propreté et leurs cheveux brillants, lui étaient apparues à de rares exceptions près comme des créatures d'enchantement, à peine réelles tant elles respiraient la santé et l'absence de peur. De crainte du lendemain. De pauvreté.
Il la détailla d'un oeil rapide, cet oeil qu'il utilisait d'ordinaire pour jauger une victime ou un adversaire : poids, taille, force potentielle, temps nécessaire  pour mettre le paquet hors d'état de nuire, voire pour le transformer en compost. Il y eut pourtant quelques détails, quelques détails, qui accrochèrent son regard, l'espace d'un moment très court : ses boucles trop travaillées étaient en train de se défaire. Elle sortait peut-être d'une soirée. Elle avait un rouge à lèvres d'un rose poudré, un truc...nu, comme disait ses anciennes soeurs de l'orphelinat, en regardant les produits qu'elles ne pourraient jamais acheter. Et cette robe là, c'était chic. Trop chic pour lui, trop chic pour beaucoup de gens. Qu'est ce que c'était encore que ce souk?

« T'as une sale gueule. »

Il ne répondit pas, se contentant de plisser les yeux. La première réplique qui lui était venue était en effet "et toi tu pourrais la fermer ta gueule, si t'as que ça à dire", mais il se retint, homme de self contrôle qu'il était. Expirant lentement par le nez, il attendit qu'Albane lui donne une explication à ce qui était en train de se produire, et une très bonne si possible. Parce qu'il n'était clairement pas disposé à se contenter d'un sourire.

« T'as pris la potion ? »


Il grogna en retour et attendit. Il aavait envie de lui claquer la porte au nez et tant pis si c'était la vierge Marie qu'elle venait de lui amener en cadeau surprise pour qu'elle puisse couver le fils de Dieu chez lui. Bon dieu cette petite blondinette pourrait être la fille de Merlin, il s'en contrefoutrait. Fallait pas pousser.

« J'te présente Coco. Bon, j'ai besoin d'un service...encore, je sais ! J'ai besoins que tu... garde un œil sur elle...Juste... quelques jours.»


....Non. Non. Non. Nien. Niet. No.
Absolutely fucking not.

La tête de Tiago semblait sur le point d'exploser sous l'effet des petits bonshommes ayant élu domicile derrière sa paroi crânienne et y menant une rave-party moldue. Il recula d'un pas, et amorça le déclenchement de la fermeture de la porte, bien décidé à retourner agoniser seul dans son lit mais le pied d'Albane stoppa son mouvement et il fut bien obligé d'admettre qu'il n'était pas présentement assez fort pour lui briser la cheville en forçant un bon coup.

« S'il te plait, Tiago... »


"S'il te plait, Tiago", mais quelle était bonne la technique! il aurait du le savoir plus tôt tiens! pour obtenir ce qu'il désirait il suffisait de dire s'il te plait! "s'il te plaît dégages, je ne suis pas un hotel" marcherait donc peut être, conséquemment. Il ouvrit très légèrement la porte et la fusilla du regard. Il ne savait pas précisément pourquoi son humeur d'ordinaire massacrante était devenue aussi meurtrière, en dépit de la simple douleur physique.
Peut-être parce que jusqu'à ce moment, elle était la seule à avoir obtenu ce qu'elle désirait de leur deal.
Peut-être aussi parce qu'elle était partie en plein milieu de la nuit en lui laissant une note comme on en laisse une à un coup d'un soir après une beuverie.
Et peut-être enfin, parce que la seule raison pour laquelle elle se repointait était pour lui faire garder un paquet surprise, comme si leur nuit ensembles le rendait redevable de quoi que ce soit. Les gens étaient bien tous les mêmes, c'en était presque affligeant de simplicité.
Tiago plissa les yeux, bloquant ses émotions et attendit, silencieux, froid et étrangement menaçant, qu'elle se décide à parler. Il avait presque envie de sourire, d'un sourire aimable, pour lui montrer à quel point elle marchait sur des oeufs, et ce mouvement qu'il ne pratiquait pourtant que rarement, dans le cadre du travail, lui avait toujours semblé étonnamment facile.
Sourire pour déclarer à l'interlocuteur qu'il était en danger de mort.
C'était peut être la plus facile des techniques, et la plus élégante, même si l'élégance avait tendance à prendre ses cliques et ses claques dès que Tiago sentait la moutarde lui monter au nez.
Il se retint pourtant de laisser le rictus naître sur ses lèvres, la douleur l'empêchant de toute manière, d'en produire un.

« Écoute, j'suis désolée d'être partie comme ça. J'ai... des obligations... Et je pensais pas que notre affaire serait aussi compliquée. Mais là j'ai vraiment besoin de ton aide. J'ai pas d'autre plan. Crois moi bien que si j'avais le choix, je serai pas là. Mais je peux pas m'en occuper, j'ai... des choses à faire... Mais ça, ça peut pas attendre non plus. S'il te plaît...»


Blablabla, désolée, blablabla obligations, blablabla autres plans, et autres choix, blabla, choses à faire.
Choses à faire?! BON DIEU DE MERDE. mais il faisait quoi de ses journées, selon elle? IL ENFILAIT DES PERLES?!
Cette fois, le sourire apparut et sans trop de difficultés.

« S'il te plaît. »

Silence. Elle croyait véritablement s'en sortir avec ce genre de petit ton sûr d'elle?
Please.

« Tu nous fais entrer, ou tu laisses les dames se les cailler dehors ? »

Tiago continua de sourire et fit un pas dehors, repoussant implicitement Albane vers l'extérieur et la domina de toute sa taille avant de dire, sa voix étonnamment basse et calme:

-Toi tu ne rentres nulle part.


La réplique claqua dans l'air et il regarda Albane droit dans les yeux, sans lâcher un pouce de terrain.

-Pour qui tu te prends Blackfish? et pour qui est ce que tu me prends? Robin des bois? Laisse moi deviner : tu t'es dit qu'après une nuit à courir dans un entrepôt et s'enrouler dans les draps je devenais ton chien d'attaque, et ton chien de garde pour faire bonne mesure? Le genre de gars à qui on laisse une note avant de lui demander de sauver le monde, en souvenir du bon vieux temps? Ma petite cocotte, t'es tellement loin du compte...

Il avisa la jeune femme blonde et repris dans un anglais rendu de plus en plus rapide par la colère, de plus en plus bas et feutré par la rage:

-T'as quoi cette fois, à proposer en échange? ton petit sourire et ta bonne foi d'insurgée? Vas-y dis moi. Qu'est ce que j'y gagne? Je crois qu'en matière de deal, j'ai plutôt donné hier, tu penses pas? Tu crois être en position de me demander des services? Personne...ne me demande...de service. Personne. Et présentement, surtout pas toi.Même les putes méritent d'être payées, et puisque les insurgés sont visiblement les macs de toute l'Angleterre négligée, tu devrais le savoir, non? Tu croyais avoir le beurre et l'argent du beurre sur la base de ta bonne gueule, Blackfish?

Un dernier regard sur la fille. Il ne la connaissait pas. Il n'avait rien contre elle. Mais elle n'avait aucun argument elle non plus qui puisse le pousser à la prendre sous son aile. Il avait autre chose à faire, n'avait jamais signé pour ça. Il n'était pas seulement Tiago, il était un des plus grands mercenaires que ce putain de Royaume-Uni ait jamais connu et Albane pouvait bien tomber à genoux devant lui, il ne changerait pas d'avis. Il était habitué à être regardé comme un chien, mais avait appris à demander un salaire pour ça.
Et elle avait déjà obtenu suffisamment de choses gratuitement.
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(23 mars 2003) TIALCO x And the last known survivor stalks his prey in the night Empty
Bon, disons les choses telles qu'elles sont. Le Blackfish et le Tiger (puisqu'il faut les appeler avec les noms que Coco leur connaît) sont des personnes qui parlent assez beaucoup, et vite. Quiconque a lu leurs aventures de l'épisode précédent savent de quoi je parle. Hors, puisqu'il faut parler contexte, Coco est une petite française qui croit bien comprendre l'anglais jusqu'à se retrouver face à deux personnes un peu énervées qui ne prennent pas la peine (contrairement à d'habitude), de ralentir et d'utiliser des mots simples pour se hurler dessus. Il y a toujours ce moment où vous pensez comprendre une langue jusqu'à voir deux natifs s'engueuler. C'est ce que vit Coco en ce moment. Alors voilà, il n'y aura pas de réelle transcription du dialogue parce que nous pouvons considérer qu'elle n'a quasiment rien compris. Elle a entendu plusieurs fois son nom, plusieurs leurs noms respectifs, y a même eu un « Ma petite cocotte » de la part de l'armoire à glace endommagée, ce qu'elle a trouvé assez osé de sa part, étant donné qu'ils viennent juste de se rencontrer. Mais elle n'a pas relevé, déjà parce qu'on ne relève pas les audaces de personnes qui sont censées vous sauver, et ensuite parce qu'elle serait incapable d'en placer une dans ce combat évident entre ces deux figures de force.
En tout cas, le monsieur n'est pas content, ça elle le comprend bien, et elle serre d'avantage la main de Blackfish pour lui donner du courage, parce qu'elle comprend bien qu'il n'a pas très très envie de prendre soin d'elle. Coco se demande distraitement comment Albane va s'y prendre pour le persuader sans vendre le corps de la prostituée, le seul véritable atout que la jeune femme se connaisse.

Elle aurait pu passer de longues minutes ainsi, à s'inquiéter un peu distraitement de ce qu'il passe, absolument pas décidée à s'introduire dans ce combat pour sa peau. Elle fait confiance à Blackfish pour vendre son cas aussi bien qu'elle le peut. Cela aurait pu se passer comme ça. C'est vers le moment où le monsieur pose beaucoup de questions (elle le sent à l'intonation de sa voix) qu'elle remarque derrière chose derrière lui. Elle détache son regard qui a dérivé sur sa nudité (on ne se refait pas, et il faut bien s'occuper pendant que les adultes s'occupent des affaires sérieuses) pour voir des petits yeux et une petite bouille trop mignonne. « Oh un chien ! » Ca lui échappe, en français, sans qu'elle réfléchisse trop. Elle lève soudain des yeux coupables vers les deux personnes qui la regardent soudain. Elle rougit un peu, « oh, heu, sorry, keep going, don't mind me. » Et elle les laisse reprendre leur concours de cris, lachant cependant la main d'Albane pour s'accroupir doucement, les yeux curieux, sondant l'entrepôt derrière les jambes du Tiger.
Elle est étrange, cette petite princesse en talons hauts, la tête penchée, un sourire d'enfant sur le visage, voyant bientôt avec ravissement apparaître distinctement la tête d'un gros chien, un loup, un husky ? Elle n'est pas spécialiste. Plus discrète pour ne pas gêner les adultes maintenant au dessus d'elle, elle murmure un « Oooooh ! » tout attendri. Et elle sourit, parce qu'elle aime les animaux, qu'il est tout doré, et qu'il y a sa truffe qui s'immisce entre les jambes de son maître, visiblement curieux. Et cela est bien trop adorable pour la Coco, qui est habituée à se faire lécher le visage par les imposants chiens de garde de la Maison. Ce n'est pas un molosse, aussi imposant et musclé soit-il, qui est du genre à l'effrayer. Surtout qu'elle voit la curiosité innocente de l'animal.

Alors elle tend doucement la main, paume offerte, murmurant des petits mots encourageants vers l'animal : « Coucou le chien, tu vas bien ? Désolée de te déranger, tu dormais pas ? Tu es tout joli, tu veux des bisous ? » Cela semble lui suffire, puisqu'il fait bientôt son chemin autour du grand monsieur un peu effrayant pour traverser les quelques mètres qui le sépare de la jeune femme. Elle a un petit rire (elle retient l'éclat de rire, parce qu'elle est en fuite, qu'il faut être discret, et sérieux, et qu'il y a des adultes qui parlent à côté d'elle) et tout en retenant un peu sa respiration, elle touche enfin l'animal. C'est doux, c'est chaud, c'est apaisant. C'est comme la main du Blackfish, mais en plus poilu et soyeux, et bientôt elle lui grattouille conscienscieusement la tête. Et elle lui ronronne des choses dans les oreilles : « Mais c'est qu'il est beau le chien, oh bah oui il est beau, et fort, et grand, et il aime les gratouilles. Tu es bien nourri toi dis donc. Mais est-ce que tu as beaucoup de câlins hein ? Des gros câlins, des grosses papouilles pour le chien ? C'est ça que tu veux ? »
Et cela marche, parce qu'il y a une queue touffue qui s'agite, et qu'il se frotte à elle pour en réclamer encore, jusqu'à la faire tomber sur les fesses, ce qui la fait rigoler bien avant qu'elle ne puisse essayer de commencer à s'inquiéter sur l'état de sa robe (secondaire à côté d'un adorable chien affectueux). Elle continue juste de lui murmurer des choses, de le caresser, de le gratter, de le laisser lui lécher les mains, parce que si Coco sait faire quelque chose, c'est bien de charmer ceux qui veulent bien se laisser charmer.
Et elle est bien trop concentrée sur la tâche capitale de capturer le cœur de l'animal pour considérer le fait que l'on puisse la regarder.
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‹ liens utiles :
‹ âge : 25
‹ occupation : héroïne de guerre pour avoir lutté pendant huit ans au sein de l'Ordre du Phénix puis de l'insurrection. On me connait aussi sous le nom de Blackfish, informatrice au coeur d'un réseau particulièrement étendu; co-fondatrice de l'émission Potterwatch et militante active qui n'hésitait pas à dénoncer les manipulations publiques du gouvernement de Voldemort, la collaboration des médias, ainsi que tous ceux qui avaient des choses à se reprocher et dont j'avais déniché les petits secrets. Si j'ai arrêté l'émission, je n'ai cependant pas fini de fouiner dans les affaires des autres et surtout celles du gouvernement. J'ai acquis un statut de journaliste indépendant et le scroll est pour le moment mon seul support, mais ça ne va pas durer, j'y travaille...
‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4249
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
(23 mars 2003) TIALCO x And the last known survivor stalks his prey in the night Empty

Tiago la repoussa. « Toi tu ne rentres nulle part. » Elle sentit la rage pointer dans sa voix. Et se rendit compte que la négociation était encore plus mal partie qu'elle ne l'aurait crue. « Pour qui tu te prends Blackfish? et pour qui est-ce que tu me prends? Robin des bois? » Et là c'était elle qui sentait la colère l'envahir. A la fois contre lui et contre elle-même. Bien sûr, tu t'attendais à quoi. Au revoir Tiago, bonjour Bâtard. « Laisse moi deviner : tu t'es dit qu'après une nuit à courir dans un entrepôt et s'enrouler dans les draps je devenais ton chien d'attaque, et ton chien de garde pour faire bonne mesure? Le genre de gars à qui on laisse une note avant de lui demander de sauver le monde, en souvenir du bon vieux temps? Ma petite cocotte, t'es tellement loin du compte... » enchaina-t-il. A il était donc la le problème : elle était partie. Bien sûr qu'elle était partie, qu'est-ce qu'il croyait ? Qu'elle resterait jusqu'à ce qu'il soit complètement rétabli, comme une gentille petite femme à son chevet ? Elle avait déjà passé la moitié de la journée à lui apporter verre d'eau sur verres d'eau, et à tenter de faire baisser sa fièvre pendant qu'il se tournait et retournait dans son lit; mais ça la fièvre semblait le lui avoir fait oublier.Qu'est ce qu'il croyait alors ? Qu'elle avait prévu son coup peut-être. Après tout ça, la croyait-il vraiment si opportuniste, si calculatrice. Elle allait et venait Albane, c'était comme ça, il fallait s'y habituer. Elle ne consultait pas, ne prenait pas de rendez-vous, ne prévenait pas ni de quand elle partait, ni de quand elle revenait. Mais elle revenait toujours. Et pas seulement pour quémander. Bon... pour le coup, c'était un peu le cas et cette situation lui déplaisait déjà assez sans avoir à y ajouter les problèmes d'orgueil de Monsieur. Et elle sentait la colère monter en elle, son visage se ferma et le sourire qu'elle lui avait servi dans l'espoir de calmer le jeu dès son arrivée c'était totalement effacé, laissant place à une expression mi-exaspérée mi-enragé.

« T'as quoi cette fois, à proposer en échange? ton petit sourire et ta bonne foi d'insurgée? Vas-y dis moi. Qu'est ce que j'y gagne? Je crois qu'en matière de deal, j'ai plutôt donné hier, tu penses pas? » Ho non il ne voulait pas s'aventurer sur cette pente là. C'était quoi ? Un concours pour celui qui avait le plus donné de sa personne ? Aurait-il oublier que sans elle, ils y seraient passés tous les deux dans les égouts parce qu'il avait eu la brillante idée d'y aller, en sachant parfaitement que ce n'était pas franchement une bonne idée ? Avait-il oublié qu'en partie cause de lui elle avait acheté la vie d'un homme ? Et il osait lui dire qu'il avait "plutôt donné" ? Comme si elle n'avait rien foutu de son côté. C'était une plaisanterie ! « Tu crois être en position de me demander des services? Personne...ne me demande...de service. Personne. Et présentement, surtout pas toi. Même les putes méritent d'être payées, et puisque les insurgés sont visiblement les macs de toute l'Angleterre négligée, tu devrais le savoir, non? Tu croyais avoir le beurre et l'argent du beurre sur la base de ta bonne gueule, Blackfish? »

« Ho non, je croyais juste que tu valais un peu mieux que ce qu'on dit de toi. » répondit-elle du tac au tac, littéralement hors d'elle. « Mais excuse-moi, après tout on se refait pas, hein. » Elle était en train de perdre son sang froid. « Qu'est-ce que tu croyais, que j'allais claquer des doigts, trouver les réponses à toutes tes questions et régler ton problème avec Rookwood ? Désolé de te décevoir, c'est juste un peu plus compliqué que de foncer dans un entrepôt pour tuer quelque et d'y foutre le feu avant de rentrer tranquillement chez soi. » Elle était à la limite, elle le savait. Mais c'était sa faute, il ne fallait pas la chercher sur sa fiabilité et sa capacité à respecter ses contrats. Certes, elle avait aussi sa part d'erreur dans cette histoire, c'était vrai qu'elle aurait probablement dût le réveiller avant de partir, juste pour le prévenir, lui expliquer qu'elle allait revenir. Mais elle n'avait pas le temps de le prendre par la main pour qu'il lui fasse confiance, elle pensait que les événements de la veille auraient suffi à sauter cette étape; et ce, sans même parler de leur nuit ensemble. Elle avait des défauts elle le savait, mais elle ne méritait absolument pas ses propos et elle ne les laisseraient pas passer.


« Oh un chien ! » Albane se tourna soudain vers Coco. Elle l'avait presque oublié. « oh, heu, sorry, keep going, don't mind me. » dit la jeune femme en rougissant légèrement. Albane se tourna de nouveau vers Tiago en levant légèrement les yeux au ciel. « T'aura ta part du contrat, t'inquiète pas. Et après t'entendra plus jamais parler de moi, si ça peut te rassurer. Mais je t'avais prévenu : c'est à ma façon que ça se passe. » reprit-elle un peu plus calme. « Et en attendant, en parlant de paiement; t'as peut-être pas vu que la pensine était encore au même endroit que là où je l'ai posé hier en arrivant. Et que je t'ai laissé la jolie bourse plaine de gallions que j'ai récupéré chez Habbib. Qu'est ce qu'il te faut de plus ? Un serment inviolable peut-être ? » Une pointe d'ironie teinta sa voix alors qu'elle soutenait le regard assassin du mercenaire. Et franchement, elle lui aurait bien dit d'aller se faire foutre, si elle n'avait pas une Coco sur les bras, dont elle devait absolument faire quelque chose.

Une Coco qui commençait à s'extasier devant un Olliver qui pointait le bout de son nez. À coup de « hoooo » bien français et de rires cristallins. Albane était au bord de la crise de nerf, était-elle la seule personne ici à savoir faire preuve d'un peu de maturité ? Entre le bulldog grincheux avec le-quel elle devait négocier et la blondinette écervelée incapable de piger une phrase de plus de cinq mots, elle allait pas tarder à littéralement péter les plombs. La seule consolation à cette situation c'était qu'au moins Olliver avait l'air de bien l'aimer, avec un peu de chance, ça pourrait jouer en sa faveur : même le chien était plus raisonnable que le maître.


« j'ai besoin que de quelque jour. Fais en ce que tu veux tant qu'elle reste en vie. Je peux pas te dire où je vais, mais tu le sauras bien assez tôt de toute façon. » Repris Albane sur un ton plus mesuré, et de toute façon, ça ne le regarderait pas vraiment. « Et cette dette là aussi je te la paierait. » Puisqu'a priori, il n'y avait que ça qu'il comprenait vraiment. « De toute façon, je te laisse la pensine comme garanti. Je serai obligé de revenir. » Et il devait comprendre qu'elle ne mentait pas. Parce qu'il savait combien l'objet lui avait coûté cher et jusqu'où elle était allée juste pour l'avoir . Juste pour un souvenir. D'ailleurs, après avoir vu ça, elle se demandait bien par Merlin, comment il pouvait encore douter d'elle.

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Oh ça lui allait bien à la belle insurgée amazone de jouer les vierges effarouchées dont la parole valait de l'or! Bientôt, elle allait se drâper dans son honneur et se pâmer en réclamant ses sels devant tant d'infamie! comment osait-il, lui le chien des bas-fonds, faire des critiques quant à sa manière de faire à elle, la voix de la vérité, l'oratrice des pensées bienveillantes, la présidente d'honneur des Nations Unies, la Sainte Mère des propagateurs de transparence!
Comment pouvait-il penser qu'il puisse-t-oser?
Tiago faillit lui rire au visage et lui cracher un fiel acide, mais Olliver sembla sentir que les choses allaient clairement partir en eau de boudin, et il intervint, tel un deus ex machina poilu et quadripède, avant d'aller saluer la blondinette qui s'empressa de baragouiner des phrases pour lesquelles Tiago n'éprouvait pas le moindre intérêt.
Tout ce qu'il voyait c'était une jeune mioche écervelée qu'on voulait lui coller entre les pattes histoire que sa petite personne dépourvue d'idéaux et de glorieuses tâches à accomplir la nourrisse et la blanchisse. Mais pour qui est ce qu'on le prenait dans ce pays, bon dieu?! Madame Doubtfire?!

Il jeta un regard mauvais à Albane, puis à Coco, et enfin à Olliver - ce Judas- qui était très occupé à se faire accepter de la jeune femme en robe de soirée. Tiago pesa le pour et le contre. Il n'avait pas particulièrement envie de se placer dans une situation tendue avec Albane, non seulement parce qu'ils avaient un sérieux deal en cours, mais également parce qu'il avait déjà suffisamment d'ennemis et d'inimités à gérer sans en rajouter celle de cette petite fouineuse dont l'oreille trainait partout. En outre...elle paierait aussi cette dette là, et ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Alors il la jaugea rapidement et se rembrunit, redressant sa stature pour la toiser de son air le plus antipathique:

-Trois jours. Tu as trois jours. Ensuite, je te la redonne par la porte ou par la fenêtre. T'es pas la seule à avoir un emploi du temps.


Puis il lui décocha un sourire amer :

-Au moins t'as appris une chose ce soir : les gens valent pas mieux qu'on le dit, et non, on se refait pas. Va boire un verre pour digérer le choc.

Puis il se tourna vers la petite blonde et aboya dans un français approximatif -puisque la langue qu'elle parlait quand elle s'adressait à Olliver était bien du français:

-Hey. Debout. Tu venir, je garder toi un moment en attendant crétine se repointe te chercher. Pas bruit, pas bêtises et tout bien se passer, d'accord? Allez, tu venir, laisse la chien. Et souviens: pas bruit.

Le mercenaire adressa un dernier regard à Albane:

-Je vais la garder ta minette. Laisse moi juste te dire que je suis pas la seule déception de la soirée. Allez barre toi sauver le monde, Superwoman.


Puis, Tiago se détourna et marmonna à Coco:

-Tu as 5 secondes pour au revoir ensuite rentre.


Adossé au mur, les bras croisés, il attendit nerveusement qu'elles se saluent et se donnent les dernières consignes de circonstance, puis il suivit Coco des yeux alors qu'elle entrait dans le hangar, et claqua la porte au nez d'Albane. Il ne ressentit pas de remord quand le bruit du métal résonna dans le hangar et espéra qu'elle partirait vite remplir sa faste mission et gonfler son égo. Après tout, elle avait mis son caniche blond au chenil avec le pitbull, elle était prête à briller sous les feux de la résistance. Le mercenaire sentit que son crâne était transpercé d'une terrible douleur et ses dents se serrèrent au point qu'il en eut mal. Il trouva néanmoins la force de marcher jusqu'à l'escalier, tout en faisant signe à la nouvelle venue de le suivre.

Arrivé dans le salon, il avisa les lieux, les livres toujours empilés, les vêtements éparpillés, les bandages propres, les verres d'eau et la bassine près du lit, les vieux luminaires branlants et les meubles dénichés au détour des rues, et des vieilles maisons sur le point d'être abandonnées. Cette fille là portait de la soie, elle devait sacrément se sentir en décalage avec le décor, mais il s'en moquait à peu près autant que de son dernier avada kedavra. Elle ferait encore plus tâche sous un pont, et si elle commençait à critiquer, c'est là qu'Albane irait la récupérer, sa petite protégée.

-Donc tu nom es Coco. Je suis Tiago. Je te dire tout de suite : tueur pour gages. Occupé. Blessé en plus, donc toi pas crier, pas tout toucher, pas tout mettre dans le bazard. Comprendre? si toi non, tu partir plus vite que toi dire tour Eiffel.

Il aussi un sourcil en observant son air innocent. Oh bon dieu mais qu'est ce qu'elle lui avait refilé encore Blackfish? Agacé et profondément épuisé, il se détourna avec un haussement d'épaule et sortit sa baguette de sa ceinture, refaisant le lit d'un geste ample, les vêtements se pliant et se rangeant dans un coin obscur de la salle, l'eau de la bouteille près du lit allant remplir un verre qui arrivait gaiement de la cuisine en dodelinant dans sa lévitation toute maîtrisée.

-Toi faim? pas grand chose.

Même si elle avait voulu du caviar il lui aurait probablement dit de le pondre. Alors elle avait intérêt à aimer les pâtes au fromage et les steak hachés. Sinon ça serait de la cocotte grillée dans le sandwich.

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(23 mars 2003) TIALCO x And the last known survivor stalks his prey in the night Empty
Coco fut tirée de son activité fascinante et passionnante de caresse de joli chien par des mots aboyés dans sa direction en français. Tout à coup sur le qui-vive, elle lance un regard étonné au grand monsieur qui lui parle dans sa langue natale. Mal certes, et avec un drôle d’accent, mais elle s’est habituée aux accents rigolos des anglais qui parlent français, et elle ne pense pas être dans la position de juger. Elle ne sait pas trop s’il lui parle comme à une enfant parce qu’il parle mal français ou si c’est parce qu’il la prend pour une handicapée mentale. Elle aime bien que les gens la pensent handicapée mentale, enfin, ceux avec qui elle ne veut pas faire l’amour, parce que comme ça on ne lui demande de rien faire et on s’occupe d’elle. Elle fronce les sourcils quand il appelle la Blackfish une « crétine » et elle se demande s’il comprend ce qu’il dit. Il a un peu l’air d’avoir appris le français d’abord par les insultes, puis les phrases de drague genre « Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? », et finalement les trucs utiles pour se repérer dans un quartier ou restaurant français. Elle ne relève pas, mais n’oublie pas, que visiblement il n’aime pas la Blackfish et qu’il va donc falloir éviter d’en parler. Dommage, c’est pour l’instant leur seul et unique point commun. Elle se relève donc, et laisse donc le chien (pas pour longtemps, cela dit), et lâche « D’accord monsieur. » tout poli, tout doux, et tout gentil. Les grosses brutes sont soient plus intimidées par les gentilles personnes que les agressives, soient ils les jugent assez inoffensives et inutiles pour s’en foutre. Dans les deux cas, elle y gagne.
Elle sourit quand il appelle la Blackfish superwoman, parce qu’elle trouve que ça lui va pas si bien que ça, elle serait plus une magicienne ou une voleuse à ses yeux, genre catwoman. Mais bien sûr, l’avis de Coco, on s’en fiche, et elle n’a que cinq secondes pour dire au revoir à sa sauveuse. Elle ignore l’armoire à glace et saute au cou d’Albane, la serrant contre elle en l’écoutant distraitement lui donner ses derniers conseils, promesses et encouragements. Ça fait sourire Coco qui inspire son odeur, une petite odeur de réglisse, qu’elle enregistre bien soigneusement dans sa tête pour y associer pour toujours la Trace du Blackfish. Une fois fait, elle lâche le câlin, la regarde avec émotion et tendresse, et lui murmure : « Thank you very much. He safe. » Elle ne dit pas qu’il est gentil, parce qu’elle ne le pense pas, et qu’elle ne pense pas que ce soit important. Tout ce qui compte, c’est qu’il la garde en sécurité. Passant des doigts habiles dans ses cheveux, qu’elle replace derrière une oreille, elle l’embrasse finalement, pour lui dire merci, pour lui dire qu’elle l’apprécie, qu’elle est jolie et que Coco ne l’oublie pas. Les mots sont nuls, aux yeux de Coco, si on ne prouve pas derrière qu’on les pense. Elle la lâche avec un sourire un peu mutin mais aussi un peu ému. « Au revoir petit poisson noir. » chuchote-t-elle avant de suivre l’homme-bête qui claque la porte derrière elle alors qu’elle essayait d’apercevoir une dernière image de la jeune femme.
Elle ne lui a pas dit que, dans tous les cas, elle ne compte pas être là quand elle reviendra la chercher.

Elle découvre l’intérieur de l’entrepôt avec curiosité. Ce n’est pas vraiment un entrepôt au final, tout a été refait pour être habitable. Elle regarde tout ça avec émerveillement, et grimpe les escaliers derrière lui, ses talons claquent sur le métal, son regard suit doucement les lignes de ses cicatrices et blessures sur son dos. Il a l’air vraiment fort celui-là, elle aime bien, c’est ce qu’elle lui demande. Elle découvre alors les livres. Ca lui fait bizarre d’imaginer le Tigre lire, elle se demande s’il a quelqu’un qui vit avec lui pour lire tout ça, et si ce n’est pas le cas, elle espère qu’il ne passera pas tout son temps à lire. Ca l’ennuie les gens qui lisent. Le reste de l’appartement est un peu en bordel, mais le genre de bordel accidentel, celui qu’il y a après l’urgence, et qui laisse deviner l’ordre derrière. Elle se demande ce qu’il s’est passé pour que tout soit comme ça, mais en cherchant à s’asseoir elle essaye de rester aussi loin que possible de la bassine de vomi. Parce que ça sent pas bon.
Il lui parle en français, et elle fait un effort pour l’écouter. « Donc tu nom es Coco. Je suis Tiger. » Ah il se présente vraiment comme ça ? C’est mignon. Elle hoche la tête, pour montrer que oui oui c’est son nom et oui oui elle sait comment il s’appelle. « Je te dire tout de suite : tueur pour gages. » Son cœur fait un bon, un grand sourire éclaire son visage. « Oh super ! » lâche-t-elle. Elle s’arrête en se disant qu’il comprend peut-être mal. « Enfin pas super pour toi mais super pour moi, enfin, ça veut dire que je suis vraiment en sécurité ici, tu vois ? » Et elle lui sourit tranquillement, plus tranquille de se savoir protégée par un meurtrier. « Occupé. Blessé en plus, donc toi pas crier, pas tout toucher, pas tout mettre dans le bazar. Comprendre ? Si toi non, tu partir plus vite que toi dire tour Eiffel. » Elle rigole à cette menace, parce qu’il a dit tour Eiffel avec un accent et qu’elle trouve ça rigolo, et puis aussi parce qu’elle sait bien qu’elle ne fera pas de bêtises avec lui, il est pas assez joli pour qu’elle veuille bien lui faire des bêtises et tout toucher et le mettre en bazar. « Ok ok, je serai sage. » Elle n’est pas une sauvage, la Mama l’a bien éduquée, globalement.

Il la fixe et elle se demande un peu ce qu’il pense. Sûrement qu’elle est bête et riche et niaise, et il n’a pas si tort, mais il n’a pas si raison non plus. Elle le regarde tout ranger et fait le chemin jusqu’à un coin sans bazar qu’elle revendique un peu comme le sien, et s’asseoit par terre juste là, en tailleur, et commence enfin à retirer ses chaussures et à retirer son sac et sa cape, rangeant le tout dedans, ne laissant donc aucune de ses affaires sur le sol du monsieur qu’elle ne connaît pas. « Toi faim ? Pas grand-chose. » Elle lève le nez, surprise. Elle s’attendait presque à une assiette de grumeaux toutes les douze heures et un pichet d’eau. Elle sourit, ravie de le voir presque poli et gentil. « Non merci, j’ai déjà mangé. Mais je veux bien de l’eau s’il te plait ? » Elle se souvient encore des goûts des petits fours qu’elle a enchaîné pour gérer le stress de la soirée, et cela lui semble irréel. Par contre la tension et l’inconnu lui assèchent la gorge, et surtout les trop nombreux transplanages, elle qui a du mal à en gérer un seul, en temps normal.
Elle le regarde un peu, se demandant si elle peut parler, du coup, ou si c’était une amabilité exceptionnelle. Mais comme d’habitude les mots lui brûlent les lèvres et elle s’écrie vite : « Tu te débrouilles en français, c’est cool, comment tu as appris ? Les anglais parlent pas beaucoup ma langue en dehors des clichés. Tu es déjà allé en France ? » Elle essaye de parler pas trop vite, même si elle sait que le naturel reviendra bientôt au galop, et elle se force à ravaler les mille et une autres questions qu’elle veut lui poser, parce que beaucoup concernent le Blackfish, et qu’elle n’a pas envie qu’il l’appelle encore « crétine ».
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HERO • we saved the world
Albane Oswell
Albane Oswell
‹ inscription : 08/12/2015
‹ messages : 1031
‹ crédits : moi-même (ui, ui).
‹ dialogues : #993366.
(23 mars 2003) TIALCO x And the last known survivor stalks his prey in the night 512664tumblrnsmwv2qHL51sbo0xoo1540

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‹ maison : Poufsouffle
‹ scolarité : 1989 et 1996
‹ baguette : actuelle n'était à l'origine pas la mienne mais j'ai tué son ancienne propriétaire et quand j'ai ramassé son arme l'utiliser m'a paru la chose la plus logique à faire. Elle mesure aux alentours de 23 cm, il semblerait qu'elle soit en bois de prunellier, probablement contenant du dragon, mais je ne suis pas certaine de sa composition. Elle est bien plus rigide que mon ancienne baguette de cèdre et crin de licorne dont je n'arrive maintenant plus à me servir.
‹ gallions (ʛ) : 4249
‹ réputation : il ne faut pas tenter de me cacher des choses. Que je sais tout et que ce que je ne sais pas encore, je le découvrirai bientôt. Si Blackfish et une figure de la résistance très respectée par la majorité de la population, mes anciens camarade rebelles ont un avis plus mitigés à mon égard... On dit que je serai prête à faire tout ce que je condamne pour arriver à mes fins: mentir, voler, tuer; que j'ai été dévoré par la haine. Après tout je suis une terroriste.
‹ particularité : prête à faire tout ce que je déteste et dénigre pour arriver à mes fins. Au point que j'en viens à me détester moi-même. Voler, mentir, trahir, me servir d'autrui comme un outil, parfois même de mes amis... "La fin justifie les moyens", c'est ce qu'on dit.
‹ faits : je vis avec le poids de mes actes sur la conscience particulièrement ma participation à l'attaque d'Herpo Creek, mais aussi la mort de mon petit frère dont je me considère responsable. Si certain de mais camarades héros de guerre estiment que je ne mérite pas ce titre, qu'ils sachent que je suis bien d'accord avec eux. Mais je suis libre et je travaille d'arrache pied à mes divers enquêtes pour oublier que je ne suis toujours pas capable de marcher sereinement dans la rue.
‹ résidence : dans un appartement pas bien grand sur Diagon Alley, mais il s'agit plus d'une espèce de bureau improvisé, constamment en bordel, que d'un véritable lieu de vie. Le seul endroit que je considère un peu comme chez moi et où je me sens réellement en sécurité c'est chez Tiago.
‹ patronus : Un grand ban de poisson argentés, c'est de la que je tien mon surnom de Black Fish.
‹ épouvantard : Thomas, moldu de dix-huit ans à peine que j'ai envoyé à la mort et qui revient régulièrement me hanter en pensée. Il a le regard vide et me demande constamment pourquoi je l'ai tué lui et pas l'autre.
‹ risèd : Cédric et moi. On boit une bière au beurre sous le porche de la maison de ma mère à Loustry. Mais Cédric est mort, la maison est détruite, ma mère ne reviendra surement jamais, et la Bière-au-Beurre est devenue beaucoup trop cher.
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Il n'avait pas l'air content le Tiago, vraiment pas, même. Et pourtant il ne dit rien, ce contentant de la fixer d'un regard emprunt de colère. Ca lui allait très bien à Albane, qu'il soit en colère tant qu'il voulait, elle n'en avait absolument rien à faire, tant qu'il acceptait de garder la Coco. Ils restèrent comme ça un moment à se jauger mutuellement du regard tendis que Coco gazouillait gaiement juste à côté avec Olliver. Tiago lui jeta un oeil septique. avant de se tourner de nouveau vers Albane. «Trois jours. Tu as trois jours. Ensuite, je te la redonne par la porte ou par la fenêtre. T'es pas la seule à avoir un emploi du temps. Au moins t'as appris une chose ce soir : les gens valent pas mieux qu'on le dit, et non, on se refait pas. Va boire un verre pour digérer le choc» Elle hacha la tête. «Ca suffira.» Répondit-elle simplement tout en ignorant la seconde partie de ce qu'il avait dit, se contentant de lui rendre son sourire amer. A vrai dire elle aurait espéré qu'il lui accorderait une petite semaine, mais elle ne pouvait pas franchement se permettre de faire la fine bouche, elle se débrouillerait donc pour récupérer Coco d ‘ici trois jours pour la ramener a Pourdlard dans la foulée. Plus vite ses histoires avec lui seraient réglées, mieux elle se porterait, de toutes façons.

Il se retourna vers Coco et aboya quelques mots en français. Pour le coup c'était une surprise. Décidément, pour un tueur à gage, ce mec était plein de ressource. Tant mieux pour Coco, ça l'aiderait sûrement à se faire un peu plus apprécier. Avec un peu de chance il la garderait plus longtemps si elle n'arrivait pas à rentrer à temps…«Je vais la garder ta minette. Laisse moi juste te dire que je suis pas la seule déception de la soirée. Allez barre toi sauver le monde, Superwoman.» Cette fois elle du franchement prendre sur elle pour ne pas répliquer tellement la remarque l'agaça. Ha il portait bien son nom le Bâtard. Pour toute réponse elle pinça les lèvres d'un air particulièrement excédé.

Il baragouina encore quelque chose en français. Et tout d'un coup, Coco se jeta à son coup. Elle fut un peu ,mais rendit l'étreinte de la française. Elle était attachante pour une catin, la Coco. «Stay calm, and do not ask too many questions. He does not like questions.» fit-elle à l'oreille de Coco. «I'll be back in three days to take you somewhere safer.» Coco s'écarta d'elle et la regarda avec ces grands yeux bleus pleins de tendresse et de reconnaissance. Cette fille était étrange, elle avait se côté doux et pur et en même temps, il était évident qu'elle en avait quand même vu d'autre. «Thank you very much. He safe.» Fit-elle avec son abominable accent, Albane sourit un peu. Elle n'aurait pas crue que Coco se laisserait abandonner chez Tiago si facilement. Tant mieux pour elle, ça lui évitait un deuxième pourparler. Et puis sans crier gare Coco l'embrassa. Entre Lee, Tiago et Coco ça commençait à faire beaucoup de gens qui l'embrassaient en peu de temps et Albane ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait. Mais avant qu'elle ait pu réagir Coco s'était déjà écarté. «Au revoir petit poisson noir.» chuchota Coco avant de passer la lourde porte en métal du hangar. Albane n’était pas certaine mais il lui sembla comprendre ce qu’elle venait de dire et cela la fit sourire peu. Elle croisa le regard de Tiago. «Merci.» Lançât-elle avant qu'il ne lui claque la porte au nez, la laissant plantée là sur le palier. Il pouvait dire ce qu'il voulait elle n'était pas complètement ingrate.

He bien voilà, c'était fait. Sa petite traceuse était en sécurité. Elle avait fait ce qu'elle avait à faire. Et malgrès son salle caractère et ses remarques, elle faisait confiance à Tiago pour tenir parole. Alors pourquoi cela avait-il un goût si amer au fond de sa gorge ? Albane resta plantée là une minute se remémorant les dernières vingt-quatre heures; du Chien Qui Hurle jusqu'à maintenant, en passant par tout le reste, de Habib à sa nuit avec Tiago. C'était beaucoup trop de souvenir et d'émotions qui mélangées, tout ça... Elle songeât qu'elle aurait peut-être dût garder la pensine finalement, parce qu'elle ne se sentait pas vraiment en état de partir en mission. C'était un peu trop tard maintenant, elle allait devoir faire sans.

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(23 mars 2003) TIALCO x And the last known survivor stalks his prey in the night Empty


Tiago l'écouta parler avec la tête de celui qui vient de brancher une station de radio étrangère et qui regrette sa décision. Il avait du mal avec le français, c'était une langue affreusement monotone qui avait tendance à l'endormir en moins de deux, mais bizarrement elle parvenait à y mettre autant d'envolées dans les aigus que n'importe quelle jeune anglaise.

Tiago évitait les jeunes anglaises, pour l'amour de ses tympans.

Il comprit tout de même la majorité de ce qu'elle disait, et il se ferma un moment, ses yeux observant la jeune femme comme pour déterminer si elle méritait qu'il se fende d'une réponse ou pas. Puis lentement, il articula en français:

-Je pas aller dans le France. Mais je clients français. Clients aiment quand on parle la langue.

Puis, il se dirigea vers la cuisine et choisit un de ses plus grands verres avant de le remplir d'eau fraîche. Elle devait avoir très soif. Autant qu'elle se désaltère. Il n'avait pas le coeur froid au point de refuser de l'eau à une personne qui avait soif, une couverture à une personne qui avait froid, ou un bout de pain à un affamé. Il y avait des expériences qui ne s'effaçaient jamais et qu'on ne souhaitait à personne, ni à une petite squatteuse qu'on ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, ni même à un ennemi : la soif, le froid, la faim. La honte aussi. Parce que tout s'oubliait sauf la honte.

Il revint dans le salon et lui tendit le verre sans un mot, avant de se diriger vers le vieux poële qu'il avait retapé, lançant un sortilège pour l'allumer. Olliver quant à lui, vint se coucher près de coco et plaça sa lourde tête sur ses cuisses, pour réclamer des caresses. Tiago l'observa du coin de l'oeil. Son chien était -et c'était triste à constater- un meilleur juge quant il s'agissait du caractère des gens, et c'était pour ça que Tiago refusait la compagnie de ceux qu'Olliver ne voulait pas approcher. Et qu'il acceptait de consacrer une seconde à cette fille.

Coco. Comme Coralie? Coralie était un beau prénom, Coco, plus un surnom. Elle était belle, très belle, et vu sa robe, vu son maintient, elle venait d'une belle soirée. Quel genre de soirées fréquentaient les jeunes françaises à l'anglais approximatif, au joli minois et au surnom aussi infantilisant que mignon? Les soirées de l'élite. Lesquelles?

Celles qui employaient des prostituées.

Convaincu que la traiter de prostipatétipute dès leur première rencontre ne serait pas quelque chose de bon ni pour sa santé physique -les femmes tapaient vite et fort- ni pour son humeur générale, Tiago garda le silence. Après tout il s'en foutait. Elle aurait pu être astrophysicienne moldue ou jongleuse avec des renards morts, elle serait restée exactement la même à ses yeux. En outre, il avait un étrange respect pour les prostituées et toutes les travailleuses du sexe : il leur devait sa première fois et les rares moments de tendresse de sa vie d'adulte. Elles étaient souvent enjouées, quand on les payait bien et qu'on les traitait comme des personnes plutôt que comme des objets. Elles n'aimaient jamais les promesses, mais elles aimaient qu'on prenne soin d'elles le temps d'une soirée. Ceux que Tiago n'aimaient pas étaient leurs macs, et celles qu'il avait fréquenté étaient toujours des "indépendantes".

Jamais il ne donnerait de fric aux porcs de la mafia qui traitaient leurs "filles" comme du bétail, et profitaient d'elles sans les payer puisqu'elles n'étaient au fond que leur propriété.

Tout à ses pensées, il s'occupait du feu et se leva avant d'ôter sa veste et son haut, sans y réfléchir vraiment. Il avait fait l'effort de s'habiller pour sortir, mais ses bandages continuaient à coller à sa peau et à ses blessures. Il n'était pas pudique et se foutait pas mal qu'elle le regarde ou pas, qu'elle le juge ou pas, qu'elle le trouve laid ou pas. Il se foutait de ce que tout le monde pensait. Il méritait tout, le bon comme le mauvais. Et il en assumait chaque trace.
Il passa sa baguette sur une blessure le long de son bras, puis sur son torse et son ventre, le long de son cou, et finit par jeter son tee-shirt sur un tas déjà haut de linge sale avant d'en attraper un autre, de se changer et d'observer la pièce, pensif. Où la faire dormir? Pas dans son lit. Il pouvait toujours dormir dans le fauteuil, mais vu son tempérament elle allait encore lui jouer le numéro du "coco good girl, coco can sleep on the floor like french Bichon."

French bichon. Son cul ouais.

-Tu dors dans lit, je prend fauteuil.


Elle ouvrit la bouche et il dressa un index qui devait se vouloir menaçant mais n'aboutit qu'à une piètre tentative d'autorité. Les sourcils froncés, il articula:

-Toi arrêter me pomper les nerfs. Je dis toi dans lit, donc toi pas tapis, toi lit, je encore chez moi et je pas vouloir que tu raconte partout je suis salaud qui fait dormir personnes dans cave avec cafards et souris. Tu compris?

....Elle n'avait pas l'air de comprendre et Tiago se prépara mentalement à la guerre d'usure. Merci Blackfish. Merci pour tout.

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Tiaco#1 - 23.03.2003

Rising up, back on the street Did my time, took my chances, Went the distance, now I'm back on my feet. Just a man and his will to survive.
Le Tigre a une façon bizarre de communiquer. Il la fixe, il la juge du regard, presque autant que devant chez lui, juste pour savoir s'il doit lui répondre. En tout cas il a l'air. Il a l'air de juger si elle est digne qu'il lui réponde. Elle a peut-être fait une erreur, du coup, à lui poser des questions, elle peut s'en passer, des questions, Coco. Elle peut juste être dans son coin et dessiner en silence, si c'est ce qu'il faut. Mais elle tient le regard, sans défi, souriante et sage, patiente. Finalement, il finit par grommeler : « Je pas aller dans le France. Mais je clients français. Clients aiment quand on parle la langue. » Et brusquement, cette réponse la fait rire. Ça la fait rire tout simplement, comme un ouragan qui redresse son corps, élève sa gorge, dégage le rire clair et enfanté, amusé, de la gamine qui n'en croit pas ses oreilles. De la gamine qui a vraiment bien besoin de rire ce soir. Elle ne se moque pas de lui, elle ne se moque jamais vraiment des gens Coco, elle rit des situations et des mots et de la vie. Lorsque son rire finit par se calmer comme une cascade qui arrive enfin en bas de sa chute, elle lui explique d'un air enjoué : « C'est rigolo, moi mes clients il n'aiment pas quand je parle leur langue. »
Et ce qui la fait rire, au fond, la Coco, c'est de voir que ce tueur à gage, ce rustre, qui doit gagner bien moins sa vie qu'elle. Merlin, elle pourrait racheter son entrepot rien qu'avec ce qu'on la paye pour une nuit. Et une autre nuit pour ce qu'il contient. Enfin, une nuit française, ils ont bien baissé sa valeur depuis qu'elle doit faire celle qui ne comprend pas à un mot de ce qu'on lui dit. Et bien ce rustre-là, il a toujours des meilleures conditions de travail qu'elle. Parce que lui, il doit apprendre pour être considéré plus compétent dans son travail. Elle, elle doit oublier et ignorer pour espérer être mieux payer. Et cela est juste, vraiment, vraiment drôle.

Le temps qu'elle finisse de rire il se tient devant elle, avec un verre à la main, qu'elle accepte d'un sourire doux et d'un « Merci » reconnaissant et sincère. Mais il s'éloigne de nouveau, sans un mot ni un sourire. Heureusement, le chien fait son chemin jusqu'à elle, et lui apporte cette chaleur vivante que la main d'Albane n'a pas pu être pour Coco. Trop fermée, trop tendue, trop stressée. Le contact du chien contre elle est, par contre, comme un retour de la tendresse et de la maison, et elle se demande si elle ne pourrait pas dormir dans son panier, ou dans sa niche, quitte à se réveiller couverte de poils. L'eau fraiche dans sa gorge lui fait aussi un bien fou et, même s'il est toujours difficile de dire quand Coco ne va pas bien, elle se sent quand même mieux. Elle se sent de plus en plus prête à affronter ce drôle de monsieur à la fois sec et gentil, tendre et violent, du genre qui fait les gros durs mais qui s'occupe d'un chien comme d'un être humain, mieux qu'un être humain.
Elle se perd dans ces pensées tout en le regardant. Elle le regarde s'occuper du réchaud, puis retirer sa veste, puis retirer son t-shirt et ses yeux s'ouvrent un peu, pas tant parce que le monsieur est très bien musclé, après tout elle est habituée à voir des gens très bien musclés, mais parce qu'il a vraiment, vraiment, beaucoup de blessures. Et de cicatrices. Et que ça a l'air bien plus sale que des blessures de coups de fouet, ou de menottes trop serrées, ou autres petites choses charmantes auxquelles on peut s'habituer dans le métier de Coco. Non, c'est le genre de corps qui la ramène des années et des années en arrière, dans les rues glauques de Paris, lorsqu'elle avait assisté à une guerre de rue et que personne n'avait été envoyé à l'hôpital parce que ce n'était pas le genre d'homme à être accepté dans les hôpitaux. Elle se demande si Tiago n'aurait pas été accepté dans un hôpital. Mais elle ne dit rien, parce que malgré elle, elle est hypnotisée. Il y a dans ce corps détruit tant de rappels d'une vie qu'elle pensait révolue. Elle s'est habituée aux corps lisses et beaux de ses collègues et d'elle. Et le voir comme ça, lui, celui qui doit la protéger, cela lui rappelle que sa vie est vraiment en train de changer. Elle le regarde s'occuper de ses blessures de sa baguette, sans vraiment savoir ce qu'il fait. Elle se perd dans ses pensées et son observation. Elle continue de gratouiller le chien, éternelle source de chaleur pour elle et son humeur bancale.

« Tu dors dans lit, je prends fauteuil. » Elle réagit aussitôt, se reconnectant en un instant à la discussion (Coco a l'habitude des communications décousues), et veut répliquer quelque chose mais il l'en empêche. « Toi arrêter me pomper les nerfs. » Quoi pomper les nerfs ? Coco elle est sage, et lui il l'insulte ? «  Je dis toi dans lit, donc toi pas tapis, toi lit, je encore chez moi et je pas vouloir que tu raconte partout je suis salaud qui fait dormir personnes dans cave avec cafards et souris. Tu compris? » Elle ne répond pas, parce que l'idée qu'elle puisse aller raconter ce genre de chose la fait rire encore. Le Tigre dit des choses tellement bêtes que ça la fait rire, il est un peu bizarre, il a une logique différente, en fait. « Moi je m'en fiche de lit ou pas lit. » Sans faire gaffe, elle reprend un peu ses tournures de phrases et les fautes qui vont avec, bien moins par moquerie que par habitude de s'adapter aux gens face à elle. « Je voudrais juste dormir avec le chien, je peux dormir avec le chien ? » Puis elle montre le sujet de leur dispute d'un air un peu étonnée : « Et puis il y a de la place dans le lit, on peut tenir non ? » Elle réalise ce qu'elle dit et rajoute aussitôt, levant la main d'un geste de défense : « Ne t'inquiète pas, je ne te ferai rien, je serai sage ! »

Parce que, dans le monde de Coco, c'est elle qui doit rassurer les autres qu'elle ne va pas leur sauter dessus durant leur sommeil.
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