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sujet; AKËLA ± People are not snow or rain, they do not look beautiful when they fall

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AKËLA ± People are not snow or rain, they do not look beautiful when they fall Empty
Akëla Joo Hee
feat jamie chung • mind dreamer

• nom complet ; Akëla Joo Hee, son nom signifie aussi belle que le jade.

• surnom(s) ; Durant sa scolarité ses proches (pour le peu qu'elle avait) l'appelaient Akë (Aki), désormais il ne tient plus lieu de lui accorder un quelconque surnom

• naissance ; Akëla est née en Corée du Sud le 22 juillet 1976, plus précisément dans une clinique magique de Séoul.

• ascendance ; C'est une sorcière de sang-mêlée.

• camp ; Pendant la majorité de sa vie, elle fut une ultime partisane des idéaux de Lord Voldemort et ne cacha pas sa volonté de le voir à la tête du continent anglais. Sa famille, bien que sang-mêlée, fut une des plus puritaine, qui eu une fidélité imperturbable et sans faille envers le Mage Noir. C'est grâce à cela qu'elle parvint à se faire bien voir et qu'un grand frère d'Akëla gagna même une place dans les rangs des Mangemorts. Mais aujourd'hui, Akëla est perdue, désorientée, elle ne sait plus quoi croire et à qui donner son allégeance.    

• métier ; Auparavant, elle travaillait à Sainte-Mangouste. Elle avait de l'ambition, beaucoup d'ambition. Désormais, c'est une vie d'esclave, d'objet possédé qui l'attend.  

• réputation ; Une traître, rien d'autre qu'une déception. Elle était l'espoir des Joo Hee, ils l'avaient même fiancé à un bon parti  aux origines égyptiennes. Mais cette idiote à tout ruiné. Désormais, elle est le déshonneur incarné.  

• état civil ; célibataire, ô elle aurait fini marié d'ici quelques mois à peine si seulement la situation n'avait pas...radicalement changé.

• rang social ; C'est une rebut en attente de sa mise aux enchères.  

• particularité(s) ; aucunes

• patronus ; le sujet du patronus fut tabou chez les Joo Hee pendant de longues années. En effet, les parents de Akëla, dont les âmes étaient aussi sombres que le charbon, ne pouvaient parvenir à en faire apparaître un. Ce n'est qu'à Poudlard qu'Akëla pu admirer son patronus lorsqu'au bout de nombreuses tentatives il daigna prendre une forme animale. C'est alors un magnifique lynx qui apparut devant elle.  

• épouvantard ; La plus grande peur de la jeune femme serait de mourir noyé. La noyade l'effraie, la pétrifie de terreur.

• risèd ; Si Akëla venait à faire face à ce miroir, elle se munirait sans nuls doutes d'un objet qu'elle projetterait sans ménagement contre la glace, avec pour seul but de le briser. Ses rêves, elle n'y accorde plus aucun crédit alors pourquoi ferait-elle une faveur à ce fameux miroir ?  

• animaux ; aucun

• baguette ; la baguette qu'Akëla s'est vue obtenir fin août, peu avant sa rentrée à Poudlard, était faite dans un bois de frêne, elle contenait un ongle de gobelin et mesurait vingt-cinq centimètres. A vrai dire, elle ne plus vraiment revu depuis son rabaissement au rang de rebut.


• ENSLAVED •
Perso Inventé

The stars have faded away

► Avis sur la situation actuelle : Ce gouvernement, cette montée au pouvoir du Lord...c'est ce dont elle avait toujours rêvé. C'est ce qu'elle voulait par dessus tout. Pendant des années, ses camarades l'ont épiés avec des regards sournois, dégoûtés à la limite de la pitié. Parce qu'elle rêvait de cette violence quotidienne, parce qu'on l'avait élevé dans les bassesses d'une hiérarchie pro-Sang-pur. C'était une utopie, quelque chose en quoi la majorité ne croyaient pas mais dont elle était certaine, dont sa famille était sûre. Petite elle rêvait de ce jour où les cracmols et autres Sang de Bourbe seraient réduits à de pure déchets de la société. Parce que du coup, elle aurait droit à autre chose qu'une vie de secrets. Être en faveur de Voldemort lorsque Potter hurlait partout qu'il allait le détruire...c'était une torture, ne pas pouvoir lui fermer le caquet sans avoir les autorités sur le dos et finir à Azkaban pour être follement partisane du plus grand mage noir. Mais aujourd'hui, ce gouverment est une vengeance. Une vengeance à tout ces imbéciles. Puis elle fit une bêtise...une bêtise qui n'entrave en rien sa foi envers le Lord. Elle paiera les conséquences de ses actes, elle fera tout pour redevenir une sorcière digne de confiance après cet écart de conduite. Parce que cette société, elle y croit et elle y voit la splendeur du monde magique.

► Infos en vrac : Akëla est née avec une malformation de la cage thoracique, la rendant ainsi incapable de fournir un grand effort pendant une trop longue période de temps. Cette malformation de la jamais grandement dérangé, la magie l'aidant au quotidien elle n'a jamais été forcé de faire un marathon de quatre heure sans repos. Petite, elle faisait des terreurs nocturnes, c'est en partie pour ça que ses parents ont décidés de quitter la Corée du Sud pour s'installer dans un pays qu'ils jugeaient plus sain pour leurs enfants. Depuis son arrivée à Herpo Creek, ces terreurs nocturnes ont cessés du jour au lendemain. Grandir entourée de deux frères plus âgés ne fut pas la chose la plus facile. Ce fut comme laisser couler une plume dans un amas de pierre tranchantes et lourdes. Akëla y a perdu ses plumes pour se transformer en tige d'acier. Elle ne regrette en rien les disputes avec ses grands frères, les lynchages de ses aînés, les jouets brisés, les doux rêves spoliées. C'est en partie grâce à eux qu'elle a pu survivre dans ce monde éprit d'obscurité et de douleurs. Car ils ne la considéraient pas comme une petite soeur à protéger, mais comme une femme en devenir, une femme qu'ils devaient forger pour en faire une silhouette de métal, forte, puissante, la confronter au monde pour que plus tard elle puisse l'affronter avec les armes nécessaires. Chanceux sont ceux pouvant se vanter d'avoir fait sourire Akëla Joo Hee. En effet, la jeune femme ne sourit que trop rarement, préférant revêtir son masque de stoïcisme que les années lui ont forgé. Rien ne semble percer ce masque, si ce n'est le dégoût, la colère, la moquerie, le sarcasme et une pointe de sadisme. Akëla n'est pas foncièrement méchante, loin de là. Elle a simplement dû apprendre à se faire une place, à ne pas laisser sa féminité ou sa sensibilité devenir une faiblesse. Elle a donc caché cette dernière en devenant une espèce de vipère impassible que les gens préfèrent éviter plutôt que côtoyer. Elle prétendrait volontiers n'avoir jamais souffert de ce regard qu'on eu ses camarades sur elle. Le genre de regard qui dit: "Il ne peut pas y avoir de bon fond en elle...juste une salle mangemort en devenir trop partisane du Lord adoré par ses parents pour pouvoir voir qu'elle va droit dans le mur", mais elle mentirait. Elle a longtemps voulu être apprécié de ses camarades, elle était juste trop maladroite pour pouvoir y arriver. C'était plus facile de paraître inintéressée par eux que de prendre le risque de se dévoiler. Elle fut lâche d'une certaine façon, et préféra la sûreté de la froideur au danger de l'amitié, de l'amour et de l'affection. La jeune femme a toujours eu une fascination pour la magie noir et les créatures magiques. A Poudlard, elle excellait au cours de Soins aux créatures magiques et dans celui de sortilèges. Chez elle, il n'était pas rare de la voir parcourir l'immense bibliothèque de ses parents pour y choisir certains volumes approfondissant les connaissances en magie noir et autres maléfices.   Durant sa scolarité, elle fut à la tête d'un petit groupe de serpentard, rien de bien méchant, juste une troupe de camarades se plaisant à zoner dans les couloirs une fois le couvre-feu tombé, appréciant de faire vivre un enfer aux nouveaux élèves ou à ceux dont le sang n'avait rien de sorcier. Depuis la fin de leurs études, ce groupe s'est effrité pour finalement disparaître complètement. Elle est allergique aux noix et aux noisettes.


Nothing compares to you

• pseudo & âge ; reckless tears(appelez moi Julie) & 18 y.o. • comment as-tu trouvé le forum ? et bien par bazzart • ton avis, tes suggestions ; je l'aime déjà d'amour ! • connexion ; je passe à peu près tout les jours, sauf en période d'exam ou je ne répond que le week-end :) • quelque chose à ajouter ?  sifflote




Dernière édition par Akëla Joo Hee le Lun 27 Oct 2014 - 11:33, édité 1 fois
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Here comes the hurricane


――――――-―• CHAPITRE UN •――――-―――
HERPO CREEK ± sept ans - 15 mars 1983

Il est plus facile de construire des enfants solides que de réparer des hommes brisés. - Frederick Douglass
L'allée traçait un sentier de petites pierres grises qui menait jusqu'au perron d'un manoir dont le style architectural m'échappait complètement. Je n'avais jamais vu ça à Séoul, les maisons étaient différentes, les gens également. Ici, on ne nous avait pas accueillis, la rue était déserte et seul le vent venait chanter contre mes oreilles d'enfant. Le souvenir encore trop présent de mon ancien logis, de mon ancienne vie, me tordait le cou et les entrailles. Pourquoi étions nous partis ? Je ne le savais pas, du moins je n'avais connaissance que d'une infime partie de la vérité. Officiellement, nous avions quitté notre grande demeure du Sud de la Corée à cause de moi, parce que mes terreurs nocturnes nous empêchaient de vivre convenablement et qu'un environnement plus modéré nous aiderait probablement. Mon père, Ju-hun, avait donc prit la décision de déménager, quitter le pays. Un pays qui commençait une longue décente aux enfers, une contré, un continent où les visions divergeaient tout les jours d'avantage. C'était pour le mieux, sans aucuns doutes. L'Angleterre m'avait toujours semblé si loin, si inaccessible et voilà que je me retrouvais devant l'entrée d'un manoir au style British indéniable. Un manoir que mon père avait acheté à un sorcier peu scrupuleux, je ne m'y suis jamais réellement intéressé.
"Entres donc, la maison ne va pas te manger !" s'exclama ma mère en coréen, d'un ton socialement ravie. Je tournais mon visage vers elle, ne lut dans son regard ni réel joie, ni affection. Cependant, je lui obéis. J'avais appris à obéir aux ordres de mes aînés. C'est ce qu'une fille fait, non ? Je m'avançais alors sur ce sentier de pierres grises, montais les quatre marches qui menaient à la porte d'entrée et poussais cette dernière pour pouvoir faire apparaître le grand hall d'entrée de ma nouvelle demeure. Des chandeliers et des tapis de grande valeur, des meubles en bois foncé et un immense escalier qui trônait centralement au fond du hall. Je restais quelques instants à observer ce que je n'avais jamais vu auparavant. Oui, l'architecture coréenne était différente, mais je préférais ce qui apparaissait sous mes yeux à la sobriété et l'arrogance cachée de ce que j'avais toujours connu.

± ± ±

La lune laissait transparaître dans le salon ses rayons de nacre qui avaient toujours été synonymes de malheur pour moi. Car ils signifiaient que je devais rejoindre ma chambre, me coucher dans mon lit, fermer mes yeux et m'endormir. M'endormir pour me réveiller quelques heures plus tard à peine, crispée dans une peur dont j'ignorais la provenance. Mes cris, des cris qui résonnaient dans la maison et qui ne s'arrêtaient jamais car ma peur ne faisait que se propager dans tout mon corps qui ne semblait plus m'obéir, qui ne voulait plus rien savoir. Je voyais des choses horribles, des hallucinations qui apparaissaient et disparaissaient sans prévenir, ne procurant qu'une plus grande terreur en moi. Alors en cette première nuit dans cette nouvelle maison, j'étais réticente à aller me coucher. L'horloge magique nous désigna qu'il était vingt-et-une heure. Je me raidis sur le canapé, alors que mon frère, Jisok, me faisait la lecture, fier d'avoir été nommé par mon père responsable de mon éducation. Ô j'avais un précepteur, oui, mais ce que m'enseignait mon frère dépassait ce que mon précepteur était en droit de m'apprendre. Jisok me racontait la magie destructrice, la puissance des maléfices, la grandeur de Lord Voldemort. Chaque soir, après le dîner, je choisissais un ouvrage dans notre bibliothèque familiale qui avait triplé de volume durant le déménagement grâce à l'acquisition de nombreux tomes anglophones, puis il m'apprenait son contenu. Ouvrages asiatiques, parchemins égyptiens, grimoires anglais et recueils français, j'apprenais les arts noirs et la culture des partisans du plus grand mage noir de tout les temps.
Jisok referma le grimoire et alla le ranger à sa place. Il était sérieux dans ses responsabilités et je l'avais toujours connu sérieux et impassible. Mais je savais qu'il m'aimait et qu'il voulait me voir devenir aussi grande et puissante qu'il le sera un jour. Il était ambitieux et désirait plus que tout servir notre Lord disparu. Je l'admirais, de tout mon être, j'admirais ce grand frère qui n'était pas tendre avec moi mais qui ne me voulait foncièrement aucun mal. "Il est désormais l'heure d'aller te coucher. Va." il ne fit pas plus de cérémonie et alla s'asseoir à un bureau de la pièce, se munit d'un parchemin, d'une plume et entama son travail. Je ne me fit pas prier, sachant parfaitement que je n'avais pas le droit d'aller contre un ordre provenant de Jisok, ou d'un autre aîné. Je me levais donc, sortie de l'immense salon, montais les marches de cet immense escalier, traversa le long corridor et entra finalement dans la pièce qui était ma chambre. "Madame désire quelque chose ?" demanda une petite voix. Je remuais la tête en signe que non, je n'avais nul besoin des services de l'elfe à ce moment, qu'il pouvait se retirer. Ce qu'il fit. J'enfilais mon vêtement de nuit et m'allongea dans mon lit, me recouvris des couvertures et ferma les yeux. Cette nuit-là, je dormis sans interruption, sereinement. Ce fut le début de la fin de mes terreurs nocturnes.  


――――――-―• CHAPITRE DEUX •――――-―――
POUDLARD ± onze ans - 1 septembre 1987

Les enfants sont éduqués par ce que l'adulte est, non par ses bavardages. - Carl Gustav Jung
Avant d'arriver en Angleterre, je n'avais jamais entendu parler de Poudlard. J'étais trop jeune, je ne m'intéressais nullement au collège ou à un quelconque établissement qui pourrait m'apprendre les rudiments de la magie ainsi qu'une plus grande connaissance et pratique dans ces domaines. Je ne me souviens pas du jour où mes pouvoirs ont fait leur apparition, encore une fois j'étais trop petite. Je n'ai, de plus, jamais posé la question. Je ne trouvais pas le temps, la motivation ou une quelconque raison valable pour faire perdre du temps à mes parents. Parents que je respectais au plus profond de mon être car ils m'ont offert un nombre incalculables de possibilités d'apprentissage bien avant mon entrée à Poudlard. La rentrée était donc pour moi synonyme de nouveauté, de découverte et de mystère. Jisok m'avait prévenu...il m'avait ordonné de me taire quant à nos idéaux, quant à notre désir profond de voir Lord Voldemort renaître de ses cendres pour imposer son autorité sur la Grande Bretagne et tout le continent. Je n'ai pas posé de questions, j'ai obéis. Je me suis tue durant le voyage en train, j'ai entamé la discussion avec quelques uns de mes camarades, mais aucun ne me semblait réellement intéressant. Je fus vite lassé et m'enferma dans un mutisme qui ne se brisa que lorsque la silhouette impressionnante et intemporelle du château s'incrusta sur mes pupilles. "Nom d'un gobelin..." murmurais-je doucement alors que mon émerveillement se réveillait doucement.  "C'est assez impressionnant, je dois l'admettre..." fit une voix derrière moi. Je me retournais d'un geste et examina cet inconnu. Il m'adressa un sourire sincère, monta dans une barque et nous ne nous revire plus avant la cérémonie de répartition. On nous présenta brièvement en quoi consistait la cérémonie et je ne pris pas la peine de faire une quelconque estimation de ma futur maison, je n'en savais pas assez sur chacune d'entre elle pour avoir un réel désir fondé et justifiable. L'appel débuta et dura longtemps, trop longtemps. Beaucoup de têtes inconnues à mon répertoire se firent placer avant que le visage du garçon qui m'avait adressé la parole près des barques ne se voit coiffer du choixpeau magique. J'appris que son prénom était Terrence, il fut envoyer à Serdaigle. Pendant un laps de temps très bref, j'eus également envie d'être répartie à Serdaigle, car il était bien le seul visage familier dans cet immense château. "Joo Hee Akëla" appela le professeur tenant le chapeau entre ses mains. Je relevais la tête et me créa un chemin parmi la population de premières années pour pouvoir prendre place sur le tabouret vétuste avant de recevoir le choixpeau sur ma tête. "Oooh...c'est une âme bien étrange que nous avons là. Oui, tu veux faire tes preuves et tes idées ne sont pas forcément les plus louables...Tu es malines, mais le courage te manque. Je vois aussi de l'ambition, beaucoup d'ambition....SERPENTARD !" fini par crier l'objet magique. La table de ma nouvelle maison se leva dans un brouhaha que je ne réussissais pas à justifier. Je me levais et partie rejoindre ces derniers. J'intégrais Serpentard, la maison des serpents et cela ne me fit ni chaud, ni froid.

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"Oooh je t'en pris Terrence, cesses donc tes jérémiades et tes reproches ! Je n'ai rien fait de mal." dis-je d'un ton ennuyé au quatrième année qui me faisait face, une mine furibonde affiché sur son, pourtant, si agréable visage. Ses poings étaient serrés et je sentais son énervement comme jamais auparavant. Je ne comprenais pas sa réaction, je ne comprenais pas sa colère. "Mais enfin Akë ! Ce que tu as dis, ce que tu as fais...c'est immonde !" je relevais la tête vers lui et le fusillais du regard "Cette Sang-de-bou..." commençais-je "Arrêtes !" me coupa-t-il dans un éclat de colère. J'écarquillais les yeux sous la surprise de sa réaction. "Arrêtes...Arrêtes de l'appeler comme ça ! Seul ces saleté de Mangemort et de Pro-Tu-Sais-Qui appellent les Nés-Moldus de cette façon et elle n'est en rien inférieur à toi !" cracha-t-il à mon égars. Je pris cela comme une attaque, une gifle en pleine figure. Je me levais d'un bond et pointa mon index vers Terrence "Elle EST inférieure à moi ! Elle n'est qu'une erreur, elle ne devrait pas être autorisé à pratiquer la magie, elle ne devrait même pas exister ! La magie est un art qui ne peut être pratiqué que par les personnes dont le sang est pur, dont l'âme est dévoué à une pratique constante et mérité d'un don tel que la magie ! Les insectes dans son genre ne sont rien !" dis-je d'in ton méprisant et énervé. Le visage de Terrence se crispa d'avantage, ses tempes battaient sous l’afflux de sang. "Tu es un monstre Akëla. Une mauvaise personne, c'est toi qui ne devrait pas être autorisé à faire de la magie. Tu parles de pureté alors que tu es une Sang-Mêlée ! Tu te fous du monde ! Ce que tu me dis là, c'est digne d'un Mangemort !" commença-t-il à me hurler au visage. Je reculais de quelques pas, fit un tour sur moi-même pour me calmer, posant une main sur mon front. Mais cela ne suffit pas, cela ne serait jamais suffisant à calmer cette colère que j'éprouvais envers Terrence. "Je ne suis PAS une mauvaise personne !" crachais-je au Serdaigle qui me regarda avec dégoût. "J'ai honte d'avoir pu te témoigner une quelconque amitié...ne m'adresses plus jamais la parole. Plus jamais." il prit le chemin du départ et je ne le retint pas. Il sortie de la pièce et je lançais un grimoire contre la porte qu'il venait d'emprunter. Idiot ! Il ne comprenait pas...il ne comprenait pas que le monde ne pouvait pas revenir aux mains d'êtres impurs, de personnes incapables. Il s'était fait retourner le cerveau par cette société, ces héros qui clamaient que notre Lord n'était plus, qu'il était mort face à un bébé. Non, le Lord se préparait, il reprenait des forces et j'avais foi en son retour, j'avais foi en l'apogée et l'age d'or des personnes fidèles à sa cause.  



――-―• CHAPITRE TROIS •――-―
HERPO CREEK ± seize ans - 20 juillet 1992

Cruel est le combat des frères. - Aristote
L'été avait posé son empreinte sur toute la région tandis que le soleil déclinait à l'horizon, pourfendant l'herbe d'une lumière orangée qui laissait présager une belle journée pour le lendemain. Mes jambes dénudés suite aux chaleurs estivales glissaient sur l'herbe du jardin, un havre aux milles senteurs auquel ma chère mère faisait particulièrement attention. Chaque jour que Merlin donnait, elle missionnait nos deux elfes de maison pour qu'ils délogent les nuisibles, arrosent les plantes et fassent en sorte que ce lieu soit aussi accueillant qu'il puisse être. J'aimais ce jardin, je le chérissait de toute mon âme. J'y passais bon nombre de mes après-midi durant les vacances scolaires, y étudiant à l'ombre du pommier, révisant mes cours pour les ASPIC à venir tandis que l'odeur agréable des pivoines venaient me titiller les narines. De petites réceptions y étaient parfois organisés, mon père avait réussi à se faire une petite place au Ministère de la Magie, de ce fait il n'était pas rare qu'il convie certains de ses collègues de Sang-Pur ou Mêlée dans cet havre pour leur faire vivre une soirée fort divertissante, agréable, et transpirant l'opulence et les penchants en faveur de notre Lord.

Un miaulement me sortie de mes pensés, je tournais doucement mon visage pour poser mon regard sur Osiris. C'était un magnifique Maine-Coon dont la blancheur immaculé faisait ressortir ses yeux ambrés. "Bonsoir toi" dis-je d'une voix douce à l'animal qui s'assit à côté de moi. Je me redressais, croisa mes jambes pour être en tailleur et flatta le crâne de l'animal avant de me replonger dans l'écriture de ma lettre.

Mon très cher Cole,
L'été est bien avancé, le soleil et sa douceur me rappellent ô combien je ne peux me passer de ton étreinte et tes baisers. L'air est doux, il va bientôt commencer à faire sombre et je ne pourrais plus profiter de ce jardin, de son herbe soigné et de ses odeurs si agréables. Ô comme j'aimerais pouvoir t'y amener, te le montrer. Un jour, peut-être. Pour le moment, je ne peux prendre le risque d'aborder le sujet de notre relation avec mon père. Il est trop occupé pour pouvoir accorder du temps à quelque chose d'aussi futile que nos sentiments.  Je te demande de le comprendre, quelque chose se prépare, je le sens. C'est pour bientôt, j'en suis certaine. Longtemps l'on nous a regardé comme des êtres diaboliques, des personnes à qui l'on ne pouvait en aucun cas avoir confiance. Cela m'a souvent surprise, énervée même, la façon dont ces personnes qualifiés de respectables diabolisaient notre image, notre statut. A les écouter, nous sommes tous des chiens affamés prêts à bondir et tuer quiconque viendrait à nous contredire ou ne pas avoir le sang assez pur. Je préfère en rire qu'en pleurer, cela leur passera.
Tu me manques terriblement, ton amour m'est de plus en plus nécessaire. Je t'en pris, racontes moi ton voyage en Egypte, dis moi tout ce que tu auras appris ! Tes voyages me passionnent tellement, un jour je t'accompagnerais si tu le veux bien.


Je t'embrasse,
Akëla


PS: je t'aime.


"HORS DE MA VUE !" hurla une voix sans prévenir. Le sursaut qui me traversa fit bondir Osiris qui parti en courant sans demander son reste. Je reconnu sans grande difficulté la voix de mon père et j'eus soudainement très peur. D'aussi loin que je me souvienne, il n'avait jamais haussé la voix. Je me hâtais de me lever, de récupérer ma plume, mon encre ainsi que ma lettre. Munie ainsi de mes affaires, je me dirigeais à grande enjambé vers les doubles portes vitrés qui menaient au salon. A peine avais-je mis le pied dans la pièce que je fut submergé par l'électricité qui envahissait la pièce. Mon père était face à mon frère le plus âgée, Dränn. Son visage était figé dans une colère sans précédent. Mille et une questions se bousculaient dans ma tête. Pourquoi ? Qu'avait bien pu faire Dränn pour faire entrer notre père dans une telle rage ? "Je suis ton fils, tu ne pourras pas m'en empêcher." lâcha l'homme au visage impassible qui me servait de grand frère. "JAMAIS ! TU M'ENTENDS ?! JAMAIS MON FILS N’ÉPOUSERA UNE SANG DE BOURBE !!" la stupeur me transperça et me fit lâcher la bouteille d'encre que je tenais auparavant entre mes doigts fins. C'était donc cela...Dränn désirait prendre pour une épouse une Sang de Bourbe, une femme que notre père n'avait pas désigné, une personne qui représentait tout ce contre quoi nous manifestions dans l'ombre. Cela ne pouvait être possible, il ne pouvait nous faire cela. "C'est déjà fait." dit-il et ce fut comme si une enclume venait d'être lâché dans la pièce. La pression déjà suffocante devint insoutenable. "Tu ne peux pas avoir fait ça Dränn..." la voix de Jisök résonna dans la pièce alors qu'il se dégagea d'un coin d'ombre de la pièce. Mon regard croisa le sien, il était froid, dur, en colère. "Ne te mêles pas de ça Jisök...toi et moi savons très bien que cela allait arriver un jour où l'autre." mon père, fulminant, restait toujours affreusement silencieux, prostré devant un fils qui n'allait lui apporter que déshonneur si il venait à s'afficher avec une Sang de Bourbe. "Ne dit pas de telles sottises." Jisök se tourna vers son frère, la baguette pointé vers ce dernier "Je t'ai dis de ne pas t'en mêler. J'ai épousé Esther, c'est fait, et je ne vais pas renoncer à cet engagement pour faire plaisir à une famille de Pro-Voldemort ! Vous me faites pitié, vous et vos croyances ridicules. Le Lord est vaincu, il est mort, Harry Potter l'a réduit en cendre face au miroir du risèd et jamais les Sang Purs ne seront à la tête du Gouvernement, JAMAIS ! Plutôt mourir que de voir des êtres aussi infâmes que toi, père, au pouvoir." puis tout se passa très vite, trop vite. "AVADA KEDAVRA !" Dränn sera porté disparu, on ne trouva jamais son corps.

――-―• CHAPITRE QUATRE •――-―
LA SALLE DES ENCHÈRES ± vingt-quatre ans - 30 mars 2001

Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune - Dante
Le bruit de mes talons sur le carrelage de la salle se mélangeaient aux multiples autres, en résultait une cacophonie mondaine que j'appréciais particulièrement. Tout était allé si vite, tout était devenu si parfait. Potter n'était pas mort, mais cela ne saurait tarder et ce jour-là sonnerait le début d'une vie que j'avais attendu depuis de nombreuses années. Les Sangs de Bourbes et autres traîtres à leur sang étaient chassés, traqués et envoyés à Azkaban, ou tout simplement exécutés. C'était une vengeance bien trop douce encore, pour toutes ces années où leur arrogance nous écrasait, prétendant que leur potiche de Potter vaincrait le Seigneur des Ténèbres. Il n'était rien d'autre qu'une figure de proue d'un navire qui coula avec misère et ridicule. Aujourd'hui, il se cachait, les Insurgés résistaient, cela ne rendait la chasse et la situation actuelle que plus plaisante.

Depuis peu, une lois avait ouvert une toute nouvelle sorte d'enchères. Celle des Rebuts, des prisonniers qui acceptaient d'être vendus à des familles de confiance plutôt que d'aller à Azkaban. Ce jour-là, j'assistais à l'une d'elle. Ô j'en avais déjà vu quelques unes, mais jamais un Rebut n'avait attiré l'attention de mon père, alors nous étions toujours repartis les mains vides. Ces enchères étaient également une magnifique occasion d'étaler notre réussite auprès du Magister. Des vêtements de grande facture, des bijoux somptueux et une marque des ténèbres sur le bras de Jisök. Notre famille réussissait tant bien que mal à faire oublier l'impureté de notre sang en mettant en avant notre fidélité et dévotion au Magister. Et cela marchait.
Nous entrions dans l'immense pièce qui servait de salle aux enchères de Rebuts, pleins d'assurance. A mon annulaire, une bague de fiançailles dont la beauté irradiait mon être et rendait fou de fierté mon père, qui répétait à qui voulait l'entendre mon mariage proche avec un jeune homme italien, Sang Pur de surcroît, et qui adhérait aux idées du Magister. C'était un réel honneur pour lui, et pour moi. J'allais me lier avec un homme en puissance, quelqu'un qui ferait de moi une femme comblée dans tout les domaines. Je deviendrais la femme d'un Sang-Pur, une fierté, un devoir. Un homme charismatique nous indiqua que la séance allait débuter. Nous primes place au troisième rang, prêt à assister à un défilé de traîtres et criminels. Le silence se fit lorsque le premier rebut apparu sur l'estrade. Une série de six autres rebuts suivirent celui-là. Tant de traîtres, tant de criminels, tant de gâchis. La plupart aurait fait de parfait mangemort et partisans si seulement ils n'avaient pas été bernés par la prophétie, par Potter, par toutes ces bêtises. " Adjugée, pour 2000 gallions !" une série d'applaudissement suivirent l'annonce et je me tournais vers le sorcier qui venait de gagner cette mise aux enchères, le complimentant d'un signe de tête respectueux. Il me le rendit et se leva pour aller chercher son Rebut. Puis ils prirent le chemin de la sortie. " Rebut suivant. Ah...nous avons ici un sorcier nommé Cole Lefevre" mon coeur fit un bon alors que mon regard se rua sur l'estrade où apparaissait un homme à peine plus âgé que moi, la peau pâle, les yeux aussi noirs que ses cheveux. Cole..."de Sang Mêlé, il fut à Gryffondor, obtint de très bons résultats lors de ses BUSES et ASPICS. De 1997 à 2000 il fut en voyage, parcourant le monde. Cole Lefevre est accusé de trahison envers le Magister pour avoir fourni des informations aux Insurgés et pour avoir tenter, sans succès, de rejoindre ces derniers. Il est également accusé de deux meurtres, dont celui de Dränn Joo Hee dont la famille est présente dans la salle. Son entraînement a démontré une grande résistance physique et mentale tandis que ses connaissances en herbologie en fond un cuisinier hors paire. De plus..." ce fut trop pour moi. Je réussis difficilement à m'extraire de mon siège, à me faufiler vers le bout de la rangée avant de fuir, le plus dignement possible, hors de la salle. Une fois les grandes portes refermés, mes jambes tremblèrent alors que je m'appuyais contre le mur pour rester debout. Ma respiration devint pénible, de plus en plus douloureuse, alors que ma vision se troubla sous l'effet des larmes. Je souffrais d'un mal jusqu'alors inconnu à ma connaissance. J'aimais Cole, je l'avais aimé pendant des années. Je l'avais aimé malgré la distance, je l'avais aimé malgré mes fiançailles avec un autre, je l'avais aimé malgré l'arrêt soudain de nouvelles. Je l'aimais. Et voilà que j'apprenais qu'il m'avait trahis, qu'il avait profité des informations fournies par mes soins pour pouvoir informer les insurgés. Je me sentais trahis, au plus profond de moi-même. Mes jambes tremblèrent d'avantage alors que des sanglots muets m'obligèrent à me baisser, m'asseoir au sol, les genoux repliés, le visage enfouie dans mes mains fines et délicates.
Personne ne vint me déranger.

――-―• CHAPITRE CINQ •――-―
UNKNOWN ± vingt-cinq ans - 20 octobre 2001

Ce ne sont pas ses ennemis qui l'incitent à emprunter la voie du mal. - Siddharta Buddha
L’adrénaline parcourait mon système sanguin d'une façon jusqu'alors inconnue. Désobéir à un ordre, je ne l'avais jamais fait et je pensais ne jamais le faire. Mais mon plan était rodé, il était infaillible, j'avais toutes les informations. Je ne pouvais pas laisser Cole. J'avais réfléchi, longtemps, durant les jours et semaines suivant la mise aux enchères. Ce n'était pas possible. Si ils avaient réussi à lui mettre la mort de mon frère sur le dos, alors le reste était probablement aussi faux. J'en étais persuadée. Cole était quelqu'un de bien qui croyait pertinemment que le monde irait mieux une fois les Purs au pouvoir, qu'ainsi nous réussissions à avoir une vie décente. Jamais il n'aurait trahit le Magister. Jamais il ne m'aurait trahi moi...
Il faisait sombre, une cape sur mes épaules et cachant mon visage je me faufilais, j'allais le trouver, le sortir de là et il m'expliquerait. Alors seulement nous irions trouver quelqu'un, quelqu'un qui nous écouterait et tout serait réglé.

± ± ±

"Cours ! Cole !" criais-je à son attention alors qu'il s'arrêta à la limite du domaine de son maître. Il me regarda alors que je l'observais, abasourdie. "Dépèches-toi ! Ils vont arriver, vite !" et comme il ne bougeait pas, je le rejoignis en trois enjambés afin de le saisir par le poignet. Je commençais à le tirer de toutes mes forces, mon visage se tordant sous l'effort. Il ne bougeait pas, il était plus fort que moi. Deux lumières apparurent derrières nous, à une trentaine de mètres. Des Lumos. Mon coeur commença à s'affoler. Je ne pouvais pas le laisser là ! Je saisis son visage entre mes mains et plongeais mon regard dans le sien. "Pitié Cole...viens, je t'en pris, je t'en supplie, bouge ! Avance ! Viens avec moi ! POUR L'AMOUR DE MERLIN VIENS !" hurlais-je alors que les sorciers se rapprochaient de plus en plus. Je ne comprenais pas pourquoi il ne bougeait pas.
Le temps sembla s’accélérer et je fus incapable de résister à la prise du propriétaire de Cole. Il agrippa mon bras, m'emprisonna de son emprise et je ne me débattis pas. Je ne me débattis plus...C'était fini.




Dernière édition par Akëla Joo Hee le Mar 28 Oct 2014 - 13:23, édité 5 fois
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Bienvenue belle demoiselle !!! gaah
Bon courage pour ta fiche et j'espère que tu te plairas ici ! :brill:
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Ton choix d'avatar, OMFG bave et tes gifs hug
Bienvenuuuuuuuuue placard
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jamie trognon waouh bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche cute I love you
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Pourquoi faut-il toujours que ces jolies oiselles pleines de potentiel soient traitres ou mal éduquées ? facepalm
Courage pour la paperasse, il nous faudra un lien. I love you
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Ah, une jauuuune hehe rougit
Bienvenuuuue palpite aaw
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Je ne connaissais pas cette célébrité mais elle est si jolie ! yeux Bienvenue parmi nous, je suis sûr que tu vas t'éclater ! iiih Et puis j'ai lu le début de ta fiche et j'ai adoré, la pro mangemort qui devient esclave quoi, c'est wow. super. potte Je veux connaitre la suite :russe:
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Bienvenue et bonne chance pour tout la belle. hehe I love you
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Bienvenue ici, bonne chance avec cette fiche yeux Une petite jaune, ta vie ne sera pas facile....
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