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sujet; i'm falling ft. ambroise
MessageSujet: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyMar 6 Déc 2016 - 17:15

WIZARD • always the first casuality
Azela Firefly
Azela Firefly
‹ inscription : 12/11/2016
‹ messages : 126
‹ crédits : ailahoz
‹ dialogues : #0099ff
pills and potions

‹ liens utiles :
the wolf
‹ âge : 22
‹ occupation : couturière pour Malkin's robes for all occasions.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1992 et 1998.
‹ baguette : est composée de bois de saule cogneur, de plume d’hippogriffe et mesure 22 cm.
‹ gallions (ʛ) : 2888
‹ réputation : je suis robuste, stable, égarée et trop fidèle.
‹ particularité : difficilement sous le joug de quelqu'un mais une fois que ça arrive, impossible de m'en détacher malgré la nuisance possible.
‹ faits : je suis runiste. Abusée et honteusement utilisée contre mon gré lors de la dernière bataille, j'ai été retenue et enchaînée à St Mangouste pour graver les runes sur les corps méconnaissables de sorciers brisés du Magister qui me faisait chanter en me dérobant mes parents. Je suis, depuis la libération, sous liberté surveillée, attendant mon procès, abîmée par mon pouvoir, cherchant une quelconque rédemption.
‹ résidence : un studio dans une rue étroite de londres.
‹ patronus : une loutre
‹ épouvantard : trois portes qui partent vers l'inconnu.
‹ risèd : mon envie d'être reconnue pour ce que je suis.
http://www.smoking-ruins.com/t5789-savages-azela-firefly#142606
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La sorcière retira son chapeau noir quand elle entra dans le restaurant. Elle salua rapidement une première serveuse alors que cette dernière vint à sa rencontre pour lui demander si elle avait réservé plus tôt dans la journée. Effectivement. Quelques heures auparavant, azela avait demandé brièvement à une de ses connaissances les plus certaines de venir à sa rencontre aux alentours de midi, afin de partager un repas. Cette fois-ci, la jeune femme était bien trop perdue pour pouvoir garder ses interrogations pour elle. et ambroise était quelqu’un de bien trop influent pour qu’elle puisse se garder de ses lumières. Le lieu choisi était public certes, mais plus c’était découvert, plus la discrétion jouait facilement selon la demoiselle. Ces derniers temps, de toute façon, on ne semblait plus être en sécurité nulle part. l’on avait juste envie de rester chez soi, regarder un monde prendre feu sous nos yeux impuissants. Azela était considérée comme une lâche sous le jugement de quelques profanes ; n’ayant agi que pendant la bataille à poudlard et ensuite ayant préféré se terrer dans un terrier de lapin, en observant sans le moindre de remords ceux qui se sacrifiaient pour la justice. Mais quelle justice ? quel équilibre existait-il lorsque, dans les deux camps, les traitements étaient de plus en plus cruels ? les partisans du lord étaient-ils les seuls à blâmer ? ne pouvait-on pas juger les attaques de ceux qui justifiaient leur folie par la libération ? où était la justice lorsque l’on mêlait des innocents à sa guerre ? c’était cet aspect de la situation que la sorcière ne pouvait comprendre. Et son esprit reposé et déterministe l’avait toujours conduite à raisonner de manière objective et impartiale. En effet, elle se convainquait que c’était la meilleure chose à faire. Mais plus personne n’avait besoin de ses conseils désormais, ou peut-être se comptaient-ils sur les doigts d’une seule main ? cependant, aujourd’hui, azela était perdue, et semblait de plus en plus apeurée à l’idée de se faire découvrir. Ce n’était pas une fille à problèmes, et encore moins une maitresse qui agissait dans l’ombre de deux camps principaux qui s’affrontaient. Alors de quoi pouvait-elle avoir peur ? à moins qu’elle ne voulait concentrer le monde autour d’elle ? eh bien c’était de ses propres capacités dont elle était effrayée. On l’avait informé par hasard, il y a maintenant quelques mois, que toutes les personnes possédant le pouvoir et le savoir suffisant pour déchiffrer et lire les runes étaient recherchés et même, amèrement désirés. Les deux camps privilégiaient cette faculté si bien qu’ils en devinrent davantage dangereux et nocifs. Peut-être que c’était aussi pour cette raison que la firefly se dissimulait derrière un simple métier, comme si elle était une personne qui ne sortait pas de l’ordinaire. Mais voilà, alors que la belle semblait enfin avoir trouvé son équilibre, ses rencontres, ses influences, et la situation qui était en train d’évoluer faisaient d’elle, certainement la sorcière la plus confuse de la ville. Que pouvait-elle faire ? que pouvait-elle entreprendre ? s’immiscer dans une guerre qui risquerait de lui coûter cher mais au moins lui permettrait de faire quelque chose de sa vie ? ou alors devait-elle laisser les autres agir pour elle et donc se soumettre à tout ? cette proposition était encore moins attrayante que la première, mais au moins, à défaut d’être courageuse, elle était sûre.

C’était pour ces raisons et, donc par analogie cette explication, que azela avait demandé à ambroise de la rejoindre, aux alentours de midi, dans ce restaurant situé au coin de la rue où la couturière travaillait. Elle guettait l’heure, et surtout espérait, au fond d’elle, trouver une voie, une réponse à ses questions ramenées à une seule et même interrogation. Car, même si elle n’agissait pas, elle était fatiguée de voir la situation lui échapper de la sorte, elle qui avait toujours tout contrôlé à sa manière. Voir jusqu’à son corps et son esprit lui faire défaut, l’inquiétait, si bien qu’elle ne vivait plus que dans une certaine angoisse. On lui en avait longtemps voulu d’être sereine, de dormir sur ses deux oreilles pendant cette situation, mais aujourd’hui elle n’était plus paisible. La maitre des runes souleva discrètement sa manche pour regarder encore et toujours son tatouage, de sa rune nordique qui représentait l’yggdrasil, l’arbre de toutes choses. Elle esquissa un maigre sourire : observer ce dessin l’avait toujours calmée dans ses inquiétudes mais désormais, il ne semblait plus être suffisant pour avoir raison de ses démons. Ses yeux se plantèrent alors sur la vitre, guettant l’arrivée de, peut-être, la seule personne qui pouvait la sortir de ses tourments.

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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyDim 18 Déc 2016 - 2:57

WIZARD • always the first casuality
Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
‹ inscription : 24/11/2016
‹ messages : 348
‹ crédits : GΔINTOOKLEY, tumblr, maggie stiefvater.
‹ dialogues : slategray.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2988
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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azela fireflyWe are the last people standing At the end of the night, We are the greatest pretenders In the cold morning light, This is just another night And we've had many of them, To the morning we're cast out But I know I'll land here again.
C'est la guerre à Pré-au-Lard. Certains parlent de Bataille Finale, certains disent que tout se résout ici et maintenant; enfin, plutôt, à Pré-au-Lard et maintenant. Ambroise n'a jamais été aussi ravi de ne pas avoir fini sa formation de Mangemort avec Meera: si il a été rappelé dans les bureaux du Ministère pour travailler à la ruche des Rafleurs en tant que fonctionnaire et opérateur des communications avec le public et surtout, entre les différentes unités envoyées sur le semi-village magique proche de Pré-au-Lard. Callie est toujours portée disparue. Le manoir Davis, brûlé jusqu'au sol. Rien, rien ne reste de sa petite amie, de celle qu'il aime... et il n'a ni le temps de la chercher, ni de s'inquiéter, ni de rien faire si ce n'est de passer la plupart de son temps au Ministère, à travailler sans relâche pour rassurer quelques civils, en enquiquiner d'autres. Sa soeur était toujours portée disparue, tout le monde avait foutu le camp, Ambroise se sentait résolument seul, incroyablement seul, et surtout, abandonné.
La missive d'Azela était arrivée à point nommée, et comme une perspective de bonheur dans une bien triste semaine. Il travaillait jour et nuit au Ministère, et il avait failli se disputer avec son supérieur quand il avait quitté les bureaux pour déjeuner: ils en étaient réduits à avaler potions de vigueur et plats sur le pouce, sans distinction du jour, du soir ou de la nuit. Seule la montre infaillible qu'il avait reçu à ses dix-sept ans permettait à peu près à Ambroise de savoir qu'il était largement l'heure pour lui de quitter le Ministère pour se rendre sur le Chemin de Traverse, où l'attendait Azela dans un petit restaurant local. Il était affreusement en retard, et aussi épuisé; ses yeux tiraient des cernes noirs sur ses pommettes, il avait les joues creuses et les cheveux fous, il avait dormi dans ses vêtements et l'ombre d'une barbe graciait sa mâchoire et sa lippe. Quand le sommeil l'assommait pendant quelques heures, et que les douleurs de son bras lui permettaient de sombrer dans l'inconscience, les cauchemars l'attendaient de pied ferme.

Son bras lui faisait un mal de chien, aujourd'hui. Les décoctions de Scamander étaient bonnes, mais pas aussi puissantes que celles qu'auraient pu lui rapporter Callie de Saint-Mangouste. Il était en train de se masser le bras quand il passa, enfin, le seuil du restaurant. Il balaie l'endroit — désert, ce qui n'est pas habituel: il faut dire qu'en ces temps sombres, peu sont ceux à sortir, même en journée — du regard, machinalement, avant de se diriger tout droit vers Azela, un léger sourire flottant sur ses lèvres. “ Pardonne mon retard, ” dit-il simplement en posant son sac à ses pieds, et en prenant place devant elle après avoir dodeliné de la tête dans sa direction pour la saluer — il est réticent à toucher les autres, même ses amis, et ce n'est de toutes façons pas dans les moeurs de sa famille. Il est sincèrement heureux de la voir; il est heureux de voir quiconque. Il se sent affreusement seul. Ambroise se demande depuis combien de temps ça dure. Et si ça aura une fin, cette solitude à s'en briser le coeur. “ Tu excuseras aussi ma hâte: je n'ai pas beaucoup de temps, le Ministère me rend dingue, il y a tellement de choses à faire. ” Il lève le doigt pour héler le serveur qui est en train de remplir un jeu au dos de la Gazette avec une plume, l'air ennuyé, au comptoir. “ Mais ça me fait plaisir de te voir, ” rajoute-t-il, sincèrement, sans la regarder dans les yeux pour autant.


Dernière édition par Ambroise Moriarty le Lun 27 Mar 2017 - 20:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyMar 20 Déc 2016 - 16:24

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‹ particularité : difficilement sous le joug de quelqu'un mais une fois que ça arrive, impossible de m'en détacher malgré la nuisance possible.
‹ faits : je suis runiste. Abusée et honteusement utilisée contre mon gré lors de la dernière bataille, j'ai été retenue et enchaînée à St Mangouste pour graver les runes sur les corps méconnaissables de sorciers brisés du Magister qui me faisait chanter en me dérobant mes parents. Je suis, depuis la libération, sous liberté surveillée, attendant mon procès, abîmée par mon pouvoir, cherchant une quelconque rédemption.
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C’était droite sur son siège que la brune observa le sorcier passer le pas de la porte dans une hâte certaine. Pourtant, dans la rapidité de quelques-uns de ses mouvements, on pouvait traduire et deviner la fatigue qui avait marqué un visage si gracieux autrefois. Ambroise avait ce regard et ce port de tête qui avait eu le don d’en intimider certains, dont azela. Peu de choses l’impressionnaient mais quand il s’agissait de la simplicité d’une stature, elle ne pouvait s’empêcher de le remarquer. Observer les gens était devenu une habitude et même un passe-temps pour la couturière qui ne voyait malheureusement plus défiler grand monde, dans le magasin, ces derniers jours. seul boris s’y rendait pour servir de mannequin cobaye à la sorcière. Seulement on ne savait plus si le jeune homme venait pour l’épauler ou pour lui sortir tout un attirail de propagandes sur l’autre côté. L’autre côté, celui qui avait amené le chaos, mais il n’était pas grand-chose à côté de la cruauté de la résistance. Azela ne savait plus. Et c’était certainement pour cette raison qu’elle avait fait appel à ambroise aujourd’hui. Les choses s’envenimaient d’heures en heures, et elle ne pouvait plus se voiler la face, alors que même ardal réagissait. Quelques fois, et plus souvent ces derniers temps, la jeune femme songeait à l’endroit où elle pourrait bien se retrouver dans un futur qui était malheureusement bien trop proche.

Azela leva légèrement le nez, affichant un sourire des plus courtois, comme lui avait appris sa mère quand ils recevaient du monde. Il fallait chasser cet état d’esprit bien piteux et effacer ses états d’âme pour paraitre toujours accueillant et digne. Paraitre. A quoi sert-il de paraitre aujourd’hui alors que l’on a l’impression de se promener dans le mensonge ? la firefly ne savait pas, et, malheureusement pour son esprit mitigée, elle avait le temps de se poser la question. tout à l’inverse d’ambroise d’ailleurs, qui semblait courir sur plusieurs routes à la fois. « - ce n’est rien. » glissa la nordique avant de constater que la situation ne semblait guère de stabiliser au ministère. Elle osa une grimace de compassion et d’inquiétude. L’asiatique devait être tellement plus renseigné que cette employée de couture profane. Mais toujours dans sa discrétion et, éloignée de toute curiosité, azela ne se portait guère mal de ne pas être au courant de tout. Cependant, elle fut forcée de constater, que son manque de savoir se faisait davantage sentir comme un besoin qu’elle ne se connaissait pas. « - moi aussi ça me fait plaisir. » elle ne voyait plus grand monde, seulement les mêmes gens qui se rendaient dans la boutique pour passer des commandes, ceux qui avaient encore la volonté de se faire plaisir en temps de crise : et elle, semblait, dans son ennui, entièrement dévouée à son travail, peut-être aussi pour en oublier la réalité de l’extérieur.

Simplement voilà, maintenant azela était dans le doute. Elle sentait que bientôt, elle devrait prendre une décision, mais son impartialité et son manque de volonté à ce sujet, la rendaient tout bonnement incapable de choisir une voie. Elle était là, plantée dans un décor sinistre, une pensée lui conseillant de partir vers ceux qui semblaient défendre la liberté, et une autre lui sifflant un tout autre refrain sur les mangemorts. C’était une explication grossière de sa situation, mais tout était tellement flou. « - tu parais bien occupé c’est vrai. Tandis que moi, je ne vois plus que des membres fantômes je te l’avoue. C’est comme si le monde était en train de déserter petit à petit. Enfin je ne pense pas que les gens trouvent encore le temps de se faire offrir des vêtements, c’est vrai… » son rôle ici était insignifiante, et, bien qu’elle avait recherché cela des années durant, la sorcière ne semblait plus satisfaite de ce cadre. « - j’avais besoin de te voir parce que… je suis complètement égarée. Je ne comprends plus mes pensées ou mes envies. C’est-à-dire que, j’ai cherché des années à me faire oublier parce que je me sens constamment au bord d’un certain danger, et pourtant, maintenant une envie d’agir me prend, comme si… comme s’il fallait que je prenne parti. » et parti pour qui ? « - en fait il y a quelque chose que je cache depuis des mois…c’est certainement ça qui me donne une toute autre volonté. » peut-être était-il temps de mettre quelqu’un de confiance comme ambroise dans la confidence ? azela se tut et releva la tête quand un serveur se présenta pour déposer des menus. Ce sera quelque chose donc de rapide pour les deux jeunes gens, car son camarade n’avait pas le temps de s’attarder trop, et elle, n’avait pas la volonté de lui faire perdre ses précieuses minutes.
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptySam 4 Fév 2017 - 23:56

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Ambroise aurait donné tout son or pour être dans la situation luxueuse d'Azela. Évidemment, il exagérait un peu: tout d'abord, il ne donnerait pas tout son or pour aucune raison, aussi enviante soit-elle. Et enfin, il n'existait pas vraiment de situation luxueuse dans leur société gangrénée par la Guerre et des conflits permanents, la peur éternelle de se retrouver au coeur d'un énième attentat... Sauf qu'Azela avait un métier mondain, normal: elle travaillait dans une boutique luxueuse de vêtements. Ambroise courrait à droite à gauche pour répondre aux missives de sorciers en détresse, pour coordonner quel groupe allait à Pré-au-Lard, tout ça sans oublier les rares missions de Doherty qui ne pensait que le fait que son assistant soit Adhérente le soulage de ses tâches usuelles parmi Doherty Holdings, ainsi se retrouvait-il à continuer ses books de paris, parvenant à dormir toutes les vingt heures environ, pour une poignée d'heures. Il était constamment affolé, constamment stressé, constamment épuisé, et cette pause au milieu de sa journée était aussi inattendue que soulageante. Il appréciait Azela. « - tu parais bien occupé c’est vrai. Tandis que moi, je ne vois plus que des membres fantômes je te l’avoue. C’est comme si le monde était en train de déserter petit à petit. Enfin je ne pense pas que les gens trouvent encore le temps de se faire offrir des vêtements, c’est vrai… » Il hoche la tête. L'inaction d'Azela ne le dérangeait pas, même si il connaissait une bonne dizaine de personnes qui se seraient énervés en l'entendant... et comment les blâmer, alors que pendant que des gens souffraient et mourraient au front, des gens comme elle hésitaient, rechignaient à s'engager, ne promettaient rien, ne sacrifiaient rien ni personne? Mais Ambroise n'avait pas l'énergie pour s'insurger et vraiment, si il avait eu le choix — quelque chose d'abstrait pour le seul fils d'une famille de sang-purs, aussi honnie soit cette dernière —, il aurait fait comme elle: aurait continué son petit boulot peinard à l'OPI ou chez Doherty, et ne serait sorti de chez lui que par obligation, ne donnant l'heure aux Mangemorts que par peur.
Mais les choses n'étaient pas ainsi pour lui. « - j’avais besoin de te voir parce que… je suis complètement égarée. Je ne comprends plus mes pensées ou mes envies. C’est-à-dire que, j’ai cherché des années à me faire oublier parce que je me sens constamment au bord d’un certain danger, et pourtant, maintenant une envie d’agir me prend, comme si… comme s’il fallait que je prenne parti. » Il arqua un sourcil à ces mots, incapable de comprendre que quelqu'un puisse vouloir mettre sa vie sur la table... et pour quoi, combler quelque ennui, répondre à quelque envie? « - en fait il y a quelque chose que je cache depuis des mois…c’est certainement ça qui me donne une toute autre volonté. » Ces mots l'intéressèrent, et Ambroise sentit un long frisson lui agiter la colonne vertébrale. En tant qu'empathe, il entendait et ressentait les émotions des autres, qu'il appelait interférences: celle d'Azela lui communiquaient un grand doute. Quelque soit ce secret, il était intéressant, Ambroise le savait déjà. Et tout ce qui était intéressant l'intéressait parce qu'en tant que grand parieur, il savait rendre tout ce qu'il trouvait intéressant en quelque chose d'utile. Il réfléchit un instant. Même avec ses amis, même avec sa famille, il ne pouvait pas se défaire du côté manipulateur de sa personnalité, inspiré par son avidité, son envie de faire ses preuves et surtout, les interférences qu'il percevait de la part des autres. Difficile de faire la part des choses et de ne pas sauter sur une occasion quand on est un ambitieux capable de presque lire les pensées d'autrui... “ Tu peux tout me dire, Azela, nous sommes amis, ” lâcha-t-il, avec un peu de sincérité toutefois. “ Mais sache une chose en revanche... c'est la guerre, Azela, et donner ton allégeance à quiconque pourrait te coûter la vie. Tu sais en revanche où je me tiens. ” Il se redresse quand un serveur s'approche d'eux, l'air curieux, si bien qu'il ne lâche que du bout des lèvres: “ toutes les baguettes sont utiles dans l'armée du Magister, et c'est la seule solution viable pour l'instant.


Dernière édition par Ambroise Moriarty le Lun 27 Mar 2017 - 20:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyVen 24 Fév 2017 - 17:03

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Le doute planait dans l’esprit de la sorcière, et pourtant, elle avait trouvé le temps de convier ambroise à un déjeuner un peu rapide mais qui ne perdait nullement de son importance. Elle avait perdu de vue les personnes qu’elle avait eu l’habitude de côtoyer même peu, et se retrouvait ainsi péniblement seule. Mais qu’était son pauvre quotidien à côté de la souffrance ou de l’angoisse que beaucoup ressentait chaque jour en posant un pied au sol ? il n’en était rien, et boris n’avait pas tort : si elle a si peur, pourquoi ne pas se ranger du côté de ceux qui possèdent le plus de chances de remporter la bataille ? mais, malheureusement, bien que ce discours ne rentre pas dans l’oreille d’une sourde, cette motivation ne suffisait pas pour la jeune femme pour prendre un risque aussi gros, elle qui, à poudlard il y a quelque temps, s’était battue avec une certaine ferveur contre cette idéologie chaotique. Pas facile de s’engager quand on doit choisir la peste ou le choléra. Difficile de prendre une décision quand on sait que quoique l’on fasse on a une chance sur deux de finir torturé, puni ou blâmé. Alors oui, quel avenir ? soudainement, azela repensa au petit article d’un journal de propagande qu’elle avait aperçu, jonchant une ruelle, recouvrant un visage complètement fermé, elle s’était alors dit, en lisant rapidement le titre de ce fait divers, - encore un suicide collectif – celui d’une famille cette fois. la belle avait alors fermé un instant les yeux, retournant sur le boulevard où se trouvait la boutique et elle bénit discrètement le courage de ces parents d’avoir emporté leurs gosses avant de les voir souffrir. Azela ne réunirait jamais autant de bravoure. C’était pour cette raison qu’elle avait fait appel au seul sorcier débordé et pourtant en qui elle avait confiance. Il était temps. Il était temps de tout déballer, de révéler enfin ses capacités réelles et ainsi peut-être qu’ambroise sera en position de vraiment la comprendre ou l’aider. Firefly glissa son coude sur la table avant de tirer une moue légère ; ce que lui disait l’asiatique ne faisait que confirmer ses craintes et la position inconfortable dans laquelle elle risquait de se mettre. Elle abaissa le menton avant de se frotter la nuque, laissant alors, le déjeuner arriver tranquillement sur la table. Elle planta un regard inquiet sur le serveur, sans vraiment pouvoir le contrôler et s’empara d’un couvert sans réelle motivation. « - je sais. Je sais tout ça, je le vois de ma vitrine tu sais, cette agitation et cette inquiétude qui se reflète sur le visage de chacun. On peut même deviner qui ils sont à leur façon de marcher. » ce n’était pas vraiment compliqué ; plus ils marchaient vite et maladroitement, plus ils avaient quelque chose à se reprocher, du moins pour le magister. Elle soupira et engloutit finalement une première bouchée sans grand appétit « - je ne sais pas si tu es d’accord avec moi mais, enfin… je peux comprendre qu’on soutienne chacun des partis, et pourtant, ils sont tous les deux nuisibles et cruels. ce sont deux mondes opposés qui se battent de la même manière, en sacrifiant parfois des gens innocents. » ce qu’elle voulait dire par-là, c’est qu’elle n’avait pas envie de s’engager et ainsi de prendre la responsabilité d’actes terroristes. Mais d’un autre côté, elle avait besoin d’un camp pour se protéger, pour se préserver et dans lequel elle pourrait se dire qu’elle fait quelque chose d’utile et qu’au moins, ses capacités n’étaient plus méconnues et ainsi, on pourrait en défendre davantage l’importance. Parce qu’azela est seule maintenant, elle n’a aucun parti, aucun confrère ou consœur pour lui faire comprendre que quoiqu’il arrive, ils seront là, les uns pour les autres. « - si je doute aujourd’hui c’est parce que… j’ai besoin de me préserver, et de préserver des aptitudes dont moi-même je ne connais pas la puissance. » ô si les sorciers savaient qu’elle était capable de lire, de déchiffrer et d’utiliser les runes pour faire la guerre, elle serait convoitée de toute part, et c’était d’ailleurs pour cette raison-là qu’elle n’avait rien dit à personne. Elle ne voulait pas se sentir coincée dans une perpétuelle propagande dans le but de rejoindre un camp plutôt qu’un autre. azela lâcha un nouveau soupir et se lança finalement, le regard fuyard, parlant à voix basse. « - peu de personnes maitrisent encore les runes aujourd’hui. Ce sont des signes et des pratiques dont les limites restent inconnus, et peuvent parfois atteindre le divin même. » elle osa enfin croiser le regard de son ami, pour vérifier s’il suivait toujours « - le truc c’est qu’il semblerait que je possède ces capacités de maitre des runes. D’où le fait que je me dissimule comme je peux. Pourtant je ne me suis jamais sentie autant en danger que maintenant, j’ai besoin d’un – camp – pour me protéger tu comprends ? »
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyJeu 16 Mar 2017 - 22:32

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Ambroise Moriarty
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‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2988
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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Ambroise ne se rendait pas compte, avant cet instant précis, combien il enviait Azela. Combien il aurait aimé être à sa place. Aurait-il était un peu moins ambitieux, un peu moins mauvais parieur, il aurait fait un tout autre choix, quand l'opportunité s'était présentée de rejoindre l'armée du Magister; il se serait détourné sans regarder en arrière. Sauf qu'Ambroise était tout bonnement incapable de se détourner d'un pari, même si il partait avec une mauvaise main; et surtout, Ambroise avait été tenu de venir servir quelque dictateur dont il détestait toutes les décisions, que ce soit les taxes intempestives ou la répression des né-moldus dont le seul crime était qu'ils étaient nés. Tenu, par son rang et par son sang, mais aussi pour donner du crédit à Gatsby Holdings pour lesquels il travaillait: après tout, Alastar avait échappé au service obligatoire en faisant jouer de ses relations et en arguant qu'il ne pouvait décemment pas quitter son poste à la tête de son entreprise et puis voyez, mon petit poulain va le faire pour moi, mon service, regardez-le, hein Ambroise?
Il l'envie, d'avoir l'embarras du choix. « - je sais. Je sais tout ça, je le vois de ma vitrine tu sais, cette agitation et cette inquiétude qui se reflète sur le visage de chacun. On peut même deviner qui ils sont à leur façon de marcher. » Il l'envie, de voir le monde à travers une vitrine. Il l'envie, tout simplement. Il est tellement fatigué. Il aimerait juste s'allonger et dormir; à la place, il est accaparé par le plat devant lui, l'engloutissant comme un forcené que l'on aurait privé de nourriture pendant des semaines. « - je ne sais pas si tu es d’accord avec moi mais, enfin… je peux comprendre qu’on soutienne chacun des partis, et pourtant, ils sont tous les deux nuisibles et cruels. ce sont deux mondes opposés qui se battent de la même manière, en sacrifiant parfois des gens innocents. » Ambroise était d'accord. Mais quels choix avaient-ils! Quitte à choisir entre la peste et le choléra, il préférait choisir le camp qui ne l'obligeait pas à rester les pieds dans la boue toute la sainte journée, à camper et à faire Dieu seul savait quoi dans les bois. La Gazette du Sorcier parlait d'un environnement hostile et insalubre chez les Insurgés, à croire qu'ils avaient envoyé des gens sur place... ou juste récupérés des kidnappés, si nombreux. Oui, aucun camp ne rattrapait l'autre. Mais quitte à subir, Ambroise préférait les taxes aux campements boueux.
« - si je doute aujourd’hui c’est parce que… j’ai besoin de me préserver, et de préserver des aptitudes dont moi-même je ne connais pas la puissance. » À ces mots, Ambroise s'arrêta dans son engloutissement du plat qu'on avait posé devant lui. Il posa ses yeux sur Azela, arquant un sourcil pour l'inciter à continuer. Tous ses sens de parieur étaient alarmés, focalisés sur Azela.

Des... aptitudes? ” Toutes les aptitudes sorcières étaient bonnes autour d'une table de jeu, Ambroise en était la preuve vivante. Il savait, et ne perdait pas de vue, qu'on parlait ici de guerre, de bataille et de camps, et non de paris... mais tout de même. Pourquoi Azela lui avait-elle caché ça? Pour être tout à fait honnête, Ambroise lui-même gardait, autant que se pouvait dans le sens où le Gouvernement en était informé, son empathie secrète. En cet instant précis, il pouvait lire qu'Azela était pleine de doutes — bien évidemment, il n'aurait pas eu besoin de son don pour savoir ça — jusqu'à ce qu'une nouvelle détermination vienne s'installer dans ses émotions... la révélation, enfin! « - peu de personnes maitrisent encore les runes aujourd’hui. Ce sont des signes et des pratiques dont les limites restent inconnus, et peuvent parfois atteindre le divin même. » Ambroise devint très, très immobile sur sa chaise, soutenant le regard d'Azela.
En réalité, il s'y connaissait un peu en runes. Il en avait de gravées, profondément, sur le bras d'une part; d'autre, c'était une magie utilisée dans les salles de jeux, pour empêcher que les cartes soient remplacées, cachées, perdues ou détruites, modifiées d'une quelconque façon, la magie étant sévèrement prohibée dans les casinos pour ne pas interférer avec la chance naturelle des sorciers réunis. De plus, à cause de sa malédiction, Ambroise avait fait quelques recherches et, douloureusement, tentait de comprendre ce que signifiait les signes gravés sur son bras, espérant que ça lui donnerait des pistes pour se débarrasser de ces foutues douleurs handicapantes.

« - le truc c’est qu’il semblerait que je possède ces capacités de maitre des runes. D’où le fait que je me dissimule comme je peux. Pourtant je ne me suis jamais sentie autant en danger que maintenant, j’ai besoin d’un – camp – pour me protéger tu comprends ? » Ambroise était en train de se perdre en conjonctures sur les aptitudes d'Azela; il se reconcentra sur la conversation: “ tu n'as pas vraiment le choix, Azela. Il y a de fortes chances, ” il ne fallait jamais écouter Ambroise quand il faisait des pronostics, parce qu'ils n'étaient jamais avisés, “ que le Magister gagne cette Guerre. Et quand je dis de fortes chances... Har- le Survivant est mort, Azela. ” Il évita consciencieusement le tabou du nom d'Harry Potter, qui aurait ramené à toutes blindes la Brigade de la Police Magique... “ Il est mort. Ce n'est qu'une question de temps avant que le Magister prenne Poudlard. Si tu crois que c'est un choix que j'ai fait, de devenir Adhérent et de mettre mon... mon propre don au service du Gouvernement, tu te trompes. C'est une histoire de survie. ” Embarrassé, il se reconcentre sur son plat pour en engloutir rapidement la suite. “ Je suis empathe, dit-il enfin. Depuis que je suis né. Je ne dirai pas... un camp ne te protégera pas, Azela. Mais crois-moi, quand le Magister reviendra victorieux, tu veux être de son côté. C'est tout ce que je veux dire. Surtout que tu pourrais aider, vraiment aider pour- pour gagner cette bataille sans fin. ” Une pause. “ Et... les runes du coup... comment ça marche?


Dernière édition par Ambroise Moriarty le Lun 27 Mar 2017 - 20:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptySam 18 Mar 2017 - 17:36

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‹ âge : 22
‹ occupation : couturière pour Malkin's robes for all occasions.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1992 et 1998.
‹ baguette : est composée de bois de saule cogneur, de plume d’hippogriffe et mesure 22 cm.
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‹ réputation : je suis robuste, stable, égarée et trop fidèle.
‹ particularité : difficilement sous le joug de quelqu'un mais une fois que ça arrive, impossible de m'en détacher malgré la nuisance possible.
‹ faits : je suis runiste. Abusée et honteusement utilisée contre mon gré lors de la dernière bataille, j'ai été retenue et enchaînée à St Mangouste pour graver les runes sur les corps méconnaissables de sorciers brisés du Magister qui me faisait chanter en me dérobant mes parents. Je suis, depuis la libération, sous liberté surveillée, attendant mon procès, abîmée par mon pouvoir, cherchant une quelconque rédemption.
‹ résidence : un studio dans une rue étroite de londres.
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‹ épouvantard : trois portes qui partent vers l'inconnu.
‹ risèd : mon envie d'être reconnue pour ce que je suis.
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Ses mains stressées glissaient sur la table, se dissimulant ensuite sur les cuisses de la jeune femme pour continuer de frotter. Ses doigts égarés ressentaient la douceur du velours de son pantalon tandis qu’elle observa un moment son assiette sans y toucher le contenu ; elle était tiraillée par une anxiété qui avait pris une ampleur surdimensionnée. Quotidiennement ce n’était pas tenable, mais elle se disait sans cesse qu’il y avait pire. Il y avait toujours plus triste situation, plus mauvais statut, plus de danger si on s’approchait trop d’un point ou d’un autre. la gauche, la droite. Le magister, les insurgés. La dictature, les attentats. Les assassins, les criminels. Azela ne savait pas, et n’arrivait pas à réfléchir longtemps sur la question ; ça lui donnait mal au crâne. Evidemment qu’il était plus tentant de se joindre aux rebelles, parce que la base de leur cause était noble. Mais ne pouvait-on pas dire qu’ils s’étaient éloignés du chemin initial qui prônait tout sauf la violence ? ne pouvait-on pas dire, qu’ils justifiaient leurs crimes en déformant la définition même de la bonne cause ? cependant, était-ce mieux de se ranger au côté du chaos qui avait plus de chance de gagner ? devait-on choisir l’honneur à la sûreté ? la préservation au courage ? c’était ce que la sorcière se demandait réellement. Elle avait toujours eu cet esprit qui ne la faisait jamais prendre de risques. Et pourtant, dans un passé meilleur, elle avait choisi d’étudier les runes, une capacité rare et puissante, qui faisait des envieux depuis des siècles. Mais qui aurait pu croire ? qui aurait pu prévoir ? les mots d’Ambroise la touchent, elle les entend, les analyse sans vraiment arriver à songer. Azela commença finalement à manger, et, quelques bouchées plus tard elle se souvint, qu’elle avait déjà mené une bataille, il y a plusieurs années, qu’elle avait failli y perdre davantage que la vie, mais elle avait ressenti quelque chose de nouveau dans son être ; comme si elle avait été fière de participer à la défense de Poudlard. Les choses avaient, cependant changé, le jour où le garçon avait chuté, ce que lui rappela son ami. Il était parti, les avait quittés annonçant un avenir incertain et sombre. « - J’ai été prise au dépourvu. J’ai pensé un temps que rester en retrait de tous ces conflits, m’aiderait, me permettrait de poursuivre ma vie, de me faire oublier encore plus que je le suis déjà. Quitte à me détester en sachant que des gens meurent pour défendre leurs idées alors que je suis assise tranquillement dans mon atelier, dans mon canapé, lisant les nouvelles, le cœur serré alors que, je ne fais rien. C’est aberrant n’est-ce pas ? moi qui n’ai jamais souffert je trouve le moyen de mettre le doigt sur quelque chose qui ne va pas. » ses phalanges se mirent à serrer le couvert qu’elle avait dans la main droite, alors que son regard s’abaissa, légèrement honteux d’avouer une vérité que de toute façon, Ambroise devait déjà savoir. « - Je n’ai pas vu les dégradations, et maintenant je me retrouve au pied du mur, à deux doigts d’être découverte. Les forces en moi s’éveillent, évoluent, grandissent sans que je puisse les contrôler, comme si. Comme si mes capacités me forçaient à réagir, à choisir aussi. » elle s’arrêta soudainement, sentant dans son corps une sensation nouvelle se manifester quelques secondes durant, avant d’être tirée de son angoisse. Empathe. Les sourcils de la belle se haussèrent légèrement sous cette nouvelle, ne réalisant pas de suite la position davantage délicate dans laquelle pouvait se trouver l’asiatique. Azela manqua d’ailleurs de lâcher un « désolé » de compassion, maladroit. Elle montra cependant sa surprise. « - je vois. » glissa-t-elle dans un chuchotement décontenancé. « - et si je n’ai pas envie de voir le Magister victorieux ? et si je n’ai pas envie d’aider quelqu’un dans cette bataille ? tout ça n’est qu’une affaire d’ego après tout non ? un magicien qui a cherché à engloutir toute la puissance sorcière en lui ? » mais il ne pourra jamais avoir les runistes dont le talent était presque inné. « - et si je me trompais de camp sans pouvoir me racheter ? » la luciole avala un verre d’eau avant de poursuivre son repas, gagnée petit à petit par le silence ; en avait-elle trop dit ? la question d’Ambroise eut cependant le don de la détendre. Elle ne sentait pas le danger dans son interrogation, simplement la curiosité. L’envie de savoir. Et, elle aimait tellement ce pouvoir qu’elle pouvait en parler des heures ; passe-temps qui était impossible désormais. « - c’est assez mystique. Tout le monde ne peut pas apprendre à les maitriser, à les déchiffrer. Ce sont des mois de labeur, des années d’entrainement, des règles très rigoureuses à respecter, une tradition familiale. On n’a pas le droit de se graver ou de graver les runes dans le corps d’autrui. Ça pourrait nuire, et être beaucoup plus destructeur qu’on pourrait le croire. Le code est très claire à ce sujet ; la base des runistes c’est simplement de lire les formules, les énigmes, de fabriquer des potions ou de recopier des mélanges antiques qui étaient jusque-là, un secret. » elle lui montra alors son yggdrasil sur le bras « - tu sais ce que c’est ? c’est ce qui pourrait me démasquer si on savait ce que cet arbre signifie. » elle scruta son tatouage un moment avant de le dissimuler à nouveau « - j’ai peur de me faire exploiter. J’ai peur qu’on me demande de faire des choses qui modifieraient l’organisme de l’homme, son corps. Car on peut dire ce qu’on veut de la magie, elle ne pourra jamais avoir un impact sur tout. Regarde une femme qui donne la vie, un cancer incurable, le fait qu’on ait une plaie quand on tombe par terre. Que peut faire la sorcellerie envers ça ? les runes ne peuvent pas non plus tout contrôler. Et c’est ça que je crains. Parce que ce que je modifierai signerait en quelque sorte un arrêt de mort, un changement si brutal dans le corps qu’on pourrait être détruit toute sa vie. »
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyLun 27 Mar 2017 - 21:16

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‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
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‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
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« - J’ai été prise au dépourvu. J’ai pensé un temps que rester en retrait de tous ces conflits, m’aiderait, me permettrait de poursuivre ma vie, de me faire oublier encore plus que je le suis déjà. Quitte à me détester en sachant que des gens meurent pour défendre leurs idées alors que je suis assise tranquillement dans mon atelier, dans mon canapé, lisant les nouvelles, le cœur serré alors que, je ne fais rien. C’est aberrant n’est-ce pas ? moi qui n’ai jamais souffert je trouve le moyen de mettre le doigt sur quelque chose qui ne va pas. Il y a assez de douleur dans ce monde, Azela. Tu n'es pas obligée de souffrir. ” Sa voix est douce, presque tendre, là où il était un peu dur quelques instants plus tôt, pressant même. Il y a tellement de souffrance dans le monde; seuls les empathes semblent le vouloir, lui semble-t-il parfois, parce qu'ils sont les seuls à réellement comprendre que chaque être humain naît et souffre et meurt, et qu'il n'y a jamais d'autre chemin dans la vie. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose, Ambroise le sait. C'est une chose qui est voilà tout, et qu'on ne peut changer; à quoi bon se forcer à souffrir? Ambroise sait, au fond de lui, que la cause des Insurgés est meilleure, plus noble. Qu'ils se battent pour une liberté méritée, humaine; il sait que les Rebuts ont été une affaire horrible et inhumaine, impardonnable; il sait que le Gouvernement du Magister est pourri jusqu'à la moelle.
Mais que faire? Il veut survivre. Il veut devenir filthy rich, aussi, mais surtout, il veut vivre et ce n'est pas en rejoignant Potter et ses amis qu'il décuple ses chances, au contraire. C'est un choix qui n'a de choix que le nom, et Ambroise le fait les yeux fermés: autant se joindre au plus fort, tant qu'il en est encore temps, avant qu'il cherche les traîtres ayant refusé de rejoindre ses rangs, voilà sa philosophie.

Il y avait un choix à faire pour Azela aussi, qui semblait poussée par ses propres capacités. Les runes avaient un aspect mythique, mystique auquel Ambroise n'entendait pas grand chose. Ils savaient juste qu'elles le faisaient atrocement souffrir, et ne s'effaçaient jamais. « - et si je n’ai pas envie de voir le Magister victorieux ? et si je n’ai pas envie d’aider quelqu’un dans cette bataille ? tout ça n’est qu’une affaire d’ego après tout non ? un magicien qui a cherché à engloutir toute la puissance sorcière en lui ? - et si je me trompais de camp sans pouvoir me racheter ? » Ambroise pensa à la désolation terrible qu'on lui racontait de Pré-au-Lard, Pré-au-Lard où il aimait aller pour voir Callie (Callie, Callie, Callie; où était-elle? il enfouit ses doutes et ses peurs profondément) pour qu'ils partagent une glace, Pré-au-Lard où Ariane l'avait traîné plus d'une fois partager une Bièreaubeurre; Pré-au-Lard où il avait passé tant de week-ends, tant d'après-midis, tant d'heures. Pré-au-Lard en ruines, le visage sacrifié sur l'autel de la mégalomanie démesurée d'un seul homme: le Magister.
Et si tu meurs? ” rétorqua-t-il aussitôt sans hésiter, enfournant une autre bouchée comme si de rien n'était, même si ses yeux ne quittaient pas le visage d'Azela. “ Voilà ton choix: l'honneur ou la mort. Le mien est vite fait. ” Il n'y a pas d'honneur face à la survie, face au futur et face à un coeur qui bat. Il n'est pas allé à Serpentard pour rien; cette pensée lui rappelle qu'il ne sait pas grand-chose d'Azela, ne sait pas où elle est allée à l'école par exemple...

Parler des runes égaya la conversation; il fut vite évident qu'elle était passionnée, et aimait son art. Ambroise l'écouta attentivement pendant qu'elle parlait, regardant le tatouage avec un sourcil arqué (il ne la prenait pas pour quelqu'un ayant quoique ce soit de tatoué, the more you know about people...) et buvant la moindre de ses paroles, impatient et effrayé, parce qu'apparemment, avoir des runes gravées sur le corps — et non tatouées comme celle qu'Azela portait sur le bras — était une mauvaise chose...
Cette pensée envoya une vague de flammes le long de son bras, et il eut l'impression que ses runes elles-même prenaient feu; son autre main vint gratter l'avant-bras, furieusement, pour faire passer la douleur, avant qu'il ne s'arrête subitement pour ne pas attirer l'attention. « (...) Parce que ce que je modifierai signerait en quelque sorte un arrêt de mort, un changement si brutal dans le corps qu’on pourrait être détruit toute sa vie. » Détruit toute sa vie. Cette perspective n'était pas trop réjouissante. “ Étrange, comment tu parles de la magie, ” dit-il lentement, après avoir reposé ses couverts — il avait presque fini, affamé qu'il était par le rythme infernal imposé au Ministère —, le ton plus curieux que rêveur, ses yeux scrutant toujours Azela avant de se détourner pour ne pas la gêner, se focalisant sur le verre d'eau qu'il apporta à ses lèvres. “ Nous sommes tous des sorciers et nous savons que la magie existe. Que sans elle, tout ça- ” il désigna d'un mouvement de bras le restaurant mais aussi la rue mais aussi la ville mais aussi leur monde, “ -s'effondrerait, ou n'existerait pas. La magie existe et nous a tous façonnés, surtout toi et moi, a fait de nous des êtres d'exception. Et pourtant quand tu en parles, j'ai l'impression que tu ne crois pas en la magie.

Il haussa une épaule, reposant son verre et rapportant son bras vers lui, avec un petit sourire un peu minable sur les lèvres, malgré lui, résultat de la fatigue et de la profonde lassitude qu'il ressentait, à se battre et à survivre, en l'attente d'un jour meilleur. Chaque jour se déroulait dans l'attente. D'un jour meilleur, d'un nouveau jour, d'une nouvelle de Callie, d'une fin à sa misère. Chaque jour était pire que le précédent et chaque jour il se disait: je dois continuer jusqu'à la fin de cette journée, après tout ira bien mais chaque lendemain, c'était la même chose. Il était fatigué. “ La magie peut faire revivre un nouveau-né qui manque d'air, elle peut apaiser un souffrant, fermer une plaie. Elle peut aussi tuer et torturer, arracher la peau et la brûler. Je crois en la magie, Azela, pas toi? Mais surtout, je crois en la vie. Et ta vie, tu la mènes comme tu le souhaites; toutefois, ce n'est pas avec des pleutres cachés dans un château et des héros morts que tu la continueras bien longtemps, crois-moi. ” Il s'éclaircit la gorge et pointa du doigt la manche qui recouvrait le tatouage qu'Azela venait de lui montrer. “ Ehwaz, le pont entre les mondes. Pourquoi? Qu'y a-t-il à démasquer chez cette rune? Dis-moi: je suis curieux. Et il n'est jamais trop tard pour apprendre... ” Ou survivre.
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyDim 2 Avr 2017 - 15:54

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‹ âge : 22
‹ occupation : couturière pour Malkin's robes for all occasions.
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1992 et 1998.
‹ baguette : est composée de bois de saule cogneur, de plume d’hippogriffe et mesure 22 cm.
‹ gallions (ʛ) : 2888
‹ réputation : je suis robuste, stable, égarée et trop fidèle.
‹ particularité : difficilement sous le joug de quelqu'un mais une fois que ça arrive, impossible de m'en détacher malgré la nuisance possible.
‹ faits : je suis runiste. Abusée et honteusement utilisée contre mon gré lors de la dernière bataille, j'ai été retenue et enchaînée à St Mangouste pour graver les runes sur les corps méconnaissables de sorciers brisés du Magister qui me faisait chanter en me dérobant mes parents. Je suis, depuis la libération, sous liberté surveillée, attendant mon procès, abîmée par mon pouvoir, cherchant une quelconque rédemption.
‹ résidence : un studio dans une rue étroite de londres.
‹ patronus : une loutre
‹ épouvantard : trois portes qui partent vers l'inconnu.
‹ risèd : mon envie d'être reconnue pour ce que je suis.
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Elle sentait qu’il avait raison. Qu’il fallait toujours se rallier au côté des plus forts. De ceux qui s’annonçaient victorieux. De ceux qui utilisaient la force et la terreur pour régner même si ce n’était pas la meilleure façon de faire tenir quelqu’un fidèle. toutes les dictatures ou presque avaient toujours fini par s’éteindre, s’écrouler. Après tant de souffrance. après tant de morts et de massacres. Fallait-il attendre le chaos pour voir rétablir la liberté ? l’espoir ? l’histoire nous montrait sans cesse que les années, les siècles, les millénaires s’étaient déroulés ainsi. Un temps : la découverte, un autre : la destruction, et enfin : la renaissance. Le camp de Potter ne pouvait-il se reconstruire ? être bâti sur de nouvelles structures alors que des jours pires s’annonçaient ? azela voyait trop loin. Mais dans un coin de sa tête, elle ne croyait pas en une telle occasion. Les insurgés, les mangemorts, autant de criminels à éliminer. Autant de personnes à punir pour leurs crimes. Si seulement on ne pouvait être que tout blanc, ou tout noir. Ce serait si facile de s’y retrouver. Mais cela signerait certainement la mort. Sans idées, sans partis pris, sans défenses, sans attaques. Elle rabat le col de son blouson avant de tapoter le coin de son assiette encore à moitié pleine alors que ambroise avait tout dévoré. « - je ne suis pas obligée de souffrir et pourtant, il y a quelque chose en moi qui me dit que j’aurai mal. Peu importe où je vais. » peut-être était-ce à cause de ces runes qu’elle maitrisait ? qu’elle avait appris à dompter ? peut-être que si elle n’avait jamais eu et approfondi ce don, elle n’en serait pas là ? une sorcière sans histoire, sans importance. Et pourtant.

Son visage pâlit soudainement alors que l’asiatique évoqua la possibilité de la fin. La fin d’un corps, la fin d’une âme et d’un esprit. La mort ne faisait pas peur à azela. Elle, ce qui l’effrayait c’était l’inconnu, les choix à faire. Ces portes. Toujours l’image de ces trois portes qui se reflétaient dans cet épouvantard. Une bleue, une rouge, une jaune. Le ciel, les flammes, le vide. La perte, la souffrance, ou la mort. Voilà ce qu’était cet inconnu. Ou peut-être quelque chose de pire, quelque chose qu’elle ne soupçonnait même pas. « - je n’ai pas peur de ça. » chuchota la brune bien que sa main se crispa davantage.

« - l’honneur ou la mort ? » répéta la jeune femme, le regard fermé voire interrogateur. Elle ne comprenait pas vraiment son point de vue à ce moment-là. Que voulait dire ambroise ? quel camp décrivait-il ? ressentait-il un honneur à servir les mangemorts ? ressentait-il une fierté à courir partout pour le ministère tout en connaissant leurs crimes qu’ils semblaient revendiquer ouvertement ? elle secoua vivement la tête et sans hésiter, opposa son point de vue. « - tu veux plutôt dire la vie ou l’honneur ? n’est-ce pas ? si on regarde les origines de ces deux camps, il n’y a pas d’honneur pour la cupidité et la soif de pouvoir. Ambroise. » elle soutint son regard, comme si elle s’était mise en tête de le faire revenir sur ces mots. C’était vrai que lui ne doutait pas de son parti.

Azela souffla. Prit une bouchée quand le garçon finit son assiette, comme pour tenter d’être normale. D’agir normalement devant un bon plat. Les serveurs semblaient être à l’affut. Elle ? ne pas croire en la magie ? il n’avait pas compris le message qu’elle voulait faire passer. Ou peut-être s’était-elle mal exprimée ? elle mâcha rapidement pour rectifier son erreur comme apeurée qu’on la prenne en flagrant délit de trahison. « - non ! ce que je veux dire c’est que. » elle éclaira sa gorge dans un toussotement et parla un peu plus bas. « - je suis d’accord avec toi sur les pouvoirs autant merveilleux, autant destructeurs. » elle haussa les sourcils « - je pense même être bien placée pour connaitre les limites qu’on a trop souvent dépassé. » une pause puis « - ce que j’essaie de te faire comprendre, c’est qu’on n’est pas tous sorciers ici. Et qu’il y a des choses dans la science, ou dans la vie même que la magie ne peut atteindre. Elle est toute petite à côté de la biologie, ou même du génie. Alors oui. Avec la magie on peut, construire une ville comme la dépeupler en quelque temps. Mais peut-on remercier la magie à l’époque des grandes inventions ? Da Vinci était-il sorcier ? et colombus ? je ne pense pas. » elle reprit sa respiration dans un déglutit « - je pense que trop de gens ont placé la magie sur un piédestal. Oubliant même l’origine du monde. Les sorciers ne connaissent pas la vie parce qu’ils sont plus performants que les moldus. C’est faux. » azela se recula sur sa chaise, s’appuyant sur son dossier.

Le sujet des runes eut le don d’apaiser la sorcière. Bien qu’elle savait que certains avaient été victimes d’injustice en ayant ce pouvoir ancré dans le corps sans pouvoir le contrôler alors qu’elle en avait la capacité. Elle ignorait cependant que ambroise faisait partie de ces gens sacrifiés et ne savait surtout pas qu’elle sera amenée à être la cause de ce genre de monstruosité plus tard. Elle fixa son tatouage inoffensif et soupira sous la réflexion. Le garçon se posait les bonnes questions à ce sujet. Les runes n’étaient pas que des inscriptions retranchant un puissant pouvoir en elles. Elles étaient tout un monde, un univers, une religion parfois même. « - ehwo. » commença la jeune femme d’un accent prononcé, un mince sourire aux lèvres. « - ehwo est un but dans la vie. On dit que l’atteindre nous conduit à l’apogée de la progression, de l’évolution, de la sagesse. C’est un peu comme sortir de la caverne chez platon. Freya nous protège. Elle nous tend la main, vers ce cheval qui signifie ce voyage justement. Si tu veux mener à bien ta tâche, tu peux compter sur ehwaz. Elle est le juste milieu entre la vie céleste et la vie terrestre. » azela planta son regard de biche dans les yeux du jeune homme « - il n’y a rien à démasquer chez cette rune puisqu’elle ne nous dissimule absolument rien. Elle est là, mais les épreuves pour l’atteindre demandent extrêmement d’énergie, de patience, de réflexion. Cependant attention, si un jour, tu la trouves, et que tu fais un tirage de cette rune, prends bien garde à ce qu’elle ne soit pas renversée, sinon la progression ne sera pas positive, elle sera même à éviter. »

Azela s’arrêta, s’hydrata avant de reporter son intention sur le sorcier face à elle. comment pouvait-il connaitre ehwaz si on enlève la possible culture générale qu’il possédait ? que cherchait-il par rapport à ces informations ? avait-il trouvé le chemin pour l’atteindre ? une piste ? elle pencha légèrement le visage vers la gauche : « - qu’est-ce que tu cherches ambroise ? tu parles de cette rune comme si tu l’avais déjà vu quelque part. pourquoi ces questions ? est-ce que tu aurais entrepris de la trouver ? de t’aventurer là-dedans ? » il était courageux et ambitieux si c’était le cas.
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MessageSujet: Re: i'm falling ft. ambroise   i'm falling ft. ambroise EmptyMer 5 Avr 2017 - 17:17

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Ambroise Moriarty
Ambroise Moriarty
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‹ âge : vingt-quatre (13/07)
‹ occupation : un employé d'Alastar Doherty officiant principalement comme bookmaker, fraichement innocenté pour ma collaboration avec le gouvernement du Magister.
‹ maison : serpentard
‹ baguette : mesure vingt-cinq centimètres virgule sept, est faite du même chêne rouge que mes soeurs et contient une canine de dragon (boutefeu chinois) réduite en poudre. Elle est prédisposée aux maléfices impliquant le feu.
‹ gallions (ʛ) : 2988
‹ réputation : je suis un manipulateur-né, de la même trempe que le fameux Gatsby. Ma soeur est cinglée et on a observé chez moi des comportements "anormaux" comme on aime dire. Je suis un parieur, et je ne peux jamais refuser un défi, aussi farfelu puisse-t-il paraître.
‹ particularité : empathe, ainsi qu'un maître du feu.
‹ faits : je suis un empathe utilisant son don pour manipuler et extorquer autrui. Grâce à mon métissage, j'ai une affinité avec l'élément du feu, même si cette caractéristique m'est un peu inutile et me semble, encore aujourd'hui, obscure. Je suis, secrètement, atteint d'une malédiction depuis un an environ, qui me ruine la vie et a divers effets (douleurs brûlantes chroniques, magie parfois instable/trop puissante, apparitions de tatouages, décoloration de la peau). J'ai été Adhérent sous le Magister mais je me suis sorti sans mal de mon procès.
‹ résidence : sur le Chemin de Traverse, avec mes parents.
‹ patronus : un niffleur.
‹ épouvantard : ma soeur jumelle Ariane sur un rocking-chair, l'écho de son propre Épouvantard.
‹ risèd : la richesse et la reconnaissance du reste de l'Élite.
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« - tu veux plutôt dire la vie ou l’honneur ? n’est-ce pas ? si on regarde les origines de ces deux camps, il n’y a pas d’honneur pour la cupidité et la soif de pouvoir. Ambroise. » Ambroise soutient le regard d'Azela, s'apprête à dire quelque chose... mais y renonce. À quoi bon? Il n'est pas rare d'être en désaccord avec ses amis. Il trouve qu'il n'y a rien de pas honorable à la cupidité et à la soif de pouvoir; ces deux choses ne l'empêchent pas, lui, d'être attentionné et dédié à sa famille, à ses parents (et à lui-même). Tout n'est pas noir ou blanc. Et puis pour Ambroise, plus il y réfléchit, les risques sont plus nombreux du côté des Insurgés. Il mourrait assurément si il les rejoignait. En revanche, il fait partie de l'armée du Magister, et en tant que tel il sera recouvert d'honneur quand il gagnera...
Ainsi, pour répondre, Ambroise se contente d'hausser les épaules. “ J'imagine, ” dit-il simplement, du ton sibyllin et condescendant de ceux qui ne veulent pas aller au bout de leur pensée, qui n'osent pas ou alors qui désirent se faire prier.

« - ce que j’essaie de te faire comprendre, c’est qu’on n’est pas tous sorciers ici. » Les moldus. Même en tant que sang-pur, Ambroise ne partageait pas avec le reste de l'Élite cette pensée nocive que les moldus leur étaient inférieurs, étaient destinés à être leurs esclaves ou alors que les né-moldus avaient volé leur magie à un bon et honnête sorcier. Les peuples asiatiques savaient que leurs dons de maîtrise des éléments choisissaient leurs réceptacles au hasard; pourquoi ce ne serait pas la même chose avec la magie? Le hasard ne lui faisait pas peur. Les moldus non plus. Tout simplement, ils n'existaient pas dans son monde: n'importaient pas, plus précisément. « - je pense que trop de gens ont placé la magie sur un piédestal. Oubliant même l’origine du monde. Les sorciers ne connaissent pas la vie parce qu’ils sont plus performants que les moldus. C’est faux.Je pense que tu te fais naïve, enchaîna-t-il simplement, car même si il n'avait pas envie de la vexer, Ambroise savait qu'elle trouverait en elle de lui répondre sans se sentir trop heurtée. Les grandes inventions moldues sont impressionnantes mais elles sont désuètes comparées à la magie. À quoi sert le deltaplane de Da Vinci quand on a un balai volant? (il connaissait bien son histoire) Quel intérêt ont ses peintures si elles ne parlent pas, si elles ne tournent pas la tête en déclinant leurs milliers de facettes? À l'époque des bébé-chaudrons, qu'est-ce que la magie ne peut pas faire au niveau de la biologie? ” Il hausse les épaules et, dans le même mouvement qu'Azela, se laisse aller contre le dossier de sa chaise. “ La magie est la vie, notre vie. Du moins, c'est ce que je crois. C'est pour ça que j'y crois, et que je fais confiance à mon avenir. Mais peut-être que je suis juste un peu superstitieux, ” se permet-il de rajouter avec un sourire, pour pas qu'Azela le prenne trop au sérieux — superstitions et paris vont après tout toujours en pair.

Il aime bien discuter avec Azela. Il en oublierait presque la fatigue, l'angoisse, la douleur. Ils peuvent parler de tout, et de rien à la fois, et ça a l'avantage de le détendre un peu, de le décrisper tout du moins. C'est quelqu'un d'intéressant. Il ignorait qu'elle maîtrisait les runes, et ça ne l'étonne pas qu'elle soit passionnée par la chose; après tout, elle semble toujours être passionnée quand elle parle, la timide Azela pourtant toujours en retenue. Il l'écouta sérieusement, ses lèvres imitant bien malgré lui le léger sourire qui trônait sur celle d'Azela. Ses interférences étaient sérieuses et douces, passionnées et sûres d'elle. Elle savait de quoi elle parlait. « - Cependant attention, si un jour, tu la trouves, et que tu fais un tirage de cette rune, prends bien garde à ce qu’elle ne soit pas renversée, sinon la progression ne sera pas positive, elle sera même à éviter. » À ces mots, Ambroise sentit quelque chose de froid dégringoler le long de sa colonne vertébrale, l'impression se transformant en un violent frisson qui fit percuter son genou contre la table.
Toutes les runes sur son bras étaient à l'envers. Mais pas dans leur sens, non. Il lui avait fallu tant de temps pour les reconnaître pour la simple et bonne raison qu'elles n'étaient visibles qu'avec le reflet d'un miroir. Et il savait, oh il savait, que c'était un mauvais augure. Du moins, s'en était-li persuadé; mais entendre ces mots dans la bouche d'Azela... était pire que tout. « - qu’est-ce que tu cherches ambroise ? tu parles de cette rune comme si tu l’avais déjà vu quelque part. pourquoi ces questions ? est-ce que tu aurais entrepris de la trouver ? de t’aventurer là-dedans ? » Sa gorge était sèche et il tendit la main pour apporter d'une main tremblante son verre d'eau à ses lèvres, s'accordant du temps. Quand il reposa son verre, sa main était sûre et son esprit, bien qu'embrouillé par la peur et l'angoisse et le reste, calme. Il avait toujours été excellent pour compartimenter ses émotions; c'était une qualité vitale pour un voyant, après tout. “ Je laisse les runes aux gens comme toi; j'étais curieux, c'est tout. ” Il lui adressa un petit sourire, ajouta quand il vit qu'elle n'allait pas lâcher le morceau: “ j'ai pris cette option à Poudlard, je crois que je voulais juste te prouver que je n'étais pas tout à fait ignorant sur le sujet quand tu m'as montré ton tatouage. ” Il s'esclaffa légèrement. C'était un mensonge, il ne s'y était jamais intéressé avant de comprendre les signes qui étaient encastrés dans son bras. “ Rien de profond, vraiment. ” Sa main et son bras le brûlaient plus que jamais. Il voulait des réponses et des solutions, mais impossibles de les tirer ici et maintenant d'Azela. Il avait trop peur, était trop paranoïaque, pour faire confiance à quiconque, même si elle restait une amie précieuse à ses yeux.

Sauvé par le gong, en voyant qu'il avait fini son assiette et qu'Azela ne faisait que picorer la sienne, la serveuse revint vers eux, leur demanda s'ils avaient fini. Les révélations d'Azela avaient été tant refroidissantes — cette rune l'intriguait, et cette curiosité le bouffait de l'intérieur — que plaisantes — elle était maîtresse des runes, ce qui était un atout non-négligeable dans sa quête de salvation —, mais il y avait encore une dernière chose qu'il devait lui demander alors que la serveuse emportait son assiette vide. La seule question qui importait, finalement, en ces temps troubles et violents: “ que vas-tu faire?
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