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sujet; (louise) une dernière danse.
MessageSujet: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 17:36

WANDLESS • wth is happening
Helma Svalidottir
Helma Svalidottir
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Louise Maisie RowleHell is empty, and all the devils are here
❝ We're running in circles again ❞Hunted ; Inventé

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Louise, soigneusement choisi par sa mère qui porte une affection particulière à ce prénom et Maisie, d’origine écossaise en l’honneur de ses racines. Le père n’a évidemment pas eu son mot à dire puisqu’il avait déjà signé pour un séjour prolongé à Azkaban. D’ailleurs, elle n’a de Rowle que le nom et sa mère aurait sûrement préféré qu’elle porte le sien plutôt que de rattacher son enfant à cette famille. Helen ne l’appelle que par son prénom et n’use pas de surnoms inutiles. James avait l’habitude de hurler Loulou dans les couloirs de Poudlard lorsqu’elle était en première année mais c’est plus de la bouche de ses amis qu’elle l’entend désormais. Chez les insurgés et maintenant la RDP, on la nomme Emerald en référence à la couleur des flammes produites par la poudre de cheminette.
☇ naissance ; elle est née une belle journée d’été, le vingt-juillet mille neuf cent quatre-vingt-un à l’hôpital Sainte-Mangouste de Londres.
☇ ascendance; quiconque osera contester la pureté de leur sang aura affaire à Helen Rowle, ce qui en-soi suffit à lever les doutes.
☇ métier ; encore peu de temps avant, Louise était employée au département des transports magiques et affectée plus précisément à la gestion du réseau de cheminées. Depuis sa fuite en juillet dernier, elle est assurément sans emploi.
☇ camp ; la rébellion sans la moindre hésitation, et ce, depuis le début.
☇ réputation ; les avis sont assez partagés lorsque l’on évoque Louise. Parmi l’Elite sorcière, on dit que c’est une traître à son sang, ce qui est fort dommage lorsque sa mère la présentait à la société comme une jeune femme idéale, à l’esprit vif et plutôt jolie, prête à marier un bon parti alors que chez certains membres de la RDP, elle n’est qu’une traître tout court. Avant, on disait que c'était une infiltrée très efficace, mais une simple erreur suffit à tout mettre en doute.
☇ état civil ; si tout autour d’elle, ses amis et sa famille disparaissent ou meurent, alors qu’adviendrait-il de la personne qu’elle aime ? Louise est célibataire et c’est sûrement mieux ainsi.
☇ rang social ; hors-la-loi après avoir longtemps appartenu à cette chère Elite sorcière.
☇ baguette ; taillée dans du bois de laurier, elle mesure vingt-huit centimètres et possède en son cœur un crin de licorne. Fidèle à son sorcier, elle est particulièrement rigide. On dit même que ce bois lance des éclairs à quiconque tenterait de dérober la baguette qu’il compose de son propriétaire.
☇ épouvantard ; son grand-frère James, différent, agissant comme un véritable inconnu.
☇ risèd ; une mère aimante, le retour de James et ce père qu’elle n’a jamais connu à ses côtés, sourires aux lèvres. La guerre semble bien loin, les tensions aussi et c’est une image bien banale à laquelle elle s’accroche pourtant si fermement. Elle veut y croire, Louise et elle ne perd pas espoir. Elle ne perdra jamais espoir.
☇ patronus ; il prend la forme d’un fennec, qui derrière ses airs inoffensif et attendrissant, peut se révéler particulièrement redoutable.
☇ particularités ; elle n’en a aucune.
☇ animaux ; petite elle avait un boursouf, au doux pelage crème, du nom de Vanille. Elle rêvait de voir un veaudelune et s’aventurait souvent les nuits de pleine lune dans les jardins de la demeure Rowle, cachée derrière un arbre et des appâts disposés devant un terrier. Il s’est avéré plus tard que c’était une famille de lapins qui y vivait. Elle avait un chat maine-coon blanc, Cotton, resté auprès de sa mère.
☇ miroir ; en forme de losange, il reflète une couleur violette.
☇ Avis sur la situation actuelle :
Il est évident que Louise n’accepte pas la situation actuelle, bien qu’elle ne l’ait jamais exprimé clairement pendant de longues années. Enfermée dans une cage dorée à Herpo Creek, elle s’est jugée plus utile en tant qu’espionne plutôt que fuyarde. Profitant de son statut de sang-pur et de tous les avantages qu’il pouvait lui procurer, elle s’est faite une place au Ministère, prête à offrir l’image d’une jeune sorcière effacée, discrète, mais pas pour autant sans ambition. Si le fait de voir la plupart de ses amis se faire arrêter, ou même pire, tuer, lui a longtemps pesé sur la conscience, il lui suffisait parfois de se remémorer les véritables raisons de sa présence ici pour se persuader d’avoir fait le bon choix. C'était ce que les insurgés attendaient d'elle après tout, un contact fiable. Jusqu’à ce que cette situation ne devienne insupportable, en juillet dernier. Pourtant capable de prendre sur elle et faire de nombreux sacrifices, l’idée de devoir se mettre au service du Magister et participer à l’arrestation de ses amis lui paraissait insoutenable. Les idées véhiculées par le Magister, soutenues par ses disciples et suivies par des personnes comme sa mère la dégoûtaient, littéralement. Au final, Louise ne rêve que d’un monde sans guerre, où chacun pourrait vivre sans avoir à cacher ses différences. Mais ce monde-là, ils ne sont pas près de l’avoir de sitôt. Et c’est pour mettre fin à cette illusion de vie paisible, calme et rangée qu’elle prit à son tour la fuite, prête à assumer pleinement ses propres idées pour se lancer au cœur de l'action. Là où elle devrait être, là où se trouve réellement son cœur.

☇ Infos complémentaires ; Louise a grandi dans un climat particulier mais n’a – matériellement parlant – jamais manqué de rien. La fortune de sa famille leur a procuré une certaine stabilité qui, encore aujourd’hui, leur permet de vivre dignement. Relayée au second plan, sa mère Helen était bien trop occupée à s’occuper de son frère aîné et héritier James pour lui accorder le temps qu’une petite fille méritait. Quant à son père, elle ne l’a jamais connu, enfermé à Azkaban avant même sa naissance. Louise ne sait même pas s’il connaît son existence. James lui a révélé bien plus tard que sa ressemblance avec leur père rebutait quelque peu leur mère, ce qui expliquait certainement son comportement. Peu importe, ça n’a pas empêché Louise de grandir normalement et de garder son éternel enthousiasme. Particulièrement remontée contre son mari, et le reste de la famille Rowle par la même occasion, Helen coupe les ponts et empêche ses enfants de prendre contact avec ces derniers. Situation qui arrange plutôt bien l’autre camp, qui ne veut pas avoir affaire à la famille de cet ignoble prisonnier. Ses rapports avec James ont toujours été compliqués, probablement parce qu’on ne lui a jamais appris à aimer de la bonne manière. Louise connaît pourtant l’affection qu’il lui porte et leur relation prend une toute autre tournure lorsqu’elle rentre à son tour à Poudlard. Elle trouve en la maison Gryffondor un véritable foyer, bien plus chaleureux et accueillant que leur vaste demeure à Herpo Creek. Comme beaucoup, elle y rencontre ceux qui deviendront ses plus proches amis (dont Emily et Ginny) et ensemble, finiront par être diplômés et élaborer des plans pour l’après-Poudlard. Tout était parfaitement clair dans son esprit et pourtant, elle n’avait jamais imaginé qu’une guerre viendrait perturber cet équilibre parfait. Helen aurait sûrement préféré qu’elle rejoigne la maison Serpentard, pour redorer le blason familial après le passage d’un James beaucoup trop dissipé. Elle ne l’avait pas dit mais le lui avait fait comprendre. Elle saurait s’y faire, si seulement elle ne suivait pas la voie de son aîné. Louise se retrouve dans une position inconfortable quand elle le déshérite, contrainte de satisfaire une mère qui n’avait jamais misé sur elle avant. Elle n’a que treize ans, mais comprend bien que cette attention nouvelle ne lui est accordée que par pur défaut. Helen aurait fait autrement, si seulement elle avait pu. Mais encore une fois, Louise n’en tient pas compte et reste cette petite fille douce et joviale, souriante, un peu trop bonne vivante. Petite déjà, elle savait que répondre aux moindres désirs de sa mère était son unique chance d’avoir un peu de tranquillité. Alors elle accepte sa nouvelle position sans trop broncher, lui offre cette image de sang-pure qu’elle veut tant et la laisse s’occuper de sa réputation au sein de l’Elite sorcière. A Poudlard, c’est autre chose. Elle peut vivre, redevenir elle-même, s’amuser. Et on ne se gêne pas de rapporter cette incohérence à Helen, qui ferme les yeux et se contente du comportement exemplaire de sa fille en sa compagnie. Elle n’en demande pas plus. Leur monde entier est fait de mensonges et de faux-semblants, il faut juste savoir porter le bon masque au bon moment. Louise n’est pas une élève brillantissime. Mais elle se défend assez bien pour prétendre à un poste au Ministère de la Magie. Elle enviait la liberté de son frère et voulait faire comme lui après Poudlard, s’en aller visiter l’Europe. Grâce à Ginny, elle avait même obtenu un stage dans une réserve en Roumanie (mais sa mère l’en empêcha, évidemment), là où son frère aîné Charlie travaillait. Il n’avait d’ailleurs pas échappé à ses innombrables questions lorsqu’il vint en Ecosse à l’occasion du Tournoi des Trois Sorciers. Elle avait toujours été fascinée par les créatures magiques et voulait en faire son métier. Plus jeune, elle troquait ses livres poussiéreux d’histoire de la magie contre les récits de Newt Scamander, en rêvant de toute cette diversité que la Terre pouvait leur offrir. A Poudlard, elle avait au moins lu une fois chaque ouvrage de la bibliothèque ayant un rapport avec les animaux fantastiques. Louise n’a jamais aspiré à un métier prestigieux. Elle voulait explorer le monde, relater ses aventures par écrit, tenir une petite animalerie sur le Chemin de Traverse et pourquoi pas un jour enseigner les soins aux créatures magiques. Helen était devenue folle en apprenant ses projets et avait fait en sorte de la remettre sur le droit chemin. Louise était son unique chance de s’élever dans la société. Lorsque les premières tensions apparaissent, Louise n'hésite pas à rejoindre l’Armée de Dumbledore, par l’intermédiaire d’Emily et Ginny. C’est à partir de cet instant qu’elle assume pleinement ses idées à l’opposé de celles de sa mère et de son enseignement. Elle s’engage auprès de la cause qu’elle juge la plus juste et se garde bien d’en informer Helen. Elle participe ensuite à la Bataille de Poudlard, un véritable échec durant lequel bon nombre de ses amis se font arrêter ou prennent la fuite, alors que Louise échappe de justesse à toutes ces horreurs, jugée par sa mère comme étant trop jeune et influençable. Elle retourne à Poudlard l’année suivante, comme si de rien n’était, et c’est un château froid et vide qu’elle retrouve. Les rires qui autrefois s’élevaient dans la salle commune n’avaient plus rien de sincères, tout semblait faux et dénué de sens. Louise garde contact avec la rébellion et ne renonce pas à sa place dans l’Armée de Dumbledore. Jugée de confiance, elle permet avec d’autres membres de l’AD l’infiltration du trio à Poudlard pour qu’ils puissent récupérer le diadème de Serdaigle.   N’ayant plus aucunes nouvelles d’Emily depuis la bataille, elle essaye à plusieurs reprises de rejoindre les cachots pour vérifier si son amie n’y était pas enfermée. Elle ne saura jamais, chaque fois arrêtée par les mangemorts chargés de la surveillance du château. Après l’obtention de son diplôme, Louise intègre le Ministère en tant qu’employée à la gestion du réseau de cheminées au niveau six avec l’aide d’un insurgé infiltré. Résultat d’un commun accord, c’est une longue collaboration avec la rébellion qui commence alors. Encore une fois, sa mère aurait préféré un poste plus prestigieux mais est soulagée de ne pas la voir vendre rats et oiseaux ridicules sur le Chemin de Traverse.   Pour faciliter les échanges, Louise reçoit son propre miroir à double-sens et ne manque pas de faire un rapport chaque jour auprès de Fagail (nom de code d'Evan Dawnay). Elle occupe ses journées au Ministère en scrutant les relevés de ses collègues, écoutant les conversations de couloir et note soigneusement chaque détail qui pourrait être utile aux insurgés ou pour exécuter ses missions. Parfois, il ne s’agissait que de demandes banales : effacer les traces de telle personne, retirer une cheminée du registre officiel du Ministère ou se renseigner sur celle d’un sorcier en particulier. D’autres fois, on lui demandait des tâches plus compliquées, comme établir une connexion temporaire – pratique plutôt courante d’ailleurs parmi les membres hauts placés du Ministère (à savoir les mangemorts principalement) – entre deux foyers sorciers ou illégalement vers une cheminée moldue, brisant alors le code international du secret magique. Les insurgés ont même fait du Royals leur lieu de passage de prédilection. Louise a la particularité d’être discrète et plutôt efficace dans son travail. Elle élabore des plans soignés au cas où une difficulté se présenterait et a même mis en place un protocole de sécurité. Malgré toutes les précautions prise, le directeur de son département, Alcide Carrow, découvre vite la supercherie mais garde le silence après avoir conclu un accord visant à les protéger tous les deux. Louise lui accorde sa confiance et reste à son poste contre l’accord de Fagail qui juge la situation trop dangereuse. Elle continue de maintenir sa couverture en faisant profil bas et en exécutant les moindres désirs de sa mère. C’est ainsi qu’elle se retrouve conviée à de grandes réceptions puristes luxuriantes alors que de nombreuses familles peinent à s’offrir un repas digne de ce nom. Elle assiste aux enchères des rebuts et revoit pour la première fois Emily, vendue comme un vulgaire objet à la merci d’Alecto Carrow. Celle-ci pense que Louise a rejoint le camp adverse et est persuadée qu’elle est en réalité une espionne pour le compte des mangemorts. Cette amitié datant de plusieurs années vole alors en éclat en quelques minutes seulement. Suite aux nombreux événements affectant le monde sorcier, la famille Rowle se retrouve plus d’une fois interrogée dans le but de démasquer de possibles traîtres, accusations qui chaque fois scandalisent Helen. Quant à Louise, elle échappe de peu à une condamnation et les doutes la concernant sont alors dissipés par Alcide Carrow. (affirmant la présence de Miss Rowle sur son lieu de travail ou en déplacement pour contrôle des cheminées) Elle limite encore plus ses déplacements et fait de rares apparitions en dehors du Ministère accompagnée de sa mère seulement. L’utilisation de son miroir devient plus importante et reste son unique possibilité de prendre contact avec les insurgés. Elle abandonne même l’idée de rejoindre le lieu de rendez-vous pour faire son rapport mensuel, afin d’éviter une exposition inutile. Les attentats de Sainte-Mangouste plongent une nouvelle fois la communauté sorcière dans les ténèbres et les blessures subies par Louise sont plus d’ordre psychologique que physique. Elle se remet au travail moins d’une semaine après, ne pouvant pas se permettre de rester trop longtemps éloignée du poste de surveillance. Avec de nouvelles fouilles et la surveillance accrue de l’Elite sorcière, Louise se sent plus que jamais en danger. Elle prépare alors doucement sa fuite et concocte même une fiole de polynectar qu’elle conserve constamment sur elle et renouvelle tous les trois jours pour faciliter son évacuation du Ministère. Une grande partie des biens des Rowle sont confisqués et Helen conserve le manoir à Herpo Creek après avoir cédé des propriétés familiales en Ecosse. Début juillet, elle reçoit sa convocation pour le service civique, qu’elle refuse catégoriquement de suivre. Louise n’accepte pas l’idée de devenir rafleuse mais sait bien qu’elle n’a plus le choix : soit elle doit se plier aux désirs du gouvernement, soit elle doit partir. L’heure du grand départ arrive donc. Quelques jours plus tard, elle découvre une faille en inspectant les rapports de ses collègues : des équipes de rafleurs inspectent des cheminées jusque-là officiellement non reliées au réseau, inexistantes. Sans plus attendre, elle rejoint un coin isolé du niveau six et fait en sorte de prévenir les responsables des équipes insurgées utilisant fréquemment les cheminées clandestines. Comme convenu, ils n’avaient plus qu’à les faire exploser pour brouiller les pistes le temps de procéder à leur évacuation.  Mais tout ne se passe malheureusement pas comme prévu. Alors qu’elle s’apprêtait à lancer un dernier appel, elle perdit la connexion avec l’équipe de Fagail, son miroir s’étant brisé sous l’effet d’un sortilège. Inutilisable, elle le balance dans son sac avant d’en sortir du polynectar et prendre la forme d’une employée lambda du Ministère. Elle se retrouve à errer seule dans l’espoir de tomber sur un membre de la RDP et fait alors la rencontre d’Anna Grimaldi, avec qui elle fait un bout de chemin avant qu’elles ne se séparent. Elle n’apprend que plus tard, lorsqu’on lui refuse l’entrée au château, qu’un membre important de la RDP perdit la vie le jour de sa fuite, pris au piège alors qu’il s’était sacrifié pour sauver collègues et civils en déplacement avec eux. Alors qu’elle pense obtenir une protection après toutes ses années de service, Louise se retrouve seule dans la nature sans se douter de l’étroite surveillance menée par Emily, bien décidée à prouver que c’est une traître. Recherchée dans tout le pays, elle ne s’imagine pas survivre longtemps à cette situation. Et pourtant, Louise ne cesse d’espérer, de se dire qu’ils finiront par ouvrir les yeux et voir qu’elle leur a toujours été fidèle.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi .crumble/Sevde. J'ai vingt-deux ans, je viens de France/Grand Est et j'ai connu le forum via ohmyrpg. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) x jours sur 7. Pour les scénarii uniquement : j'ai l'aval du créateur concernant ma fiche [] oui / [] non. Un dernier mot ? PAS BIEN DE POSTER UNE FICHE VIDE  gaah mais c'est parce que je dois sortir, sorry facepalm yeah

Approuvé par le Ministère de la Magie


Dernière édition par Louise Rowle le Sam 29 Oct 2016 - 15:24, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 17:36

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Stories don't always have happy endings.Summer will end soon enough, and childhood as well.
❝ Childhood memories1988 & rowle's manor

« Voyons Louise, reste concentrée ! » La baguette de sa mère vint frapper la table devant laquelle elle se trouvait. La tête tournée vers la fenêtre, elle ne pouvait s’empêcher d’observer son frère s’amuser dehors avec un mini-balai pour jeunes sorciers. A défaut de pouvoir voler sur la sienne, il utilisait celle de sa jeune sœur. James ne s’élevait pas plus d’un mètre mais c’était suffisant pour la faire rêver et lui donner des envies d’évasion. Il faisait beaucoup trop beau pour rester enfermée dans cette salle lugubre. « Je pourrais y aller quand moi aussi ? » Face à elle, le visage de sa mère se crispa, visiblement agacée par l’attitude de sa fille. « Louise, combien de fois vais-je devoir le répéter… Quand pourrais-je. » insista-t-elle, désireuse d’inculquer les bonnes manières à celle-ci. La petite lâcha un soupir, ça l’ennuyait vraiment mais elle était assez maligne pour comprendre qu’il fallait suivre les directives de sa génitrice pour obtenir ne serait-ce qu’un petit peu de tranquillité. « Quand pourrais-je le rejoindre ? » répéta-t-elle alors avant de terminer par un large sourire auquel il manquait quelques dents, ce qui eut le mérite de faire rire sa mère. Louise apprenait très vite. Elle déposa un baiser rapide sur sa tête avant de s’éloigner et de rouvrir son livre d’histoire de la magie. C’était une version non-officielle, très prisée des familles d’ascendance pure pour les idées particulières qu’on y trouvait. « Lorsque nous aurons terminé ce chapitre et pas avant. » Louise fit de même et sortit un nouveau parchemin sur lequel elle déposerait quelques notes jugées utiles par sa mère.

❝ Hoggy Warty Hogwarts ❞1992 & Hogwarts

« GRYFFONDOR ! » Assise sur le tabouret, elle cherchait parmi la foule le visage réconfortant de son grand-frère, qui entamait sa sixième année. Le choixpeau magique trancha en moins d’une minute et elle rejoignit d’un pas rapide et sous les applaudissements la table des rouge et or. Plus jeune, Louise avait commencé à lire des livres sur l’école de sorcellerie dans le simple but de pouvoir se rapprocher un peu plus de James. Elle pensait que de cette manière, ils partageraient des moments privilégiés qui n’appartiendraient qu’à eux. Parfois, elle se laissait emporter par la curiosité et lisait les lettres de sa mère, qui employait des propos d’une froideur révoltante. Alors elle se permettait de glisser un petit bout de parchemin juste avant que le hibou ne parte, sur lequel étaient déposés quelques mots réconfortants. D’une écriture enfantine, elle relatait les moments marquants de ses derniers jours ou se contentait de lui envoyer un énième dessin d’une créature fantastique. Elle ne savait pas s’il les lisait ou s’il gardait quoi que ce soit venant d’elle, mais James pouvait être sûr de toujours recevoir cette petite attention de sa part. Dans ses meilleurs jours, elle faisait parvenir quelques cartes chocogrenouilles en lui demandant, suppliant de les collectionner pour qu’ils puissent en échanger quelques-unes à son retour. Et puis elle avait fini par lui faire une promesse, celle de le rejoindre au moment venu, sans pour autant être sûre que les poufsouffles lui conviendraient. On ne choisit pas sa maison, qu’il lui répondait tout simplement, jugeant Louise trop jeune pour comprendre comment ça fonctionnait réellement. Lorsqu’elle l’aperçut enfin, elle eut envie de détourner les yeux, de peur de lire la déception dans les siens. Parce que briser une promesse, même s’il ne voulait peut-être pas d’elle dans ses pattes, ça ne se faisait pas. Le large sourire qui éclairait son visage retint alors son attention et effaça ses craintes, comme s’il cherchait à l’encourager pour cette première année, voire même la féliciter. Ce fut donc le cœur léger qu’elle fit la connaissance de ces personnes qu’elle allait côtoyer pendant les sept prochaines années.

Les heures avaient défilé à une vitesse folle et le moment de rejoindre leurs dortoirs était déjà arrivé. Le repas s’était plutôt bien déroulé et Louise avait même sympathisé avec quelques élèves. Pour l’instant, tout était parfaitement comme elle l’avait imaginé et son sourire ne quittait plus ses lèvres. « Louise ? » Alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre la salle commune des gryffondors, on l’apostropha au détour d’un couloir. Perdue dans ses pensées, les étoiles encore plein les yeux, elle eut un léger sursaut avant de faire face à son interlocuteur. « James ! Que fais-tu ici ? » Elle ne l’avait pas vu de toute la soirée et ne s’attendait certainement pas à ce qu’il vienne la rejoindre après. « On n’oublie jamais sa première journée alors je me suis dit que tu devais en profiter. Comment ça s’est passé ? » Elle le fixait du regard, avait l’impression de redécouvrir un tout nouveau James, beaucoup plus serein, plus calme que celui qui rentrait de Poudlard pendant les vacances. « Bien, très bien même ! Et la tienne alors ? » Il lança un regard en direction de la Grande Salle. « Une nouvelle fournée de gamins à qui faire croire tout et n’importe quoi. » Il rit légèrement alors que Louise croisa les bras, imitant une légère moue. « J’espère être épargnée. » lâcha-t-elle alors qu’il rit un peu plus fort. « Sûrement pas ! » Cette fois-ci elle se permit même de lui donner une petite tape sur le torse. Elle resta silencieuse quelques instants, trop occupée à observer ce grand-frère avec qui elle aurait aimé partager tant. « Tu m’as manqué. » Elle ne l’avait pratiquement pas vu de tout l’été. Même s’ils ne se parlaient pas beaucoup, elle s’était habituée à lui envoyer des lettres pour tuer le temps au manoir Rowle. Leur mère pouvait être très oppressante par moment et James était la seule personne vers qui elle pouvait se tourner. « Vraiment, je suis contente de pouvoir passer un peu plus de temps avec toi loin de… » « Maman ? » Elle acquiesça. « Et bien profite, Louise. » Il n’en fallait pas plus pour qu’elle se jette dans ses bras et le serre de toutes ses petites forces. Elle mit fin à leur étreinte avant de reprendre, l’air malicieuse. « En parlant de maman, elle va être ravie d’apprendre que je suis chez les gryffondors ! » Celle qui aurait certainement préféré voir son dernier enfant rejoindre la noble maison de Salazar Serpentard allait faire face à une nouvelle crise majeure. « Ça pourra pas être pire que poufsouffle, tu sais bien ce qu’elle pense des blaireaux. » Ah ça oui, elle le savait parfaitement même. Elle la revoyait écrire des lettres interminables dans lesquelles elle l’incitait à être le meilleur ou bien à s’entourer des bonnes personnes. Probablement des sang-purs. Mais ce n’était jamais assez. Elle en voulait toujours plus. Alors ces lettres s’étaient au fil des années transformées en beuglantes et Louise se disait qu’un jour, il ne serait plus là pour supporter ses incessantes sautes d’humeur. « C’est maman, on ne la changera pas, même si on essayait ! » Et les rires s’élevèrent de nouveau dans le couloir, rapidement interrompus par l’arrivée du professeur McGonagall.  « Qu’attendez-vous pour rejoindre votre salle commune Miss Rowle ? » Louise joignit ses mains et répondit, légèrement intimidée. « Je n’allais pas tarder à m’y rendre, professeur. » La sorcière se tourna alors vers l’aîné. « Vous devriez en faire de même, James. » Ce dernier hocha la tête et lui fit un large sourire. « Bien-sûr professeur. Louise peut être très dissipée parfois, je lui faisais part de quelques règles fondamentales avant de m’en aller. » « Et bien espérons que cette année, vous penserez à appliquer ces fameuses règles, Monsieur Rowle. Je ne veux plus vous voir maintenant, vite. » Elle repartit aussitôt et Louise aurait juré l’avoir vue sourire discrètement. Lorsqu’elle fut assez loin, elle se mit à rire de nouveau avant de le reprendre une dernière fois dans ses bras. « Bonne soirée James ! » « A toi aussi. »

❝ Dumbledore's Army1995 & Room of Requirement

Alors qu’une éprouvante journée de cours venait de s’achever, Louise profita du temps libre qui leur était accordé pour s’éclipser. Depuis l’arrivée de Dolores Ombrage au château, leur quotidien était devenu un véritable cauchemar, entre punitions distribuées à tout va, décrets inutiles et cours uniquement basés sur la théorie. Le simple fait d’entendre sa voix suffisait à lui donner un mal de crâne. Quelques jours avant, Louise avait cru comprendre lors d’une petite conversation dans leur chambre, qu’Emily et Ginny s’étaient engagées dans une organisation secrète. L’Armée de Dumbledore occupait désormais ses pensées et elle voulait à son tour se joindre à leur cause. La situation, comme pour beaucoup, devenait bien trop pesante et il était temps d’agir. Malgré les enseignements plutôt particuliers de sa mère, Poudlard lui avait prouvé dès les premiers jours que le monde sorcier ne se réduisait pas uniquement au sang qui coulait dans leurs veines. Les sang-mêlés, autant que les sorciers né-moldus, n’avaient rien à envier aux sang-purs. Louise s’était rendue compte d’elle-même que son ascendance ne lui avait pas apporté une quelconque capacité la rendant supérieure aux autres élèves. Il suffisait de regarder Hermione, dont le génie les surpassait probablement tous, pour comprendre que toute cette histoire ne valait absolument rien. Comme prévu, elle se rendit le plus rapidement possible au septième étage, là où Emily devait l’attendre. Il lui fallut plusieurs minutes avant de trouver la fameuse tapisserie où un sorcier, dont elle n’avait pas retenu le nom, apprenait à des trolls la danse. « Te voilà enfin ! » Emily lui faisait face, les bras croisés sur sa poitrine. « J’ai dû passer par la salle commune avant, histoire de ne pas éveiller les soupçons. » Elle lui sourit avant de s’approcher un peu plus. « Tu n’as pas été suivie ? » « Non, Ginny se tenait pas loin derrière. Elle m’a accompagnée jusqu’au portrait de la Grosse Dame avant de retourner à l’intérieur. J’imagine qu’elle ne va pas tarder à venir aussi. » Elle l’attrapa alors par le bras et se mit face à l’immense tapisserie. « Barnabas le Follet, je me demande bien ce qui lui est passé par la tête. » A son tour, Louise fixait l’œuvre et ne put s’empêcher de rire à la remarque de son amie. « Bonne question, on lui demandera quand il en aura fini ! » … ce qui ne risque pas d’arriver de sitôt.. Les bras toujours croisés, l’air concentrée, Emily faisait des allers et retours tout en faisant mine de réfléchir. « Regarde celui-ci. » Elle avança de quelques pas pour pointer du doigt le coin gauche de la tapisserie. « On dirait Ombrage, qui s’énerve contre les jumeaux Weasley. » Elle l’entendit pouffer de rire, mais restait toujours silencieuse. « C’est vraiment son portrait craché. Et depuis quand t’intéresses-tu à l’art d’ailleurs ? » Lorsqu’elle tourna la tête vers Emily, elle la vit se tenir devant une porte sortie de nul part, un sourire malicieux aux lèvres. « Je t’expliquerai à l’intérieur, rentre vite ! » L’instant d’après, elle se retrouva dans une immense salle dans laquelle se trouvaient une grande bibliothèque et un coin aménagé avec des coussins. La porte se referma doucement mais suffit pour qu’on se retourne vers elles. Harry se tenait au milieu de la pièce et tentait d’enseigner le sortilège du patronus à un élève assez jeune. Elle aperçut quelques visages connus, dont Hermione qui leur sourit avant de s’approcher à grands pas. « Louise, c’est bien ça ? » Elle hocha la tête avant qu’elle ne reprenne. « Bienvenue dans l'Armée de Dumbledore. Emily va te faire une visite des lieux pendant que je prépare le parchemin et ton gallion. » Elle repartit vers le fond de la salle et se tourna vers Emily. « Mon gallion ? » Emily sortit une petite pièce de sa poche avant de la lui tendre. « Elle est ensorcelée. Tu devras la garder constamment sur toi. Lorsqu’elle se met à chauffer, il suffit de regarder les chiffres qui y sont gravés. » Elle se pencha vers elle pour lui indiquer le côté face. « La première série de quatre chiffres correspond à la date de la réunion et la seconde, l’heure. Sauf exceptions, c’est à la Salle sur Demande qu’on se retrouve. » Louise inspectait la pièce dans ses moindres détails, cherchait une faille, quelque chose qui prouverait qu’elle est fausse. Mais rien. Elle semblait parfaite. « Plutôt malin non ? » « Très malin même ! » Louise était… impressionnée par tous les moyens déjà mis en œuvre. Tout semblait tellement bien organisé. Emily prit soin de lui décrire les moindres recoins et en profitait pour la présenter brièvement aux membres déjà présents. Progressivement, elles retrouvèrent Hermione, qui lui tendit une plume. « Il ne te reste plus qu’à signer et ça sera officiel. » Elle n’hésita pas une seule seconde avant d’ajouter son nom à cette liste déjà bien longue. « Vous n’avez pas de questions à me poser, un test ou quelque chose du genre ? » Hermione lança un regard vers Emily. « On en a déjà parlé avec Ginny et Emily, elles te font confiance alors nous aussi. Elles ont proposé ton nom lors de la dernière réunion si tu veux savoir. » Celle qui avait sûrement eu lieu la semaine dernière, un peu avant cette fameuse discussion dans leur chambre. Louise sentit une agréable sensation l’envahir et l’envie incontrôlable de prendre son amie dans les bras pour ne plus la lâcher. Elles avaient confiance en elle et à ses yeux, c’était quelque chose d’inestimable.  

❝ Summertime sadness1997 & Rowle's Manor

Assise sur le rebord de sa fenêtre, Louise avait presque passé la journée entière enfermée dans sa chambre. Elle fixait le ciel, attendait que quelque chose se passe. On toqua à sa porte. « Maîtresse Louise attend toujours sa lettre de Maître James ? » Roni, l’elfe de maison, avança doucement vers la sorcière. Louise l’invita à s’asseoir à côté d’elle. « C’est bien ça. Il ne manque jamais mon anniversaire. » James avait quitté le domicile familial dès sa sortie de Poudlard pour parcourir l’Europe, trois ans avant. Et depuis, il n’était pas rentré. Pas une seule fois. Heureusement, elle recevait souvent des lettres de sa part, dans lesquels il partageait ses folles aventures. Comme elle ne savait jamais où il se trouvait, elle comptait chaque fois sur le hibou de son aîné pour lui envoyer quelques parchemins en retour. James savait que, tout comme lui, Louise rêvait d’aventure. Rester enfermée dans un bureau à accomplir des tâches répétitives n’était pas son objectif dans la vie. « Le hibou s’est peut-être perdu en route, ne vous inquiétez pas. Maître James vous aime beaucoup trop pour oublier ce jour. » Pour sa mère, Roni n’était qu’une simple esclave, comme les autres elfes à leur service. Pour Louise, c’était une véritable amie. Elle la connaissait depuis si longtemps, son soutien lui avait toujours été précieux. « Vous devriez descendre dans la salle à manger, une petite surprise vous attend. Le hibou sera peut-être là à votre retour. » Elle frotta rapidement ses yeux, empêcha quelques larmes de couler. Elle détestait rester sans nouvelles. « C’est adorable, merci beaucoup Roni. »

« Louise ! Joyeux anniversaire, encore une fois. Les elfes de maison ont insisté pour te préparer ce gâteau. » Ils pensaient à elle, contrairement à Helen qui se contentait de lui sourire un peu plus que d’habitude. « Des framboises ! Tu connais parfaitement mes goûts Roni, merci. Restez manger avec nous après, il y en a beaucoup trop. » Elle déposa un baiser rapide sur sa tête avant de prendre place à table. « N’oubliez pas de faire un vœu, Maîtresse Louise ! – Golin ! Excusez-le, Maîtresse Helen, il est encore jeune. » Roni se tourna de nouveau vers Louise. « Non, le gâteau a été fait pour vous et votre mère. Vous pourrez en remanger demain ou en offrir à vos amis. » La remarque du jeune elfe parvint à la faire rire. « Je n’oublierai pas, Golin, tu peux en être sûr. » Elle prit un peu de crème avec son doigt et piqua une framboise au passage. Au diable les bonnes manières. « Et Roni, ce n’est pas négociable. Trop bon pour être gâché. » Les seize bougies soigneusement disposées sur le gâteau n’attendaient plus qu’elle. Elle ferma alors les yeux, n’eut même pas besoin de réfléchir pour savoir ce qu’elle voulait réellement : revoir James avant mon prochain anniversaire, puis elle souffla. A côté, sa mère reconcentra subtilement l’attention sur sa propre personne en se raclant la gorge. « Louise, j’ai également une petite surprise pour toi. » Comme tous les ans, Helen avait dû trouver un cadeau impersonnel, complètement banal, comme un énième bijou ou une robe à porter à la prochaine réception d’un sang-pur important. Elle se leva pour rejoindre le grand salon et revint avec un livre à la reliure en cuir. Décoré avec soin, elle le posa délicatement devant sa fille. « Cet album photo est longtemps resté caché. J’attendais le bon moment pour te l’offrir. » En quoi était-ce le bon moment, maintenant ? « Je sais que tu aurais aimé connaître ton père. A défaut de pouvoir lui rendre visite, j’ai rassemblé tout ce que je pouvais là-dedans. » Helen n’aimait pas les photographies. Elle n’en conservait que très peu et c’était peut-être pour cette raison que le manoir Rowle paraissait si froid. « Il t’appartient désormais. » Pour une surprise, c’en était une très bonne. Elle ne savait pas tellement quoi dire alors elle lui déposa un doux baiser sur la joue et l’étreignit tendrement avant de s’asseoir pour découvrir les images défiler sous ses yeux. En première page, elle vit un homme poser fièrement devant le manoir, plutôt grand, blond et aux yeux bleus. Quelques pages plus loin, James tenait Louise dans ses bras, peu de temps après sa naissance. Petite, lorsque sa mère s’absentait, Louise avait pour habitude de parcourir leur maison à la recherche de secrets cachés. Roni l’avait aidée à plusieurs reprises et elle pouvait également compter sur James, qui lui racontait le peu de souvenirs qui lui restait de leur père. Mais jamais elle n’était tombée sur celles-ci. Il semblait si heureux, Louise avait du mal à l’imaginer enfermé à Azkaban. « James avait raison – Tu ressembles à ton père, oui. Surtout quand tu souris. » Elle aurait tellement aimé le connaître, ou lui parler ne serait-ce qu’une fois. « Merci beaucoup. Ça compte beaucoup pour moi. »    

❝ Wild world  ❞1997 & St Mungo's

Une lettre à la main, Louise dévala les escaliers à une vitesse folle. Le bruit de ses pas masqués par l’orage qui grondait dehors, l’arrivée de sa fille dans la bibliothèque fit sursauter Helen. Confortablement assise, elle buvait son thé un livre à la main, tout en écoutant les épaisses gouttes s’écraser contre la vitre. « Rappelle-moi de te demander de me prévenir la prochaine fois. J’ai failli tout renverser. » lâcha-t-elle froidement avant de soupirer. « Qu’y a-t-il donc ? Tu m’as l’air de bien bonne humeur. » La jeune sorcière fit quelques pas en avant et lui tendit le bout de parchemin. « Roni vient de me l’apporter. Comme elle est ouverte, je suppose que tu l’as déjà lue. » Helen s’agaçait assez vite et comme à son habitude, elle n’avait pas de temps à accorder à Louise mises à part leurs sorties en dehors du manoir, même lorsqu’elle restait là à ne rien faire. « Et alors ? » Elle eut un rire nerveux, à la limite du désespoir. Sa mère ne cessait de la décevoir – de la surprendre ? – un peu plus chaque jour. « Et alors ? C’est tout ce que tu trouves à dire en apprenant que ton fils est à l’hôpital ? Vraiment ? » Elle fixait sa génitrice de ses yeux accusateurs, balançait ses bras dans tous les sens et tenta à plusieurs reprises de trouver les mots pour exprimer son ressenti. Mais rien d’assez cordial ou respectueux ne lui venait à l’esprit. « Je laisse tomber. » Elle rejoignit le couloir pour rassembler quelques affaires et se retrouva face à Roni. Les oreilles baissées, le regard triste, l’elfe de maison tenta un maigre sourire avant de l’inviter à rejoindre le salon. Louise découvrit ses affaires déjà prêtes sur le canapé et bénissait Merlin d’avoir Roni à ses côtés. « J’ai glissé dans votre sac le carrot cake que Maître James aime tant. » Elle s’accroupit pour lui donner une rapide étreinte puis se dirigea vers la cheminée. « Encore merci, il va être ravi. J’essaierai de ne pas le manger en route. » Après tout ce temps à parcourir l’Europe, leur cuisine devait forcément lui avoir manqué. Et pour regagner quelques forces, rien de mieux que les bons petits plats de leur enfance. Un peu de poudre de cheminette dans la main, elle énonça sa destination haut et fort et des flammes couleur émeraudes jaillirent de la structure en pierres. L’instant d’après, elle était dans le grand hall de l’hôpital Sainte-Mangouste.

La lettre indiquait le service de blessures par créatures vivantes au premier étage, sans pour autant délivrer plus de détails sur l’état de santé de son frère. « Bonjour, serait-il possible de rendre visite à James Rowle ? Nous avons reçu une lettre indiquant son rapatriement ici. » Les sourcils froncés, la sorcière d’accueil la fixa longuement puis vérifia dans ses dossiers. « Il est bien ici. Et vous êtes ? Seule la famille est autorisée à le voir et – Louise Rowle, sa sœur. » La sorcière ne semblait pas apprécier d’être coupée ainsi et se mit à la toiser, un regard désapprobateur cette fois-ci. « Excusez-moi. Vous disiez ? » « Miss Rowle, vous devriez vous présenter avec votre mère. Le voir ainsi risquerait de vous choquer et nous essayons de le maintenir dans un état psychologique stable. » Louise commençait doucement à s’impatienter. Elle ne demandait que quelques minutes en sa compagnie, pas l’emmener faire un tour de Londres en balai. Rapidement, sans trop réfléchir, elle répondit que sa mère avait eu un empêchement et que de ce fait, elle l’avait chargée de la remplacer. Et bien-sûr, elle viendra voir son fils le plus vite possible, parce que c’est ce qu’une mère est censée faire dans des moments comme ceux-là. Finalement, c’était plutôt une bénédiction qu’Helen reste dans sa bibliothèque parce qu’ils auraient pu dire au revoir à leur état psychologique stable dès l’instant où elle aurait franchi le seuil de la porte.  

« Êtes-vous sûres de pouvoir supporter ça ? » La sorcière d’accueil s’était chargée personnellement de la conduire jusqu’à la chambre où se trouvait James. Elle avait profité de cette petite balade pour lui expliquer ce qu’il s’était passé mais surtout lui préciser la nature de la créature qui l’avait attaqué. Elle contenait ses larmes, abattue par l’idée qu’on puisse lui faire du mal, s’efforçait de rester calme et acquiesça. « Bien-sûr que oui, c’est mon frère. » James aura toujours son soutien, quoi qu’il puisse se passer. La sorcière sortit sa baguette et alla la tapoter sur l’épaisse porte pour désactiver les systèmes de sécurité. Sous étroite surveillance, ils ne pouvaient se permettre aucun risque, d’où l’enfermement de son aîné. « Vous ne pouvez pas rester trop longtemps. Il doit se reposer. » Mais Louise n’écoutait déjà plus. Elle entendit la porte se refermer derrière elle et avança doucement, tout doucement, jusqu’à son lit. « Hey. C’est Louise. » Il tourna la tête vers celle-ci et son regard fatigué se croisa à celui de la jeune fille. « Hey. » Elle attrapa un tabouret pas loin pour s’asseoir près de lui. « Comment te sens-tu ? » La question lui parut bien idiote... Il ne pouvait qu’être mal après tout. « C’est comme une grosse cuite mais en pire. » Même lorsque la situation ne s’y prêtait pas, James parvenait à tourner tout ce qu’il pouvait en dérision. Ça lui avait manqué plus d’une fois d’ailleurs. Elle voulait l’étreindre, se jeter dans ses bras comme à son habitude mais elle se contenta d’un simple baiser sur la joue pour ne pas raviver ses douleurs. Ils ne s’étaient pas vus depuis trois ans et elle n’imaginait certainement pas leurs retrouvailles ici. « Ecoute Louise je – J’attends toujours ma lettre d’anniversaire. T’as intérêt de te remettre vite pour me l’écrire. Je peux te faire grâce du cadeau si ça t’aide. » La voix de James était faible et il bougeait difficilement sans que les douleurs ne l’assaillent de nouveau. « Lou – Roni t’a préparé ton gâteau préféré, prêt à être dégusté ! » reprit-elle de plus belle avant de sortir un paquet de son sac. « Louise ! » Cette fois-ci, il éleva la voix et serra les poings, puis râla de douleur. « Je sais James, un loup-garou. On m’a déjà tout expliqué. » Elle avait lu tout ce qu’il y avait à lire sur le sujet à Poudlard ou chez eux, en grande passionnée de créatures magiques. Mais elle n’avait jamais imaginé qu’un jour, elle allait en rencontrer un. Et encore moins que ce serait son frère. « Et si on parlait d’un autre sujet ? Trois ans que j’attends ton retour, ça fait un paquet de choses à se raconter et un plaisir pour moi de t’embêter encore plus ! » Il n’avait pas besoin d’en parler et encore moins se sentir forcé à le faire. Elle n’était pas venue pour l’inciter à lui expliquer comment c’était arrivé, parce qu’elle ne voulait pas qu’il revive encore une fois cet instant. La situation était bien assez dure pour qu’elle n’en rajoute une couche. Elle avait peut-être des tas de questions à lui poser, oui, mais rien qui ne saurait attendre. Elle voulait simplement profiter du peu de temps qu’il leur était offert pour lui changer un peu les idées et manger ce fichu carrot cake.

❝ Highway to hell  ❞2001 & Ministry of Magic

« Louise, es-tu prête ? » Dans le couloir, Helen frappa violemment à la porte. Celle-ci ne voulait pas arriver en retard aux enchères et encore moins manquer l’occasion de faire une bonne affaire. Avoir un rebut à son service était signe de force et de puissance, la famille Rowle (ou plutôt ce qu’il en restait) se devait donc d’en acquérir un. Quelques secondes plus tard, elle sortit de sa chambre habillée d’une simple robe noire, sobre et élégante. Ses cheveux relevés formaient un chignon plus ou moins réussi. « Nous n’allons pas à un enterrement enfin. Et par Merlin Roni ne t’a-t-elle pas aidée ?! » Elle lâcha un long soupir, exaspérée et la poussa sur le côté pour ensuite se diriger vers le dressing. Moins de deux minutes plus tard, Helen lui tendit une robe bordeaux qu’elle attrapa sans vraiment protester. « Mets plutôt celle-ci avec… ces boucles d’oreilles ! Fais au moins un effort pour les chaussures, je t’en prie. » Elle fit quelques pas en direction de la porte mais ne put s’empêcher de rajouter quelques mots. Comme si ce n’était pas déjà suffisant. « Les cheveux détachés te vont bien mieux. Défais-moi cette horreur. » Louise l’observa sans la quitter des yeux tout en restant immobile, les poings serrés. Elle avait envie de hurler, tout casser, exploser autour d’elle. Alors elle attendit que sa mère soit assez loin pour retirer ses ballerines et les faire violemment voler à travers la pièce. « Vous étiez parfaite, Maîtresse Louise, n’écoutez pas – Louise, Roni ! Pas de Maîtresse, juste Louise, s’il te plaît… » Sans s’en rendre compte, elle avait levé le ton. Mais rapidement, elle tenta de réparer son erreur. Cette colère qui la brûlait intérieurement n’avait aucun lien avec son fidèle elfe de maison. Seulement, la pression devenait trop forte et elle avait la sensation d’étouffer dans cet immense manoir. Elle subissait chaque jour les réflexions de sa mère, dignement, sans ne jamais se laisser abattre. Et lorsqu’elle perdait pieds, Helen n’était jamais là pour le constater. « Excuse-moi. Je suis désolée Roni, vraiment… Je ne voulais pas. » L’elfe secoua légèrement la tête.   « Il n’y a rien à excuser, Louise. A ce soir, bon courage. » Et elle s’en alla, laissant la jeune Rowle se préparer avant que sa mère ne s’impatiente.

Tout autour d’elle, on s’agitait, s’impatientait. L’enchère allait commencer et Louise se faisait beaucoup de mal pour rester un minimum calme. Sa mère discutait avec son voisin, affichait constamment ce sourire hypocrite qu’elle réservait aux meilleurs membres de l’Elite. « Louise, comment vas-tu ? » Ce ton enjoué qu’elle adoptait était tout aussi faux que le sourire, mais Helen était trop bonne actrice pour être démasquée. Elle prit une profonde inspiration avant de lui répondre. Tout est sous contrôle « Très bien merci. » La politesse voulait qu’elle lui retourne la question, mais elle ne lui en laissa pas le temps. A peine avait-elle terminé qu’elle détourna son attention de Louise pour apostropher une passante, ancienne amie de Poudlard, apparemment. Louise était révoltée par le spectacle auquel elle allait participer. Elle avait déjà du mal à tolérer la manière dont les elfes de maison étaient traités par certains d’entre eux, alors asservir des êtres humains, c’était beaucoup trop. Evidemment, elle taisait ses véritables pensées et optait pour le silence. Elle ne répondait qu’aux questions qu’on lui posait, n’engageait aucune conversation et n’essayait pas d’établir le contact avec d’autres jeunes sang-purs prometteurs. Elle voulait s’en aller loin d’ici mais elle ne pouvait se le permettre : son engagement auprès des insurgés l’en empêchait. Bien-sûr, Louise ne comptait pas faillir à sa mission. C’était ce qui lui permettait de tenir le coup. Sur la scène défilaient de parfaits inconnus, des sorciers à peine plus jeunes qu’elle et d’autre beaucoup plus mûrs. Il y en avait pour tous les goûts, comme s’amuser à hurler l’huissier. Alors que son esprit vagabondait, le plus loin de cette salle, du Ministère, quelque chose la tira de son état léthargique. « Rebut suivant, Emily Callaghan. » Sa respiration se coupa instantanément lorsqu’elle aperçut son amie avancer sur la scène. Louise ne l’avait plus croisée depuis la bataille de Poudlard et ne savait donc pas ce qui lui était arrivé. La voir dans un tel état lui déchirait le cœur et elle sentit les larmes lui monter aux yeux à temps pour empêcher qu’elles ne coulent. Elle reprit son calme pour ensuite s’adresser à sa mère. Ecouter la description que faisait l’huissier était le dernier de ses soucis, il fallait agir vite. Avant qu’il ne soit trop tard. « Mère, celle-ci me semble parfaite, nous devrions tenter. » Les enchères s’envolèrent rapidement et Louise n’attendit pas son approbation pour se lever et brandir une pancarte où l’on pouvait lire 800. « En voilà une qui semble très intéressée ! 800 une fois… 800 deux fois… Quelqu’un d’autre peut-être ? » Debout au milieu de la foule, Emily avait remarqué Louise et la fixait avec insistance. Quelque chose en elle semblait s’être brisé à cet instant et Louise resta là, complètement pétrifiée. D’autres personnes s’étaient jointes aux festivités et elle renchérit plusieurs fois, sans même hésiter. Ça incitait d’autres sorciers à tenter leur chance, l’intérêt porté à la sorcière voulant forcément signifier quelque chose. « 5000 ! » Un silence envahit la salle. « C’est merveilleux. 5000 une fois… qui osera me proposer plus ? » Sa mère lui tira la manche. « Louise. Louise ! » Elle chuchotait, lançait un regard furtif autour d’elle en souriant poliment. « Assieds-toi immédiatement. » Prise d’un vertige, elle s’affala sur sa chaise avant de fermer les yeux et masser ses tempes. « Je t’avais bien dit de rester à la maison, tu n’étais pas en état de venir. » Des mensonges, toujours des mensonges. Encore une fois, sa mère tentait de sauver sa réputation en usant de méthodes ridicules. « Besoin d’aide ? – C’est très aimable, merci. Elle a juste besoin de reprendre ses esprits. Il fait très chaud ici. » l’interrompit Helen, qui semblait aussi omettre les bonnes manières. « Adjugé vendu à Alecto Carrow, félicitations ! » Le reste des enchères se passa dans le silence. Clouée à sa chaise, Louise ne pouvait enlever de son esprit l’image d’Emily, exposée aux yeux de tous comme un vulgaire objet. C’était son unique chance de la sauver et elle n’avait rien pu faire.

« Qu’est-ce qui t’as pris ? Te rends-tu compte de l’embarras dans lequel tu m’as mise ? De retour au manoir Rowle, Helen laissait exploser sa colère. Des cris et autres reprochent résonnaient dans leur salon alors que Louise fixait le sol. « Quand vas-tu te décider à me répondre ? » Elle lui attrapa le bras et de son autre main releva son menton. « Louise ? Cette situation ne pourra pas durer longtemps. Je ne le tolèrerai pas. Il va falloir que nous revoyions – EMILY ! C’était EMILY et tu t’es contentée de la regarder sans rien faire. Ne me dis quand même pas que tu ignores qui elle est ? Tu n’oserais pas, dis-moi ! » A son tour emportée par la rage, la tristesse se mêlait à sa voix et les larmes coulaient le long de ses joues. Elle ne contrôlait plus rien. « On aurait pu faire quelque chose pour elle, NOUS AVIONS L’ARGENT ! Pourquoi, POURQUOI tiens-tu tant à détruire la vie des personnes qui t’entourent ? Je comprends mieux pourquoi James s’en est allé. Il a bien eu raison ! » Coupée dans son élan par une gifle, Helen se tut quelques secondes, elle-même surprise par son geste. « Ecoute-moi bien Louise, nous ne pouvons rien pour ton amie. Elle est responsable de ce qui lui arrive. » Elle secoua la tête plusieurs fois, serrait si fort ses poings que ses ongles s’enfonçaient dans sa chair. « Nous n’aurions rien pu faire contre Alecto Carrow. Face à ce genre de sorciers, la meilleure solution est de se retirer. » Les larmes continuaient de couler, n’étaient pas prêtes de s’arrêter. « C’est faux, complètement FAUX ET TU LE SAIS ! Ça aurait pu être moi là-bas ! – Peut-être bien, mais ce n’est pas le cas. » Contrairement à Emily, Louise avait eu de la chance. Personne n’avait pu témoigner contre elle après la bataille de Poudlard et sa mère avait pris soin de détruire chacune des preuves pouvant incriminer son enfant. « Ne m’adresse plus la parole. » lâcha-t-elle avant de quitter la pièce pour hurler sa colère dans sa chambre, pleurer toutes les larmes de son corps et s’endormir pour enfin tout oublier. Cette guerre la consumait lentement. Tout était si injuste.  

❝ No rest for the wicked2002 & England

La pile de dossier à travailler s’élevait de manière vertigineuse ces dernières semaines et Louise se demandait bien si elle réussirait à tous les traiter à temps. Les demandes pour créer de nouvelles connexions au réseau des cheminées devinrent beaucoup plus nombreuses avec la guerre mais seuls quelques privilégiés ou riches sorciers obtenaient une réponse positive. « Monsieur Weyres… » Elle soupira avant de tendre le dossier à son collègue. « C’est la quatrième fois ce mois-ci. Est-ce que je tente une nouvelle fois de le transmettre à Monsieur Carrow ? » Un petit homme au crâne dégarni et aux lunettes à la forme très peu flatteuse s’avança vers elle et jeta un petit coup d’œil rapide sur le contenu. « Quels sont ses arguments cette fois-ci ? » Rien d’assez convaincant, encore une fois.   « Le restaurant ouvert récemment à Edimbourg a plus de succès que prévu et il aimerait mettre à disposition de ses clients une nouvelle cheminée pour faciliter les déplacements en famille. Celle qu’ils ont déjà ne suffit plus à gérer les allers et venues permanents. Un emplacement inactif se trouve dans l’arrière-boutique et il se dit prêt à tout aménager dans les plus brefs délais. » Le ministère se méfiait de tout et de tout le monde. Chaque nouveau dispositif se devait d’être soigneusement contrôlé par les agents du département et un simple doute suffisait à mettre fin au processus. Louise jonglait entre ses journées au bureau et celles sur le terrain, à visiter les particuliers et même si elle préférait de loin se dégourdir les jambes dans les rues de la ville, elle était bien plus utile derrière son bureau. Après l’obtention de son diplôme, Louise avait pu directement intégrer le niveau six le temps d’un été pour effectuer toutes sortes de tâches ingrates, avant d’obtenir un stage définitif en septembre. Elle se souvenait avoir passé la totalité de ses mois de juillet et août à recenser et cartographier les cheminées de Londres. Le genre de job que l’on refilait volontiers aux nouvelles recrues, les plus anciens profitant de leur influence pour ne pas s’encombrer de missions de ce genre.  « Pas besoin de déranger Monsieur Carrow. Les directives sont claires : une seule cheminée pour plus de contrôle. Weyres n’aura qu’à leur proposer un système de portoloin ou inciter les sorciers pouvant transplaner à privilégier ce transport plutôt que d’encombrer le réseau. » L’instant d’après, il vaquait de nouveau à ses occupations sans même prêter attention à la réponse de Louise. Elle agrippa fermement le dossier en question et se rendit à la salle des archives de leur département.

L’heure du repas terminée, Louise partit se cloîtrer dans sa chambre comme elle le faisait chaque soir. Après avoir utilisé un sortilège pour insonoriser la pièce, elle sortit son miroir à double-sens et contacta Evan en prononçant son nom de code : Fagail. Elle appréciait ce nouveau moyen de communication qui se révélait être bien moins risqué que leurs habituelles entrevues en pleine forêt ou dans des lieux moldus retirés. C’était également l’occasion pour eux de se parler plus souvent, et donc de le tenir informé des dernières nouvelles de manière quasi-instantanée. « J’attends ton rapport depuis un quart d’heure, Emerald, qu’est-ce que t’as foutu ? » En plus de se montrer particulièrement froid, Louise pouvait déceler une certaine nervosité dans le ton de sa voix. Il ne cessait de lui faire des reproches ces dernier temps et elle ne put s’empêcher de soupirer à suite de sa remarque. « Bonjour Fagail, je vais bien merci. » commença-t-elle en adoptant une attitude toute aussi glaciale. « Le repas s’est éternisé avec ma mère, une énième dispute à propos de mon frère. Crois-moi, j’aurais préféré être là plus tôt pour te parler. » Afin de conserver sa couverture le plus longtemps possible, Louise avait élaboré des règles à suivre de manière quotidienne ainsi qu’un plan de secours si les choses tournaient mal. Elle avait même pu compter sur l’aide précieuse d’Elizabeth, leader des Métamorphes plus connue sous l’identité de Tess Dunham, pour mener à bien ses missions. L’une d’entre elle, sans doute la plus importante, était la suivante : Louise ne devait surtout pas changer ses habitudes et resterait donc à profiter de sa position au sein de l’Elite sorcière pour assurer sa protection. « Je plaisante, allez. Souris un peu ! » Elle fixait son miroir, le visage impassible.   « On aura tout le temps de s’amuser plus tard. J’ai une bonne nouvelle. » Elle marqua une petite pause. « La demande envoyée au nom de Monsieur Weyres a été directement classée aux archives. Le rapport précise bien qu’il n’existe qu’un point d’accès via le réseau mais il faudra attendre une bonne semaine avant de pouvoir utiliser la cheminée clandestine. Il reste quelques vérifications à faire et tant qu’un voyage au moins n’a pas été fait, elle restera inactive. Seul les déplacements du Royals vers l’arrière-boutique du restaurant sont possibles. Le chemin inverse ne l’est pas, pour éviter de mettre en danger les cheminées qui y sont déjà établies. – Parce que la connexion reste beaucoup trop instable encore. » Ses traits s’adoucirent et elle esquissa même un maigre sourire. « Voilà. C’est tout ce que je peux faire pour le moment, avec les moyens que j’ai… » En réalité, Louise ne savait pas si son dispositif fonctionnerait. Elle espérait pouvoir faire partie de l’équipe technique envoyée sur place pour s’en assurer et déclarer la voie enfin libre. Il était temps de prendre son mal en patience et espérer fort que ça marchera.

❝ Dust in the wind2003 & LEVEL 6

« Tu vas bientôt nous quitter alors ? » Perdue dans ses pensées, Louise dépliait et repliait ce parchemin qu’elle avait trop souvent lu. Complètement abîmé avec le temps, qu’il ne soit pas tombé en lambeaux relevait du miracle. La voix de son collègue la ramena soudainement à la réalité. « Pardon ? » Il indiqua d’un mouvement de tête le parchemin. « Le service civique. C’est dommage, tu faisais du bon boulot. Tu comptes revenir après, je suppose ? » La pression redescendit d’un cran. Depuis qu’elle avait reçu sa convocation, Louise avait imaginé des tas de plans divers et variés pour prendre la fuite discrètement, tout en essayant de rester le plus longtemps possible au Ministère pour aller jusqu’au bout de sa mission d’infiltration. « Merci, ça me fait vraiment plaisir. » Boyd avait toujours été de très bon conseil et c’était certainement grâce à son aide qu’elle avait pu fournir un travail de bonne qualité. « Mais ne t’en fais, je vais passer la fin de la semaine à terminer les rapports pour vous donner un peu d’avance. Et bien-sûr que oui, je compte revenir ! » Elle rit légèrement avant de reprendre. « Sauf si on me propose un meilleur poste, évidemment. » Les jeunes sorciers ayant réussi à faire leurs preuves durant ces six mois finissaient souvent par être récompensés. Et c’était avec l’illusion de toujours vouloir faire plus, être meilleure, qu’elle devait quitter le niveau six. « Tu as bien raison ! Allez, au boulot. Tu as de quoi t’occuper pour les prochains jours. » Elle acquiesça avant de se lever pour faire le tour des bureaux et récupérer les dernières notes de ses collègues.

Les heures qu’elle passait au Ministère lui paraissaient interminables – sa mère n’arrêtait pas de lui faire la remarque d’ailleurs – mais elle avait plus que jamais besoin de rester sur place pour avoir un œil permanent sur le réseau. Louise avait remarqué quelques jours plus tôt une activité beaucoup plus importante dans les secteurs où se trouvaient leurs précieux passages clandestins. Découverte qu’elle n’avait pas tardé à transmettre à son contact, Fagail, en le sommant de renforcer un peu plus leur système de sécurité. Mais elle constata amèrement que ses mises en garde n’avaient pas suffi et qu’il était grand temps de déclencher le plan d’urgence. Tous les bureaux de la gestion du réseau des cheminées possédaient une carte ensorcelée du Royaume-Uni sur laquelle chaque déplacement était enregistré. Il suffisait de pointer la baguette sur un point donné en prononçant la formule adaptée pour réduire l’échelle à une ville, un quartier voire même un logement précis. En temps normal, Louise se concentrait uniquement sur les cheminées vertes, en cours d’utilisation donc, mais il était également possible de situer celles qui étaient inutilisées ou bien désaffectées. Elle ne s’attardait que très peu sur les deux dernières catégories, même s'il lui arrivait parfois de les étudier pour le Ministère mais surtout pour les insurgés. Ce jour-là, elle avait décidé de toutes les vérifier. Sans exception. Parce qu’elle avait ce sentiment étrange que quelque chose allait se passer, qu’ils allaient être démasqués. Cette boule au ventre ne la quittait plus depuis le début de la semaine. Elle profita de la pause déjeuner de Boyd pour intervertir discrètement leurs cartes et ainsi avoir accès aux cheminées privatives de quelques sorciers privilégiés comme le Magister et ses plus fidèles disciples. Un frisson la parcourut toute entière lorsqu’elle activa la carte et qu’elle vit peu à peu des points apparaître là où ils n'auraient dû rien trouver. Calmement, elle attrapa le dossier à sa droite, ramassa son sac par terre puis remit la carte à sa place, sur le bureau de Boyd. « Un problème, Louise ? » Le ton de sa voix lui glaça le sang. Elle prit une profonde inspiration et tenta de contrôler sa respiration avant de faire face à son interlocuteur. « Je ne me sens pas très bien. Je vais profiter de ma pause déjeuner pour reprendre quelques forces, mais avant je dois impérativement passer au bureau de Monsieur Carrow déposer ça. » Elle esquissa un sourire et leva la main qui tenait le dossier en question. Boyd restait étrangement silencieux et scrutait ses moindres faits et gestes, comme pour détecter une quelconque faille. « En effet, tu devrais peut-être aller te reposer un peu. » Il déposa une tape amicale sur son épaule. « Laisse, je m’en occuperai un peu après. – C’est gentil, je peux m’en charger. » conclut-elle avant de lui souhaiter bon courage. Elle lui tourna le dos et s’avança doucement vers le couloir, tout en se retenant de ne pas partir en courant. Sans plus attendre, elle rejoignit le centre d’essai de  transplanage au même niveau, là où les protections magiques instaurées par le Magister étaient temporairement levées. Une fois cachée dans une petite salle de réunion vide, elle sortit de son sac une fiole de polynectar qu’elle but d’une traite, ainsi qu’une longue cape violet foncé. De l’autre main, elle attrapa son miroir à double-sens et se mit à contacter les équipes susceptibles de faire des traversées. « Alors la mort ramassa une pierre de la rivière et la lui donna. Puis elle s’adressa au troisième frère, un homme humble. Il demanda quelque chose qui lui permettrait de quitter cet endroit sans que la mort puisse le suivre. La mort, à contrecœur, lui tendit alors sa propre cape d’invisibilité. » Tout le monde connaissait les Contes de Beedle le Barde, en particulier celui des trois frères. Louise avait soigneusement choisi ce passage-là et en avait informé Tess qui s’était chargée de faire passer le mot aux leaders des différents mouvements rebelles. Assez clair pour comprendre qu’ils devaient quitter les lieux au plus vite, elle récitait ces quelques mots à une vitesse folle, de peur d’être prise de court. Il ne leur restait plus qu’à condamner les issues en faisant exploser les cheminées, de quoi leur donner un peu d’avance pour se réorganiser et prendre la fuite. « Fagail… » Un sortilège fit exploser la porte de la salle et Louise se retrouva projetée contre le mur. Le miroir brisé recouvrait le sol et elle ramassa les quelques morceaux avant de se relever difficilement. « Pardonnez-moi cette intrusion peu conventionnelle. Nous recherchons Louise Rowle. Quelques personnes affirment l’avoir vue dans le coin. » Boyd tendit une photo de la sorcière et Louise fit tout son possible pour rester impassible. « Oh, en effet. Elle était ici il y a cinq minutes. J’ai cru qu’elle s’était trompée de service et l’ai redirigée vers la gestion du réseau des cheminées. » (sous les traits d’Irene Dawlish) Boyd inspecta la pièce rapidement, baguette en main et se tourna de nouveau vers Dawlish. « Très bien, merci. N’hésitez pas à me contacter si vous la croisez. » Elle hocha la tête. « Bien-sûr. Dans la précipitation, elle a laissé ceci. Ça pourrait vous être utile. » Elle tendit le fameux dossier qu’elle avait emporté quelques minutes plus tôt, au cas où. « Je vous prie de bien vouloir m’excuser, on m’attend pour une leçon. » Elle secoua vivement sa cape pour faire disparaître la poussière et autres débris puis sortit. Accélérant légèrement le pas, elle lâcha un soupir de soulagement et se précipita dans une salle d’essai pour transplaner.

❝ Torn souls  ❞2003 & Hogsmeade

« Est-ce que je peux voir Emily ? » Les mains tremblantes, la mine fatiguée, Louise était au bord de l’effondrement. Elle n’avait pas connu de vrai repas depuis trop longtemps et son ventre criait famine. Le sommeil aussi se faisait rare, beaucoup trop effrayée à l’idée de se faire repérer par des rafleurs et se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Lorsque Tess, ou plutôt Kate, apprit que la jeune Rowle restait dans les environs de Poudlard et de Pré-au-Lard sans pour autant pouvoir se réfugier quelque part, elle s’était arrangée pour lui trouver un logement. Des personnes de confiances, alliées à la RDP, avaient acceptées de l’héberger le temps que le conseil ne prenne sa décision. « C’est impossible, je suis désolée… J’espère que tu comprends. » Louise hocha doucement la tête. En réalité, Emily ne voulait tout simplement pas la voir et elle l’avait compris. Elle aurait préféré l’ignorer, ce serait sans doute moins difficile à supporter. Leur amitié s’était brisée le jour où elles s’étaient retrouvées à la vente aux enchères des rebuts. Louise s’était retrouvée du côté du mauvais camp et elle avait tenté de leur expliquer à de maintes reprises que c’était seulement pour maintenir sa couverture, qu’elle avait essayé de faire tout son possible mais que ça n’avait pas marché. Lorsqu'elle obtint son propre miroir, elle s'était arrangée pour connaître le nom de code de celle-ci pour essayer de la contacter, mais chaque fois, elle coupait la communication en voyant son visage apparaître. « Tu pourras quand même lui dire qu’elle me manque ? Que mon amie me manque ? » Ces dernières semaines avaient été si difficiles qu’elle n’avait plus aucun contrôle sur ses émotions. Désormais en sécurité, elle passait son temps à dormir et lorsqu’elle ouvrait les yeux, elle fixait le plafond en essayant de trouver un sens à tout ce qu’il se passait actuellement. Louise avait toujours été optimiste et n'était pas du genre à perdre espoir. Mais par moment, c’était trop difficile de rester positive. « Et Fag… Evan ? Il pourrait peut-être… je ne sais pas, vouloir parler ? » Pendant de longues années, Evan avait été la seule personne avec qui elle pouvait parler librement. De tout, de cette guerre, du poids des responsabilités, la peur constante de se tromper, de ne pas être à la hauteur. Il était bien plus qu’un simple ami, elle avait fini par s'attacher et apprécier plus que de raison leurs rendez-vous mensuels, durant lesquels elle reprenait les faits les plus marquants du mois. Kate secoua une nouvelle fois la tête. « Il ne veut plus parler à grand monde depuis la mort de son oncle. Essaie de le comprendre, c’est difficile pour lui. » Elle essaya de sourire, en vain. Elle tordait ses doigts, lançait son regard ailleurs dans la pièce, fixait la porte puis la commode, la fenêtre et de nouveau Kate. « Parce que vous pensez que... » Un sanglot l’interrompit et les larmes ne s’arrêtaient plus de couler. D’un revers de main, elle essuya ses joues et soupira. « Vous pensez que ce n’est pas difficile, pour moi ? J’ai essayé, vraiment. Jusqu’au bout. Et même après ça, on ne me croît pas. Je… » Elle attrapa son paquet de mouchoir pour éponger son visage. « Je ne pensais pas qu’il y aurait un mort. Il m’aurait fallu une minute de plus. Une seule petite minute. Si seulement je pouvais retourner en arrière… » Elle aurait changé beaucoup de choses. Lorsque Louise découvrit que Tess était en réalité deux personnes distinctes, elle avait rapidement développé une affinité avec Elizabeth, qu’elle côtoyait plus souvent que Kate. Mais Lizzie n’était plus elle-même depuis bien longtemps et Louise était bien contente de pouvoir compter sur l’aide précieuse de sa sœur jumelle. Sans elle, elle serait probablement encore dehors, dans le meilleur des cas, ou alors de retour au Ministère, en tant que prisonnière cette fois-ci. « Essaie de ne plus y penser, d’accord ? » Katherine était la mieux placée pour savoir que c’était impossible, mais la jeune Rowle avait besoin de paroles réconfortantes pour l’aider à retrouver son enthousiasme légendaire. Juste avant de s’en aller, elle l’enlaça et lui rappela qu’elle serait toujours présente en cas de besoin. Les alliés se faisaient beaucoup trop rares de nos jours.



Dernière édition par Louise Rowle le Sam 29 Oct 2016 - 15:19, édité 29 fois
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 17:37

WIZARD • always the first casuality
Anna Grimaldi
Anna Grimaldi
‹ inscription : 07/06/2015
‹ messages : 1824
‹ crédits : mathy.
‹ dialogues : #e95353.
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‹ âge : trente-quatre
‹ occupation : guérisseuse au service d'infection par virus et microbe magique et co-présidente de l'association "Rosier's Disease Research Trust".
‹ maison : Serdaigle
‹ scolarité : 1980 et 1987.
‹ baguette : est en bois de charme, contient une plume de phénix et mesure 26,4 centimètres.
‹ gallions (ʛ) : 5335
‹ réputation : je suis fragile et que j'ai été manipulée par mon compagnon.
‹ particularité : occlumens.
‹ faits : je suis de sang pur, que je fais partie de la famille Grimaldi, que je suis d'origine italienne, que j'adhère aux idées insurgées mais que je me suis résolue à ne jamais les rejoindre pour le bien être de ma fille, que je suis une ancienne guérisseuse et que je sais donc comment soigner les gens de diverses pathologies, que je me défends en duel, que j'adore lire, que j'apprécie les jolies choses.
‹ résidence : dans un petit studio sur le chemin de traverse que le gouvernement a bien voulu me donner pour mon implication de guérisseuse durant la guerre. La demeure des Grimaldi à Herpo Creek ainsi que mon appartement à la Bran Tower avaient été saisis. Je dispose toujours d'une résidence secondaire et tertiaire à Brighton (maison d'été) et à Florence (terres italiennes).
‹ patronus : un lapin, patronus de Thomas
‹ épouvantard : un entassement de corps, celui de mes enfants et des êtres qui me sont chers.
‹ risèd : ma famille heureuse et recomposée.
http://www.smoking-ruins.com/t1958-anna-loooove-me
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WESH FIRST ! kr

édit 1 ;


édit 2 ; my love, my heart, my pretty girl ! depuis le temps que tu me teases sur cette Louise, depuis le temps qu'on en parle toutes les deux, j'ai trop hâte de lire, j'ai trop hâte qu'Anna et Louise partent en randonnée en forêt, j'ai trop hâte qu'Emily gâche la vie de Louise ! SISIIIII JOTEEEEEM kr calin huug

Spoiler:

édit 3 ; bawééé, pause dans mon histoire juste pour venir te défendre ! C'EST MA FAUTE SI LA FICHE EST VIDE ! JE PRENDS TOUTE LA RESPONSABILITE ! LA LYNCHER PAS LA ! /se met en bouclier devant Louise LAISSEZ-LUI LA VIE SAUVE !


Dernière édition par Anna Grimaldi le Sam 8 Oct 2016 - 18:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 17:38

HERO • we saved the world
Matteo Grimaldi
Matteo Grimaldi
‹ inscription : 04/10/2015
‹ messages : 953
‹ crédits : odistole.
‹ dialogues : #749585
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente
‹ occupation : tisseur de mots, journaliste, coureur de monde. à la dérive.
‹ maison : Gryffondor
‹ scolarité : 1984 et 1991.
‹ baguette : était en bois d'érable, relativement flexible, mesurait 26,8 cm et contenait un coeur de phoenix.Désormais brisée, j'ai hérité d'une baguette récupérée sur le cadavre d'un mangemort: bois de noyer noir, 32 cm, coeur inconnu, et absolument pas faite pour moi.
‹ gallions (ʛ) : 4001
‹ réputation : j'ai l'air de regretter la fin de cette guerre, que ce qui secoue ce monde nouveau paraît me révolter bien plus que les atrocités commises par le précédent gouvernement, que je suis un piètre journaliste et écrivain qui tente de percer dans un milieu qui n'a jamais voulu de lui.
‹ particularité : en plein flou.
‹ faits : j'ai soutenu la rébellion, bien que je n'ai quitté ma vie que sur le tard pour aller les retrouver, au détour de la création de la Renaissance du Phoenix ; que beaucoup n'ont pas cru à mon implication, du fait de ma naissance surtout ; que j'ai une tendance fâcheuse à commencer des choses et à ne pas les terminer ; que ma plus grande ambition est d'enfin publier un livre ; que ma fiancée est en fuite et que je n'ai aucune idée de si je la reverrai morte ou vive, offerte aux bons soins des Détraqueurs ; que la nouvelle société me répugne presque autant que la précédente, voir plus ; que je ferai sûrement tout pour ma soeur.
‹ résidence : dans le loft de la Bran Tower ou Eirene et moi vivions avant que tout ne vole en éclat. J'ai réussi à garder l'appartement par je ne sais pas quel miracle, il sert aujourd'hui à ma soeur et à mon beau-frère, Elias, parfois. En vérité je n'y suis pas souvent, je fuis l'endroit.
‹ patronus : une méduse géante
‹ épouvantard : un grand feu, l'anéantissement total de ma famille, rester seul au milieu des cendres
‹ risèd : Eirene se tenant à mes côtés, aussi heureuse qu'elle l'était à nos débuts, lorsque nous étions encore pleins de promesses et de projets fabuleux avant que tout ne soit jeté aux flammes.
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GNNNNNNNNNN
TU DOIS PARTIR C'EST CA OUAIS, TU TEASE SANS HONTE AVEC TA FICHE VIDE COMME LE COEUR DE MATT APRES LA TRAHISON D'EIRENE OK, GUEUSE gaah gaah
(hé ça va être perf encore yeah j'ai hâte de te lire, rebienvenue dans ta casita love iiih minikr )
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 17:52

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5092
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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pk ta fiche est??? vide???
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 17:57

HERO • we saved the world
Rohan Helvar
Rohan Helvar
‹ disponibilité : dispo.
‹ inscription : 27/08/2016
‹ messages : 434
‹ crédits : shiya.
‹ dialogues : sandybrown (design foncé), darkgoldenrod (design clair).
nostalgie - (louise) une dernière danse. 170119063913820709

‹ liens utiles :
fiche » RUN BOY RUN
marcus » ex-ff, prisoner mylan » angry & hungry midget shin » or is it nazir? salvatore » ff beater & international asshole sirius » the mighty godfather elliott » just another asshole fred » the lost twin.
‹ âge : 25 ans.
‹ occupation : il s'occupe de James à Storm's End et rattrape tout ce qu'il a manqué en n'allant pas à Poudlard avec les habitants du cottage.
‹ maison : il n'est jamais allé à Poudlard.
‹ gallions (ʛ) : 3325
‹ réputation : il est le filleul de la Ministre qui a subitement fait une réapparition après la guerre.
‹ particularité : un loup-garou, il a été mordu quand il avait dix ans.
‹ résidence : Storm's End.
‹ patronus : rien du tout, il n'a jamais appris à en faire un.
‹ épouvantard : James en train de rire avec ce type qui a tué Sarah.
‹ risèd : probablement lui, en uniforme d'élève de Poudlard.
http://www.smoking-ruins.com/t5023-rohan-stand-by-me
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remplis ça rapidos qu'on aille remettre les idées en place à ton frangin là. gaah gaah gaah gaah

bon sinon tu es belle et j'ai trop hâte de lire ta fiche et de faire des RPs plein de love. kr kr
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 18:04

Susan Dillinger.
Susan Dillinger.
‹ disponibilité : fiche first.
‹ inscription : 27/08/2016
‹ messages : 390
‹ crédits : century sex.
‹ dialogues : indianred
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‹ âge : dix-neuf ans
‹ occupation : livreuse pour le dirico express + étudiante à la WADA en arts visuels, elle fait également partie d'un club de théâtre.
‹ maison : gryffondor.
‹ scolarité : 1996 - 2002
‹ gallions (ʛ) : 3258
‹ réputation :
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OMG gaah gaah gaah gaah
ce choix d'avatar????????
ce pseudo??????????
tout?????????
c'est parfait potte

rebienvenue et courage pour cette fiche doudou inlove inlove
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 18:12

HUNTED • running man
Theodore Nott
Theodore Nott
‹ disponibilité : always.
‹ inscription : 08/05/2016
‹ messages : 978
‹ crédits : killer from a gang pour l'avatar, tumblr, crooked fingers.
‹ dialogues : sienna.
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‹ liens utiles :
rolf ft. ryan gosling, astoria ft. lily collins, theodore ft. dylan o'brien, édouard ft. bob morley, neville ft. daniel sharman, elijah ft. chris evans, ambroise ft. sen mitsuji, alexander ft. alfie enoch, olivia ft. emeraude toubia, brienne ft. natalia dyer, dean ft. john boyega, gregory ft. alden ehrenreich, priscilla ft. daria sidorchuk, charles ft. james norton, hwan ft. vernon choi, jay ft. gong yoo, hiram ft. abel tesfaye, adidja ft. reece king.


‹ âge : vingt-quatre ans. (21/06)
‹ occupation : un ancien langue-de-plomb, désormais un Mangemort en fuite.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1991 et 1998.
‹ baguette : m'a été rendue par Mafalda. Vingt-deux centimètres virgule trois, ventricule de dragon (boutefeu chinois) et bois de chêne rouge.
‹ gallions (ʛ) : 4126
‹ réputation : je suis un déchet, un étudiant qui a un jour été prometteur, et n'est plus que l'ombre de lui-même.
‹ faits : j'étais un Mangemort défectueux, déterminé mais sans passion. J'ai été capturé par Blaise et Draco peu avant la Bataille et ai passé deux mois dans les cachots de Poudlard à additionner les crises de manque et quelques crises cardiaques sympathiques, dues à mon addiction à l'Orviétan (Excess).

J'ai été condamné au Baiser du Détraqueur quelques jours avant l'abolition de la peine de mort. J'ai été condamné à perpétuité à la place. Je me suis évadé d'Azkaban avec Penelope Clearwater, avec l'aide extérieure de Percy Weasley et vit désormais la vie du parfait moldu.
‹ résidence : dans un petit cottage sorcier posé.
‹ patronus : impossible à invoquer
‹ épouvantard : des milliers frelons qui tournent autour de lui et l'achèvent; la résurrection de Voldemort; le cadavre de sa filleule Cat.
‹ risèd : l'indépendance, une vie paisible et sans remous, aux côtés de Nephtys.
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CE TITRE JE SUIS TROP EMO JPP J'AIME ET PUIS CET AVATAR ET CETTE FAMILLE AAAAAAH REBIENVENUE BB BON COURAGE POUR TA FICHE. iiih iiih iiih iiih
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 18:29

Invité
Invité
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un titre emo pour une famille emo
sans dec on est envahi par les rowle
"they see me rowlin' they hatin" :stare: (yes im proud of it)
remplis-nous-moi-ça vite qu'on en sache plus sur toi, bb :russe:
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MessageSujet: Re: (louise) une dernière danse.   nostalgie - (louise) une dernière danse. EmptySam 8 Oct 2016 - 18:41

WIZARD • always the first casuality
Daphne Greengrass
Daphne Greengrass
‹ inscription : 14/09/2016
‹ messages : 596
‹ crédits : themorningrose (avatar) et exception (signature).
‹ dialogues : #cc3333
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‹ liens utiles :
présentationjunereaghanmoodmoodlyannalorcànremus

‹ âge : vingt-trois ans
‹ occupation : elle est en stage à Ste Mangouste pour devenir médicomage. Elle songe à faire médicomage indépendante cela étant, ne souhaitant pas plus que ça travailler dans un hôpital et souhaitant s'occuper des gens oubliés par la guerre.
‹ maison : serpentard
‹ scolarité : 1990 et 1997.
‹ baguette : Sa baguette ? Sa véritable baguette a été perdue quand elle était chez les insurgés. Elle l'a longtemps pleurée sa chère baguette parce qu'elle signifiait beaucoup pour elle. Maintenant elle fait avec celle qu'on a bien voulu lui donner. Elle mesure vingt-quatre centimètres, est en bois d'Aubépine et contient du ventricule de dragon.
‹ gallions (ʛ) : 3340
‹ réputation : de sang-pure privilégiée. On la juge du regard, elle est celle qui a assassiné son père. Celle qui est sortie de son procès parce qu'il y a eu des preuves mises sur le tapis de son brainwashing et des témoignages qui ont prouvé qu'elle a besoin d'un soutien psychologique. Daphne a une réputation qui l'agace et qu'elle souhaite effacer le plus possible.
‹ particularité : elle a subi un brainwashing, elle a encore des problèmes de mémoire liés à ça, mais elle travaille dessus avec un psychomage.
‹ résidence : dans un petit appartement au-dessus du Dirico Express avec sa petite sœur et sa mère.
‹ patronus : Sa forme lui échappe, elle n'a plus essayé d'en produire depuis la fin de la guerre.
‹ épouvantard : le cadavre d'Astoria.
‹ risèd : que sa petite sœur retrouve son fils.
http://www.smoking-ruins.com/t6940-daphne-there-s-a-storm-in-her
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Theodore Nott a écrit:
CE TITRE JE SUIS TROP EMO JPP

Je la chante depuis que j'ai vu le titre, laisse tomber facepalm
CE CHOIIIIIX gaah et l'avatar gaah
Trop de perfection sous un seul compte, moi je peux pas, je peux plus tbe
rebienvenuuuue à la maison bounce
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(louise) une dernière danse.

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