☇ Infos complémentaires ; Calixte a un frère aîné, Emérion, qu'elle aime plus que tout autre. Tous deux ont une petite soeur, Samaëlle. • Calixte est superficielle : elle prend extrêmement soin de son apparence. • Elle maîtrise particulièrement bien les sorts concernant la douleur et le feu. • Elle demeure un chef très autoritaire, froid, et perfectionniste. • Elle a l'art de toujours garder son calme. • Calixte a beaucoup d'orgueil : elle hait par-dessus tout qu'on salisse sa réputation, ou qu'on l'insulte ouvertement. • Elle ne parle que très peu d'elle. Son passé est flou pour la plupart des gens. • Voldemort lui a un jour dit qu'elle ferait une excellente Mangemorte. • Calixte est catholique pratiquante : elle s'est longtemps crue martyr. Elle porte les cicatrices de ses propres mutilations dans son dos. • Elle porte un médaillon offert par son frère étant plus jeune. Elle ne le quitte jamais. • Calixte est drôle... Si on apprécie l'humour noir et le sarcasme. • Elle a tendance à se croire supérieure aux autres, ou plutôt, à ne pas se rabaisser, ou laisser le bénéfice du doute. Elle veut toujours avoir le dernier mot.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL
Appelez-moi Poopy. J'ai 21 ans, je viens de Vendée et j'ai connu le forum via un Partenariat. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? Le forum est très très bô !  

❝ Somewhere in the Night ❞Oslo, Sud de la Norvège
Janvier 1970



L'Oeil d'Ivoire rejoint les astres insoumis. Dans la nuit, il voit, regarde, contemple. Unique lueur qui guide les voyageurs, il révèle la pâleur d'un monde ayant égaré sa splendeur. L'obscurité plonge les âmes au coeur des ténèbres, et les cauchemars s'élèvent, mirages de linceuls flottants, longue vogue vers l'infini désespoir de l'Homme.

Elle n'est personne. Nouvelle arrivée sur le marché de la Terre, son innocence la pousse à croire aux évangiles. Naïve comme l'enfant qu'elle est, elle croit que sa seule volonté aura d'impact sur les terres promises. On lui soumet rêves et illusions, et comme toute poupée de son âge, elle s'y réfugie tard le soir, pour oublier le dessin funeste de ce monde qui ploie devant elle. A cette période où l'on commence à réellement voir ce qu'il se trame autour de nous, que l'on comprend que toutes les histoires que l'on nous contait n'étaient qu'un moyen de nous berner. Ce moment même où la peur s'éveille peu à peu, et que l'on tente de l'annihiler.

Déjà sept couches de neige étouffent l'existence de Calixte. Elle a vu trop de flocons tomber dans son jardin pour occulter leur réelle signification. Il n'y a de chaleur ici, que dans le coeur de ceux que l'on aime. Mais Maman n'est jamais là. Papa n'est jamais là. Et Emérion s'en va. Demain, quand la lune redescendra de son trône, il disparaîtra derrière la porte et ne reviendra jamais. Ce jamais qui demeure une éternité aux yeux d'un enfant. Ce jamais qui perce les poumons. La conscience de Calixte s'éveille. Elle sort d'un coma qui a duré depuis sa naissance. Elle voit. Elle sait. Elle comprend. Papa et Maman ne seront jamais comme les papas et mamans des autres. Et Emérion ne sera plus son frère pendant des mois.

Elle est orpheline. L'hiver s'étend dans son petit myocarde encore trop souple pour endurer telle épreuve qu'est l'absence. La Dame qui lui fait à manger n'est que l'ombre d'une mère. Le portrait dans le couloir n'est que le mirage de son père. Et les souvenirs que laissera Emérion ne seront que l'illusion de son passage.

Assise devant la cheminée, Calixte serre entre ses bras frêles la silhouette de sa petite soeur. La seule qui reste, la seule qui demeure. Samaëlle est un Ange tombé des cieux. Samaëlle est une accroche dans une maison trop grande. Samaëlle est une perle dans un océan abyssal. Alors, elle la serre plus fort. Elle est ce qui est, et peut-être ce qui sera. Seul repère dans une peur sans nom. Seul vestige d'une famille qui n'existera jamais. Elles ne sont rien dans l'étendue. Elles ne sont plus dans ce qui est. Elles sont tristes. Elles sont silencieuses.

❝ Devil's Tears ❞Oslo, Sud de la Norvège
Avril 1973
Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam 1 Sarracenum, quid in hac quasi mundana scaena admirandum maxime spectaretur, nihil spectari homine admirabilius respondisse. Cui sententiae illud Mercurii adstipulatur: Magnum, o Asclepi, miraculum est homo 2. Horum dictorum rationem cogitanti mihi non satis illa faciebant, quae multa de humanae naturae praestantia afferuntur a multis: esse hominem creaturarum internuntium, superis familiarem, regem inferiorum; sensuum perspicacia. Legi, Patres colendissimi, in Arabum monumentis, interrogatum Abdalam.