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sujet; I owe you nothing [Rameda]
MessageSujet: I owe you nothing [Rameda]   I owe you nothing [Rameda] EmptyMar 30 Aoû 2016 - 22:25

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Vendredi 20 juin 2003

« Laisse tomber Lestrange. T’es seul. Et on est trois. » Rabastan a une sorte de fausse moue impressionnée qui en disait long sur ce qu’il en pensait. « Oh douce Morgane, je suis sensé trembler c’est ça ? Merci de me prévenir, je m’en serais pas douté autrement. » Malgré ses paroles pourtant, il recule, jauge les trois fugitifs du regard. Deux hommes et une femme. Évidemment que les statistiques ne jouaient pas vraiment en sa faveur, mais il faisait assez confiance en ses talents de duelliste pour non seulement ne pas se laisser tuer mais encore en choper au moins un des trois vivants. « T’as pas appris à compter à l’école ? » crache un autre, il avait sa baguette levé, pointé vers lui. Allez, lance un sort, allez… Rabastan n’attendait que ça, ce léger geste du poignet, cet imperceptible froncement de sourcil de l’homme qui va attaquer. Il n’aurait aucun mal à esquiver, à contre-attaquer. Le premier des trois qui prendra l’initiative, il crève. Ensuite il transplane dans leur dos, tue celui qu’il estimera le plus dangereux avant qu’ils aient eu le temps de se rendre compte de quelque chose et pétrifie le dernier.
Simplissime.
« Non, à l’école on m’a appris à lancer des sorts. Et vu comment tu tiens ta baguette, ça n’a pas l’air d’être ton cas. » Le concerné baisse un instant les yeux vers son poignet, une micro-seconde. Bon, c’était presque trop beau pour laisser échapper l’occasion. Attaquer le premier n’était jamais le plus intelligent lorsqu’on était en infériorité numérique mais il n’avait visiblement pas affaire à des flèches. L’avada était au bout de ses lèvres. La formule glissait entre ses dents avec une facilité désarmante.




« On a repéré un groupe de fugitifs… Dans le Dartmoor. » Rabastan relève les yeux de ses papiers pour dévisager le Rafleur qui venait lui annoncer la nouvelle. « Dans le Dartmoor ? Qu’est-ce qu’ils foutent dans le putain de Dartmoor ? » Il ne savait même pas si un tiers de ses employés parmis les Rafleurs savaient situer le Dartmoor sur une carte. D’ailleurs, c’était où exactement cette connerie ? « Vous voulez envoyer qui boss ? » « Laisse, faut que je me bouge de toute manière. » Il va syncoper s’il doit rester encore enfermer ici. Comme toujours depuis St Mungo il avait toujours cette envie de sortir, d’aller sur le terrain, d’agir. Rester inactif ne lui faisait pas remonter de bons souvenirs. « Vous y allez pas tout seul hein ? » « Qui veut m’en empêcher ? » « Ils sont trois selon les sources, patron. » « Oh attends, c’est toi qui voudrait m’en empêcher ? » L’autre se rétracta plus rapidement qu’un escargot lorsqu’on lui touche ses antennes « Je veux rien du tout patron. Je préviens juste. » Ben tiens. « J’ai besoin de personne. » C’était un peu son mot d’ordre des derniers jours.
C’était un peu con.




Sa victime s’écroule par terre, soufflée, au moment où l’éclair vert le frappe. Les deux autres réagissent, leur baguette tendues dans sa direction. Il visualise un point derrière eux et transplane. Et transplane…
Et transplane…
Eeet… transplane.
Hum hum… transplane ?

C’était l’échec.

Et un sort lui fuse à la gueule, il ne parvient à l’éviter qu’en se jetant de coté.  Il retrouve rapidement son équilibre et se redresse, prêt à faire face aux deux adversaires restants. Mais il n’était pas suffisamment concentré : euh… est-ce qu’il était dans une zone où transplaner était impossible ? Il l’aurait su avant si ça avait été le cas tout de même.  Enfin, ce n’était pas vraiment le moment de se poser des questions, sans vraiment y réfléchir il lance un stupéfix vers celui des deux qui lui parait le plus rapide.
Un stupéfix.
Uuuun stupéfix.
Stupéfix ? Un stupefixounet, c’est un petit stupéfix.
NON MAIS IL SE PASSAIT QUOI LÀ ?

Nouvel écart sur le coté pour esquiver un nouveau rayon rouge qui ne lui voulait certainement pas du bien. Et encore un nouveau, quelques secondes plus tard. Il aurait bien usé le sort du bouclier mais vu l’efficacité des deux dernières tentatives de magie il n’a pas envie de risquer trop lourd. Il tente une troisième fois un sort offensif, en formulé cette fois. Pour plus de chance de réussite. Et un facile. « Expelliarmus. » Holy fucking Merlin ? What the fuckity fuck ? Est-ce qu’il venait d’échouer à lancer un sortilège de désarmement ? Son cerveau se vide complètement, soudain paniqué. Les deux survivants se rendent compte que quelque chose ne tourne pas rond, ce n’est pas tout les jours qu’on voit un Lestrange s’abaisser à ce genre de sort basique et encore moins en rater un. De suite, ils prennent la confiance. Et l’un d’eux baisse même son arme, comme s’il était désormais certain d’être à l’abri. « Ben alors ? En panne Lestrange ? » Et ça le fait rire. L’autre ne rit pas, un peu plus sérieux et surtout plus en symbiose avec son instinct de survie, il se rapproche lentement, son arme toujours dressée et prêt à tirer. La question était, comme toujours, alors : on le prenait mort ou vif ? « T’es bien silencieux tout d’un coup… » Il tentait de se concentrer, pour quelles putain de raisons sa magie lui ferait faux-bond ? Il avait sa baguette, n’avait rien fait de particulier ces dernières heures… C’était juste… Incompréhensible. Il se sentait vide, creux, inutile. Comme si le ruisseau qui dans ses veines portaient la magie s’était soudain tari. Merde. « Ta gueule, c’est ptet un piège, le provoque pas. » « Tu parles, on parle de Lestrange, pas d’un mec intelligent. » Ouais, merci, le Lestrange en question était présent. « J’ai dit ta g- » Rabastan savait ce qui allait se passer avant même que la baguette de l’homme ne bouge. Et à cet instant il sent de nouveau la magie rouler dans ses bras, ses poumons, ses jambes, il ne se laisse pas le temps d’apprécier ce retour et d’un geste sec repousse l’attaque, pour immédiatement contre attaquer. En face, ils esquivent et les deux lancent un sort en même temps. Rabastan repousse le stupefix qui menaçait de le frapper au cœur, mais au moment de lancer un charme du bouclier pour amortir le sort d’expulsion du deuxième, rebelote. Tout s’évapore et si sa baguette trace bien un arc de cercle dans l’air, ça ne produit rien de plus qu’un inaudible sifflement. Ah. Knock knock ? who’s there ? Karma. Again. Le sortilège le frappe de plein fouet et le repousse en arrière. Il tombe au sol.

Ben alors quoi ?
C’était quoi cette histoire ? Il savait que les femmes enceintes à leur neuvième mois pouvaient avoir ce genre de dysfonctionnement mais…
IL N’ÉTAIT PAS ENCEINTE ET ENCORE MOINS AU NEUVIÈME MOIS SELON LES DERNIÈRES INFORMATIONS !
Bordel…
« Mais vas-y toi si tu y tiens tant ! Tue le. Moi je lance pas ce sort là. » « T’es qu’une sale mauviette. Attends… » Merde, merde, Rabastan reprend sa baguette bien en main et alors que l’énervé se rapproche de lui, sans doute prêt à expérimenter les Impardonnables, il se redresse, remonte d’un geste sec la manche de son avant bras gauche. Avant qu’un des deux n’ait eu le temps de faire un geste il appuie la pointe de son arme sur la Marque. « Ok… Ok… » il siffle, la respiration courte « Faites le moindre geste, et j’appuie. Vous savez ce qui se passera hein ? Il arrivera. Qu’est-ce que vous pensez pouvoir faire contre lui hein ? » Il fait mine d’appuyer. Les deux fugitifs font un pas en arrière. « Tu bluffes. » qu’il crache, le rageux. « Tu crois ? Je suis Rabastan Lestrange, son bras droit. S’il sent que je l’appelle il viendra. » Ouais, il bluffait. Mentait comme un arracheur de dent. Mais sans magie, c’était sa seule solution. « Il bluffe pas. Recule ! Recule ! » Ils reculent tous les deux. « Ok… tout le monde se calme maintenant très bien… » Rabastan se relevait totalement, gardait toujours sa baguette contre son bras. Est-ce qu’ils pouvaient se douter, ces deux crétins, que sans une once de magie l’appel ne marcherait pas ? Heureusement pour lui, ils ne devaient pas avoir brillé par leur intellect durant leur scolarité. Et ils étaient paniqués à l’idée de voir le Magister débarquer. Ce que Rabastan pouvait comprendre.

Il devait juste se faire la malle.
« Mais s’il a plus de magie… ça veut dire que… » Ah, merde pas si con. Se faire la malle, vite vite.
Il sent un brin de magie circuler faiblement, pulser depuis son cœur. Vaguement, doucement, presqu’imperceptible.
« Faut dla magie pour la faire fonctionner leur Marque non ? » Et la baguette de l’adversaire était déjà levée. Pas le temps de discuter. Rabastan visualise le premier endroit calme qui lui vient à l’esprit.
Le sort qui aurait du le frapper ne traverse que de l’air.
Il a transplané.

Du premier coup.




C’est sur un par-terre de fleur violettes qu’il s’écrase, plutôt que d’atterrir sur ses deux jambes, comme lors d’un transplanage normal. C’est qu’il ne s’agit pas vraiment d’un transplanage normal. Pas facile avec une magie qui joue la vierge effarouchée. Il regarde son flanc gauche. Perd des couleurs. Désartibulé. Pas assez de concentration, ou bien pas assez de magie. Il en manque un bout. Un bout de chair. Et il pisse le sang. Il prend sa baguette et tente un sort pour endiguer ce bordel.
Et ça ne marche pas.
Évidemment.
Comment font les moldus bordel de Merlin ?

Et il était où d’ailleurs ? Il lève les yeux, regarde autour de lui. Une… forêt ? Depuis quand est-ce qu’une forêt était un lieu serein et calme pour lui ? (depuis que sa mère avait pris l’habitude, lorsqu’il n’avait pas encore dix ans, de l’emmener dans la forêt la plus proche de Birmingham pour passer un peu de temps avec lui, loin de son époux sans doute) Merde, il aurait pas pu transplaner dans un endroit utile ? Genre, avec des personnes qui auraient pu l’aider ? C’était vrai qu’il n’y avait pas beaucoup d’endroits où il aurait pu trouver des personnes enclines à l’aider mais bon… une forêt ? Merci espèce de subconscient, vraiment… très utile !

Il était dans une forêt, sans magie parce que visiblement c’était le genre de chose qui arrivait maintenant (il allait se mettre à prier, il ne savait pas qui ni comment, mais il allait s’y mettre) et avec évidemment personne aux alentours pour l’aider. Un moldu… qui ne le connaitrait pas pourrait lui donner un coup de main éventuellement non ? Mais c’était pas la saison de la cueillette aux champignons, alors qui pouvait bien traîner dans une forêt ? « Saloperie de destin, de fatalité, de je ne sais quoi de merde ! » Il passe sa baguette dans sa poche, pose ses deux mains contre son flanc pour tenter de calmer le saignement. « Allez, je jure… je promets sur l’honneur de la famille » (haha) « que si quelqu’un vient et me tire de là, je fais profil bas pour au moins… un mois. Allez… » Comment ça c’était pas comme ça qu’on priait ? Bon, ça valait toujours le coup d’essayer non ?

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MessageSujet: Re: I owe you nothing [Rameda]   I owe you nothing [Rameda] EmptyMer 31 Aoû 2016 - 13:05

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20 juin 2003 ; RABASTAN & ANDROMEDA


I owe you nothing [Rameda] Tumblr_ob2uz3gNoI1vaz2nqo5_500Mais non loin de là voir même tout près un petit nez tout noir venait d’être spectateur de toute cette scène et hésitait entre s’approcher pour aller coller sa petite truffe sur le sorcier qui venait de transplaner ou bien prévenir sa mamida qu’il y avait un monsieur qui criait au milieu de la foret. Surtout que ce monsieur il était sur qu’il le connaissait ! mamida avait une photo de lui dans son portefeuille il le savait ! C’était lui ! En tenue de préfet dans les affaires de mamida, il en était sûr. Ça allait lui faire rudement plaisir dites donc qu’il y ait son « petit frère » comme elle l’appelait quand il lui demandait de lui raconter qui il était. Mais il hésitait quand même parce que mamida lui avait dit qu’il avait pris des chemins sombres et qu’il avait ensuite fait des bêtises qui l’avaient conduit à ne plus lui parler alors peut être qu’en fait elle ne voulait pas le revoir et il ferait mieux de ne rien dire. Le petit nez beige désormais continuait d’humer l’air en se rendant compte qu’il ne sentait pas la même chose et se regarda. Mince ! A force de se concentrer sur autre chose il s’était retransformé en humain… PFfff…. C’était vraiment nul de devoir se concentrer autant pour rester sous une forme de renard ! Vivement qu’il soit plus grand pour ne plus avoir à se concentrer autant car mamida lui avait dit que sa maman était très forte en transformation ! Soudainement il senti le regard du sorcier sur lui et disparut rapidement à travers les broussailles pour se retransformer et partir a la recherche de sa mamie qui apparut quelques secondes plus tard lui foutant une trouille monstrueuse. Il se retransforma automatiquement sous le coup de la peur. ▪▪▪ Tu n’es pas assez concentré Teddy, tu ne dois pas te déconcentrer dès que tu as une émotion trop forte ! ▪▪▪ Fis je après avoir repris ma forme humaine aussi. ▪▪▪ Mais Mamie c’est pas du jeuuuuuuuuuu ▪▪▪ rala t’il en serrant ses bras sur son torse, boudeur. ▪▪▪ Allez boudes pas, on recommence ! ▪▪▪ Non attends Mamie, viens ▪▪▪ Teddy on a dit qu’on travaillait avant de rentrer dîner ! ▪▪▪ Non viens Mamie ,y’a quelqu’un que tu connais dans la foret ! Viens ! ▪▪▪ Que je connais ? ▪▪▪ Oui viens mamie !!!!!!!!! ▪▪▪ Il me prit la main et m’entraina à sa suite. Quelqu’un que je connaissais ? Je sortis ma baguette par défaut n’aimant pas particulièrement les surprises depuis cinq ans.

Je le retins quand il manqua de se mettre à découvert car je venais de reconnaître qui était cette fameuse personne… Rabastan…. Le premier geste qu’il fit en levant sa baguette entraîna un « experlliarmus » qui fit voler sa baguette bien plus loin. Oh non, même si je n’avais en rien oublié qui il était, je ne comptais pas attendre de savoir s’il voulait faire du mal à Teddy ou pas. Je poussais mon petit fils derrière moi en restant à une distance respectueuse et en regardant tout autour de moi. J’aurais voulu être sous ma forme de renard pour sentir s’il y avait d’autres sorciers ou pas. Était-ce un piège ? Est-ce qu’il y avait d’autres rafleurs dans le coin pour pouvoir nous capturer Teddy et moi. Mais pourquoi est ce que ma sœur passerait par Rabastan ? Non ça ne pouvait être ça mais on pouvait être tombés dans un piège lambda pour attraper des rebelles.  ▪▪▪ C’est lui hein Mamida ?? Hein c’est lui ??? C’est ton petit frère dont tu as la photo dans ton portefeuille hein ? C’est bien ça ??? Il est blessé tu as vu ??? Il… ▪▪▪ Reste derrière moi Teddy ▪▪▪ fis-je pour couper court à son flot de questions. ▪▪▪ Bonjour Rabastan… ▪▪▪ A force de se regarder en chien de faïence on allait finir par prendre racine remarquez au milieu d’une foret toussa toussa mais ça ne servait pas à grand-chose. Mon regard se posa sur le sang qui coulait de sa plaie et qui clairement allait finir par le rendre exsangue dans peu de temps. Serait-il capable de se faire ça tout seul pour un piège ? Par Viviane c’était tellement difficile de se dire que je devais penser à tout cela devant mon petit frère, celui que j’avais protégé comme j’avais pu de son père, celui que j’avais embrassé pour la dernière fois à Ste Mangouste avant qu’il décide de devenir… Un jeune homme que je ne reconnaissais pas. Aujourd’hui je savais très bien où était sa place, pas besoin d’être devin, et pourtant j’avais envie de baisser ma baguette et de le serrer dans mes bras. La toute dernière fois que je l’avais vu c’était lors de son jugement quand on m’avait permis quelques rares minutes avec lui avant qu’il soit enfermé. J’avais essayé d’être là, présente, mais déjà il y avait un gouffre entre nous malgré tout ce que je pouvais dire. Aujourd'hui il était en face de moi... Il avait vieillit mais moi aussi après tout... Mais son regard, il était si loin de celui que je connaissais même si je croyais en reconnaître les contours malgré tout.  

Teddy bougea et me fit sortir de mes pensées  ▪▪▪ Tu crois que tu peux le soigner Mamida ? ▪▪▪ Je pense Teddy mais encore faut il qu’il le veuille et ne soit pas là pour nous faire du mal. ▪▪▪ Mais mais mais… Vous vous aimiez ! ▪▪▪ Le temps change beaucoup de choses Teddy tu sais.... ▪▪▪ Non moi je sais que quand tu aimes tu aimeras toujours ! ▪▪▪ Cela me tira un petit rire et je caressais les cheveux de mon petit fils qui regardait Rabastan toujours caché derrière moi. ▪▪▪ Que fait-on Rabastan ? ▪▪▪ demandais je sur la défensive mais ma voie trahissant une tendresse toujours présente. ▪▪▪ Es tu là pour nous et faisons nous une trêve quelques minutes ? ▪▪▪ Parce que je savais qu’il connaissait la traque de Bellatrix et j’avais pas envie de me faire prendre parce que j’allais le soigner.
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MessageSujet: Re: I owe you nothing [Rameda]   I owe you nothing [Rameda] EmptyJeu 1 Sep 2016 - 13:18

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Bon, parfait, très bien, le voilà qui se mettait à halluciner. Est-ce qu’il venait de voir un petit garçon apparaître, là tout de suite à l’instant, derrière les buissons ? Non parce qu’il n’y avait personne quelques instant auparavant et d’un seul coup, il voyait une petite silhouette. Alors… c’était ce que le destin lui envoyais pour lui donner un coup de main ? Un petit truc, comme ça, sorti de nulle part ? Trop aimable. Merde alors, s’il avait su que c’était si facile d’obtenir des choses du céleste univers, il l’aurait fait plutôt, faudrait faire passer le mot. Mais à peine était-il en train de prendre conscience de cette présence qu’elle disparaissait. Ben alors ? Reviens petit truc ! « J’ai la vague impression de me faire narguer… » Logiquement, les gens qui le narguaient, il leur réglait leur compte. Mais lorsque cette chose était une sorte de force invisible et toute puissante c’était plus compliquée. Alors il se contenta d’appuyer encore un peu plus fort sur son coté. Ses mains étaient trempées maintenant, et il se sentait un peu fatigué, comme s’il avait trop courru. Et il était moins paniqué qu’il ne devrait l’être. C’était ça qui était presque le plus inquiétant : il aurait du être totalement submergé par l’angoisse, il n’avait plus de magie. Rien, niet, nada. Pas la peine d’avoir faire une thèse sur les théories de l’origine de la magie pour piger que ce n’était ni quelque chose de normal ni quelque chose de bénin. Autant des actes de magie incontrôlés, il pouvait en faire, il en avait fait, il savait les gérer et il savait pourquoi ça lui arrivait. Mais un shut down complet ? C’est le moment de paniquer, allez, allez, stresse un peu quoi merde ! Il comptait sur un petit rush d’adrénaline qui pourrait soit lui donner assez de force pour partir à la rencontre de quelqu’un, soit qui pouvait réveiller sa magie. Allez, ça ne lui avait jamais fait défaut, ça ne pouvait pas le lâcher maintenant. Adrénaline ? S’il te plait ?

Est-ce qu’il avait déjà trop perdu de sang pour être capable de vraiment brancher son cerveau dans le mode crise dramatique ? C’était peut être ça qui le rendait un peu fatigué. Il n’avait même pas la foi vraiment de se lever, parce qu’après tout on était bien par terre. Et ce petit bidule, petit humain, de tout à l’heure, qui était apparu pour ensuite disparaitre, peut être qu’il réapparaitrait ? Avec des adultes. Des adultes qui avaient un enfant étaient des gens qui étaient plus facile à manipuler que les autres, plus prompt à aider encore. Il n’aurait qu’à dire qu’il s’est fait agressé et puis voilà. Pas besoin nécessairement de magie pour embobiner des moldus. Et s’il revenait pas ?
Bon, y aurait bien un moment où sa magie reviendra non ? Même par à coup. Comme tout à l’heure. Il en profitera pour transplaner de nouveau et cette fois dans un endroit utile. Pas d’angoisse. Ça allait bien se passer. Et si sa magie ne revenait pas ?
Chut, trop fatigué pour penser à ça. Ça allait bien se passer.

Et c’est là qu’il entend du bruit, des gens qui s’approchent. Ah ben comme quoi, moins on s’énerve, plus le karma est bon. Tout s’expliquait. Reste calme Rabastan. Puis il les voit : le petit garçon aperçut un peu plus tôt et sa… mère ? Il cligne des yeux et avant même d’avoir pu s’en empêcher sa main droite lâche son coté pour aller prendre machinalement sa baguette. Un réflexe qui lui venait naturellement lorsqu’il voyait certain visage. Un réflexe qui ne lui était pas utile pour le coup puisqu’il sentait bien que ce n’était pas ces trois dernières secondes que sa magie avait décidé de revenir. Il pouvait toujours y aller au bluff, même si c’était difficile à avaler, il aurait eu le temps de les tuer trois fois déjà là. C’était ridicule. « Expelliarmus » Il aurait presque été reconnaissant envers Andromeda qu’elle ait lancé ce sort qui envoya sa baguette valser un peu plus loin. Au moins maintenant il avait une bonne raison de ne pas pouvoir l’attaquer, et n’allait pas juste paraitre complètement stupide avec une baguette inutile entre les mains. Andromeda… C’était elle, il la reconnaissait. Elle était recherchée, en tout cas Bellatrix la cherchait. C’était la moindre des choses que de pouvoir reconnaitre les fuyards. Ça faisait longtemps… comme qui dirait. Mais Rabastan était un poil trop essoufflé pour parler, se contenta de ramener sa main désormais libre à son flanc tout en l’inspectant du regard, avant que ses yeux ne tombent sur le petit qui l’accompagnaient. Le gosse de sa fille et de Lupin. Ugh, cette combinaison malsaine. Il entend le gosse babiller des trucs, mais Rabastan ne les comprend pas très bien, sans doute parce qu’il parle trop rapidement mais aussi parce que ses oreilles bourdonnent. Par contre la voix d’Andromeda, elle est claire. « Reste derrière moi Teddy. » Teddy c’est le nom du gosse. Ouah, un bon nom de sang mêlé, encore heureux que la mère Black est morte avant d’avoir un petit fils avec un prénom pareil. « Bonjour Rabastan. » Il hoche vaguement la tête, n’essaye pas de répondre. C’était étrange d’entendre son prénom plutôt que son nom de famille.

… C’était étrange ? Enfin, ce qui étrange c’était bien de se retrouver face à face avec Andromeda putain de Black Tonks ! Ssh, ssh… il allait s’endormir, il était peut être déjà endormi et tout ça n’était qu’une sorte de rêve. Il sourit dans le vide. Andromeda a vieilli. Mais ça va. Moins que Bellatrix. Et elle s’est arrêtée de parler, il doit être dans un rêve. C’est la seule explication qui lui convenait. Alors quitte à rêver pourquoi ne pas complètement fermer les yeux ? Il commençait à avoir les paupières lourdes. Il les avait fermé depuis quelques instants à peine que la voix acidulée du gamin le fit sursauter : « Tu crois que tu peux le soigner Mamida ? » Rabastan continue de sourire, Mamida c’était quoi ça ? Hého subconscient, Mamida ? Franchement ? Il ne calcule pas trop la réponse d’Andromeda. Il pense pouvoir revenir en arrière pour l’écouter de nouveau : dans un rêve on fait un peu ce qu’on veut non ? Mais n’y parvient pas. Il serre un peu plus ses mains sur sa plaie et la brusque douleur le fait de nouveau sursauter, les idées plus claires. Hein ? « Mais mais mais… vous vous aimiez ! » Hein ? Rêve ou réalité ? Rêve ou réalité ? Qui aimait qui ? C’était quoi ce truc ? Subconscient ? C’est toi qui tente de me faire passer un message ou bien c’est juste encore la fatalité qui s’acharne ? Il entend Andromeda protester puis le petit insister : « Non moi je sais que quand tu aimes tu aimeras toujours ! » De quoi il parlait ce mioche ? Il ouvre les yeux un peu plus encore, se redresse un peu plus en posant une de ses mains par terre pour s’en servir d’appui. Il voyait les yeux du petit le fixer (tu veux ma photo ?) et ceux de Meda Andromeda aussi. « Que fait-on Rabastan ? » Lui ne pouvait pas faire grand-chose pour être honnête. Mais la voilà qui parle de trève. Ce serait une drôle d’idée, alors qu’elle avait clairement le dessus en ce moment. Il prend un peu de temps avant de finir par répondre. « Tonks… » C’était plus court à dire que son prénom, et il était presque à bout de souffle déjà. « Si ça peut te rassurer » inspiration, expiration, il ferme à demi les yeux « personne ne sait où je suis » inspiration, expiration « encore moins ta salope de soeur » inspiration, expiration « alors personne ne va te sauter dessus » inspiration expiration « pour te tuer toi et le gosse » il pause un instant, reprend un peu plus son souffle encore « donc si tu veux me tuer c’est maintenant t’auras ptet une médaille » il fait un geste vague avec sa main ensanglantée « sinon passe ton chemin je crèverai bien tout seul » un sourire vague « ça t’évite d’avoir à te salir les mains. » Il regarde sur le coté, aperçoit sa baguette. Trop loin pour qu’il puisse l’atteindre, même si elle ne lui serait guère utile, c’était juste que ça le frustrait de savoir ce bout de bois a plusieurs gallions bêtement posé par terre.
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MessageSujet: Re: I owe you nothing [Rameda]   I owe you nothing [Rameda] EmptyMar 6 Sep 2016 - 10:10

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20 juin 2003 ; RABASTAN & ANDROMEDA


I owe you nothing [Rameda] Tumblr_ob2uz3gNoI1vaz2nqo5_500Se retrouver devant Rabastan était une épreuve que je ne pensais pas avoir à subir aujourd’hui et que j’aurais volontiers échangé contre autre chose. Mais il était là, devant moi, très blessé aussi je ne pouvais faire autrement que de lui venir en aide, en espérant que ce n’était pas encore une ruse pour me prendre un être que j’aimais. Mais cela faisait bien beaucoup de sang perdu pour une ruse et il y avait des signes qui étaient difficiles à imiter comme la perte de conscience et la sueur qui coulait le long de son visage… A moins que Rabastan soit devenu un grand comédien ces dernières années… ▪▪▪ Tonks… ▪▪▪ « Andromeda, petit frère » aurais je voulu répondre mais je me retenais ▪▪▪ Si ça peut te rassurer, personne ne sait où je suis ▪▪▪ Mensonge ou réalité ? ▪▪▪ encore moins ta salope de sœur ▪▪▪ Même si je ne portais pas ma sœur dans mon cœur je n’avais entendu d’insultes sur elle depuis un bout de temps aussi cela me surprit. ▪▪▪ alors personne ne va te sauter dessus … pour te tuer toi et le gosse … donc si tu veux me tuer c’est maintenant t’auras ptet une médaille … sinon passe ton chemin je crèverai bien tout seul … ça t’évite d’avoir à te salir les mains. ▪▪▪ Ce n’est pas moi qui ai changé Rabastan. ▪▪▪ me contentais je de répondre avant de m’approcher de lui. Je n’avais pas changé moi, j’étais médicomage et j’étais toujours venue en aide aux gens qui en avaient besoin donc ce n’était pas aujourd’hui que cela allait changer même si je me devais aussi de penser à la sécurité de mon petit fils. Je commençais donc par mettre à distance sa baguette avant de regarder la blessure qu’il avait sur le côté.

Je connaissais très bien ce genre de blessure et  fus surprise qu’une personne comme lui puisse avoir un soucis de transplanage mais je gardais ces réflexions pour moi. Je ne pourrais clairement pas le soigner complètement ici car il aurait besoin d’une reconstruction  mais je pouvais au moins arrêter la perte de sang. ▪▪▪ Essaies de rester conscient, je vais au moins arrêter l’hémorragie. ▪▪▪ fis je avant de me dire que j’aurais certainement besoin d’autre chose. ▪▪▪ Teddy, vas me chercher mon sac s’il te plait. ▪▪▪ Je ne partais jamais sans un sac de premier soin mais comme nous étions sous forme animale il était resté au pied d’un arbre. Mon petit fils partit rapidement alors que je lançais les premiers sorts. Sentant que Rabastan avait du mal à se raccrocher au présent je décidais de lui parler même si j’avais franchement envie que cette torture s’arrête rapidement car je n’avais plus rien à lui dire. Ou trop justement... Trop de questions... Trop de choses qui étaient restées en suspens.... Ca faisait tellement longtemps et il y avait tellement de choses qui s’étaient passées depuis…  ▪▪▪ As-tu une autre blessure que celle-ci ? As-tu eu une perte de conscience pour rater ton transplanage ? ▪▪▪ Je savais très bien que Rabastan était capable de gérer cela facilement donc je m’inquiétais qu’il puisse y avoir une autre raison à cette blessure. ▪▪▪ Restes conscient ! ▪▪▪ fis je en lui tapotant sur les joues doucement et en essayant d’accrocher son regard. Ses yeux… Ils avaient tellement changé… Cette lueur de douceur semblait avoir disparue même si j’étais persuadée d’en deviner encore les contours mais n’était-ce pas juste ce que je voulais y voir ? Cela me fit détourner les yeux alors que Teddy revenait et je sortis une potion de soin de base histoire d’éviter la fièvre et les infections. ▪▪▪ Bois ça, tu te sentiras mieux. ▪▪▪ … ▪▪▪ Je ne cherche pas à t’empoisonner j’essaie de te sauver la vie. ▪▪▪ Ca ne servait à rien de regarder la potion comme ça… ▪▪▪ Fais moi confiance Rabastan. A une époque tu en étais capable... ▪▪▪ A une époque on partageait même bien plus que de la confiance mais tout ça c'était éteint lorsqu'il s'était dessiné un avenir bien plus sombre que celui dont on avait parlé ensemble. Est ce que la confiance était encore possible aujourd'hui ? Certainement pas...
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MessageSujet: Re: I owe you nothing [Rameda]   I owe you nothing [Rameda] EmptyDim 2 Oct 2016 - 10:53

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« Ce n’est pas moi qui ai changé Rabastan. » MAIS. PITIÉ. Non, il n’avait pas mérité ça. Il n’avait pas mérité une petite séance de pseudo culpabilisation. Il n’avait pas mérité le discours Tu n’es plus le petit garçon que j’ai connu. BEAKING NEWS guys : oui il avait changé depuis ses quinze ans ! Il n’était plus un petit garçon bien sage et bien droit dans ses chaussures, il n’était plus un adolescent prêt à se plier en quatre pour arriver à grapiller ne serait-ce qu’un lambeau de reconnaissance. Merci, on le lui avait assez dit : Andromeda le lui avait laissé entendre lorsqu’elle était venue le voir, il y avait plus de vingt ans, avant qu’il ne se prenne la perpétuité dans la gueule. Ce vieux regard qui en disait long, ce sale regard qu’il connaissait si bien et qui disait : tu m’as déçu. Well SORRY ! Visiblement, il ne pouvait satisfaire personne. Son père était déçu parce qu’il n’était pas capable de tuer des gens sans ensuite vomir ses tripes et chialer comme un nourisson, sa mère était déçue parce qu’il n’était pas capable de se détacher de l’influence de son père, le Lord était déçu parce qu’il n’arrivait pas à faire de triple salto arrière tout en chantant god save the queen et Andromeda était déçue parce que son petit, tout petit frère était passé de l’autre coté de la barrière. Pas comme s’il n’avait pas prévenu ! Pas comme s’il n’avait pas demandé de l’aide ! Pas comme s’il n’avait pas à moitié supplié les autres de l’aider lorsqu’il avait senti que tout lui échappait. Mais les adultes avaient d’autres problèmes à gérer hein ? Et Dumbledore il s’en moquait bien de Rabastan et de ses emmerdes, et Andromeda elle avait sa fille et son sang de bourbe de mari à s’occuper. Pas de temps à perdre avec lui.

Mais qu’ils aiLLENT TOUS SE FAIRE FOUTRE !

Elle repousse encore plus loin sa baguette (de toute manière, pour le coup, c’était pas ça qui changerait grand-chose) et se rapprocha de lui. « Essaie de rester conscient, je vais au moins arrêter l’hémorragie. » Puis elle demande au gamin d’aller chercher quelque chose, un truc, bref de dégager. Et du bout de sa baguette elle commence à stopper tout ce bordel sanguin. Mais il ne lui demandait rien ! Qu’est-ce qu’elle attendait de lui là bordel ? La question résonnait dans sa tête jusqu’à devenir floue, floue. Et le visage de Meda se dissipait derrière des brumes. Sa voix pourtant le ramène à la réalité. « As-tu une autre blessure que celle-ci ? As-tu eu une perte de conscience pour rater ton transplanage ? » Il hoche machinalement la tête. Mais il a plus envie de fermer les yeux qu’autre chose pour le coup. Juste des bouffées de rage qui lui serrent le cœur et la tête. Puis des petites claques qui le font sursauter. Le gosse était revenu. Et elle lui tend une potion. « Bois ça, tu te sentiras mieux… Je ne cherche pas à t’empoisonner j’essaie de te sauver la vie. » Il regardait la fiole puis Andromeda, les yeux plissés. J’essaie de te sauver la vie qu’elle lui sortait la brave femme ! Et elle voulait quoi, qu’il la remercie ? Elle arrivait avec quelques années de retard pour le coup. « Fais moi confiance Rabastan. À une époque tu en était capable… » Il a un ricanement, assez faible, qui le fait grincer des dents. « T’es bien j-jolie à causer d’confiance. » il crache « à causer d’me sauver la vie, à c-causer de changement. » Il l’attrape sa fiole, ok ok, si ça le fait tenir plus longtemps pour lui permettre de lâcher son venin alors tant mieux. Si ça l’achève alors tant pis. De toute manière, là de suite maintenant, il avait l’impression d’être déjà mort. Ce genre de sensation vide et froide, ce crochet qui vous retourne l’estomac et la sueur qui coulait dans son cou n’avait rien à voir avec son état physique. Il aurait largement préféré tomber sur un belliqueux furieux plutôt que sur une ancienne connaissance d’enfance. Il n’aimait pas se rappeler de cette époque, il n’aimait pas se rappeler que d’autres personnes savaient. « T’es b-bien jolie Meda. » Il renonce et laisse le surnom glisser, affectueux mais surtout court et pratique. « Oué t’as pas changé. » Il débouche la fiole avec ses dents et reluque un moment le liquide avant d’en avaler une petite gorgée. « À t’plier en quatre. Pour aider. Tu p-penses que ça va changer quoi ? » Il finit la fiole. « C’est trop tard. » il lâche « C’était avant qu’j’avais besoin d’aide. Et y avait personne. » Vrai que d’avoir quelque chose dans la gorge ça aidait au niveau de l’élocution. Et un rageux comme lui, il en avait des trucs à dire. « Il est plus là, l’autre. Il est mort, l’autre. Crois pas qu’un coup de baguette va le faire revenir. » Puis il lâche la fiole par terre, ferme à demi les yeux. Avant de finalement répondre. « Et j’sais pas ce qui s’est passé. J’ai transplané, ça a merdé. Pas comme si c’était la première fois qu’j’me plantais hein. » Au moins avec elle ça ne rimait à rien de jouer le rôle du grand Directeur de mon cul, elle faisait partie de ceux qui le connaissaient le mieux, depuis l’enfance. Avec ces gens là, ça ne servait à rien de prétendre.
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MessageSujet: Re: I owe you nothing [Rameda]   I owe you nothing [Rameda] EmptyMar 13 Déc 2016 - 14:34

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-Rameda-I owe you nothingBUT I ALWAYS LOVE YOU LITTLE BRO'
20 juin 2003 ; RABASTAN & ANDROMEDA


I owe you nothing [Rameda] Tumblr_ob2uz3gNoI1vaz2nqo5_500J’essayais de rester sourde à ce que disait Rabastan car je n’avais pas envie de rentrer dans son jeu mais c’était difficile de rester de marbre face a quelqu’un qu’on avait autant aimé et qui avait autant changé. Je me souvenais encore quand, du jour au lendemain, je n’avais plus eu un regard, un petit sourire tendre. Je ne savais pas ce qui s’était passé, certainement son père qui avait réussi à le faire flancher mais je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas eu le droit d’avoir une place dans sa vie. Je devais certainement être une faiblesse pour lui car c’était comme ça que réagissaient les gens comme Rabastan. Comme ma sœur quoi… La moindre personne qui pouvait vous faire souvenir que, oui, vous étiez humain était à bannir de ses contacts car elle pourrait vous rappeler trop de choses. Et c’était certainement pour ça que je n’avais plus eut droit d’être proche de lui. Car je ne voyais pas ce que j’aurais pu faire qui l’aurait éloigné de moi, la naissance de ma fille ne m’ayant pas empêché de continuer de le voir, c’était plutôt le reniement de ma famille qui avait entrainé des difficultés pour se voir car il devait mentir à son père. Je me rappelais du jeune homme qui était en quête perpétuelle de reconnaissance de la part de son père… Tout cela était il y a bien longtemps car aujourd’hui c’était mon petit fils qui avait cinq ans et non ma fille qui était morte depuis le même nombre d’années.

▪▪▪ T’es b-bien jolie Meda. Oué t’as pas changé. À t’plier en quatre. Pour aider. Tu p-penses que ça va changer quoi ? C’est trop tard. C’était avant qu’j’avais besoin d’aide. Et y avait personne. ▪▪▪ Rabastan Aldebaran Lestrange ! ▪▪▪ m’exclamais-je soudainement, reprenant mes anciennes habitudes moi aussi car je n’appréciais pas ce qu’il était en train de dire et je n’allais certainement pas le laisser se faire plaindre. S’il le voulait, il allait jouer ce petit numéro à quelqu’un d’autre car moi je savais de quoi il retournait et me dire qu’il avait été tout seul n’était pas acceptable. Que ce deuxième prénom le mette hors de lui ne me gênait aucunement, je m’en moquais même. ▪▪▪ Ne vas pas me reprocher des décisions que tu as pris tout seul. Tu peux faire croire à n’importe qui que tu as été un pauvre petit enfant mais certainement pas à moi. ▪▪▪ Fis-je sèchement. ▪▪▪ Tu n’as pas eu une vie facile, tu as eu un abruti de père nous sommes d’accord ! Et je sais très bien ce que c’est si tu te souviens bien… Mais c’est toi qui a décidé de faire ta vie ainsi. Un jour tu étais mon petit frère qui venait prendre conseil auprès de moi pour ne pas sombrer sous la coupe de ton père et le lendemain je n’avais même plus droit à un regard et plus droit de citer. Peux-tu me dire quand tu m’as demandé quoi que ce soit ? ▪▪▪ Moi aussi j’avais eu un choix à faire. Et bien qu’étant la sœur du bras droit de notre cher magister et issus de sang pur, élevée pour devenir certainement un mangemort moi aussi aujourd’hui j’étais toujours là. Oui j’étais en fuite, mes enfants avaient été tués parce que je leur avais appris à suivre leur cœur mais au moins j’avais toujours été ce que j’avais voulu et je n’avais jamais rejeté sur les autres les malheurs qui m’étaient arrivés, je les avais encaissés et j’avais continué à avancer avec. ▪▪▪ Il est plus là, l’autre. Il est mort, l’autre. Crois pas qu’un coup de baguette va le faire revenir. ▪▪▪ Je ne cherche pas à le faire revenir mais je ne crois pas qu’il soit mort, je pense juste que tu l’as oublié c’est tout. ▪▪▪ Car pour moi on ne pouvait oublier ce qu’on avait été. A part peut être avec de la magie mais on ne pouvait pas oublier ce qui avait fait notre enfance, notre vie. Mais je savais que ce n’était pas en quelques minutes, au milieu d’une forêt, que je récupérerais le petit frère que j’avais perdu il y a de trop nombreuses années.

▪▪▪ Et j’sais pas ce qui s’est passé. J’ai transplané, ça a merdé. Pas comme si c’était la première fois qu’j’me plantais hein. ▪▪▪ Je ne répondis pas à la première phrase comme à la seconde car je n’allais pas le plaindre ni le contredire donc je me contentais de vérifier la blessure car la potion était en train de redonner des couleurs à sa peau. Je commençais à lancer quelques sorts pour pouvoir au moins le faire tenir jusqu’à ce qu’il ait des soins corrects. Teddy se pencha vers moi ▪▪▪ Dis Mamida, c’est bien lui qui est en photo avec son uniforme de préfet hein ? J’avais raison hein ? ▪▪▪ me murmura t’il avec toute la discrétion d’un enfant de cinq ans. Cela me fit soupirer mais ce n’était pas la faute de Teddy de dire ça maintenant aussi je me retournais vers mon petit fils en hochant la tête et en soignant la parole à mon signe comme cela n’avait pas suffit la première fois. ▪▪▪ Oui Teddy. ▪▪▪ Tout content il fit un grand sourire à Rabastan comme si le fait qu’ils puissent être de la même « famille » puisse changer quelque chose car nous n’avions plus personne mais je déposais un bisou sur la joue de mon petit fils. ▪▪▪ Mais il ne restera pas avec nous Teddy, je t’expliquerais ensuite. Installes toi sur ce tronc j’ai bientôt fini. ▪▪▪ Je me retournais vers Rab pour finir les quelques soins que je pouvais faire. ▪▪▪ Ça te permettra au moins de survivre le temps d’aller à Ste Mangouste. ▪▪▪
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MessageSujet: Re: I owe you nothing [Rameda]   I owe you nothing [Rameda] EmptySam 11 Fév 2017 - 16:28

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Rabastan n’osait pas imaginer ce qui se serait passé s’il avait pris l’option divination… En réalité c’était peut-être pour ça qu’on l’avait empêché de prendre cette matière, ça l’aurait encore plus déprimé. Est-ce que tout ce bordel était inscrit vraiment dans les lignes de sa main ? Le prof se serait bien amusé à lui prédire son avenir tiens… À croire que l’univers tentait de démontrer la loi de Murphy sur lui. Si quelque chose pouvait mal se passer, elle se passera mal, et encore plus mal si possible. De toute manière, tant qu’il tenait le choc… Sans mentir, y avait des trucs… c’était foncièrement sa faute, et même avec toute la mauvaise foi du monde il ne pouvait pas l’imputer à mauvaise fortune ou bien à un autre coupable tout désigné. Des meurtres qu’il avait commis sans sourciller, des crimes de ce genre… Mais après… pour le reste… il avait quand même pris des bons revers dans la gueule mais ça, évidemment, ça… « Ne vas pas me reprocher des décisions que tu as pris tout seul. Tu peux faire croire à n’importe qui que tu as été un pauvre petit enfant mais certainement pas à moi. » évidemment… Il ferme les yeux et expire lentement. En vérité, il ne faisait croire à littéralement personne qu’il avait été un pauvre petit enfant, il n’en parlait pas et préférait encore qu’on l’imagine comme un gosse de riche pourri gâté qu’autre chose mais Andromeda… Elle savait, ou en tout cas en savait une petite partie. Mais les gens avaient la mémoire courte décidément. « Ouais, t’es vraiment trop intelligente pour tomber dans le panneau… » il siffle entre ses dents. « Tu n’as pas eu une vie facile, tu as eu un abruti de père nous sommes d’accord ! Et je sais très bien ce que c’est si tu te souviens bien… » « Un abr- » il ne finit pas sa phrase, referme les yeux et ralentit sa respiration, il avait un peu moins mal mais les vertiges c’étaient pas encore tout à fait ça. Un abruti… ouais, c’était comme ça qu’elle le voyait, sans doute parce qu’elle n’avait pas trop eu l’occasion de vraiment le voir. C’est qu’il savait donner le change en public cet abruti comme elle disait. De toute manière, maintenant, il était mort et bien mort et ça ne servait à rien d’essayer de prouver quelque chose à Meda. Parce que de toute manière elle avait réussi à se soustraire à l’influence de ses parents ; mais lui savait que s’il avait osé couper les ponts, son père l’aurait étranglé de ses propres mains. Au minimum. Mais merde de toute manière ça ne sert à rien, parce qu’elle avait galéré pour arriver là où elle était, et ouais, non il n’avait clairement pas le droit de se plaindre. « Peux-tu me dire quand tu m’as demandé quoi que ce soit ? » « J’suis d- » Mais quitte à ne pas se plaindre, il en avait aussi marre de toujours s’excuser. Pas comme s’il n’avait jamais rien dit, mais les gens, leur fallait des panneaux lumineux pour qu’ils comprennent. Alors ouais, on se plaint pas, ok, mais on va pas non plus se répandre en excuses parce que des adultes étaient trop aveugles pour voir quand on leur demandait de l’aide à mi mots. De toute manière bordel, je regrette rien !

Clairement, il était plus là le petit gamin, il avait plus de quarante ans maintenant, et putain de Merlin, c’était plusieurs vies qu’il lui semblait avoir vécu depuis son enfance. « Je ne cherche pas à le faire revenir mais je ne crois pas qu’il soit mort, je pense juste que tu l’as oublié c’est tout. » « Ne crois pas si bien dire… » il marmonne « au final, ça revient au même… » il avait oublié tellement de trucs qu’il ne les comptait plus. Il avait même oublié comment on faisait de la magie avec toute ces histoire visiblement. Putain, depuis quand il ne pouvait plus lancer un pauvre sort de stupéfixion ? Comme on disait, la loi de Murphy. Quand il lui explique, rapidement, le pourquoi du comment de son état, elle ne lui répond pas. Il tente de croiser son regard… Est-ce qu’il peut encore faire de la legilimancie ? Mais il n’arrivait pas à se concentrer sur ses yeux, ou bien elle s’appliquait volontairement à ne pas soutenir son regard. Il n’était pas suffisament alerte pour bien réfléchir. Mais il avait clairement de moins en moins mal alors que la potion faisait son effet. C’était tout de même… bizarre de se faire aider par Meda. Si le big boss l’apprenait… S’il s’en sortait il allait falloir s’appliquer à refourguer ça au dernier plan de son esprit, histoire qu’on aille pas l’accuser de fricoter avec des rebelles. Non seulement il ne les arrêtait pas mais en plus il se laissait soigner. Même Avery n’était pas à ce stade là. C’était dire. Elle avait levé sa baguette et pendant un moment Rabastan crut qu’elle allait le finir, ici et maintenant mais en réalité elle lançait juste des sortilèges de soin, pour le remettre sur pied. C’était une médicomage à l’origine, ça se sentait. Elle savait y faire là où lui savait à peine réparer les os. Puis y avait le petit gosse. « Dis Mamida, c’est bien lui qui est en photo avec son uniforme de préfet hein ? J’avais raison hein ? » Photo, quid photo, quid préfet, quid et re quid ? Rabastan le dévisage alors qu’Andromeda soupire. Et quand elle lui assure que oui, le gamin se retourne vers lui et sourit. Merde c’est qu’il est mignon en plus, Rabastan n’a pas l’habitude qu’on lui sourit comme ça. Rabastan aurait bien aimer lever les yeux au ciel, mais connement, il lui fait un clin d’œil. C’était des trucs comme ça qui faisait qu’il finissait par se prendre des peignées. Abruti de sentimental à la con. « Mais il ne restera pas avec nous Teddy, je t’expliquerais ensuite. » Puis il va s’installer là où on lui demande. Rabastan regarde sa cousine. Il étouffe un ricanement alors qu’elle termine son bazar « Ça te permettra au moins de survivre le temps d’aller à Ste Mangouste. » « Si j’arrive à y aller… » il souffle, fataliste. Puis il ferme encore les yeux, après un regard en direction de Teddy « Tu vas lui expliquer quoi ? Que si j’avais été en l’état, je vous aurais certainement arrêté ? J’aurais presqu’envie d’être là pour l’entendre. » Il rouvre les yeux et inspire. Il n’avait pas mal, mais il n’avait toujours pas de magie. Il ne sentait plus le flot dans ses veines, c’était déstabilisant. Il avait l’impression d’être de retour à… Putain de merde. Mais il arrive à sourire « Il est mignon, le gosse, t’as l’air de bien le géré. En vrai, il a l’air plus heureux que nous, comme quoi… Être orphelin c’est franchement le pied. » Comme le gosse Potter, il s’en sortait plutôt bien. C’était le pied de pas avoir de parents, des soucis en moins. Tellement de soucis en moins. « Juste… pourquoi tu me tues pas. Je suis sûr que tu connais le sort. Et proportionnellement tu sauverais beaucoup de vie, c’est pas un peu ton taff ? » Il regarde sa baguette, tend la main pour essayer de la prendre mais sans réussir. « Pas que j’ai envie de crever hein, mais… je me pose la question. » Il soupire « Ma manière de te dire merci hein. » il passe sa main sur sa peau reconstituée, comme pour la tester.
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