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sujet; (1981) ISINN + tough situations build strong people in the end.

HUNTED • running man
Isaiah Davis
Isaiah Davis
‹ inscription : 10/10/2016
‹ messages : 112
‹ crédits : ALASKA (avatar) ; TUMBLR (gifs) ; ASTRA (code) ; ELMORE (lyrics).
‹ dialogues : #004d4d.
(1981) ISINN + tough situations build strong people in the end. TtJRHDc

‹ âge : soixante
‹ occupation : un Mangemort en fuite, poursuivi pour avoir été à la tête du bureau des Rafleurs.
‹ maison : Serpentard
‹ scolarité : 1954 et 1961.
‹ baguette : est taillée dans du bois de cyprès, recèle un ventricule de dragon en son cœur et ses 31 centimètres sont restés relativement équilibrés, malgré les nombreux bouleversements vécus, à la frontière du flexible et du rigide.
‹ gallions (ʛ) : 2840
‹ réputation : je suis implacable et carriériste, un nemrod né, je serais capable du meilleur mais surtout du pire pour la sauvegarde de ma famille.
‹ particularité : legilimens.
‹ faits : la mort du Magister a une nouvelle fois changé ma logique ; que je suis en fuite, traînant ma fille Tracey dans mon sillage ; je cherche le moyen de mettre mes enfants à l'abri ; je suis prêt à tout pour les miens, et seulement les miens.
‹ résidence : ici et là. Mon manoir, reculé, loin de la demeure familiale, loin des sorciers, loin des moldus, loin de tout, me permet d'avoir un point de chute inconnu de tous en ces temps troublés.
‹ patronus : inexistant. la Marque des Ténèbres a réduit l'Occamy argenté en de vulgaires volutes de fumée blanche
‹ épouvantard : ma famille emprisonnée et exterminée par le gouvernement (peu importe lequel).
‹ risèd : mon autre reflet, Magnus, et moi-même entourés par les nôtres. En paix.
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Quinn O'MalleyYour hardest times often lead to the greatest moments of your life. Keep going. Tough situations build strong people in the end.
december, 25th Ses gestes trahissent une habitude ancienne, ancrée profondément dans ses chairs par le poids des années. Mouvement bref du poignet, immobilisation du cyprès à deux centimètres du parchemin et le sortilège fuse: le scintillement cramoisi dont se pare le document caresse à peine les premières lettres sibyllines de l'en-tête ministériel que ce dernier est ajouté au reste du feuillet, grossissant ainsi le dossier posé devant lui d'une nouvelle couche de preuves, d'évidences et de témoignages accablants que nul ne pourrait jamais détruire, pas même le Temps. En tout cas, pas tant qu'un Fiendfyre ne vienne lécher les entrailles du Ministère de ses flammes terribles.
À l'autre bout du plateau, l'un des derniers halos lumineux qui éclaire les différents espaces de travail du Bureau des Aurors s'adoucit jusqu'à ne plus former qu'une vague lueur orangée dans l'obscurité environnante. La curieuse (sombre, dirons certains) époque rythmant alors le quotidien des sorciers britanniques avait cette caractéristique de repousser un peu plus chaque jour le glas de départ de tous les employés du service: les journées au BDA devenaient de plus en plus interminables.  « 'Night, Davis. Merry Christmas to you and your family. » L'Auror Davis ne relève pas les yeux des nombreux parchemins qu'ils parcourent, se contente d'adresser remerciement et retour de vœux d'un geste poli de la main, l'air toujours concentré sur la tâche qui l'occupe depuis une paire d'heures. L'oreille reste tendue cependant et Isaiah attend que les pas ne forment plus qu'un mince filet sonore pour se retourner et suivre du regard le départ de l'Auror Jones. Muggleborn, se rappelle-t-il, et Davis décide de délaisser quelques minutes sa besogne administrative dans un soupir épuisé. Même si moldue, la référence emprunte de festivités impose à sa conscience des détails qu'il n'avait eu de cesse de repousser tous ces jours derniers: c'est le vingt-cinq décembre, aujourd'hui, et il n'a pas passé plus de quelques heures consécutives dans son foyer depuis des semaines ; c'est le vingt-cinq décembre, aujourd'hui, et sa fille, Tracey, fêterait son deuxième anniversaire dans quelques heures ; c'est le vingt-cinq décembre et dans trois jours se tiendraient les procès les plus emblématiques (les plus médiatiques, aussi) qu'il ait été donné au Magenmagot de conduire depuis l'ère de Gellert Grindelwald.

Davis ne comptait même plus le nombre de notes volantes qui rythmait le service des Aurors d'une cadence erratique. Si le directeur du département avait réussi à endiguer l'afflux exceptionnel et excessif de ces notes intempestives, il n'avait pas le pouvoir de restreindre leur accès aux seuls réseaux du niveau deux du Ministère de la Magie. Ils toléraient et comprenaient, tous, les assauts perpétuels des notes de service et autres beuglantes provenant des juges et des avocats (accusation et défense confondues) de la Cour de la Justice Magique. En revanche, ce qui était incroyable  et qu'ils avaient un peu plus de mal à appréhender, eux, Aurors confirmés, traqueurs de mages noirs en puissance, c'était l'intérêt quasi-obsessionnel que les journalistes et la population sorcière portaient pour les disciples du dernier mage noir en date, les fameux Death Eaters. À croire que la grande course temporelle ne faisait évoluer que la surface du problème: les dark wizards fascineront toujours la conscience collective des sorciers, quoiqu'ils disent, quoiqu'ils fassent et surtout, quoiqu'il advienne. Les décennies auront beau passer, Davis tiendrait pour réel ce savoir qu'il sait immuable, désormais: ils alimenteront toujours les légendes urbaines de leurs fantaisies et cultiveront leur nature en proférant moult promesses obscures. Il ne craignait pas les mages noirs, Davis, non, pas vraiment. Ce qui le faisait réfléchir et se tenir sur ses gardes,  cependant, c'était la curiosité perverse qu'ils attisaient comme on jetterait de l'huile sur le feu: elle consolidait les esprits les plus pernicieux et aveuglait la majorité du plus grand nombre, celle des novices, celle qui se laisse ronger par la peur et entraîner par le fond dès l'instant où tel individu ou telle chose était considéré comme étrange, effrayante, dès l'instant où l'on considérait qu'on sortait un peu trop des sentiers battus. Et pourtant, si elle l'inquiète, Isaiah reste intéressé du fonctionnement de cette drôle de curiosité, juste parce qu'il l'expérimente, la vit, la subit, la supporte, au quotidien depuis toujours.

Son regard se détache du néant laissé par Jones pour retomber sur le nom calligraphié du dossier qu'il s'affaire à finaliser: Rabastan Lestrange. Isaiah revoit le regard bleu, terni, du fameux Mangemort que beaucoup ont essayé de faire parler depuis son arrestation sans jamais y parvenir. Dans les billes céruléennes, il avait remarqué une cassure inhabituelle pour un prévenu transitant par le département des Aurors. Avant de véritablement commencer son interrogatoire, le regard du legilimens plongé dans celui de l'occlumens affaibli, Davis s'était demandé à quel moment, et pourquoi, l'esprit d'un novice réussissait à dépasser les frontières de la simple 'curiosité'. Il n'avait pas trouvé de réponses dans la tête du gosse déjà affublé d'un statut de père, à son grand regret. Aujourd'hui, sa fille fête ses deux ans. Et cette foutue question n'a de cesse de le hanter et de lui ronger sérieusement le cœur.

Davis détache les paumes qu'il vient d'apposer par-dessus ses paupières closes lorsqu'un mouvement perturbe l'espace quasi-désert autour de son bureau. L'espoir de voir disparaître rapidement ses (trop) nombreuses interrogations s'envole dès l'instant où il reconnaît l'identité du nouveau venu: Quinn O'Malley ne l'étonne plus, depuis très longtemps, lorsqu'il le surprend à rôder ici aux heures les plus indues. Les traits de Davis ont beau être émaciés par la torpeur nocturne, cela ne l'empêche pas de laisser un rictus venir lui soulever les lèvres: sa fierté pour lui n'a d'égal que le respect qu'il lui dédie depuis l'époque où le blond était seulement prétendant à la formation d'Auror. De mémoire, rares avaient été les élèves à obtenir leurs classes avec le même panache dont O'Malley avait fait preuve, semestre après semestre, année après année. De mémoire, Davis n'avait connu qu'un seul apprenti dont la trempe avait été forgée à partir du même fer duquel Quinn était paré: et cet élève, ça avait été lui. « Il est... son siège pivote légèrement sur la gauche et, désinvolte, Isaiah jette un coup d’œil sur l'énorme horloge magique surplombant l'espace ouvert du département, presque une heure du matin et tu es toujours là. Rassure-moi, tu ne comptes pas te faire payé en heures supplémentaires, au moins? et avec la même nonchalance, il fait reprendre à son assise sa position initiale tout en croisant les bras contre son torse, Je suis pourtant certain de t'avoir déjà mis au parfum: les bleus ne peuvent prétendre aux privilèges des anciens qu'après deux années de service actif, O'Malley. » Dans son regard, pourtant, Davis laisse filtrer une pointe d'inquiétude à l'égard de son protégé: si les éléments brillants étaient rares dans leur profession, ça l'était encore plus de débuter sa carrière dans un contexte tel que celui expérimenté par O'Malley en ce moment. Seules les fins de guerres avaient cette faculté de paver d'un tel chaos les premières expériences, déjà éprouvantes en temps de paix, les débuts d'un Aurors. Tout va bien? demande-t-il d'un silence prégnant. Davis ne se fait pas d'illusions pour autant: Quinn se laisse aussi facilement aller à la confidence que lui.
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(isinn)  tough situations build strong people in the end.


« You always come back, bro' », il a toujours ce rire sardonique au bout des lèvres, cette expression de plaisir malsain à chaque fois que tu cèdes. Les jambes longues s'allongent dans un mutisme saisissant, impressionnant. « Oh, I talk alone, once again. », ironise-t-il, les yeux fiévreux, brumeux. Au final, il a tout perdu, et tu as tout eu. Certains disent que c'est bien, que ce n'est que ce qu'il méritait. Bleu contre bleu, vous vous observez, jumeaux parfaits, reflets identiques. La bague roule à ton doigt, poids chaud et familier. Il a un mouvement de haine, une vague de rancoeur qui vient déformer son esprit malade. Ça le fait toujours autant vriller, disjoncter, se jeter contre les barreaux. « Mine, persifle-t-il entre ses dents serrées, ses mains usées, son visage boursouflé. Mine, claque-t-il de sa mâchoire, hystérique, de cette même rythmique alarmiste. Give it to me, little bro. You don't deserve it. » Un rictus déforme ton visage, les mêmes complaintes, les même folies. Depuis quand est-ce qu'il n'y a plus rien entre vous ? Tu dois avouer, tu as cessé de compter, de t'y intéresser. Tu as cessé de souffrir pour le faire souffrir, pour en rire. Le sourire s'étire, mauvais, assassin, serein.

« Mum is so wrong about you. », souffles-tu, détaches-tu dans la pénombre. Plus d'une fois, tu as failli flancher, abdiquer, accéder aux demandes de ta mère. Plus d'une fois, tu as failli accepter de témoigner pour lui, pour le sauver. Jour après jour, les hiboux affluent d'Irlande, beuglantes après beuglantes, cris du coeur désespérés ; Tu as été forcé de déménager pour avoir un peu la paix, pour te reposer. « Do you know why I come day after day ? », le sourire se métamorphose en une expression triste, un coup de poignard dans le ventre ; Il comprend. « Tomorrow, you will be judge. », énonces-tu, lentement, clairement, oiseau de mauvaise augure. Demain, ce sera fini, tu n'auras plus besoin de venir, de te souvenir. Parfois, l'amour fraternel s'esquisse encore un peu, maladroit, distrait. Il n'a pourtant rien fait pour mériter ta pitié, après tout, n'est-ce pas lui qui a tout commencé ? Il reste interdit, suspendu à tes lèvres qui claque avec une pointe d'humour : « Lucky you, you will be one of the first. You wanted glory, isn't it ? Tomorrow will be your day. Maybe Mum and Dad will be allow to testify for you. But, me, craches-tu pour toute la peine endurée, pour toutes les années gâchées, les cicatrices égarées, my testimony will be against you. You can't do this, Mum doesn't all- I don't care about what Mum thinks, Dad thinks. You don't deserve any pity, any redemption. You had chose, you make this war. You need to be punished. You make me do this, Queenie, t’interromps-t-il, les yeux jetant des éclairs. You have everything, craches-t-il. Et est-ce vraiment vrai que tu as tout eu, tout obtenu ? Family, power, you had been gifted, you have no fuckin' problem with your magic. I'm alone, souffle-t-il, les pupilles dilatées, le regard frondeur, vengeur. I'm born almost squib, powerless and without any love because you stole mum and dad and Catelyn. Everyday, I was alon- I didn't chose who I am. », tranches-tu.

« I didn't chose to have empathy. Every single piece of this gift is a poison. But, you didn't know because you only see the power, the attention and the fake love. But it wasn't the worse. The worse was your feelings, your hate, your jealousy, because, me, I loved you, Brian. And now, it's over. » Tu te frottes le visage, exténué, grignoté par ses sentiments dans un étrange ballet de  haine, de besoin de faire mal et de ne pas te croire. Sa folie l'a aveuglé, comme son besoin de reconnaissance. Il conclue sommairement, arbitrairement, la bile au creux de la bouche : « Poor little privileged Queenie. Il crache au sol ; I'm so sorry for you. » Il n'a que du mépris sur sa langue, que la danse de ses vieux démons qui ne comprendront jamais. « Too bad, I'm not so sorry. », souffles-tu en te redressant, en le laissant beugler, s'écrier que tu n'es qu'un connard.

Les yeux un peu vide, le coeur asséché, tu remontes lentement vers les bureaux des Aurors. Il est tard, vous travaillez toujours trop tard. La fin de la guerre n'a pas sonné le glas du repos. Tu les vois pourtant ses coeurs en fête, ses expressions de joie dans les rues, dans les fêtes. Ça te laisse plein d'une douceur amère, d'une froideur exemplaire. Sûrement, parce que tu comptes encore les pertes : Lily, James, Marlene, Riagal, Brian, les Longbottom, des amis ivres d'idéales, ta famille disloquée, séparée. Et ça tourne dans ta tête, ça trébuche parfois, puis ça cogne encore et encore. Jour après jour, la liste s'allonge, alourdissant tes pas, t'empêchant de dormir. Tu passes ta vie de funérailles en batailles. Automate, tu dors plus vraiment, tu t'alimentes plus tellement, tu tournes au café dégueu de la petite secrétaire du département. Parfois, tu lui décroches un clin d'oeil qui l'a fait rougir, souriant à l'évanouissement de son coeur.

Mécaniquement, tu attrapes une tasse (froide), prêt à rejoindre ton bureau. Là où dort une flopée de notes du sorcier à la défense commis d'office pour ton frère ou encore un mot de remerciement du sorcier du parquet pour accepter de te tenir en témoin face au Magenmagot.  « Il est...  Le siège pivote dans un bruit lent, te faisant relever les yeux vers Davis, ton ancien mentor. Il a les traits tirés, le visage tordu de fatigue.  presque une heure du matin et tu es toujours là. Rassure-moi, tu ne comptes pas te faire payé en heures supplémentaires, au moins? Ça t'arrache un sourire en replongeant tes yeux clairs dans les siens fauves. L'humour est toujours un peu caché, délibérément bazardé entre le fromage et le dessert. Souvent, il effraie les recrues qui ne savent jamais discerner le vrai du faux.  Je suis pourtant certain de t'avoir déjà mis au parfum: les bleus ne peuvent prétendre aux privilèges des anciens qu'après deux années de service actif, O'Malley. »  Une moue s'égare et tu lâches, « Et comment je vais me payer mon manoir aux Seychelles sans une petite augmentation ? » Bien sûre, dans un sourire colgate, tu déconnes. Tes ambitions ne se sont jamais cloisonnées à une propriété sur une île paradisiaque, où tu es sûre de t'ennuyer ou de cramer. « Ah lalala, ces anciens toujours à critiquer le zèle des jeunes. C'est pas comme ça que vous allez recruter, Môsieur Davis. », un clin d'oeil et tu attrapes une autre tasse froide pour la déposer sur son bureau. L'open space du bureau des aurors a toujours donné aux uns et aux autres, une complète transparence mais aussi un moyen de savoir qui ne revient pas. Tu as vu des collègues crever et leur bureau déserté, puis vidé dans un ballet d'arrivé et de départ. Le bureau des Aurors a beau faire rêver, c'est aussi un sacrifice énorme de s'y consacrer.

L'inquiétude d'Isaiah est palpable, tu la sens s'enrouler à toi, tendre, rassurante, apaisante. « Tu n'as pas besoin de ça, Isaiah. Je suis juste allé voir mon frère. Tea party, you know ? C'est toujours moins douloureux d'en rire plutôt que d'en pleurer. Il sait très bien ce qu'il se passe quand tu descends en bas, quand tu vas le voir. Il sait sûrement que tu en sors toujours un peu plus démoli qu'apaisé. Je t'aurai bien invité, mais Brian est très possessif. » Tu ne veux surtout pas qu'il voit la haine que vous vous rendez l'un à l'autre. Tu ne veux surtout pas qu'il te voit tout aussi dégueulasse que la marque que ton frère porte. « Et toi, tu as toujours pas d'idées de cadeaux pour ta fille ? » Lui aussi ne devrait pas passer ses nuits ici. Lui aussi te couture d'inquiétudes, d'horreurs et d'attention. Il y a longtemps que vous êtes les premiers arrivés, les derniers partis. « Huhu, ta femme va encore m'accuser d'être ton amant. », tu te moques un peu, connaissant pourtant l'amour invincible et indestructible que le couple Davis se porte. Tu es toujours un peu fasciné par leur sentiments réciproques, leur tendresses captivantes et leur soutien l'un à l'autre. Isaiah et sa femme n'ont toujours été que les faces d'une même pièce, complémentaires et nécessaires. Et pourtant, toi aussi, silencieusement, lentement, tu sembles balancer un ; «Tout va bien ?  » l'air de rien en traçant d'une écriture élégante un « you're welcome » sur une note dédié au sorcier du parquet.
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