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sujet; i wish you'd stop me (lizmon #2)
MessageSujet: i wish you'd stop me (lizmon #2)   i wish you'd stop me (lizmon #2) EmptyMer 22 Mar 2017 - 20:20

PRISONERS • bloodstains on the carpet
Simon Rosier
Simon Rosier
‹ disponibilité : dispo (1/6)
‹ inscription : 07/09/2014
‹ messages : 1145
‹ crédits : tplrs (avatar), tumblr (gifs).
‹ dialogues : #669999.
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‹ liens utiles :
‹ âge : trente-huit ans (24/05/66).
‹ occupation : criminel, propriétaire déchu du Centuries.
‹ maison : Serpentard.
‹ scolarité : 1977 et 1984.
‹ baguette : brisée.
‹ gallions (ʛ) : 5121
‹ réputation : il n'est plus rien, l'héritier réprouvé d'une famille presque extincte, indigne de toute confiance et bon à moisir dans les geôles d'Azkaban.
‹ faits : toujours considéré comme une ordure remplaçable, dans le clan désuni de Voldemort, Rosier est désormais perçu comme un lâche ayant déserté avant la bataille finale. Un monstre qui a abusé de la confiance d'une sorcière honnête (Anna), et un père indigne par-dessus le marché. Nombreux sont ceux qui auraient aimé maintenir la peine de mort jusqu'à ce qu'il y passe.
‹ résidence : Azkaban.
‹ patronus : un vague filet argenté, sans forme ni consistance.
‹ épouvantard : un précipice.
‹ risèd : une plage, avec Anna et Charlotte.
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i wish you'd stop me
No I don't belong, to anyone, But I wish I did, Then maybe I won't feel the shame, Then maybe I could cherish my name. I wish you'd stop me Before I go and hurt myself again, Before I have to try to explain. what have I done?

C’est que ça lui réussissait la prison, à Rosier. Les premiers jours (semaines) avaient été (très) difficiles pourtant — ils avaient la rancune tenace, ces rapaces, et oui, peut-être que fuir la queue entre les jambes n’avait pas été la meilleure manière de couper les ponts avec ses anciens « collègues » (ou faux fanatiques prêchant leur propre cause), mais les passages à tabac lui paraissaient vraiment exagérés, voire terriblement cliché. Sans grande originalité — c’était ce qu’il avait expectoré avec un filet d’hémoglobine, un sourire dément lui étirant salement une paire de lèvres fendues. Mais il n’avait pas trahi finalement ; il était juste parti, et quelque part, c’était autant une marque de courage que de lâcheté, non ? (Non.) Pendant un temps, il crut qu’Azkaban le tuerait, qu’on retrouverait son corps disloqué dans une cellule abandonnée, ou qu’un bout de verre, le moindre objet tranchant, trouverait le chemin de sa jugulaire en plein repas, mais il fallait croire que les augures lui étaient favorables, et il ne savait pas s’il devait s’en féliciter. Sous le masque impavide paralysant ses traits, il était terrifié de pourrir dans cet endroit, à l’écart du reste du monde, dans l’indifférence la plus totale. Il n’était qu’un humain, et si par le passé il avait semblé nonchalant, s’inquiétant à peine des répercussions de ses actes, il n’en demeurait pas moins libre d’agir ainsi, d’être imprudent, imbécile même — il pouvait rentrer chez lui, oublier, recommencer une toute autre histoire le lendemain. À Azkaban, des mécanismes s’étaient installés, et la parole s’était perdue. Techniquement, il aurait dû mourir le mois dernier, paraît-il, mais les vives manifestations d’un peuple tiraillé entre le progrès et la vengeance avaient relancé le débat de la peine de mort. C’était les bruits de couloir. Un matin, on lui avait dit que sa sentence avait été commuée en perpétuité, et étrangement, le soulagement ne dura qu’une minute, pour aussitôt céder à une frustration douloureuse. Il avait demandé si on se foutait encore de sa gueule, mais la nouvelle fut confirmée par la direction elle-même, et on lui montra un parchemin officiel, frappé du sceau ministériel. La semaine suivante, il ne reçut aucune visite, ou lettre. Pas un mot. De toute façon, lui restait-il des proches ? Peut-être le guérisseur qui s’occupait de ses check-up hebdomadaires, obligatoires après les résultats de ses analyses sanguines pendant le procès. Sa sorcière à la défense avait cru judicieux de remuer le couteau dans la plaie en mentionnant ni plus ni moins ses deux overdoses presque fatales, un passé de toxicomane et d’alcoolique et une prédisposition au suicide, et elle avait plaidé l’instabilité mentale sans grande conviction. Le suivi médicomagique était toutefois récent dans la mesure où un condamné à mort n’avait pas à être nécessairement désintoxiqué pour recevoir le baiser du détraqueur — en revanche, l’abolition de ce dernier avait changé la donne. (Il avait oublié à quel point c’était dur, de tout recommencer, le sevrage, le manque, les douleurs, la fatigue.)
Cependant, une rencontre fortuite lui avait rendu une place de choix dans la hiérarchie carcérale. Azkaban avait rouvert précipitamment après une série de travaux, et de nouveaux emplois s’étaient créés dans la foulée, n’exigeant pas énormément d’expérience professionnelle, une aubaine pour ceux qui s’étaient retrouvés au chômage à la fin de la guerre, que ce soit à cause de patrons véreux ou des commerces saccagés. Parmi eux, il y avait Galen, un ancien videur du Centuries. Galen avait deux vices : les danseuses du Centuries et le jeu au Centuries. Galen devait énormément de gallions à son patron emprisonné. Galen pensait qu’il s’en tirerait sans trop de dommages. Galen avait surestimé sa chance. Et Rosier, en le retrouvant par hasard sur la route de la cantine, lui avait adressé un rictus assez infâme — il ne l’avait pas provoqué immédiatement, craignant qu’il abuse de ses privilèges de gardien sur sa carcasse décharnée, mais avait finalement décidé de le confronter au sujet de sa dette, entre deux tours de cour. Simon avait exagéré, du réseau qu’il maintenait toujours à l’extérieur à une possible remise de peine s’il se tenait à carreaux, tout n’était qu’à moitié vrai, voire complètement fabriqué ; et après tout, il ne cherchait pas « un larbin », seulement « une protection, et quelqu’un pour m’amener des cigarettes ». Il lui avait rappelé la somme d’argent avancée, à une époque, et jamais remboursée. Il lui avait rappelé qu’il avait été généreux avec lui. Que ce n’était que partie remise. Galen n’avait pas hésité trop longtemps.
Et il y avait eu Lizzie.
Lizzie, dans une tenue aussi terne que la sienne, la chevelure flamboyante et les joues creuses, dans une file de prisonniers fraîchement débarqués du Ministère. Il avait cru rêver, pendu aux barreaux de sa cage, jusqu’à se persuader d’avoir ni plus ni moins halluciné le retour d’un proche auprès de lui — mais sa vision ne l’avait pas fourvoyé, et il la croisa de nouveau. Il y eut un moment de flottement pendant lequel ni l’un ni l’autre ne sut quoi dire. Puis Simon échappa un ricanement aussi nerveux que moqueur, qu’il agrémenta d’un, « so you got caught huh? » ce à quoi elle rétorqua un « so you got to live huh ? ». L’échange fut interrompu par un gardien qui le réclamait dans les parloirs, et la tempête n’arrangea pas leurs retrouvailles. Il dut attendre quatre jours pour la revoir au repas, et se croire humain, avec les réminiscences de leur passé dans un coin de la tête. Une joie contenue lui serrait le palpitant, et il pouvait maintenant respirer. « Tu m’as pas dit comment tu t’es retrouvée ici, Liz, » il lança en posant son plateau face à elle. « Je pensais que tu étais du bon coté. T’as fait exploser Sainte-Mangouste ? » C’est qu’il avait de l’humour aujourd’hui, Rosier.
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