(cadette) SUAN "SU/SWAN" LI ; (24 ans, ingémage à SF, cadette, statut civil au choix ; ft. Wang Feifei, Park Sora...) Née prématurément sur le territoire britannique durant un voyage d'affaires de ses parents, elle a effectué trois années à Mahoutokoro (7 à 10 ans) avant de recevoir une lettre l'invitant à étudier à Poudlard (le droit de naissance ayant été vu comme une opportunité sur le plan commercial, du fait de la position de ses parents à SF). Elle a porté les couleurs de Serdaigle et fait partie de la génération de Harry Potter, plongée depuis la pré-adolescence dans les drames politicomagiques de sa terre d'accueil. Du coup, elle s'est toujours sentie principalement anglaise, négligeant les coutumes et titres honorifiques chinois et japonais au profit d'un mode de pensée très occidental. Sa relation avec ses aïeuls est, de fait, tendue, et le fait qu'elle ne trouve qu'un intérêt minime à sa maîtrise de la terre et aux rituels qui vont avec n'arrangent rien à la pluie de reproches dont elle écope lorsqu'elle se retrouve à leur parler. On la suppose en conflit avec ses parents, mais ce n'est pas vraiment le cas : son père est assez inexistant dans sa vie tandis qu'elle est très proche de sa mère. Néanmoins cette impression communément admise a été vue comme une opportunité pour SF : à leur demande, Su a rejoint une les rangs d'une société rivale... non par trahison comme on le pense, mais pour agir en tant qu'espionne industrielle dans l'univers rude et sans cesse en quête d'innovations qu'est l'ingémagie. Mais en plus de la pression et des risques légaux encourus, elle se surprend à se sentir plus intégrée et investie que prévu, au point que sa loyauté s'en retrouve partagée...

 (benjamine) Zhilan "Dylan" Li ; (17 ans, étudiante au CEPAS, statut civil au choix) Dylan est littéralement le bébé de la famille et le restera probablement jusqu'à la fin de sa vie, period. Autant dire que si petite elle en jouait et minaudait beaucoup, passer le cap de l'adolescence lui a fait détester cette position. Elle tempête, se plaint de se voir envelopper dans du papier bulle et interdire des choses que ses aînés ont pu faire avant elle. Arrivée en Angleterre en 2000, en même temps qu'Even et Lily, pour éviter d'être coupée du reste de la famille à cause de la fermeture des frontières, elle a commencé par étudier par correspondance (Vitmagic) avant d'intégrer le CEPAS. C'est la seule de la fratrie à être proche de leur père, et pour cause : là où les autres lui donnent l'impression d'étouffer (malgré tout l'amour qu'elle leur porte), il comprend son ressenti et l'aide dans sa quête d'identité. Dylan, son plus gros tracas, c'est qu'elle ne sait pas quoi faire de sa vie. Elle fait des stages de découverte à droite et à gauche pendant les vacances pour s'essayer à tous les domaines possibles. Mais elle est toujours persuadée de ne pas être assez bonne et abandonne quand ça devient difficile, probablement parce qu'à la maison on lui enlève des mains tout à quoi elle touche de peur qu'elle ne se fatigue ou ne se blesse ou autre idioties du genre. Elle n'a pas vraiment la fibre artistique des Matsuoka, ou l'amour de la danse comme son frère Even et sa meilleure amie Jian Chang, ne veut pas non plus étudier l'ingémagie et risquer d'être comparée à Su ; son truc à elle, c'est l'écriture. Imagination débordante et jolie plume, elle écrit des chansons et, pour le plaisir, des fanfictions (son pairing favori est le flintwood) qui reçoivent des reviews par centaines. Mais elle n'a pas encore le cran de tenter sa chance en tant qu'écrivaine ou parolière, ce qui est franchement dommage : faudrait quand même pas qu'elle loupe sa vocation en choisissant une orientation par défaut.

Axl (Ashley, négociable) Walsh, sang-mêlée ; british legacy, référence au milliardaire philanthrope qu'est son père, membre du très fermé « Giving Pledge » club (moldu). Organisations de bienfaisance, émissions tv, meetings, dîners de gala, reportages sur les sans-abris, scandales, contradictions. Pour Axl, c'est juste synonyme d'attention, de pression, d'implosion, de crises d'angoisse à répétition, et elle préfère rester dans l'ombre, se faire oublier, gamine frustrée de devoir constamment rentrer dans une case. A la voir cracher sur les grandes marques de luxe et se saper de fringues déchirées, on la croirait juste dans la moyenne financièrement, certainement pas héritière d'un richard et d'une politicienne moldue tirée à quatre épingles (divorcés, chacun remarié, ces vieux cons, ces faux bons samaritains, ces abrutis corrompus). Axl, c'est le skinny tomboy/grunge qui refuse qu'on lui donne un genre, la nana qui se cache sous des fringues de mec et un beanie, puis qui brusquement enfile des talons hauts et laisse couler ses cheveux longs sur ses épaules sur un coup de tête. Elle est l'un puis l'autre, l'un et l'autre ou peut-être ni l'un ni l'autre. Elle aime les filles qui se la jouent garçonnes et les mecs qui n'ont pas froid aux yeux, mais aussi secrètement les poupées qui lui donnent la tendresse qu'elle n'a pas connue et, ouvertement, les faux bad boys respectueux dans le fond. Elle aime l'anonymat et est plus nostalgique que rageuse. Injurie facilement mais a la colère froide et cassante, sans explosion ; le sarcasme est sa langue de cœur et les gens abusifs, qui dénigrent des êtres vivants gratuitement, ça la rend dingue. Pour autant ses bras maigrichons ne l'empêcheraient pas d'essayer d'en coller une à quelqu'un qui tenterait de lui marcher sur les pieds, ou de s'en prendre à plus fragile : elle a pas peur des coups, elle saigne sur le pavé depuis des années, depuis qu'elle s'est mise au skate pour respirer. Pour elle comme pour les autres, c'est pas un passe-temps, pas un sport, mais un mode de vie.

nb : pendant la guerre, elle a vécu côté moldu et pris des cours via Vitmagic pour ne pas se retrouver dans le radar du ministère. Elle peut avoir perdu un frère ou une soeur, mais ne s'est pas battue pour sa part. Cependant, elle n'a pas pu faire de stage dans le monde sorcier (puisqu'elle ne s'y rendait pas) pour sa 7e année et n'a donc pas validé l'Apprentissage Orienté nécessaire pour ses ASPIC. Elle a pris des cours du soir pour compenser (mise à niveau) et fait son stage à mi-temps, de décembre à avril. Une fois diplômée, elle a pu entamer ses études au Sawl Center à la session de mai.

Slash (prénoms et nom au choix), né-moldu ; Plus de bière et d'orviétan que d'hémoglobine dans les veines, c'est généralement ce qu'on dit lorsqu'on le retrouve bourré ou high à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Slash deale avec ses démons, stigmates d'une guerre qu'il a été forcé de faire : sa famille a réussi à se tirer, mais pas lui. Il a une âme de stratège, ça se voit dans tout ce qu'il fait, tant dans sa façon de marchander pour faire baisser ses prix au Marchand de rêve qui fournit le groupe en orviétan que dans sa capacité à élaborer régulièrement de nouvelles figures. Il a l'air mou et relax, à première vue, stone ; mais c'est un acharné, le type qui ne lâche pas même alors que qu'il voit double et que les autres ont déjà abdiqué, quitte à se manger des trottoirs et des rambardes. Ses chutes sont phénoménales, aussi impressionnantes et flippantes que les prouesses sur lesquelles elles aboutissent. Il finit souvent ses nuits étalé sur le dos au skatepark, à rire de sa nouvelle collection de blessures en se demandant vaguement où ont atterri ses proches, s'ils pensent encore à lui, s'ils le savent encore à moitié vivant, paumé sur cette terre maudite. Lorsque la MirrorTv est apparue au Royaume-Uni, il a tenté sa chance en tant que doubleur/cascadeur et a été pris sans peine. ça lui fait super bizarre d'avoir un métier, posé, de se prétendre adulte, mais être payé pour défier la mort est sacrément excitant.

Mads (Maddox) Foster, sang-mêlé ; Foster, comme son nom l'indique : famille d'accueil. Rien de glorieux là-dedans, les parents ont notamment récupéré plusieurs gosses de sang-pur et collabo pour la simple et bonne raison que plus ils en gèrent, plus ils reçoivent d'aides financières du Ministère. Mais cet argent, ils ne l'utilisent ni pour les enfants des autres, ni même pour les leurs ; et ils n'accordent pas plus de temps à la marmaille accueillie qu'à leurs mômes biologiques. Pas de maltraitance à proprement parler, mais une négligence qui s'en approche ; il n'est pas rare de voir les enfants qu'ils ont à charge poireauter une heure devant leur école avant qu'ils ne songent à les récupérer, comme a dû le faire Mads à leur âge. Parmi eux, Scorpius Malfoy, petite vengeance personnelle : Lucius a tué un enfant de la famille et c'est un sacré coup du karma, que son petit-fils se retrouve à dépendre d'eux. Non ? Maddox, il ne veut pas trop s'en mêler en général. Se débrouiller, ça forge le caractère, il s'en est bien sorti lui alors ils peuvent le faire aussi. Mais ça le débecte, un peu, alors il a pris ses cojones à deux mains et quand même est allé pointer à Shape the Future (gros groupe spécialisé en technomagie) pour présenter son CV. Rien que pour l'occasion, Even a enfilé un costard pour lui servir de piston, mais ça n'a été nécessaire que pour attirer l'attention et faire oublier la dégaine de voyou que donnent à Mads sa mine dure et ses piercings : le talent a fait le reste. Il redessine le monde. Esthéticien de l’objet, il conçoit le look des produits et de leur emballage ; pratique, moderne, minimaliste et élégant — c'est généralement son style, et il fait tout ce qu'on lui demande, bien que son plaisir personnel soit d'élaborer les designs des skates et hoverboards. L'argent qu'il gagne, il l'utilise pour payer ses (coûteuses) études et filer un peu d'argent de poche aux mômes que sa famille recueille, ou parfois pour les emmener manger une glace, etc. Le truc, c'est qu'il ne veut pas trop qu'ils s'attachent à lui : les responsabilités tendent à lui donner l'impression d'être asphyxié (d'autant que ça ferait pas mal d'emplois du temps à retenir et à gérer. Nope). Il a ses propres tracas à gérer, ses propres doutes, ses propres deuils. Il est jeune et, comme tous ceux de sa génération, un peu paumé, bousillé par la guerre, blasé de devoir rentrer dans le monde des grands sans avoir vraiment profité de son adolescence. Ce qu'il préfère, largement, c'est se servir de ses potes en guise de toiles (bodypainting) et skater jusqu'à ne plus avoir de souffle et de carré de peau intacte.