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sujet; [Summer 1997] No good wizard without a good magic wand ∆ Harvey

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No good wizard without a good magic wand     
Harvey Wakefield

Été 97, affairé derrière l'établi de son atelier, le russe bénissait la légère brise qui s'engouffrait par la lucarne entrouverte. Non pas que les étés anglais sont réputés pour leurs températures caniculaires, ils s'approchaient même de ceux de la Russie natale du sorcier. Néanmoins, rajoutez à cette équation un épais tablier et un foyer allumé et les Fahrenheit s'envolaient. Le sommeil des pavés de  Diagon alley n'était guère  troublé aujourd'hui, les rares âmes égarées ne foulant qu'un bref instant ces derniers. C'est pourquoi la préparation de ce manche en bronze initialement prévu à la fraîcheur du soir s'était retrouvé avancé à cette ensoleillés après-midi. Un bien mince sacrifice en comparaison de la soirée en compagnie de son épouse qui voyait ses formes s'arrondir au fil des jours. Katerina, voici la raison de l'empressement de Dorofey à quitter son havre créatif. Après tant d'essais couronnés d'amers échecs, le couple savourait le moindre moment de cette grossesse inespérée.

Toutefois, le calme ne dure jamais longtemps et les imprévus nombreux lorsque l'on est artisan, encore plus lorsque l'on prévoyait une soirée avec une charmante créature entre ses bras. Tablier remisé sur un tabouret, le brun avait dissimulé les manches tâchées en les retroussant. Geste qu'il s'interdira quelques années plus tard après l'apposition de la marque serpentine.  Mais pour l'heure, restons en 97. Un jeune homme, la vingtaine insolente, avait franchit le seuil de la boutique du russe. À son visage fermé et son air renfrogné, l'artisan baguettiste imaginait sans mal le piteux état dans lequel il allait découvrir la compagne de sort du nouvel arrivant. Bien que le curieux animal ne semblait pas faire parti de ceux qui aiment se perdre en paroles inutiles, le commerçant se fendit d'un « Bonjour. » poli avant d'ajouter « Mauvaise journée semblerait-il. » Rhétorique bien évidement. Quel sorcier se réjouirait-il de son outil endommagé. Un qualificatif qui avait le don de hérisser l'échine du passionné qui n’appréciait guère de voir ces épouses magiques traitées ainsi.

La main se déroule dans un geste souple en une invitation silencieuse pour le plus jeune à y déposer la baguette dénudée ou sagement entreposée dans son coffret. La seconde possibilité se présentant de plus en plus rarement avec la jeune génération. Le russe retint un sourire amusé, se surprenant à tenir les mêmes pensées que son vieux maître. Mais, là n'était pas le moment de penser avec affection à ce chien fou et son attention s'était bien vite reporté sur la nouvelle venue. Une grimasse déforma les traits de Dorofey en découvrant les blessures de la belle. De gestes précautionneux, il l'installa presque amoureusement sur  le présentoir où elle lévitait à présent. L'aulne présentait des éraflures à divers points, un outrage facilement rattrapable. La fissure trônant au bout de l'amante éprouvée inquiétait par contre bien plus l'artisan. « Comment c'est arrivé ? L'impact a du être important pour fendre le bout de ta baguette. » Les doigts du sorcier effleurèrent la blessée au niveau de la zone touchée.  Il releva la tête en direction du jeune homme. « Elle a bien souffert.... Néanmoins, rassure-toi, la fissure est rattrapable. L'aulne est un bois relativement docile et se laisse travailler facilement. Une chance pour nous. La réparation nécessitera toutefois un raccourcissement de ta baguette. Je pense que je ne t'apprends rien en te disant que ceci impactera tes sorts et ton entente avec cette dernière. »  

Outils attirés à lui d'un Accio, il inspecte ces derniers attentivement afin de débuter la mise en place de son protocole de soin. Néanmoins, il ne pouvait simplement se lancer dans cette opération sans en savoir plus sur le propriétaire. « Dis-moi, quelle utilisation fais-tu de ta baguette. Un sort de prédilection peut-être ? » Parant à un éventuel questionnement de l'autre côté il préfère préciser « J'ai besoin de ces informations afin de pouvoir au mieux coller à tes besoins et à l'essence de ta compagne de sort. » Après une courte reprise de souffle il poursuit. « À ce sujet, si tu estimes devoir ajouter quoique ce soit à ton sujet qui pourrait m'être utile, n'hésite pas. » Le regard du russe s'étant déjà à nouveau posé sur la baguette en lévitation. Cœur fait d'un ventricule de dragon, un allié de taille pour les jeunes sorciers, ce dernier facilitant l’apprentissage des sortilèges. Il supposait néanmoins bon nombre de précautions, les incidents pouvant rapidement arriver avec un cœur aussi puissant. La baguette était finement ouvragée. Peu étonnant lorsque l'on connaît le nom à l 'origine de cette dernière. Ollivander, il n'y avait aucun doute, la création jouissant d'un haut raffinement, signature du baguettiste. Si ce dernier savait qu'un « sale russe » tenait entre ses mains sa création, pour sûr que son sang ne ferait qu'un tour et il traiterait d'impie ce jeune homme à l'acte profane. Peu importe, si ce vieux grincheux finit par l'apprendre ça lui fera les pieds.

Toutefois, une chose clochait pour Dorofey. Les baguettes contenant un ventricule de dragon partageaient en temps normal un lien très fort avec leur possesseurs. Lien que ne parvenait pas à discerner le russe. Un fait qui le chagrinait et l'intriguait à la fois. Était-il dans l'un de ces mauvais jours où l'on pouvait se qualifier de mauvais artisan ou alors.... « Dis-moi, es-tu le premier possesseur de cette baguette ? » Les prunelles vertes se posèrent sur le cadet et la voix posée du futur père reprit. « Les ventricules de dragon comme cœur supposent une forte connexion entre le possesseur de la baguette et cette dernière. Un lien que je peine à discerner aujourd'hui. » Après tout, il n'était pas rare que l'on confie pour une question sentimentale ou d'ordre financière la baguette d'un aïeul à un jeune sorcier. L'intention était louable, mais conquérir une baguette n'était pas chose aisée et les possesseurs bien souvent condamnés à « faire avec ». Enfin, il ne tarderai pas à avoir le fin mot de l'histoire. Bien qu'il ne doutait que peu de son hypothèse...

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