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What have I become ?
I'm a fucking monster, when all I wanted was something beautiful.
Oh, how it aches and it aches, you make me wanna die so I gotta kill you.


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T
a tête menace d’éclater depuis déjà deux bonnes heures, lorsque la porte de ta presque sœur frémis. Tu regardes aussitôt l’horloge plus loin, par automatisme, pour avoir une raison de plus de la critiquer. De la haïr. L’absence de sommeil ne te va pas au teint, tu en es plus que consciente alors que tu te redresse lentement de ton poste de surveillance : les escaliers. Les oiseaux chantent depuis déjà un bon moment, tu avais donc bêtement espéré que Beatrix se lèverait plus tôt, qu’elle serait pareille à ses princesses dans les contes moldus : stupide et du genre à chantonner au levé, accompagné des moineaux. Mais non, il se trouve que le monstre blond n’est finalement pas si fantastique, même que tu arrives à la surprendre alors qu’elle s’apprête à émerger de sa chambre, lui bloquant la voie. Un sourire presque doux aux lèvres, tu te dresses devant elle, mur à forcer pour sortir. Sauf qu’elle ne va pas sortir, oh non, tu la pousses plutôt à l’intérieur, pour la suivre, « bonjour Beatrix. » Tu te veux douce, charmante même, mais tout ça n’est qu’un joli emballage, une attitude allant avec ta tenue, un délicat peignoir. Si tu n’as pas fermé l’œil de la nuit, c’est à cause d’elle. Parce qu’elle a verrouillé cette satanée porte, parce qu’elle a lancé des sorts sur les loquets, alors que tu lui avais dit de ne pas le faire. Que l’ordre lui ait été donné une semaine plus tôt ne compte pas, elle aurait dû le respecter et elle ne l’a pas fait. Pour ça elle mérite sa correction, mais pas que pour cela. Cette fois, tu ne comptes pas te limiter à des dessins sur sa peau, non. Tu veux marquer plus que sa chaire, tu veux que tout son être ait mal de toi, tu veux la tourmenter sans que sa baguette ou son fichu don y puisse quoi que ce soit. Tu dois frapper plus fort et après avoir décidé que ni Draco, ni Marcus ne méritait que tu te fasses autant de mal, tu crois avoir trouvé le moyen de parvenir à tes fins. Jamais tu ne t’es connu aussi vicieuse et mesquine qu’aujourd’hui, en fait, même ta façon de te déplacer te semble étrangère. Tu as toujours été femme avant ton temps, mais pas dans ce sens, pas avec la part sensuelle que cela exige. Pourtant, ce matin tout y est. Tes vêtements y sont évidemment pour beaucoup, vêtue d’une robe de chambre relativement courte et moulant ton corps, tu te déplace avec aisance. La porte se referme derrière toi, émet un petit cliquetis et tu la verrouilles discrètement. Tu la déshabille du regard à ton tour, te rappelle mentalement que tout cela à un but, que tu ne le fais pas sans raison. Tu n’es pas comme elle, il te faut du courage pour ce genre d’exercice, il te faut de la motivation.

Tes yeux sont fatigués, Beatrix doit bien le voir, mais tu t’efforces de sourire, repoussant la fatigue, te concentrant sur la frustration d’être tombé sur sa porte verrouillé. Hier soir, tu avais besoin d’aller la tourmenter, mais tu n’as pas pu. Alors te voilà, ici, dans sa chambre, dénouant lentement la ceinture de ton peignoir, afin que la blonde puisse découvrir la peau tendre qui se dissimule derrière, peau couvert de dentelle noir aux endroits stratégiques, pas moins charmant, pas moins offert à son indiscrétion. Tu hésites un instant, le temps d’un battement de cil de sa part, puis tu soupires et tu t’approches, laissant les pans s’ouvrir sous tes pas, te menant jusqu’à elle. Tu la laisses te regarder, découvrir ce corps à moitié exposé, noir sur crème, un pan de peignoir masquant encore une moitié de ta personne, ivoire plus prude, plus délicat sur ta chaire crème. « Ta porte était verrouillée cette nuit… j’ai dû attendre dehors. J’espère que tu as une bonne explication. » Il y a bel et bien du reproche dans ta voix, mais plus que cela, il y a aussi une certaine urgence. Tu n’es pas entièrement méchante, non, tu essais même de te montrer plus pressée que vexée. Puis tu fouilles les lieux du regard, cherche un quelconque inconnu, après tout avec sa réputation, tu aurais bien pu tomber sur un invité surprise. Heureusement pour toi, tu aurais plutôt mal pris le fait d’être découverte vêtue de la sorte, elle est seule et tu peux gagner le lit sans t’inquiéter davantage. Tu enroules alors tes doigts contre la base, lui coule un long regard et hausse les sourcils, pour la presser à te réponse. Tu essais de la séduire, tu te déplace lentement, doucement, fait courir tes doigts sur le lit comme tu le ferais avec tes plantes chéries. « … alors ? Je t’avais demandé de ne plus verrouiller ta porte, il me semble. » C’est un reproche, mais pas seulement, parce que tu te mordilles la lèvre inférieure. Oui voilà, tu es vexée, mais pas cruelle. Pas encore. Tu veux qu’elle approche, tu es prête à beaucoup ce matin en fait. Peut-être même à te dégoûté toi-même. Pourvu que non. Pourvu que les choses ne dérapent pas à ce point.
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Dernière édition par Susanna P. Carrow le Dim 9 Nov 2014 - 2:20, édité 1 fois
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L’entretient que tu avais eut avec ta soeur par une nuit de mégarde semblait bien loin derrière toi. Il s'était clos sans te laisser grandes blessures sinon celui de ton coeur qui décidait de lui rendre Marcus et t'en détâcher cruellement. Tu croyais qu'elle avait eut ce qu'elle voulait, ce qu'elle cherchait, mais tu ne te doutais pas une seule seconde que son appétit n'était pas comblé, que ses ambitions étaient toutes autre que retrouver les homme qui lui revenait de droit. Tu avais continuer à verrouiller ta porte la nuit. Surtout après les événements au ministère. Tu ne laisserais certainement pas des insurgés entré chez-toi et se délecter de ta peau. Personne ne t'aurais pendant ton sommeil. Ni ta soeur ni ta belle-mère ni qui que ce soit. Tu t'étais levée tard après avoir passé une nuit tranquille à te prélasser dans des lectures qui n'en finissaient plus, jusqu'à ce que tes yeux se ferment et que ton livre retombe de lui-même jusqu'à ta poitrine. Il était pourtant sur le sol lorsque ton corps encore alanguis par le sommeil s'étirait langoureusement dans tes gémissements matinaux. Le soleil était invitation dehors au travers de tes rideaux semi-opaques. Le chant des oiseaux te faisais sourire en ce bon samedi où tu étais enfin libre de ton rôle de raffleur. Tu avais cette drôle d'envie d'aller te promener en forêt, seule, fermer tes yeux et laisser tes pas de guider. Croiser le regard de ta mère, ou l'imaginer, dans ce fantasme dingue de le retrouver et de devenir une vélane pure. Tu te vêts de quelques vêtements assez chauds pour affronter l'automne frisquet qui s'est installé. Tu brosses tes cheveux et te voilà prête, sans plus de préparatif. Tu songes brièvement pas passer chercher quelques victuailles à la cuisine avant ta promenade, mais dès que tu déverrouilles ta porte pour l'ouvrir, le bras de ta soeur t'empêche de passer. Elle sourit, encore en habits de nuit. Et toi tu ne comprend ce qu'elle te veut. Est-ce qu'elle veut râler concernant son cousin ? Elle est au courant ? Ce n'est rien pour ce petit imbécile de tout lui raconter, de dire que c'était sa faute à elle. Sue te repousses à l'intérieur de la chambre, y entrant à ta suite alors que tu ne l'as pas invitée. « bonjour Beatrix. » Tu recules doucement, croisant tes bras sur ta poitrine. « Qu'est-ce que tu veux, Sue ? » Lui lançais-tu, un peu acerbe, avec cet empressement de celle qui avait mieux à faire. Elle ferme et verrouille la porte derrière elle tandis que tu avales difficilement ta salive. Tes yeux glissent sur son corps moulé dans sa robe de chambre noire la rendant sublime. Elle n'as pas le droit de te faire cela. De rouler ses hanches comme si elle était l'essence même de tout tes fantasmes.

S'est d'ailleurs peut-être un cruel rêve qui t'enlaces alors qu'elle retires la ceinture de son peignoir, te faisant oublier comment respirer. Ses dentelles sombres laissant entrevoir sa peau te font tourner la tête. Elle ne peut pas et tu ne peux pas non plus. Désirer une femme c'était déjà un vice assez grand, mais en plus, désirer celle avec qui tu partage un parent. Du même sang coulant dans vos veines. C'est plus que mal, c'est contre-nature. Elle est là, splendide pièce de femme construite pour te plaire alors que tu te maudis d'être aussi faible que tous ses hommes peuvent l'être face à toi. Tu te damnerais pour embrasser sa peau, la toucher, la faire gémir, lui faire plaisir, la rendre folle, la serrer, la déchirer en morceaux. Tu salives devant elle, ses paroles ne te faisant réaliser qu'à moitié ce qu'elle dit. « Ta porte était verrouillée cette nuit… j’ai dû attendre dehors. J’espère que tu as une bonne explication. » Te reprochait-elle alors que tu restais bouche-bée, en oubliant la promesse que tu lui avais faite. Elle fouilles la pièce du regard alors que tu regrettes d'avoir traîner dans ton sillage un quelconque amant qui l'aurait dissuadé de te tenir compagnie plus longtemps. Elle s'éloigne vers ton lit, ton regard incapable de la quitter alors qu'elle se pend à la base de ton lit. Ses doigts frôlant sensuellement ton lit t'empêches de trouver les mots. « … alors ? Je t’avais demandé de ne plus verrouiller ta porte, il me semble. » Te reproche-t-elle de nouveau devant ton mutisme, mordillant sa lèvre inférieure, se rendant délicieuse, te faisant perdre tes sens. Elle n'est pourtant pas menaçantes, elle est appétissante et tu as faim. Ton ventre se tord sous la famine, mais tu doutes que ce qu'elle peut te réserver soit plaisant. Pourquoi s'amuserait-elle à venir ainsi satisfaire tes désirs ? À moins qu'elle ne s'en torde le ventre elle aussi. Tes pas t'approchent d'elle, doucement, ta langue passant momentanément sur tes lèvres.

« J'ai oublié... Avec les insurgés et tout, j'avais peur Sue. » T'excusais-tu minablement alors que tu avançait encore vers elle. Ta main allait doucement prendre la sienne, enlaçant vos doigts. L'autre remontait à son visage. Caressant tendrement sa joue. Ton regard courrait sur ses lèvres, te donnant la permission de la désirer plus fort encore dans l'interdit de la chose. Ton corps oscillait dangereusement vers le sien. Tu ne voulais pas qu'elle soit fâchée. Tu le voulais entière, belle, reine, par dessus toi, à te malmener un peu si ça lui plaisait. Ton corps te faisait mal tellement ton désir était puissant et tu le contenais. « Ne soit pas fâchée, s'il te plaît... Ne me fait pas mal, Sue... » La suppliais-tu, alors que tu peinais à garder ton contrôle face à elle, son corps invitant livré pour toi ce matin. Tes lèvres s'approchaient dangereusement des siennes, les effleurant, avalant son souffle. Tu n'avais pas le droit, c'était mal et pourtant c'était plus fort que toi. Tes lèvres s'emparaient des siennes dans un besoin presque vital. Ton corps prenant place au dessus du sien sur ton lit. Tandis que vous vous embrassiez, vous vous embrasiez. C'était mal, mais tu ne pouvais pas lutter sans que ça ne te tue.
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L
’accueil de ta presque sœur, ne te décourage aucunement. Peu importe son ton acerbe ou la froideur de son regard, tu te faufiles dans sa chambre. Tu glisses jusqu’à son lit, légère, abandonnant tout ce qui te pèse à la porte. Tu es en mission, tu n’as que faire des hommes et des tourments qu’ils t’imposent. C’était mieux avant, quand tu n’avais pas à y réfléchir, quand Marcus était simplement à toi et toi, à lui. Mais même lui, ne sait trouver grâce à tes yeux pour le moment. Une seule chose saura te satisfaire, tu le sais, tu le sens, courir dans ton corps. Sur ta peau surtout. Chauffée à blanc, ta poitrine se soulève doucement alors que tu l’accuses, que tu lui rappelles ses crimes. Terribles crime que voilà, bien entendu. Tout ton être te chuchote combien la nuit a été dur, combien tu aimerais dormir, t’allonger dans ce lit fraichement fait, mais tu combats. Pas maintenant que tu lui réponds tout bas, une main courant doucement, tendrement même, contre ton estomac. Plus tard. Tu te reposeras plus tard. Pour le moment, tu as mieux à faire, tu fais glisser ton bras le long du meuble, laisse ton peignoir s’écarter et lui dévoile bien plus de peau. Plus de cet ivoire crémeux, alors que tes bras s’allongent doucement de chaque part de ton corps, le long de la courbe de bois, ton corps exposé, paré de dentelle, baigné par la lumière du jour. Celle encore douce du matin. Tu te mordilles les lèvres, tu étires le cou, te fait plus sensuelle, comme autrefois. Comme quand tu le courtisais, lui. Quand tu te faufilais dans sa chambre, alors qu’il devait étudier, que tu faisais exprès de toucher tout ce qu’il possédait, des babioles aux livres, au rebord de sa table de chevet, le cou allongé, le corps ondulant doucement. Tout pour la concentrer sur toi, pareille comme avec Marcus. Tu es sage de nature, mais tu sais aussi te faire femme. C’est en toi. Là au creux de tes reins.

Elle t’approche enfin, sa propre langue goûtant ses lèvres et pareille à un miroir, tu l’imites. Tu joues à être son miroir de risèd, à être son souhait le plus cher, ce désir plus fort que tout. Tes yeux sombres la suivent, la caresse lentement alors qu’elle te rejoint avec un empressement qu’elle étouffe avec peine : « j'ai oublié... Avec les insurgés et tout, j'avais peur Sue. » Son excuse ne te satisfait pas, mais tu te contentes de froncer les sourcils, curieuse. Tu n’oses pas vraiment y croire. Pas toi. Beatrix est une rafleuse, craindre les insurgés serait un véritable handicap. L’une de tes mains abandonne le bout de son lit et tu remets en place une mèche de cheveux, ses doigts s’emparant ensuite de la dite main, te faisant baisser les yeux sur vos doigts joins, sur ses phalanges que tu serres doucement aux siennes, tirant sa main derrière toi. Tu la veux plus près de toi, elle est encore trop loin. Tellement loin. Puis sa deuxième main coule contre ta joue et tu fermes les yeux, te rappelle son corps allongé dans le lit, secoué par de doux sanglot. Tu inspires lentement, puis redresse les yeux sur elle, tu bats des cils, observe un œil, puis le brun de l’autre, ta respiration s’accélérant doucement. Tu es nerveuse, le bout de tes doigts se resserrent sur les siens, tu presses vos mains contre le bas de ta fesse la plus près, la forçant à se presser à toi. Des deux Carrow présente, tu es la plus cruelle, assurément. Tu ne cherchais pas véritablement son contact, ce n’est pas dans son corps chaud, souple, tout en courbe, que tu voulais te perdre. Bien que Beatrix soit la plus belle des deux, tu n’arrivais pas à véritablement la désirer ainsi, c’est le sang de vélane qui t’aidait. Fort heureusement, qu’elle était belle, qu’elle avait ce regard d’une intensité douloureuse, qu’elle avait cette chaleur bien à elle. « Peur de quoi ? Tu es celle qui les attrape… tu ne peux pas avoir peur… et puis je ne les laisserais pas te faire de mal. » Ça non, après tout Beatrix était dorénavant ton jouet, pas celui d’un autre et encore moins d’une bande de terroriste. Ça non. « Ne soit pas fâchée, s'il te plaît... Ne me fait pas mal, Sue... » Sa requête t’arrache un petit sourire, flattée, mais aussi doux, à lui en carier les dents. Les tiennes aussi probablement. Tu presses doucement ta joue contre sa main, en fait tu retournes légèrement le visage et lui souffle un baiser contre la paume, laissant ta lèvre du bas s’y attardé, « pas aujourd’hui Beatrix… pas si tu as peur. »

Tu quittes à peine sa paume chaude que ses lèvres effleurent les tiennes. Elle est toute proche, trop, mais pas encore assez. Tu soupires, la laisse avaler ton souffle et esquisse un petit sourire, tremblant. La nervosité te fait des nœuds à l’estomac, mais il n’y a plus de marche arrière, il ne te reste plus qu’à plonger. Alors tu avances légèrement le visage, tu goute délicatement sa lèvre inférieur, la laisse perdre la tête et quand sa bouche s’empare de la tienne, avide, vorace oui, tu réponds avec la même énergie à sa passion. Ta langue se mêle de la partie, n’hésitant qu’une demi-seconde, avant d’aller se presser à la sienne. Tu te fais joueuse, tu abandonnes le pied du lit et glisse plutôt une main dans le creux de ses reins, pour plaquer vos corps ensemble. Elle te fait reculer, elle te repousse dans son lit et tu t’y échoues comme un marin, tu t’y noie, à force de baiser, de langue chaude et de soupir. Les siens, mais aussi les tiens. Tes doigts abandonnent les siens, tirent sur sa robe, tire sur les boutons avant de la lui retrousser, exposant ses cuisses, encore plus tendres que les tiennes, créés pour être embrassées, pour être léchées avec une passion toute particulière. Mais tu n’es pas celle-là, pas maintenant, tu ne t’en sens pas la force, pourtant ses baisers t’aident. À baisser ta garde, à apprécié le moment, tu arrives même à trouver sa technique agréable, ses baisers goûteux. Voilà ce que les hommes supportent en tout temps en sa présence ? Tu les plains d’être ainsi tentés sans même la toucher, quels êtres pathétiques ils font. Tu halètes doucement avec elle, puis la renverse sur le lit, inversant vos positions pour te débarrasser de ton propre peignoir, tas de tissu s’emmêlant dans ton dos. L’air est frais contre ta peau, sème la chair de poule sur tout ton corps, mais elle est là, allongée devant toi, meilleure source de chaleur que n’importe quel foyer existant dans cette satanée maison. Alors tu te penches à nouveau sur elle, goûte la chaleur de sa poitrine grâce à la tienne, que tu presses plus fort contre ses courbes, et ta langue retrouve la sienne, dans un baiser qui te fait réellement envie. Tes doigts cours contre les jupons de sa robe, tu la trousse, mais mieux, tu l’attires vers toi, tout en te redressant. Assise sur le lit, vos lèvres s’entre-dévorant, tu fais passer sa robe par-dessus sa tête, trop blonde, trop belle. Le vêtement est rejeté en tas au sol et tu replonges sur elle, l’écrasant dans le lit, ton corps moulé au sien, tes lèvres quittant sa bouche pour se refermer au creux de son cou. Tu aspires avidement la peau, frotte doucement ton corps au sien et gémis tout bas, contre sa chaire, contre sa chaleur, contre ce désir qu’elle t’a partagé. Sorcière que tu veux crier, sorcière, mais sirène, bien davantage.
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Spoiler:
     “  So crawl on my belly 'til the sun goes down. I'll never wear your broken crown.”

On t'as mentis. On t'avais dit que les démons ne rôdait que la nuit, qu ce n'était que là qu'ils étaient maîtres. Ce n'était pas vrai. Elle était là, droite, ferme, démente. Prête à te faire chanter jusqu'à ce que tu en ai assez, même si tu ne pourrais pas en avoir assez. Pas de ce qu'elle venait t'offrir ce matin, non sans que tu te questionnes sur le pourquoi. Pourquoi était-elle aussi ravissante, aussi invitante. Pourquoi te traitait-elle comme un fleur alors qu'elle avait craché sur ton attirance pour les femmes comme si c'était la chose la plus dégoûtante du monde, comme si tu étais malade, infectée et que tu allais en mourir. Elle fait tout pour te plaire, pour être aussi atteinte que toi. Tu lui minaudes quelques excuses en venant la retrouver. Parce que tu as peur qu'en retournant tes talons et ne t'ouvres le dos avec sa baguette ou y plante un couteau. Sa main remontes pour replacer l'une de tes mèches blonde derrière ton oreille. Tu la crains. Tu crains ce moment où elle se fâchera contre toi et cessera d'être délectable. Ce moment viendra, c'est inévitable. Tu avais donc pris sa main, la suppliant de ne pas te détruire encore une fois. Elle serres tes doigts alors que vos yeux se retrouvent. C'est un piège, ça se doit d'être un piège. Elle t'attires à elle, ce n'est surement que pour t'achever, trancher ta gorge, percer ton ventre. Tu ne veux pas, tu as peur alors tu remontes ta main sur sa joue, douce comme tu l'as rarement été. Tu la caresses du bout des doigts, cette soeur qui n'est pas réellement la tienne. Elle entraîne ta main jusqu'à sa fesse, y pressant la tienne, rendant ton souffle laborieux, ton envie plus pressante. Tu savais désormais ce que goûtais les hommes, mais les femmes, tu n'y avais que goûté en filets, toujours trop courts, brisé par cette vilaine née-moldue aux tâches de rousseur. « Peur de quoi ? Tu es celle qui les attrape… tu ne peux pas avoir peur… et puis je ne les laisserais pas te faire de mal. » Promettait-elle alors que tu tentais de dessiner un brouillon de sourire sur ton visage angélique. Elle ne voulait pas qu'ils te fassent mal parce qu'elle voulait le faire elle-même. Ce moment arrivait et tu le craignais déjà. Ce terrible moment où ses ongles se refermeraient sur toi, brisant ta peau aussi blanche et fragile qu'un parchemin vierge. Puis, venaient les supplications. Tu lui en avais déjà fait, tu ne pouvais pas te courber plus bas encore pour elle, tu étais au plus bas et ton estime n'arrivait même plus à en souffrir. Elle sourit, elle joue bien cette fois Sue, trop bien. Tu pourrais y croire. Elle presse sa joue contre ta main, tournant ensuite la tête pour y déposer un baiser qui t'en retournes l'estomac. Tu ne l'as jamais vue aussi douce. Tu en veux encore, jusqu'à en être ivre. « pas aujourd’hui Beatrix… pas si tu as peur. »

Avouait-elle alors que tu ne comprennais qu'à peine ses mots. Ton envie de l'embrasser est trop forte, trop brusque. Tu ne peux pas lutter, tu veux que ton souffle combatte le sien, que tu y perde toute ta raison. Tu en brûlais, comme si tu attendais ce moment depuis trop longtemps. Elle sourit et pendant quelques instants éphémères, c'est tout ce qui compte. Qu'elle sourit, qu'elle soit bien, que tu la rende bien, que tu lui fasse ressentir tout cet enfer aussi beau que douloureux. Elle te fait mal, ton ventre s'ouvrant en deux lorsqu'elle viens goûter délicatement ta lèvre inférieur. Tu fermes tes yeux, l'embrassant plus fort alors que tes mains glissent dans sa chevelure brune. Ta bouche ouverte, plaqué contre la sienne, jouant des lèvres comme de la langue dans cette danse à en perdre l'haleine. Tout deviens pire alors que sa main retrouves tes reins, réveillant la bête affamée en toi, bien loin de cette jeune vierge que tu n'es plus. Ton corps retrouves le sien, il t'as manqué, tu en a besoin, tu veux t'y perdre, dans toute sa noirceur, même en plein jour. Tu n'en peux plus, tes mains retrouvent son ventre alors que tu la repousses sur ton lit, venant à sa suite sans jamais libéré ses lèvres de ses soupirs légèrement bruyant du plaisir charnel qu'elle t'apportes rien qu'en baisers. Tes mains avaient retrouvées les siennes, mais elle s'en libérait bientôt. Ils viennent taquiner ta robe pâle, la retroussant pour lui dévoiler tes cuisses. Tu veux ta soeur. Tu sais que c'est mal, affreusement mal, parce que c'est ta soeur, parce qu'elle est un femme de surcroît et que votre famille souffre déjà suffisamment des rumeurs d'inceste enlaçant votre oncle et votre tante qui s'en amusent. Tu ne sais toi-même pas si les rumeurs sont fondées, si on en viendra à dire la même chose sur vous deux. Tu veux seulement qu'elle te brûle de ses mains alors que ta langue ce fait beaucoup plus sensuelle contre la sienne, affamée d'un appétit qu'elle prétend ne jamais avoir compris.

Elle te renverses avant que tu ne lui coupes définitivement le souffle avec tes lèvres ne se lassant pas des siennes. Elle retires son peignoir alors que tu mords ta lèvre dans un sourire, gamine qui ne demande qu'à s'amuser, aussi condamnable soit son jeu. Tu veux jouer à la satisfaire, lui donner ce qui lui plaira, aussi dangereux soit son jeu. Elle unis de nouveau vos corps, ta poitrine rencontrant la sienne alors qu'elle vient t'embrasser de nouveau, te tuer un peu plus. Tu n'es que désir pour cette soeur qui t'as torturé quelques nuits auparavant. Tu t'en veux, mais tu la désires aussi fort que tu as pu la détester. Tu ne veux plus te lever, tu ne veux que rester au lit avec aller, briser toutes les règles, la faire tienne, une fois, trop souvent. Elle glisse de nouveau ses mains sous ta robe, la relevant encore, plus encore. Elle te prend contre elle assise sur toi alors qu'elle a fait remonter ta robe qu'elle t'arraches en dévoilant ta lingerie de dentelle rouge. Pourtant, tu ne veux même pas qu'elle les remarques, tu veux qu'elle les déchires et qu'elle les propulse au sol comme ta robe. Son corps viens retrouver le tiens, vos ventres se moulant ensemble, même si le sien est trop couvert par son corset noir. Tu ne retiens plus tes mains qui glissent partout sur elle, empoisonnant ton esprit. Tu veux qu'elle t'aimes, que tu occupes toutes ses pensées comme elle occupe trop souvent les tiennes. Tu souffres tellement ton désir est grand. Tellement elle se frottes, femelle contre toi, te rendant extatique tandis que ses lèvres dévorent ton cou où ta marques est déjà disparue. Tu rêves d'elle éveillée, dévorant son dos offert à ton regard. Fiévreuse, malade.  Tu serres doucement tes jambes ensemble pour tenter de calmer le feu qui bouille en toi, mais il ne veut pas s'éteindre. Tes lèvres son encore humides des siennes, mais tu veux plus de son nectar. Tes mains la découvrent sans plus aucune gêne, glissant sur ses fesses, puis remontant dans son dos. Tes doigts se mêlent aux cordes de son corset que tu défais avec empressement. Tu veux voir son corps, sans couture, t'en repaître comme si tu n'avais jamais manger et que tu ne découvrais qu'à peine ce plaisir. Tu tirais sur ce satané ruban noir, jusqu'à ce qu'il se brise par mégarde, son corset retombant sur toi et dévoilant sa poitrine. Tant pis si tu avais brisé sa lingerie, tu lui en achèterais d'autre. Tu la choisirais pour elle, l'imaginant se pavaner avec ta ta chambre, dans toutes ses couleurs qu'elle ne portait jamais. Tu jetais la corset derrière ta tête, en bas du lit, attrapant son visage pour l'embrasser brièvement, sa bouche glissant vers sa poitrine. L'y embrassant plus tendrement que Simon avait pu te le faire. Ils ne comprenaient rien, les hommes, à la douceur et la sensualité des femmes. Aucun homme ne pouvait te donner des baisers aussi sensuels que ta soeur, des caresses plus brûlantes, étourdissante. Ou du moins, aucuns qui n'aient essayé auparavant. Ils étaient brutaux, que tu leur ait demandé ou non. Tu perdais ta langue contre sa poitrine brûlante que tu aspirais délicatement. Libérant un mamelon pour s'attaquer à l'autre tandis que tes mains prenaient la relève sur celui libre, la caressant tendrement, pour qu'elle en frémisse et se torde. Tu voulais qu'elle soit aussi affamée que toi, qu'elle ne puisse plus le nier, ni maintenant ni jamais. Même si tu te mourrais de l'avoir, tu voulais qu'elle te supplie de l'embrasser partout pour la satisfaire jusqu'à en faire vibrer son ventre et les murs de votre maison. Avec un peu de chance, vos parents n'y étaient plus depuis longtemps déjà. Votre frère par contre, rien n'était moins certain.
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T
u ne te reconnais plus, allongée sur Beatrix, ta bouche torturant tendrement sa gorge. Normalement, tu profiterais de ce moment pour lui mordre la jugulaire, qui sait, elle pourrait mourir au bout de son sang. Mais pas ce matin, non. Ce matin tu te roules dans le vice avec elle, tu sais déjà que tu risques d’en mourir de honte, que tu regretteras. Mais pas en ce moment, pas contre elle, son corps a été conçu pour l’amour, pour la chaleur et la douceur. Or, tu es seule depuis si longtemps, trop longtemps oui, ton corps ne sait tout simplement pas y résister. Ça ne devrait pas se passer ainsi, ce ne devrait pas arriver avec elle, pas ce matin, encore moins dans ce lit, sa langue à elle te donnant faim. D’elle, de Beatrix, cette garce que tu rêves d’écorché depuis que tu sais ce qu’elle t’a fait, comment elle a osé jouer avec toi. Il ne reste pourtant plus rien de ta mission, alors que ses mains te malaxent les fesses, tu te cambres simplement, mordillant son cou, pour qu’elle te cajole davantage. Tu l’incites à continuer, comme tu l’as toujours fait avec Marcus par le passé, tu ne veux pas que ça cesse. Pourtant tu devrais, c’était le plan, ta mission ! Tu oublis tous tes plans, toutes tes machinations, il ne reste que cette chaleur insupportable, cette soif qu’elle fait naître en toi, celle de sa bouche, de sa peau, de sa personne oui. Puis ses mains remontent, tu les sens dans ton dos, mais pire, tu la sens serrer les cuisses. Alors tu fais glisser l’une de tes jambes entre les siennes et tu frottes plutôt ta cuisse à elle, soupirant contre sa peau alors que tu la sens frémir. Tu ne l’avoueras jamais, mais toi aussi, tu es dans un sale état. À fleur de peau, plus sensible que jamais, jolie fleur offerte à ses caresses et ses attentions. Tu ne demandes pas mieux que d’être dévoré, qu’elle te goûte et te dévore.

Tes doigts s’emmêlent dans ses cheveux, alors que ta cuisse se frotte à elle, au cœur de son désir, à cet endroit si délicat, si humide. Au point où son sous-vêtement se plaque tout autant à ta peau à toi, qu’à la sienne. Tu aimerais être rassurée du fait que des deux, elle est la plus réceptive, mais le fait est que toi aussi, tu sens l’anticipation te crispé le bas des reins, alors que tu combats cette envie jumelle à la sienne de serrer les cuisses. Et là, tu sens ton corsage quitter ta peau, l’air frais giflant ta poitrine, qui se redresse un plus fort, t’arrachant une petite plainte, la pointe durcissant à son maximum te faisant te serrer les cuisses. Tu n’as pourtant pas le temps de chercher ton vêtement, de questionner la situation, que sa bouche retrouve la tienne. Ton gémissement surpris se meurt alors dans sa bouche, mais un second le remplace, s’écoulant librement dans la pièce, alors que les lèvres brulantes de cette fausse sœur se referment sur toi. Sur une pointe érigée. Doux plaisir tortueux, tu fermes les yeux, te mord même la lèvre inférieure pour te faire taire. Elle est tendresse contre ta peau satinée, elle n’est que chaleur et douceur, sa langue t’arrachant de long frisson alors que tu consens enfin à baisser les yeux sur elle, vicieuse enfant lapant ta chaire comme s’il s’agissait d’une boule de glace. Elle te cajole, te masse et te dévore avec soin, alors tu soupires, tu serres les cuisses et bombe le torse, pour t’offrir, à ta plus grande honte. Tu lui offres ce qu’elle désire, tu te donnes et tu te laisse même doucement retomber sur ton flanc, une main toujours dans ses cheveux, ramenant son visage contre tes seins maintenant douloureux. Comme s’ils n’acceptaient pas d’être abandonnés par elle. Mais toi, tu ne peux pas rester les bras ballants, non. Même si la mission n’a plus lieu d’être, même si tu n’en as plus rien à faire, quelque chose en toi te pousse à la toucher aussi, à la découvrir. Un souci d’équité assurément et tes doigts se faufilent jusque contre sa poitrine aussi, écartant les pans de dentelle pour l’exposer dans toute sa gloire. Parfaite, Beatrix est tout simplement parfaite et si tu ne t’explique pas d’où te viens cette soudaine envie, toi aussi tu refermes les mains sur ces deux globes de chaire laiteuse. Tu la pétris avec soin, juste ce qu’il faut de fermeté, tu ne veux pas la blesser, mais elle mérite de savoir combien elle est goûteuse. Puis ce sont des pouces qui la taquine, tes index venant tirer délicatement sur les pointes et quand elle soupire, quand elle abandonne ta propre poitrine, encore humide de sa bouche, tu te décides à lui rendre la pareille.

Tu n’as jamais réfléchis à comment tu ferais l’amour à une autre femme, tu t’es toujours considéré comme étant hétérosexuelle. Pourtant, t’y voilà, tes lèvres aspirant la pointe délicate d’un sein absolument féminin, ta langue s’y pressant. Est-ce que tu t’y prends bien ? Est-ce que Beatrix en ressens autant de plaisir, que toi, quand elle te touchait ? Tu ne sais pas, mais tu imites ce que tu aimes que l’on te fasse, ce que Marcus te faisait en somme. Tu la suce avec avidité, pas assez pour lui faire mal, mais assez pour la faire frémir, puis tu t’attaques à l’autre. Est-ce que tu te sens dans ton élément ? Non, pas réellement, mais ça n’a rien de désagréable, au contraire. Tu aimes la douceur de sa poitrine, tu t’y frotte, tu la mordilles délicatement, l’aspire plus fort, en fait rouler la pointe contre ta langue, entre tes dents. Tes mains les pétrissent toujours et tu abandonnes finalement, mais seulement pour retrouver sa bouche, pour l’embrasser à nouveau. Peut-être devrais-tu commencer à craindre de devenir accro à ses baisers volés, à cette avidité toute féminine, à cette force tout en douceur, mais tu préfères te concentrer sur le moment présent, ce que tu fais si rarement. Voir jamais. Tu glisses alors une main dans son dos, l’attire plus près, écrase vos ventres ensemble et frémis a son contact chaud, bouillant oui, alors que tes doigts dégrafe son soutien-gorge, ton autre main toujours occupée à la pétrir, à l’explorer. Comment peut-on seulement se lasser d’une poitrine pareille ? Tu te le demandes sérieusement, ta langue bataillant la sienne sur le seuil de vos lèvres, haletantes et trempée. Là, tu n’as plus aucun doute sur vos états respectifs, il suffit de vous entendre respirer et de voir à quel point vos gestes sont empressés, voraces.
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Spoiler:
     “ Spread like disease all over me. We did ungodly ghastly things, last night I mean, who's God anyway? You're mine any day. It's burning. Take me. I wanna feel your power.

Elle propulse ton sang contre ta chair, celle qu'elle met à vif de toute son âme. Avec son regard lubrique que ne ment plus, elle ne joue plus, mais se fait avaler par la jeux, reste prisonnière de ses lèvres, de la douceur de la femme, la chaleur de la vélane. Y'as-t-il malédiction plus grande que celle de sentir le désir d'un femme de son sang contre son propre coeur. La lutte est impossible, les traitements ne fonctionnerons pas, de toutes façons. Parce que oui, on a considéré pendant longtemps que c'était une maladie, traitable, curable, que c'était un problème d'enfance. Si on avait su on aurait tenté de te psychanalyser. Expliquant que tu avais manqué d'amour féminin dans ton enfance que ta mère ne pouvait pas de donner et que madame Slughorn te dédaignais. On pourrait même expliquer que ton désir pour Susanna n'était que tourner ton affection surdimensionné vers la femme avec laquelle tu avais grandis. Ils ne comprenaient pas pourtant que ce n'était pas prévu, puis que ce n'était pas que ma faute. Susanna avait une appétit qu'aucuns petit déjeuner, aussi consistants soient-ils, ne pouvaient comblés. Une curiosité, une attirance à laquelle tu répondais de pleins fouet, malgré si ton désir féroce t'en rendait honteuse. Serrant tes cuisses ensemble, contractant ton ventre ferme pour contenir ses envies horribles qui t’étreignaient, tu faisais tourner le sang brusquement. Elle ne faisait rien pour t'aider, t'enfonçant plus loin dans ce vice qui était désormais votre. Glissant l'une de ses jambes entre les tiennes, y frottant sa cuisse dénudée jusqu'à t'en rendre malade, couvrant ton corps de frissons, rendant difficile de garder ta contenance et ton projet de la rendre elle-même dingue. Pourtant, rien qu'en t'effleurant elle te fait frémir, quand elle se met à te caresser avec sa jambe, c'est bien pire. Tu voudrais arracher ta propre peau, en sortir pour ne plus subir cet affreux supplice cette honte grandissante. Ses doigts retrouvant ses cheveux tandis que tout ton corps se recouvre de cette fine couche de transpiration à force de lutte.

Si elle ne voulait pas de ton jeu, s'aurait été beaucoup plus facile. Elle aurait pu te repousser, te dire que c'était mal, que vous ne devriez pas. Mais tu lui avais transmise ta maladie à force de baiser, elle serrait ses cuisses et ça te rendait dingue, te projetant déjà dans toutes ses caresses que vous pourriez échanger. Tu ne respirais plus que pour la satisfaire, et ça, c'était quand tu respirais. Ta bouche était occupée ailleurs, à peindre les auréoles d'ange de sa poitrine céleste. Une vénus rien que pour toi, une vénus gémissant son plaisir, fermant ses yeux, mordant sa lèvre. Elle se rend encore plus désirable dans ses réactions, même si tu voulais sincèrement, tu ne pourrais pas faire marche arrière. Elle devrait te repousser, te jeter sur le sol et t'attacher à ton lit pour que tu cesses de vouloir la torturer pour lui rendre la pareille. Tu la veux si frissonnante qu'elle en sera pathétique et les frémissements que tu sens remonter jusqu'à son torse ne te satisfont encore qu'à moitié. Tu as l'impression qu'elle ne sera jamais aussi démunie que toi alors que c'est exactement ce que tu veux, qu'elle soit a ton niveau, qu'elle partage ta douleur vibrante. Son regard viens prendre le tiens, rendant la chose plus vicieuse encore alors que vos regards chocolats se mélangent. Tu veux simplement lui faire plaisir, être mieux encore que cet imbécile de Marcus qui a pu passer sur elle avant. Tu veux marquer sa chaire. Tu as cette envie narcissique qu'elle pense encore à toi longtemps après. Qu'elle en arrive à t'imaginer et qu'elle se sache alors aussi monstrueuse que toi. Parce qu'entre Frankenstein et son docteur, l'un est aussi affreux que l'autre. Elle a fait de toi ce monstre de sensualité et de désir et maintenant c'est à son tour d'en payer le prix. Ses soupirs sont ta récompense alors que la pression construit une atmosphère encore plus carnassière. Serrant ses cuisses ensemble comme des étaux, avançant sa poitrine pour te l'offrir entièrement.

Tu te surprends à la découvrir moins dominatrice que tu l'aurais cru. Retombant sur son flanc en t'entraînant avec elle, sa main toujours dans tes cheveux et ta langue taquinant sa fébrilité. Tes mains les serrent passionnément, cette poitrine à en hanter tes rêves indiscrets. Ses mains remontent sur toi, ta propre poitrine, rejetant tes pans de dentelle de sang pour découvrir ta poitrine aussi raffermie par le désir et le froid que la sienne. Elle fait de toi de la pâte bien molle qu'elle raffermit de ses mains qui se découvrent agiles. Elle est bien meilleur que toi pour infiltrer le désir en toi comme un venin. Se doigt venant doucement tirer sur tes seins, mélangeant un douce douleur au plaisir asphyxiant que tu ressens déjà, qui ne demande qu'à exploser. Puis, lorsque tes soupirs sont trop profonds pour te permettre de continuer à l'embrasser, c'est à son tour de t'attaquer et faire couler sa chaleur humide et rosée sur toi. Tu n,as pas le temps de juger sa technique, elle rend ta cervelle défectueuse alors que ton ventre se contracte, ta poitrine se dérobant le temps que tu courbe ton dos, avant que tu ne lui offres de nouveau ce qu'elle s'est déjà approprier. Tu mord tes lèvres pour les garder bien fermer, éviter qu'on ne t'entende. C'est un secret, un vilain petit secret que vous partagez maintenant, mais c'est loin d'être terminé. Sa main prennent la relève de ses lèvres qui viennent, elles, retrouver les tiennes. Répondant à ton besoin d'être près d'elle alors qu'elle attire ton corps au sien, écrasant vos ventre alors que vos poitrine se retrouvent également, se mélangeant dans une friction succulente. Sa main remontant dans ton dos te débarrasse de l'une de tes dentelles et tu espères arriver à mieux respirer ainsi, mais ce n'est nullement le cas. Vos baisers n'aident en rien à calmer vos corps souffrant. Il faut faire quelque chose, vous laver de tout ce désir brûlant tout sur son passage. Il n'y a qu'une solution, se trouvant dans tes mains qui se glissent vers son ventre plat, sa féminité de pécheresse enrobée du noir de la mort, comme ses cheveux, ses yeux. Tu te glisses doucement à l'intérieur, luttant contre ton propre désir et ce fleuve qu'elle jète en toi. Tes mains explorant doucement ce jardin qu'elle cache, qu'elle ne caresse pour faire fleurir que lorsque que personne ne regarde. Enfant égoïste et timide. Tu n'en peux plus, que tout les dieux de pardonne de ta chute, mais tu veux recouvrir son corps de pétales, faire éclore son plaisir en une rare, magnifique et odorante fleur. Tes doigts s'accrochent au fin voile noir couvrant cet endroit si secret et précieux pour elle. Tu vas tout gâcher, encore une fois, te glissant dans un endroit qui t'es interdit. Est-ce qu'elle t'en portera rigueur cette fois ? Tu tires vers le bas, la tire vers le bas, arrachant les dernières mousselines qui la cachaient de toi. Tu te recules un moment, pour l'observer, elle et son jardin. Doucement enflée, rougie, elle ressemble au printemps qui ramène la vie sur son corps, les couleurs, le plaisir, l'amour. Tu veux te faire pardonner pour toutes ses années où tu as pu ravager son travail avec ses si jolies plantes. Tu te penches sur elle, laissant la courbe de tes fesses relevée, bien offerte à ses yeux. Tu te fais jardinière, tout comme ta soeur, imitant sa sensualité que tu ne feins même pas. Tu insères doucement tes doigts dans la terre, sans t'y enfoncer trop profondément, caressant tendrement cette fleur pas encore née. Taquinant doucement ce petit bouton de rose qui la met dans tous ses états. Ce n'est pas suffisant pour toi. Tu veux y goûter te mettre de la terre partout, convaincre ce petit bouton de chaire tendre d'éclore de plaisir. Tu y glisses tes lèvres, ta langue en baiser doux pour me pas briser la fragilité de son jardin. Tu la caresses en tourbillons, une valse sensuelle et invitante qui arrive à ce que le tiens jalouse le sien. Tes doigts s'enfoncent plus loin dans les profondeurs de sa terre, tes lèvres aspirant doucement sa fleur, ton autre main s'accrochant à sa hanche que tu tords doucement. Tu veux la sentir vibrer. Voir son jardin fleurir sous tes talents de jardinière et qu'elle t'en remercie en te montrant comment elle est douée pour entretenir les jardin. Le tiens aura besoin de toute sa tendresse et probablement pas que pour aujourd'hui.
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What have I become ?
I'm a fucking monster, when all I wanted was something beautiful.
Oh, how it aches and it aches, you make me wanna die so I gotta kill you.


Look at your watch now !

T
u n’es plus toi-même, c’est impossible. Tu ne peux pas te trouver dans cet état par sa faute à elle, tu t’y refuses, c’est impensable et pourtant, tu te tords contre elle, la bouche en cœur et les paupières lourdes. Vos langues n’ont de cessent de se gouter, de redécouvrir la texture et la moiteur de l’autre. Elle est douée, elle est même délicieuse et si la honte éclate en toi, t’encourage à te reculer, le désir est plus fort. Tu repousses tes limites et tes craintes, tu pourras te maudire plus tard, pour le moment, tes mains l’empoignent. Plus, tu en veux tellement plus. Plus de Beatrix, plus de ses seins pâles, plus de cet endroit secret que seule ta cuisse découvre, source tiède dont tu contrôles la marée. Six ans d’abstinence c’était trop, tu le réalises maintenant, peut-être que si les années ne c’étaient pas accumulées aussi rapidement, peut-être que si on t’avait tenté avant, tu saurais résister en ce moment. Mais à quoi bon chercher ce qui aurait pu te sauver, t’éviter de la vouloir aussi fort, aussi brutalement, c’est en toi. Cette pulsion vit en ton sein, poussant ta poitrine contre la sienne, tes lèvres à la dévorer et ta cuisse à se frotter plus étroitement à elle. Puis il y a sa main, vile tentatrice qui coule le long de ton estomac, qui niche en toi une nouvelle envie, plus terrible que les autres. Pleine d’anticipation, tu te mets à craindre le pire, pas qu’elle te découvre là, ni qu’elle t’explore, tu es consciente que tu as envie de toutes ses choses, aussi détestable puissent-elles te sembler. Non, tu crains qu’elle exige la même chose de ta part. Tu es venue ici avec une mission, avec un but, un cruel dessin, mais il n’en reste plus rien. Tu as tout perdu avec tes vêtements, les lambeaux qui flottent dans ton esprit s’écartent en même temps que ses doigts contre toi, contre ton unique vêtement. Tu gémis, contre sa bouche, sans pouvoir t’en empêcher, avec cette envie monstrueuse de vouloir l’encourager. Tu as besoin d’elle, de ses doigts, de sa bouche et déjà tu te laisses à moitié retomber sur le dos, à moitié allongé sur ton flanc, pour écarter les jambes. Tu en laisses une contre le lit, l’autre se redresse un peu, s’écarte et lui offre ton jardin secret. Honte à toi, pauvre idiote, honte à toi de désirer la pulpe de ses doigts comme tu le désirais lui autrefois. Une image fugace de Marcus te revient, penchée sur toi, te murmurant des douceurs, quand ses lèvres ne te les démontraient pas, alors que ses doigts te découvraient lentement. L’une de vos premières fois, l’un de tes premiers essais pour être une femme, la sienne. Mais pas ce soir, non, ce soir tu es avec Beatrix et ses doigts n’ont pas la fermeté de celle du brun. Ils sont plus délicats, plus vicieux aussi, te faisant regretter la présence de ton dernier vêtement.

Tu te cambres, le corps électrifié, la bouche sèche, ta langue pourtant encore contre la sienne, alors que tu couines,  « assez… ! » Tu la supplie d’une voix étouffée, chargée de désir, de besoin oui. Assez de quoi ? Son regard est clair, elle n’est pas certaine de comprendre, mais ta main aussi, cette main qui n’a que faire de tes doutes ou de tes remords futurs et qui enfonce doucement la sienne sous le tissu arachnéen de ta culotte. Tu redresses même les hanches, tes dents s’enfonçant dans ta lèvre inférieure, le corps tendu, ton pied poussant ton bassin à la rencontre de ses doigts, alors que tu fermes les yeux. Elle est chaude contre toi, brulante même, à moins que ce soit toi ? Tu ne sais plus, tu sens seulement ses doigts te quitter, te faisant fermer les yeux plus forts, alors qu’elle fait glisser le délicat vêtement hors de tes jambes. Tu les soulèves, te fais obéissante et ouvre lentement les yeux alors qu’elle t’observe, qu’elle se déplace, cruelle enfant observant tes flammes avant de s’y bruler. De mettre plus d’huile dans un brasier déjà effrayant, du moins à tes yeux. Tu te sens exposée, vulnérable même et tu te tords doucement, pour redresser la seconde jambe, dans une vaine tentative de dissimuler ton sexe, offert à sa vue. Tu serres les cuisses un instant, glisse une main jusque contre ton propre front, dissimulant tes yeux. La honte se déroule en toi, mais ça ne suffit pas, ça ne suffira peut-être jamais, car dès que ses doigts t’effleurent, tes jambes s’écartent et t’offre. Tu fermes alors les yeux, retiens ton souffle et c’est le milieu de ton index recourbé que tu ramènes à tes lèvres, pour le mordiller. Une main dissimulant le haut de ton visage, la deuxième vient gommer le bas de ton visage, cette bouche que tu peine à garder fermer, alors qu’elle s’enfonce en toi. Elle te goûte timidement pour commencer, mais ton corps se contracte déjà, tes reins chantent son nom et tu mords un peu plus fort ce bout de doigt. Plus. Il t’en faut plus. Elle est trop douce avec toi, trop pleine de bonnes intentions, toi qui ait reçu une éducation concentré sur les mauvaises, les plus vicieuses, celles de Marcus. Être insatiable et passionné. Gourmand, pour ne pas dire vorace. Ton estomac se contracte à ces souvenirs, à ce désir qu’il t’inspire encore et dans ton état actuel, c’est pareille à une lapée de kérosène lancé dans un feu. Tu brules plus fort. Tu rougeoies devant elle, bourgeonne sans attendre son accord, ta main abandonnant ton front pour la voir. Pour te rappeler que c’est avec elle que tu te trouves, dans un vain espoir que l’absence des traits masculins ralentisse ta chute. C’est raté aussi et tu gémis au contact de sa bouche, tu te mords le doigt plus fort en découvrant ses fesses redressée, toujours recouvertes de lingerie, glorieuse et tentatrice apparition sachant te tenter. Pour te rappeler que des deux, elle est celle en contrôle.

Ta main dérive alors dans tes cheveux, les écartent de ton visage et se referme finalement contre le drap alors que tu redresse lentement le haut de ton corps sur un coude. Elle dessine des cercles sur ton intimité, en redessine les contours, toute la surface et ton estomac ne cesse de se tordre. Le plaisir semble vivre là, sur ce petit bout de ta personne, à moins que ce soit sa langue qui te le transmette, terrible maladie de laquelle tu ne te sens pas prête à guérir. Et puis que dire de ses doigts curieux, te fouillant les entrailles, les retournant comme tu retournes la terre dans la serre. Tu veux fleurir pour elle, la sève cours en toi si fort, pulse entre tes jambes, pousse tes hanches vers le haut, alors que tu vas à la rencontre de cette bouche si goûteuse, à cette chaleur qui égale celle de ton brasier interne. Tu te frottes à elle, abandonnant toute notion de honte derrière toi, tu n’es plus que désir, que besoin, que plaisir. Celui que sa bouche jumelé à ses doigts t’arrachent, que sa main posé contre ta hanche encourage. Tu halètes tout bas, contre ton doigt, que tu marques de tes dents, que tu laisses ensuite glisser hors de tes lèvres, ta main se tendant vers elle. Tu la laisse rencontrer ta poitrine, ton estomac, puis sa tête blonde. Ses cheveux sont doux, trop doux et tu les empoignes avec un mélange de douceur et de brutalité. Un peu comme ce qu’elle te fait subir, là plus bas, sur cette chaire à vif. Ta tête retombes doucement vers l’arrière alors que tu étires le cou, que tes yeux se révulsent légèrement vers l’arrière, fixant le plafond puis le mur opposé. Elle te met sens dessus dessous, fait fleurir des plantes que tu croyais morte en toi, te rappelle combien on a semé en toi, combien cette terre a un jour été fertile : d’envie de plaire, d’envie de profiter. De lui avant, maintenant d’elle. Ta main l’encourage, pousse doucement son visage contre toi alors que tu glisses à nouveau contre le lit, doucement, ton bras tremblant contre le poids de ton plaisir. Tu écartes les jambes un peu plus grand, tu écartes ses cheveux de son visage et haletante, les lèvres pincées, puis décorées d’une langue, alors que tu cherches à retenir tes cris. Tu abandonnes finalement le drap pour plaquer le bas de ta paume contre ta bouche, le plaisir vibrant depuis ton jardin, cet endroit délicat et pourtant abandonné depuis bien trop d’année, se réveillant sous les attentions toute particulière de cette presque sœur. Ton plaisir jaillit depuis ton ventre, éclatant dans une explosion de couleur, toutes tes fleurs se faisant belle pour elle, des couleurs brillantes, vives. Autant que ta peau, humide et rosée. Tu manques d’air, t’en coupe un instant, celui de vibrer entièrement, de jouir. Tes cheveux s’étalent sur l’oreiller, ton corps se tord et tu aspires enfin une goulée d’air, tes yeux s’ouvrant à nouveau, brillant d’un nouvel éclat alors qu’elle retire son joli visage de ton jardin secret. Tu passes une main contre ton visage, toute retournée, tremblante oui, mais tes yeux sombres sont déjà fixés sur elle, sur cette bouche encore humide. De toi. De cette rosée qu’elle a fait naître en toi.

Mais toi, es-tu seulement capable de lui faire ce qu’elle vient de t’offrir ? Tu te sais jardinière, tout le monde sait que tu as la main verte, pas seulement le pouce, mais tous les doigts. Mais saurais-tu la faire fleurir, elle aussi ? T’en sens-tu seulement capable ? Tu te questionnes alors qu’elle te dévore du regard, que tu vois le désir, le besoin, se tordre en elle dans chacun de ses gestes, dans le moindre de ses mouvements. Tes doigts filent doucement le long d’une mèche blonde et alors que tu tires doucement sur ta lèvre inférieure à l’aide de tes dents, tu empoignes le drap de ta main libre, pour te redresser. Tu t’assois sur le lit, retrouve son visage et hésite un instant, vos regards se retrouvant avec gravité. Un sérieux que le désir, que la réalité de ce que vous venez d’échangé, fait vibrer doucement sur vous. Tu entrouvres les lèvres, avale lentement ta salive et ta main libre rejoins le côté de son visage, l’attirant contre le tien, alors que de l’autre, tu abandonnes ses cheveux pour refermer tes doigts contre la merveille qu’est son sein droit. Tu le lui pétris avec envie, assez pour que son propre désir brille plus fort, que votre baiser devienne torride et là, tu abandonnes sa bouche pour lui mordiller la gorge, pour glisser plus bas. Ta main glisse de son visage à sa taille, caressant son autre sein dans sa course et lui empoignant une fesse, tu te redresses, un peu maladroitement, mais sans jamais cesser de la laper. Ta voix est essoufflée quand elle s’élève dans l’intimité de sa chambre verrouillée, souffle brulant contre sa peau fumante d’envie : « pas comme ça… » Or, tu as beau dire, tes mains la malaxe toujours, fesse et sein, perfection n’appartenant qu’à elle. Là, tu presses un lent mais profond baiser sur sa bouche, un baiser où vos langues se mélange et tu la fais se retourner, tu bouges aussi. Tes jambes sont en cotons, mais le désir recommence déjà à s’accumuler à toi, pareille à une cuve, un vase qui doit se remplir à rebord et que ta vicieuse demi-sœur sait visiblement remplir en un temps record. Tu te glisses dans son dos, parce que c’est moins dur quand tu ne vois pas son visage, parce que c’est moins grave il te semble et si tu lui caresses un instant la poitrine, ta bouche se refermant contre son cou, ton corps n’hésite pas à se replier doucement, alors que tu suis sa colonne vertébrale du bout puis de toute la longueur de ta langue. En alternance, pour lui embrasser une fesse, alors que tu fais glisser ton corps au bas du lit. Debout sur tes jambes, tremblantes, instables même, tu poses une main dans son dos et l’encourage à se pencher. Par Morgana, qu’es-tu en train de faire ? Un éclat de lucidité te transperce alors qu’elle s’offre à ta vue, tes doigts tirant sur la dentelle délicate couvrant son corps, offrant la chaire rose à ta vue, la chaire légèrement brillante sous sa moiteur. Tu avales ta salive, sens la panique gonfler dans ta poitrine, mais ton souffle lui arrache un frisson et la vue de cette bouche entrouverte, par-dessus son épaule, de sa poitrine tremblant sous l’anticipation, te ramène à elle. Beatrix est un poison, une infection et c’est sans espoir pour toi, tu le sens. Ton corps refuse de reculer, au contraire, tu approches ton visage d’elle et fermant les yeux, tu la lape délicatement. Tu goûtes la douceur de ses pétales, en suis les contours soyeux, puis c’est son nectar que tu vas récupérer, enfonçant lentement ta langue en elle. Pourquoi ? Comment ? Tu ne sais plus, tu sais seulement qu’elle a un goût sucré, qui te monte à la tête, comme une pâtisserie décorée d’une cerise. D’une baie à goûter, plus sucrée à chaque coup de langue, à chaque nouvelle succion, tes doigts écartant les pans renfermant son fruit, tes pouces s’enfonçant en elle, alors que tu la lape, que tu la découvres. Chaude et douce de l’intérieur, elle est pareille à une pêche, sa peau rose te pousse à la laper plus fort, plus énergiquement, à récupérer tout ce sirop qu’elle laisse s’échapper. Si délicat, si enivrant, te forçant à la presser, à lui faire écarter les jambes plus grand, assez pour qu’elle enfonce son visage dans le matelas, assez pour la retourner à l’envers, elle aussi, alors que ta langue cherche le bon sens.
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Tu ne vie plus ce matin que pour la satisfaire, la voir se tordre et étouffer des cris accordés par tes soins pour sonner aussi bien. Tu la prépares à ce que ton corps manque au sien, pour qu'elle revienne t'aimer lorsque le monde l'aura déçue, comme toi, comme toujours. Plus aucune haine ne réside en toi à son encontre. Tu l'aimes pleinement, entièrement alors que son dos s'arque, son ventre se contractant, ses hanches dansant doucement contre ta bouche affamée de la sève de ses terres. Elle est resplendissante lorsque tu relèves un oeil pour l'observer, son doigt dans sa bouche, si gamine, si femme, si désirable. Tu as peur, même si tu le nie. Tu as peur d'être malade, que ça ne se guérisse pas, que tu veuilles ta soeur pour le reste de ta vie. Tu te veux tendre, mais la passion se mélange à tes lèvres, ta langue. Tu fait d'elle cesse glace à la fraise dont tu veux recouvrir le visage. Si excité par ce plaisir que tu répand sur son ventre en pétales. Tu t'y amuses également, observant ses réactions, découvrant ce qu'elle aime, comme elle l'aime. Probablement qu'elle le découvre également. Vous êtes de vicieuses petites fille, mais tu acceptes ce titre si elle est dans ta galère. Tu ne demandes rien en retour, priant silencieusement pour que ça ne s'arrête jamais. Tu lui donnais ce qu'elle était venue chercher avec toi ce matin, même si elle semblait ne plus savoir ce qu'elle avait cherché. Tu lui donnais tellement plus, plus qu'elle ne pouvait peut-être même te donner en retour. Tant pis, tu ne voulais rien. Rien d'autre qu'être près d'elle. Assez près pour tomber dans le déluge des passions et en mourir noyé. Assez près pour la rendre frissonnante, assez près pour ramper furtivement jusque dans les profondeurs de son ventre. Tu voulais la garder assez près jusqu'à en tuer quiconque tenterait de lui faire du mal. Elle gémissait, t'encourageant dans la perversion. Te nourrissant de ses soupirs essoufflant et aspirant ses chants de plaisir pour en faire ton petit déjeuner. Tu veux être partout sur elle, en elle, nul part autre qu'ici. Tu veux égoïstement qu'elle en soit à penser à toi dans ses moments de plaisir solitaire. Elle se redresse, se faisant encore plus femme, ta douce amie secrète, mortelle. Parce que oui, si on venait à savoir, ce serait la chaise électrique, ou pire. Vous jetteriez la honte sur vos familles, votre père. Tu la sens ce cambrer, ses fleurs éclore, le moment enfin arrivé, ton regard captant son visage sans que jamais tu ne cesse d'éteindre le plaisir entre ses cuises, sur ton ventre. Elle se frotte à ta langue, en demandant plus, lui offrait tout ce que tu peux lui donner. Tu ne lui caches plus rien, te donnait corps, coeur et âme pour elle. Pour qu'elle te rejettes probablement ensuite. Tu aimes comment elle se retient, tente de faire en sorte que ni Ulysse ni leur mère ni votre père ne vienne frapper à la porte. Glissant un main sensuelle sur sa poitrine, son ventre, jusqu'à tes cheveux. Elle empoigne ceux-ci, mais ce n'est pas pour te faire mal, c'est du désir, pur et sanglant. Elle se cambre, rejetant sa tête vers l'arrière, offrant sa gorge et sa poitrine à ta vue éblouie. Tu te découvres toi-même plus passionnée que tu ne l'aurais cru. Tu ne fais plus que lui enlever cette virginité dans quelque chose d'uniquement sexuel. Non. Tu fais bien plus, plsu ce que tu n'as jamais fait à personne, même pas à Constantin qui a su de faire goûter un plaisir que tu ne connaissais pas. Plus que jouer dans sa terre et dans sa tête, carnassière, tu fais l'amour à ta soeur, tu fais l'amour pour la première fois. Tu fais l'amour à t'en rendre haletante, malade, accroc, fébrile. Elle écarte tes cheveux de tes yeux, t'aidant à pouvoir admirer d'avantage son visage, sa langue passant sur ses lèvres. Ses cris naissant qui finissent mortifiés par sa main le empêchant de faire planer la honte sur vous. Tu ne t'arrêtes pourtant pas, pas tant que tu la sens encore vibrer contre toi, de plaisir, de martyr. Tu ne t'arrêtes que quand son corps retrouve le lit, épousé de tant d'assauts plaisant. Te relevant doucement, un doux sourire à tes lèvres mouillées. Ce petit regard à la fois naïf et lascif.

Ton regard restes sur elle, prête à recommencer, à la satisfaire encore si elle le voulait, toute la journée, sur le sol, sur la commode. Où elle voulait, comme elle voulait. Tu te salirais les genoux pour elle, te roulerais dans la mort s'il le fallait, toute la journée, toutes deux portées disparues. Tu ne penses même pas à toi-même, au plaisir qu'elle pourrait te donner. Elle ne te le doit pas, c'est ta faute, c'est toi qui a voulu lui faire cela, te faisant maintenant esclaves de ses désirs les plus tordus. Ses doigts retrouve ta chevelure dorée alors qu'elle se relève vers toi. Marquant la réalité de ce que vous avez fait. Et même si c'est dégoûtant, même si c'est immoral, tu le ferais encore, tu le ferais jusqu'à ce qu'on vous brûles pour avoir osé goûter à ses vices si délicieux. Tu n'arrives pourtant pas à cesser de vouloir l'embrasser, ça t'en tiraille le ventre alors qu'elle entrouvre ses lèvres, que sa main glisse sur ton visage. Elle t'attires dans un autre baiser auquel tu répond passionnément sous la caresse de ton sein. Elle faisait monter la chaleur, rendant le reste inévitable. Il était trop tard, trop tard dès le début pour que vous évitiez cela. Ses lèvres retrouvent ta gorge, te coupant doucement le souffle, comme si elle y plantait des poignards dans ses morsures si délicieuses que tu devrais cacher plus tard. Elle retrouves ton ventre, agrippe ta fesse, fait tourner ta tête, tu te sens posséder par le diable, celui qui brûle dans son ventre à elle. Tu as envie de lui hurler tout cet amour qu'elle insuffle en toi, massacrant ta lèvre de tes dents pour t'empêcher de le hurler. Tu ne comprend même pas les mots qu'elle dit, elle t'as bousillé le cerveau, défonçant ta dignité et te réduisant à moins que ce tu n'avais jamais été. Tu voulais qu'elle prenne ton âme, qu'elle fasse de toi sa petite chose. « pas comme ça… » Elle vient t'embrasser, tripotant ton corps lui appartenant entièrement. Elle te fais tourner, bouger selon ses désirs, te dirige. Elle vient dans ton dos, le couvrant de frisson à son souffle s'y caressant. Tu te courbe vers elle, laissant ta tête retomber contre son épaule, lui laissant ta bouche, ton cou, qu'elle te prenne, qu'elle prenne tout ce qu'elle veut. Elle caresse ta poitrine, embrasse ton cou déjà marqué par tes soins, tes yeux fermés, ta bouche entrouverte en demandant plus. Sa langue t'arraches probablement une centaine de frissons alors qu'elle glisse le long de ton dos. Ton corps tombant naturellement vers l'avant alors qu'elle en est à embrasser l'une de tes fesses, se glissant en bas du lit alors que tu t'accroupis, t'écartant rien que pour elle, espérant qu'elle t'aime à son tour. Elle t'encourage à te pencher d'avantage et tu obéis docilement. Elle tire sur tes dentelles, la faisant glisser jusqu'à bout de tes jambes fines et nues. Tu sens son souffle près de ton intimité, caressant tes lèvres entrouvertes de ta propre langue. Tu la veut comme tu n'as pas souvenir d'avoir voulu personne avant. Avec une frustration étrange, apeurée qu'elle ne se dérobe en te laissant languissante d'elle, t’obligeant à revenir ramper jusqu'à elle. Tu ne l'arrêta pas, tu voulais qu'elle soit vilaine, qu'elle goûte ta tarte au fraise en glissant ses doigts et sa bouche gourmande. Qu'elle y dévore tout ce qui ferait plaisir à son propre ventre. Elle ne te ferait pas mal, sinon à vos réputations à toutes les deux. Son souffles se rapproche, te donnant envie de pleurer tellement le désir est incontrôlable en toi. Tes mains crispées contre les draps, tu es tout près de lui supplier de te dévorer. Elle vient pourtant répondre à ses prières dans un gémissement que tu as du mal à retenir. Tu t'offres à elle, à ses délices, à sa langue succulente. Sa langue traçant les poésie de ton plaisir, murmurant la fin de ton règne, te faisant trembler, sourire de plaisir. Encore, encore. Tu veux jouer naïvement à ce parties d'amour avec elle, tu ne sais pas si tu arriveras à y mettre un terme après celle-ci. Elle te plie en deux, tantôt ton visage contre le matelas, t'empêchant te respirer, maintenant ton dos relevé, tes fesses en offrande à cette déesse qui arrache ses souffles rauques de ta gorge fragile jusqu'à la briser. Tu vas hurler à en briser tous les miroirs. Tu n'es pas la discrète Susanna, tu es celle qui fait du bruit et qui s'y plait. Tes plaintes carnassière se mutant en sincères cris saccadés alors que tu sens ton ventre vibrer pour a deuxième fois de ta vie. Ton bassin et tes fesses crispées jusqu'à ce que le dernier tremblement t'arraches un dernier cris, puissant, assez pour que toute la maison soit alertée. Tu retombes contre le lit, haletante, retrouvant tes sens et comprenant que vous êtes grillées. Tu en es convaincue, légèrement paniquée alors qu'un silence de mort s'en suit. Heureusement, vos parents ne sont pas à la maison, le seul qui peut vous avoir entendu, c'est Ulysse, si tel est le cas. Tu es pourtant convaincue du contraire alors que tu te laisses tomber sur le côté, tes retournant vers ta soeur. Ta passion et pourtant plus forte que ta panique alors que tu lui prend le taille pour qu'elle tombe par dessus-toi.  Vous roulant dans les draps alors que tu lèves les pans d'une couverture. Tant pis, si on t'avais entendu jouir dans la maison, on avait pas entendue Sue. Il y avait un moyen de laisser la poussière retombé, que tu sorte de la chambre, sécurise le périmètre avant que Sue ne sorte aussi. Ulysse te jetterais sans doutes des regards réprobateur en te demandant où tu avais foutu ton amant, mais tu ferais mine de ne pas comprendre. Tantôt. Maintenant tu ne voulais que t’abreuver encore un peu de son corps bouillant.

« Viens... »

Lui murmures-tu doucement alors que tu l'attires de force dans tes couvertures aussi douces que chaude. Ton corps retrouvant le sien sous la couette, tes jambes s'entremêlant aux siennes alors qu'un sourire tendre plane sur ses lèvres que tu viens mordiller doucement, quelque part baigné par le plaisir. Tu glisses tes mains contre son visage, viens l'embrasser encore, encore, comme si vous étiez des amantes, que vous vous reverriez encore alors que ton corps se languirait plutôt du sien, imaginant ce qu'elle pouvait bien faire l'autre côté du mur. 
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I'm a fucking monster, when all I wanted was something beautiful.
Oh, how it aches and it aches, you make me wanna die so I gotta kill you.
What have I become ?

Si tu te questionnes sans arrêt sur le pourquoi de tes actes, sur la raison de tes doigts contre elle, du chemin que ta langue ose suivre ou tout simplement sur ta présence dans son lit, tu cesses tout quand elle s’incline devant toi. Pareille à un autel, elle devient le temple auquel tu veux prier, qu’importe si cela fait de toi une païenne. Les dieux anciens te semblent tellement plus attirant en ce moment, un peu comme ce bout de paradis qu’elle offre à ta vue. Elle devient Ève, elle est la pomme, la tentation et si tu as toujours considéré le fruit, maintenant gorgée de nectar pour toi, comme interdit, tu ne te questionne plus. Là, debout, les jambes flageolantes, tu n’es pas la Susanna habituelle, tes désirs, tes goûts, tes envies, n’ont plus à rien à voir avec celle que tu es normalement. Ici, dans l’antre du demi-monstre, pour ne pas dire démon oui, tu changes, tu te transforme. Tu deviens la bête de Kafka, l’insecte rampant, cette chose horrible encore doté de pensée, mais ayant du mal à les aligner. Parce que là, devant elle, ta langue en elle oui, tu ne songes plus à rien d’autre qu’à ça : sa chaleur, son goût, sa façon de rouler des hanches. Elle vient à ta rencontre et tu te donnes encore plus, tu la dévore, tu ne laisses rien. Marcus à bien travaillé avec toi, il t’a rendu gourmande et joueuse, deux qualités que tu t’échines à lui rendre, à elle. Tes doigts tirent les pans de son délicieux fruits, en caressent les parois et ta langue n’a de cesse de tournoyer contre son petit fruit, précieuse baie que tu voudrais avaler. Tu suce délicatement le minuscule fruit, tu le fais gonflé, tu la fais crier et par Morgana, jamais tu n’aurais cru que tu pourrais faire crier quelqu’un ainsi. Encore moins une femme. Surement pas elle, pas Beatrix. Et pourtant, elle est là, vision érotique, en plein exorciste, car c’est son plaisir que tu extraits de ses entrailles, le mal dans toute sa beauté, celle de son ventre qui convulse doucement, de ses bras qui tremblent et de sa voix qui manque de s’éraillé. Et là, debout derrière elle, tu songes que ce n’était pas le plan, assurément pas. Non pas que son sang ait cessé de te faire tourner la tête, mais tu as un éclair de lucidité que ses cris te rendent, parce que la peur calme l’envie qu’elle fait pousser dans ton ventre. Si elle hurle trop, elle attirera l’attention des autres, d’Ulysse du moins.

Son corps retombe enfin sur le lit, ses cris cessent et tu inspires lentement, pour soupirer, soulagée. Mais pas entièrement, parce que tu attends que les pas de votre frère s’approche, qu’il hurle, qu’il fasse son sauvage, comme il sait si bien le faire. Frère ingrat, frère détestable, frère que tu veux bien renié encore et encore. Mais rien ne vient, rien sauf la respiration saccadée de Beatrix, enfin contenté sur le lit, alors que tu t’essuie lentement la bouche et le menton, comme une lady. C’est là toute l’ironie de la situation, parce que tu sais très bien que ce que tu viens de faire, n’avais rien d’approprié. Tu préfères presque la peur à ce sentiment d’envie qu’elle a su te communiqué plus tôt, aussi tu repère déjà tes dentelles, parce que tu ne peux assurément pas les laissé ici. Ça non. Mais elle est plus rapide que toi, après tout, les démons sont de viles créatures te souviens-tu, et elle t’appelle : « viens... » Le doute grandit alors en toi, te fais résister. Tu ne veux pas réellement la rejoindre, tu ne dois pas le faire, tu n’as aucune raison d’accéder à ses désirs. Tu la détestes, tu t’en souviens, elle a ruiné ta vie, t’as volé ce qui était tien, plutôt trois fois qu’une, la quatrième est à venir, parce que Beatrix est une détestable petite envieuse. Tout ce qui est à toi, tout ce à quoi tu tiens, elle le désire aussi. Vous n’êtes pas sœurs sans raison, non ? Non. Tu l’accuseras, plus tard, pour le moment, tu te contentes d’hésiter, de passer tes yeux sombres de son visage à la porte, mais elle ne te laisse pas réellement le choix. Égoïste enfant, terrible demi-vélane trop gâtée par son père, trop choyée par son frère, elle te force à la rejoindre, un petit hoquet t’échappant et mourant autour de vous. Les draps de ta presque sœur sont tièdes, de vos ébats, de vos corps, de l’énergie qui cours dans la pièce oui, mais ça n’a rien de désagréable. Tu préférerais pourtant, oh oui, tu aimerais pouvoir filer sans demander ton reste, mais ton corps te semble lourd, alors que tu te retrouves allongée contre elle, comme deux enfants, l’innocence en moins. Est-ce que tu respires encore ? Il te semble que non, mais comme sa bouche retrouve la tienne, tu ne sais plus très bien. On ne respire pas vraiment quand on embrasse quelqu’un, donc tu supposes que tout va bien. Mais rien ne va plus.

Elle cherche à te tenter davantage, avec ses jambes soyeuses, avec ses cuisses bouillantes, qui te font frémir sous les draps. Puis il y a ses mains, tendres au possible de chaque côté de ton visage, mais pire, il y a sa bouche, ses lèvres sucrées et charnues, puis sa langue, pareille à un bonbon. Tout ça devrait te soulever le cœur, te repousser, te faire hurler oui, et pas de plaisir, mais ce n’est pas le cas. Non, tu te roules dans le vice, tu l’embrasses avec langueur, laisse ta main droite glisser contre son visage alors que la gauche lui caresse une cuisse. Elle est si douce, elle est si chaude et tu es si faible en ce moment, encore frémissante de plaisir, le ventre te chatouillant. Mais elle t’a épuisée, elle a fait de toi son doudou et allongée contre elle, tu laisses le plaisir retomber et céder la place à la langueur, celle-là même qui vit dans vos baiser, dans ses effleurements de bouche et de langue que vous échangez. Tes yeux papillonnent, puis tes paupières se font lourdes et tu te surprends à somnoler. Contre elle, dans la chaleur de son corps, vos cuisses pressées ensemble. Tu oublis la honte, les remords et les regrets, pour sombrer dans un doux sommeil, au moins aussi doux que sa peau, que sa chaleur ou ses baisers. Tu dors un moment, comme une innocente enfant, comme si vous n’aviez rien fait de mal et pourtant oui, tu le sais, mais ça ne te retiens pas. Le sommeil gagne, jusqu’à ce que des pas te réveillent. Quelqu’un passe devant la chambre et tu bats des cils, pour la reconnaître, elle, la beauté blonde endormie. On pourrait croire qu’il s’agit de l’une de ses princesses de conte, mais non, ce n’est que le presque monstre. Et dehors, quelqu’un marche et savoir que quelqu’un passe là, sans se douter de ce que vous y faites, à moins qu’on sache déjà, te fais l’effet d’une douche froide. Tu retiens ton souffle, comme si on vous épiait, comme si Ulysse avait collé son oreille à la porte, dans l’espoir de t’entendre, comme si cet avorton pouvait reconnaitre les battements affolés de ton cœur. Il n’y a pas de danger qu’on pourrait te rassurer, que tu continuerais tout de même de paniquer, de t’inquiéter.

Tu relâches ra respirations alors que les pas meurent plus loin, dans les escaliers, vers le bas que tu devines. Tu te redresses alors lentement, sans la brusquer, ne désirant pas la réveiller. Déjà tu repères ce qui t’appartient et ne lui laissant pas le luxe de te retenir, tu fuis, car Morgana seule sait ce qu’elle pourrait encore faire de, ou avec toi. Non, tu ne peux plus, tu ne veux plus même. Tu récupères tes vêtements sans bruit, mais ne les enfiles pas, pas tout de suite, de crainte de la réveiller. Mais il est trop tard, elle bat déjà des cils, adorable enfant, trop belle apparition. Évidemment, tu refuses de la regarder, tu t’entêtes même à enfiler ton peignoir alors qu’elle se redresse, que son réveil se veut presque brutal. Où vas-tu Sue ? Où comptes-tu fuir ? Loin d’ici assurément, loin de sa peau au goût exquis, loin de cette langue qui te manque presque. Ce n’est pas toi, que tu te répètes, c’est son sang, c’est sa folie, sa malédiction. Alors tu ne la laisses pas te retenir, ni ses doigts, ni sa voix, encore moins ses grands yeux, tu souffles tout simplement « je ne peux pas rester, c’est trop risqué et j’ai à faire » mais pas assez durement à ton goût, pas assez méchamment. Tu devrais la rabrouer, lui hurler qu’elle n’est rien, que ça ne représentait rien, mais tu n’y arrives pas. Parce que ta peau te démange, parce que ton ventre te fait mal, ta poitrine menace d’éclater et tu sens que si tu ne quittes pas cette pièce dans les deux prochaines minutes, tu risques d’en mourir. Tu cours presque pour atteindre la sortie et lui accorde enfin un regard, presque navré de la retrouver, petit bout de femme désirable, seule au lit, l’air dépité. Tu ravales tes sentiments, elle ne mérite pas ta pitié ou tes remords, pas elle. Non, c’est hors de question et inspirant un bon coup, tu sors de là lentement, en faisant le moins de bruit possible. On ne doit pas t’entendre, on ne doit pas te découvrir, ta lingerie à la main et le corps a peine couvert par ton peignoir au tissu trop délicat, trop moulant. Agile, tu rejoins ta propre chambre avant que ton corps éclate, avant que ton cœur se déchire, là dans ta cage thoracique, te faisant vomir des regrets et du dégoût pour ta propre personne. Qu’as-tu fais, pauvre folle ? Qu’as-tu fait ?!
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