2 résultats trouvés pour ARASIA

AuteurMessage
Tag arasia sur EXCIDIUM DgxnSujet: ARASIA (mission) — in for the kill.
Invité

Réponses: 3
Vues: 626

Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag arasia sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: ARASIA (mission) — in for the kill.    Tag arasia sur EXCIDIUM EmptyJeu 20 Oct 2016 - 18:52
in for  kill

easy to say, hard to do.
JUIN 2003 ; {#}ARASIA{/#}


 “ Tout de suite. ” et la petite brune semble exalter d'une nouvelle vie, d'une nouvelle énergie en se calant sur tes grandes foulées, en t'écoutant déblatérer. Au son de tes pas, tu ne fais pas attention à ses réactions. Ça devrait pourtant s'éveiller au fond de ton ventre, ça devrait pourtant bruisser, s'enflammer. Tu ne fais même pas attention quand elle cesse de te suivre & que tu entres seul dans la pièce.  « Monsieur Perkins, nous sommes venus vous parler de vos actions, souffles-tu simplement, évidemment. Tu n'es pas perturbé par ses vêtements crasseux, l'odeur de sang, la magie qui filtre & s'infiltre. Après tout, tu es plus fort que ça, n'est-ce pas ?  Je n'ai rien fait. ». Le doloris fuse, faisant hurler l'adolescent. Il se courbe, se déforme, déchiré, brisé, les larmes explosant dans ses yeux. Et elle est là, furie déchainée lassée de ses chaines, crachant à l'enfant.  “ Sale traître, mord-t-elle diluant son venin dans les yeux d'un gamin apeuré. C'est de ta faute. ” « Davis. », commences-tu, en te raclant la gorge. Mais elle n'écoute pas, toute dédiée à sa haine, toute enflammée de ses horreurs, de ses douleurs. Et tu la comprends, tu as presque perdu ta femme, ta femme enceinte. Tu as presque trop perdu. “ Tu as voulu Le tuer. ”  Un craquement sonore & un gémissement se mêlent aux chagrins de l'adolescent. Et il pleure sa douleur, il pleure sa rancoeur. Il n'a jamais voulu ça, il n'a jamais désiré ça. « Davis . », grondes-tu, tu veux lui ordonner de le relâcher, tu veux lui ordonner de reculer.  “ Et Il est assez bon pour vouloir te sauver et accepter de te pardonner. Et toi, tu gâches tout. TU NE MERITES PAS- ” « Tracey ! Ça suffit ! », hurles-tu en la tirant en arrière, d'un sort, en la forçant à relâcher cet enfant. Tu la pousses hors de la pièce, refermant la porte derrière vous.

Le regard bleu la couvre, la recouvre. « Par Rowena, qu'est-ce qui t'a pris ? La langue claque. La main passe dans la tignasse ébène. Je sais que tu aimes le Lord, mais, on a une mission, Davis. Et ce n'est pas tabasser le prisonnier - même si j'en ai aussi envie que toi. » La haine sommeille, s'émerveille de ta patience à ne pas céder, de pas laisser libre court à ce que tu as perdu. Draco, Pansy, même ce petit débile de Scorpius. Tu as l'impression que tes amis, ta famille. Tout part en morceaux, en lambeaux. « On va y retourner & tu vas t'asseoir. Tu vas lui poser des questions avec moi & on oubliera cet incident. » Tu le tairas dans le rapport, refusant de la blâmer pour tout ça. Tu sais comme elle ne va pas bien, elle a perdu une mère, tout un univers.

Et dans un mouvement, tu franchis la porte. « Excusez-nous, monsieur. Mais comme ma collègue vous l'a expliqué, le Lord est tout à fait disposé à vous pardonner en échange d'aveux. » Il observe Tracey, le regard apeuré. « Je n'ai rien fait. »
Tag arasia sur EXCIDIUM DgxnSujet: ARASIA (mission) — in for the kill.
Invité

Réponses: 3
Vues: 626

Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag arasia sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: ARASIA (mission) — in for the kill.    Tag arasia sur EXCIDIUM EmptyDim 26 Juin 2016 - 23:14
in for  kill

easy to say, hard to do.
JUIN 2003 ; {#}ARASIA{/#}


La pensée fugitive te traverse durant une poignée de secondes ; Tu aurais dû rester à la maison. Tu aurais dû prolonger tes vacances. La langue glisse, pâteuse & douloureuse, dans ta bouche. « Pouvez-vous la bouger, Monsieur Lestrange ? », la jambe est encore un peu difficile & tu tends en douceur les muscles raides & abimés, égratignés. « Vous arrivez à marcher sans ? », questionne le médicomage et aussitôt, tu le vois avancer ses mains pour te toucher. La baguette se rive sur sa gorge offerte, le stoppant en pleine course ; «  N'approchez pas vos sales mains de moi. » L'éclat de peur agresse ses yeux, le médicomage recule, réalisant à qui il fait face. « Je dois pouvoir vous soigner, Aramis. Le mépris explose dans tes yeux devant sa tentative pitoyable de familiarité imposée. Mademoiselle Carrow y arrive très bien sans me toucher. Si vous n'êtes pas capable de ça, appelez la. » L'homme bat en retraite & appelle sa collègue. « Hestia, un souffle, la brune a des airs d'enfant boudeuse, comme si ton passe-temps préféré n'était pas de l'embêter ou de la déranger. Un jour, Lestrange, je prendrai tes organes en compensation. ». Un sourire devant son air sérieux, douteux ; Tu ne la crois pas vraiment, pas tellement.



Tracey a toujours eu cette grâce mordante, cette élégance cinglante dans l'art du duel, dans cet art cruel.  Tu l'as longtemps sous-estimé, tu voulais la condamner à des travaux de bureau en princesse trop fragile, trop futile, en amie de  Greengarce. Maladroitement, entre tes dents, tu admets que tu t'es trompé. Meurtrière, Tracey a entre ses doigts vie & mort. Elle salue, civilisée, pas divisée pour une mornille. Et la magie fuse, mortelle & cruelle, clouant ses adversaires, tuant les doutes. Elle est faite pour ça, la princesse un peu trop belle. Elle a toujours été faite pour ça.

Et elle attaque, elle se détraque. Puissance & violence se mêlent & s'entremêlent, explosant, fuyant, fusionnant. Coups après coups, elle rend tout.  Coups après coups, comment ne pas tout rendre, comment ne pas se défendre ? Tu l'as entendu comme une rumeur, une tranquille clameur dans l'air ;  Madame Davis est morte.  Tracey n'a plus vraiment de Maman. Et la réalité te cloue au sol tout comme sa  gravité. Tes vacances t'ont éloignées, écartées de ses drames. “ Ca suffit, Davis, et Tracey est rejeté en arrière d'un sort, gémissant, couinant. Tu te tends doucement  & lentement prêt à te jeter sur l’entraîneur. Tu n'as jamais été de ceux à humilier, rabaisser tes subordonnées, tu sais, au contraire, qu'il en va de ton devoir de les protéger. le duel est fini. ” . Et les yeux courent, en question, en pulsions, les mains sur les baguettes pour savoir si elle va le tuer, le pulvériser. Elle se redresse sur ses petites jambes, saluant doucement, lentement. Elle aide l'autre à se relever et puis part de l'autre côté.

Tu sais qu'elle ne va pas  très bien.
Personne ne va bien.

Tu la suis doucement, lentement, la dominant de ta haute taille.  “ Lestrange, elle étire son épaule, t'observant calmement. Davis, rétorques-tu, sobre et sombre. La canne n'est plus là, la jambe est un peu raide mais obéissante, pas tellement récalcitrante. tu es venu pour un duel ? ” Les yeux clignent & tu étires un sourire, un rire. « J'aimerai bien. », c'est toujours un plaisir de jouer de la baguette contre toi, Davis, sembles-tu glisser, énoncer dans le  bleu abyssale de tes yeux. « Mais pas cette fois, je le crains. », tu hausses les épaules, observant la jeune femme. « Nous sommes chargés d'une mission. ». Voldemort l'exige. « Prenez  vos affaires & venez. ». Il n'attend jamais comme les insurgés n'attendent jamais pour blesser, tuer. Comme Draco ne t'a pas attendu, ne t'a pas prévenu. Tu te détournes, et d'une démarche lente, traînante, tu la laisses te suivre. « Tu as fait un beau duel. », souffles-tu d'une voix plus basse, avec un peu plus de familiarité dans la voix, peut-être aussi un peu plus de timidité.

Si tu avais tes gants, tu lui caresserai les cheveux. Tu lui apporterai le seul réconfort que tu peux offrir, quérir. Un souffle ; « Ils ont capturés un insurgé. Durant l'attaque. ». Selon le dossier, il est très jeune, trop jeune pour cette guerre, cet enfer. Trop jeune pour toutes ces conneries.

« Il a déjà été interrogé », torturé, «  Il prétend ne pas avoir été un collaborateur sur l'attentat, cependant, on doit être certain. Et les traceurs sont certains qu'il y a participé. Le Maitre veut ses aveux pour pardonner». Tu ouvres la porte devant elle, offrant une ouverture assez large pour lui permettre d'entrer dans une salle assez petite, sombre. Le jeune homme est recroquevillé dans un coin, il y a une odeur de sang & de saleté dans l'air. Il y a une odeur d'horreur, de rancoeur. D'un sort, les chaises se posent lourdement dans la pièce. Tu t'assois ; « Monsieur Perkins, nous sommes venus vous parler de vos actions. Et une petite voix fleurit de la masse informe. Je n'ai rien fait. ». Ils ont tout faits. Ils ont tout tués.

Et tu n'es pas sûr de la réaction de Tracey.
Tu n'es pas sûr de vouloir offrir un quelconque pardon.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
Sauter vers: