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Tag thamis1 sur EXCIDIUM DgxnSujet: it's okay not to be okay ⊹ thamis
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag thamis1 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: it's okay not to be okay ⊹ thamis    Tag thamis1 sur EXCIDIUM EmptyDim 12 Juin 2016 - 18:53
it's okay not to be  okay

Seeing is deceving, dreaming is believing.
2 JUNE 2003 ; {#}THAMIS1{/#}


Dans ce monde, soit on naît roi, soit on n'est rien.
Et il y a, dans le destin des purs, une étrange histoire de sang, d'envie & de magie. On vous admire sans voir que sous vos pas s'éclatent des tristesses cachées, effacées. On désire être vous sans voir tout le poids qu'incombe vos naissances, vos ascendances. La pureté exige la perfection. La pureté exige l'absence d'hésitation, de questions.

Royaux, vous vivez.
Royaux, vous mourrez.

Les pupilles clairs se posent dans le brun de celles de Theodore. « Aramis ? », le buste redressé, il te percute de sa surprise, de ses iris fauves. « Ne te redresse pas comme ça, un regard vers l'elfe qui se tend, ton médecin improvisé risque de te clouer au lit pour avoir bougé. », l'humour s'agite sous le grondement un minimum inquiet. Et sous ton écœurement pour ses (tes) faiblesses, il y a la sensation d'avoir perdu, d'avoir été vaincu. Elle s'écrase en horreurs silencieuses, en douleurs muettes. Et tu sais bien que tu as trahi, que tu les as trahi, que tu n'as rien appris, rien compris. L'instinct te caresse, égoïste, de savoir que Théo est un miroir. Sous les yeux bruns, et le nez qui se fronce, froisse en fixant Philibert, il y a la froideurs des enfants nés rois, destinés à être des souverains, des assassins aux destins bien tracés, bien rangés. Il y a la compréhension dans les filets d'humour sans rire que seuls vous comprenez. Le chien s'approche, dangereusement, tentant de l'effleurer, d'afficher toute sa tendresse pour le mangemort. Ton sourire fleurit au premier « Argh » alors qu'il retire son coude précipitamment, violemment. Le mâtin des Pyrénées couine de plus belle, en prétendant éconduit, détruit.  “ Méchant chien ” Un aboiement retentit, la queue bat, tu t'amuses des réactions, des actions du chien & de l'homme. Autant l'un que l'autre, ils sont persistants, entêtés dans leur choix. Philibert se redresse, langue pendante, mauvais perdant. « Tu lui as manqué. C'est à croire qu'il est amoureux de toi. », et dans les yeux, il y a un rire qui pétille devant l'absurdité des mots qui ne font ni tiquer, ni vibrer ton visage.

 “ Elle me donne l'impression d'être un assisté, c'est une horreur, et tu es d'accord. Chang a toujours été si inutile, si futile. De ces princesses débiles, elle a toujours eu la fragilité & la lâcheté. Tu te souviens encore de ces pleurs rebondissant sur ses joues. Hideuse, elle te court sur les émotions, te donnant des envies de destruction, et de punitions. Peureuse, elle te roule en frustration avec sa tristesse & sa passivité. La jalousie t'étreint, dans tous tes élans de possessivité. Tu hoches la tête, caressant le chien de ta main valide.  Satanée Chang. ” « Avec un peu de chance, elle se fera tuer en le poursuivant. », ta voix monotone glisse comme si tu soufflais des mots anodins, pas du tout assassins. Ta voix se presse, paresse sans parvenir à discerner toute l'affection de Théo pour la chinoise. « Ou bien elle pleura pour s'être cassé un ongle. », énonces-tu relativement & évasivement. Tu n'as jamais saisi l'intérêt de ton père pour ça. Le mépris s'écoule & s'enroule dans un soupir, un sourire.

“ Oui. J'ai été traîné au Ministère. Je suppose que toi aussi. ” Les dents sont serrés, le masque se fige, prison de tes émotions, de tes intentions. « Oui. Les yeux se perdent dans les siens, s'incrustent dans une étrange sérénité, dans une captivante passivité. Dans le creux de tes pupilles, il y a pourtant un tremblement de peur, de pleurs. Tu n'as pas oublié, tu ne veux pas oublier. Comme beaucoup d'entre nous. Un silence. Nyssandra aussi, ma sœur également. ». L'inquiétude étend ses tentacules, nouant ses membre à ton cœur, creusant des trous dans ton ventre, bousillant ton cerveau. Et Gwen reste figée, bloquée, brisée. L'a-t-il vu, entrevu ? A-t-il même su ? Il y a toujours un peu de crainte au bout des lèvres. L'amertume de n'être qu'un jouet jeté en pâture joue encore sur ta langue. L'impression de servir le plus ingrat, le plus atroce des maîtres t'écrase le cœur. Tu n'en as, au final, que faire de lui, ce qui importe se trouve en eux. “ Je viens de manger mais peut-être que je peux te proposer quelque chose?Pinky? Du thé. ” , un éclair de joie étire tes lèvres, tes rêves. Tu redécouvres les choses simples comme la douceur du thé roulant sous ta langue. L'elfe grommelle, s'agitant pour vous servir le thé. Théo se redresse, laissant un de ses dossiers tombés sur le bois de la table basse. « Mh, en parlant de ça, tu extirpes de ta veste un ballotin de chocolat, pour te souhaiter un bon rétablissement. », un haussement d'épaule comme si ce n'était pas grand-chose, comme si ce n'était que la suite logique des choses. Tu abandonnes les chocolats emballés sur la pile de dossier ; l'argent borde le présent. Précieux & onéreux, ils sont issus d'une des meilleures chocolateries sorcières de Londres. Gravés à ses initiales, c'est une création maison, de leur invention, à son attention. Un peu tendre, tu n'as jamais eu que des cadeaux uniques, des attentions spécifiques pour une poignée d'amis auquel tu tiens plus fort que ta propre vie. Peu sont au courant de cette tendresse latente, puissante. Peu savent, qu'en eux se nichent toutes tes éternels promesses, toutes tes douloureuses faiblesses. “ Ta... femme, elle tient le coup? ” , il hésite sur le terme, trébuchant sur l'amour de ta vie, de tes jours & de tes nuits. Et les yeux le détaillent plein de curiosité, de sensibilité. Nyss a tant fait & tant à faire. Nyss a failli mourir, à cause de toi, à cause de lui. Tu l'as senti s'enfuir, défaillir. Tu les as senti s'évanouir & ne plus vraiment, plus tellement exister. « Elle est forte. Plus qu'elle ne devrait l'être, retiens-tu, un brin trop amoureux pour accepter les dangers qui la dévorent, la mordent. Tout ça parce que tu n'arrives pas à la protéger. Tout ça parce que tu ne l'aimes pas assez bien. On va quand même prendre des vacances. Un sourire s'étire, empire d'un bonheur fragile, sensible. On part ce soir. » Et vous ne reviendrez jamais. Si seulement, vous le pouviez. Ici, les armes sont nombreuses pour la garder, la protéger, l'adorer. « Et ta … fiancée ? », ta voix s'ourle de méfiance, de défiance envers les Shafiq, envers Nephtys. Tu as encore les mains brulés, ravagés par son contact. Le don est encore plus fort, le don te donne tous les tords. Dans une bourrasque de colère, tu veux juste enrouler tes mains à son cou délicat & laisser les petits os craquer. Et il n'y aurait plus de fiancée.

“ Dis-moi que tu es plus avancé que moi pour... ”  Draco. Les mots s'étouffent alors que la main écrase la laisse, ferme, décisive & agressive. Tu trembles tellement, évidemment. « Non. La langue claque contre ton palais, faisant trois petits bonds dans ta bouche. Mais oui. Les yeux se perdent dans les siens. Le brun contre le bleu un peu trop expressif, incisif. Avant de me laisser sortir, j'ai eu … Tu déglutis difficilement, brutalement. Il ne va pas bien. Pas du tout. La souffrance lancinante t'écrasant la mâchoire, le souffle raide & rapide. Et la fièvre cruelle, monstre lent, pesant, puissant. Et c'est la seule idée qui tourne dans ta tête ; Il a mal & tu n'as rien pu faire pour éviter ça. Tu n'as pas pu le protéger, tu aurais dû le protéger. Tu aurais dû voir ça arriver. Les chaînes de l'avenir sont pourtant subtiles, susceptibles, elle ne peuvent se dénouer que pour t'offrir les meilleures opportunités, facilités. Ils sont allés chercher ça dans ma tête. Ton père n'a pas pu l'esquiver, il s'est sacrifié pour te sauver de millions d'autres souffrances. Tout était trop tard, tellement tard. Cassé par les endoloris, tu as juste pu cloisonné ton esprit, t'enfermer dans le creux de tes pensées. Ils essayent de le localiser. », et dans le souffle étouffé, tu sembles tellement, tellement épuisé, brisé comme si tu avais trop pleuré. Et par Merlin, tu ne peux pas t'empêcher de lui en vouloir pour Gwen, pour Nyss. Pour le bébé. « Tu crois vraiment qu'il a trahi ? », tu crois vraiment qu'il nous a menti.
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag thamis1 sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: it's okay not to be okay ⊹ thamis    Tag thamis1 sur EXCIDIUM EmptyVen 3 Juin 2016 - 21:51
it's okay not to be  okay

Seeing is deceving, dreaming is believing.
2 JUNE 2003 ; {#}THAMIS1{/#}


Les yeux pâles caressent la courbe de Nyssandra, de son ventre. « Tu es sûre que ça va aller ? Il y a un soupire qui s'étire, qui l'attire. Tu n'es pas forcée d'aller travailler. Un sourire doux, un peu tendre qui trahit pourtant toutes tes craintes. Et puis le lit est un peu froid sans toi. ». Tu bouges un peu sous le draps, dévoilant le corps un peu blessé, un peu brisé, tellement fatigué. « On peut continuer à dormir, à faire l'amour. » et à oublier ce monde devenu si cinglé, le cadeau empoisonné qu'Il t'a fait. « Il faut bien que quelqu'un aille gagner des sous pour t'entretenir & t'acheter des croque-monsieur. », le rire retentit, lent & doux. Et tu te soulèves sur un coude, laissant le draps dévoiler un peu ton dos alors que tu te hisses pour un baiser doux. « Ne sois pas en retard sinon, tu vas louper ta surprise. ». Un dernier sourire & elle s'évade par la porte d'entrée du petit claquement de ses talons.

Tu la revois se dodeliner, sublime & magnifique. Tu te revois inquiet grimacer sous la taille de ses talons, marmonner que tu vas tous les jeter et grogner dans l'oreiller. Elle n'est pas en sucre, ils ne sont pas en sucre, dit-elle. Elle te l'a prouvé, non ? Des tortures à l’hôpital qui vous a écrasé, elle est celle qui s'en est le mieux tirée, elle est celle qui t'a réparé. Et dans un bruissement de draps, dans un aboiement, tu sens le gros chien se coller à toi, curieux, amoureux des ballades matinales. « Tu veux sortir ? Il bat de la queue en couinant, venant nicher sa  truffe dans ton cou. Tu veux qu'on aille voir Théodore ? Il se détend sous tes doigts, dans un souffle satisfait. On va sortir, d'accord ? Et tu dois descendre sinon Nyssandra va encore te gronder ou te transformer en tapis. ». Il baisse les oreilles, en grognant bassement. Entre elle & lui, ça a toujours été un peu la guerre sur terre.



Avec douceur & lenteur, tu fermes les boutons de ta chemise. Les  deux tremblent sous l'effort, les muscles se  tendent & se  bandent, te droguant à la douleur. Et Philibert t'observe, la laisse dans la gueule, impatient. Tu sais que tu es lent, tu sais que chaque geste te coûte en montagne d'efforts, en brûlures incendiaires, solaires à chaque souffle. Et tu te redresses sur ta canne, haute stature un peu branlante, un peu hésitante. Il est où le Prince des  Glaces? Assassiné, éclaté par les visions, la déraison. Tu l'as vu souffrir. Tu l'as vu fléchir, crucifié par les mots d'un père.  Tu l'as vu s'effondrer & errer dans les brumes de la fièvre. Et au coin de ta tête, ça bourdonne encore, ça sonne tellement fort ; Il est parti. Il a abandonné. Il vous a abandonné. Il t'a abandonné. Et quelque chose s'est cassé, s'est brisé.

C'est vraiment de sa faute, tout ça ?
C'est tellement de sa faute, tout ça.

Dans un clac, tu lies le collier & la laisse, t'essuyant les mains sur le pelage bicolore du Mâtin des Pyrénées.  Et les colosses se dressent, se redressent, un peu ébranlés, tellement touchés. « Tu cours. Je te prive de pâté. », cales-tu au chien qui baisse les oreilles, et la truffe. Et tu caresses l'encolure de ses poils, dans un soupir. « Arrête de faire le malheureux. Ce n'est pas comme ça que tu vas séduire Théodore. », la gentillesse s'enroule dans ta voix un peu moqueuse, un peu frondeuse. Philibert a toujours adoré Nott, de ses amours propres au chien qui se roule sur le dos devant certains humains, exposant leur ventre pour une caresse, une tendresse. Et tu as toujours eu un rire en connaissant les allergies du brun. Le molosse s'est donc toujours trouvé éconduit, dépité & pourtant refusant de s'avouer vaincu, abattu. « Woaf ! Je sais, tu es impatient. ». Et toi aussi. Tu n'as pas assez de mots à mettre sur tes maux. Et tu es fatigué de ne pas comprendre, de ne rien apprendre. Tu es  fatigué de creuser le passé & le futur en enchaînant cigarette sur cigarette.

« Allée des Embrumes. Bran Tower. Appartement numéro 6577, Margaret Mulciber. », claques-tu, en déversant dans la cheminée de l'appartement, une poudre verte. Et aussitôt, tu te précipites dans le feu, le laissant t'avaler de sa  chaleur & te propulsant dans un tourbillon dans un autre salon. Tu ressors en toussant. Les yeux s'habituent au décor aux lignes épurées & sophistiquées. Un elfe de maison s'agite déjà, rangeant la cuisine de trace de petit déjeuner. « Théodore, lâches-tu d'une voix basse & rauque. Il a le nez dans un dossier, la jambe dans le plâtre, les  traits plissés par la concentration. Le  chien tire déjà, rampant pour s'approcher, frotter son museau contre le bras qui dépasse. La froideur de ta peau n'a d'égal que la clarté de tes yeux. Même diminué, je suis sûr que tu t'amuses à faire courir Chang de ton bureau au sien. Il y a pourtant un fond de tendresse dans ta voix, un peu de soulagement dans le fond de ton cœur. Tu es heureux de voir que certaines personnes ne changent pas, ne changeront jamais. Comment vas-tu ? ». Dans le clac de ta canne, tu t'approches d'un fauteuil pour t'y poser, laissant la cape de sorcier tombé, dévoilant le bras invalide maintenu en écharpe. Et si dans ton ton, il ne semble n'y avoir aucune inquiétude, aucune sollicitude, c'est tout l'inverse. Et entre tes cuisses, tu forces le chien à se coucher. Tu analyses les dégâts lentement, prudemment, les dents serrés, le coeur percé. « Tu sais ? » qu'on l'accuse.

Tu sais qu'il nous a tous vendu ?
Dans tes yeux couleur océan, il y a comme le râle d'une douleur brutal, fatal. Il y a comme une impression d'avoir été poignardé, tué. Et tu sais, oh oui, tu sais qu'il l'a abandonné, lui aussi.
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