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Tag teamchocolatine sur EXCIDIUM DgxnSujet: give me the day with no memories. (lavande)
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Rechercher dans: Fiches poussiéreuses   Tag teamchocolatine sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: give me the day with no memories. (lavande)    Tag teamchocolatine sur EXCIDIUM EmptyMer 27 Jan 2016 - 17:14
lavande georgie brown
feat ste bertram rose • crédit tumblr
❝ We're running in circles again ❞Insurgent ; PV

☇ pseudo complet & surnom(s) ; elle déteste savoir son patronyme associé au mythe sanglant de sa terrible « renaissance ». Avant, elle aimait la consonance légère de ce prénom aux accents fleuris, la banalité de ce nom qui, loin d’avoir une histoire s’étalant sur des siècles de croisades et conquêtes, se baladait dans toutes les rues d’Angleterre, qui, quelque part, la liait à tant d’anonymes. Lavande Georgie Brown. L’originalité ne s’y entendait qu’à moitié, et elle croit ouïr la voix fluette de sa grand-mère fronçant le nez, « Lavande ? Et pourquoi pas Géranium ! Ta mère et ses idées ! ». Aujourd’hui, que reste-t-il de Lav-Lav, sinon Ava, guerrière de toutes les lunes, enveloppe crevassée. Ava, et les marques blanchâtres griffant son cou, balafrant ce corps qu’elle ne reconnaît plus, qui ne lui appartient plus. Ava n’est pas Lavande, et si Ron échappe dans un ricanement embarrassé le surnom ayant marqué la plus niaises des périodes de leur adolescence, elle ne sourit qu’à moitié, pleurant intérieurement la disparition d’une part d’elle-même. Lavande Brown, la martyre. N’est-ce pas ce qu’ils voient en elle, quand leurs regards effleurent la gorge abimée. Lavande Brown, la joie de vivre assassinée, crucifiée sur l’autel d’une guerre qui n’aurait pas dû être la sienne.
☇ naissance ; le 30 mars 1980, à Chester, dans le comté de Cheshire, Angleterre.
☇ ascendance; sang mêlé, sang souillé. Un métissage lorgné avec dédain, mais dont elle est fière. Ses origines moldues sont une force comme une autre, une ouverture sur le monde, l’étendard d’une différence qui mérite d’être célébrée plutôt qu’oppressée. Le sang, elle l’expectorait alors qu’il s’échappait de son corps meurtri, et elle sait que pur ou non, le liquide carmin s’écoulant de leurs blessures a le même goût, métallique et infâme.
☇ métier ; enfant, elle se rêvait guérisseuse, magizoologiste, apothicaire, joueuse de Quidditch, chroniqueuse à Witch Weekly, auror, toutes les semaines, une nouvelle idée, toutes les semaines, une nouvelle passion. Autant d’espoirs balayés par la guerre, réduits à néant sous les crocs de Greyback. Elle fuit. C’est ce qu’elle est, une fuyarde professionnelle. Elle ne court jamais assez loin, jamais assez longtemps, et chaque jour est une autre bataille, chaque réveil un coup de poignard dans le ventre, quand chaque coucher était une victoire.
☇ camp ; une hésitation. Elle dit alors, les insurgés, sans s’enorgueillir. Son silence est étrange, comme une remise en question indicible, endormie dans un coin de son esprit. A-t-elle seulement eu le choix ? Bien sûr qu’elle les soutient. De tout son cœur. Bien sûr qu’elle veut renverser ce régime, et danser autour de ses ruines. Elle se mord la lèvre ; au début, elle se tenait à l’arrière, pansant les plaies morales avec son sourire éclatant, consciente que les quelques soins prodigués aux moins vaillants n’étaient rien, comparé à ce que d’autres accomplissaient. Elle savait qu’elle n’était pas impliquée. Les Audacieux ont réveillé en elle ce que les Pacifistes aidaient à museler ; la rage. Depuis quelques temps déjà, elle sent grésiller dans ses entrailles les étincelles d’une autre révolution – la sienne, peut-être.
☇ réputation ; disparue, enterrée. La rumeur a couru des mois durant, et au moment de sa réapparition parmi ses anciens camarades, elle se heurta d’abord à leur stupéfaction. Ils n’avaient pas besoin de le dire, elle était au fait du dernier souvenir qu’elle avait laissé à Poudlard. La dernière scène d’un acte révolu. Méconnaissable, elle ignore si des avis de recherches la poursuivent – pense que non – mais n’essaye pas non plus de prétendre être revenue des Enfers. Quelque part, ne l’est-elle pas, morte ?
☇ état civil ; célibataire. Ironiquement, toujours très au courant des amourettes et autres flirts indiscrets des uns et des autres. Une manie dont elle refuse de se détacher.
☇ rang social ; cadavre, hybride, rebelle. Elle a du mal à choisir. Hors-la-loi, soldat en devenir. Identité duelle.
☇ baguette ; sa première baguette, choisie sous le regard bienveillant d’Ollivander, avait été taillée dans du bois de pommier, et mesurait vingt-six centimètres. Elle était un peu trop rigide à son goût, et contenait un ventricule de cœur de dragon. Perdue dans les décombres de Poudlard, cette amie de toujours a emporté avec elle les souvenirs de ses premiers sortilèges. Pendant son rétablissement, elle en obtint une nouvelle, plus souple. Du bois de prunellier, cette fois-ci, et un crin de licorne. Trente-et-un centimètres – elle a mis un temps à s’habituer à cette nouvelle compagne.
☇ épouvantard ; il brille dans l’obscurité, le regard bestial, où toute humanité semble avoir été corrompue par le monstre l’habitant. Fenrir Greyback a-t-il été humain ? A-t-il ressenti la même peur qu’elle, lorsqu’il fut agressé ? (L'a-t-il seulement été ?) Il est la raison de ses longues nuits sans sommeil et de ses cauchemars diurnes, le réceptacle d’une haine nimbée de terreur, dont l’ampleur l’effraie plus souvent qu’à son tour. Il est loin, le temps où elle grimaçait à la simple évocation des serpents. Aujourd’hui, elle préférerait tomber dans un puits de vipères que retrouver Greyback. Elle préférerait souffrir milles et une morsures plutôt que croiser ses prunelles noires, et apercevoir, dans l’ombre de son rictus sadique, l’éclat des crocs qui manquèrent de lui arracher la vie.
☇ risèd ; serait-ce égoïste, de ne pas apercevoir dans le reflet enchanté la fin de la guerre, mais de s’y contempler ? Elle retire l’écharpe de laine et dénude ses épaules, révélant alors une peau vierge de cicatrices. La Lavande d’autrefois, installée dans la salle commune des Gryffondor, un exemplaire de Witch Weekly coincé sous une tasse de thé. Elle peut même sentir l’odeur du feu crépitant dans l’âtre, et entendre les rires lointains de Parvati. Elles commenteront les tendances de la saison, se se souffleront tout bas les dernières rumeurs du château, et ne pourront s’empêcher de glousser entre chaque mot. L’insouciance retrouvée, enfin. Une fin d’adolescence telle qu’elle en rêvait.
☇ patronus ; c’est pendant ces heures d’entraînement au sein de l’A.D. qu’elle a pu, pour la première fois, faire émerger de quelques filets argentés une petite marmotte intrépide. Toutefois, depuis l’attaque, elle n’est plus capable de former autre chose qu’une espèce de vapeur blanchâtre.
☇ particularités ; maudite, mais pas assez pour attirer la pitié des uns et des autres. Tu as eu de la chance. Voilà ce qu’on lui dit. Tu as eu de la chance. Laissée pour morte par Greyback, mordue, griffée, déchiquetée, elle a eu de la chance. Elle n’est pas devenue loup-garou, seulement semi-louve. Et qu’est-ce qu’une semi-louve, sinon celle qui ne se transforme pas, celle qui peut encore se fondre dans la masse ? Celle qui n’a pas à redouter l’approche de la pleine lune ? Personne ne comprend réellement qu’elle a changé. Qu’un embryon de malédiction sommeille en elle. Pas tout à fait bête, ni tout à fait humaine non plus, elle erre entre deux extrêmes voués à ne jamais se croiser.
☇ animaux ; elle-même ? Elle rit jaune. Ils n’apprécient plus vraiment sa présence, de toute façon.
☇ miroir ; de forme circulaire, un peu rongé ici et là, il a une teinte oscillant entre un mauve délavé et quelque chose qu’elle suppose être pourpre.


☇ Avis sur la situation actuelle ; Elle n’a rien demandé. Ils n’ont rien demandé. Elle a vingt-deux ans et a l’impression d’avoir souffert un millénaire, à se cacher, user encore et encore des mêmes stratagèmes, si bien qu’elle n’attend plus la résolution du conflit. Plus pour l’instant. La lueur malicieuse brasillant dans ses billes azures n’est plus, et c’est peut-être ainsi qu’ils comprirent que l’espoir était mort ; même Lavande Brown n’y croit plus. Divisés quand ils devraient être soudés, elle observe les alliances se faire et se défaire, les idéaux diverger et se regrouper dans des factions presque ennemies, et le camp adverse gagner du terrain, fauchant au passage proches et alliés. Elle n’oserait jamais le dire, mais elle pense que la rébellion perd de sa légitimité, que les vendettas ont englouti l’intérêt commun. Leurs failles sont exploitées par les séides de Voldemort, ils sont tournés en ridicule, en traîtres, en terroristes, en voleurs. En criminels. Quelques années auparavant, elle a refusé de croire Harry quand il affirmait le retour du Lord, elle a préféré se boucher les oreilles et qui aurait pu la blâmer ? N’étaient-ils pas mieux, confinés dans leurs tracas adolescents ? Elle a longtemps regretté son ignorance, et si sa confiance est dévouée aux efforts du trio, qu’elle défendrait jusque dans la tombe, son espoir vacille, tremblote. Demain sera-t-il son dernier jour ? Lavande, ce n’est pas une guerrière. Lavande, elle papote, glousse, critique le style vestimentaire de sa voisine, fronce le nez en botanique, croit dur comme fer aux pouvoirs de la divination. Catapultée dans les rangs de la résistance, elle n’a comme armes que les vestiges de sa joie de vivre et cette colère sourde qui lui paraît étrangère – car sa soif de sang n’est-elle pas, aussi, une soif de justice ? Justice pour les siens réduits en esclavage, justice pour ses amis tombés, justice pour le sacrifice d’une génération. Elle s’est endurcie, sourit moins. Elle est fatiguée, et ses rotules esquintées lâchent parfois, mais elle se relève. Elle n’a plus que ça ; sa vie, comme doigt d’honneur à cette société gangrénée par la haine et la folie d’une caste qui peine à comprendre que son Âge est révolu.

☇ Infos complémentaires ; Incarnation de la frivolité féminine, Lavande aime soigner les apparences et insiste auprès de son entourage qu’un peu de vernis remonte toujours le moral. Girly girl assumée, elle a probablement doublé le chiffre d’affaires de toutes les boutiques de cosmétiques dans lesquelles elle s’est rendue, et a un sixième sens pour deviner quelle couleur correspond le mieux à votre teint. Du reste, elle trimballe toujours avec elle une petite sacoche en cuir de dragon qui abrite quelques produits de beauté, bien qu’elle s’en serve de moins en moins. Dès qu’elle en a l’occasion, elle se débrouille pour dégoter un exemplaire de Witch Weekly dont elle suit religieusement les bons conseils, horoscopes et autres chroniques mode. C’est sa bouffée d’air frais. Tourner les pages de ce magazine lui rappelle une autre époque, et la ramène à l’abri de la guerre, dans son lit à baldaquins où, au lieu de réviser son devoir de métamorphose, elle annotait à la plume les dernières tendances de la saison. Il y a un toujours un professeur qui se détache de la masse, et dans le cas de Lavande, il s’agit de Sybill Trelawney. Beaucoup de ses camarades ne voyaient en elle qu’une excentrique à coté de la plaque et doutaient de la véracité de ses prédictions, mais pas elle, la défendant bec et ongles dès lors que quelqu’un osait la critiquer. Si elle espérait démystifier les arcanes de la divination en sa compagnie, elle trouva surtout un soutien inébranlable en la personne du professeur Trelawney qui, sous ses couches d’étoffes multicolores, le cliquetis de ses bracelets et son lourd parfum, n’a jamais cessé de lui prodiguer de précieux conseils tout au long de sa scolarité. Elle lui doit également la vie, quand celle-ci tenta d’assommer Greyback avec une boule de cristal. Férue de potins, un rien langue-de-vipère, drama queen à l’extrême, niaise sur les bords… tant de défauts qui ont forgé la réputation haute en couleur de Lavande. Ses petits cris hystériques en ont agacé plus d’un, sans parler de ses insupportables gloussements ou de sa fâcheuse manie à rajouter son grain de sel là où personne ne le demandait, mais elle amenait dans les conversations une fraîcheur et une candeur n’appartenant qu’à elle. (Oh et puis ! Que n’aurait-elle fait pour être au centre de toutes les attentions ?) C’est une fan inconditionnelle des Weird Sisters et des Rotten Apple. Elle tombe tout le temps amoureuse, des choses ou des personnes, d’un joli bracelet ou d’une belle histoire. Débordant d’affection, elle est très tactile et quoiqu’on en dise, son rire est particulièrement communicatif. Les mots tendent à lui manquer en ces temps durs, mais comptez sur elle pour vous prendre dans ses bras. Elle est excessivement superstitieuse, et consulte régulièrement un voyant en dépit des dangers qu’elle court en s’aventurant dans des coins « sensibles » – soit n’importe quelle ville d’Angleterre. Sous sa cascade de cheveux blonds se cachent les gracieusetés empoisonnées de Greyback, des morsures et des coups de griffes lacérant une partie de son cou, sa clavicule et ses épaules. Poupée salement amochée. Elle ne les touche jamais, les ignore, les couvre d’écharpes, de cols roulés, d’étoffes ; fusille du regard le premier quidam dont les yeux vagabondent de trop à son goût. Elle n’est pas ses cicatrices. Elle n’est pas une victime. L’agression l’a pourtant changée. Plus discrète, moins émotive. Le sourire est faiblard, incertain. Elle ne s’épanche pas sur l’attaque, ni sur les évènements qui ont suivi – son sauvetage inespéré, les longues semaines de soins, son arrivée chez les Pacifistes, son départ… non, elle a décidé de taire ce traumatisme, de le refouler dans un coin de sa mémoire. Dès que la conversation frôle l’un de ces sujets, elle s’efforce de la détourner, d’inonder son interlocuteur de banalités assez savoureuses pour tromper son scepticisme. Elle s’est infligée des insomnies, afin de ne pas croiser dans ses songes nocturnes le rictus sinistre de Greyback, et ce pendant une longue période, déclenchant des crises de somnambulisme à répétition. Quelqu’un doit constamment garder un œil sur elle, dès qu’elle s’assoupit. Pourquoi dit-on semi-louve. Elle se demande. Fouille dans les tréfonds de son esprit, cherche un parasite, et se heurte à son propre silence. Elle a les réflexes, l’endurance, la force, les sens, mais pas l’animal, l’ennemi intime. Curieusement, elle se sent incomplète. Depuis « cette » nuit de 1998, elle a gagné en humilité ce qu’elle a perdu en confiance. Autrefois à l’aise avec son corps, elle en a désormais honte ; refuse de se dévêtir si quelqu’un rôde dans les parages, si elle n’est pas sûre d’être complètement seule. Le goût du sang se réveille, surgit de nulle part, l’enivre. Au centre de la bataille, elle revit, carbure à l’adrénaline, fait éclater la férocité qu’elle réfrène au quotidien. Lavande n’a jamais reculé devant le danger, mais elle n’était pas violente, auparavant. Elle maîtrisait mieux les sortilèges défensifs, usait de subterfuges pour protéger ses amis avant toute chose. Maintenant qu’elle a rejoint les Audacieux, les maléfices offensifs franchissent la barrière de ses lèvres avec une facilité déconcertante, qui la terrifie presque. Appétit décuplé, commandé par un instinct primaire, elle se résigne cependant à un régime simple, précaire. Elle n’a pas besoin de viande rouge, elle, elle n’est pas un monstre.

❝ Nothing compares to you ❞Deux mots sur l'IRL

Appelez-moi Simone  gaah  ou Mathilde. J'ai 21 ans ({#}riptomyyouth{/#}), je viens de france ({#}sudftw{/#} {#}teamchocolatine{/#}) et j'ai connu le forum via bazzart. Si tout va bien vous me verrez connecté(e) 5 jours sur 7. Un dernier mot ? EXCI WHAT'S GOOD.  jule

Tag teamchocolatine sur EXCIDIUM DgxnSujet: MOTHER KNOWS BEST
Simon Rosier

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Rechercher dans: aux oubliettes   Tag teamchocolatine sur EXCIDIUM Nonew12Sujet: MOTHER KNOWS BEST    Tag teamchocolatine sur EXCIDIUM EmptySam 10 Oct 2015 - 13:19
#TEAMCHOCOLATINE fire fire fire LE SEUL VRAI NOM QUI EXISTE gaah
anyway MÉABH QUOI. I love you Famke est tellement belle aussi trognon j'ai tellement hâte de voir mama parki à l'œuvre hehe
bienvenuuuue ! pétille
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