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Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: FRED & PANSY ⊹ a deal with the devil would have been easier, wouldn't it ?
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: FRED & PANSY ⊹ a deal with the devil would have been easier, wouldn't it ?    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptyJeu 14 Avr 2016 - 0:29
PANSY PARKINSON & FRED WEASLEY {#}1{/#}
MAY 20th, 2002 && HERPO CREEK

I
l les déteste ces princesses de sang pur. D’Ollivander à Greengrass en passant par Parkinson. Il les déteste toutes tellement. Il voudrait tant les écraser, les traîner dans la boue, ces princesses qui écrasent des vies et des cœurs sous leurs souliers de soie blanche. Ce ne sont que des pourritures dans des robes de soie. Et Pansy est probablement la pire d’entre toutes. « Pendant un instant, j’ai cru que les Weasley allaient avoir de quoi être fiers… J’ai cru que finalement un membre de la famille allait avoir la décence de trouver un semblant d’honneur dans l’abomination qu’est ce lignage. » Plus que la gifle, ce sont les mots de la Parkinson qui brûlent sa peau et avivent sa magie dans ses veines. Comment ose-t-elle parler de décence ? « Mais non, aucune tripe, aucune échine, aucune… Aussi eunuque que le paternel dénué de dignité ou d’orgueil, prêt à laisser ta précieuse cadette aux restes d’une autre, à une enflure capable de retourner sa veste à la moindre occasion » Comment ose-t-elle les juger avec son échelle de valeurs totalement déglinguée, complètement foirée ? Autour du bois magique, les doigts se resserrent si fort qu’il croit avoir cassé sa baguette. Mais c’est la brindille sous ses pieds qui craque comme il imagine que se briseraient les os de Pansy s’il la frappait. (Et il y a ce sort, cette expérimentation, peut-être qu’il devrait – sûrement que ça ne compte pas comme de l’expérimentation humaine quand on lance un sort sur une raclure pareille, pas vrai ?) « Ca fait quoi, Weasley, de douter des gens ? De savoir qu’il pouvait essayer de libérer Ginny mais qu’il a préféré ‘se sacrifier’ et passer la nuit dans des draps de soie, avec moi ? T’as beau faire semblant de ne pas y croire, c’est trop tard, c’est là maintenant… » Et elle a raison. Il y a ce doute contre Blaise maintenant qui susurre à l’amitié brisée, à la confiance bafouée. Elle a raison, et c’est peut-être ça, le plus douloureux. C’est peut-être ça qui emmerde le plus : Pansy Parkinson a eu une influence sur lui. (saigne ! tue tue tue !) Dans ses entrailles, le monstre de glace s’agite, enfonce ses crocs dans sa chair. Et le cœur bat plus vite, plus fort. C’est assourdissant, il arrive à peine à penser. A entendre autre chose que les grognements affamés, les voix enjôleuses, les sirènes meurtrières. (tue ce qui te fais du mal, tu seras mieux après – saigne saigne saigne !) (tue tue tue) « How does your sister think my leftovers taste ? » (BUTE LA) Et une main part en avant, les doigts s’enroulent autour de la gorge. La poigne est féroce, dure contre la chair tendre, tellement fragile qu’elle en gardera sûrement une marque. Le regard qu’il plante dans ses yeux est noir, l’iris bouffé par la pupille dilatée, ce gouffre noir et béant, ce puit de prédation, de sauvagerie. Et impitoyable, la pointe de la baguette s’enfonce dans la joue rose et rebondie. « Ta gueule, Parkinson. » Siffle-t-il, gardant à peine assez de conscience pour ne pas la tuer, pas tout de suite. « Tu te crois mieux que nous, peut-être ? Tu crois que ce que tu crois compte ? T’es rien ici, t’es rien là-bas non plus. Tu te crois reine mais tu gouvernes sur du vide, des illusions. Et si ce n’est pas moi qui te fous à terre, ce seront les insurgés, ou les autres. Ou même ceux-là qui sont de ton lignage – parce que t’es rien. » Elle n’est rien, putain. Rien de rien. Elle est creuse et quand Fred lui brisera la nuque, quand la porcelaine de sa peau éclatera entre ses doigts, il verra qu’il n’y a que du vide en elle. (vas y, tu iras mieux, beaucoup mieux, tellement mieux)

Soudain, sa magie s’agite contre sa peau. Avertissement. Quelqu’un est entré dans le périmètre de détection. Alors, plus fort, il serre. Et le sort, l’Avada ne traverse toujours pas ses lèvres serrées jusqu’à en blanchir. Le Weasley a envie de la voir avoir peur (comme lui), réaliser son impuissance (comme lui), découvrir son inutilité (comme lui). Lui montrer comme la vie est une pute avec les gens, et pas seulement les personnes comme lui. Mais la magie de détection s’agite plus fort quand d’autres sorciers arrivent, et elle chauffe maintenant, Fred est presque certain que Parkinson aussi peut la sentir, la magie qui grésille en un frisson contre sa peau, jusqu’au bout de ses doigts. Il pourrait. Juste un sort, juste un, et ce serait fini. (ou alors ...) Pourtant, il la relâche, se forçant à desserrer assez la poigne pour la laisser respirer de nouveau. « Live knowing your life and your child were spared by a Weasley. » Glisse-t-il, sardonique avant de la libérer totalement, de transplaner. Avant de se faire repérer par les sorciers.
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: [Mission] PARTY IN THE USA
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: [Mission] PARTY IN THE USA    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptyMer 13 Avr 2016 - 0:20
DAVIUS LLEWELLYN & FRED WEASLEY {#}1{/#}
JULY 30th, 2002 && BOSTON (USA)

C
’est presque étrange de pouvoir dormir. Comme dans dormir sur ses deux oreilles. Dans un (vrai) lit avec un matelas, un coussin et de (vraies) couvertures. Sans avoir à se méfier que les pièges qui le protègent seront déjoués pendant qu’il se repose. Le premier soir, il n’a pas réussi. A s’endormir. Pas dans le lit en tous cas. Roulé dans les draps, sur le parquet, ça a été plus facile de grappiller des heures – c’était moins culpabilisant vis-à-vis des autres restés derrière. Il a suffi de tout remettre en place et de mentir à Mrs Anderson qui est beaucoup plus facile à duper que ne l’était Molly.

Deux nuits plus tard, il dort dans le lit, mange un peu plus normalement (les repas avec les Anderson, ça lui fait toujours bizarre, ça le rend toujours un peu malade malgré les talents de cuisinière de la matriarche – il se dit que c’est parce que ça lui rappelle trop les Weasley) (ceux qui sont morts) (ceux qui sont restés). Il porte des vêtements propres et pas usés, pas rapiécés à l’infini. Mais tout ce confort, c’est un peu, bizarre. Anormal. Avoir une vie normale, c’est étrange, il se demande s’il saurait avoir ça de nouveau. L’idée même est étrange parce qu’il ne se voit pas survivre à la guerre.

Quand Davius entre dans sa chambre, il a l’impression de voir un autre homme – comme il est surpris par l’étranger qui se reflète dans les regards des gens du coin quand il leur parle. « Mr Anderson nous a trouvé le numéro d’un collègue de Jeremiah » Encore ce Jeremiah. Le fils disparu des Anderson. L’ami surprise d’Ollivander – Fred ne peut pas s’empêcher de trouver cette amitié étrange ; il a connu Nyssandra (l’ancienne Nyssandra qui était l’amie de Bill, de George et de lui-même, cette fille un peu superficielle mais pas méchante, plutôt souriante, même si un peu triste et agréablement clairvoyante) mais, pour autant, ce qu’il a en tête depuis plusieurs mois, c’est ce qu’elle est devenue ou restée, peut-être, malgré les malheurs et tout le reste. « Qui aurait lui-même des contacts avec le gouvernement, même s’il sait pas trop avec quelle partie du gouvernement. Ça pourrait être l’Agriculture. On l’appelle, on le rencontre et on voit ensuite ce qu’il peut nous organiser. » Pensivement, Fred acquiesce, bien qu’occupé à rassembler la pile de romans qu’il a fait tomber pendant la nuit – le seul souci de dormir pour de vrai, c’est que ça laisse plus de temps aux cauchemars pour venir. (Peut-être que cette nuit, il essayera la tisane tranquillisante que lui a discrètement proposé Mrs Anderson hier soir) « Tu sais comment te servir d’un téléphone, toi ? » Le papier est attrapé, examiné. « Ouais, il hoche la tête en déposant le dernier livre (moldu) en haut d’une pile à l’équilibre précaire : Pa’, il hésite, se gratte la nuque et se reprend rapidement : On en avait un à la maison. Je l’ai déjà utilisé. » C’était avec George, ils voulaient faire des blagues aux moldus (et ça a fait hurler Molly quand elle les a découvert en train de bobarder un autre adolescent qu’ils avaient contacté en faisant des chiffres au hasard. « On peut utiliser le téléphone dans le salon ? » Demande-t-il en sortant de la chambre, glissant sa baguette et le papier dans sa poche. Il sait bien que les Anderson leur ont dit de faire comme chez eux, mais il préfère ne pas trop prendre ses aises. Au-delà du fait que la famille américaine en fait déjà plus pour eux que ce à quoi ils sont habitués dans leur propre pays, ici n’est pas chez eux et ça ne doit pas trop le devenir, au risque de perdre l’habitude (de ne pas dormir) (d’avoir faim) (d’avoir peur) (d’avoir des fantômes accrochés aux chevilles). « J’ai vu des téléphones dans des cabines plus bas dans la rue en face du bar d’hier, sinon. Les moldus ont l’air d’utiliser des pièces. » L’air de rien, il tait une toute autre motivation à sortir. Il voudrait bien une bière, rien qu’un peu d’alcool dans le sang pour se réchauffer complètement. Mais il est presque certain qu’à vivre ensemble depuis trois jours, Davius a compris, au moins en filigrane, ce travers pour l’alcool que Fred gomme ici, mais ne peut pas effacer totalement.

Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: (FRUNA) reaching a dead end.
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: (FRUNA) reaching a dead end.    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptyLun 11 Avr 2016 - 0:35
MARIE TALESCO & FRED WEASLEY {#}1{/#}
JULY 25th, 2015 && MUGGLE FOREST (ENGLAND)

S
'il cherche à la vexer, à l'énerver, c'est misérablement qu'il échoue comme le prouve le sourire qu'elle lui offre, agrémenté d'un « je suis contente d'être juste tombée sur toi, dans ce cas. » qui ne se démonte pas face au mécontentement évident, criant, du roux. Cette Marie est toujours si foutrement calme, toujours si fichtrement en contrôle alors que lui peine à maîtriser le tremblement de ses mains, la bougeotte qui déjà tire sur ses fils. « Je ne suis pas une Seer. Je ne sais pas. J'ai des théories, par contre. » Et tellement clairvoyante sur lui (mensonge mensonge - elle bluffe, seuls George et Luce le connaissent vraiment, eux seuls le comprennent totalement) alors qu'il ne comprend pas ce qu'elle est, qui elle est. Ce qu'elle lui veut. Ca ne fait qu'ajouter à la frustration du Weasley, à sa colère d'être le seul, encore. Toujours. « Great. » Claque-t-il et le mot craque, désagréable et grinçant dans l'air.

Sans lui laisser le temps d'exposer des théories (qui tomberont juste) (putain, ce ne sont que des pierres jetées dans la mare, elle fait tout au hasard) (elle le touche par hasard, elle touche la vérité par putain de chance, rien de plus), il lui demande ce qu'elle fiche ici. A ses côtés, à nouveau. A rechercher sa compagnie alors que tout chez lui crie qu'il ne veut pas d'elle dans les parages et que lui-même ne se supporte pas. Et Marie arrête de sourire, le visage délicat devient grave. Tout à l'inverse, ça ne fait que tirer les lèvres du Weasley en une grimace de satisfaction sardonique de la voir perdre ses sourires et ses airs doux. « Non, je n'ai pas plus envie de mourir aujourd'hui que les deux dernières fois. Mais il paraît que la troisième tentative est toujours la bonne. Alors, pourquoi pas ? » Contre sa cuisse, la baguette, toujours pas rangée, tapota quelques coups impatients contre le jean fatigué. « Généralement, les gens ne font pas ce qui va à l'encontre de ce qu'ils veulent. Est-ce que tu es stupide ? » Peut-être qu'au final, la réponse est vraiment simple. Peut-être qu'elle est juste simple d'esprit, qu'elle ne comprend pas ce qu'il est, ce que sa présence engendre. Et c'est juste du hasard, de la chance si elle touche juste. Il voudrait tellement s'en persuader, il essaie tellement fort de se dire que c'est ça la vérité mais toujours elle a le mot juste, la conclusion qu'il faut et ça ne fait que réveiller sa méfiance insomniaque. Comme aujourd'hui, comme lorsqu'elle parle de la blessure qu'il a provoquée sans le vouloir. Pour laquelle il s'en veut encore. « Si on oublie les mauvais côtés et par-là, je veux dire lorsque l'Autre Côté se met à nous pourchasser à grands coups d'Impardonnables, je pense que toi et moi, on fait une bonne équipe. » Impossible de contester. Fred a eu plus d'une occasion de voir que sous la douceur, la brunette est une sorcière compétente, une duelliste à ne pas négliger. Le grand roux connait la complémentarité entre les boucliers de la Française et de ses propres incendies de magie. « Ne te méprend pas. Je ne veux pas te talonner et encore moins m’immiscer dans tes projets ou... t'envahir, non rien de tout ça. Mais... tu es l'Inventeur. » Reniflement agacé. Il déteste le titre, les responsabilités qu'on essaie de lui mettre sur les épaules et dont il n'a jamais voulu. (Lui veut juste se venger, les protéger, puis reposer en paix - il n'a pas le temps, pas l'énergie pour les utopies et les idéologies) Il en a assez qu'ils tentent de l'intégrer dans leurs histoires, qu'ils cherchent à en faire un des leurs parce que Fred ne sera jamais comme eux, ne se battra jamais pour survivre ou pour vivre. Et ils ne seront jamais Fred parce qu'ils n'auront jamais perdu George. « Tu es l'Inventeur, c'est en partie grâce à toi et ton frère si nous sommes toujours là aujourd'hui. Donc si tu as besoin d'un coup de main, je suis là. » Ils disent tous ça. (Ne la crois pas, elle ment encore) « Même si je te dis » Commence-t-il, le sourire en coin jurant avec ses mots froids : que je veux tuer ? » Les meurtriers de son lâcheur de George, les bourreaux de son idiote de Ginevra, les tueurs de son père, les tourmenteurs de sa mère, les fantômes de Lucrezia. « Même si je te dis que je veux juste me venger ? » La vérité éclate, laide et noire : Fred ne sera l'un des leurs parce que Fred ne sera jamais aussi bien qu'eux. Fred ne se bat pour un idéal ou une utopie. Les mondes meilleurs ne l'intéressent pas, car rien ne peut être meilleur en l'absence de George. Il ne veut que se venger, que soulager le monstre qui lui bouffe les entrailles et enfonce ses doigts dans le coeur.

Lentement, la silhouette quitte son appui, contre l'arbre, et s'approche d'elle. A grandes enjambées, il ne faut pas longtemps au Weasley pour la rejoindre, la toiser de plus près. La défier de vouloir encore l'aider. « Explique-moi pourquoi je ne dois pas croire que tu veux juste espionner ce qu'on fait. N'essaie pas de me faire croire que c'est juste pour faire quelque chose, il y a des milliers de façons d'aider les autres » Les idéalistes, les passionnés, les justiciers. Les gens biens. « sans me côtoyer. » Sans qu'il la mette en danger dans ses rages meurtrières. « Rassure-moi, tu n'es pas une de ces idiotes de groupies ? » Il tente une blague, mais le rire du roux est grinçant, rouillé. Usé par le temps et la vie. « Et ta blessure. Ca importe, ajoute-t-il avec un sérieux mortel : Ca importe que tu soies en bonne santé. En parfaite condition. Je sais que tu traînes avec Hermione, et Ronald n'en est jamais loin. Si mon frère crève parce que tu es blessée et que tu as besoin d'aide, ça importe. » Il assène, cruel, la vérité, les seules loyautés qui le mouvent et le portent encore. Il se moque bien de Marie et de sa survie (sale menteur, tu étais blanc comme un fantôme quand tu as réalisé ce qu'il lui était arrivé par ta faute) - mais tout pourrait bien tourner en justice expéditive et exécution sommaire s'il la juge coupable de la mort de Ron.

Fred ne se laissera plus jamais prendre personne.
Amis, alliés ou ennemis, ils sont tous coupables et condamnables quand il s'agit de ses proches.

« Et ça compte si tu restes dans les parages » Si elle reste dans ses parages. (peut-être qu'il ne veut pas la briser, elle aussi - il a manqué de le faire tellement de fois déjà) « J'ai pas le temps de te materner ou de te protéger. » Peut-être qu'il est un peu injuste, au fond, d'insinuer qu'elle est faible quand il a pu voir le contraire. Ou simplement qu'il ne peut pas se permettre de s'attacher à nouveau, d'accepter une alliée et de la perdre comme tous les autres. Sûrement. Fred n'a pas vraiment le coeur solide, derrière ses murailles de glace et ses torrents de sarcasmes.
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: NASTYA + running to the sea
Anastasiya Kovaliova

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Rechercher dans: Récupération   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: NASTYA + running to the sea    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptyVen 8 Avr 2016 - 17:15
P2 : affiliée à maksim (date?)
1995: arrivée en angleterre + alastar/simon/adele
2000: premier détournement + chantage
février 2002: simon + centuries + sevrage + draco
octobre 2002: fuite > mort de judah fawkes (thks Vince)

2003
avril: SIMYA #1
20 aout: alliance avec alastar et maksim. ALAKSYA#1
25 aout : simon refuse de s'allier a elle + reçoit une invitation de Maksim
30 aout: MAKSYA #1

Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: (fred) + hello old friend
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: (fred) + hello old friend    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptyMer 9 Mar 2016 - 1:14
JUNE WINCHESTER & FRED WEASLEY {#}1{/#}
SEPTEMBER 8th, 2002 && DIAGON ALLEY

« T
u m'emmerdes, oui, juste comme ça. Sans gant et sans ruban pour atténuer le ton acide sur lequel glissent les mots du Weasley : T'as voulu une invention, tu l'as eue. Fais pas chier. Et la prochaine fois, ne me colle pas un de tes gars dans les pattes. » Le regard glisse, méprisant, sur l'Audacieux aussi indigné qu'insurgé. « C'était rien d'autre qu'une perte de temps. » Mais Fred s'en fout. Il s'en balance de l'autre qui se plaint qu'on ne l'a pas laissé entrer dans l'Atelier (putain, personne n'entre dans l'atelier qu'il partage avec Percy et George - quand est-ce qu'ils le comprendront ?) Il s'en moque pas mal des susceptibilités des uns et des autres, de collaborer avec ses camarades. Fred ne veut pas partager son atelier et son espace. Surtout pas avec d'autres qui ne savent (pas se coordonner avec lui) qu'être gênants ; font (différemment de George) n'importe quoi et ne (le laissent pas écouter George) la ferment jamais. C'est trop demander de lui foutre la paix quand il est en train de (parler avec George) bosser ?

« Weasley, soupire le leader audacieux et il attend que son ouaille soit sortie de la tente pour reprendre : je sais que c'est pas facile. » La phrase lui hérisse le poil et Fred se crispe aussitôt, trop habitué à ces conneries qu'on lui assène encore après tout ce temps. Parce que ce mec ne sait rien. Ce n'est pas parce qu'il a entendu parler des jumeaux Weasley, parce qu'il l'a vu en double quelques fois dans les couloirs de Poudlard qu'il sait quoi que ce soit. « Mais tu dois colla- » Le tabouret où il est assis râcle bruyamment contre le sol. « Non. » Les fioles pleines d'un liquide noir perlé frémissent sur la table branlante où Fred se penche. Fuck quoi. « Je ne te dois rien. Je ne suis pas dans ton groupe, tu fais appel à mes compétences quand tu en as besoin mais ne confonds pas les choses, t'es pas mon chef pour autant. » Les leçons de morale bien pensante, ça suffit à la fin, merde. Alors il se casse, faisant caler le pan de la tente qu'il écarte d'un geste large et sec.

Il en a marre, marre de ces emmerdeurs, de ces empêcheurs de créer-en-rond.
Bordel, parfois, il veut retourner aux USA. Avec Harper. Loin de tout ce merdier et de ces gens qui pensent le connaître et ne savent putain de rien sur lui (et George). Au moins, là-bas, on respectait son besoin de solitude (bon, sauf Harper - special case, disent certains). Il n'avait pas besoin de traîner son passé et ses pertes en étendard - et personne n'essayait de le changer sous prétexte d'un autrefois qui ne reviendra jamais.

« Bien cher Fred, bonjour. » La voix le surprend et il croit entendre un fantôme avant de se souvenir des missions et des blagues de faux couple. Et de la libération des rebuts (encore un truc qu'il voudrait mettre derrière lui, les remords lui filent encore la nausée). « Ça fait un moment. » Il ne sait pas trop comment le prendre. Comme un reproche ? « Ouais, Redhead. » Le vieux surnom est rêche sur la langue, la voix est rauque sous l'émotion qui lui noue la gorge. Il n'est allé voir aucune d'elles. Ni Ginevra, ni Alicia, ni June. (Ni même Guenièvre Finn) Aucune aucune aucune. A la place, il a couru après Lucrezia et des explications qu'elle n'a jamais voulu donner. A la place, il s'est cassé aux Etats-Unis (loin de toutes ses ces héroïnes de tragédie). « Ouais. J'étais ... pas là. Et occupé. » A faire autre chose, principalement. A les éviter, un peu. (Pour pas les casser encore plus) (Pour ne pas les voir s'effondrer à nouveau) « Qu’est-ce que tu fais par ici ? » « Là, je fuis. » Rire amer quand l'aveu est livré, que le corps se penche vers l'échelle de secours (de sortie) (de fuite). Il plaisante à peine. Il commence déjà à étouffer dans l'espace étroit du toit, à angoisser au milieu des murmures incessants des autres insurgés. (et s'il n'entendait pas George l'appeler à cause de tout ce bruit ?) Il a besoin d'un verre. Ou d'une bouteille peut-être. De la bieraubeurre pour lui réchauffer les entrailles. « Toi aussi, t'as la gueule de quelqu'un qui en a marre de ce toit surpeuplé. » C'est un peu grinçant, il y a un reste d'acide dans ses mots. « Je t'embarque avec moi ? » Propose-t-il après une hésitation, en lui cédant le passage d'un pas sur le côté. (Elle a l'air en forme, non ?) Mieux que Lucrezia, Ginevra, Alica et Guenièvre, non ? (Elle lui a manqué aussi, et il sait qu'elle est solide, pas vrai ?) « On transplanera pas loin si tu le sens pas. Et je te ramènerai. » Et une grimace moqueuse s'improvise sourire et échoue lamentablement quand il lance au Pacifiste de garde : « Avant le couvre-feu, juré, m'sieur. » Ou pas, hein.
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: LANCELOT & BLAIR (+) Sixteen is a strange age.
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: LANCELOT & BLAIR (+) Sixteen is a strange age.    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptySam 6 Fév 2016 - 3:25
we intertwined

Like vines we intertwined
Carelessly growing up and growing old
Life was on our tongues
It tasted heavenly so good
JULY 25th, 2002 ; Lancelot & Blair (RP {#}1{/#})







« Murph’ dit qu’on a qu’à éviter les sous-sols, c’est là que Julian fait ses expériences et que ça schlingue le plus. » Humpf. Blair ne croit pas vraiment l'apprentie Belliqueuse, pas même quand son meilleur ami lui fait confiance. Disons-le, Murphy a une perception très relative du danger. Perception à laquelle la Hughes, plus peureuse prudente, n'adhère pas du tout dans le secret de son coeur. Mais pas question de dire qu'elle a peur. Alors à la place, la voilà qui demande s'il sait transplaner (et zut, elle a oublié qu'il sait voler) ou s'il ne préfère pas aller chez Bill plutôt. La Chamière aux Coquillages est bien plus accueillante et rassurante. Puis il y a les dunes touffues de hautes herbes où ils pourront se cacher pour manigancer ce qu'il y a à manigancer. Et il y a le gâteau aux amandes aussi. « … si y’a du gâteau, je veux bien. » Le sourire qu'elle décoche à Lancelot signe une culpabilité même pas coupable. Ca rayonne d'autosatisfaction à tous les étages de son visage constellé de rousseur. « Eh, petit coup sur l'épaule pour s'assurer qu'il l'écoute : Notre gâteau aux amandes, c'est le meilleur du monde. » Rien que ça. C'est qu'elle ne doute rien, la rouquine - au moins dans ce domaine. « Peut-être que je devrais devenir pâtissière plus tard. » Quand la guerre sera finie, que les Mangemorts mangeront les pissenlits par la racine et qu'Il aura eu les doigts cassés à coups de violons précieux éclatés. « Maman et Fleur disent que je fais bien les gâteaux. » Elle conjugue encore sa mère au présent. C'est un peu stupide, sûrement. Elle sait bien qu'elle est morte, mais Blair n'arrive pas à intégrer sa mort comme un fait. C'est trop lointain pour elle, et elle n'a le temps de rien avec la vie qu'ils mènent tous. Peut-être qu'elle devrait prendre le temps de faire son deuil, pour sa mère, pour Juni aussi. Plus tard - mais elle ne sait vraiment quand ce sera ce plus tard qui s'attarde.

Un peu à contre-coeur, elle propose d'amener les deux autres avec eux. Ils forment un quatuor, il paraît, même si Murphy préfère Arthur et qu'elle-même aime mieux Lancelot. Du coup, il faut aussi les inviter, et surtout ignorer la jalousie qui lui pince méchamment le coeur. Parce que, zut quoi, c'est son meilleur ami à elle et elle ne l'a pas vu pendant un mois entier alors que les deux autres profitaient de lui. (Et pas elle) (Elle, elle était toute seule, coincée avec les vieux) « Ouais, mais euh… j’aimerais passer du temps avec toi. » Oh. « D'accord. » est la seule réponse qu'elle trouve sur le moment avant d'ajouter (un peu trop) précipitamment : « Moi aussi j'aimerai ! - et elle rougit devant l'exclamation sans doute trop forte pour les discrets Silencieux : Ca fait longtemps qu'on n'a pas lu l'horoscope ensemble et fait d'autres trucs tous les deux. » Et quel genre de "trucs" ? demande Melimoche mais Blair décide d'ignorer ses provocations de gamine immature pour se concentrer sur les histoires que Love a à lui raconter. « Et j’ai fait une mission. » Et la voilà qui se colle presque dans les bras de Love pour mieux l'entendre. Dans sa tête, Melisande en ronronne de contentement mais Blair lui sshht de se taire immédiatement pour qu'elle puisse écouter ce que son meilleur ami va lui raconter. « ... avec qui, c’est super top secret, ni t’en parler ici, mais je te raconterai. Je l’ai dit à personne. » Okay. Maintenant, elle en crève littéralement de curiosité. Alors Blair se lève, débarrasse son pull de la poussière ramassée sur le sol avant de tendre un main à Lancelot : « Y a un coin dans le Londres moldus Plus exactement un banc entre deux boutiques de jolies chaussures qui font rêver la rousse : Ca irait ? » Parce qu'elle veut vraiment vraiment qu'il lui raconte ce truc top confidentiel.
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: Augustus Rookwood x Smile for me.
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Rechercher dans: Fiches poussiéreuses   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: Augustus Rookwood x Smile for me.    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptySam 30 Jan 2016 - 19:53
Augustus titre du rp

Approuvé par le Ministère de la Magie
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: The mirror-dealer & the reflection junkie (FREDALI)
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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: The mirror-dealer & the reflection junkie (FREDALI)    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptySam 30 Jan 2016 - 1:57
ALICIA SPINNET & FRED WEASLEY {#}1{/#}
SEPTEMBER 8th, 2002 && DIAGON ALLEY

P
endu au bout de sa baguette, le sort s'esquisse en filaments dorés, il se glisse dans l'orbe de verre invoquée et se dilue, pollue la potion d'un orange sale. Ca ne va pas, Fred le sait, et pourtant, le voilà qui continue et insiste. Il persiste dans l'échec, encore et encore. Toujours et à jamais. George d'abord. Lucrezia ensuite. Finn Guenièvre presque. Marie aussi. Et Ron. Et son père. Et George. George George George. Et Harper a beau dire que Fred est trop sévère avec sa ride entre ses sourcils froncés, le roux n'est pas d'accord : il n'est pas bon à protéger. Il semble qu'il ne sache que casser. L'inventeur ne sait qu'altérer et dégrader. Sa meilleure amie en est la preuve, n'est-ce pas ? Depuis qu'il l'a retrouvée avec sa douleur au bord des lèvres et au fond des yeux, Lucrezia dort, cachée et droguée dans un coin de la maison où il vit avec Percy et Harper. C'est temporaire, se dit Fred - se promet Fred. C'est juste le temps de trouver une solution, mais peut-être qu'il n'y a pas de vraie solution. Et c'est une drôle d'ironie, cette discordance. Lui qui a juré de la protéger, de la libérer, il n'aura réussi qu'à la démolir et doit maintenant la séquestrer sous calmants et potions de sommeil pour lui éviter les tourments d'une Marque trop Noire qu'il n'arrive pas à défaire.

Il n'est bon qu'à casser.
Au fond, peut-être que c'est la seule vraie solution.
Peut-être qu'au lieu de préserver, il devrait juste tout déglinguer autour jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien. Plus de menace, plus de danger, plus rien. Peut-être.

Toc toc toc. Il n'interrompt même pas son geste quand il casse le sort pour agrémenter la potion de quelques gouttes de venin d'Acromentule. Fred a trop l'habitude qu'on vienne le emmerder déranger inutilement pour prendre encore la peine de répondre. C'est Percy, maintenant, le mec sympa, le sociable qu'on vient trouver pour demander un service. (Et après, Percy lui demande, bien sûr, parce que c'est ça le service. De lui demander un truc. Fred a le non trop facile maintenant, un dégage, tu me fais chier toujours au bord des lèvres quand on vient casser son temps de travail. (Quand est-ce qu'ils comprendront enfin qu'ils le dérangent pendant qu'il revoit George, pendant qu'il passe du temps avec George ?) TOC TOC TOC. Le geste suspend. Entre les doigts calleux, les poils de Chartreux tremblent avant d'être lâchés dans la potion qui tourne au noir brillant des diamants sombres. Ca fait profondément chi- TOC. TOC. TOC. Et sa baguette manque de renverser l'orbe quand il claque un sort de Repos.

« C'est bon. J'arrive. » Grogne-t-il. Pas vraiment un cri (il ne tient pas à voir un emmerdeur de Silencieux le rappeler au calme), pas non plus un murmure. Avant d'ouvrir, tout de même, une lampée de bierraubeurre. Il ralentit sur l'alcool, mais il n'arrête jamais vraiment. Il suffit que Fred s'éloigne de l'établi pour que George se fasse la malle, putain de lâcheur. Et le monstre glacé qui lui bouffe les entrailles n'attend que ça pour le mordre au bide et au coeur.

« A... Alicia. » La voix déraille comme au temps de l'adolescence et des mues ridicules qui ont coûté à lui plus qu'à George. Le prénom est douloureux, comme un muscle trop longtemps au repos. La mécanique est rouillée, et pire encore, le visage est tellement étranger que Fred ne sait pas s'il est vraiment correct de l'appeler comme ça. « M'attendais pas à te voir. » Il marmonne, un peu rougissant sous les taches de rousseur. Il a toujours su qu'elle était là, pas très loin. Il aurait dû aller la voir. (mais à quoi ça aurait servi, hein ? Alicia est assez cassée sans qu'il s'y mette aussi) La vérité, c'est que Fred n'aime plus trop penser au passé, aux jours heureux où il y avait Fred et George. Se dire qu'avant, il n'était pas seul, c'est un peu remuer le couteau dans la plaie. Et c'est assez douloureux et suintant comme ça, alors il ne tient pas à l'agrandir, merci bien. « Tu as une sale gueule » qu'il essaie de dire sur le ton d'une blague, comme une imitation de Fred. L'ancien, celui qui riait pour tout et rien. Mais ça fait un flop, et il emprunte un geste de George quand il vient gratter sa nuque, gêné. Gêné d'être un peu soulagé qu'elle ait changé - qu'elle ne soit pas un fantôme du passé. Que son visage ne lui renvoie pas les fous rires, les plans sur la Lune et les promesses d'amis pour la vie de leurs années insouciantes. C'est peut-être pour ça qu'il s'écarte du passage et lui propose, avec douceur : « Entre. »
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Draco Malfoy

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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: DRANSA + crashing down    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptyMer 30 Déc 2015 - 14:40
All that I've known,

fall to the ground without a sound
10 OCT. 2002 & DRANSA (#1)


Prévisible, il l’est sans doute tout autant qu’elle. Né pour s’en tenir aux traditions, et peu importe finalement qu’elles soient ancestrales ou personnelles – elles lui sont ancrées dans la chair, tatouées à même son ADN peut-être. Il aurait pu la piéger, ou elle aurait pu le faire ; cette vérité, cette évidence tournoi autour d’eux, ballotées par les feuilles d’automne, et ternit le regard gris en le teintant de méfiance. Il fronce les sourcils, inconsciemment ; pour tenter de la déchiffrer peut-être, de savoir à quoi s’en tenir ? Ou simplement pour la détailler, la sonder, cerner la faille où porter le prochain coup.

Peut-être, sinon, pour trouver la réponse aux questions qu’il ne posera pas – comment vas-tu ? Foutaises que cet intérêt déplacé qu’il enfouit au plus profond de son cœur gelé par la rancœur. Une part de lui, de toute façon, voudrait la voir au plus mal et pétrie de remords, quémandant un pardon, souhaitant la rédemption. Tout serait plus simple alors ; lui, grand prince, prêt à lui tendre une main dédaigneuse et à la rattraper, elle la gamine imprévisible et sauvage. C’est une fantaisie irréalisable pourtant, il le sait bien. Elle serait plus prompte à mordre une main tendue qu’à la saisir, animée qu’elle l’est pas une rage qu’il ne saisit pas. « C’est vrai que tu as l’air infiniment plus heureux que moi, cousin. » Il se redresse, piqué au vif, mû par une fierté sans doute déplacée et un égo toujours plus imposant que son enveloppe charnelle. « Être mangemort te va admirablement bien au teint, si je peux me permettre. » Ses lèvres s’étirent en un rictus qui n’a rien d’agréable, sa mâchoire se crispe l’espace d’une seconde – tic agacé, et il n’a pas le temps de répondre qu’elle assène un coup de plus qui, cette fois, fait retomber ses commissures. « D’ailleurs, puisque tu as choisi le bon chemin, comment va la famille ? Des nouvelles de mon père adoptif ? De Simon et de son précieux Orviétan ? Plus qu’à espérer que Scorpius grandira mieux que lui et ne tombera pas dans la même douleur. Et Lucius ? Oh, et comment va - Cissy ? » Elle empile les questions comme on assemble les cartes explosives, pour en faire un château éphémère voué à partir en fumée. Elle enchaîne les interrogations déplacées avec la soif de le voir se consumer de l’intérieur, s’effondrer, et il ne peut lui ôter son plaisir, se retenir de serrer les poings à s’en blanchir les phalanges. Parce que Cissy ; cinq lettres, et tout est dit. Torrent de désespoir à l’étroit dans un simple surnom. « Je te l’accorde, nos vies seraient incontestablement plus agréables sans les perturbateurs qui s’opposent au régime. Mais au final je ne suis qu’à ça du bonheur – » Il illustre ses mot en levant une main partiellement fermée, pouce et index indiquant un espace infime, proche du néant. « Ce n’est qu’une question de temps avant que les insurgés tombent jusqu’au dernier, et alors je serai comblé. » Il hausse légèrement les épaules, comme si ce n’était rien. Comme s’il ne venait pas simplement de déclarer qu’il effleurerait enfin la satisfaction une fois qu’il la saurait morte et enterrée. « Je ne suis pas certain que tu sois encore la bienvenue ici. A quoi bon te recueillir sur la tombe d’un ennemi ? Il t’achèverait de ses propres mains, s’il en avait encore. » Il n’est pas certain de ce que porte sa voix. Venin ou mise en garde, attention ou menace, peu importe. C’est juste une vérité de plus, de celles qui filtrent entre eux depuis que leurs regards se sont croisés un peu plus tôt, de celles qui leur soufflent que tout les oppose à présent. « Mais je n’ai pas à me plaindre, peu de choses changent en réalité. Le manoir est confortable au possible, les réceptions toujours aussi somptueuses et quand on y pense, les nobles se sont toujours adonnés à la chasse. » Traque, chasse, les mêmes danger, le même sport, et des cibles mouvantes – qu’importe qu’elles soient animales ou humaines ? C’est encore et toujours le même massacre. Mais en vérité, le manoir est hanté, car ses pièces même entièrement refaites portent les stigmates de l’époque dramatique durant laquelle il a fait office de quartier général. Les cachots qu’il aimerait faire murer résonnent encore des cris arrachés aux prisonniers, et il peut encore imaginer le fracas du lustre qui s’effondre, le sang souillé de Granger sous les ongles de sa tante, les traits déformés de Potter, la lente agonie du vieil Ollivander, et le regard éteint de Lovegood – tous ces visages familiers rendus méconnaissables par la douleur. Qu’espère-t-elle ? Cette étape n’était encore que le sombre début et depuis, les torts s’enchaînent dans un camp comme dans l’autre. Il n’y a pas de retour possible, le fossé se creuse depuis bien trop longtemps et elle est celle qui a fait le choix de se réfugier sur les rives opposées, au-delà de l’océan de haine dressé entre les deux camps.

Il lui en veut, Merlin qu’il lui en veut.

Et dans son esprit se superposent les regards arrogants des traîtres, Rosier comme Zabini, coulés dans le même moule. « Quant à ton oncle, il assume évidemment les conséquences de ta trahison, mais c’était à prévoir. C’est le prix à payer, lorsqu’on accorde sa confiance aux mauvaises personnes. » Quelque chose rugit en lui, émotions âgées de quelques siècles, arrachées à un autre temps par les anomalies de Beltane. « Si la vie de sorcière de salon ne te seyait pas, il te suffisait de le dire. Pas besoin de retourner ta veste pour être témoin des horreurs de la guerre, il t’aurait suffi de participer à la reconnaissance de la dépouille de ton beau-frère. Comment est-ce, de fraterniser avec ceux qui l’ont défiguré, réduit en lambeaux de chair brûlée, en tas de membres informes et désarticulés ? Aussi agréable, j’espère, que de t’endormir sur une souche d’arbre en ne sachant pas si tu te réveilleras le matin ou si une main alliée ou ennemie t’achèvera dans ton sommeil troublé. » Il ne peut pas croire qu’une Rosier ait sa place parmi eux ; ça le dépasse, ce choix de se détourner de son propre sang pour défendre des inconnus tout droits sortis des bas-fonds. Ça le révulse, ça l’horripile. Cela dit, ils ne valent guère mieux l’un que l’autre. Draco n’en est que trop conscient ; il collabore, pour sa part, avec ceux qui se plaisent à supplicier sa propre mère. Avec ceux qui s’acharnent à faire de lui un monstre immonde, avide de souffrance et de sang. Mais quelque part, ne l’a-t-il pas toujours été ? Le gamin infernal jamais rassasié de la peine d’autrui, le bourreau dont la voix trainante ne résonnait que pour élever une vindicte cruelle. Il s’est seulement assemblé à ceux qui lui ressemblent, ceux qu’elle dit haïr de tout son être.

Il détourne le regard, son demi-sourire est amer. « Je ne te reconnais pas. » Et ce n’est pas lui qui parle, c’est le sang d’Arsène qui crépite dans ses veines, frustré, rebuté par la tournure des évènements. « Les idéaux n’avaient aucune valeur à nos yeux, l’important était de tirer profit du camp des vainqueurs. » Gentlemen cambrioleurs, loups dans la bergerie, racaille infiltrée au plus haut de la société. Et la voilà pourtant qui bat la campagne parmi les fugitifs, les raflés ; ce statut, ils l’ont porté autrefois, mais pas réellement par choix : simplement parce que l’échec avait fait d’eux des cibles. Elle doit bien le savoir depuis le temps, Arsène est homme à se vautrer dans le luxe, pas dans la boue. « Quelle idée, de choisir Faust. Tout était plus simple avant lui. » Parce qu’avant lui, c’était Arsène et Taylor contre le monde entier. Ils s’étaient choisis alors ; quelle ironie de les voir se déchirer à l’heure où le destin les a gratifiés du même sang. Il aimait pourtant cet homme comme un frère, dans une autre vie. Mais il n’aurait jamais pu s’en prendre à Taylor, alors même qu’il a sacrifié Faust pour sauver sa propre vie. Dans ce monde, cet espace-temps, c’est elle qui le rétribue pour sa duplicité. Passé et présent s'emmêlent, se déchaînent à lui en donner le vertige.

Spoiler:
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 DgxnSujet: FRED & PANSY ⊹ a deal with the devil would have been easier, wouldn't it ?
Invité

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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 Nonew12Sujet: FRED & PANSY ⊹ a deal with the devil would have been easier, wouldn't it ?    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 5 EmptyJeu 24 Déc 2015 - 15:01
PANSY PARKINSON & FRED WEASLEY {#}1{/#}
MAY 20th, 2002 && HERPO CREEK

L
a satisfaction de Pansy est irritante. Foutrement chiante, même. Il veut la lui arracher ou la lui faire ravaler. Ou les deux. Et de la façon la plus humiliante qu'il pourrait trouver. Putain, il la déteste (tellement tellement tellement). Sans ce ventre protubérant qu'elle expose juste sous son nez, cette nouvelle vie que Parkinson ne manquera pas de pourrir avec ses principes de merde. Sans son éducation gravée jusque dans les os par Molly, il l'aurait probablement étranglée, traînée dans la boue et humiliée.

Il l'aurait tuée (et ça lui aurait fait vraiment vraiment vraiment plaisir).
Il aurait tapé partout (et pas seulement avec des insultes et des sous-entendus).

« Tu penses réellement que je prendrais la peine de mentir quand la vérité va être exposée dès la naissance de cette enfant ? » Le reniflement dédaigneux répond un bien sûr à sa place. C'est ce qu'ils sont tous dans leur Elite pourrie, non ? Avec leur champagne à la main et drapés de vêtements outrageusement chers, ce ne sont que des pourritures sous dorures. (des menteurs pour le plaisir, des connards pour le loisir et des assassins pour des bêtises) « Et puis s’il était de Draco, tu ne penses pas que les choses seraient différentes ? » C'est le rire, cette fois, qui l'emporte, en notes façon cloche brisée, quand il voit l'absence d'alliance et qu'il n'en déduit qu'une seule chose : Malfoy n'a pas vraiment voulu de Parkinson et elle ne vaut pas plus que la Greengrass que Malfoy a aussi engrossée et abandonnée. Le sens des responsabilités n'est sûrement pas une qualité que Fred a, un jour, accordée au Malfoy. (lâche, lâche, ce mec est un putain de lâche) « Si le sport de Malfoy est de courir les jupons, celui de Zabini est de laisser tomber les gens qui comptent sur lui » L'air bravache de Pansy et sa baguette tendue vers lui ne lui inspirent aucune peur. Mais sa propre magie se met à le démanger méchamment, titillée par des envies meurtrières et sanglantes. (tue tue tue) Puisqu'elle lève sa baguette, c'est qu'elle est prête à être tuée. La voix du Limier résonne dans ses oreilles, écho d'une dispute avec Percy qu'il avait surprise. « Ne t’avise plus de parler de Draco, ceci dit, ou je jure sur Merlin de graver ton manque de respect sur la peau de ta cadette » Et la mâchoire se contracte, l'email écrasant l'email jusqu'à le faire grincer. (fais la taire, putain putain putain - fais la taire)

Une rotation du poignet, et la baguette de la brune lui est arrachée des mains, envoyée dans les buissons alentours par l'expelliarmus informulé. Fred ne jette même pas un regard au bois magique. A la place, il esquisse un geste sec et raide, et c'est un Incendio qui vient cramer la terre aux pieds de Pansy.

« Le prochain sort se chargera de rendre ta chirurgie magique inutile, grince-t-il, la toisant de toute sa hauteur : et tu seras dans un tel état que ma soeur sera le dernier de tes soucis, Parkinson. » C'est Fred qui fait un pas vers elle, cette fois, et il est devant elle, le vert assombri de ses iris rendu noir par l'obscurité grandissante. « Réfléchis bien, Parkinson. Est-ce que torturer ma soeur vaut le coup au point d'en perdre ta petite vie inutile ? » Et si ses poings tremblent tellement fort, ce n'est qu'à cause de la retenue qu'il impose à sa propre fureur. Dans sa tête, ça hurle en choeur avec le monstre glacé qui lui bouffe les entrailles et le coeur. (saigne saigne saigne) (tue-la, cette garce) (tue-la, elle n'est rien qu'une brindille à écraser) (ta soeur serait libérée) Le souffle se creuse, vibre sous la tension qui crispe ses muscles. « Quand bien même Zabini aurait couché avec toi » Mais c'est impossible - Fred est certain de son instinct, certain de ce qu'il a vu dans les yeux de Zabini quand Ginny était dans le coin. « Visiblement, tu ne sembles pas vraiment compter pour Zabini » Ca te débecte qu'il aime ma soeur plus qu'il ne t'aime toi, pas vrai ? « Je ne gagne rien à mettre en danger ma relation avec lui pour tes gamineries d'amante abandonnée et vexée. »
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