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Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: (Event 5 ; groupe #1) there's only power and those too weak to seek it
Oblivion

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Rechercher dans: Event #5   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: (Event 5 ; groupe #1) there's only power and those too weak to seek it    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptySam 12 Sep 2015 - 16:20
#1. Groupe Mangemorts & Sorciers :
12 SEPTEMBRE, 16h. Les difficultés financières prennent le pas sur la volonté du dictateur de donner l'illusion d'une Angleterre prospère. Les trésors nationaux sont pillés, les musées saccagés, les collectionneurs laissés pour morts. Les objets volés viendront renflouer les caisses du gouvernement corrompu, mais des récompenses seront de mise si la mission est menée à bien. Mangemorts, vous avez été missionnés pour participer à cette mission en faisant passer vos actes sur le compte des insurgé. Vous devrez déjouer les protections, repousser les forces de l'ordre qui vous prendront réellement pour l'ennemi, provoquer un maximum de dégâts et vous emparer d'autant d'objets coûteux que possible, le tout sans laisser la moindre preuve de votre véritable identité. Les innocents wizards présents sur place seront donc vos victimes.

agresseurs : Felix M. Hvedrung, Hécate Shacklebolt, Draco Malfoy, Tempest Fitch, Owen Avery, Bonnie Rowle, Lazarus Carrow, Adele Bones
victimes : Astoria Greengrass, Anita Romero, Anna Grimaldi, C. Guenièvre Lestrange, Nyssandra Ollivander, Eris Burke, Shalimar Martell

type de mission : pillage, camouflage, agressions, propagande anti-insurgés
précisions : ni tours de passage ni intervention de pnj, l'évolution du sujet dépend entièrement de vous !
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: Kirill Moltchaline - the Russian Murena
Invité

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Rechercher dans: Fiches poussiéreuses   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: Kirill Moltchaline - the Russian Murena    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyMar 1 Sep 2015 - 13:17
titre du rp


Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: FRED & PANSY ⊹ a deal with the devil would have been easier, wouldn't it ?
Invité

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Rechercher dans: Trésors rpgiques   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: FRED & PANSY ⊹ a deal with the devil would have been easier, wouldn't it ?    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyJeu 27 Aoû 2015 - 1:01
PANSY PARKINSON & FRED WEASLEY {#}1{/#}
MAY 20th, 2002 && HERPO CREEK

I
l se demande un peu ce que ça lui ferait de la tuer. Elle, Pansy Parkinson. Personnellement. Il en a tué des gens. Il a du sang plein les mains, celui d'anonymes, et d'autres un peu moins. Mais nominativement ? Spécifiquement ? Comme dans je vais tuer Pansy Parkinson avec préméditation ? Est-ce qu'il se sentirait un peu mieux ? Un peu vengé ?

Est-ce que ça aiderait George à trouver le repos de savoir que leur idiote de Ginny a été vengée ?

« Ce n'est pas dans mon intérêt que de te coller des Mangemorts aux fesses. Pas immédiatement en tout cas... » Le rire qui lui échappe est sinistre. Il grince et crisse sous la moquerie acide. « Explique-moi en quoi ta survie n'est pas dans ton intérêt, Parkinson ? » Pure provocation, il s'approche d'elle. Un pas. Deux pas. Le sourire se crispe et craque en rictus. « Tu as enfin réalisé à quel point tu es laide et tu as besoin que je te tue ? » Et Fred ne parle pas de son physique ingrat, de sa mâchoire à angle droit. Il parle du reste. De tout le reste. (Des joues rebondies par les bons repas chauds aux airs supérieurs qu'elle se donne malgré sa médiocrité patente) Merlin, il la déteste presque autant que Lysander Selwyn.

Il la déteste presque autant qu'un Mangemort. C'est elle qui malmène sa soeur.
Pansy est une des personnes responsables de la destruction de sa famille.
(Elle ne vaut pas mieux que les rafleurs, au fond)

« J'ai un message à faire passer dans vos... rangs. » Un instant s'écoule et ... Est-ce qu'elle se fout de sa gueule par hasard ? L'agacement enflamme le regard, les sourcils se froncent et les traits se froissent. Scrutateurs, les yeux glissent sur le visage de la sorcière, ils la détaillent, cherchent à cisailler le masque pour trouver la vérité. (Pas un piège, pas un marché, ni même pas un échange - ) Elle l'a seulement fait venir pour jouer les putains de messagers ? Elle croit qu'il n'a que ça à foutre que de répondre aux lubies d'une gamine trop pourrie, trop gâtée, trop foirée ? « Tch. » Claque-t-il, agacé, et le rouquin a la gueule pleine de sarcames et d'insultes pour elle. Il s'apprête à cracher son venin quand elle reprend la parole, certaine de son bon droit (et putain, le seul droit qu'il veut bien lui donner, c'est celui de crever) : « Un message pour un traître, un lâche, histoire que vous sachiez à qui vous avez affaire. » « Oh, tu m'as confondu avec un hibou alors ? Ou un pigeon, peut-être ? Peut-être que je devrais t'arracher les yeux puisqu'ils ne te servent à rien. » Un pas de plus, et il est devant elle, il la toise facilement. Il voudrait l'écraser du regard, lui faire sentir qu'elle est aussi insignifiante que lui. Et tellement tellement plus faible que lui. Entre ses doigts qui s'extirpent de sa poche, la baguette se coule paresseusement contre la paume. (Ce serait simple, ce serait rapide) « C'est vrai que tu n'es pas une lâche, toi, Parkinson. Tu as le courage de vivre ouvertement dans le confort quand les gens crèvent de faim et d'injustice. » Sous ses vêtements trop vieux, trop rapiécés, le Weasley se donne des airs de grand prince quand il s'éloigne d'un pas en arrière, quand il lui laisse de l'air et sa voix fait sonner ses mots comme une faveur trop magnanime : « Explique-moi, Parkinson. Raconte-moi pourquoi tu es fiable. Explique-moi pourquoi je te croirais et ce que j'y gagne. »
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: (ARCHIVE) LIENS ► VINCE
Invité

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Rechercher dans: Fiches poussiéreuses   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: (ARCHIVE) LIENS ► VINCE    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyMer 26 Aoû 2015 - 1:15
There's only power and those too weak to seek it


Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: Event #5 (inscriptions closes)
Oblivion

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Rechercher dans: Event #5   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: Event #5 (inscriptions closes)    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyMar 25 Aoû 2015 - 15:01
Event #5
the world ends with you


[ portoloin vers l'intrigue ] L'event #5 est la conséquence directe de l'étape du contexte qui est actuellement jouée. Il sera organisé par petits groupes, n'hésitez par à vous inscrire ou à poster vos questions à la suite si vous peinez à trouver la place de votre personnage !

Le nombre de places pour les différentes missions n'est pas limité. Un ou plusieurs sujets seront organisés pour chacune d'elles, en fonction de la demande. Pour vous inscrire, vous pouvez poster le formulaire suivant à la suite de ce message :

Code:
<dl2>► Pseudo ;</dl2> Prénom Nom.
<dl2>► Mission ;</dl2> mission choisie.
<dl2>► Rôle ;</dl2> agresseur / victime.


#1. Groupe Mangemorts & Sorciers :
Les difficultés financières prennent le pas sur la volonté du dictateur de donner l'illusion d'une Angleterre prospère. Les trésors nationaux sont pillés, les musées saccagés, les collectionneurs laissés pour morts. Les objets volés viendront renflouer les caisses du gouvernement corrompu, mais des récompenses seront de mise si la mission est menée à bien. Mangemorts, vous avez été missionnés pour participer à ces missions, mais pas n'importe comment : il vous faudra au préalable parvenir à vous procurer de quoi prendre la forme d'un insurgé, afin que les appareils photo de surveillance immortalisent l'image de l'ennemi, plutôt que celle des hommes du Magister. A votre nombre peuvent s'ajouter non seulement des collabo, mais aussi des wizards au fanatisme devenu extrême depuis qu'ils ont été reformatés après l'exécution massive des rebuts : ils peuvent aider à récupérer de quoi compléter le polynectar, ou se joindre directement aux vols. Aucune limite n'est imposée en terme de dégâts. Des wizards innocents peuvent par ailleurs se trouver sur place au moment des attaques.

agresseurs : Felix M. Hvedrung, Hécate Shacklebolt, Draco Malfoy, Tempest Fitch, Owen Avery, Bonnie Rowle, Lazarus Carrow, Adele Bones, Bellatrix Black-Lestrange
victimes : Astoria Greengrass, Anita Romero, Anna Grimaldi, C. Guenièvre Lestrange, Nyssandra Ollivander, Eris Burke, Shalimar Martell


#2. Groupes Insurgés & Hunted :
Les rumeurs disent que des insurgés s'attaquent aux lieux de culture, vident les étagères des musées sorciers anglais et s'approprient les trésors des collectionneurs. Impossible de déterminer si l'information est réelle ou pas : les rebelles sont trop éparpillés pour être correctement interrogés. Cependant, difficile de rester inactif. Hunted et Insurgés, vous êtes bien décidés à privilégier votre propre survie en tentant de précéder les pilleurs, afin de rafler votre propre part du butin, à conserver ou revendre illégalement. , avec un peu de chance, certains objets recèlent des pouvoir qui s'avéreront utiles...

agresseurs : Timothy Merchant, Octave Lenoir, Vincianne de Lancastre, Lancelot Lovett
victimes : Constantin Crouch, Susanna Carrow


#3. Groupes Insurgés & Hunted :
Les rumeurs disent que des insurgés s'attaquent aux lieux de culture, vident les étagères des musées sorciers anglais et s'approprient les trésors des collectionneurs. Impossible de déterminer si l'information est réelle ou pas : les rebelles sont trop éparpillés pour être correctement interrogés. Cependant, difficile de rester inactif. Et bien qu'étant Hunted ou Insurgé, justiciers dans l'âme que vous êtes, vous vous êtes mis en tête de sauver quelques-unes de ces pièces inestimables pour les mettre de côté, préserver l'histoire du monde en vue de la fin de cette pénible guerre... voire d'en revendre discrètement quelques-unes à des collectionneurs fiables laissés saufs par les autres bandes de voleurs, afin de distribuer les bénéfices aux plus pauvres.

agresseurs : Lucrezia Rowle, Perceval Weasley, Luna Lovegood, Ron Weasley, Harry Potter, Bill Weasley, Hermione Granger, Désiré Perrault, Hank Pepper, Ilario E. Leonelli
victimes :


#4. Groupes Mangemorts & Sorciers & Hunted & Insurgés (complet) :
Une trahison permet aux Mangemorts de dénicher l'un des lieux de ressource d'une poignée de criminels recherchés par le gouvernement. Godric's Hollow, où ils ont été recueillis, est encerclé le soir même, mais les habitants refusent de livrer les criminels. Les dialogues stériles sont interrompus par le Lord furieux, et l'ordre de destruction ne tarde pas à être formulé : les villageois seront asphyxiés à coup de sorts, avant que l'ensemble de la zone ne soit incendiée. Mangemort : vous avez été missionnés pour participer à cette expédition punitive. A votre nombre s'ajoutent non seulement des collabo, mais aussi des wizards au fanatisme devenu extrême depuis qu'ils ont été reformatés après l'exécution massive des rebuts. En face, les Insurgés et Hunted ayant eu le malheur de se retrouver coincés au village durant l'attaque seront témoins de l'affreuse scène : protégés par les habitants, puis forcés de trouver un moyen de passer à travers le barrage ennemi pour fuir.

agresseurs : Aramis Lestrange, Rabastan Lestrange, Lowell Underwood, Joseph Fitch, Adam Meyer, Garden R Haugen, Rodolphus Lestrange, Darja Valkov
victimes : Elli Llewellyn, Alec Donovan, Emily Callaghan, William Yaxley, Lysander Z. Weaver, Elphaba Duchannes, Erin McAlister, Sansa Rosier, Nathaníel Auderic

Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: it's just the night in my veins (avery)
Owen Avery

Réponses: 57
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Rechercher dans: Récupération   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: it's just the night in my veins (avery)    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyVen 31 Juil 2015 - 19:44
Owen Darwin Avery
feat Christian Bales • crédit eden memories
❝ We're running in circles again ❞Deatheaters ; PV

☇ pseudo complet & surnom(s) ; Prénom, Owen. Rares sont ceux qui en ont connaissance. Plus rares encore sont ceux qui l'utilisent car la plupart savent ce qu'ils risquent à l'employer. Nom, Avery. Seul Avery résonne dans les esprits, blaze qui claque sur les langues dans un écho de terreur muette depuis que son père a rejoint le camp du Lord.
☇ naissance ; Londres, onze juin 1960.
☇ ascendance; Pure.
☇ camp ; Le seul capable de nourrir sa folie et d'étancher sa soif de sang et de souffrance. Celui du Lord, qu'il suit depuis près de deux décennies maintenant, comme son père avant lui. Avery n'est que trop conscient du double tranchant de sa position. Il souffre presque autant que ses victimes.
☇ réputation ;  Cet homme sans conscience ni morale, rongé par sa folie à laquelle on a du mal à donner un nom. Et pourtant, sa folie a un nom, elle porte celui de sa sœur. Il est celui qui s'est fait dévorer l'âme il y a bien longtemps déjà, à force d'user de magie noire.
☇ état civil ; Célibataire. Seul dans les affres de l'éternelle solitude, condamné à ne jamais voir un jour une quelconque progéniture. Le mariage n'est pas pour lui.
☇ rang social ; Mangemort.
☇ épouvantard ; Avery vendrait son âme plutôt que de recevoir le baiser du détraqueur murmure-t-on en riant, lorsque l'on est certain qu'il ne nous entend pas.
☇ risèd ; La fin de cette insurrection. Non pas que les exécutions et les tortures l'ennuient, mais seulement quand elles sont destinées aux insurgés et aux rebuts de basse catégories. En être la cible trop souvent l'use. Il ne peut pas décemment en subir plus.
☇ patronus ; Autrefois une hyène, forme animale qu'il n'a pu produire qu'une fois dans sa vie. Depuis, plus rien.
☇ animaux ; Pas un capable de lui survivre.
☇ miroir ; Inexistant.


☇ Infos complémentaires ;
Selma ne devait pas mourir si tôt. Mais Selma n'est jamais vraiment partie. Sa jumelle n'est peut-être pas restée en vie pour le reste du monde, mais pour lui elle est restée. Dans sa tête, tous les jours à ses côtés. À lui murmurer des choses, des sales idées. Parfois il lui répond, et pas seulement dans l'intimité de ses pensées. Parfois il la regarde et entretient de réelles conversations avec elle. Owen est fou. Owen s'est laissé porter par le désespoir de perdre son âme-jumelle, avant même qu'elle ne soit née Avery, Mulciber, Rosier, Snape. Autant de noms qui faisaient tressaillir les jeunes élèves à Poudlard, en leur temps. Autant de noms qui devinrent ceux des fidèles de Voldemort à leur sortie. Gamins enfiévrés par une douce folie, malsains. Combien ont subi leurs tortures sans jamais pouvoir les dénoncer sous peine de voir les menaces exécutées. On avait peur. Et on a encore peur. Combien de fois l'a-t-on entendu plaider sa cause auprès du Magister, lui rappeler son indéfectible loyauté. Cela en fait sourire certains, car ceux là savent sans doute que la loyauté ne fait sûrement pas partie des qualités d'Avery, si tant est qu'il en ait. Owen n'agit que dans son propre intérêt. Son seul objectif réel, c'est de survivre. De passer la tempête sain et sauf, quitte à y laisser une part de lui dans la bataille. L'Orviétan est devenu sa bouée de sauvetage, la seule capable de l'aider à surmonter les face à face avec le Magister. Les missions de terrain avant les paperasses. Les interrogatoires et les tortures. Magie noire au quotidien, qui ronge chaque jour un peu plus son âme. Si tant est qu'elle existe. Dueliste hors pair, tortionnaire appliqué. Grand sorcier, mage détraqué Sa petite spécialité: un maléfice qui prend la forme d'une pluie de flèches argentées. Mortel décidément, quand bien utilisé, douloureux au moins. Un seul passage à Azkaban à déplorer, après leur échec du Département des Mystères. Un et non deux. Avery a invoqué l'Imperium pour y échapper la première fois, après la disparition du Lord. Ce qui n'a été pardonné qu'après de longues années à son service. Moldus; sangs-de-bourbe; traîtres à leur sang. Tous indignes d'user de leur magie, indignes de cette faveur. Avery les méprise. Les veut tous morts, ou esclaves Rebuts... le premier est mort. Il s'est mordu la langue et s'est étouffé avec son propre sang. Son nom était Fulby. Le second avait si peu d'intérêt qu'Avery s'en souvient à peine. La dernière était bien plus qu'une esclave. Elle portait son enfant, qu'il l'ait réellement été ou non. Avery ne s'est jamais passé de l'occasion d'avoir un vers rampant à son domicile pour exécuter ses ordres, et les rebuts étaient bien plus divertissants que les elfes de maison. Fou à lier.

☇ Liens recherchés ; > Cette personne qui sait qu'Elisheva Avery se trouve dans l'aile psychiatrique de Sainte-Mangouste et qui serait capable de s'en servir contre lui. (à modifier, évoluer, adapter au cas par cas)
Listing des rp prévus• sansass rosette ; (..)
• prénom nom ; prénom nom
• prénom nom ; prénom nom
• prénom nom ; prénom nom
Listing des rp en cours (4/5)
• kirill moltchaline ; i've got a war in my mind
• rolf scamander ; les illusions
• adele bones ; you tricked me on shaky ground (#ADEN2)
• darja valkov ; [mission] l'oeil du scribe
• rabastan & adele & hecate ; anim HN
• hestia carrow ; trois leçons de ténèbres
• rabastan lestrange ; titre du rp
• prénom nom ; 31/10/81
Listing des rp terminés (3)
• adèle bones ; us and them (ADEN #1)
• ron weasley ; isolement sur les cimes (flashback)
• rabastan lestrange ; you hit me once, i hate you back


Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: (sansa) i need my absolution
Invité

Réponses: 1
Vues: 921

Rechercher dans: Fiches poussiéreuses   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: (sansa) i need my absolution    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyDim 19 Juil 2015 - 23:56
(+ untrust me)



Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: Invisible threads are her strongest ties.
Draco Malfoy

Réponses: 6
Vues: 1137

Rechercher dans: Bran Tower   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: Invisible threads are her strongest ties.    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptySam 18 Juil 2015 - 1:36
Invisible threads

are her strongest ties
30 juin 2002 & DRUNA (#1)


A quel point lui faudrait-il la heurter pour que ses mots n’entrent pas par une oreille seulement pour de ressortir par la seconde un instant plus tard ? Mystère. Luna Lovegood était un phénomène qu’il ne comprenait pas – et qu’il ne comprendrait sans doute jamais. Comment pouvait-elle demeurer si… éperdument innocente après tout ce qu’elle avait traversé ? Après avoir connu la torture et vu la mort, ni plus ni moins. Les expériences ne lui faisaient pas gagner un sou de sens commun ; elle demeurait elle-même, encore et toujours extravagante et perdue dans une "Luna-attitude" (faute de meilleur terme) qui le… scandalisait ? Non, ce n’était pas le bon terme. Une part de lui était consciente que si, de tous, Loufoca perdait foi en l’être humain et en l’avenir, alors le monde n’aurait plus qu’à s’effondrer sur ses propres bases, puisque l’espoir même serait mort. Malgré tout, elle poussait. C’était exaspérant, effrayant que de devoir la retrouver au bord du précipice, l’arracher aux bras décharnés du néant. Et pourquoi était-il touché ? Pourquoi n’était-il pas absolument indifférent à son sort ? Il aurait pu prétendre ne pas entendre son appel. Elle aurait expiré sur le pavé sans que quiconque ne puisse le lui reprocher : il n’était pas celui qui l’avait blessée. Les termes du contrat n’auraient pas été rompus. Quand était-elle devenue plus qu’un devoir, une simple corvée ? Son souffle s’accéléra imperceptiblement et il rassembla ses efforts pour n’en rien laisser paraître. Quelque chose lui admonesta que la question n’avait pas été correctement formulée, cette fois encore : quand n’avait-elle réellement été qu’un devoir ? Contrat, entente, paperasse, signature… belle excuse. Ne l’avait-il pas aidée avant même l’intervention de Granger ? N’avait-il pas simplement trouvé là l’opportunité de faire taire son devoir de mangemort soumis et obéissant pour se livrer à… autre chose ? Se complaire dans un rôle… dont il n’avait jamais entièrement pris conscience de l’ampleur, jusqu’alors. Accepte ces offrandes et entends ma prière, Ô Nona, fille de Jupiter. Prends en affection le fil de ma vie. « I knew it » » L’explosion rassurée et sereine de Luna rompit le fil des réminiscences qui avaient été à deux doigts de l’engloutir et il cligna des paupières, perplexe. N’était-elle pas censée être blessée ? En colère ? Ou alors, assaillie par la culpabilité ? « Je n'aurais pas trouvé ça hors caractère si tu m'avais juste dit 'j'ai eu peur pour toi', tu sais ? » Draco émit un son étranglé et offusqué en la dévisageant avec aigreur. Peur pour elle ? Il avait joyeusement contribué à la persécuter à Poudlard, gaminerie frôlant la cruauté de par leur acharnement. La suite... peut importait la suite. Peur pour elle, quelle idée ! « Ne me fais pas rire », grinça-t-il, son rictus déplaisant laissant transparaître l’animosité et le sarcasme de ses mots. « J’espère que tu ne comptes pas encore interpréter mon intervention comme une preuve de notre pseudo-amitié ! » Il en avait bien usé quelques jours avant l'attaque de la planque des Nocturnes, et voilà qu'il se rétractait en repartant sur la base d'un déni qu'il estimait véridique. Elle ne l’écoutait même plus, occupée à relever en une sorte de chignon psychédélique la longue tignasse brune qui, lorsque libres, frôlait jusqu’aux cuisses de Joy ; elle débordait d’une joie enfantine qui le déstabilisait complètement. Did I miss something ? Il lui semblait presque qu’elle fredonnait inconsciemment un air léger, dans sa satisfaction.

Ah. Serait-ce l’idée du bain ? Il en oubliait presque qu’étant insurgée, hors-la-loi, traquée, elle devait voir dans cette proposition (qui était à la base principalement formulée pour lui faire prendre conscience du sale état dans lequel elle se trouvait) une offre débordante de générosité, un luxe n’ayant pas de prix. Il eut presque envie de se frapper le front du plat de la main. Autant pour la réprimande… l’esprit rocambolesque et sélectif de Loufoca n’en extrayait que ce que bon lui semblait. Merlin, que c’était horripilant. « Pour tout te dire… » Il l’écoutait à moitié, conscient que ce qu’elle dirait l’agacerait à coup sûr et occupé à détailler ses gestes d’un œil critique alors qu’elle se redressait d’un pas vacillant mais étrangement émerveillé. Il n’était toujours pas prêt à faire un pas pour l’aider (and they say Chivalry is dead…), mais il n’en était pas moins attentif, n’attendant que le faux pas pour lui servir un coup d’œil victorieux et ponctuer son équilibre précaire d’un irritant Je te l’avais bien dit (ou autre remarque s’en approchant). « J'essayais de me souvenir de toi, enfin non, pas de toi 'Toi-Draco-Malfoy' mais du toi 'Toi-d'Autrefois' ! » Le commentaire lui fit brusquement relever la tête et quitter des yeux les jambes (longues jambes, familières d’une façon quelque peu dérangeante compte tenu de l’identité de celle qui les arborait à l’heure actuelle) de Luna-Joy. Lui d’Autrefois ? « Je n'arrivais pas à me décider en fait ! Je nous voyais au beau milieu d'une forêt, à Londres, aux thermes... » Aux bonnes grâces de Decima je te conjure de me remettre.  « Je ne vois pas où tu veux en venir », trancha-t-il, catégorique et de mauvaise foi – d’une voix un peu forte, pour couvrir les souvenirs qui affluaient peu à peu.

Encore quelques mois plus tôt, le phénomène l’aurait laissé perplexe et inquiet. Mais à présent, il était coutumier des caprices des vies antérieures. Ce n’était pas la première fois que des phrases et autres flashs étranges s’imposaient à son esprit lorsqu’il pensait ou voyait Lovegood, mais il s’était toujours refusé à y regarder de trop près. Et puis quoi encore, un pacte avec Loufoca ? Pfff. Il préférait prétendre ne rien voir, de peur d’être insatisfait en (re)découvrant ce qu’ils avaient pu partager dans le passé.

Soit elle ne le crut pas, soit elle n’estima pas utile de relever son commentaire ; au lieu de quoi, elle continua son périple comme si de rien n’était, concentrée comme si mettre un pied devant l’autre était l’exercice le plus complexe du monde. « Ou j'étais avec Hermione peut-être, les hommes et les femmes n'étaient pas autorisés à se baigner ensemble, il me semble... » L’image le prit de cours – embrun sur peau de pêche, ventre satiné contracté par l’effleurement d’une paume masculine – et Draco ouvrit grand les yeux en reculant de deux pas, mortifié. Qu’est-ce que c’était que ça ? Incapable de resituer le souvenir, il n’envisagea pas une seconde de questionner Lovegood (bien qu’une petit voix lui souffla qu’elle saurait certainement l’éclairer), de nouveau paniqué à l’idée d’écoper d’une réponse inacceptable. « Tu comptes atteindre la salle de bains avant demain ? » éructa-t-il en se réfugiant dans l’agressivité pour compenser son malaise. Scorpius étouffa l’effet en venant empêcher la jeune femme de rentrer de plein fouet dans la porte ; where was the fun in that ? Draco croisa les bras sur son torse, maugréant dans son coin.

« Par Merlin, j'étais peut-être un homme ! » Elle écopa d’un regard consterné et peu convaincu, mais le blond se ressaisit rapidement et s’empressa de saisir cette perche. « Un homme, oui, certainement. » Si elle était persuadé d’en avoir été un, il pouvait enterrer profondément le relent du passé qui venait de le terrifier et prétendre qu’il n’existait pas. Il remarqua un peu tard qu’il venait de démentir sa déclaration d’un peu plus tôt – comme quoi il ne se souvenait pas du tout d’une vie précédente avec elle. Il avait à peine ouvert la bouche pour ajouter quelque chose qu’elle rentra en collision avec la porte : il semblait que Scorpius ait échoué la mission qu’il s’était fixée. (Mission échouée… ? Des impitoyables lames de Morta, tiens-moi éloigné. Retarde mon heure, Ô Fata.) « Je vais bien ! » L’exclamation le fit redescendre sur terre et, désagréable, il marmonna : « Ah ouais ? En tout cas tu as une sale mine. » Thanks captain obvious. Le réconfort n’était pas son fort. Draco ôta les draps de quelques coups de baguette, s’assura que le sang dont ils avaient été gorgés avait bien été retenu par ses sorts et n’avait, ainsi, pas souillé le matelas, puis en étendit d’autres à la place. Ceci fait, il s’assit au pied du lit tandis que Scorpius venait au secours de la maladroite, compensant pour les manquements de son géniteur, et il attendit que la porte soit (presque) close pour se laisser tomber en arrière. « Il y a des potions apaisantes dans le bain », indiqua-t-il avec réticente juste avant que la silhouette féminine ne disparaisse derrière le battant. Le contact de l’eau savonneuse sur ses blessures n’aurait guère été agréable sans cette précaution... mais il n'avait pas envie qu'elle aille croire qu'il s'en souciait. Il aimait simplement le travail bien fait.

Soupir. Dans quelle galère s’était-il fourré ? Son fils, quant à lui, s’attelait à défendre l’honneur des Malfoy au cours d’un jeu. Le jeune père sentait d’ici venir le moment où il tenterait de tricher pour ne pas perdre. « Tu as le droit de te faire aider par ton père, si tu veux ! » Le concerné leva les yeux au ciel. « Je ne participe pas », prévint-il de sa voix trainante, pour éteindre l’excitation qui s’était soudain mise à briller dans l’œil de son fils. « Mais – » « Non. » Il ferma résolument les yeux pour accentuer son refus.

La voix de la fauteuse de trouble s’éleva de la salle de bains et Scorpius cessa brièvement de bouder pour se concentrer. « Ils sont avec toi dans la pièce ! ». Draco ne put s’empêcher de rouvrir discrètement une paupière pour scanner les environs, curieux de savoir ce à quoi elle pouvait faire référence. « Les oreillers ? » hasarda le plus jeune avant d’enchaîner sur une avalanche d’autres suggestions plus ou moins plausibles (il mentionna notamment son livre de contes sorciers, ce à quoi l’aîné fit sèchement remarquer que « Joy » avait parlé au pluriel). Etonné que l’enfant ne se précipite pas pour lui demander de lui souffler la réponse (qu’il n’était pas certain d’avoir par ailleurs, mais les jouets du petit étaient à peu près tout ce qui n’avait pas encore été cité ; la question était : Loufoca ne faisait-elle pas référence aux créatures imaginaires qui lui peuplaient l’esprit et qu’elle croyait voir partout autour d’elle ? hm.), il tourna son attention vers le second occupant de la pièce… pour le voir occupé à se faufiler en direction de l’entrebâillement de la porte, sans doute pour voir la forme que leur invitée avait créée à l’aide des bulles. « Marche arrière, jeune homme », cingla-t-il (d’une voix suffisamment basse pour qu’elle ne surprenne tout de même pas l’ordre), et la moue penaude de Scorpius le fit craquer. Il désigna les miniatures d’un mouvement de menton. Merlin le préserve de prononcer un jour le nom des Nargruines et autres… Jonch-something qui obsédaient la weirdo. « Les dragons ! »

Tout cela était fatalement contre-productif. Au final, Lovegood était installée dans sa baignoire et semblait prévoir d’y rester longtemps, sans tirer la moindre leçon des épreuves par lesquelles elle était passée l’après-midi même. Et Draco n’avait même pas pu la questionner pour s’assurer de ce qui avait pu attirer l’attention des Rafleurs qui l’avaient amochée. Avait-elle était pistée ? S’étaient-ils retrouvés sur ses traces par pur hasard ou en cherchant Mary, spécifiquement ? Pire : se pouvait-ils qu’ils aient le moindre soupçon concernant Luna ? Il avait besoin de l’entendre le nier de vive voix. L’incertitude le rongeait. « Il est temps pour toi d’aller voir ta marraine. » Les protestations furent immédiates. « Mais on vient tout juste de commencer ! » La ‘victoire’ lui avait visiblement donné goût à l’exercice. Draco arqua un sourcil dubitatif. « Il ne te reste déjà plus qu’une heure à passer avec elle avant de devoir rentrer au Manoir. Si tu ne te dépêches pas, tu ne pourras reprocher qu’à toi-même la brièveté de ta visite d’aujourd’hui. » Le dilemme lui fit se mordre la lèvre inférieure puis quémander : « Une seule question de plus alors… ? » Draco lui adressa un geste évasif. Fais donc. Comptez sur Luna Lovegood pour lui donner l’impression d’avoir affaire à deux enfants plutôt que d’être en compagnie de son fils et d’une adulte. Il laissa le soin à Scorp d’expliquer à sa camarade de jeu qu’il ne lui restait que peu de temps, et migra pour sa part dans la cuisine pour y dénicher de quoi nourrir l’insurgée maigrichonne qu’il avait visiblement recueillie pour la soirée.

L’étape nourriture était devenue complexe depuis qu’il s’était installé à l’appartement. Son elfe restait au Manoir, sa principale tâche étant de tenir compagnie à Scorpius en dépit de la présence de Lucius quelque part dans l’immense demeure. Et Nott n’en avait pas non plus ramené avec lui, si bien qu’ils devaient s’organiser eux-mêmes. Le premier jour, Draco avait été pris de cours en ne voyant pas apparaître sur la table les sept services quotidiens qu’il était habitué à voir s’enchaîner, depuis l’enfance. Nott et lui avaient partagé un regard inexpressif avant que le blond ne jure en s’apercevant qu’en effet, il leur faudrait s’en sortir seuls sur ce coup. Leurs stocks n’étaient pas encore spécialement organisés – ils ne manquaient pas de bièraubeurre, de FW et d’Orviétan, mais tout autre denrée comestible était relativement rare. Bien sûr ils s’étaient organisés depuis. Draco était même parvenu (plus ou moins) à maîtriser quelques recettes simples, mais la fierté de les réaliser seul ne supplantait pas ses exigences outrageusement élevées et au final, il commandait souvent. Presque tout le temps. C’était à peine s’il n’avait pas son service de livraison attitré au restaurant des d’Anjou. Quelques coups de baguette plus tard, d’ailleurs, une commande fut lancée pour deux, et il entama de rassembler tout ce que son fils avait semé à travers l’appartement. Le concerné émergea de la chambre plusieurs minutes plus tard. « Tu t’es amusé ? » Le ton laconique de Draco pouvait laisser penser à un manque d’intérêt, mais ce n’était pas vraiment le problème : il était plutôt… incapable de discerner ce qu’il ressentait quant au fait que Loufoca ait su gagner l’intérêt de l’enfant (pourtant difficile et méfiant) en si peu de temps. La demi-portion le dévisagea d’un air pincé, avant d’hésiter et de finalement lâcher sans ambages : « Tu vas te marier avec elle ? » Draco manqua de s’étouffer. « Bien sûr que non ! » Scorpius hocha sombrement la tête, la baissa pour fixer son regard limpide (celui de sa mère) sur ses mains, puis ajouta avec une grimace : « Elle est pas – » « Elle n’est pas. » « Elle n’est pas trop mal. Je l’ai laissée me coiffer. » « Hm. » Que pouvait-il répondre à cela ? Il ne voyait même pas quelle drôle de lubie pouvait avoir poussé Luna à vouloir peigner l’enfant entre deux devinettes. Avait-elle voulu chasser un quelconque nid qu’elle avait cru lui voir pousser entre les oreilles ? « J’aimerais bien la revoir. » Le front juvénile se fronça sous le poids de la réflexion. « Si tu te… ne te maries pas avec elle. » Et puis ce fut autour du sempiternel : « Sue revient quand ? », plein d’espoir, de ressurgir. « Bientôt. Peut-être. Va harceler quelqu’un d’autre veux-tu ? » grimaça Malfoy en lui mettant son sac sur le dos (tâche compliquée par les dragons miniatures qu’il avait plein les bras et qu’il refusait de lâcher). Et Scorpius de bouder, vexé par la rebuffade. « Tu dis aussi que je reverrai grand-mère bientôt. Alors je ne les reverrai jamais ? » Enième soupir. « Tu as bien revu ta mère, non ? » Encore une avec laquelle les retrouvailles avaient été repoussées à « bientôt » des années durant. Difficile de fixer des dates dans les circonstances qui étaient les leurs ; mais Astoria était de retour à présent, grâce à quoi « bientôt » ne sonnait plus comme une fuite mais pour une promesse exhortant à la patience. « Tu es sûr de n’avoir rien oublié ? Où est ton balai ? » Sur le balcon, bien sûr. Ils parvinrent finalement à tout récupérer, puis Draco le fit entrer dans la Cheminée et prononça distinctement le nom de la résidence de Lake District, avant d’entrevoir le sourire et le signe de main de Scorpius à travers un nuage de fumée verte.

Bien. Ne restait plus qu’à dealer avec Lovegood à présent. Le jeune père s’épousseta les genoux en se relevant, rejoignit la chambre – close – et toqua à la porte. En l’absence de réponse il insista, insista encore, puis entrouvrit le panneau de bois. « Looony ? » Pas de réponse. « J’entre. » L’annonce n’entraina aucun avertissement laissant entendre qu’elle n’était pas présentable ; aussi s’exécuta-t-il… pour se retrouver nez à nez avec la silhouette miniature qu’il venait tout juste d’expédier chez Nyssandra. « Damn », lâcha-t-il sous le coup de la surprise en dévisageant celle qu’il devinait n’être autre que Lovegood. Sous l'apparence de son fils. Il était tenté de taper la tête contre un mur, là, maintenant. Diablement tenté, même.
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Draco Malfoy

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Rechercher dans: Bran Tower   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: Invisible threads are her strongest ties.    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyMar 30 Juin 2015 - 20:14
Invisible threads

are her strongest ties
30 juin 2002 & DRUNA (#1)


Il était en retard.

L’idée lui hérissait le poil – il était en retard. Ça ne lui était jamais, ô grand jamais arrivé, depuis son passage du rang de simple Apprenti à celui Langue de Plomb. Et pourtant les aiguilles de sa montre à gousset le narguaient irrémédiablement. Il aurait dû être à son poste depuis une éternité, comment, par Salazar, expliquerait-il cette bévue indécente, peu acceptée dans un milieu tel que le département des Mystères ? Oh il n’en était pas encore là. Il en était même loin, occupé à vaciller pour maintenir son équilibre précaire. Membres gourds. Bouche pâteuse. Et. Ce. Mal. De. Tête. Infernal.

Le réveil avait été étrange : déphasé, il s’était lourdement extirpé des draps froissés, le palpitant battant à une allure aussi profonde que démesurément lente, l’âme en dérive. Il se sentait désagréable vide, gouffre sans fond, sans horizon, sans but. Comme s'il se noyait dans un vide total, un désert brûlant d'où perçaient des bribes de réminiscences aussi troublantes que les flashs provoqués par les effets persistants de Beltane. Et puis son regard anthracite un peu fou, injecté de sang et de manque de sommeil, avait coulé des couvertures à un dos nu, peau de miel surmontée d'une longue tignasse brune ondulant en bataille jusqu'aux reins délicatement creusés, qu’il avait mis une éternité à resituer. Il l’avait observée d’un œil vide, hébété, trop occupé à se demander quiilétaitoùilétaitquétaittoutecettelumièrequilaveuglait pour se questionner efficacement sur son identité à elle… et alors tout lui était revenu d’un coup, déferlante violente : Centuries, FW (oui, le Firewhisky et lui en étaient à un degré d’intimité suffisant pour s’offrir des surnoms à présent ; pour l’occasion, Draco méritait bien celui de Shithead), danseuses & shows, FW, musique, FW, musique, cocktails, Orviétan, cocktails... That's it, je décolle pour de bon cette fois. — Hm. Ok, dix minutes de plus. Mais pas plus, n’essaye même pas. Ses protestations molles adressées à Simon lui revenaient en pensée, par vagues, et Salazar que c’était risible. Qu'il était peu crédible forcément, à affirmer sa volonté de partir alors qu'il demeurait cloué au fond de son siège trop confortable, une danseuse brune aux formes généreuses sur le genou (Joy, qui tendait de plus en plus souvent à lui suggérer d’attendre qu’elle finisse son chiffre afin qu’ils finissent la nuit ensemble), une main à sa taille et l’autre fermement ancrée sur une bouteille... Et la suite ? Elle était floue, égarée dans le marasme de ses neurones torturés. Il était beau l’héritier Malfoy, en ce lendemain de fête, à présent qu’il ressassait sa nuit et les zones d’ombres qui la parsemaient en se demandant à quel point il avait joué de ses propres limites, bafoué ses propres principes, pour seulement quelques heures de délivrance… Instant dédié à ce qui ressemblait douloureusement à une prise de consciente — hier il avait la compagnie, aujourd’hui seule lui restait la gueule de bois qui lui susurrait à l’oreille : « Bravo, tu as tout gagné n’est-ce pas ? Tu te sens mieux maintenant, hm ? Regarde bien à quoi rime ta vie à présent. Après toutes ces batailles tu trébuches sur une bouteille, tu t’y accroches comme à une ancre et tu sombres, sombres, sombres. Où échoueras-tu demain ? » Peut-être qu’il buvait trop ? Dans le silence de la chambre, son regard délavé s’était ancré sur un tableau dont les couleurs vives lui avaient fait fermer les paupières, à l’agonie, sourcils froncés. Peut-être buvait-il vraiment trop ? Mais non, non. On le lui aurait dit, sans doute si c’était le cas. On — quelqu’un… Sa mère (mais elle n’était plus là), Sue (mais elle n’était plus là), Lucrezia peut-être (mais elle n’était plus là), Blaise (mais il n’était plus là), Pansy (elle avait ses propres tourments), Nyss (depuis combien de temps avait-il négligé de lui rendre visite ? Too busy slowly killing himself). Il avait chaud, il étouffait, son corps était un carcan fiévreux et inconfortable et l’angoisse qui lui montait à la gorge lui donnait envie de s’arracher la peau avec les ongles, et la bile menaçait de le noyer de l’intérieur, et… en quelques secondes il s’était retrouvé à tanguer tel un bateau ivre jusqu’à une cuvette sur laquelle il s’était courbé pour régurgiter le contenu de son estomac et plus encore (toutes ses entrailles peut-être, il ne pouvait rien rester après tout ça, non ?). L’odeur âcre avait manqué le faire replonger et il avait dû faire rapidement disparaître toutes traces de sa déchéance avant que son organisme ne la lui fasse payer une fois de plus. Peut-être qu’il avait vraiment trop bu et qu’il avait tout bêtement l’alcool dépressif. Transition abrupte, instant dédié au déni à présent : c’était seulement un dérapage, ça arrivait au meilleur des hommes non ? (Inspire, expire). Pas de raison de paniquer, tout était sous contrôle.

Mal. De. Tête. Les bruits étaient infernaux, infernaux, et par pitié que quelqu’un éteigne ce soleil !

Potions… il avait quelque chose, quelque part… Ah, banco. Retour à sa chambre. La danseuse, encore là. Ses vêtements épars, au sol et sur les meubles. Désordre. Draco haïssait le désordre. De quelques coups de baguette, il avait réorganisé la pièce, envoyé valser sur elle tous ses effets pour la tirer des limbes. Elle avait papillonné des cils, s’était étirée comme un chat, féline et langoureuse, et il avait froncé les sourcils, encore. Il fallait changer les draps. « Tu vas partir oui ? Je dois aller bosser. » Il n'aimait pas spécialement se montrer insultant avec les femmes, ne l'était presque jamais avec elle. Ça ne lui titillait pas beaucoup la conscience, mais il s'en passait bien quand ce n'était pas nécessaire (pour les hommes par contre c'était gratuit toute l'année, sans restriction). En l'occurrence, il était simplement trop à l'ouest pour se soucier d'être agréable. C’était sorti tout seul et il s’était décomposé en même temps qu’elle, mais pour une raison différente : quelle heure était-il ?

Et c’était ce qui lui avait fait prendre conscience de son fabuleux retard.

Ce qui l’avait poussé à se préparer au pas de course (Joy avait claqué la porte en partant, aïe), à emprunter la cheminée pour se rendre au Manoir plutôt qu’à y transplaner comme seuls les Malfoy étaient aptes à le faire, à presser un Scorpius qui n’arrangeait rien à son retard (et qui ne s’était guère gêné pour lui faire savoir qu’il avait une haleine de nundu. Merlin merci, ce petit était franc : aller au travail dans cet état aurait été dramatique), et à céder sans réfléchir à la requête de venir le chercher à l’instant même où il quitterait le travail pour l’emmener à l’appartement (damn, quel profiteur) (mais pour l’heure, tout était bon pour le faire taire) tandis qu’il l’aidait à préparer ses affaires pour l’emmener chez sa marraine. Il avait laissé le soin à Tispy de conduire l’enfant à Lake District, cela dit, et l’elfe était parti avec le gamin au bout d’un bras, l’autre ayant été chargé par les soins de Draco d’un charmant bouquet de pivoines emprisonné sous une cloche en verre hermétique qu’il avait accompagnée d’un mot inscrit à la va vite :

Merci d’avoir accepté de le garder aujourd’hui. Père a obtenu l’autorisation de quitter l’Angleterre en juillet pour emmener Mère consulter des experts. Pourrai-je compter sur ton aide, pour Scorpius ?
++ Réserve-moi une de tes soirées, un de ces quatre.
Draco


L’esprit plus tranquille, la gueule-de-bois relativement apaisée par les potions, l’allure améliorée par d’astucieux Glamours, il se présenta au Ministère et plus précisément au bureau de Rookwood, dont il attendit l'autorisation pour entrer. « J’espère pour toi que tu as une excellente explication », assena son supérieur sans quitter sa paperasse des yeux, alors que la porte se refermait derrière lui.


« Ce projet est trop sérieux pour que tu te montres si insouciant. », persifla Darja Valkov. Draco lança à sa partenaire un regard irrité – elle n’avait eu de cesse de multiplier les remarques depuis qu’il était arrivé (tellement, tellement en retard). « C’est le genre de situations avec lesquelles ont doit parfois dealer quand on a une vie. » Il n’avait jamais rien eu contre son caractère d’automate tant qu’elle ne l’avait pas tourné contre lui. Le silence se fit pesant alors qu’ils se concentraient pour extraire les composants magiques d’une fiole de sang et isoler les particules. Ce fut au moment crucial où il s’apprêtait à entamer la dernière étape qu’il sentit chauffer dans sa poche le miroir à double sens confié par Luna, et il n’eut que le temps de se mettre à tousser frénétiquement pour couvrir la voix de la jeune femme avant que sa partenaire ne l’entende. « Je reviens. » Clairement exaspérée, Darja ne le gratifia pas d’une réponse et il s’empressa de s’isoler pour sortir l’objet répréhensible, irrité au possible. Tout allait vraiment de travers aujourd’hui. « Quoi ? » fut sa réponse aboyée ; mais de la voix rêveuse et du visage éthéré, souriant, qu’il s’attendait à trouver à travers la glace, il n’y avait nulle trace. La phrase difficilement formulée qui lui parvint se perdait dans des tons rauques, et elle fut avortée par une toux sèche à en cracher ses poumons, qui éclaboussa la surface de gouttelettes de sang dont Malfoy était incapable de déterminer l’origine. « Marie, qu’est-ce qui se passe ? » User du prénom d’emprunt de Loony Lovegood était l’option la moins compromettante. « Je ne comprends pas un traitre mot de ce que tu racontes », s’impatienta-t-il. Un sentiment bataillait pour se substituer à son agacement — l’inquiétude. L’information finit par lui parvenir : elle était en mauvaise posture, lui demandait de l'en sortir, et il jura dans sa barbe en jetant un coup d’œil embêté par-dessus son épaule, le cerveau fonctionnant à allure aussi vive que possible (ce qui était beaucoup dire étant donnée sa migraine). « Tu ne pouvais pas tomber plus mal. Je vais voir ce que je peux faire, mais ça va prendre… quelques heures. Interdiction de bouger, débrouille-toi pour te faire discrète. » Le problème était que Rookwood ne lui accorderait jamais de partir plus tôt. Peut-être s’il affirmait que Scorpius était malade… et s’il proposait de rattraper les heures perdues, voire plus, durant le weekend… Well, c’était vraiment le pire timing possible : il avait été assigné à peine quelques jours plus tôt à un projet d’expérimentation complexe et s’il n’était pas à la hauteur, c’était le Magister qui le lui ferait payer.

Mais tout de même, Lovegood était affalée dans une ruelle sordide du Chemin de Traverse, difficilement masquée derrière il ne savait quelles immondices de peur d’alerter les passants, et visiblement en piteux état. L’anxiété lui nouant désagréablement les muscles des épaules, Draco tenta de la chasser temporairement de ses pensées pour se reconcentrer sur ses expériences. Succès fort mitigé.


Pourquoi avait-il fallu qu’il promette à son fils de le récupérer ? « Scorpius, laisse la dame se reposer veux-tu ? » répéta-t-il avec humeur pour ce qui lui semblait être la millième fois en moins d’un quart d’heure. La petite tête blonde, curieuse, ne cessait de revenir roder auprès du lit alors que Draco, armé de linges propres, d’une bassine, de potions et de sa baguette, tentait de soigner l’endormie (le Polynectar n’avait nullement transformé ses multiples blessures, mais les avait simplement appliquées au corps emprunté ; Malfoy avait par contre usé de quelques sorts de nettoyage et de stase, puis ajouté quelques Glamours pour épargner à son fils la vue du sang et des plaies ouvertes). Il se doutait que Scorp cherchait à reconnaître des traits familiers derrière le rideau de mèches brunes, et comme de fait : « Sue ? C’est toi ? » chuchota le petit garçon (mais comme il ne savait pas chuchoter, Draco n’eut pas le moindre mal à l’entendre), excité comme rarement. « Non Scorpius, ce n’est pas elle. Maintenant j’aimerais que tu ailles t’entraîner à manipuler ton balai miniature sur le balcon, tu me montreras tes atterrissages quand j’aurai fini ici. » (L’enveloppe d’Eris Burke répondant à sa question concernant la façon d’agir lorsque son fils évoquait son ex était encore fermée sur le bureau, il se promit de prendre le temps de la lire lorsque cette pénible journée arriverait à son terme).

Draco attendit que la porte se soit fermée pour lever les différents sorts et s’atteler à aider la jeune femme de son mieux. Les manches retroussées, il commença par humidifier avec une potion désinfectante un carré de tissu blanc, pour éponger l’hémoglobine qui suintait de toutes les coupures, bougeant lentement sa baguette au-dessus de chacune d’elles pour les refermer à l’aide d’une litanie de Vulnera Sanentur. Et maintenant ? Il n’était pas médicomage pour un sou, ne connaissait que les sorts de secours immédiats permettant de stabiliser l’état d’une victime en attendant l’arrivée des secours, et avait donc préféré s’armer d’un ouvrage sur la question avant de se pencher sur le cas de Lovegood (il serait réellement dommage qu’il l’éborgne en tentant de soigner la méchante brûlure qui lui scillait le sourcil droit et bordait dangereusement sa paupière…). « Pire qu’une enfant », râla-t-il, « on tourne les yeux une seconde et regarde l’état dans lequel tu réussis à te mettre. Et où est passée miss Hermione « Perfection » Granger ? Toujours là pour distribuer des leçons de morales, mais aux abonnés absents lorsque la situation dégénère right ? » Qu’est-ce qui lui avait pris, de s’impliquer avec ce duo d’attrape-galères ? Si ça s’apprenait, il était mort. Heureusement pour lui, son colocataire ne devait normalement pas rentrer de si tôt ; mais au cas où, il avait tout de même pris soin de faire ingurgiter à l’insurgée une dose de polynectar, en récupérant l’un des cheveux laissés dans sa brosse par sa compagne de ce matin-même.

Ce fut pourtant d’un mouvement délicat qu’il lui souleva la nuque pour accéder à l’arrière de sa tête, et sa main fut aussitôt couverte d’un gant de sang, au même titre que l’oreiller – un sort avait manqué de peu de la scalper juste là, en partant de l’arrière de l’oreille, mais elle avait visiblement réussi à limiter l’impact au maximum. Quelques soins finaux et gouttes de potion (régénération sanguine, solution de Force et Essence de Murlap) plus tard, il choisit de s’interrompre, préférant laisser à Luna, lorsqu’elle se réveillerait, le soin de se charger des potentiels soins que son état pourrait requérir de plus : il avait beau connaître un peu trop bien son corps d’emprunt, l’idée de la dévêtir n’en était pas moins… awkward. Et il était à peu près certain que Granger l’étriperait si elle en avait vent.


Main gauche posée sur sa tasse où refroidissait un thé sans sucre rehaussé par quelques potions, une cigarette allumée coincée entre l’index et le majeur, droite tenant une liasse de paperasse (cryptée à coups de sorts visant à repousser les non-initiés) qu’il avait dû ramener du bureau lorsqu’il avait pris son après-midi, jambes étendues sur la table basse qui ornait un côté du balcon magiquement rendu spacieux, Draco interrompit sa lecture et tourna son attention en direction de la porte en entendant s’élever une voix quelque part à l’intérieur de l’appartement. Ce ne fut qu’à ce moment qu’il s’aperçut que Scorpius avait abandonné son balai au sol et profité de sa concentration pour filer — et où ? Dans la chambre évidemment. Le gamin avait été de sale humeur depuis qu’il s’était mis en tête que papa voulait remplacer Sue par la fille qui ne savait rien faire d'autre que dormir et il était certain qu’il s’en plaindrait dès que possible auprès de quelqu’un (sa marraine, probablement). Such a cry-baby. Il avait dû escompter faire part à la concerné de sa façon de penser tandis que son père était absorbé par son travail, mais connaissant son fils Draco se doutait qu’il était finalement resté muet comme un fangieux, à froncer furieusement les sourcils en direction de Loufoca-Joy comme si elle percevrait par télépathie ses ondes négatives.

Ceci dit, connaissant l’énergumène, il était possible qu’elle les perçoive en effet.

Le mal de tête s’était atténué mais ne disparaissait pas. Sentant son tempérament basculer de nouveau vers le mécontentement, Draco quitta le balcon avec un soupir impatient pour rejoindre la pièce où retentissait à présent un… bref éclat de rire arraché à Scorpius ? Ça c’était inquiétant. Le spectacle qui l’attendait à l’intérieur de la chambre, plongée dans le noir, était stupéfiant : son fils courait les yeux rivés sur une boule de lumière bondissante, sautait sur place pour réussir (sans succès) à lui mettre la main dessus, et finit par se précipiter sans s’en apercevoir droit dans les jambes de Draco auxquelles il se heurta de plein fouet avant de tomber sur les fesses. La création bleutée (un patronus… miniature ?) sautillait en cercle autour de sa tête et il finit par s’apercevoir qu’il s’agissait d’un furet. Un furet. Elle avait osé. La mâchoire du blond se contracta mais il s’obligea à rester muet, et se contenta d’allumer abruptement les bougies en vrillant l’alitée d’un regard assassin… auquel elle sembla imperméable. Ou presque : le patronus se volatilisa (comment par Merlin avait-elle réussi cette incantation alors qu’elle n’avait visiblement pas encore localisé sa baguette, posée sur la tête de lit ?).

« Ton Papa aime beaucoup les furets, tu sais ? » Le ton jovial et innocent de Loufoca était pleinement de retour et il ne put s’empêcher de grincer des dents. N’apprenait-elle donc rien ? « Personnellement, je préfère les pandas ! ». Scorpius, lui, s’était calmement relevé pour se réfugier dans un coin de la pièce où il jouait en silence avec deux de ses miniatures de dragons : il avait dû voir s’amonceler la tempête. Le jeune père l’isola de la discussion en créant une bulle silencieuse autour de lui et attaqua aussitôt. « Tu comptes continuer de faire ça toute ta vie ? » Questionna-t-il sèchement en toisant Luna avec tout ce qu’il avait de mépris. « Te comporter comme une enfant et prétendre que tu ne viens pas de frôler la mort ? Il me semblait qu’on avait une entente ! » Ulcéré, il appuya ses mains sur le pied du lit qu’il frappait du bout de l’index pour marteler ses mots. « Tu es sensée te montrer discrète, certainement pas te promener sur le Chemin de Traverse en solitaire alors que l’une de tes identités est recherchée et l’autre, supposément morte. » C’était un terrain sensible qu’il abordait là en lui rappelant que Luna Lovegood était aux yeux du monde sorcier une rebut abattue comme un rien par son maître ; il songea très brièvement à ravaler ses mots avant qu’ils ne la renvoient au souvenir de Lucius, mais envoya valser l’idée avec humeur. « Qu’est-ce que tu veux enfin, ajouter Marie Talesco à la liste des victimes des Rafleurs ? Au cours d’une traque tu auras du mal à mettre au point un stratagème pour survivre miraculeusement une seconde fois. » Il était beaucoup trop compliqué de dire et de songer qu’il s’en faisait pour elle ; beaucoup plus aisé de lui cracher son venin au visage alors qu’elle était encore étendue dans des robes sorcières gorgées de sang séché. Et puis… « Tu es consciente que ton manque de discrétion pourrait m’être fatal et, par le fait même, condamner mon fils ? Et comme si tes frasques du jour ne suffisaient pas, tu trouves approprié de gaspiller en sorts futiles le peu d’énergie que ton corps a pu emmagasiner grâce aux potions de soins ! » Sous l’impulsion de sa baguette, la porte de l’armoire qui trônait le long de tout un pan de mur coulissa et Draco usa d’un Accio pour attirer jusqu’à lui une chemise aux manches courtes, un short de pyjama souple qui s’adapterait automatiquement à son tour de taille — et, au cas où, un caleçon propre, en étouffant définitivement la myriade de awkward, awkward, awkward. as. fuck. qui tournaient sans discontinuer dans ses pensées. Le tout, soigneusement plié, se posa entre eux deux sur le lit. « Puisque tu te sens suffisamment en forme pour pratiquer la magie, je suggère que tu fasses quelque chose d’utile de ce surplus de bonne volonté et que tu ailles prendre un bain. Histoire de cesser de te vautrer dans ton propre sang. » Pourquoi ne prenait-elle jamais conscience de la gravité des choses ? C’était une manie exaspérante. Ou stupéfiante — allez savoir ; en tout cas, dans ces circonstances, l’exaspération primait largement. Il savait pertinemment que ses jambes peineraient à la porter ne serait-ce que sur quelques mètres : il était à peu près certain que c’était en grande partie à cause d’un des maléfices bien (ou mal, selon le point de vue) placés dont il avait atténué les effets qu’elle s’était retrouvée immobilisée, piégée dans l’allée où il l’avait récupérée. Il espérait justement que le constat lui servirait d’électrochoc.  
Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 DgxnSujet: DRACO + hold on
Draco Malfoy

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Rechercher dans: Récupération   Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 Nonew12Sujet: DRACO + hold on    Tag 1 sur EXCIDIUM - Page 7 EmptyMar 30 Juin 2015 - 2:35
1998 à 2001
Terror has made me cruel (part 2)
► Année 2000

février
Goyle occupe le banc de touche de l'équipe de Falcons. Premier match officiel, bien qu'il ne soit que remplaçant et n'ait pas l'occasion de jouer cette fois, Draco insistent pour qu'ils fêtent la victoire.


juin
Malfoy obtient son Attestation avec un an d'avance, avec un cumul de 95% d’épreuves réussies. Ses résultats sont joints au dossier des trois apprentis de la promotion de septembre 1998 à avoir atteint le niveau requis et souscrit aux exigences du Département des Mystères.


25 juin
Le statut de Langue-de-Plomb attribué à Draco prend officiellement effet. Il est soumis au contrat magique de Préservation des Mystères, et sa baguette est accordée aux sortilèges de protection restreignant l’accès aux Salles du Département.


août
Augustus Rookwood est choisi par Lord Voldemort pour être son mentor parmi les mangemorts. S'en suit une formation à la dure, ponctuée d'attaques surprises et de missions au cours desquelles Draco manque plus d'une fois de perdre la vie. En dehors des missions de formation choisies par Rookwood, Nott est son partenaire de prédilection ; ils écopent la plupart du temps de missions suicide, ou vouées à l'échec, du fait de leur jeune âge, mais parviennent à s'en tirer et à gagner peu à peu le respect de leurs pairs.



► Année 2001

30 janvier
Transferts des criminels ayant choisi de devenir rebuts d'Azkaban aux camps d'entraînement.


12 mars
Officiellement convive, officiellement de la sécurité, Draco assiste aux premières enchères. Lucius achète Loufoca Lovegood. Pas d'intervention insurgée.


18 mars
Au terme d'une réception, Narcissa est enlevée par un groupe d'un mangemort, parmi lesquels Rabastan Lestrange et Wyatt Greengrass. Elle est séquestrée au QG sous la responsabilité de Snape. Draco parvient à le convaincre de le laisser la voir de temps à autres.


10 septembre
Draco parvient à retrouver la trace de Daphne Greengrass dans la forêt Daeva. Ils se battent en duel. Draco lui inflige l'endoloris et ils s'entretuent presque avant de finalement s'entraider, en prise avec un filet du diable (éveillé par Draco et excité par les tentatives paniquées de Daphne pour se libérer). Ils quittent les lieux en laissant derrière eux un feu de forêt, fuyant une horde de loups-garous transformés par la pleine lune. Draco transmet à Daphne un message pour Astoria, dont l'aînée ne dit rien à sa cadette.


16 septembre
Malfoy est convié à une réception donnée par un jeune couple dont il est prétendument l'ami de l'époux. Mais il est, en réalité, obsédé depuis son adolescence par la mariée, Lilja Carpenter. L'homme lui offre en toute confiance de consulter quelque vieux grimoire hors de prix et réclame naïvement à la maitresse de maison de guider leur invité... Draco s'amuse à séduire la jeune femme durant leur escapade dans la bibliothèque.


septembre
Hermione se met en tête de sauver Luna. Elle contacte Draco, le menaçant de révéler à Potter l'existence de sa dette de vie envers lui, et l'incite à l'aider en échange de son silance. Ils scellent un pacte en signant un contrat magique préparé par elle.

Draco élabore un plan. Il profite d'un jour où Lucius est particulièrement en colère pour aggraver la situation puis pousser son père à passer ses nerfs sur Luna. La punition, extrême, l'a laissée pour morte, et il s'est faufilé derrière son père pour lui faire boire un extrait de Goutte du Mort Vivant. Les elfes ont donné l'alerte en la trouvant rigide et glacée au matin ; mort confirmée par un médicomage, tatouage effacé, contrat rompu, Luna était complètement libre. Plus tard, Draco a mené son corps jusqu'à une fosse sceptique où il a indiqué à Granger de récupérer la jeune femme.


30 septembre
Visite nocture de Beatrix Carrow. Elle souhaite le confronter afin de le convaincre de cesser de persécuter sa petite protégée, Jazmin, et joue sur l'attraction/répulsion qui les lie depuis l'enfance pour tenter de le séduire... Draco la repousse et, cherchant un moyen de pression, elle profite de la présence Scorpius pour menacer le jeune père. Furieux, il défait son emprise sur son fils puis l'agresse pour l'effrayer.


1er au 19
octobre
Draco et Nott ont pour mission la capture de l'expérimage Lynch, ses travaux réputés étant convoités par le Lord. Ils le traquent des jours durant avant de finalement le retrouver.


21 octobre
(event #1) Attaque des insurgés au Ministère. Appelé en pleine nuit, Draco et Nott stoppent l'incendie du département des Mystères et sauvent une partie des dossiers, mais les pertes restent conséquentes. Il sauve un enfant plus par mégarde que volontairement lors de l'effondrement de la Statue (provoquée par les insurgés).

Les mangemorts poursuivent les insurgés à l'Allée des Embrumes, dont l'accès est bloqué... et piégé : une Rafleuse explose sous les yeux de ses collèges et des mangemorts, juste après que les forces de l'ordre soient parvenues à forcer le barrage. Draco métamorphose Timeus Grant en statue de pierre ; à peine a-t-il abaissé sa baguette qu'un second sorcier brise le vieil insurgé.

Les deux camps se confrontent sur le Chemin de Traverse. Les insurgés et rebuts battent en retraite et, étonnamment, le Lord fait cesser la poursuite, révélant le rôle de chaîne des tatouages des rebuts. Les mangemorts payent malgré tout le prix de l'insatisfaction de leur maître.

Draco dénonce Aubrey Austin, collabo supposée des insurgés qu'il était chargé de surveiller à distance et qu'il a surpris à se battre à leurs côtés. Elle est arrêtée.

Il se rend chez Pansy ; ses nerfs lâchent. Elle le soigne et le calme.


24 octobre
Sortie au restaurant avec Susanna. Ils se voilent la face, prétendant en être encore au stade des faux semblants alors que l'attraction entre eux ne cesse de gagner en ampleur. Ils s'entendent, se désirent, et Scorpius l'adore. La tension découlant de leur insatisfaction mutuelle provoque une dispute. Retour au Manoir, réconciliation sur l'oreille. Draco réclame la fin de leur "entente" afin qu'ils entament une vraie relation.


23 octobre
La Gazette rapporte à l'ensemble de la communauté sorcière l'existence de Scorpius, que Draco gardait cachée afin de protéger son fils. Furieux et inquiet, il se met en tête de détourner l'attention à la fois pour noyer l'information et pour ne pas attirer l'attention des insurgés en leur laissant croire que l'enfant est une cible facile.


25 octobre
Il consulte ses souvenirs avec Astoria pour tirer une croix définitive sur elle.


28 octobre
Les employés du département des Mystères reçoivent une note de service, confidentielle, concernant des modifications apportées à la sécurité du département. Des mesures sont annoncées concernant les employés, sans précisions.


nuit du 31 oct.
au 01 nov.
(intrigue #1 : chasse d'Halloween) membre de la sécurité, Draco fait partie de l'équipe qui maintient les monstres de la cérémonie d'ouverture à distance des spectateurs. Plus tard, il reconnait Astoria Greengrass à l'intérieur du labyrinthe et demande l'autorisation de pénétrer le labyrinthe pour l'en sortir. A peine est-elle à l'extérieur que l'ordre d'arrêter les insurgés infiltrés dans le labyrinthe est lancé. Draco s'y rend ; un insurgé la kidnappe de nouveau.


03 novembre
Draco est informé tardivement de l'hospitalisation de Nyssandra et menace la sorcière chargée de l'accueil tente de l'empêcher de la voir, seule la famille étant autorisée. Seul son statut de mangemort lui évite d'être jeté dehors par la sécurité. Le couperet tombe : elle a frôlé la mort et est désormais stérile. Scorpius décide de s'installer avec elle à Lake District lorsqu'elle quittera l'hôpital, pour recoller le coeur de marraine. Il y reste deux semaines.


05 novembre
Alors que Draco travaille avec elle et le reste de l'équipe de mangemorts chargés d'altérer les créations de Rotten Apple, Nepthys demande à lui parler seul à seule. Elle lui sert une mise en garde nébuleuse qu'il ne comprend pas et prend à la légère... de fait, il n'évite pas le soir-même une erreur qui coûte une main à sa mère.


novembre
Loufoca prend le risque de venir lui parler pour lui donner rdv dans la forêt. Arrivée sur place, elle lui assure son amitié, le remercie de l'avoir sauvée et lui offre un bout de miroir brisé. Définitivement persuadé qu'elle est complètement dérangée, Draco ne lui signale pas qu'il possède des dizaines de miroirs nettement plus beaux et préfère se tirer sans faire d'histoire. S'il est tenté de jeté ce simulacre de cadeau, il s'en découvre incapable et l'enterre au fond d'un tiroir de bureau, dans sa chambre.

C'est alors qu'il sort de la douche qu'il entend tout à coup une voix s'élever de l'un de ses tiroirs. Lorsqu'il en sort le miroir, il manque de le briser en voyant s'y dessiner le visage d'une Granger aussi choquée et paniquée que lui, puis celui de Luna, plus souriante que jamais... elle explique qu'elle lui a offert un morceau de miroir à double-sens lié au sien, sans penser au fait qu'il se trouvait être jumeau de celui de Granger... ce qui explique que les trois objets soient aptes à communiquer. Elles lui donnent rdv dans la forêt et affinent les enchantements afin qu'un appel à l'un d'eux n'alertent pas deux personnes à la fois. Si Draco accepte de garder l'object alors même qu'il ne compte les recontacter pour rien au monde, c'est seulement taper sur les nerfs de Granger, à qui l'idée semble déplaire encore plus qu'à lui.

A son grand déplaisir, et alors qu'il se croyait débarrassé d'elle, Granger le contact pour exiger qu'il fournisse Luna en polynectar. Il n'a pas le choix : il sera celui qui écopera si la survie de l'ancienne Serdaigle est découverte... Dépité, Draco accepte. Il est toutefois terriblement perturbé pas les efforts et sacrifices qu'elles consentent à fournir pour le protéger...


13 décembre
En se rendant au Royals, qu'il fréquente désormais pour donner à la Gazette d'autres sujets de conversation que son fil, Draco croise Lucrezia Rowle. Ils mettent les choses à plat, concrétisant un début d'amitié.


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