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sujet; burning souls (sujet collectif insurgés, post intrigue #1) |
| BURNING SOULS intrigue #1, sujet collectif insurgés Tic. Tac.
Karen n'est pas allée à la chasse des rebuts. L'activité la dégoûte, de un, et de deux, elle sait que bien des insurgés y seront déjà pour libérer des rebuts et mettre à mal les activités des Mangemorts. Il fallait quelques volontaires pour établir le campement temporaire dans Daeva, le point de rassemblement des insurgés suite à la mission collective, et elle s'est portée volontaire. Elle est une Pacifiste, après tout. Elle est là pour cela. Ils pourront tous faire le point, se soigner, et ensuite se séparer à nouveau. Tic. Tac. Elle est nerveuse, cela dit. Le temps file et encore personne n'est arrivé. Il devrait au moins y avoir déjà quelques personnes... Elle se ronge les ongles en fixant sa montre sans cesse, abritée dans la tente principale qui a été montée. Quelle mauvaise idée, cette action, elle le savait. Sans doute que les Belliqueux ont encore tout fait rater. Qu'attendre d'autre de leur part ? Et aucun Audacieux avec assez de jugeote pour les retenir non plus... Karen masse ses tempes, repousse ses mèches rousses et capte le regard d'un garçon de son groupe, un autre Pacifiste, qui regarde à l'extérieur de la tente avec une expression nette d'appréhension.
Elle veut le rassurer. Elle a seulement le temps d'ouvrir la bouche que le bruit caractéristique de deux personnes arrivant par Portoloin se fait entendre – elle se lève brusquement de son siège et se précipite à l'extérieur pour accueillir les premiers insurgés, qui ont atterri à la limite magique du campement. Un moment d'incrédulité en voyant qui est là. C'est le garçon qui verbalise pourtant sa pensée : « ... merde. »
*** La torture a repris. Plus forte que jamais. Toujours aucun cri ne passe les lèvres de Davius, qui trouve seulement la force de subir encore et encore. Son esprit est noir. Il sait qu'il va mourir. Il aura essayé. Les images d'horreur s'enchaînent derrière ses yeux, pourtant ouverts sur le ciel, et la cacophonie des rires des Mangemorts devient une clameur mortuaire. La douleur se fait soudainement plus sourde, moins forte, alors qu'un visage féminin se penche sur lui et le tire, pour l'aider à se relever du sol où il est étendu, lui demandant s'il est capable de courir. Courir ? Il rirait bien, mais il en est incapable. Il essaie de se lever, pourtant, il s'accroche à la brune, et subitement le monde disparaît dans un tourbillon quand sa main s'accroche à un morceau de tissu mou.
Le choc de ses pieds au sol est trop pour lui. Il s'écroule dans les feuilles mortes et entraîne la jeune femme avec lui, évitant heureusement de l'écraser sous lui. Encore heureux. Il respire l'odeur humide de la terre et savoure le silence soudain, aussi brutal que l'a été le sol sous ses pieds. Il s'en est sorti – et c'est cette idée qui le fait paranoïer. Non. Il ne peut pas être sauf. C'est une nouvelle manœuvre de Voldemort. Il le torture. Il le sait. Il fouille son esprit. Il veut qu'il avoue tout. Encore. Davius retrouve une étrange force et se relève assez pour regarder la brunette tombée à ses côtés. Il voit flou. Il ne la reconnaît pas. Ce n'est pas Vincianne, il en est certain, ni Morgana, elle n'a pas ce regard de glace, elle est une autre, elle est forcément une ennemie. Un mirage. Un leurre. Il plaque sa main sous la gorge de la jeune fille, l'enserre avec fureur, les yeux fous. « Ja... mais. »
Juste un souffle rauque, alors que les doigts serrent, tentent d'étouffer, mais une ruade le déstabilise et une paire de dents se plante violemment dans la chair tendre de son poignet. Il hurle. C'est le premier cri qu'il pousse depuis le début de la torture par Voldemort. Un cri libérateur, celui d'un animal blessé plus que d'un humain. La marque de morsure à son poignet est profonde, sanglante, mais il a lâché Pandora. Il est confus. Il la reconnaît. Peut-être. L'a-t-il déjà vue ? Il ne sait plus. Elle l'a sauvé. Il n'est pas mort. Il voit distinctement la marque rouge de sa main sur son cou blafard. Il veut s'excuser. « Je... » Il ne réussit pas. Il fond en larmes. Tout simplement. La douleur est revenue, brûlante, dans chaque centimètre de son corps. La marque à son visage saigne, il ne sait pas s'il a d'autres blessures, mais il a mal, bon sang, mal jusqu'au plus profond de lui-même, et ses pleurs sont silencieux. Un sanglot. « Je n'ai pas... réussi. » Il n'a pas tué Voldemort. Il a échoué. Il est assis et il retombe complètement au sol, couché dans les feuilles. Toujours vêtu de la robe volée à Siwan Ollivander, d'une chemise ouverte, de pantalons à moitié attachés, de chaussures trop grandes. Le sang commence à apparaître sur son torse, des marques violettes, blessures sous-jacentes qui reviennent à la surface, le marbrent de couleurs sombres et inquiétantes. Des personnes arrivent, s'activent autour d'eux, demandant à Pandora si elle va bien, ce qui lui est arrivé, si les autres arrivent bientôt. « NE ME TOUCHEZ PAS ! » Un cri hystérique et cassé quand une femme fait mine de se pencher sur lui. Il ne veut pas. Le monde est noir et flou, coloré et agressant. Il est dans Daeva et il n'est pas mort. N'est-ce pas terrible ? - Spoiler:
Alors ! Pour le rassemblement, je me disais que les insurgés avaient installé un campement temporaire dans une section de Daeva qui n'est pas celle des Belliqueux, mais qui a été dégagée et soigneusement protégée pour l'occasion. Il y a deux-trois tentes de soins, quelques personnes qui s'en occupent, surtout des Pacifistes. Le but est qu'ils se réunissent là pour faire le constat des blessés, des morts, des sauvés, avant de retourner chacun dans leurs cachettes respectives. Se mettre sur la gueule, aussi, si désiré Pas d'ordre de passage, venez en grand nombre, amusez-vous, c'est surtout pour conclure les choses.
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| Je n’aimais pas voyager en Portoloin, encore moins lorsque je devais tenir quelqu’un par la main qui était sur le point de perdre connaissance… me traîner un poids presque mort, ce n’était pas franchement dans mes habitudes… Puis le trajet me paraissait tellement plus long lorsque je tenais la main de cet Insurgé, je priais intérieurement pour que aucun mangemorts ne nous ait suivis. Un crac sonore alerte notre présence dans le camp installé dans la Forêt Noire, au moins on était arrivés à la bonne destination, et je pensais sincèrement que j’allais être remerciée par l’insurgé. Je le vois s’écrouler sur un tas de feuilles mortes, je peux parfaitement comprendre qu’il ne soit pas en état de se tenir correctement sur ses jambes, après tout il vient de vivre une séance de torture et d’humiliation venant de la part de… je n’ose même plus penser son nom tellement il me fiche la trouille… Puis le reste se passe trop vite, je sens une main venir se plaquer sous ma gorge, j’ai le souffle coupé au point d’en paniquer, j’étouffe, s’il continue de me serrer la gorge avec autant de force je vais finir par perdre connaissance à mon tour… Pourquoi est ce que j’ai le droit à un tel traitement alors que je viens littéralement de lui sauver ses fesses ? Intérieurement je suis en colère, alors évidement je ne fais plus attention à cette main sur mon cou et pour me débarrasser de sa prise, je plante mes dents sur son poignet, j’ai déjà eu affaire à ce genre de situation, et généralement mon agresseur s’en sort avec une belle trace de dents dans sa chair. Au moins cette douleur le fait crier, alors que pendant sa séance de torture il n’avait lâché aucun cri, je m’écarte de lui, toussant douloureusement. Je suis même sur le point de lui crier dessus alors que je le vois éclater en sanglots… C’est la première fois que je vois un homme pleurer et je pourrais presque ressentir de la pitié pour lui, je comprends son état, je sais ce que c’est de ne pas pouvoir tuer quelqu’un que l’on déteste plus que tout… Je le regarde, alors que je passe une main sur mon cou probablement rougit par sa main qui tentait de m’étouffer, puis d’autres personnes arrivent vers nous, leur voix me paraissent tellement lointaines que je ne sais même plus où l’on se trouve. L’insurgé aussi est rejoint par d’autres personnes, s’activant pour venir le soigner, parce que lui est clairement dans un sale état contrairement à moi… Et il crie, il crie de ne pas le toucher, c’est quand même l’hôpital qui se fout de la charité. Même pas un merci de sa part, la prochaine fois je le laisserais crever sans même risquer ma vie pour venir le sauver… Je regarde les adultes autour de nous, fixe encore cet insurgé alors qu’une femme se penche vers lui. Ils doivent se connaître, moi je me lève, mes jambes tremblent, je suis incapable de tenir debout, parce que c’est quand même quelque chose de contrarier le Maître des Ténèbres. Je tourne le dos à tout ce petit groupe et pars dans un coin. Peut-être qu’il viendra me remercier plus tard. Peut-être.
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