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sujet; LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE
MessageSujet: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 20:59

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Rabastan Lestrange
feat MICHAEL FASSBENDER • crédit swan

DEATH EATERS • Personnage prédéfini
• nom complet ; Rabastan Cronos Lestrange. Mieux aboyé que susurré, ton prénom tire ses racines au firmament. C'est après la constellation du Dragon que l'on t'a nommé, héritant du nom qui désigne tour à tour la tête du serpent ou celui qui doit être détruit. Ton second prénom est un caprice de ta tendre mère, qui nourrissait de sombres desseins à l'encontre de ton père et qui ne s'en cachait pas. Les anciens maîtres le nommaient le dieu aux pensées fourbes  ou encore à l'esprit retors. Titan primitif et castrateur, géant infanticide, cannibale, avide de pouvoir sans partage dont le règne sur les Immortels débuta dans le sang de son géniteur ...  Pour finir détrôné par son propre fils. Mauvais augure. C'est un prénom lourd à porter qui n'existe que sur le papier, tu n'en fais jamais mention. • surnom(s) ; The Ripper. Sobriquet superflu auquel tu ne t'es jamais attaché. Cela ne t'empêches en rien d'apprécier la peur qu'il inspire chez les autres, n'est-ce pas ? • naissance ; Premier jour du douzième mois de 1958. Cela te fait près de quarante ans. Peu à peu, tu commences à accuser le temps passé. Tu détestes cela et tu crains la suite, commençant à redouter Celle qui t'a toujours tenu compagnie, plus qu'un autre, tu sais que la Mort ne fait pas de quartiers. • ascendance ; La pureté même. Une obsession chez toi, le sang. Que tu cherches à stopper son battement fébrile à tes tempes ou que tu le déverses par litres dans les rues de Londres, l'écarlate a toujours teinté ta vie, tu sais qu'elle teintera ta mort. • camp ; Dans l'ombre du Lord. Tu fus l'un des rares à partir à sa recherche alors que tout le monde le croyait mort, soi-disant mit en échec par un simple enfant. Tu le suivras n'importe où, ta loyauté est inébranlable, il en sera toujours ainsi. Il le sait et il t'en récompense, pour ton plus grand plaisir. • métier ; Directeur des Oubliators. La légilimancie, les sorts d'amnésie ... On pourrait presque déceler une tendance là, hein ? Tu aimes autant fouiller dans l'esprit de tes victimes que dans leurs viscères et là encore, tu fais honneur à ton triste surnom. Bien que Directeur, tu ne rechignes pas aller sur le terrain, bien au contraire : tu te sers de ta place pour te réserver les missions les plus croustillantes et tes prouesses n'ont de cesse de ravir ton Maître. Fort de ton expérience en combats et en missions rondement menées, il t'arrives de rester à l'écart des premières lignes et de figurer au nombre des Stratèges. Tu cumules à cela un rôle prépondérant auprès des Effaceurs ; bras armé du Lord et ce depuis ses débuts, ton efficacité redoutable t'a valu un siège dans le sacro-saint Cercle, place que tu chéris et que tu défends avec une hargne féroce. • réputation ; Certains s'encombrent de masques, d'autres dissimulent un poignard dans un sourire ; mais cette mascarade et ces simagrées, tu t'en es toujours passé. Lestrange. Ce nom t'a suffi, tu t'es saisis de l'aura qu'il dégageait et tu l'as fais tienne. Par tes actions tu as fait plus qu'honneur à ton patronyme et à présent ce n'est plus qu'avec crainte et déférence que l'on susurre ton nom. • état civil ; Marié. Mais ton mariage n'a d'union que le nom. Cela fait dix ans que ta tendre moitié te fuit, gardant avec elle les tient. Ça, comme bien d'autres chose, ne saurait rester impuni. Mais chaque chose en son temps. • rang social ; Privilégié. La réputation de ton nom n'est plus à faire, tu figures au panthéon des fiertés de la nation. Tu frayes au nombre de l'Elite, on t'envie, on te désire ; malgré toi, tu en joues. C'est bien là une de tes seules faiblesses. • particularité(s) ; Legilimens. Chose fragile que l'esprit. Le sang t'es grossier, voire carrément répugnant lorsqu'il est impur, tu ne le fais jaillir que lorsque tu vois rouge. Là ou tu prends ton pied, c'est bien en triturant l'esprit des autres. The Ripper, s'il y a bien un domaine dans lequel tu fais honneur à ton surnom, c'est celui-ci et te victimes l'apprennent bien souvent que trop tard. Tu n'as jamais cherché à aiguiser ton instrument, les incisions trop propres t'ennuies. C'est avec force et fracas que tu t'imposes et saisis ce que tu cherches. Occlumens. Tu n'en mérites pas le titre. Ton enseignement est laborieux, bien souvent rythmé par des mal de crânes assassins. Jusqu'ici, c'est un échec cuisant, honteux. Vol sans balai. Ta fierté. Orgueilleux, tu voulais voir si tu pouvais te hisser au rang des quelques rares élus assez versés dans les arcanes des Arts Sombres pour pouvoir prétendre maîtriser une telle technique. Fort de ta victoire, tu t'élèves au firmament et tu les écrases tous de ta hauteur. • patronus ; Tu l'ignores. Tu la revois encore, cette masse informe aux ondulations sauriennes serpenter lourdement autour de tes pieds. Mais tu as bien été incapable d'en savoir plus à son sujet ; si dans tes jeunes années cela te préoccupais, tu ne t'en soucis plus depuis longtemps. Tu le vois à présent, que tu n'as jamais eu ce qu'il faut pour ça. Tu étais destiné à bien mieux, à plus grand, à plus sombre. • épouvantard ; Cave ne cadas. Tu vois Rodolphus au sommet de sa gloire, rayonnant, plus puissant que jamais, tomber par ta faute, vidé de son essence. Le cadet, le petit frère faisant défaut à l'aîné : tu ne peux pas te le permettre, alors tu te fais gardien de son âme, quelque qu'en soit le prix. • risèd ; La chair de ta chair. On te les as arraché. Là où tu aurais tous les droits de te montrer cruel, tu te tiens sage. De là où tu es il te suffirait de tendre la main pour les récupérer, mais tu n'en fais rien. Tu ne veux pas les gagner par la force, alors tu attends. Tu joues tes coups dans l'ombre, patient. • animaux ; Bêtes, rebuts ; distractions. Tu n'en as pas besoin. Tout ce qui t'éloigne de tes objectifs est balayé, supprimé. Spartiate presque ascétique dans tes manières, tu ne laisses pas de place pour l'inutile. • baguette ; D'if et de dragon ; 33.3. Tortueuse dans ses courbes et inflexible à ton image, elle se fait douce et obéissante entre tes doigts. S'il y en a bien une que tu peux considérer tienne, c'est celle-ci. La seule qui te demeure fidèle. Ce n'est pas celle qui t'as accompagné sur les bancs de Hogwarts, un collège de bâtards s'est chargé de la briser celle-ci, pensant que ce serait suffisant pour t'arrêter. Tu t'es fait un plaisir de leur prouver qu'ils se trompaient, lourdement et s'ils s'en mordent les doigts, c'est six pieds sous terre qu'ils le font.

Envouter avec ce qui rebute
► La tête est déjà vide, qui deviendra crâne  : L'oeuvre de ta vie.
L'oeuvre du Lord.
Les impurs sont à leur juste place, les misérables sont relégués au rang d'esclaves pour la plupart - et tu n'y es pas pour rien évidemment - tu ne peux que jubiler devant cet ordre nouveau.
Ton aveuglement de forcené t'empêche d'appréhender les défauts du système en place - une oeuvre du Lord ne saurait être imparfaite de toute façon, n'est-ce pas ? Ceux qui désapprouvent crèveront sous tes sorts et leurs cris prendront à tes oreilles des airs de Te Deum à la gloire de ton Seigneur des Ténèbres.
La traque des insurgés est un sport auquel tu aimes prendre part, partisan zélé que tu es. Bien que tu n'ai jamais cédé aux excentricités des Enchères qui en découlent, le principe te réjouis et te satisfait au plus au point. La chair ainsi monnayée puis assujettie ne te laisse pas de marbre, mais, en bon père que tu es, tu ne t'autorises aucune distraction avant d'avoir de nouveau l'ascendant sur ta progéniture.

► La folie, c'est le déjà là de la mort : like La chair. Il l'aime grouillante, chaude, lascive, douce et docile. Pas grand-chose d'autre à vrai dire, mais mentionnons tout de même ses enfants, pour qui il éprouve une affection et un intérêt tout intéressé voire même déplacé. • dislike • Les menteurs, les fanfarons. Ceux qui parviennent à se hisser à son niveau en ne faisant preuve que d'une ferveur tiède envers son Maître, de celles qui laissent un arrière gout d'opportunisme puant. La vipère à laquelle il est marié. Sans surprise, depuis son petit passage à Azkaban, il tient en horreur les dementors. Pour les mêmes raison, les espaces clos et étroits le dérange grandement. Les chats. Toutes les formes d'orvietan. Son ressentiment envers ces substances a doublé depuis que son aîné est tombé aux mains des marchands de rêve. qualités Entier, vif d'esprit et de corps, intense, subtil, loyal, consciencieux, hardi. défauts Fanatique, pervers, instable, cruel, orgueilleux, possessif, enragé.   sins Wrath, pride, lust. caractéristique Dans la multitude de stigmates qu'il arbore, un en particulier se détache : longue et blanchâtre, une cicatrice balafre son dos musculeux de l'omoplate au rein droit. Notons aussi les traces de morsures qui constellent ses avant-bras. random facts Une de ses cousines avec qui il entretenait de bonnes relations dans sa jeunesse - trop bonnes pour êtres innocentes, à vrai dire - aurait commit l'affront de faire un bâtard avec un impur. On a jamais entendu parlé d'eux par la suite. Il collectionne les baguettes de ceux qui sont tombés sous ses sorts. Pour peu que son adversaire ait une réputation particulière ou ait offert une résistance honorable à ses assauts, sa baguette rejoindra sa terrible collection. Ses nuits sont courtes. Il mange peu, très peu. Si peu qu'il en tire une carrure presque maladive, fine à outrance, toute en os et en muscles. Sans s'être lancé dans une guerre contre les stupéfiants, il n'est pas très tendre dès qu'il croise un marchand de rêves. Il bute systématiquement les greffiers qui ont la malchance de se trouver sur sa route. Ne demandez pas pourquoi, c'est ainsi. S'il ne se venge pas de l'affront que lui a fait sa femme, c'est simplement qu'il craint que cela n'éloigne ses enfants une fois pour toute. Il tutoie la folie au quotidien, ou plutôt, la folie le tutoie. Jamais cette voix ne le quitte, cette conscience noire qui le maintenait entier entre les quatre mur de sa sombre cellule à Azkaban, elle reste au fond de sa boîte crânienne et juge, condamne, incite et lui ... Exécute.  
 

B . T . K
• pseudo & âge ; Helden, vielle peau. • comment as-tu trouvé le forum ? J'ai vu de la lumière, j'suis entrée. Vous allez le regretter. • ton avis, tes suggestions ; Niveau contexte, y'a rien à ajouter, c'est une petite merveille que vous tenez, chapeau. Mais niveau graph, je tien à dire que mes pauvres yeux pleurent un peu devant le manque de lisibilité qu'offrent les titres des topics. Mais ne m'écoutez pas, j'suis vielle, je râle. • connexion ; Si vous me plaisez j'vais pas vous lâcher. • quelque chose à ajouter ? Je peux faire un câlin à la victime d'OCD qui a organisé les émoticones par couleur ?



Dernière édition par Rabastan Lestrange le Dim 11 Jan 2015 - 20:40, édité 37 fois
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 20:59

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Red eyes and tears
no more for you my love I kill

— 1981 à 1996 — V.I.T.R.I.O.L.
Visita Interiora Terrae Rectificando
Occultum Lapidem
Dans un chuintement métallique, l'assiette glisse jusqu'à toi sur le sol fangeux. Machinalement, tu fais les comptes : Sept-cent vingt-neuf. C'est la sept-cent vingt-neuvième fois que l'on te sert un repas à Azkaban. A raison de deux repas par jour, tu calcules que demain cela fera un an que tu ères entre ces quatre murs. L'espoir te fais vivre.
Dans les ténèbres de ta cellule, tu attends. Tu attends et tu comptes, pendant que l'autre, tout aussi patient, décompte, à rebours. Tu n'as plus que ça a faire. Attendre. Faire passer le temps. Le tuer, et lui te tues à son tour. Vous êtes plutôt à l'aise, entre assassins.

Trois milles six-cent dix-huit. Dans la pénombre, ton regard est fixe, tes mains sont tremblantes. La seule lumière provient du couloir, où des torches sommaires éclairent un boyau aux murs suintants. Mais tu ne t'en approches pas, c'est là que se glissent les Ombres qui détraquent, silencieuses comme la mort qu'elles répandent. Tu observes de loin ton propre cadavre dans un coin de la pièce, caressant l'idée séduisante de mettre fin à ton calvaire, mais tu as toujours une bonne excuse pour ne pas te jeter sur elles et recevoir de leurs lèvres parcheminées ton ultime baiser. Un jour c'est par couardise ( Et je ne peux t'en vouloir. ) un autre c'est l'idée de revoir tes enfants qui te maintient en vie ( Quel bon père tu fais. ) et le surlendemain ... Le surlendemain tu songes au fait que ce serait un mauvais exemple à donner à ton fils. Que ce ne serait pas faire honneur à la mémoire de ta femme Alice et que, même si tu sais que ta mère Augusta serait tout à fait capable d'élever à elle seule ton premier né, tu refuses de mourir avant d'avoir revu une dernière fois la figure de ton enfant chéri. ( Ces jours là tu ne réponds qu'au nom de Frank, mais ta femme n'est pas Alice, ta mère n'est pas Augusta et ton fils est encore moins Neville. )

Neuf mille huit-cent quatre-vingt-trois. Tu leur survivras. Tes poumons sont troués, rongés par l'air acide, vicié par ta propre présence. Ton estomac pourrit en toi, tel un morceau de viande mort, alimenté par le poison que les Ombres te servent, sous couvert de te nourrir. Ces repas te tuent, t'empoisonnent lentement. Seul ton sang demeure Pur, ça tu en es certain. Alors tu frottes tes maigres poignets contre le fil d'une pierre aiguë, tu en extrait l'essence de vie et tu t'en repais, purifiant ton corps du poison qu'ils t'administrent. Tu leur survivras.
C'est tout ton être qui dégage des relents pestilentiels, et ce de l'intérieur. Ce sont des odeurs semblables à celles des chats crevés que tante Aurora faisait pourrir comme base de décorations pour Halloween.
Le passé défile devant tes yeux et te hante. Usant de ton propre sang, tu as tracé au murs des formules sibyllines visant à tenir ton Passé à l'écart. Tu as remarqué qu'elles s'approchaient moins volontiers de toi lorsque à ton tour tu te parais d'ombres. Tu es bien plus rusé qu'elles toutes réunies. Tu leur survivras.

Cent quatre-vingt dix-neuf mille neuf cent soixante-quinze. Les ténèbres de la cellule t'ont avalé, tu ne fais plus qu'un avec elle.
Tu es ta propre cellule.

C'est un homme : qu'y a-t-il de plus caduc,
plus misérable, et plus de néant ?

— 1998 —
il faut être toujours botté et prêt à partir
Sorts hurlés, cris apeurés, détonations retentissantes ; rien de cela parvenait aux oreilles du cadet qui battait le pavé des couloirs, distribuant la mort à tout va. Le vacarme causé par le carnage était occulté par les tambours de guerre qui battaient frénétiquement à ses tympans : Hymne de sang qui appelait au sang.
La bataille touchait à sa fin. L'ennemi l'ignorait, mais il avait déjà perdu, il ne pouvait en être autrement. Le Lord n'avait même pas eu besoin de se montrer en personne pour les mettre en échec, c'est dire leur insignifiance face à leur force de frappe. The Boy Who Lived vivait ses derniers instants et son école de sous-êtres impurs allait tomber avec lui.
Et Rabastan était en première ligne, pour son plus grand plaisir.

« LESTRANGE ! » L'illustre nom claqua comme une insulte, les lèvres impies s'étaient emparées du patronyme et en avaient vomi les syllabes avec autant de hargne que s'il ne s'agissait que du plus infect des fiels ; il n'en fallait pas plus pour tirer le Mangemort de sa transe meurtrière. Un coup d'œil lui suffit pour saisir l'identité du cadavre en devenir : le dernier Longbottom. Un fin sourire fissura la face de l'assassin. « Pressé de rejoindre tes parents, gamin ? » A peine eut-il finit sa tirade qu'un éclair vert fusa vers le jeune homme, finalement évité in extremis. Pour le mieux, peut être ; une fois n'était pas coutume, mais tout au long de la bataille il avait sacrifié son propre plaisir au détriment de l'efficacité. Distribuer des sorts de mort n'était pas dans ses habitudes, loin de là, c'était bien trop rapide, trop direct trop propre ; la victime mourait sur le champ et sans mot-dire, where's the fun in that ? Mais pour le jeune Neville, il pourrait bien renouer avec les anciennes pratiques. Maintenant qu'il était en liberté, combien de temps allait-il mettre avant d'envoyer la totalité des Longbottom dans l'aile permanente de Sainte-Mangouste ? Les paris sont ouverts. « Tout compte fait, je vais peut être prendre mon temps avec toi, t'en penses quoi ? Acidum-
OPPUGNO ! » Les jeux sont faits. La brique manqua de lui décrocher la mâchoire. Le coup ne venait pas de Longbottom, sans quoi il aurait eut le temps de s'en prémunir, un de ses chers camarades, certainement. Un petit con anonyme qui ignorait sa chance.
Malgré la puissance du coup, sa rage lui permit de reprendre rapidement le dessus ; le coup le destabilisa un instant à peine. Une éternité lors d'un duel : « BOMBARDA. » Il eut à peine le temps d'esquisser un sort de protection que la déflagration le propulsa en arrière avec force. Tant de force à vrai dire, que le mur de pierre qu'il heurta de plein fouet s'effondra à son contact.

Poussière et douleur.
Il avait eu besoin de quelques secondes pour regagner ses esprits ; sonné, le corps meurtri, Rabastan se retrouva affalé sur un tas de pierres, leurs arrêtes cruelles torturaient sa chair sans répit. Il tenta de remuer, de se trainer, de se relever, mais c'est tout son corps qui lui hurla de s'arrêter. La douleur ne lui était pas inconnue, non. Mais il y a des limites à tout, même pour lui.
La douce chaleur du sang commençait à s'étendre dans son dos, gagnait ses reins, ses cuisses, jusqu'à finalement le quitter pour de bon, s'emparant du sol poussiéreux. Son propre sang, hors de sa pauvre carcasse. Hélas, ce spectacle d'habitude si réjouissant perdait tout ses attraits dès qu'on en devenait le sujet.
Au loin, la bataille rugissait toujours, ses cris étouffés par le mur de pierres qui venait de s'effondrer sur son passage. Après une telle explosion, ces idiots devaient le croire mort à coup sûr. Alors qu'un sourire ironique étira sa face déjà enlaidie par un rictus de douleur, une petite voix au fond de son crâne lui susurra que ce n'allait plus être qu'une question de minutes avant qu'ils n'aient raison ; le sang continuait sa lente course, inlassablement, et avec lui, ses forces le quittait. Il aurait voulu vomir sa haine, cracher son fiel et son envie d'en découdre et de vivre, mais tout ce qui venait à sa bouche, c'était du sang et son goût ferrugineux. Son propre sang.
Tu vas crever là.
Qu'ils aillent se faire foutre. Serrant les dents et les poings, faisant fi de la douleur, Rabastan se hissa. Rabastan fit quelques pas. Rabastan chuta ; ses jambes refusaient de le porter plus loin.
Echoué dans son propre sang, étalé de tout son long dans les décombres, une plainte, un cri, une vocifération horrible, bestiale, traversa la barrière de ses lèvres, répandant, crachant le sang qu'elle retenaient. Le hurlement n'était pas pas tout à fait inhumain cependant, mais c'était peut être justement ce qu'il y avait de plus effroyable dans cette clameur. Le dôme vouté de la pièce s'empara du cri et le renvoya au centuple, en une multitude d'écho moqueurs, raillant son impuissance. Esclaffade auquel il se mêla ; un rire inarticulé, fou, désespéré, remua sa carcasse douloureuse et sanguinolente.
Tu vas crever là.
Faisant preuve d'une curiosité déconnectée à faire frémir, il regardait la flaque de sang s'agrandir à ses cotés, lentement mais sûrement, gagnant paresseusement les sillons du carrelage de pierres centenaires. Il suivait du regard sa progression et l'observa avaler sa baguette qui avait roulé plus loin, si proche, et pourtant si loin dans son état.
Il avait survécu à 15 ans de prison et à une évasion pour finalement crever dans une salle de classe, de la main d'un étudiant boutonneux. Quelle fin de merde. « Foutus gamins. » Et chienne de vie.

Et les droits de l'homme s'effacent devant
les droits de l'asticot.



Dernière édition par Rabastan Lestrange le Ven 16 Jan 2015 - 0:30, édité 24 fois
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:05

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Bienvenueeee !!!! Contente d'être la première !!!! j'ai hâte de découvrir mon "père" et de jouer avec toi !!
Bon courage pour la rédaction de ta fiche et je suis à ta disposition Pôpa yeah
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:07

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Rabastan, vieille crapule, bienvenue ici mg Hâte de voir ce que tu feras de ce poste vacant jule Ça me semble déjà prometteur.
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:08

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Oh un Lestrange mwaha
Bienvenue, bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:10

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Lestrange, the ripper, ça donne envie What a Face
Bonne chance pour ta fiche potte
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:21

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bienvenue et have fun jule
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:24

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• comment as-tu trouvé le forum ? J'ai vu de la lumière, j'suis entrée. Vous allez le regretter.
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Bienvenue sur le forum ! Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:28

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Citation :
J'ai vu de la lumière, j'suis entrée. Vous allez le regretter.
même pas peur hehe
RABASTAAAAAN gaah gaah gaah
ce choix vraiment farpait :russe: :russe: bienvenue jule
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MessageSujet: Re: LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE   LESTRANGE | CARNE ✕ CRÂNE EmptyMar 25 Nov 2014 - 21:31

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RABASTAN owi
Contente de le voir tenté ! potte Bienvenue et bon courage pour ta fiche ! I love you
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