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sujet; bludger friends. (pansy)
MessageSujet: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyLun 15 Déc 2014 - 16:56

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Maybe I stumble when I walk the line but no ones gonna catch me on the other side. I've got no friends in low places, this country boys gotta make some changes. My god I'm so choked I'm banging on the door but the bar is closed
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A rowdy ass redneck with a love for pain

Le sablier, ce foutu temps qui s'écoule, insouciant. Je le fixais, vu que je me baladais toujours avec un sur moi. Mon avant-bras, marqué, continuait à me faire mal. Ce n'était toujours pas cicatrisé et cela ne le serait probablement jamais. Me voilà marqué, comme du vulgaire bétail mais après tout, j'avais mérité mon sort aux yeux du Magister. Qu'est-ce qu'il pouvait mériter ce crâne de scroutt à pétard ? Je n'osais même pas y penser. Probablement de redevenir un scroutt à pétard, dépourvu de tout pouvoir. Lazarus inspirait la peur, la crainte et pourtant, il n'était pas aussi sadique que je le pensais. Il n'avait pas à rougir face aux bourreaux d'Azkaban mais bon. Ma peau avait au moins le temps de se soigner entre les crises de colères de mon sorcier. Aujourd'hui, la mission était d'aller au Chemin de Traverse, pour récupérer un de ses biens. Il aimait les collections, un homme cultivé en somme. C'était tout le paradoxe, comment être ainsi et me prendre pour rebut ? Je n'avais rien à partager avec lui, si ce n'était ma haine pour les insurgés. C'était probablement notre seul point commun et je ne comprenais toujours pas comment un sorcier pouvait se comporter ainsi avec un autre sorcier. Certes, nous n'étions pas du même rang mais nous avions tous fait nos armes au même endroit globalement. Encore un mystère sur lequel il était inutile de se pencher plus longtemps.

Esquivant le miroir, je fonce directement dehors. Il faisait froid, particulièrement froid et c'était une chose à laquelle ma peau allait devoir s'habituer. L'entraînement des deux mois avaient été difficiles mais nécessaire. Je mis mes mains contre moi, commençant à m’accommoder à cet environnement. Ma marque était exhibée, il n'y avait pas de quoi avoir honte. Ce n'était pas à nous, les rebuts d'avoir honte mais à ces gens qui nous achetaient. Ils me regardaient, avec mépris et je gardais la tête haute et le torse bombé. Une enfant fixe mes cicatrices, son visage se pétrifie d'horreur et je baisse les yeux, d'un air désolé. Elle en lâche sa poupée en forme de Vert gallois.  Je me baisse, la lui ramasse et la nettoie. « Si tu n'as pas peur des dragons, tu n'as pas à avoir peur de moi. » Je lui offris un sourire rassurant. Sa mère, à en juger par la ressemblance physique, l'attrape brusquement par le bras et la tire en m'insultant par son regard. Je me relève et continue mon périple, bousculant une petite brune par la même occasion. Regard noir et grognement, je tournais la tête pour retourner à ma tâche. Complètement bipolaire. Une fois la cargaison devant moi, je déglutis. Lazarus avait du goût en matière d'objets volumineux, il n'y avait pas à dire. Mes mains vinrent se placer aux extrémités de la caisse, alors que je faisais levier avec mon épaule. Une fois le parfait équilibre trouvé, je commençais à rentrer, lorsque je bousculais à nouveau la même personne qui l'avait fait auparavant quelques instants plus tôt. «  Hé, y'a assez de place pour nous deux. Bouge. » Je lâchais un grognement -encore- en fusillant la brune du regard.


Dernière édition par Liam O'Daire le Mer 17 Déc 2014 - 14:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyMer 17 Déc 2014 - 14:40

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
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‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8816
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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You can run on for a long time, run on for a long time but sooner or later god'll cut you down. Go and tell that long tongue liar, go and tell that midnight rider, tell the rambler, the gambler, the back biter, tell'em that god's gonna cut'em down.




Le chemin de Traverse n’avait jamais été un modèle d’ordre et d’organisation. D’une façon générale, la société sorcière était brouillonne… avait été, du moins. On avait laissé la populace s’installer en vrac sans contrôler le développement, autorisant les couleurs criardes et les sortilèges jetés un peu partout pour animer panneaux et devantures... Non, aussi loin qu’elle s’en souvienne, Pansy avait toujours trouvé que l’endroit manquait de cachet, exception faite des quelques commerces élégants réservés à l’élite sorcière et de certains établissements, certaines demeures qui relevaient un peu le niveau.

Les choses empiraient, ceci dire. Bras croisés, avançant à pas pressés, elle pressait fermement ses lèvres l’une contre l’autre dans une moue quelque part entre agacée et dégoutée, cachant une pointe d’inquiétude, peut-être. Sous sa cape, elle avait évidemment sa baguette mais ce n’était pas assez pour lui donner la sensation d’être en sécurité. Les attaques la rendaient nerveuses, les marques qu’elle avait pu voir sur Draco, son état, ce qu’elle avait pu deviner, formait un tout, une boule chaotique et sombre dansant dans son estomac et la faisant sursauter à chaque bruit plus fort que l’autre. Droite, pourtant, elle se tenait avec la tête haute, consciente d’avoir une prestance à tenir, comme en témoignaient les invitations qu’elle pouvait recevoir. Conviée à droite et à gauche pour faire comme si le monde continuait à tourner sans accroc, exactement comme la petite réunion sans importance dont elle revenait  à présent. Elle tremblait légèrement, manque de sucre peut-être, mais sa démarche, à défaut d’être souple, semblait quand même assurée…

Probablement pas assez pour qu’on la voit et qu’on évite de lui rentrer dedans pour ensuite l’ignorer. Prise de court et un peu outrée, stoppée nette dans sa procession, elle toisa l’homme qui l’avait bousculé, un rictus répugné bordant ses lèvres. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle devine qui venait de la toucher, un rebut, et pour qu’elle se retrouver alors campée là, à attendre les plates excuses qu’elle méritait assurément.

Ou pas. Il l’ignora, le brun. Elle le toisait mais lui continuait son labeur, finissant d’ailleurs par lui rentrer à nouveau dedans en faisant volte-face. « Hé, y'a assez de place pour nous deux. Bouge. » Lança-t-il, peignant un air incrédule et mauvais à la fois sur le visage de la jeune femme. Elle s’était empressée d’acheter Ginny Weasley pour la mettre à son service, ce n’était pas pour qu’un autre membre de la vermine lui manque de respect de la sorte ou pire, la blesse en lui rentrant dedans. Faisant un pas en arrière, plus par réflexe que par précaution, elle laissa filer un léger sursaut de rire sardonique où on pouvait entendre un agacement détestable avant de souffler : « Tu t’amuses à me donner des ordres, rebut ? C’est plus de la bêtise que du courage, tu sais… »

Et cette fois-ci, elle le dévisagea de pied en cape, jugeant les cicatrices, signes de mauvais traitements ainsi que les oripeaux et la marque d’appartenance sur son bras. Pas de doutes possibles quant à sa caste. Pas de doutes possibles quant à son statut. Le regard de la jeune femme ne s’en fit que plus dur et sa voix que plus irritante, que plus prétentieuse et hautaine, ne se séparant cependant pas de la pointe d’amusement malsain qui avait décidé de l’habiter lorsqu’il avait parlé, lui manquant de respect et lui offrant alors l’occasion idéale pour profiter de son propre rang, des privilèges que l’élite avait sur la racaille. « Ton visage m’est familier, je dois connaître ton maître… donne-moi son nom que je puisse lui dire à quel point son chien abuse de sa liberté »



Dernière édition par Pansy Parkinson le Mer 21 Jan 2015 - 14:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyMer 17 Déc 2014 - 15:56

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Le monde continuait de tourner, le temps lui, s'écoulait et je demeurais impuissant. Je n'étais pas à ma place, et les questions qui commençaient à émerger ne pouvaient être que de mauvaise augure. Il valait mieux survivre que trop penser. Un objet ne pense pas. Un objet ne peut pas penser. Un objet ne doit pas penser. Pour son salut, s'il tient à sa vie, il doit s'y abstenir. Je fonctionnais par automatisme depuis Azkaban, de façon brusque, presque primitive. Ma nature de semi-loup était tout ce qui me restait et je m'y étais tellement rattaché que je m'y confondais. J'avais réappris à parler, correctement, avec des phrases un peu plus longues mais toujours très agressives. Il n'y avait qu'en colère que j'arrivais à sortir quelque chose de plausible et qui tenait la route. Au moins, je pouvais marcher dans un endroit un peu plus joyeux que cet endroit, lieu de désolation et de terreur. Le chemin de Traverse était plein de vie et la chaleur sorcière qui en émanait était des plus délectables. Enfin, s'il était possible d'omettre les regards de jugement et les médisances, c'était tout à fait tenable. Une vraie promenade de santé.

J'observais la caisse, me demandant comment parvenir à la transporter sans casser quoique ce soit. C'était une armure d'antan, donc forcément très lourde, mais des plus majestueuses. J'avais de la chance d'être en vie après les événements de ma vente -il fallait bien appeler les choses comme elles le sont et je ne comptais pas décevoir Carrow en abîmant sa nouvelle trouvaille. Y faisant plus attention qu'au reste, je ne me concentrais que sur ma besogne et pour ceux qui ne faisait pas attention, je pensais sincèrement qu'il était possible de me voir d'assez loin, autant qu'un troll dans Poudlard, dans une certaine mesure. Mais je m'étais trompé, encore. Je commençais à m'agacer à vouloir fonder trop d'espoir dans ce monde magique. Quel idiot. Une brune, frêle était sur mon passage et je ne manquais pas de la bousculer, encore. A croire que j'y prenais un malin plaisir, sauf que même pour un semi-loup, cette caisse était assez lourde et pénible à porter.  Inutile de rajouter les mots acerbes et les jérémiades d'une gamine en manque de sensation dans sa petite vie de privilégiée. Son regard me passa au crible, alors que mon sourcil s'arqua, curieux de ce qu'elle pouvait bien faire. Me juger ? C'était plus qu'une évidence. Elle semblait horrifiée, dégoûtée. Je pensais la convier aux journées portes ouvertes d'Azkaban, elle aurait de quoi fixer cette expression à vie sur son visage.

« Ca te connaît la bêtise on dirait. Lazarus Carrow va être vraiment insatisfait d'apprendre qu'une gamine a osé abîmer son armure. Une armure maudite d'après les récits qui plus est. » Je posais la caisse, passant ma main sur le creux de la caisse, avant de reculer de la brune, comme s'il s'agissait d'une pestiférée. Jusqu'à la preuve du contraire, je ne répondais qu'à mon sorcier. J'haussais les épaules, avant de me mettre à rire. Mon visage lui était familier ? Peut-être qu'elle avait participé à la séance de mes enchères. Je n'en savais rien, et la brune semblait avoir plus de mémoire que moi sur ce coup. « Il vaut mieux abuser d'une liberté que se complaire dans une prison dorée. »

Je lui tournais alors le dos, accordant toute mon attention sur cette caisse. Je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir dire à Carrow pour avoir livré son objet abîmé. C'était de ma faute et j'allais en obtenir la sanction. Comme il me l'avait dit, je jouais selon ses règles. La seule vérité émanait de lui, et non pas du simple rebut que je pouvais être. J'eus le retour d'un souvenir douloureux, la création de la Marque et mon regard se glaça, tout comme le reste de mon corps. Absent, j'observais avec étonnement la brune. Elle était encore là. « Bon, désolé. Mais la rue est assez large pour éviter à des sorciers dans ton genre d'être confrontés à.. moi. » Je m'approchais de la caisse, commençant à la soulever. Ces excuses m'avaient fait l'effet d'un jus de citrouille périmé : le dégoût. Autant la satisfaire dans son manège de fausse supériorité.
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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyMar 30 Déc 2014 - 21:18

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‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8816
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Serrant un peu mieux son manteau, comme si le tissu, tiède d’avoir été porté, allait la protéger contre l’ignominie qu’était le rebut devant elle, Pansy toisait le jeune homme. Elle attendait une faute, un écart, quoi que ce soit pouvant justifier une réaction négative. Elle ne pouvait pas s’en prendre à la propriété d’un autre sorcier sans une raison précise mais assurément, un manque de respect conséquent pourrait bien servir de sommation à un éclat de sa part, n’est-ce pas ? Pansy suivait le même alignement moral depuis longtemps, agissant dans ce qu’elle pensait être son bon droit en suivant les codes établis. Parce qu’elle avait été préfète, elle avait pourchassé avec acharnement les idiots de Poudlard, fauteurs de troubles appartenant à toutes les maisons sauf Serpentard, car sa loyauté la rendait peut-être un peu moins impartiale que ce qu’elle aurait dû être… Parce qu’elle était de sang-pur, elle respectait son statut et le système des rebuts. Elle était certes du bon côté du fouet, tenant le manche et brandissant l’arme, mais elle estimait avoir suffisamment payé pour mériter ce privilège. Loin d’être idiote, simplette, Pansy avait peut-être une vision des choses un peu manichéenne, résultat somme toute d’une éducation typique des sang-purs conservateurs, ceux qui tenaient à présent la barre du navire.

Il ne fallut pas longtemps pour qu’il lui donne de quoi se scandaliser, lançant sans préavis : « Ça te connaît la bêtise on dirait. Lazarus Carrow va être vraiment insatisfait d'apprendre qu'une gamine a osé abîmer son armure. Une armure maudite d'après les récits qui plus est. » Plantée là, un sourcil arqué, Pansy ne put retenir un demi-sourire, quelque part entre le choc et l’amusement. Le rebut lui parlait mal, la traitait de gamine, lui tenait tête au lieu de fixer le sol. Le nom de Carrow la fit légèrement réagir, plus qu’elle ne l’aurait aimé. Elle avait après tout quelques griefs avec cette famille et même si ses soucis se concentrait sur une autre branche que celle des vraisemblables propriétaires du jeune homme, elle avait tendance à les mettre tous dans le même panier, sans trop creuser.

« Il vaut mieux abuser d'une liberté que se complaire dans une prison dorée. » A nouveau il s’amusa à lui tenir tête et lui manquer de respect, peut-être sans réaliser qu’il s’aventurait sur un terrain dangereux. Il allait avoir du mal à se dépêtre d'elle, après ça, il était hors de question qu’elle lâche l’affaire, scrutant toujours ses traits pour déterminer d’où elle pouvait bien le connaître. Elle songea évidement à Poudlard mais il devait y avoir une raison pour qu’elle se souvienne de son faciès. Peut-être l’avait-elle emmerdé, en tant que préfète ? Il semblait de son âge, c’était possible… Elle se garda bien de demander avant d’être certaine, ceci dit, n’aimant pas avoir tort, surtout pas face à quelqu’un comme… lui.

« Bon, désolé. Mais la rue est assez large pour éviter à des sorciers dans ton genre d'être confrontés à.. moi. » lança-t-il, la tirant de ses réflexions. S’il pensait que ce simulacre d’excuse allait être suffisant pour Pansy, il s’enfonçait le doigt dans l’œil et ce jusqu’au coude. Un sourire carnassier plus tard, la jeune femme hocha la tête, non pas pour agréer mais pour prendre en considération tout ce qu’il avait pu dire, jaugeant alors la façon dont elle se devait de réagir. Cou tendu, épaules crispées, une main toujours près de sa baguette et l’autre tenant sa veste, elle posa sur lui un regard froid et mauvais, sifflant comme la vipère qu’elle pouvait être : « Je crois surtout que c’est le devoir de sorciers dans mon genre que d’apprendre à la vermine à rester à sa place et à s’excuser correctement... » et si le ton était mauvais, la diction elle, semblait automatique. Comme un numéro longuement répété, peut-être.

« Tu crois vraiment que ton maître s’en prendrait à moi s’il avait l’occasion de rosser son rebut pour le punir ? Après tout, c’est toi qui ne regardait pas où tu allais en portant tout ça et nous savons très bien quelle voix sera la plus susceptible d’être écoutée, si on en vient à raconter ce qu’il s’est passé… » elle était condescendante et froide, laissant une pointe d’ennui probablement trop évidente percer dans sa voix. Elle s’agaçait, aussi, de ne savoir le replacer. Resserrant ses phalanges sur sa baguette et sentant le bois chauffer alors qu’elle perdait patience face à sa mémoire soudain défaillante, Pansy claqua sa langue contre son palais. On pouvait presque voir l’arme, à présent, mais elle n’était pas décidée à attaquer, préférant tirer de vraies excuses sans utiliser la force, y trouvant plus de mérite. « Comment est-ce qu’on t’appelle, rebut ? » demanda-t-elle, alors en espérant trouver un indice pour savoir un peu mieux qui elle avait en face d’elle. Un indice pour savoir qui venait de l'insulter et attendait donc un retour de flamme.



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Dernière édition par Pansy Parkinson le Mer 21 Jan 2015 - 14:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyMar 6 Jan 2015 - 22:29

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Contrarié, mes yeux étaient rivés sur cette fameuse caisse. Je n'accordais plus aucune attention à la jeune sorcière, qui avait du être endoctrinée dans un jeu qui la dépassait. Comment une gamine pouvait-elle se comporter ainsi ? Avec tant d'impertinence et de détachement. Je n'étais pas des plus agréables, j'étais abîmé et je les méprisais tous autant qu'ils étaient, eux et leur système infâme. Eux et leur morale immorale. Ils étaient bien malheureux pour pouvoir se complaire dans un tel monde sorcier. Tout avait perdu de sa superbe, tout était pourri. En apparence, ils pouvaient avoir l'impression d'être dans un fruit pur et parfait mais au final, ce n'était rempli que de veracrasses. Je n'étais qu'une vermine, mais bizarrement je n'étais pas de leur genre et je me préférais rebut que du bon côté de la baguette. Une baguette rongée, nécrosée qui risquait de se retourner contre eux. Qui commençait à se retourner contre eux. La seule raison qui me poussa à regarder la Serpentard était sa présence. Plantée, me jaugeant comme si j'étais une bête de foire. Savait-elle ? Ou s'amusait-elle juste de la situation ? Il semblait que je lui offrais son divertissement de la journée, peut-être même de sa semaine. N'était-ce pas ma fonction première ? Divertir et servir ?

Son ton était mauvais. Son regard, lui, vacillait et tanguait entre haine et amusement. Parfait. Elle semblait aussi dégoûtée que je ne pouvais l'être de cette situation et de cet échange verbal. Enfin, cette joute, sans baguette pour ma part. Je remarquais que sa main se crispait dessus. Je ne comptais pas ployer devant elle. Non, il en était hors de question. Mes excuses m'avaient brûlé les lèvres autant qu'un sortilège de feudeymon. Ce fut le même effet et la jeune sorcière n'allait visiblement pas s'en contenter. Je ne répondis que par un sourire, désinvolte et amusé devant une répartie due à l'endoctrinement ou à une répétition forcée au point qu'elle semblait vouloir se persuader que ce qu'elle faisait était juste.

« Cette armure gobeline a bien plus de valeur que ta voix, ou la mienne. Ne doute jamais d'un Carrow gamine, il s'en prendra à tous les deux. » Réalité ou caricature, je n'en savais trop rien. Je ne le connaissais pas assez pour cela. Son amour pour ses reliques dépassait l'entendement, son aptitude à piquer des colères sans raison, aussi. Crises de folie ou de lucidité, le sous-secrétaire d'État était un sorcier des plus mystérieux mais simple à la fois. Il fallait simplement le laisser tranquille et obéir à ses idées. Je ne voyais cette sorcière que comme un obstacle à ma mission. Rien de plus. Elle demanda mon identité, j'arquai un sourcil face à cette surprenante curiosité visiblement malsaine. Probablement malsaine. Non, très certainement malsaine. « On m'appelle pas, on me siffle désormais. » Voyant que je poussais la brune dans ses retranchements face à ma désinvolture, je me remis en tête les mots de Lazarus Carrow. Calcule, pense et réfléchis.

Alors que je m'apprêtais à lui dévoiler mon identité, avec un suspens digne d'un romancier de la Gazette du Sorcier, du fracas se fit entendre dans le Chemin de Traverse, captant immédiatement mon attention. La démarche assurée, violente, un groupe de personne renversait tout ce qui se trouvait sur son passage. Nous allions être les prochains sur leur liste. Je les scrutait, serrant la mâchoire. « Bouge ! » Lançai-je, d'une façon plus qu'agressive à la peste brune. C'était néanmoins trop tard, nous étions encerclés. « Une sorcière et.. son rebut ? Merveilleux. Fuis mon ami, on va s'occuper d'elle. » J'arquais un sourcil, m'avançant vers l'homme à l'allure débraillée mais fière. J'avais entendu Lazarus Carrow parler de ces gangs, ils étaient un vrai poison. « Elle m'aidait. Elle n'a rien fait de mal. » Je me désespérais par ces mots qui venaient de sortir de ma bouche. Il se mit à rire, s'avançant vers la brune et surtout vers la caisse. Je m'interposais alors, osant un contact physique avec elle maladroit, contre mon gré. Seule, elle n'avait aucune chance face à cette dizaine de sorcier, animés par la haine et la colère mais surtout par la quête de leur propre intérêt. « Hors de mon chemin. La gamine Parkinson fait partie des leurs. Elle doit payer. » Je déglutis, alors qu'il posa sa main sur mon épaule pour pouvoir s'en prendre à cette gamine aussi insupportable soit-elle. Je me dégageais brusquement de lui, le projetant au sol avec une facilité déconcertante alors que des coups et des sorts n'allaient pas tarder à pleuvoir. Je renversais alors la caisse sur eux, emportant Parkinson par le bras dans une ruelle adjacente. Les briques commencèrent à voler, à me mesure que les sorts pleuvaient. Ils allaient trouver quelqu'un d'autre pour défouler leur haine et c'était ce qui m'inquiétait le plus.

Une fois hors de danger, je relâchais la jeune sorcière, reprenant mon souffle. Cachés dans un coin, nous pouvions compter sur quelques instants de répit. Je l'observais, avant de me rendre compte que quelque chose coulait sur mon bras. Faisant les cents pas, je commençais à grogner avant d'arracher un bout de mon vêtement pour en faire un garrot rudimentaire au niveau du coude droit. « Liam O'Daire. » Lâchai-je en grognant, insatisfait de devoir ployer l'échine devant une gamine que je dépassais de trois têtes. « Profite de tes privilèges gamines, on dirait qu'ils vont pas durer. »



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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyMer 21 Jan 2015 - 14:13

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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8816
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Les mains tremblantes, le souffle court, elle regardait autour d’elle, hagarde et désorientée. Pansy n’avait jamais été confrontée à ce genre de choses mais c’était probablement ce dont la plupart de ses cauchemars étaient fait. Nerveuse, anxieuse même, sentant une boule amère et désagréable qui s’était logée dans sa gorge, l’empêchant de déglutir correctement, elle ne cessait de regarder en direction de l’issue la plus proche, qui s’avérait également être l’endroit par lequel ces hommes arriveraient s’ils avaient décidé de les suivre. De la suivre. Ils n’en avaient pas après le rebut, non. Elle n’était pas idiote, c’était sur sa tête qu’ils avaient foutu un prix et c’était probablement la première fois qu’elle se sentait si peu en sécurité. Elle n’avait pas connu les grandes purges suivant la seconde guerre magique, trop jeune du moins pour se souvenir du chaos qui avait secoué l’Angleterre alors que la communauté sorcière reprenait possession du pays suite à la chute du Lord… Toute cette masse puante et commune, populace grouillante, qui animée d’un soulagement grégaire, s’était empressée de bruler les idoles d’une ère révolue, s’en prenant aux partisans de Voldemort. Elle en avait entendu parler, elle avait pu lire des choses à ce sujet dans les livres d’Histoire – quand bien même les sources étaient aussi biaisée que cette adoration répugnante qu’ils avaient tous pour foutu Potter – mais jamais n’avait-elle pensé devoir en subir les conséquences alors qu’inévitablement, l’histoire menaçait de se répéter. Ce n’était rien, pourtant. A peine un incident, une rixe au milieu d’une rue. Il y en avait surement tous les jours. De la vendetta, des petits rebelles… Combien de fois avait-elle entendu Draco parler de ces insurgés qui causaient du trouble un peu partout ? Ce n’était rien et pourtant, son palpitant refusait de se calmer, rendu fou par un mauvais pressentiment, un gout de fer dans sa bouche, une envie de hurler.

Il la tira de ses pensées et la força à quitter des yeux le potentiel danger lorsqu’il souffla : « Liam O'Daire. » et pendant un instant, elle fut incapable de connecter les informations. Il lui fallut une seconde de trop, surement, pour se souvenir qu’elle lui avait demandé son nom et pour comprendre que c’était bien un nom, qu’il donnait, pas juste un ensemble de syllabes désarticulées. Elle secoua la tête, brièvement, cherchant à se tirer de cette stupeur choquée, le suivant ensuite du regard en cherchant à assimiler le nom. Comme le visage du jeune homme, ce dernier semblait familier et lorsqu’elle l’articula en silence pour tenter de s’approprier le souvenir qu’il pouvait bien évoquer, elle eut l’impression de goûter à une nostalgie déplacée. Pansy et sa mémoire affutée, toujours capable de garder plus d’informations sur tout un chacun, trouvait ça profondément agaçant de ne pas savoir replacer quelqu’un. Mêlée à la peur et l’incertitude, cette incapacité nouvelle l’exaspérait profondément. Déterminée à démêler l’énigme qu’il représentait, s’accrochant à ça comme une distraction pour ne pas réagir trop fort à ce qu’il venait de se passait, elle l’observait. Il ne tenait pas en place, difficile à suivre du regard mais en le voyant poser un garrot sur son bras, elle remarqua alors le sang, serrant les dents avec une force incroyable.

« Profite de tes privilèges gamine, on dirait qu'ils vont pas durer. » souffla-t-il, alors qu’elle cherchait à se calmer et sans forcément le savoir, il la secoua plus que l’incident n’avait pu la bousculer. Pansy craignait pour ses privilèges, oui, mais ce n’était pas parce qu’elle n’aurait pas su vivre sans ses jolies choses et ses soirées bien propres, sans l’aisance et l’abondance… Ces privilèges représentaient une sécurité qu’elle n’était pas encore prête à lâcher. C’était un havre où elle pouvait se réfugier, retenir Draco, protéger tous les gens qui pouvait compter pour elle. C’était un équilibre, la seule chose qu’elle n’ait jamais pu connaître. Elle semblait bien superficielle, avec sa vie facile, mais Pansy était criblée d’angoisses et tout ça menaçait de ressortir si elle restait plantée là, inerte, en proie à cette panique qui menaçait de l’engloutir toute entière.

« Merde » lança-t-elle, secouant la tête, relativement peu habituée à ce que des jurons lui échappent. Cette fois, pourtant, ils décidèrent de fuser. « Putain. Merde… » Cracha-t-elle, plus pour elle que pour lui, s’approchant pourtant du jeune homme en fouillant ses poches. D’un geste autoritaire, d’une voix tout aussi directe, se reprenant de son mieux dans une tentative désespérée pour ne pas s’écrouler, parce qu’elle n’avait pas le droit d’être fragile pour si peu, elle gronda : « Non, stop, arrête… le tissu est sale, tu vas t’infecter tout seul à l’avoir si proche d’une plaie » et elle tira un mouchoir blanc, coton d’Egypte onéreux, se saisissant de son bras pour le tenir en place et jauger de l’étendue des dégâts. Elle n’aimait pas le sang mais elle savait y faire face et elle savait aussi qu’un rebut blessé n’allait jamais être soigné, qu’il finirait en gangrène à cause d’elle… puisque c’était à cause d’elle qu’il saignait à présent. Elle souffla, agacée mais concentrée, lançant d’une voix qui se voulait forte « Tiens-toi tranquille » et de sa main libre elle alla presser le tissu autour de l’atteinte pour chercher un potentiel corps intrus, semblant alors savoir ce qu’elle faisait.

« Je te connais. Ce n’est pas une question. Je te connais mais je ne sais pas d’où… » Murmura-t-elle, l’étoffe délicate virant écarlate entre ses doigts à mesure qu’elle tamponnait le sang, finissant par voir que la plaie n’était pas obstruée et y pressant alors sa paume, protégée par le tissu, pour stopper le saignement sans lui faire risquer son avant-bras tout entier. « Ton nom, il… » Son nom était familier. Son nom avait l’aspect étrange d’une photo brouillée par le temps, d’un objet caché sous la poussière… Appuyant peut-être un peu trop fort, comme pour forcer une réponse, elle releva le nez, le dardant d’un regard sombre. Il l’avait aidé, il lui avait sauvé la peau même, probablement… Se faisant violence, elle modéra la pression sur la plaie, sans pour autant cesser de le fixer, déterminée à ne pas laisser ses mains trembler et la panique prendre le dessus – en vain, surement, mais ça c’était une toute autre histoire.

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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyVen 23 Jan 2015 - 18:11

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Les choses s'envenimaient et il ne faisait plus bon vivre en ces lieux. Autant pour les castes magiques les plus élevées que les plus basses. Non. Les sorciers commençaient à se réveiller, égoïstement, lorsque le Magister avait osé toucher à leurs gallions. Encore une fois, ce n'était qu'un esprit de jalousie, puérile car trop intéressée. Le but était noble mais les motivations, elles, restaient douteuses. Au final, ils ne valaient pas mieux que ces chiens d'insurgés qui ne demandaient qu'à être Magister à la place du Magister. C'était assez pitoyable, finalement car tous iraient à leur perte à force de raisonner ainsi. Il y aurait d'autres vainqueurs, d'autres soumis et personne ne serait en mesure d'être juste, trop aveuglés par leur désir de représailles. Il fallait que les criminels paient, que les zélés comprennent leur défaillances mais cette gamine, elle, n'avait torturé personne. Du moins, j'osais l'espérer. Elle n'avait pas l'air non plus d'avoir tué un jour. Je la prenais, à tort ou à raison, pour une gamine suffisante, jouant dans un monde qui la dépassais. Elle jouissait de privilèges, tout comme ils allaient sans doute pouvoir en profiter à leur tour. Ce monde magique était dépourvu d'honneur et de vie. Il n'y avait que haine et, face à ce genre de spectacles, j'arrivais à prendre un peu de recul pour faire la distinction entre vengeance et justice.

Énervé, je continuais à faire les cents pas devant la gamine. je réfléchissais encore à cette scène, guettant d'un oeil alerte la moindre source de trouble ou de bruit trop prêt. Soit ils avaient désespéré, trouvant lâchement une autre proie, soit ils s'acharnaient et nous risquions d'y faire encore face. Je pensais, encore à ce que l'homme avait dit. Parkinson. Ce nom me disait quelque chose, comme un souvenir lointain issu d'une époque révolue. Azkaban m'avait à ce point retourné l'esprit ? Je grommelais, grognais tout ce que je pouvais savoir. Je ne mesurais pas alors ce que cette altercation pouvait avoir comme effet sur la jeune sorcière. Non, no même ma phrase. Rustre et grognon, fidèle à ma pire façade, rien ne pouvait me troubler. Je déchirais une partie de mon vêtement alors qu'un langage fleuri vint caresser mes oreilles. La Serpentard s'approcha de moi, ce qui ne pouvait être de bonne augure. Fidèle à elle-même, elle ne manqua pas de rappeler sa soi-disant supériorité, insinuant que mon tissu était sale. Oui, il l'était. Mais ce qui risquait d'être plus sale encore, c'était de lui devoir quelque chose. Mes yeux violets se foncèrent, je ne voulais plus contracter une quelconque dette. J'appartenais déjà à quelqu'un, inutile d'augmenter les créanciers.

Autoritaire, je me laissais finalement faire après un geste de recul. Elle n'avait pas tort et c'était blessant de le reconnaître, bien plus que cette entaille. Son mouchoir, blanc, et visiblement d'une qualité supérieure, était particulièrement doux. Ma peau abîmée arrivait à reconnaître encore la délicatesse de ce genre de matière. La jeune sorcière effectua une pression, m'ordonnant de me tenir tranquille. Si le mouchoir était doux, sa manière de faire, elle, l'était beaucoup moins. Un grognement m'échappa alors que mon poing se serra devant ce contact qu'aucun de nous deux ne voulait.

Mon regard oscillait entre l'angle de la rue et ce que faisait la jeune sorcière. Ne prêtant pas attention à ce qu'elle disait, je fixais à nouveau l'angle de la rue. Et puis, elle parla de mon nom, sans pour autant finir sa phrase. La pression de sa paume était telle que cela m'arracha un râle de douleur. Mon regard croisa le sien et je pris le temps de la voir, vraiment. Je l'observais. Ses traits n'étaient plus aussi fiers qu'auparavant et son teint était devenu plus blafard. « Mon nom ? Peut-être aux enchères. » Je soufflais. Elle me soignait et j'étais toujours aussi agressif. Je pris une grande inspiration, me laissant un peu plus faire. Ses mains tremblaient, Parkinson n'avait probablement pas besoin d'un rebut beuglant sur elle. « Je, merci. » Première façon de lui faire comprendre que j'étais reconnaissant. Je n'avais rien à lui offrir, si ce n'était un merci sincère, bien que difficile à sortir. Des éclats de voix se firent entendre. Les troubles nous poursuivaient, ou plutôt les assaillants de Parkinson, qui étaient devenus les nôtres depuis que j'avais pris partie pour elle.

Un long silence s'installa, dans cette ruelle beaucoup plus sombre. Nous étions à l'abris, le temps que les voix s'éloignent. La sentant trembler dans la pénombre, je posais mon regard sur elle, brisant le silence avec des murmures. Autant s'occuper. Je devais probablement avoir perdu trop de sang pour oser parler à cette gamine suffisante. « Je connaissais une gamine, quand j'étais petit, que je portais pour éviter que ses parents disent quelque chose quand on jouait dehors. C'est marrant, tu me fais penser à elle et.. » Les bruits se rapprochèrent, le silence reprit ses droits. Mon coeur battait la chamade, je tenais fermement et ridiculement, un pavé dans ma main. Un projectile contre une ou plusieurs baguette, c'était dérisoire. Mais quitte à mourir, autant que ce soit fièrement. Quelque chose attira leur attention, des rafleurs probablement ou des résistants de l'autre camp. Je maintenais la pression du tissus contre ma peau. Ce dernier était imbibé de sang, lui enlevant toute sa pureté initiale. « Tes amis doivent être dans le coin, gamine. Les autres sont partis, ils ont trouvé d'autres sangs-purs à mâter. » Un brin de mauvais humour, je me levais et lui tendais la main de mon bras sain, pensant que le grabuge était loin.
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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyVen 30 Jan 2015 - 1:12

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Concentrée, elle se forçait au calme, refusant de céder à la panique et aux haut-le-cœur qui menaçaient de la submerger. Elle ne craignait pas le sang, elle n’en avait pas peur, elle avait l’habitude. Les filles voient plus de sang que les garçons, les filles voient plus de… Elle avala, de travers, ayant l’impression de boire la tasse dans sa panique. Trop vive, trop brusque, elle appuyait en refusant de réaliser à quel point elle devait être livide et glacée, exsangue ou presque, alors que c’était lui qui se vidait de son hémoglobine. Ou presque. Elle avait l’impression de ne pas vraiment être efficace mais pourtant, pourtant elle arrivait à quelques résultats, en dépit de la boule logée dans sa gorge.

La voix du jeune homme la tira de ses angoisses, la forçant à revenir à l’instant présent et à jauger la scène dans son intégralité. La ruelle, la blessure, le fait qu’elle était armée s’il le fallait, qu’elle était surement en sécurité… Après tout, elle pouvait hurler. Elle pouvait hurler et quelqu’un rappliquerait pour la sauver, ils voulaient tous gagner des faveurs, des services, de la reconnaissance et du respect… Les hommes qui avaient voulu l’attaquer, pourtant, ne semblaient pas du même avis. Elle se demanda un instant combien ils pouvaient être, à vouloir faire brûler, faire payer l’élite sorcière… Et puis fronçant le nez, elle se concentra sur lui, sur ce qu’il disait. C’était plus sûr, sans doute, que ses spéculations douteuses :  « « Mon nom ? Peut-être aux enchères. » et presque aussitôt, elle secoua la tête, imperceptiblement. Elle n’avait pensé qu’à une seule chose aux enchères, ne faisant attention à rien d’autre. Sur le qui-vive, prête à bondir, tendue comme la corde d’un arc, elle avait guetté le nom de Ginny pour s’empresser de l’acheter, se l’approprier. Le reste de cette journée n’avait été qu’une mascarade de faux sourire et de hochements de tête de convenance alors qu’elle n’avait pas été attentive à quoi que ce soit. Avant qu’elle ne puisse le corriger, cependant, il souffla : « « Je, merci. » et l’espace d’une seconde, un très fin sourire releva la commissure des lèvres de la petite brune, fuyant ensuite. Combien de fois s’était-elle réveillée, le souffle court, après s’être retrouvée à rêver d’une guerre ouverte, sanglante, totale, une guerre où elle se serait engagée comme infirmière, étrangement patiente pour ce genre de chose, quand la panique n’était pas au rendez-vous, quand l’anxiété ne se cachait pas derrière ses gestes.

A nouveau, elle se força à avaler, comme pour faire passer la pilule. Ils étaient seuls, dans le silence, elle allait finir par arrêter le saignement… Elle n’était pas idiote, capable de savoir ce qu’ils attendaient. Elle n’était pas stupide, alors elle se tenait tranquille en sentant qu’il l’observait. Fatigué par le silence ou par la présence de Pansy, peut-être, le jeune homme brisa le blanc en déclarant : « « Je connaissais une gamine, quand j'étais petit, que je portais pour éviter que ses parents disent quelque chose quand on jouait dehors. C'est marrant, tu me fais penser à elle et... » et l’espace d’un instant, elle l’observa, ne réalisant même pas qu’il s’était arrêté pour une bonne raison. Les yeux écarquillés, elle le fixait, dardant sur lui ses iris sombres, comme heurtée… Et puis elle nota le pavé à sa main, comprenant alors qu’il s’était dégagé d’elle, pour la défendre à nouveau, alors que des voix et des pas se faisaient entendre de plus en plus fort. La gorge serrée, elle passa de lui à l’allée, fermant un instant les yeux… et puis les assaillants continuèrent leur chemin avant qu’elle ne puisse s’armer de sa baguette, les laissant tous les deux à nouveau, trop occupés pour remarquer le duo improbable dans la petite rue sombre.  

« Tes amis doivent être dans le coin, gamine. Les autres sont partis, ils ont trouvé d'autres sangs-purs à mâter. » lança-t-il, lui tendant une main. Elle regarda ses doigts, se demandant si elle était capable de s’en passer, et puis levant les yeux, elle revint à quelques instants plus tôt, à ce qu’il avait pu dire. Tendant le bras, ignorant ses phalanges maculées par le sang qui avait bavé à travers son mouchoir délicat lorsqu’elle avait cherché à le soigner, elle planta son regard sur lui et mécaniquement, réalisant qu’elle était en train de parler qu’en s’entendant, elle murmura : « Parce que la gamine avait une robe bleue pervenche toute neuve et que sa mère l’aurait tué sur place si elle avait couvert l’ourlet de boue ou de tâches d’herbe… sa mère avait déjà crié, de toute façon à cause des aigrettes de dents-de-lion coincées dans ses anglaises et  tu l’avais consolé une fois la mégère occupée… » Pétrifiée et peut-être plus livide encore, elle ne lâcha pourtant pas la main du jeune homme, se demandant d’où tout ça pouvait bien sortir. Ces souvenirs, elle n’y avait pas touché depuis des années, au point d’en oublier l’existence. Il était impossible, cependant, que tout concorde. C’était un hasard, un cliché même, ce goût d’enfance et d’insouciance qu’ils gardaient tous surtout en des temps si troublés… Elle ne voyait que ça, plantée là, ne pensant pas à trouver la force nécessaire pour se redresser, ne pensant pas à bouger, trop concentrée sur son visage, cherchant de quoi prouver que le rebut au nom familier n’était personne d’autre qu’une vague réminiscence de Poudlard et que la coïncidence n’était que ça, une coïncidence…

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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyMer 4 Mar 2015 - 12:44

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So glad we've almost made it, so sad we had to fade it

Elle semblait aussi appliquée que dégoûtée. Les rebuts n'avaient pas ses bonnes grâces, bien au contraire. Quoi de plus normal pour quelqu'un de l'élite ? Nous étions pires que des elfes de maison à leurs yeux, des traîtres, des déchets, des impurs. Dans leur bonté, ils avaient su trouver une place aux gens comme moi, à défaut de les laisser croupir à Azkaban, désormais engorgée par le nombre indécent de prisonnier. L'avoir percutée, cela l'avait dégoûtée, me soigner ? Elle en devenait livide. Pourtant, même si l'ascendance était différente, notre sang était de la même couleur. Nous avions du être à Poudlard tous les deux. Ce dédain, cette attitude. J'en arrivais même à être dégoûté. Je ne pensais pas que toute cette folie avait été aussi gangreneuse. Tout était consumé, pourri et finalement, les vers de la Pomme n'étaient pas ceux qui étaient actuellement désignés. Ils couraient à leur propre perte, fonçant avec délectation, dans un joyeux ravin où tous allaient périr pour la démence d'un seul. Il trônait sur des cadavres, ceux de ses opposants, de ses sympathisants, les neutres. Cependant, ce trône, encore d'os et de chair, ne pouvait que redevenir poussière. Telle était l'histoire de l'Homme, naître dans le sang et s'envoler au vent.

Le système commençait à connaître ses premières failles. Les sorciers osaient enfin lever la voix et brandir leur baguette mais, encore une fois, pas contre les bonnes personnes. Les gestes gratuits de violence m'exaspéraient. Certes, la gamine aurait très probablement -certainement- usé volontiers de sa baguette pour asseoir son autorité mais ces hommes-là, n'avaient aucun sens de l'honneur. Ce n'était qu'une gamine, éduquée et encouragée dans ce genre de système. Il était plus efficace de lui supprimer ses privilège plutôt que de la rouer à coup de sortilèges. Désinvolte, je m'étais amusé. Au final, l'amusé fut blessé et la dégoûtée fut soigneuse. Drôle d'inversion des rôles, drôle d'aversion de nos destins confondus. Sans m'en rendre compte, je lui en avais trop demandé. Voyant son air se décomposer un peu plus, j'avais essayé de la rassurer, en lui parlant d'un vieux souvenir. Un des rares, encore heureux, que je possédais. La façon dont nous nous cachions me rappelait mon enfance, avec une fillette aux cheveux d'ébène et à l'air encore naïf. L'Irlande ressemblait à un vaste terrain de Quidditch pour certains nobles anglais, une Terre peu praticable et peu fréquentable pour leurs habits soyeux. Du coup, je portais cette gamine et lorsque sa mère était trop proche, nous cherchions des cachettes, toujours plus imaginatives et toujours plus discrètes.

La douleur s'estompait, même si le sang osait s'aventurer sur ma peau lorsque j'étais trop brusque, me rappelant ma qualité de sorcier. Contrairement à ce qu'ils voulaient faire penser, nous n'étions pas des objets. Les bruits de pas se firent plus lointain, les battements de mon coeur s'apaisèrent temporairement alors que ma main, crispée sur cette brique, la relâcha, tremblante. Il fallait partir, avant qu'ils ne reviennent. Je m'étais enfin levé et alors que je tendis ma main, peu certain qu'elle la saisirait. Fière et indépendante jeune sorcière, elle faisait partie de l'élite mais n'était-ce pas l'essence même de l'élite de se reposer sur les plus "faibles" ? Ou plutôt, de les écraser. Mes yeux eurent du mal à masquer leur surprise lorsqu'elle empoigna ma main. Je m'étais plus préparé à un refus et à une remarque cinglante voire désobligeante. Et puis, lorsque ses lèvres entreprirent à nouveau leur danse, cette dernière fut nettement moins violente, presque agréable.

Bouche bée, nous partagions le même souvenir, sans pour autant en avoir conscience. Machinalement, mes doigts serrèrent sa main, alors que je déglutissais, stupéfait. « A ce moment-là, tu étais cachée dans la cuisine je crois, et il n'y avait eu que les les douceurs environnantes pour sécher tes larmes. » C'était assez flou, vague, mais je me souvenais de l'essentiel. J'avais le souvenir, l'image, mais il me manquait un prénom. Je concentrais toute mes forces. Un vacarme résonna à nouveau, synonyme d'une nouvelle rixe. Encore.  Je sentais son regard, tout aussi crédule que le mien, épier mon visage. Mal à l'aise, je baissais la tête, fuyant son analyse. Mes cicatrices n'étaient pas une fierté, plutôt une gêne et je détestais me sentir scruté ainsi. Souvenir amère des enchères, je suppose. Un air dans son regard, chassa toute cette brume environnante. « Je.. Pansy ? » Azkaban m'avait volé beaucoup de choses et en avait égaré tout autant. Mais ses paroles avaient été plus efficace qu'une carte du Maraudeur.
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MessageSujet: Re: bludger friends. (pansy)   bludger friends. (pansy) EmptyLun 13 Avr 2015 - 1:05

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8816
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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You can run on for a long time, run on for a long time but sooner or later god'll cut you down. Go and tell that long tongue liar, go and tell that midnight rider, tell the rambler, the gambler, the back biter, tell'em that god's gonna cut'em down.




Elle le fixait, incrédule. Elle le toisait, ne le lâchant pas du regard, scrutant ses boucles brunes et sa peau amochée par le travail manuel, par la torture, par Azkaban et la guerre, lui et ses yeux tristes, orageux, portant même la colère de la tempête derrière le voile d'accablement... Et derrière les ondées, un éclair étrange, perçant les nuages avant qu'il ne baisse la tête, semblant mal à l'aise. Il n'avait pourtant pas lâché ses mains, serrant ses doigts entre les siens, gardant prisonnières les phalanges tâchées d'un sang impur, indigne, un sang qui devait, vraisemblablement, signifier qu'il méritait tout ce qui avait pu lui tomber sur la tête. Pour quelqu'un qui soutenait le gouvernement avec autant de ferveur, Pansy était du genre à trop souvent s'attarder sur ce genre de question, sur l'étique, la morale de ce qu'ils faisaient... D'autant plus lorsqu'elle connaissait les victimes. Pendant un instant son esprit virevolta jusqu'au souvenir de Samwell, enfermé dans un cachot, enchaîné, quand elle avait passé son adolescence à vouloir l'enfermer en retenu, à lui courir après dans les couloirs de Poudlard en espérant le coincer et le faire déchanter, effacer son sourire goguenard.

Les souvenirs étaient là. Parmi ceux de ses classes, parmi son adolescence, quelques réminiscences, sursauts enfantins. Flous. Fanés. Abîmés par le temps, les peines et les tourments. Comme un album photo jaunis par le temps, un voile sépia trônait sur chaque plan, vieillissant le rendu. La mention des sucreries dont elle s'était gavée jusqu'à l'ivresse, de ces oublis dans lequel on se réfugie avant que viennent spiritueux et vins, la ramena en arrière. Les visites en Irlande n'avaient été que peu nombreuses mais elles étaient gravées, comme cette amitié incongrue et immédiate que la poussière avait recouvert au point de la dissimuler pendant tout ce temps. Déglutissant, elle manqua de trembler lorsqu'il utilisa son prénom... Il lui avait donné le sien et elle n'avait pas reconnu ne serait-ce que le patronyme. O'Daire... O'Daire, c'était familier. Il était familier. Elle avait été persuadée de le connaître et s'était trompée sur le lieu de rencontre, simplement. Ce n'était pas la petite préfète au caractère insupportable, qu'il avait croisé... C'était une gamine rêvant de liberté et de jeux à l’extérieur, une enfant voulant avoir les genoux tâchés d'herbe et se fichant bien d’abîmer ses souliers vernis en courant dans les flacs. On avait collé dans les pattes de Liam la petite Pansy afin qu'il s'en occupe et la divertisse pendant que les adultes parlaient et, par merlin, qu'il avait bien rempli son rôle, l'embarquant dans une aventure alors qu'elle le faisait tourner en bourrique... Et plus tard, lorsque les larmes étaient venus, c'était lui qui avait présenté les bonbons et gâteaux, biscuits et autres confiseries sucrées, fruitées, colorées, qui avait su endiguer les torrents de larmes de la petite princesse déchue.

Elle s'était empressée de ranger le souvenir, en rentrant à Londres, l'enfouissant profondément dans la catégorie des abus de Méabh. Il n'y avait que très peu de ses souvenirs d'enfance en dehors de cette boite là, les tortures sournoises et pernicieuses, si bien déguisées, de sa mère, servaient de toile de fond à sa vie, marquant encore aujourd'hui bien trop son caractère. Toujours trop droite, trop sèche, trop tendue, aspirant à une perfection illusoire, elle frôlait la névrose pour tenter d'atteindre la barre que sa génitrice avait placé au-dessus de sa tête dès sa naissance, foutue épée de Damoclès s'abattant sous forme de remarques atroces et déceptions évidentes.

S'extirpant du dédale que représentait son équilibre mental, pirouettes ahurissantes qu'elle avait apprit à enchainer pour ne pas souffrir trop, pour ne pas perdre le nord, elle cligna plusieurs fois des yeux et posa un regard acéré sur le jeune homme, cherchant à passer outre la crasse, outre la marque d'appartenance à un sorcier, outre ce qu'il était... « Liam » répondit-elle, simplement, lui rendant l'apostrophe et sentant sa voix craquer un peu. Elle avait la gorge nouée, incapable de savoir si c'était l'oeuvre de sa conscience ou bien la peur qui faisait son travail. Il était blessé et elle n'était pas forcément très vaillante, trainer dans les ruelles mal fréquentées de Londres n'était sans doute pas une bonne idée. Hoquetant sur les premiers mots, se râclant la gorge pour tenter de se reprendre, un peu, elle souffla finalement : « Il faut qu'on sorte d'ici, je crois... » et au loin, des rires graveleux et bruits de sortilèges lui firent comprendre qu'elle avait raison. Elle aurait pu se sauver seule, le planter là et courir, hurler jusqu'à trouver un sorcier respectable capable de la protéger si jamais on l'ennuyait à nouveau... mais il était blessé et la gamine qu'il avait consolé ne l'aurait pas laissé derrière. Les années avaient passé cependant et les choses n'étaient plus pareilles. Liam était un renégat et elle, elle représentait l'élite de cette société même qui enfonçait le jeune homme dans le caniveau. Elle revoyait les rires qu'ils avaient échangés, trop vite amis, trop vite oubliés, elle le revoyait courir, elle pouvait se souvenir de ses tentatives vaines pour le suivre, jusqu'à ce qu'il daigne la porter, de ses boucles noires dans le vent d'Irlande et, comme les anglaises brunes de la petite fille, maculées d'herbe... Elle avala sa salive, difficilement. Les choses avaient changé mais pendant une seconde, l'importance de cette information lui sembla secondaire. Elle attrapa la main du jeune homme, fronçant le nez et tirant sur ses cheveux la capuche de son vêtement, couvrant un peu sa tête, son profil trop reconnaissable, son port trop singulier, trop représentatif de cette classe contre laquelle le peuple commençait à avoir une dent. « Vite » siffla-t-elle, plus vipère à présent, puisque après tout, le reptile savait filer sur la pierre, vif au possible et serrant ses doigts comme pour y trouver un peu de sécurité quand bien même elle était à présent celle qui menait, elle l'entraîna à sa suite, jetant de temps à autre quelques regards par-dessus son épaule.

Elle ne savait pas exactement où elle cherchait à aller. La demeure qu'elle avait occupé pendant toute son enfance était en ruine à présent et elle ne pouvait pas faire entrer un rebut dans son nouvel appartement, pas sans attirer les regards... Peut-être cherchait-elle simplement un endroit un peu plus fréquenté, assez pour éviter les casseurs, assez pour s'assurer qu'il allait rentrer et se soigner sans payer d'avantage les conséquences de son sauvetage. Par le passé, il s'était déjà mordu les doigts de l'avoir aidé, car si sa mémoire était bonne, Méabh, odieuse Méabh, était tombé sur le petit garçon pour lui passer un savon, n'appréciant pas l'influence qu'il pouvait avoir sur Pansy... Secouant la tête, fronçant à nouveau le nez, elle pressa le pas et demanda alors vivement, pour changer de sujet peut-être, se donner de la constance sûrement : « Tu n'es pas beaucoup plus âgé que moi, que je sache, comment ce fait-il que je n'ai pas de souvenir en dehors de l'Irlande ? »

Elle avait beau cherché, son esprit embué ne voulait pas replacer le jeune homme à Poudlard... Peut-être parce que l'imaginer comme un camarade devenu esclave n'était pas bon. Pas viable. Pas sur le long terme du moins. Mauvais pour la conscience... Il avait pourtant dû y passer et assurément, il n'était guère plus âgé qu'elle, ils avaient dû se croiser dans les couloirs austères mais bondés. A se demander où les choses avaient merdé, où ils étaient redevenus deux inconnus. Elle pressa d'avantage le pas, un rire grave et digne d'un orage en fond de vallée se faisant entendre trop près derrière eux, la rendant un peu hagarde, paranoïaque peut-être, ou simplement méfiante.

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