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sujet; ulysse | I'd rather be a sparrow than a snail |
| Ulysse Carrow feat Dylan Rieder • crédit Nelliel
| Death Eaters • Scénario
• nom complet ; Ulysse Payn Carrow. Ne faut-il pas être un héros pour porter ce nom? Voguant sur les mers, à la conquête du monde, une certitude indicible au cœur. Ce portrait me ressemble beaucoup. Seulement, contrairement au Ulysse grec, je suis en guerre non pas contre Troie, mais contre cette racaille moldue qui souille et déshonore le sang pur. Un Carrow connaît sa place et nul homme ne peut l'en déloger. Ce nom sorcier m'a été donné par mon noble père. Je le porte avec toute la dignité qui lui revient de droit. • surnom(s) ; Je n'en ai pas. Quelle sottise de me nommer autrement que par le nom de mes ancêtres! Carrow doit suffire à tous et toutes. Ou Ulysse, c'est selon. Un surnom signifie la plaisanterie et je n'entends pas à rire. Je ne suis pas homme à amadouer, aussi chacun se garde de toute camaraderie en ma compagnie. Quand même, j'aime bien m'appeler, en mon for intérieur, le loup. Je me sens à tout moment prêt à attaquer, à détruire et à tuer, comme cet animal. • naissance ; J'ai vu le jour le 6 mars 1976 en retrait du village de Herpo Creek, dans le manoir familial. Ma mère, une femme distinguée entre toutes, me raconta souvent ma naissance comme l'un des plus heureux jours de sa vie. Le rappel de mes souvenirs d'enfance, comme la fois où je me perdis en forêt à cinq ans, l'a toujours amusée beaucoup. • ascendance ; Pure. Bien entendu. Chaque goutte de sang qui coule dans mes veines me confère un rang royal. Pareille fortune m'est due, car je suis de loin un être extraordinaire, d'exception. Je suis armé d'une puissance qui bande chacun de mes muscles, d'une intelligence qui anime chacun de mes neurones, d'une fougue qui se ressent jusqu'à la pointe de ma baguette. Le sang des Carrow m'a été accordé en raison de ma force. Être un Sang-Pur me permet de dominer, de mener ces hommes abjectes comme bon me semble. Je suis, à tous, leur maître. • camp ; La ligne promulguée par le Magister me convient et me satisfait. Tout opposant au régime se doit d'être éliminé, car l'idéologie officielle suffit amplement à tout le monde. Persistons dans cette voie et nous aurons enfin un monde libre et émancipé de la crasse qui le corrompt. • métier ; Je suis Mangemort, une fonction réputée, supérieure à toute autre. Le respect m'est accordé partout où je vais en société grâce à ce métier. Être Mangemort c'est avoir des lettres de noblesse qui nouent les langues, même les plus fourchues. • réputation ; L'élite s'incarne dans toute ma personne. Personne ne me contredit. On m'écoute. Car le nom Carrow fait plier les échines et m'assure une réputation sans faille, peu importe les plaisirs ou les vices que je m'accorde. • état civil ; Je porte le célibat en toute indifférence. Quelque femme que je désirerais se soumettrait à ma volonté peu importe un possible mariage. La vérité est que j'ai déjà possédé une femme, une empotée qui est allée se tuer à la première occasion. Et tout le temps que dura notre courte union, je gardai toutes les maîtresses que je voulus bien garder. Ah bien sûr, les convenances dues à mon sang veulent une femme à mon côté pour perpétuer mon nom. • rang social ; De sang pur, Mangemort, mon rang social n'est plus à refaire. Je suis coulé dans les intrigues et la violence de cette société, j'y participe avec un goût sans cesse renouvelé. La famille Carrow, pour se frayer un chemin jusqu'au pouvoir, n'hésite pas à accomplir les basses besognes requises. Je me plais particulièrement dans ces tâches complexes et secrètes, qui donnent un sens à la lutte et font avancer les meilleurs idéaux. Faire couler le sang est un travail dans lequel j'excelle. • particularité(s) ; Aucune. Le sang qui secoue mon corps vif n'est-il pas suffisant? Sa pureté est indéniable, voilà un fait! • patronus ; Je n'en ai jamais fait apparaître, mais j'imagine qu'il prendrait la forme du loup. • épouvantard ; Ma pire crainte est idiote, mais elle me prend les tripes, enfouie tout au fond de moi. Il s'agit de ma belle Bea, la tête au sol, une larme de sang sur la joue, le regard fixé loin, très loin. Morte. Il me serait impossible de souffrir quelque malheur qui lui arrivât. Pourtant, d'aucuns savent que je ne ressens pas la moindre émotion pour personne. Le cas de ma sœur est différent. Cette sale tête blonde réveille tout ce qu'il y a de plus humain en moi, j'y tiens comme de la prunelle de mes yeux. • risèd ; Ma plus grande ambition, ma plus grande obsession ces temps-ci aussi, est la consécration de mon âme dans sa division la plus élémentaire. Je la vois fractionnée et donc plus forte, plus indéchiffrable et immuable dans le temps. Je la vois pulser dans ces objets fragiles, mais convoitables, dans ces Horcruxes dont je caresse le rêve. N'aurai-je pas alors atteint les plus profondes vertus qu'un homme puisse souhaiter avoir? En me conservant dans la vie, je serais invincible et tout-puissant. • baguette ; Cerisier, ventricule de cœur de dragon, 36,8 cm, rigide. Telle est la description officielle de ma baguette, mais celle-ci représente en vérité beaucoup plus pour moi. Je me plais à l'appeler le bois de la mort, car le cerisier a tout à fait une portée mortelle. Doublé au cœur de dragon, il fait des ravages impressionnants. Il est évident que j'étais destiné à une baguette d'une telle force, étant naturellement d'une grande impétuosité. Cependant, mon association avec elle est un plaisir sans cesse réaffirmé. Sa magie flamboyante m'a toujours assuré le respect de mes pairs qui préfèrent de loin s'écarter de la route que je me trace. Le bois de la mort m'adopte, car la mort est une vieille amie pendue à mes pieds. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : La guerre durera et le régime vaincra, voilà mon opinion. Le Magister doit continuer son travail jusqu'à obtenir le sang le plus pur. C'est un devoir et un honneur pour un gouvernement. En tant que Mangemort, je suis privilégié d'être aux premières loges de cette ère nouvelle. La vente des Rebuts est une idée brillante, elle remet les voleurs de baguettes à leur place. Par contre, je ne saurais moi-même acheter pareille immondice et si c'était le cas, j'aurais les plus grandes difficultés à le supporter. En ce qui a trait à la traque des insurgés, elle est bienvenue, car ce sont ces bêtes qui nuisent vraiment à notre noble entreprise. ► Infos en vrac : le vol sur balai est un talent certain, monté sur mon Nimbus 2001, je me propulse avec brio. Sinon, arracher des informations à de perfides traîtres, sous la torture, ou la question comme je l'appelle, est assurément un don chez moi. • un tic, une mauvaise habitude, peu importe : j'ai toujours une clope aux lèvres, ça fait partie intégrante de moi-même. • l'ambition qui court mes veines et me fait atteindre tous mes buts, voilà une qualité sûre. • je n'ai pas de défaut, je suis parfait. • j'ai beaucoup de tatouages sur mon corps, je les fais moi-même avec une technique spéciale. Bien sûr, le plus important est sur mon bras gauche. • On raconte que je sors avec ma petite sœur. Personne n'a jamais mentionné cette calomnie devant moi, mais le malheureux qui m'en a informé a fini à Ste-Mangouste. Nothing compares to you • pseudo & âge ; cornedrue, j'ai 17 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? bazzart, j'avais 15 choix de forums hp, je me suis arrêté sur le vôtre. • ton avis, tes suggestions ; j'adore le design et le contexte du forum, j'ai bien hâte de m'y intégrer. • connexion ; c'est très variable, ça dépend du cégep. • quelque chose à ajouter ? je m'appelle Charles, je viens du Québec, ce sera un plaisir de faire votre connaissance! Ça fait très longtemps que je ne suis pas allé sur les RPG et je suis vraiment content d'être ici.
Dernière édition par Ulysse Carrow le Mer 7 Jan 2015 - 23:45, édité 15 fois |
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| Here comes the hurricane l'homme qui agit ne souffre pas
Éprouver sa force J'étais assis tout au fond de la table des Serpentard, mais réussissais malgré tout à avoir un œil sur ses jambes raidies par l'attente. Ma petite sœur Vélane. À Poudlard. J'aurais dû être content. Mais je ne ressentais rien. Mon visage était de marbre. Mes amis, peu surpris de mon état, se lançaient de petits sourires entendus. Les idiots. Je me demandais bien si elle allait me coller aux basques, comme au manoir. Elle devait être indépendante maintenant, pensais-je. Ah bien sûr, elle se ferait rapidement une place dans la famille Serpentard. « Serdaigle! » cria le Choixpeau. Mes tympans tintèrent. Avais-je bien entendu? Ma Bea, une Serdaigle? Mes jointures pâlirent sous la table, mais mon expression resta la même. Combien de fois encore me jouerait-elle ce genre de surprises? La seule personne qui puisse me prendre au dépourvu, c'était bien elle. Je la maudis. Le soir, bien après le couvre-feu, elle m'attendait au pied de la tour d'astronomie, comme je lui avais demandé. « Personne ne t'a vu? » demandai-je. Elle eut un signe de dénégation et moi d'approbation. Je remarquai son petit air satisfait et mes poings se serrèrent à nouveau. Cette petite avait le don de me tomber sur les nerfs. Parfaitement exaspérante. « Allez viens » lui lançai-je avec impatience. Et je l'entraînai dans le dédale de marches. Arrivés au sommet, je lui fis faire le tour de la salle spacieuse, remplie de télescopes et de planètes qui suivaient paresseusement des trajectoires en ellipses. Enfin, nous nous assîmes côte à côte pour regarder le firmament scintillant. La nuit noire brillait d'étoiles. Au bout de quelques minutes de silence, je m'apprêtai à lui prodiguer quelques conseils de grand frère. Mais elle dit d'une voix narquoise, avant même que je puisse ouvrir la bouche : « Apparemment, tu es quelqu'un d'important, dans cette école? » Je l'interrogeai froidement du regard. Elle m'expliqua que quelques Serdaigle plus âgées étaient venues lui demander si elle était bien la sœur d'Ulysse Carrow. Devant son assentiment, elles lui avaient expliqué à quel point Ulysse était reconnu et redouté à Poudlard. « Je leur ai dit que mon frère était au contraire très mou et faible » raconta la petite Beatrix. Je la frappai aussitôt sous ses éclats de rire. Je ne goûtai pas la blague. Ne comprenait-elle donc pas qu'on avait un nom à imposer? Oui, même ici, dans ce pauvre château. Il en allait de l'honneur de la famille. Pour bien appuyer mon propos, je lançai un sortilège incendiaire sur un arbre du parc, en contrebas. L'arbre prit instantanément feu. « Ulysse! » s'écria ma sœur, effrayée. Je la regardai durement. « Tu devras imposer le nom Carrow à tous ceux que tu rencontreras entre ces murs, compris? » Les flammes, plusieurs mètres plus bas, éclairaient mon menton de manière impressionnante. J'espérai avoir réussi à lui faire une démonstration de force. Des mages et des sorcières accouraient déjà auprès de l'arbre, en criant. « On se tire d'ici » lui dis-je et elle me suivit silencieusement. Depuis mon arrivée à Poudlard, cinq ans plus tôt, j'avais agi en digne fils de mon père, le haut-placé Lazarus Carrow. Dès la première journée, après avoir arraché un bout d'oreille à un Poufsouffle arrogant, j'eus une réputation de petite terreur. Personne ne devait oser se mettre en travers de mon chemin. Je formai une clique fermée de sang pur autour de moi. Nous devions harceler, martyriser en fait, tous ceux qui étaient de basse naissance. Les nés-Moldus, comme je le répétais à qui voulait l'entendre, ne méritaient pas de pratiquer la magie, encore moins dans une enceinte aussi respectable que Poudlard. Je fus reçu plusieurs fois en retenue, surtout chez cette harpie de McGonagall, très sévère envers moi. Lorsque ma sœur Susanna fit son entrée à Poudlard, le nom Carrow, jusqu'alors craint, pâlit un peu. Susanna n'était pas à la hauteur. Les élèves n'avaient pas aussi peur de l'approcher. Même si elle respectait le statut de son sang, je la trouvais trop empressée à adopter des comportements marquant sa différence du reste de la famille. À vrai dire, je la détestais et mes sentiments n'ont à ce jour pas changé. Ma petite sœur, Beatrix, en revanche, était le seul être humain que j'aimas, s'il en eût un. Du moment qu'elle mit les pieds à Poudlard, je voulus lui arracher ses beaux yeux, tout en la serrant très fort dans mes bras. Ma scolarité me permit d'étendre mon influence et de me faire un nom dans la société sorcière, malgré mon jeune âge. J'étais plus que le fils de l'autre. J'éprouvais ma force, chaque jour, causant mille incidents mystérieux dans les couloirs du collège, prenant plaisir à faire peur, même si mon visage ne laissait jamais rien paraître. Mes ASPIC en poche, je fus introduit au ministère par mon père. La naissance d'un homme J'avais 22 ans depuis peu. La bataille de Poudlard venait d'être gagnée. Mon père et moi volions vers le Sud-Ouest. Nous devions aller à sa rencontre. Mon patriarche m'avait intégré au Ministère. Il m'en retirait maintenant. Il était temps pour moi de servir le Lord. Lazarus m'ouvrit le portail. Sans nous dire un mot, nous marchâmes le long de l'allée du manoir des Malefoy. En entrant dans le hall somptueux, Lazarus eut un air de dédain. Il ne faisait pas de doute qu'il aurait aimé posséder demeure aussi prestigieuse. Il me fit passer par une multitude de couloirs assombris. Enfin, nous approchâmes d'une porte blanche. Je le savais, mon destin serait scellé derrière. Avec dans le cœur une détermination froide, je suivis mon père dans la pièce mal éclairée. Le Seigneur des Ténèbres s'y distinguait parfaitement; grand, d'une blancheur éclatante, ses yeux rouges dominant tout homme venant à sa rencontre. Lazarus se prosterna à ses pieds et je fis de même, empressé. « Lève-toi, Carrow » ordonna le Lord. Mon père se remit sur pied avec un sourire de reconnaissance. « Ah et voici le fils que tu m'as promis » dit le Seigneur des Ténèbres d'un ton détaché. Il se pencha sur moi et me saisis le cou avec une force impressionnante. Je fixai son regard flamboyant sans ciller, mon cœur aussi dur que la pierre. Mon visage perdait de ses couleurs, mais je tenais bon. Enfin, mon maître me relâcha et je retombai sourdement sur mes pieds. « Le fils Carrow » lâcha le Lord d'une voix doucereuse. Avec de violents coups de baguette magique, il déchira ma robe, laissée en lambeaux sur mon corps profondément entaillé. Je gardai l’œil sur mon sang qui coulait, sans rien dire. Je sentais le regard approbateur de mon père dans mon dos. Tout d'un coup, je fus projeté dans les airs et ma tête se retrouva suspendu à quelques centimètres de celle du Seigneur des Ténèbres. « Aurais-tu peur de la mort, garçon? » s'enquit-il avec froideur. Il me saisit le menton pour que je le regarde bien en face. « Je suis à votre service, mon maître » dis-je en crachant un filet de sang. Le Lord eut alors un mouvement sec et je retombai brutalement sur le sol. La seconde d'après, je pliais de douleur sous le sortilège Doloris. Je n'eus pas un cri. Après quelques minutes de ce jeu cruel, le Seigneur des Ténèbres me laissa pantelant et disparut dans un bruissement de cape. La semaine suivante, je recevais ma première mission. Les autres Mangemorts prirent un malin plaisir à me mettre des bâtons dans les roues. Normal, j'étais le plus jeune. Mais je subissais chaque humiliation avec toute la dignité que je me sentais. Jamais je ne pliai, j'offrais seulement aux autres mes plus implacables maléfices, mon sadisme le plus intégral. Après deux mois, je fus reçu par mon maître à nouveau et il m'accorda le privilège de la Marque. Depuis la victoire du Seigneur, à Poudlard, je participai ardemment à la société nouvelle qu'il instaura. En première ligne des dangereuses missions qu'il me donnait, je passais mes journées à défendre ses idéaux, à traquer les insurgés et à torturer des Rebuts. Je m'installai avec ma famille à Herpo Creek, heureux lieu des Sang-Pur. Notre manoir devait être l'un des plus distingués, car notre famille connut une ascension méritée lors de la prise de pouvoir. Je pris une première épouse, qui perdit bêtement la vie. Quelques mois plus tard, mon père me promettait à Guenièvre Lestrange, issue d'une illustre et noble famille. Chacun devait dès lors se soumettre à ma puissance et à la peur que nous inspirions, mes sœurs, mes parents et moi-même.
Dernière édition par Ulysse Carrow le Mer 7 Jan 2015 - 23:56, édité 12 fois |
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