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sujet; ELPHABA ≤ « a short story is like a kiss in the dark from a stranger. » |
| Elphaba Duchannes feat Lucy Hale • crick
| ◄ | • nom complet ; ELPHABA ≤ qui rappelle les elfes, trait exotique qui te colle avec délicatesse à la peau, à ton regard d’or et ton sourire, promesse de plaisirs. LENORE ≤ beauté d’Edgar Allan Poe, poétique d’un L sonore qui roule sur la langue tel un baiser mortuaire. « sorrow for a lost Lenore ». DUCHANNES(-REID) ≤ Bourgeoisie française, lignée d’hommes d’affaires, de perles riches, d’opportunistes. Duchannes, qui en français rime avec « chaîne » et qui, en anglais, rime avec « rain ». Dukayne, disent les étrangers. Reid est ton nom d’épouse, abandonné au profit de celui de ta famille adoptive, secret bien gardé d’une petite dame de la bonne société. • surnom(s) ; ELPHIE ≤ Depuis Poudlard, petit côté mignon tranchant avec la pile électrique explosive et transgressive que tu étais alors. Seuls tes amis de l'époque l'utilisent encore, et, malheureusement, ils sont pour la plupart morts ou en cavale. • naissance ; On lui attribut le 8 JUIN 1978 ≤, jour où on l'a retrouvée abandonnée, seule et chétive. Elle est en réalité née le 6. • ascendance ; SANG-MËLE ≤ Une adoption secrète au sein d'une vieille lignée française, une bourgeoisie croisée de quelques noms respectés. Tes parents adoptifs dissimulèrent habilement la supercherie derrière les faux semblants, la dépression de ta mère effacée sous les jolis mensonges d'une soi-disant grossesse difficile. Tu es tombée à pic, et tes origines floues ne le furent que pour toi. Tu pourrais être née-moldue que personne n'en aurait vent - non, toi tu es la gosse mêlée d'une France ouverte et de Duchannes ambitieux désirant s'élever. • camp ; NEUTRE ≤ Tu ne veux pas porter la Marque, tu refuses d'être officiellement plus vendue que la rumeur ne le prétend. Tu es plus encline à aider l'insurrection que les Mangemorts mais tu penses à ta fille et tente de réfréner ton caractère flambant, équilibrant la donne entre les provocations et les habiles pirouettes flatteuses. • métier ; AUTEURE ≤ The Black Game est ton oeuvre la plus connue, et la plus récente, un roman qui a fait grincer bien des dents puisque l'héroïne pure s'éprenant d'un né-moldu semble être une revendication de mixité. Tu te fiches de ce qu'on pense, tu aimais simplement le type tragédie shakespearienne et cela se prêtait à l'intrigue entre archéomagie, relique perdue et recherche d'éternité. Tu as réadapté d'anciens contes, rédigé quelques nouvelles, mais selon Elsa, rien ne vaut l'histoire de la princesse coincée dans le temps. • réputation ; VENDUE/REBELLE ≤ d'un côté ou de l'autre de la barrière, on ne fait pas confiance à l'auteure dont les écrits sont plus qu'ambigües. Les uns disent que tu as condamné tes personnages à la mort comme une punition pour leur amour impur, les autres disent que tu fais des amants les symboles de l'oppression que tu veux dénoncer. Au final, personne ne se met d'accord et tu souris à l'idée que tout cela n'est que le résultat de leurs propres interprétations. Et s'ils se regardaient dans le miroir ? • état civil ; VEUVE ≤ Ton époux a été porté disparu lors d'une mission pour le Lord qui aurait mal tourné. On n'a pas retrouvé son corps mais il fut déclaré mort récemment, les recherches effectuées ne menant qu'à de mauvais présages. Rien ne permet de laisser penser qu'il soit un traître, il paraît donc évident qu'un accident se soit produit. • rang social ; RACHETEE ≤ Par alliance, parce que tu as été une parfaite épouse de Mangemort jusqu'à l'année passée où ton roman a fait des vagues, où ton époux est mort et où tu as décidé de redevenir toi-même, une vraie petite teigne excentrique difficile à faire plier. Tu refuse pour l'heure d'être sbire du Magister mais tu as conscience que pousser le vice trop loin pourrait causer ta chute. Après tout, tu ne descends pas des 28. • particularité(s) ; METAMORPHOMAGE ≤ toutes les étapes ne sont pas maîtrisée à la perfection mais tu te défends plutôt bien dans l'art d'être autre, assez pour qu'on se méfie de ce talent. Quelques défaillances te permettent de repousser l'échéance de l'utilisation pour le gouvernement, rappelant que pour de telles missions, il faudrait un parfait contrôle, au risque de tout faire rater. En vérité, tu as peur d'y perdre ton identité, déjà bien trop floue à ton goût, bien trop pleine de mensonges et de doutes. • patronus ; MERLE MOQUEUR ≤ L'oiseau polyglotte, capable de reproduire divers sons, d'autres oiseaux à des alarmes. Il est dit moqueur et sa faculté correspond à la tienne, comme ton apparence charmante correspond à son côté mignon. • épouvantard ; LA MORT D'ELSA ≤ Pas seulement le corps inerte de la fillette mais ta propre silhouette, tout près, portant la Marque des Ténèbres, son sang sur les mains. Tu as peur d'être responsable de sa perte, lui ayant déjà transmit ton don, tu crains de lui infliger tes erreurs. • risèd ; FLOU ≤ Il semblerait qu'un Risèd soit aussi changeant que toi face à ton reflet, si bien qu'il est flou. Tu distingues bien des rires, de la joie, des sourires, tu ignores cependant de qui ils proviennent. Tu veux un monde où tu serais libre, où la joie et les fêtes ne seraient plus teintées d'horreurs.. mais au prix de quel camp ? Qui doit-on sacrifié pour cela ? • animaux ; UN FLEREUR ≤ Mordred, charmante créature ultra possessive et caractérielle, est le gardien des murs du manoir familial, docile avec toi, affectueux auprès de la petite, mais teigneux face aux inconnus. • baguette ; BOIS DE TREMBLE, CRIN DE KELPY, 28,8 CM ≤ Une baguette blanche, lisse, au grin extrêmement fin et doux, mesurant 28,8 centimètres et ornée de fines volutes sur le pommeau. Elégante et trompeuse, elle contient un crin de Kerlpy, créature métamorphe, et s'avère aussi lunatique que toi, souple et drote. On raconte que les baguettes en bois de Tremble sont des baguettes de révolutionnaire, ce qui te ferait presque sourire..
• WIZARDS • Perso Inventé |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : « Je n’ai pas d’avis sur la politique. Tout du moins, j’estime ne pas avoir à les exprimer, chaque mot, chaque son, chaque lettre sont interprétés de diverses manières. C’est à croire que les journalistes sont bien plus intéressés par mes opinions que par mes livres. » Rire. « Bien, si vous y tenez. Je ne me suis jamais opposée au gouvernement, après tout, j’ai même épousé un Mangemort.. certes, aujourd’hui décédé. Si je refuse d’agir, ça n’est en rien par mépris pour le Magister mais bien parce que je place la vie de ma fille au dessus de toute préoccupation d’élévation sociale. » Tu mens à peine, seulement sur la première partie : en effet, tu n’apprécies pas les actions de ce gouvernement anglais complètement fou, et tu n’es pas entièrement désintéressée par ton rang. Tu as simplement une fille bien plus importante que tout le reste. Et si les Duchannes sont noblement reconnus en France, ici, tu sais que ta vie seras toujours en partie menacée si tu prends part à la guerre avant d’être prête. « Je suis métamorphomage, je sais que c’est un don qui pousse à la méfiance. Qu’importe ? Ma vie est faite de papier, d’encre, de livre, pas de sang et de meurtres. En dehors de mes propres intrigues, s’entend. » Du moins, pour l’heure. Quand tu choisiras de t’impliquer, tu sais que tu ne pourras plus revenir en arrière. « Quant à mes scandales littéraires, je tiens à souligner qu’il ne faut en aucun cas voir de vérité dans les rumeurs. Je n’ai pas été censurée, après tout, n’est-ce pas ? Ce que vous trouvez subversif, c’est votre propre imagination qui le dicte. » Sourire mutin. L’art de te dédouaner des rumeurs alors que tu sèmes les graines de ta propre rébellion muette. ► Infos en vrac : Ex-Gryffondor • Métamorphomage • Veuve • Mère d'une petite fille de 4 ans, Elsa • Auteure de contes, romans et nouvelles • on dit qu'elle y glisse des idéaux révolutionnaires • mais bien des insurgés vous diront qu'elle répand plutôt le poison du gouvernement actuel • nie pourtant s'impliquer politiquement • s'entraîne avec acharnement pour finaliser sa maîtrise de son don • exècre l'injustice et la situation actuelle • est la fille biologique d'une sang-mêlé anglaise • c'est un secret farouchement gardé par les Duchannes, bourgeois hauts placés aux diverses alliances nobles qui ont dissimulé la dépression de l'épouse sous le prétexte d'une grossesse difficile • Elphaba a été récupérée près du domaine de vacances du couple, en Angleterre • N'a jamais obtenu ses ASPICs, ayant opté pour fuir Poudlard • S'est longtemps amusée à rendre ses professeurs chèvre • Elève turbulente, elle n'était pas stupide mais ennuyée par les cours • a vécu dans le monde moldu durant plusieurs mois • s'est perdue dans la débauche, vivant aux crochets d'hommes douteux • a rencontré Matthew Reid, futur Mangemort, là-bas • devint vite sa femme • n'a jamais nié avoir fui l'école de sorcellerie mais ne consent pas à avouer pourquoi • Assume parfaitement ses excentricités • du moins depuis la mort de son mari • ce dernier lui interdisait d'user de son talent de métamorphomage • Ne refuse jamais de participer à la vie mondaine • a toujours un léger accent français • semble toujours prête à sourire • jeune femme joyeuse et rusée, elle est adepte des pirouettes verbales • on la dit charmante et charmeuse • On ne lui connaît pas de nouveau prétendant • demeure une rachetée, pour le moment. Nothing compares to you • pseudo & âge ; WICKED WITCH, Lucrezia , 22 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? J'y suis déjà, mais j'appliquerai pas le « jamais deux sans trois » . • ton avis, tes suggestions ; Je suis amoureuse, accroc, droguée, Exci c'de l'orviétan en barres . • connexion ; H24 . • quelque chose à ajouter ? & changement de célébrité de dernière minute
Dernière édition par Elphaba L. Duchannes le Mar 30 Déc 2014 - 12:56, édité 6 fois |
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| Here comes the hurricane ――――――-―• Nothing is written in the stars. Not these stars, nor any others. •――――-――― Vivre. Vivre jusqu'à en perdre haleine, jusqu'à en oublier ton nom, ton abandon, tes origines et tes névroses. Brûler les étapes, remonter les aiguilles, mordre dans la pomme originelle. Te cramer la rétine sur la bouille ronde d'un nourrisson, t'arracher le coeur sur les pages blanches d'un carnet neuf. Tremper ta plume dans l'encre de tes joies pour en extraire l'essence d'un courage envolé. T'effacer derrière les apparences, glisser dans l'obscurité d'une collaboration en demi-teinte. Elphaba Duchannes, l'auteure un brin rebelle, sur le fil de l'ambiguïté qu'un gouvernement rigide oppresse. Le tracé délicat de la plume, le doux bruit du papier tourné, glissé entre tes doigts ; caresse rêveuse. Et le son cassant d'un reproche disparu. Le deuil. Doit-on réellement faire le deuil d'une mauvaise habitude ? Un soupir s'échappe d'entre tes lèvres. Il n'y aura peut-être pas d'autre livre. ...*... JANVIER 2000.« Il était une fois, dans un palais de cristal, une petite fille à la grâce unique. Elle était la descendante d’une ancienne lignée de rois et de reines aujourd’hui oubliés, et au sein des palais froid de sa russie natale, elle était seule. On raconte.. » « Elphaba. » Tu relèves le visage vers l’homme accoudé à la porte de la chambre, ce regard sévère posé sur toi, reproche muet pour l’heure. Et sur le petit lit, bordée et silencieuse, une petite merveille aux cheveux bleus suçait son pouce. « .. On raconte que le temps a figé pour elle un bonheur éternel. » souffles-tu, déposant sur le front de l’enfant un baiser tendre. « Il est l’heure de dormir, jolie sorcière. » Tes doigts sur sa joue glissent une caresse avant que tu ne t’éloignes, passant près de l’homme sans un mot pour lui. La porte se referme, ne laissant filtrer qu’un filet de lumière pour rassurer la fillette. « Je t’ai interdit mille fois de faire cela, Elphaba. » Tes pas ne se stoppent qu’une fois dans le vaste salon, entre les merveilleux tapis et le feu d’une cheminée sophistiquée. Le brun de tes cheveux tourne en un mauve mécontent, frôlant le rouge d’une colère trop longtemps ruminée. « De quel droit, Matthew ? Je ne fais que lui conter une histoire ! » « Des futilités ! Tu lui rentres dans la tête tes idéaux dangereux sur l’égalité ! » Le rire qui s’échappe d’entre tes lèvres est amer, corrosif. Où est donc passé ton sourire d’antan, toi, princesse rebelle d’un époque perdue ? Tu n’es plus véritablement celle qu’il a connu mais tu refuses d’abandonner à son choix toute ton âme. « Tu ne comprends rien à ce que j’écris. » « Elphaba, tu me fais honte ! Tu nous mets tous en danger. Toi, moi, même Elsa ! Choisis tes héros dans la pureté, est-ce donc trop demandé que de suivre le gouvernement ?! » Tu te déplaces. La teinte de tes yeux semble passer par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel alors que tu contiens les paroles trop hâtives qui désirent être exprimées. Tourner ta langue dans ta bouche, te mesurer, ne pas aller trop vite. Pour le bien d’Elsa, tu dois être raisonnable dans ta rébellion. « Mes romans ne suivent pas la politique, Matthew. Pas plus que les contes. » « Tu te leurres. Tu es un personnage public, tu devrais déjà porter la Marque. » « Jamais ! » Sans l’ombre de la mort, à ce jour, le divorce aurait été consommé. ――――――-―• It never is the who, is it? It's always the why. •――――-――― « Ombrage va te tuer, Elphie. » L’hilarité est pourtant là. Tu ris de ces farces et de ces quiproquos que tu peux provoquer. Elève turbulente, qui pourrait être brillante mais qui s’ennuie. Tu es une adolescente au caractère de feu, digne de ta maison. Les Gryffondor t’apprécient pour la joie de vivre que tu transportes partout, à chacun de tes pas. Dynamique et souriante, quand bien même les temps soient sombres, la situation dangereuse. Tu n’es ni la plus courageuse, ni la plus sage, tu n’es que le soutien indéfectible de tes amis proches. Remonter le moral et détendre l’atmosphère. « Quoi ? Je trouve les chats beaucoup mieux en vert. Pas vous ? » Pas lumineuse en potions mais dés qu’il s’agit de faire une entourloupe, alors là, tu trouves de quoi user de ta baguette avec habileté. La magie pratique, pas théorique. L’attaque, la défense, pas les plumes qui volent vaguement au dessus d’une table, dans une salle de classe dont tu serais prisonnière. « Tu vas vraiment partir ? » La voix derrière toi te pousse à te retourner. La légèreté envolée. Tu observes le jeune homme, un peu gênée. Il pourrait te dire que c’est lâche, mais il ne le fera pas. Personne ne le fera. Poudlard n’est plus que l’ombre d’elle-même et l’école n’a plus pour toi qu’un air d’Azkaban. Tu n’aimes pas cette Angleterre que tu ne reconnais pas comme ta patrie, toi, élevée en France, dans le faste et l’élégance bourgeoise, à t’insurger contre des règles que tu adorais contourner. Ici, il n’y aura bientôt plus que souffrance et soumission. Tu n’en veux pas. « Oubliez pas de rendre les Serpentards fous, en souvenir. » Tu t'es éclipsée par un passage secret, volant une apparence, dans le silence et la discrétion d'une nuit de décembre. ...*... Elphaba Duchannes disparût momentanément, remplacée par Theodora Gilbert, au sein d’un univers entièrement moldu, dépourvu de Magie, la baguette soigneusement rangée dans une boîte. De ton don de Métamorphomage, tu as tiré la faculté de disparaître, de n’être plus la brune rebelle de Poudlard mais la blonde sexy de soirées douteuses. La joie envolée sous le sentiment de culpabilité, noyée dans des alcools plus ou moins forts, dans les bras d’hommes d’un soir. Trop jeune pour ça, ton apparence trompait pourtant, et les accidents magiques ne survinrent finalement que tard dans la nuit, quand la saturation émotionnelle faisait tourner ton corps en chewing-gum malléable. Une année s’écoula, de maisons en maisons, de mensonges en mensonges, si bien que tu finis par oublier l'objectif premier : retrouver ta famille biologique. C’est en te débattant pour ouvrir ta porte, au beau milieu d’une rue seulement éclairée par la lune, que tu es tombée sur Matthew Reid. « Le vert, c’est pas discret. » Un hoquet. Repérée. Un froncement de sourcils et quelques pas maladroits. « T’as pas l’âge d’être là, hein ? Aller viens. Il te faut un remontant. » Tu ne te souviens même pas pourquoi tu as suivi, pourquoi tu t’es fiée à cet inconnu, ce sorcier sorti de nulle part dans un Londres entièrement moldu. « Ton nom ? Le vrai je veux dire. » A ton mutisme, il n’y eut que le rire comme réponse. Les jours passants, tu réalisais combien ton monde te manquait, combien la magie faisait partie de toi. Tu t’es livrée, simplement, lui avouant ce qui t'avait motivée, à l’origine, et que tu t’étais perdue en route, dans le labyrinthe de tes doutes. Tu lui as raconté ton enfance heureuse en France, la beauté de ta mère, le sérieux doux de ton père. Et la lettre de Poudlard, toi qui rêvais de Beauxbâtons. Ta déception, ta colère, tes larmes quand tu as compris le mensonge. Tu n’étais pas une digne Duchannes, juste une enfant adoptée au sang flou. Leur secret, le vôtre. Eux, purifiant depuis des générations leur lignée mêlée, adoptant un bébé tombé du ciel, forgeant sur les apparats une mascarade. ――――――-―• Not everyone can fly by bubble •――――-――― MARS 2001.« Quelle joie de vous retrouver ! Vous vous êtes faite discrète, ces derniers temps. » Un sourire enjoué, une tenue d’un raffinement indéniable, une mèche rouge glissant le long de ta joue. Discrète, oui, en dehors des rentrées littéraires, en dehors de tes écrits. Tu ne t’étais plus montrée depuis plusieurs semaines. « Et malgré tout, toujours autant de succès. Votre dernier roman suscite la controverse.. seriez-vous réellement opposante à notre merveilleuse société ? » Le rire de la journaliste t’agace mais tu n’en montres rien. Mentir, jouer des apparences, tu as appris. Le retard pris dans la maîtrise de ton don s’équilibre dans les entraînements réguliers que tu reprends assidument. « Serait-ce ce que les rumeurs racontent ? Vous savez pourtant qu’il ne faut pas croire tous les ragots. » « Mais vos héros décèdent tragiquement en voulant vivre leur amour impur au grand jour. Avouez que le choix pose des questions. » Un léger rire s’échappe. Ton époux vient d’être déclaré mort, son corps n’ayant pas été retrouvé après une mission, malgré des mois de recherche, et l’on t’interroge encore sur le choix scénaristique comme si le thème de l’amour interdit n’était ni universel ni régulièrement utilisé. « Ils meurent, effectivement. » Seule réponse que tu ai à fournir, soulignant ainsi que l’interprétation pouvait être aisément retournée, d’une opposition à la société pure vers une dénonciation des dégâts causés par la mixité. Tu laisses pourtant planer le mystère comme si le risque d’être soupçonnée de trahison ou d’être censurée ne te faisait ni chaud ni froid. « On dit que le chapitre final de quelques exemplaires est ensorcelé, que la fin changerait, un épilogue différent pour quelques privilégiés. Est-ce vrai ? » Sourire mutin. « Peut-être ont-il finalement trouvé le secret de la vie éternelle, qui sait ? » Qui sait. Des bouquins ensorcelés, c’est bien ton genre. Entre deux pages de cette histoire de relique perdue gorgée du sang d’une créature mythique apte à offrir la bénédiction d’une existence éternelle, entre quelques lignes de pratiques anciennes et d’étude de la nécromancie. Pour écrire, tu as interrogé nombre de savants. La romance, dans tout cela, tu la voyais au second plan. Les lecteurs n’ont retenu que cette intrigue, comme si finalement l’étude de ces archéomages de milieux opposés n’était qu’un détail. Quête d’un Graal sorcier avortée, sacrifiée sur l’autel des dangers, sous l’erreur fatal de ton héros ayant opté pour la plus noire des magies, souillant l’urne magique et les condamnant, tous deux, à mort. Si tu tais la vérité, ces exemplaires existent bel et bien, version pleine d’espoir aboutissant sur une société d’égalité, où le né-moldu ne commet pas la faute de l’ignorance en s’appropriant un pouvoir qui le surpasse. « Mh, que de mystères. Votre accent français, toujours aussi charmant ! » Tu n’échappas aux questions privées au sujet de ton mari, mort pour le gouvernement, ni à l’interrogation au sujet de la conservation de ton nom de jeune fille, mais habile, tu t’es obstinée à jouer de pirouettes à la marelle de l’interview. ――――――-―• To look into the mirror is to see the future, in blood and rubies. •――――-――― « Maman.. » Ton regard se détache du miroir que tu fixais avec inquiétude, tes cheveux alternant longueur et couleurs aléatoirement, de même que tes pupilles aux teintes indéfinies. « Ca va pas.. ? » Tu esquisses un sourire qui se veut rassurant, venant prendre la fillette de 4 ans entre tes bras, glissant tes doigts dans ses cheveux aux mèches diverses et variées. « Si. Maman est fatiguée, rien de grave. » La moue enfantine semble signifier qu’elle n’y croit pas mais tu tentes d’être convaincante, allant coucher la précieuse entre ses draps douillets. « Ne t’inquiète pas. Je dois écrire une lettre, je reviens vite. » T’éclipser est nécessaire, pour te recentrer. Réutiliser ta faculté à changer d’apparence est difficile, tu crains d’y perdre ton identité, si flou soit-elle. Matthew en était venu à te vouloir la plus banale possible, perfection naturelle, te poussant à fixer ton apparence sur ce brun, ces yeux mordorés, cette véritable absence de fantaisie, toi qui jouais de toutes les folies physiques du temps de Poudlard, dans ta jeunesse, entre la fuite chez les moldus où tu n’étais jamais identique aux premières interview. Ton évasion était devenue l’écriture, ton jeu d’actrice celui de l’auteure. Table rase des règles imposées. Tu voulais redevenir toi-même, au-delà de la pression du gouvernement, de l’ambiance générale. Tu voulais être apte à te défendre, à collaborer avec les insurgés si le vent continuait à souffler dans la tyrannie. Le fait est que, parfois, tout t’échappait. Maîtriser ton rythme cardiaque, tes émotions, toute ton intériorité n’était plus si évident, le naturel enflammé revenant au galop. L’habile jeune femme aux pirouettes verbales n’était pas infaillible. Même le bonheur pouvait faire dérailler le contrôle d’une métamorphomage dont la formation s’était figée trop longtemps. Tu redécouvrais le défi quotidien.. d’être toi-même. Sans les faux accords d’un mariage plein d’erreurs. Tu redonnais lentement à ton corps l’adaptabilité, la flexibilité. Et tu t’en sortais diablement bien, malgré les désagréments inévitables. Pour éviter les problèmes, ton look était devenu une sorte de chic excentrique, de belles robes, des tissus précieux et des colorations décalées. On le tolère, d’une artiste, et ça t’amuse. Quand ça n’est pas.. ça. Le physique changeant hors de tout contrôle après une longue journée. Le gouvernement désire que tu collabores, l’exige même, à la mémoire de ton époux, au nom des rachetés, dont tu fais encore partie, frôlant pourtant la chute à chaque roman ou conte publié. Et ton seul objectif demeure la conservation de ta liberté. « Me revoilà, petite sorcière. Quelle histoire veux-tu, ce soir ? » « Celle de la princesse coincée dans le temps. »
Dernière édition par Elphaba L. Duchannes le Sam 27 Déc 2014 - 23:07, édité 16 fois |
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| Re |
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| lucy + le prénom rebienvenue. |
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| lucy rebienvenue ma lucette |
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| Rho merci Vous êtes toujours aussi sexy tous là Ta vipère adorée ? Dis-le encore, j'aime ça ma sorcière bien-aimée |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Rebienvenue poupette bon courage pour la suite, j'adore le combo avatar + prénom + nom, j'ai hâte d'en lire d'avantage |
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