Le Deal du moment : -29%
Pack Smartphone Google Pixel 8a 5G 128 Go + Ecouteurs ...
Voir le deal
469 €


sujet; Prudence - You can all just die
MessageSujet: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyMer 21 Jan 2015 - 19:27

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
Prudence Margaret² Adair
feat Jessica Lange • crédit swan

Enslaved • Inventé

• nom complet ; Prudence Margaret Adair
• surnom(s) ; Prune, Prue
• naissance ; 18  octobre 1933 à Truro, dans les Cornouailles anglaises
• ascendance ; Née-moldue
• camp ; Son propre camp serait la meilleure réponse à proposer. Prudence protège ses intérêts, sa famille, les siens, mais n'en a réellement que faire des autres : elle ne cherche pas à renverser le gouvernement ou à mener une véritable rébellion. Prudence se considère comme un électron libre, capable de traquer un à un les mages noirs pour leur transpercer le crâne d'une balle tirée avec précision. Bien sûr, maintenant qu'elle a été capturée et forcée à l'esclavage, la tâche lui est beaucoup plus difficile... En tout cas, ce fut "divertissant" le temps que cela a duré...
• métier ; Autrefois chanteuse dans un cabaret moldu, devenue tueuse de mages noirs  par esprit de vengeance. Aujourd'hui, Prudence est une esclave en vente.
• réputation ; Aux yeux du reste du monde, Prudence est aussi charmante que redoutable. On sait qu'elle n'a pas hésité à jouer de ses charmes pour séduire son prochain et mieux le détruire.
En dépit de son statut de "gentille mère de famille", on considérait déjà, à l'époque, que Prudence n'était pas à prendre avec des pincettes. Qu'elle pouvait se montrer cruelle et impitoyable dès lors qu'on tentait de s'en prendre à ses proches.
Malgré son "grand âge", il n'est pas rare qu'elle reçoive des regards explicites. Entretenant comme elle le peut sa féminité, en dépit de sa condition actuelle, Prudence renvoie une image de fierté, d'arrogance à peine contenue et de résilience infaillible.
• état civil ; Veuve
• rang social ; Rebuts
• particularité(s) ; /
• patronus ; Paon
• épouvantard ; Ses enfants et petits-enfants, soumis aux pires tortures que son esprit puisse imaginer.
• risèd ; Un retour à la normale, à leur grande maison où toute leur petite famille pouvait vivre en paix.
• animaux ; /
• baguette ; Elle n'en a plus, désormais, mais son ancienne baguette était faite d'un bois d'ébène, mesurait 30,1 cm et contenait un ventricule de dragon.
• miroir à double sens; caractéristiques (pour les insurgés uniquement) voir explications.

The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : J'ai vécu trop de guerres tout au long de ma vie, des guerres qui m'ont ôté ce que j'avais de plus cher : mon père, la famille que je m'étais construite, mon innocence... Le monde est devenu de plus en plus sombre et, avec lui, j'ai moi-même accepté de plonger dans les ténèbres. Aujourd'hui, je paie le prix de ne pas avoir couru assez vite pour leur échapper : je suis un Rebut. Comme bien d'autres. Mais que l'on me vende ou que l'on me considère comme un bout de chair plus ou moins fraîche, cela m'importe peu. J'ai ma fierté, j'ai mes souvenirs et, surtout, je n'ai pas peur. Je me ris de la douleur, je me ris de leur prétendu sadisme. Ils n'ont aucune imagination... S'ils savaient ce que je pourrais leur faire subir, si j'étais à leur place... J'ai toujours été très... créative.
Je souhaite bien du courage aux Insurgés. Je ne partage pas leur lutte. J'ai mis ce qu'il me restait de famille à l'abri au début de la guerre et je me suis tant amusée à défaire tout ce qui pourrait porter préjudice à ces gens que j'aime tellement : mes proches, mes amis... Il ne s'agit pas de renverser un gouvernement ou quoi que ce soit dans le genre. Non, c'était juste une bête vengeance, à la moldue, sans même user de magie. Une balle peut fuser bien plus vite qu'un sort...

► Infos en vrac : Prudence n'a jamais été célèbre, mais elle a toujours été fameuse à Poudlard, lors de sa scolarité, pour sa voix si particulière : cela l'a d'ailleurs poussé à consacrer sa vie à la chanson, obtenant une place de choix dans un cabaret londonien. Elle pince ses lèvres, souvent malgré elle, lorsqu'elle est agacée par quelque chose. Prudence se dévoue totalement aux siens : si elle n'est pas prête à se mettre en danger pour de purs inconnus, elle n'hésite pas à mettre sa vie sur la balance quand il s'agit de ses proches ou de sa famille. Prudence est aussi impitoyable que sadique : elle n'a jamais eu peur d'avoir recours à des méthodes extrêmes, d'où son absence de culpabilité ou de remords quant aux meurtres qu'elle a pu commettre. Elle fait ce qu'elle a à faire, voilà tout. Elle tire une grande fierté de sa chevelure blonde et  a à coeur de la mettre en valeur, de même que le reste de son corps : esclave, oui, mais femme avant tout. On dit d'elle qu'elle est extrêmement bien conservée et que sa connaissance des hommes pourrait faire d'elle une acquisition des plus... plaisantes. Elle se considère comme féministe et refuse de laisser les hommes la rabaisser ou la tourner en ridicule en raison de son genre. Ce fut l'un de ses grands combats durant sa vie.

Nothing compares to you
• pseudo & âge ; Prue, 21 ans • comment as-tu trouvé le forum ? En allant de partenariats en partenariats • ton avis, tes suggestions ; J'adore le nouveau design, l'histoire... Tout *_* • connexion ; Régulière • quelque chose à ajouter ? J'espère que mon perso vous plaira ^^.



Dernière édition par Prudence M. Adair le Lun 26 Jan 2015 - 18:10, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyMer 21 Jan 2015 - 19:28

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
Here comes the hurricane
citation de ton choix, citation de ton choix

Chapitre 1 : Enfance à la campagne
Pour Prudence, il n'avait jamais existé plus beau endroit que ses Cornouailles natales. C'était vrai autrefois et c'était également le cas aujourd'hui, bien qu'elle ait énormément voyagé, bien qu'elle ait vu des paysages si magnifiques qu'ils auraient pu lui faire tourner la tête.

Prudence venait d'une grande famille rurale : à la tête d'une fratrie de cinq, elle savait mener ses petits frères et ses petites soeurs à la baguette, tout en leur prodiguant l'entièreté de l'affection qu'elle avait à sa disposition. Une immense, gigantesque quantité d'amour, qu'elle offrait à sa famille sans attendre quoi que ce soit en retour...

Petite, déjà, Prudence était louée pour son dur travail, son zèle, son sérieux et, également, sa beauté. Elle faisait tout ce qu'il y avait à faire pour être le modèle idéal pour ses cadets, dissimulant son attrait pour des activités plus "illicites".

En secret, elle admirait les grandes dames qui venaient parfois chanter pour les fêtes de son village, rêvant de leur ressembler. Elles avaient cette prestance dont ne semblaient pas disposer les filles de la campagne, un petit quelque chose qui retenait toute l'attention de la jeune demoiselle...

Prudence regrettait que ses jolies petites mains se fassent peu à peu calleuses en raison du travail dans les champs, craignant de perdre sa beauté et de n'avoir pas d'autre destin que de rester dans sa campagne.

Elle avait beau travailler dur pour tenir la ferme et assurer le futur de ses cadets, elle n'en demeurait pas moins tenue par un rêve : celui de se rendre en ville et d'illuminer les fêtes par ses talents. En secret, la petite fille chantait. Plutôt bien, d'ailleurs. Elle travaillait, travaillait, mais, surtout, elle rêvait.

Au fond d'elle, Prudence savait qu'un destin tout autre que celui des membres de sa famille l'attendait. Mais elle le gardait pour elle.

En dépit de ses charmes et de sa gentillesse, Prudence n'avait pas beaucoup d'amies. La petite fille était trop travailleuse, trop sérieuse et, surtout, intransigeante.

Elle en exigeait autant des autres que d'elle-même et ne pardonnait pas aisément les erreurs, les faiblesses, n'hésitant pas à quitter son rôle de gentille gamine pour rosser ceux qui auraient voulu s'en prendre à elle ou à sa fratrie.

Tout cela faisait que, en-dehors de son cercle familial, la petite fille n'était pas très appréciée de ses pairs. Les adultes l'aimaient, oui. Mais pas les enfants. Pas ses camarades.

Quand la Seconde Guerre mondiale eut lieu, tout changea pour Prudence et sa famille. Leur père leur fut prit vers la fin de la guerre, lors du débarquement de Normandie.

Désireux de servir son pays, comme son propre père l'avait fait avant lui lors de la Première Guerre mondiale, le pauvre homme n'a pas tenu face aux forces ennemies et a été abattu, laissant une veuve inconsolable devant néanmoins s'occuper de cinq enfants et d'une grande ferme.  

Prudence ne put aider sa mère dans cette lourde tâche. Peu de temps après la mort de son père, elle apprit une nouvelle incroyable : elle était une sorcière. Une petite sorcière destinée à rejoindre Poudlard, une école de magie qui se trouvait au fin fond de l'Ecosse. Si loin de tout... Si loin des siens...

Dans un premier temps, Prudence pensa à refuser, désireuse d'aider les siens, de ne pas laisser sa mère seule face à cette tâche. Mais ce fut elle qui la poussa à suivre ce chemin, elle qui lui dit, les larmes aux yeux, qu'une bouche en moins à nourrir pourrait leur être d'un grand secours. Et, qui sait, la magie pourrait peut-être les sauver...

Le coeur noirci par la perte de son père, Prudence prit alors le chemin de Poudlard, entrant dans un monde dont elle n'avait pas la moindre connaissance.

Chapitre 2 : Sept années à Poudlard


La première année de la petite fille ne fut pas teintée de cet émerveillement qu'a pourtant connu bon nombre de ses camarades nés-moldus. La magie de Poudlard n'avait pas de réel intérêt aux yeux de Prudence, qui ne pouvait penser qu'à son père et à cette famille qu'elle avait laissé derrière elle.

Mais Prudence n'était pas atterrie dans n'importe quelle maison : la petite fille était à Poufsouffle et personne, au sein du domicile de la loyauté, n'était décidé à laisser une enfant se perdre dans les affres du chagrin et du désespoir. Prudence fut entourée, consolée, aimée, comme elle ne l'avait jamais été jusqu'alors.

C'est à Poudlard que la petite fille trouva ses premiers amis. Au sein de sa maison, son zèle ne dépareillait guère. Ses camarades, pour la plupart, suivaient la même voie qu'elle. Mais certains aussi avaient des rêves qu'ils n'osaient avouer à personne...

Pollyanna, sa meilleure amie, également née-moldue, rêvait de suivre les traces d'Amelia Earhart et de survoler les cieux à bord d'un avion. Les balais ? Pffeuh, un moyen de transport qui manquait sincèrement de noblesse... Pourquoi vouloir voler avec un objet qui servait avant tout à nettoyer ? Ridicule. Les avions, c'était tout de même autre chose.

Pollyanna ne se voyait pas passer le reste de sa vie en tant que mère au foyer et Prudence suivait son avis, lui confiant ses rêves de cabaret. Son amie ne les tourna pas en ridicule. Elle encouragea Prudence à chanter de tout son soûl, à rejoindre la chorale de l'école, à suivre son rêve jusqu'au bout du bout, quitte à se perdre en chemin.

Prudence et Pollyanna étaient appréciées pour leur travail et leur dévotion à l'école. Les demoiselles, en dépit de leurs rêveries fantasques, n'étaient pas promptes à désobéir aux règles de l'école, offrant une image de sagesse et de labeur acharné. Elles étaient toutes deux exemplaires, chacune dans leur domaine.

Prudence était brillante en Potions et en Botanique, là où Pollyanna s'illustrait en Astronomie et en Histoire de la Magie.

Bien sûr, Prudence et Pollyanna n'avaient pas que l'une et l'autre dans leur existence. Il y avait d'autres amies et également... les garçons. Tom Jedusor était le premier à avoir fait battre le cœur de petite fille de Pollyanna, le jeune homme ayant été couronné de gloire lorsque les deux demoiselles étaient dans leur première année.

Prudence, quant à elle, s'était tenue à l'écart de l'amour, se concentrant sur ses études et sur la nécessité de faire parvenir de l'argent à sa famille comme elle le pouvait. Et ce, jusqu'à sa sixième année, où son cœur battit finalement pour un autre élève.

Il s'appelait Robert Holmes et, plus âgé qu'elle, il était un élève de Serpentard, un Sang-Pur. Courageusement, en dépit de leurs différences de rang social et de leur statut de sang, Prudence  se présenta à lui, faisant fi des conventions de l'époque : elle était consciente qu'il ne le regarderait probablement jamais si elle ne se montrait pas à lui.

Pensant avoir affaire à une fille facile, de la chair fraîche offerte sur un plateau, Robert Holmes prit d'elle ce qu'il avait à prendre, avant de l'abandonner et de l'humilier lorsqu'elle osa le retrouver pour poursuivre leur relation. Comme si une petite campagnarde, Sang-de-Bourbe de surcroît, pouvait l'intéresser...

Prudence n'eut pas seulement le coeur brisé. Ce ne fut pas uniquement la tristesse qui la submergea. Ce fut la colère. Une rage contre ces hommes qui se croyaient tout permis envers les femmes, une rancoeur tenace contre ces êtres qui la méprisaient pour ce qu'elle n'avait pas entre les jambes...

Aidée de Pollyanna, Prudence se fit défenseur de la cause féminine, abandonnant son rôle de sage demoiselle pour se laisser aller à des actions "coup de poing". Mais leur combat déplaisait, troublait l'ordre de Poudlard. Hormis de la part du Professeur Dumbledore, les adolescentes ne trouvèrent aucun soutien.

Le directeur Dippet lui-même abhorrait désormais ces jeunes femmes qui se croyaient tout permis et prit la liberté de les renvoyer au milieu de leur septième année, quand les deux demoiselles se présentèrent à lui en exigeant  de changer le règlement de l'école et de permettre aux élèves féminines de concourir pour la place de capitaine de l'équipe de Quidditch de leur maison.

Arguant qu'il avait fait face à une agression pure et simple, il écarta les jeunes filles de Poudlard. Toutes deux choisirent alors de s'éloigner du monde magique et de tenter leur chance dans le monde moldu, n'en déplaise aux plus sceptiques.





Chapitre 3 : L'âge adulte


Prudence perdit la trace de son amie, qui était allée chercher sa destinée aux Etats-Unis. Elle-même choisit de s'établir dans la ville de Londres, errant jusqu'à trouver sa place au sein d'un cabaret. Elle n'était qu'une petite danseuse parmi tant d'autres, au début, soumise au regard des hommes.

Mais elle ne trouva véritablement grâce aux yeux des spectateurs qu'à l'instant même où elle s'affranchit de leur vision, où elle sortit de son carcan de modeste demoiselle pour laisser éclater sa féminité, son assurance. Peu à peu, Prudence devint la tête d'affiche du Cabaret, leur numéro fétiche, celle que tous venaient admirer, écouter, contempler. En particulier un certain homme...

Il n'était pas comme les autres. Il ne la considérait pas comme un bout de viande, de la chair fraîche qui ne demandait qu'à être dévoré. Quand il l'aborda à la sortie du Cabaret, ce fut avec toute la prévenance du monde. Timide, rougissant, il balbutiait, bégayant un mot sur deux, tentant de la complimenter avec maladresse.

Plus que tous les discours enflammés qu'on avait pu faire sur sa beauté, ce fut cet aspect-là qui charma la chanteuse de Cabaret. Elle tomba amoureuse de Charles, car tel était son nom, et lui promit fidélité sur l'autel, si tant est qu'il lui permettait de vivre sa vie sans chercher à restreindre sa liberté.

Charles était un homme en avance sur son temps et extrêmement amoureux de sa femme. Il laissa continuer à chanter pour d'autres, sachant que les mélopées qu'elle lui réservait à lui seul étaient d'un tout autre niveau, d'une toute autre portée.

Ensemble, ils eurent trois enfants, trois merveilleux enfants. Tant qu'elle le put, Prudence se tint à l'écart du monde magique, jusqu'en l'an 1974, où leur aînée atteint l'âge de onze ans et révéla, à son tour, des pouvoirs magiques.

Prudence avait pris soin de révéler à Charles sa particularité, mais elle avait espéré que ses enfants n'héritent jamais de ses dons, qu'ils puissent mener ensemble une petite vie tranquille dans le monde moldu. Tel ne fut pas le cas.

Adelaide, car tel était son prénom, entra à Poudlard et fut admise à Gryffondor. Prudence, quant à elle, dut se replonger dans le monde moldu après toutes ces années et découvrit, avec horreur, qu'un mage noir particulièrement puissant s'était imposé entre tous, un mage noir qui portait le nom de Lord Voldemort. Ses exactions glacèrent le sang de Prudence dans ses veines.

Fort heureusement pour elle, aucun autre de ses enfants ne témoigna de la moindre puissance magique. Ses deux plus jeunes fils menèrent leur enfance et leur adolescence dans le monde moldu, tandis que le regard de Prudence se tournait vers inquiétude en direction du monde magique.

Adelaide n'eut pas à expérimenter d'elle-même l'horreur de perdre ses proches dans une guerre, mais elle vit beaucoup de ses amis pleurer des frères, des soeurs, des pères, des mères... Jusqu'à la date fatidique du 31 octobre 1981, jour qui marqua la défaite de Voldemort, tué par celui que tous connaîtraient bientôt sous le nom de Harry Potter, le Survivant.

Pour Prudence, cette année fut un soulagement tout autant qu'une déchirure : Adelaide trouva sa place dans le monde sorcier et décida d'y rester. La demoiselle menant une existence bien remplie, il lui était parfois difficile de trouver du temps pour sa vieille mère, son cher papa et ses plus jeunes frères. Mais il y avait toujours un jour, chaque mois, où toute la famille se réunissait dans la maison de campagne de la mère de Prudence, dans les Cornouailles. Sorciers et moldus, citadins et ruraux, se trouvaient sur un pied d'égalité, faisant partie, un temps, du même monde, avant de se séparer à nouveau, avec la certitude de se retrouver.




Chapitre 4 : Mère-grand


En 1984, Prudence connut, pour la première fois, la joie d'être grand-mère. Adelaide, devenue une auror zélée, s'était mariée à un sympathique employé du ministère et avait donné naissance à des jumeaux, Edward et James. Abandonnant un temps la scène du cabaret, où, en dépit de son âge, Prudence demeurait parmi les favorites du public, la grand-mère se jeta dans son rôle à corps perdu, aidant les jeunes parents à se faire à cette nouvelle vie.

Difficile, car Adelaide n'était pas vraiment dotée d'un instinct maternel infaillible... Pouponner ne l'intéressait guère et, elle avait beau aimer tendrement ses enfants, elle ne rêvait que d'une chose : retourner à sa carrière.

Pour Adelaide et sa mère, ce fut là l'un de leurs premiers véritables sujets de discorde : Prudence ne comprenait pas que sa fille soit prête à mettre sa vie en danger alors qu'elle était une mère et une épouse comblée, là où Adelaide n'y voyait que l'accomplissement de sa liberté.

Après tout, n'était-ce pas là ce que sa mère lui avait toujours enseigné ? Suivre ses rêves, peu importe les diktats, le scepticisme, les désirs des autres ? Mais Prudence n'avait jamais envisagé de privilégier son propre rêve à sa famille : c'était là que toutes deux différaient, là qu'elles ne s'entendaient plus.

Prudence capitula tant bien que mal, ne souhaitant pas que sa fille la rejette et craignant de ne pas pouvoir accomplir son rôle de Grand-Mère. Mais l'inquiétude la rongeait...

Bientôt, Prudence eut une multitude de petits-enfants dont elle put s'occuper. Elle accueillait toute la famille dans le domaine qu'elle avait acheté dans les Cornouailles, en hommage à ses racines, et offrait un amour immodéré à ses frères, ses soeurs, ses enfants et ses petits-enfants.

Mais des temps sombres allaient bientôt venir... Quand 1994 arriva, quand Harry Potter et Albus Dumbledore clamèrent le retour de Voldemort, Prudence ne put que les croire, guidée par son instinct. D'autorité, elle mena sa famille à la baguette, les poussant à quitter l'Angleterre pour des contrées moins dangereuses.

Certains étaient sceptiques, mais ils savaient ce que Prudence avait vécu, cette guerre qui lui avait arraché son père, privé sa famille du bonheur pendant de longues années. Beaucoup abdiquèrent. Mais pas Adelaide.

Adelaide ne croyait pas au retour de Voldemort. Membre fidèle du gouvernement, elle avalait les paroles du Ministre sans se poser plus de questions et refusait de fuir un "danger qui n'existait pas". Une fêlure sépara alors la mère de sa fille, la grand-mère de ses petits-enfants : impuissante, Prudence ne put que constater l'inévitable : Adelaide et elle-même n'appartenaient plus au même monde.

Pourtant, conformément à ses prédictions, Voldemort était bel et bien de retour. Mère et fille se trouvèrent réunies de nouveau et, bon gré mal gré, Prudence prit part à la guerre en cours, pour protéger sa fille. Mais elle échoua. Sa fille mourut sous le sort d'un mangemort et... et Voldemort gagna la guerre...


Chapitre 5 : Vendetta


Autrefois, Prudence s'était laissée aller à la rancoeur. Une rancoeur qui l'avait mené à lutter pour elle-même et ses semblables féminines, en vue d'améliorer leur condition à Poudlard...

Mais la rancoeur était un mot trop faible pour décrire ce qui réduisit son coeur en miettes à la mort d'Adelaide. A la mort de ses petits-enfants, prisonniers de Poudlard... La haine, oui. Ce fut la haine qui s'empara de Prudence Margaret Adair.

Elle se fichait bien du monde magique, des insurgés, de leur lutte... Non, Prudence, elle, voulait verser du sang. Le sang de ceux qui lui avaient pris sa fille, une partie de sa famille...

Le reste des siens était à l'abri, loin de l'Angleterre. Prudence était seule, seule face à sa vengeance, seule à entamer une lutte sans merci. Mais cette lutte ne se ferait pas à la baguette magique, non, non. Elle refusait d'employer les armes de ces meurtriers répugnants. Non... Prudence allait combattre à sa manière... à la manière moldue.

Il ne lui fut pas difficile de se procurer des armes. Un sort impardonnable jeté et elle pouvait avoir accès à tout ce qu'elle désirait. C'est alors que la traque débuta.

Prudence ne cherchait pas de preuves, elle n'avait pas besoin de certitudes. Elle traquait, trompait et tuait tout ce qui pouvait ressembler, de près ou de loin, à un mage noir.

Malgré son âge, Prudence était toujours en mesure de séduire. Et c'est ce qu'elle faisait, dupant les hommes sensibles à son charme, avant de finir leur vie d'une balle dans le crâne. Elle se faisait passer pour une simple sorcière, désireuse de trouver l'amour dans les bras d'un autre, quand elle se faisait en réalité faucheuse, administrant la mort sans une onde de compassion.

Aucun d'eux ne méritait de vivre. Ils n'avaient qu'à mourir, eux qui lui avaient prit sa fille, ses petits-enfants, son bonheur, sa vie...

Le massacre dura deux années, deux longues années de traque, de tueries, où Prudence abandonna progressivement tout ce qui faisait son humanité, sa bonté... La gentille grand-mère n'était plus qu'un souvenir lointain...

Elle finit cependant par être attrapée, après une longue chasse à son encontre. Elle n'avait pas d'alliés, elle était seule, seule à poursuivre une folle vengeance... Elle n'avait pas la moindre chance. Au commencement de l'année 2001, Prudence fut finalement attrapée et jetée à Azkaban. Jusqu'à ce que la prison ne ferme et qu'elle ne se retrouve dans un cachot, à la merci des tortures...

Des mois passèrent, jusqu'à ce qu'une étrange proposition ne lui soit faite : face à la résilience de la vieille femme, son geôlier n'avait pu être qu'impressionné et avait compris que la meilleure manière de la briser serait de l'humilier, de la réduire en esclavage.

Prudence fut formée et elle devint, malgré elle, un Rebut, une esclave. Pourtant, elle restait fière. Malgré les épreuves, la souffrance, la haine, la tristesse, le chagrin, la petite chanteuse de cabaret était toujours vivante, se tenant sur ses jambes sans défaillir.

Ils ne la briseront pas... Ils ne la détruiront pas... Et le jour où tout s'effondrera, Prudence assistera à leur chute avec une délectation sans pareille...






Dernière édition par Prudence M. Adair le Lun 26 Jan 2015 - 18:14, édité 16 fois
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyMer 21 Jan 2015 - 20:28

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
bienvenue officiellement potte et bon courage pour ta fiche love
Revenir en haut Aller en bas

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
Prudence - You can all just die  1481838266-pangif

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
Prudence - You can all just die  Empty
Bienvenuuuuue I love you je sens que ce personnage va envoyer du lourd, rien qu'avec l'avatar quoi bave
Bon courage pour la suite en tout cas et n'hésite pas à contacter un membre du staff si tu as besoin de quoi que ce soit, surtout kr
Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
BIENVENUE rougit :siffle: hehe yeux jule Jessica, ohmygad, ce choix d'avatar qui tue tout - laissez-moiiiii mouriiiiir, laissez-moiiiii :russe: bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à contacter un membre sexy du staff en cas de question ou si tu veux nous chanter une p'tite chanson en privé, c'est tout bon aussi jule
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyJeu 22 Jan 2015 - 16:20

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
Bienvenue officiellement, Prudence ! kr Bon courage pour l'écriture de ta fiche mdr (allez, plus que 174 chapitres pour arriver aux 68 ans ! What a Face )
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyJeu 22 Jan 2015 - 17:21

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
Bienvenue m'dame ! I love you
Je ne te dis pas bonne chance pour ta fiche car je vois qu'elle est déjà bien avancée ! potte
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyJeu 22 Jan 2015 - 20:54

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
Rebut de fou que tu nous prépare là iiih
Bienvenue en tout cas kr
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyJeu 22 Jan 2015 - 21:32

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
    Officiellement bienvenue parmi nous <3
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Prudence - You can all just die    Prudence - You can all just die  EmptyJeu 22 Jan 2015 - 22:58

Invité
Invité
Prudence - You can all just die  Empty
Bienvenue parmi nous Prue ! calin

Comme tu as terminé ta fiche ... et bien... A bientôt au détour d'un RP, madame ! What a Face
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
Prudence - You can all just die  Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Prudence - You can all just die

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EXCIDIUM :: “ Leaky cauldron ”
I know chasing after you is like a fairytale
 :: Présentation; walk the line :: aux oubliettes
-