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sujet; Misery's the river of the world |
| Eliakim Elo Almanza Amr Waked • crédit swan
| WIZARDS • Inventé
nom de famille Almanza, prénom du père sang-pur et noble de Cordoue •prénom; Eliakim • surnom Elo. • naissance ; Cordoue, le 16 octobre 1975 - 27 ans en 2002 • ascendance ; Miguel-Angel Sanz Orozco Almanza, descendant de la lignée des califes sorciers de Cordoue, notamment Almanzor le Victorieux. Mère d'origine moldue moyenne, Valentina Sortiano Palanca • camp ; Sorcier neutre, pro-Insurgés en secret • métier ; Ancien journaliste, écrivain, actuellement barman côté moldu, dans Soho • réputation ; aucune en Angleterre. • état civil ; Célibataire • rang social ;prolo • particularité(s) ; sorts liés à de la mécanique basique, comme la Ford des Weasley ; • patronus ; un étalon • épouvantard ; Son père • risèd ; le Guadalquivir • animaux ; Un python blanc, appelé Harmiscara, un mot latin signifiant punition royale. Il possède également une femelle perroquet très âgée, d'une race appelée perroquet-hibou, kakapo ou Strigops, Eliakim l'a donc appelé Striga, ce qui signifie aussi sorcière. Il ne se décourage pas et tente de la dresser pour déposer le courrier, mais la vieille carne n'en fait qu'à sa tête, et continue de glousser pour se moquer de lui. • baguette ; Bois en chêne blanc, crin de centaure, 28,4 centimètres, flexible • miroir à double sens; / . |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Eliakim vient d'arriver dans un nouveau pays, très différent par le climat et l'ambiance qui règnent dans la capitale. Il loue une chambre sur le Chemin de Traverse, qui lui donne un aperçu de la situation politique. Il a compris que le Magister actuel est quelqu'un qui sait où il va, et qui sait aussi très bien qui sont ses ennemis, et comment les traquer. Il suit les Rebuts et les Insurgés depuis les journaux, sans se prononcer. Il a vu des gens se faire embarquer, et les rumeurs qui circulent sur les comptoirs du Chemin de Traverse invitent à la plus grande prudence. Cela étant, sans poser de jugements moraux, la situation mise en place par le Ministère l'horripile, et il est curieux de rencontrer des Insurgés, des sorciers impliqués politiquement, pour échanger, parler, et comprendre davantage de choses. Il est en train de lire des livres et de vieux journaux pour mieux saisir l'intégralité de cette complexe situation. Petit à petit, il se rend compte des atrocités, des revendications, et de la cruauté des traitements infligés, ce qui l'amène à entamer un nouveau livre, pro-insurgé, pour l'instant reposant sur une clé usb qu'il porte continuellement. ► Infos en vrac : un ou des talents (sport, matière de prédilection, etc. nb : ). • Fixe les gens • Passionné • Paranoïaque • yeux verts clairs, cicatrices diverses dues aux duels politiques et quelques brûlures de mécanique magique ratées • On l'appelle Aladdin sur le Chemin de Traverse • Eliakim aime les vins et les alcools forts, sorciers ou moldus. Il passe une partie de son temps dans un bar de Soho, ce qui lui permet de boire tout son saoul, et il fréquente quotidiennement les établissements du Chemin de Traverse, pour prendre son café du matin, et plus rarement un ou plusieurs verres en compagnie d'une sorcière de passage. Ancien passionné d'équitation, il se freine pour ne pas dépenser son argent moldu dans les paris turfistes, un loisir passionnant qu'il a pu découvrir durant son voyage. Il s'est lié d'amitié avec un vieux libraire du Chemin de Traverse, qui tient une librairie mal fréquentée. Il vient le voir tous les jours pour lui demander s'il a de nouveaux bouquins d'astronomie, d'astrologie ou sur la mécanique magique. Il s’intéresse aussi aux religions, contrairement à beaucoup de sorciers, et aux mythologies moldues. Il cherche également des ouvrages sur des sorciers philosophes, notamment pour lire des recherches sur la pierre philosophale. Il a une peur bleue des balais volants, mais possédait à Cordoue un tapis de lévitation, moyen de locomotion classique chez lui. Il a essayé de faire voler la peau de loup faisant office de tapis de sa chambre, sans succès. Il a appris la langue anglaise en vendant des flyers sur Oxford Street. Il apprécie beaucoup jouer aux échecs version sorcier. Nothing compares to you • ; Mario, 24 ans • comment as-tu trouvé le forum ?bouche à oreille à rallonge • ; je viens d'arriver, j'en aurai peut-être plus tard • connexion ; 7j/j • quelque chose à ajouter ? Glace coconut
Dernière édition par Eliakim Almanza le Mar 3 Fév 2015 - 20:27, édité 2 fois |
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| Hello, bienvenue & bon courage pour ta fiche ! Toutefois, sous un premier regard… je dois dire que celle-ci me laisse perplexe : legilimens & fourchelangue sans le savoir ? O.o … Autant fourchelangue, c'est possible (et encore, il faut demander dans la demande de particularité) mais Legilimens sans le savoir ? Là, j'émet un doute Mais je laisse l'administration faire son travail ö … * retourne faire son paresseux* |
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| Here comes the hurricane DID YOU SEE THE STYLISH KID IN A RIOT ?
DREAMIN' ON THE SIDES OF THE GUADALQUIVIR Il sentait encore l'odeur des voûtes, son pied nu sur le sol du palais, et les rumeurs autour de lui. Il venait de plonger avec son groupe politique, par la main de son père...L'instant s'était prolongé dans un mutisme bouché, entubé par le silence, répandu dans la gluante absurdité du réel, ce moment impossible où les minutes nous échappent, le cœur bat si fort qu'il toque pour sortir hors de soi, le passé revient narguer le futur, et les conséquences cascadent en fureur pour faire trembler la raison, naguère invaincue. Mais, quand il était dans son lit de fortune, dans sa chambre de misère, à des miles de son pays natal, de sa ville adorée, il repensait toujours à l'odeur qui se promenait sous les voûtes, et le contact de son pied nu avec le sol du palais. Rien de plus. Comme si les détails comptaient plus, le concentraient sur la futilité des choses, comme pour oublier, ne pas se morfondre, ne pas crier de rage. Pardonner… Je suis né Almanza. Personne à Londres n'imagine ce que c'est, d'être né Almanza. Dans ma ville adorée, quand tu leur dis, au moment de tes premières paroles, que tu es un Almanza, ils s'éloignent, ils s'excusent et ils prennent peur. C'est que la lignée est tout à fait pure, d'une pureté de cristal, qui se vérifie par le sang et l'esprit de famille. Je n'ai jamais compris la métaphore... Almanza, les nobles de Cordoue, que mon père appelle de lui-même « les califes magiques », une race de seigneurs, de conquérants, de maîtres de guerre, de gouverneurs, de chefs spirituels, religieux, propriétaires du grand palais de Cordoue. Sauf que la famille, de nos jours, ne possèdent plus le palais. Il sert pour les réunions politiques, il a été placé il y a bien longtemps, pendant notre ruine, parmi les bâtiments publics des sorciers d'Espagne. Ma famille le revendique comme sa maison, pour impressionner le paysan ou l'ouvrier, le sorcier de rien qui a réussi à se hisser sur un trône d'or, que ma famille revendique également, bien que la plupart de ses membres soit parfaitement soit incompétente, soit débile, et bien souvent les deux à la fois. Je suis un Almanza de Cordoue, veuillez...prendre pitié de moi.
J'ai grandi dans la cour intérieure d'une maison noble, parmi les plantes, les jets d'eau et les saveurs intenses des cuisines, les biscuits fourrés, beurrés. De mes sœurs ou de mes frères, je ne garde que peu de souvenirs. Mes sœurs sont allées étudiées à l'école des jeunes sorcières de Cordoue, pour se former à l'éducation noble des jeunes filles bien nées. Moi, très jeune, on me plaça dans un pensionnant particulier, l'école andalouse de sorcellerie avancée. J'ai appris là-bas l'enseignement millénaire des sorciers nobles de Cordoue : rhétorique, sémantique des sorts, astronomie, astrologie, méditation spirituelle, études des runes , herboristerie, équitation, littérature. La passion pour les astres et pour la philosophie ne me quitta plus. Je passais mes temps de liberté, jusqu'à l'adolescence, sur les bords de Guadalquivir, non loin de l'école et loin de l'agitation moldue. J'ai trouvé là, dans la solitude et parfois dans l'amitié, une certaine forme de joie, de plénitude, de sérénité. J'ai appris mes premiers mots aux flancs du fleuve azuré, la bénédiction de l'Andalousie, fontaine bleue qui se dore sous le soleil.
PS. La ville est comme je la connaissais : bruyante, animée, une capitale à taille humaine. Le quartier des sorciers sert, dans les petits bouges, d'excellentes pièces de jambon avec une sauce à l'huile toute savoureuse…Madrid, 2 janvier 1997. BUT YOU WON'T FOOL THE CHILDREN OF THE REVOLUTION Mon père me plaça dans l'école de sorcellerie réputée, et publique, de Cordoue ; la Magdalena, du nom du quartier de la ville. L'éducation privée s'arrête au moment où les jeunes nobles entre dans l'adolescence, ivres de la puissance de leurs familles, conscients de leur importance, certains de leurs primauté, et baignés dans la richesse. J'ai retrouvé mes camarades, mais la nouveauté m'a ravi à leurs mentons relevés. J'ai pu échanger avec le commun des mortels, le fils du sorcier « normal », qui a reçu une éducation classique, sans être séparé des siens...j'ai d'abord envié mes nouveaux camarades, puis j'ai appris, doucement, lentement, à les apprécier, et à les aimer comme des frères. J'eus très rapidement la conviction que le sang-pur et le noblesse relevaient des fables passées, bonnes pour les oubliettes – quand on s'apercevait surtout que beaucoup de mes anciens camarades de jeux venaient eux-mêmes de familles de sang-mêlé.
J'ai retrouvé à cette période ma famille, en septembre, de retour de vacances en France. Pas un mot pour moi, par contre j'appris beaucoup sur l'hospitalité des sorciers français, le raffinement de leur gastronomie, et la beauté des châteaux des sorciers les plus connus. Quelques unes des lignées royales ont été sorcières dans le plus grand secret, ce qui expliquerait certains de leurs événements historiques. Mais quelle cuisine ! Merci maman, merci papa...on ne s'est pas vus depuis quoi...un an ? Un an, c'est ridicule si l'on compare ça à vos entrées, plats, desserts, j'imagine… Je revenais chez moi tous les ans, pour les vacances, et à chaque fois venait et revenait cette douloureuse impression d'être à côté d'eux, de vivre sur leurs plates-bandes, de ne pas être à ma place. L'école n'était pas vraiment responsable, j'entendais mes camarades se vanter de leurs vacances estivales, montrer plein de cadeaux. Je crois que ce n'était simplement pas dans les capacités du paternel que de s'intéresser à son fils passionné d'astronomie et de philosophie. Lui était au palais, au conseil des sorciers, dans l'action, les coulisses du gouvernement de la ville et de la direction des affaires de sorcellerie courante. Le noble parmi les nobles aux tâches de noble, voilà la vérité. Il paraît que des moldus ont voulu faire quelques révolutions politiques pour virer les familles royales, et ce qu'ils disaient à leur époque est encore vrai aujourd'hui. Façon de dire que l'homme reste le même, d'où qu'il vienne. C'est après ces quelques mois parmi eux que ma conscience politique est née, je crois. Mon père muet, ma mère attentionnée, un peu trop, mais trop noble pour ce qu'elle était avant de rencontrer mon père, et la tripotée de frangins n'arrangeaient pas les choses. Mes sœurs gloussaient, paradaient et parlaient de courtiser quelques amis dans une de ces soirées où t'es pas invité si tu ne connais pas ton arbre généalogique. Il m'a fallu autre chose, il m'a fallu de l'authentique, des relations humaines. Je suis allé parler avec quelques sorciers qui souhaitaient changer les choses, revendiquer le droit des petits au conseil. Je suis entré dans le mouvement, et tout bascula à partir de ça .
PS. La ville ressemble à un énorme parc d'attractions, comme souvent dans les cités moldues, mais je profite un peu des vagues. Je comprends parfois les moldus qui s'arrangent sans magie. Le flux devient hypnotique, et l'homme, quel qu'il soit, se perd dans le grand large.
Biarritz, 2 mars 1998
COMO SI FUERA ESTA NOCHE LA ULTiMA VEZ J'ai menti...je suis rentré dans le mouvement pour emmerder le paternel, mais aussi et surtout parce que j'avais repérer une fille dans une taverne côté sorcier de la Magdalena. Entourée d'une troupe d'anarchistes sorciers, qui clamaient à qui voulaient l'entendre des événements improbables en Angleterre, le retour d'un jeune sorcier qui changerait le monde. Je ne faisais attention à rien, sinon elle. Elle occupait toute ma vue, mes pensées, comme un sort de Lumos pointé directement sur son visage d'angelot andalous. C'est à cet instant que j'ai senti le vent véritable de la révolte, l’écœurement politique et la volonté de changer le monde, alors que cette fille m'ensorcelait dans ce bar bondé de Cordoue. J'ai rapidement intégré le groupe, pris la parole, et petit à petit, j'ai pu en savoir plus sur elle...Elle s'appelait Dolorès, sa famille faisait partie de la bourgeoisie de la ville, une sorcière de l'école publique, engagée politiquement depuis son entrée dans la Magdalena. Une cancre des fonds de classe, uniquement douée en sémantique des sorts, qui arrivait péniblement à passer d'une classe à l'autre jusqu'à obtenir son diplôme.
Je crois que nos premiers dialogues furent confus, concentrés sur la politique de la ville. Bien plus tard, après les premières réunions des jeunes anarchistes sorciers, nous pûmes rentrer par les mêmes rues, et sympathiser, jusqu'à s'arrêter parfois sous les porches sombres, pour se frôler les lèvres en souriant délicieusement, satisfaits de juste s'effleurer, sentir un désir consistant, palpable, et se dégager par je ne sais quelle magie indépendante de nos pouvoirs. Elle dansait contre mon âme, et je dansais contre ses yeux, malins nous étions, joueurs, hardis...les nuits de Cordoue nous appartenait, nous en profitions comme s'il y avait une fin tragique à chaque aurore nouvelle. Nous vivions pleinement l'instant, dans la complicité entendue et toujours en fuite, malgré nos supplications mutuelles.
Biarritz, 16 mars 1998
La voix de Dolorès lui parvenait encore dans la grisaille sinistre de sa chambre londonienne, quand l'activité dans les rues s'épaississait dans le silence froid de la nuit. Elle disait, lointaine : - Répète-moi ce que tu viens de dire… - Ô mon amour… - Encore, s'il te plaît… - Ô mon amour… - As-tu placé un philtre d'amour dans mes verres ? - Non, je ne sais plus la recette, tu penses bien. - Alors comment expliquer un tel sentiment ? - Tes yeux ressemblent au cours paisible du Guadalquivir et… - Oh, la ferme avec ton Guadalquivir ! En plus j'ai les yeux noirs. - Avec l'éclat de la lune, la nuit, quand tu me regardes juste au-dessus des draps, tes yeux s'éclaircissent, et les étoiles te parent d'une bleutée royale… - Arrête ton char, Elo. Répète-moi encore ce que tu disais tout à l'heure...encore et encore. - Comme si c'était la dernière nuit en ce monde ? - C'est toujours la dernière nuit. Je me suis installé, étant étudiant, dans le quartier des sorciers, près de la Magdalena. Le paternel assurait le loyer, et je pouvais m'adonner à mes études. J'ai choisi le droit sorcier, pour connaître par cœur notre législation, trouver ses failles et lutter à armes égales avec les juristes du palais. Le droit mène à la politique, et la politique menait à faire entendre nos voix encore jeunes, mais bien décidées à faire partie du conseil. Nous savions qu'à l'époque, le Ministère espagnol encourageait l'arrivée de jeunes sorciers, motivés et doués avec leurs baguettes. Nous pensions que le monde était à nous, et nous n'hésitions à le saisir à bras-le-corps. Pour mieux en savourer la sève du réel, savourer chaque instant, et toujours mûrir par sa magie, son art oratoire et ses convictions.
Après les premiers échecs du mouvement, certains de nos camarades lâchèrent le groupe. On commençait à se faire connaître, on posait des tracts, des pages de prêche politique, des recommandations pour penser une autre vérité. Les vieux du palais regardaient ces messages avec perplexité, un peu d'appréhension, et une volonté de clouer le bec à quelques jeunes sorciers tout juste aptes à transplaner ou capables de voler en tapis. C'est ainsi que commencèrent les hostilités. Le manque de considération du mouvement anarchiste sorcier le fit se radicaliser. Attaque à la baguette, duels, pièges divers, les membres du conseil ne connurent aucun répit. Quand les premiers camarades furent enfermés, mon père coupa les vivres et me mit à la porte sans ménagement, pour que je réfléchisse aux actions menées dans la honte de la famille. Il tenait une position importante au conseil du palais de Cordoue, et ne tolérait pas que son propre fils mette à mal la sécurité des sorciers présents dans la ville. Pour garder la face devant ses ennemis politiques, il me sacrifia à sa carrière. J'ai trouvé refuge chez Dolorès, qui poursuivait la lutte avec moi, et nous nous enfonçâmes dans une lutte sans merci.
Descente d'enquêteurs, coupures de vivre, détections illégales de sorts, cambriolages, tabassages dans les ruelles...le mouvement a dû souffrir les pires menaces, les pires chantages devant le conseil. En répercussion, nous continuions les duels, les attaques, et nous nous lançâmes dans la mécanique magique, après un coup de force du conseil qui arrêté une vingtaine des nôtres. La mécanique magique, où l'art de bricoler comme un moldu en rajoutant des sorts précis, minutés, calibrés, dosés au millimètre, dans des rouages pensés et modelés dans un but précis. Pour nous, ce furent les explosions. Des dispositifs de mises à feu furent mises au point par le groupe qui décidait des actions, et Cordoue commença à sursauter au rythme des attentats revendiqués par le mouvement anarchiste. Nous allâmes jusqu'au bout de la piste, jusqu'à attaquer directement le palais du Conseil, nous avons fait sauter les voûtes quasi millénaire, détruit les trésors des sorciers califes, et moi j'ai réduit à néant l'espoir de mon père de voir son seul fils le rejoindre parmi les califes magiques, tyran parmi les tyrans qui jouaient les démocrates. Fin du pouvoir, tout était rendu au peuple. Du moins nous l'avons cru...pendant une dizaine de minutes. Une fois l'explosion entendue de tout le quartier sorcier, les sorciers maintenant l'ordre dans la cité andalouse envahirent notre repaire. La suite demeure encore floue : je revois mes camarades transplaner, des sorciers les suivre, mon père me pointer avec sa baguette, Dolorès s'interposant...je revois sa chevelure, et je me suis senti transplaner. Grâce à elle, mais dans le bazar énorme, nous nous sommes perdus, et je n'ai jamais revu son visage depuis. J'ai atterri devant mon école de nobles, sur les rives du Guadalquivir. Je fus suivi, mais pas retrouvé. J'ai erré pendant des jours dans les campagnes et les villages avoisinants. Un journal m'apprit la capture de tout le mouvement. Il y eut 4 morts, 3 camarades et 1 sorcier venu pour nous arrêter. Dolorès apparaissait dans la liste des anarchistes sorciers capturés, et nous étions encore 5 en fuite. Je comptais parmi les plus recherchés.
Le Ministère essaya bien des fois de retrouver ma trace, mais un sixième sens m'avertissait toujours du danger. Les gens autour, quelquefois sorciers, m'apparaissaient comme louches, je savais qu'ils me mentaient, qu'ils attendaient que je m'arrête auprès d'eux. J'étais un individu en cavale, et la seule solution pour moi fut de quitter le pays...En décembre 1996, j'arrivais à Irun. J'ai commencé ces notes peu après, pour bien poser les problèmes, ce qu'était ma vie d'avant. Depuis ma fuite, j'ai appris énormément sur les moldus. Leurs pratiques, leur manière de penser sans magie. Je me suis amusé à faire du stop – le transplanage étant surveillé jusqu'à la frontière. J'ai parlé une fois dans une boîte noire à la mère d'un type qui conduisait ce qu'il appelait une voiture. J'ai écouté ces choses étranges qu'il nommait cd-roms. Ronds et argentés, de toutes les couleurs si on les bouge. J'ai commencé à mieux les comprendre, à m'apprivoiser avec leur monde. J'ai suivi ce type quelques temps, je ne sais pour quelle raison il m'arrivait prit en sympathie. Il m'amena voir ce qu'il nommait la corrida, en Catalogne, et j'avoue que ça reste, encore aujourd'hui, l'une de leurs pratiques les moins accessibles.
PS. Les moldus préparent ce qu'ils appellent la coupe du monde de football. Tout le monde en parle ici. D'ailleurs le vin qu'ils servent est très bon, bien différents de ce que j'ai pu boire. Je vais essayer de comprendre l'intérêt d'un jeu se déroulant au sol, sans balles volantes, mais je ne promets rien. Je préfère une activité beaucoup plus amusante : les courses de chevaux. Il paraît que j'ai gagné une petite fortune avec ça, en misant au hasard. Si j'en crois ce moldu que tout le bar appelait en riant « pilier ».
Bordeaux, le 26 mai 1998 TIRA LA PELOTA, HIJO ! Je suis arrivé dans l'excellente ville sorcière de Paris. Nous sommes le 12 juillet 1998, il est 9h58 du matin, et ce jeu très étrange appelé football par les moldus les a tous rendus fous. J'ai passé la nuit sur une grande avenue très éclairée, qui n'aurait pas à rougir des allées de la Magdalena à Noël. Par contre je ne comprends pas bien ce moyen de transport souterrain qui dessert des stations définies. Je me suis endormi dedans, je croyais qu'on allait me réveiller une fois arrivés devant la porte de mon immeuble. Je dois retrouver deux sorcières françaises dans le Quartier des Semelles de Vent, le coin littéraire des sorciers français. Un peu de repos me fera du bien, sans nul doute. J'entends encore résonner les cris des moldus, et j'imagine que ce doit être similaire à nos coupes du monde de Quidditch.
Paris, le ... LONDON CALLING TO THE FARAWAY TOWNS Paris a rompu tous ses charmes. Mon père a engagé des sorciers francescos pour me retrouver. Amour familial, ou autre, je ne sais pas. Je dois partir, il est facile de retrouver ma trace, j'ai bêtement été pris par des journalistes moldus sur les Champs, avec des amis du moment. Je n'avais pas compris à quoi servaient les objectifs devant les boîtes noires, et Ernestine, une sorcière étudiante dans les greniers de la Sorbonne m'a dit qu'il s'agissait de caméras, une manière pour les moldus d'animer les images qu'ils capturent. Pauvres gens...Toujours est-il que je devais fuir, et mes amis sont venus à mon aide. La Sorbonne comprend bien les exilés politiques, les pauvres errants loin de leur patrie, et tout le monde se mobilise...il est apparu que l'Espagne et l'Angleterre étaient entrés en froid glacial, en raison des derniers événements. Le Magister anglais était maintenant un mage noir qui dirigeait la perfide Albion d'une main de mort. Fin de l'an 2000, je dois fuir...mes amis moldus firent un pot commun, qui m'a permis de payer le voyage, et de recopier pour consigner mon journal d'exil forcé sur ce qu'ils appellent une clé usb. J'ai appris à utiliser la magie électrique des moldus, notamment sur des ordinateurs, objets fascinants par leur puissance de calcul. Mes amies sorcières en ont entendu parler, mais aucune ne s'est penchée sur la question. Qu'importe, j'ai bien sûr accepté le tout, et j'ai pris le direction du Nord de la France. Sans magie, en auto-stop, à la manière des jeunes moldus. J'ai eu un moment de frayeur quand le véhicule motorisé dans lequel je me trouvais fut arrêté par des agents demandant mes papiers. Malgré le danger d'être tracé, j'ai dû lancé un sort pour me rendre invisible...il paraît qu'il y a beaucoup de gens comme moi, qui me ressemblent, a dit la femme qui conduisait le volant du véhicule. Elle ne voulait pas d'ennuis, m'a-t-elle dit, mais elle m'a tout de même déposé sur le quai du ferry, loin de chez elle. Je voulais lui laisser un peu de cet argent moldu, commun à une vingtaine de pays, mais elle a poliment refusé, prétextant « que les pauvres du sud avaient bien raison de tenter leur chance au nord, au prix de leurs vies ». Je n'ai toujours pas compris ce qu'elle a voulu me dire par là.
Ce fut ma première fois sur un ferry. Quelques jets de confusion m'ont permis de passer outre les contrôles. Je ne m’inquiétais plus, maintenant que l'Angleterre était si proche. Un autre mal s'est emparé de moi, pendant toute la traversée. Je ne sais pas comment les moldus arrivent à vivre sur un rafiot pareil, ils doivent sûrement connaître des sorts pour améliorer ces conditions de voyage.
L'entrée en Angleterre fut facile, mais l'Angleterre des sorciers m'est de suite apparue bien bien différente...le Magister, dont j'appris bien rapidement le nom, est quelqu'un qu'il ne faut sans doute pas trop chatouiller. Le pays est sale, sombre, puant et misérable. Ils ont rétabli l'esclavage, la vente d'humains, et la chasse à l'homme...il est évident que je risque d'être tranquille dans un endroit où aucun sorcier ne veut vivre. Arrivé à Londres, je vais directement au Chemin de Traverse, pour changer une partie de mon argent et m'installer. Une fois la chambre louée, je retrouve mes deux animaux dans la pièce, avec un simple mot, noirci par l'écriture de ma mère :
« Prends soin de toi, mon fils. Tout est pardonné, nous attendrons que tu te pardonnes à toi-même. Tes parents aimants ».
Londres, Chemin de Traverse, 18 janvier 2001. Je m'effondre en sanglots, je sanglote « maman... » en m'effondrant sur le lit. Je ne retournerai pas à Cordoue, pas tout de suite. Si ma lutte en Espagne relevait du folklore de quelques jeunes gens bien nés, ici, à Londres, on aurait besoin d'un exilé politique, ancien anarchiste, peut-être. Nuit après nuit s'estompe cependant la douce voix de Dolorès. |
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| - Ypsös Burke a écrit:
- Hello, bienvenue & bon courage pour ta fiche !
Toutefois, sous un premier regard… je dois dire que celle-ci me laisse perplexe : legilimens & fourchelangue sans le savoir ? O.o … Autant fourchelangue, c'est possible (et encore, il faut demander dans la demande de particularité) mais Legilimens sans le savoir ? Là, j'émet un doute Mais je laisse l'administration faire son travail ö … *retourne faire son paresseux* Yo. Merci pour l'accueil. Fourchelang, c'est plus pour le rp autour du personnage. Legilimens dans l'intuition, de manière naturelle, sans forcer la chose ni s'en rendre compte. Je ne sais pas si c'est possible, mais ça ouvre sur un développement possible du personnage s'il s'en rend compte un jour, c'est tout. |
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| Je ne pense pas que ce soit « possible », la légilimencie est un art qui se travaille, au même titre que l'occlumencie, l'animagi etc… C'est sûr que d'un point de vue de développement du personnage, ça peut être un sacré plus… Mais encore faut-il que ça ait un réel sens pour ton personnage plus tard. Mais il me semble que toutes les places pour la Legilimencie sont pourvues. (cf ici Pour le fourchelang… dis comme ça, ça fait un peu don pour le fun, mais qui au final, ne sert à rien. ^^' Je suis pas certain que ce sera accepté =/ |
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| Je suis d'accord avec toi, de toute façon je propose juste ;)
Pour l'avatar, je resize moi-même ou quelqu'un s'en charge ? |
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| Bienvenue parmi nous Et bon courage pour ta fiche, même si elle est déjà bien avancée... (donc, euh, bon courage pour ta validation alors ? ) |
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WIZARD • always the first casuality Pansy Parkinson ‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
| Bien du courage pour la suite |
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