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sujet; You've got right now and that's it {Nestanlis}

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Nessa & Constantin & Felix
without excitement, you have nothing
When it's time to die, go ahead and die, and when it's time to live, live.
Don't sort-of-maybe live, but live like you're going all out.
Like you're not afraid.

Ce soir, c’est LE grand soir ! Avec Nessa, ont vas aller chasser le loup-garou, rien que ça oui. Évidemment, tout ça c’est uniquement parce que Constantin nous a invités. En réalité, je devais y aller seul, avec lui. Une sortie entre garçon quoi, de la bière dans une main, une baguette dans l’autre, le temps de courir dans les bois. Puis une fois la tête d’un loup-garou empaillée, à moins qu’ils redeviennent humains une fois morts ?, on aurait pu échanger nos baguettes de main. Enfin, façon de parler hein. Mais ça n’arrivera pas, parce ma petite sœur avait envie, elle aussi, de courir avec les loups. En fait, elle a surtout peur que je lui pique sa proie, tsk. J’y étais presque en plus, une fois sortie des bois, après l’excitation de la chasse, ça aurait été si facile d’attraper Constantinope et de lui foutre sa ville à sac. Bah, Nessa ajoute du piquant à la chose, du défi et ça, ce n’est pas pour me déplaire. Après tout, sans effort, la victoire à un goût assez plat. Bref, ce n’est pas parce qu’on va chasser la bête à longue dent qu’on ne doit pas se faire beau, ma petit sœur adorée et moi. Peut-être allons-nous chasser le loup ce soir, nous comptons tout de même, tous les deux, chasser le chasseur aussi et ce sera à qui a été le plus habile. Le plus rapide ? Le plus attrayant ? Il ne faut donc pas lésiné sur les efforts. Et ceux qui pensent que l’apparence n’est qu’un détail sont assurément ceux qui sont encore seuls. Sérieusement, on n’attire pas les beaux garçons avec des vêtements troués et des dents jaunes.

Le rendez-vous ayant été fixé à 21h, aux abords de la forêt noire, c’est là que je me pose, Nessa tout près de moi. Mignonne, comme toujours, même avec un pantalon et une chemise, ma petite sœur est une véritable nymphe. Parfois je me dis que ce n’est pas du jeu que d’être son rival, mais après tout, c’est ce qui rend le jeu plus amusant. Moi, je m’installe sur un tronc d’arbre qui s’est échoué au sol et j’attends, les mains enfoncées dans ma veste. Il ne fait pas froid à ce temps-ci de l’année, mais les soirées sont fraiches et puis, il vaut mieux avoir plus d’une couche de vêtement quand on se frotte à des monstres, non ? Assurément. L’endroit est plutôt impressionnant d’ailleurs et si Nessa semble impatiente, en fait je le ressens en pleine poitrine merci à l’empathie, moi je me fais calme. J’ai déjà osé m’enfoncer dans ces bois et je m’y suis perdu, franchement l’orientation ce n’est pas trop mon truc alors je préfère nous éviter des soucis. Et puis ce serait un tue l’amour quand même, auprès du Crouch. « Oh pardon, j’ai voulu occupé Nessa et j’ai oublié d’où on venait, merci de nous secourir ! On va chasser ? » Non, aucun risque. Je me contente donc du tronc et je souris en observant ma petite sœur, les cheveux remués par le vent, son visage sans défaut, éclairé par la lune. Si belle. Faussement pure. Faussement innocente. « Tu comptes lui sortir le grand jeu de la demoiselle en détresse ce soir ? » L’idée m’amuse, mais je ne me leurre pas, elle non plus j’en suis certain, ce soir le jeu sera amusant mais risqué. De ce fait, mon sourire s’efface un peu, l’inquiétude se faufilant dans mes yeux clairs alors que je redresse un peu le menton et les épaules. « Il n’y a pas de limite au jeu ce soir, sauf si ça te met en danger, d’accord ? Je suis sérieux Nessa, si ça devient trop dangereux, si tu sens que c’est trop, et tu sais de quoi il est question, ont arrêtes tout, d’accord ? » C’est plus fort que moi, je me redresse avec un instinct protecteur qui me dévore tout l’intérieur. Alors je la rejoins et avant qu’elle puisse râler ou dire quoi que ce soit, je l’enlace étroitement. Ma petite sœur. Mon bébé sœur oui. Je l’étouffe entre mes bras, la protège du vent et soupire. « Je ne suis peut-être chasseur, mais je ne laisserais rien t’arriver, Øjesten. » Et je n’ai pas le temps de la relâcher que le très sexy chasseur de loup fait son apparition. Oh, il a même enfilé sa tenue de travail, miam. Déjà je souris et relâche doucement Nessa, non pas sans un hochement de tête appréciateur, et en signe de salut aussi, en direction du brun. « Bonsoir Constantin, jolie tenue. » Et mon regard insiste sur le fait qu’elle serait encore plus jolie sur le sol de l’une de nos chambres. La mienne je dirais. Oui, ça irait avec la moquette de ma chambre.
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«  Hm. Je sais pas laquelle de ces tenues fait plus "chasseuse de loups-garou ultra-sexy"… » réfléchit-elle à voix haute observant les vêtements étalés sur son lit. Quand elle avait suivit sa petite famille chez les vieux croûtons de Crouch elle n’avait jamais imaginé que ça se finirait avec elle et Felix prenant rendez-vous avec le fils Crouch dans la forêt pour chassez du loup. Mais après tout, sa vie était faite de surprises, c’était ça qui la rendait intéressante, amusante. Sans ce genre de petits retournements de situation, elle s’ennuierait drôlement. D’ailleurs elle n’avait qu’elle-même à remercier pour l’invitation qu’elle avait reçu, la sortie ayant d’abord été réservée à Felix et Constantin, mais bien sûr Nessa n’aurait pas été Nessa si elle avait laissé les choses se faire sans rien dire. Elle songea finalement que la simplicité était la meilleure des options, d’autant qu’elle comptait bien vivre une véritable aventure ce soir-là et que pour rien au monde elle ne se serait elle-même empêchée de courir après la proie en faisant la bêtise de porter des vêtements trop inconfortables. En fait, il était même plus juste d’avouer que tout simplement personne ne saurait l’empêcher de faire ce qu’elle comptait faire, comme après tout, personne n’avait jamais réussi à l’empêcher de faire quoique ce soit jusque-là. De toute façon les belles fringues ne seraient pas ce qui lui permettrait d’obtenir les faveurs de Constantin, elle avait bien plus d’atouts que son simple dressing. Elle fut presque tentée d’arborer un maquillage de camouflage, parce que non, jamais elle ne faisait les choses à moitié, mais le vert caca d’oie et le marron boue sauraient se révéler être des tues-l'amour certains et elle préféra s’abstenir. Le fait qu’un véritable danger l’attendait peut-être ce soir-là, ne l’effrayait pas, au contraire, ça l’excitait terriblement. Mais à dire vrai, elle ne s’en rendait pas vraiment compte. Entourée de deux habiles sorciers, elle aurait bien du mal à se sentir réellement en péril, elle ne réalisait absolument pas compte à quel point leur sortie était susceptible de mal tourner. Pour elle ça n’était qu’un jeu et le peu de danger qu’elle croiserait peut-être ne pourrait se montrer qu’exaltant.

Elle et son frère transplannèrent directement dans la forêt noire, Felix repérant immédiatement un tronc d’arbre déraciné, s’en faisant un trône. Elle-même ne s’assit pas, bien trop impatiente, pour rester immobile. Elle avait toujours détesté attendre, s’ennuyant dès la moindre accalmie dans sa journée. Elle avait besoin que ça bouge, constamment, d’être occupée, constamment. Elle s’arrêta non loin de Felix pour observer les alentours, maigre occupation, mais un léger sourire étira ses lèvres lorsqu’elle sentit le vent, un rien plus fort qu’une brise, secouer ses cheveux. Pour tout ce qu’elle aimait le luxe de sa vie, Nessa aimait être dehors, elle aimait la nature parce qu’elle aimait faire face à l’incontrôlable. « Tu comptes lui sortir le grand jeu de la demoiselle en détresse ce soir ? » si la voix de Felix la surprit, elle ne le montra pas et se retourna les bras croisés sur sa poitrine. « Une vrai chasseuse ne dévoile jamais ses plans. » sourit-elle malicieusement. S’il y avait bien quelqu’un à qui elle estimait pouvoir tout dire c’était sans aucun doute son grand frère préféré, toutefois dans le jeu il était son concurrent et pour gagner il lui fallait garder quelques secrets. « Bel essai ceci dit. » un clin d'œil vint ponctuer ses propres. Elle ne savait pas encore réellement qu’elle attitude elle allait adopter. Nessa se croyait excellente actrice, mais elle ne bernait en réalité que rarement son entourage. Ce soir, ses véritables émotions risquaient fort de prendre le dessus, or elle avait plus de chance de se montrer rudement agressive contre un quelconque adversaire que de jouer les demoiselle en détresse. De plus elle n’avait pas bien eu le temps d’étudier Constantin, la faute revenant à Felix d’ailleurs qui se l’était accaparé lors de leur dîner chez les Crouch et elle ne pouvait être certaine de savoir ce qui saurait lui plaire. La jeune fille effarée et peureuse, ne ferait sûrement pas l’affaire. D’autant que c’était au fond un rôle qu’elle se refusait d’adopter. Elle était là pour chasser autant le chasseur que le loup ce soir. Hors de question que l’un l’empêche de faire l’autre. « Il n’y a pas de limite au jeu ce soir, sauf si ça te met en danger, d’accord ? Je suis sérieux Nessa, si ça devient trop dangereux, si tu sens que c’est trop, et tu sais de quoi il est question, ont arrêtes tout, d’accord ? » Et avant qu’elle ne puisse s’étonner de son brusque changement d’attitude, ou râler devant ce qu’elle prenait comme une insinuation d’une quelconque faiblesse de sa part, il était près d’elle l’enlaçant presque à l’en étouffer. « Je ne suis peut-être chasseur, mais je ne laisserais rien t’arriver, Øjesten. » Elle aurait voulu répondre, qu’elle savait, qu’elle n’avait pas peur d’ailleurs. Elle était prête à plaisanter et à lui lancer que de toute façon elle n’aurait rien besoin de dire parce que lui, l’empathe, saurait reconnaître sa peur. Elle n’en eut pas le temps toutefois car à peine Felix la relâchait, la laissant à nouveau respirer, que Constantin fit son apparition. « Bonsoir Constantin, jolie tenue.» Elle devinait bien ce que Felix avait derrière la tête et du retenir un reniflement moqueur devant la facilité de son approche. Un sourire appréciateur, vint se poser sur ses lèvres tandis que c'était à son tour de jauger le chasseur de la tête aux pieds. « Salut. » fit-elle n'hésitant pas à le prendre dans ses bras. Le fait que les anglais soient beaucoup moins tactiles qu'elle lui avait vaguement effleuré l'esprit avant qu'elle ne le l'enlace, mais tant pis. Que ce soit en bien ou en mal, de cette manière elle captait de façon certaine l'attention de Constantin. Elle ne le garda pas longtemps dans ses bras, quelques secondes à peine avant de brièvement plonger son regard dans le sien et de reculer légèrement. « Alors ? Par où va-t-on ?» demanda-t-elle visiblement incapable de retenir son impatience plus longtemps, surtout au profit de simples politesses.
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I forget which one that I want and which one that I need.
I have come to realize
That both of them have become a necessity
I now have come to realize
That I become which animal I choose to feed



Ce soir tu allais honorer une promesse offerte au deux Hvedrung de ce dernier repas où tes parents les avaient invités à venir manger. Une soirée où chacun de leur enfants t’avaient donné un peu trop d’attention, surtout un des fils et la fille cadette. Ils étaient tous curieux de ce travail que tu faisais et bien que leur curiosité avait besoin d’être assouvie, tu les placerais dans un milieu inconnus, pouvant devenir une proie, ce soir vous danseriez avec la mort comme tu le faisais à chaque pleine lune, à chaque mois. Tu avais comme à tes habitudes déjà placé tes pièges d’avance, tu savais qu’il y en aurait quelques un ce soir, mais combien cela dépendait de bien des choses, si vous en attrapiez un ce soir vous seriez chanceux. Tu enfilas tes habits de chasseur qui était très loin des toges de sorcier, les toges trop longues empêchaient de bien se déplacer, tu avais opté pour le pantalon et le veston de cuirette court, une simple chemise de coton afin de ne pas avoir trop chaud, un habit à la Indiana Jones bien que le chapeau n’était pas de tes compagnons de chasse. Tu enfilas ta ceinture, fusil contre la hanche, couteau et une hachette, cela se révélait toujours utile dans une forêt. Tes armes te suivaient en tout temps et tu leur offrais beaucoup de confiance, elles avaient fait leur preuves par le passé et t’avaient souvent aidée à ne pas te retrouver dévorer ou transformer.

Tu te sentais en pleine forme comme à chaque pleine lune, ton corps dans sa meilleure forme, en pleine puissance, tu pouvais ressentir cette énergie coulé en tes veines, cette force qui courait en tes muscles sous l’effet de cette lune bien ronde. Une fois enfin prêt, tu allas rejoindre Félix et Nessa à l’endroit convenu dans cette forêt bien sombre.

Lorsque tu les rejoint tu remarque le blond en train de faire une accolade à sa cadette, sont-ils effrayer ou bien lui donne-t-il une simple mise en garde, il te remarque tout de suite, comme s’il avait ressentis ta présence et te salut, son regard te scrute avec une essence nouvelle, un regard concupiscant éclaire ses pupilles alors qu’il complimente ta tenue. Tu n’y portes pas attention, ce n’est pas le moment pour ce genre de discussions. La jeune femme vient à ta rencontre avec une simple salutation, t’offrant une étreinte qui te surprend sur le moment. «Bonsoir vous deux.» Tu réponds d’un geste rapide dans son dos puis elle se retire, tu peux percevoir l’excitation dans son regard, l’impatience. « Alors ? Par où va-t-on ?» Tu regardes la lune qui commence peu à peu à être bien visible dans ce ciel nocturne. Tu sors deux couteaux de surplus de ta ceinture que tu avais apporté pour eux, tu leur en offres chacun un. «Cadeau, votre baguette peut vous sauver certes, mais si elle casse ou vous la perdez, utiliser cette arme pour vous défendre, attention elles sont bien affutés.» Tu sors ta baguette, appelant un ‘luminos’ afin d’avoir plus de lumière.  «Eh bien, nous devons commencer par les trouver si on veut en capturer un.» Tu fermes un instant les yeux, ouvrant mieux tes oreilles, portant attention aux bruits t’entourant, reniflant l’odeur de la brise essayant de repérer une odeur familière, tu crois avoir ressentis cette particularité du sang, cette odeur ferreuse qui en découle, surement qu’un de ses monstre a déjà trouvé un repas à se mettre sous la dent. Tu ré ouvres les yeux pour voir ses deux visages qui te regarde, attendant sans doute une réponse. «Par-là.» Tu pointes une direction qui s’enfonce dans les arbres, les fougères et la mousse et tu regardes un instant la tenue de la demoiselle, mais surtout ses souliers, elle semble avoir mis des bottes, heureusement. Sous le regard intense de Félix qui semble te dévisager, tu ressens l’intérêt de te justifier. «La dernière fois c’était vers cet endroit qu’ils s’étaient établit, on retrouve beaucoup d’animaux dans cette partie de la forêt. J’espère que vous êtes bien chaussés, car cette nuit risque d’être longue.»

L’excursions débute et pour ses premiers instant, il n’y a rien de fantastique a part éviter les racines des arbres, s’arrêter sous les bruits de la forêt et parcourir une grande distance à pied. «Si je peux vous conseiller quelques petits trucs, éviter de vous faire renifler, ils ont un odorat très développé et pourront vous retrouver dans la forêt si cela arrive, vous deviendriez une proie. Éviter de vous mettre inutilement en danger, penser à votre propre sécurité avant tout et ne fuyez pas nécessairement devant eux, ils vous pourchasseraient et ils sont bien plus rapide que vous ne pouvez l’être. Attaquer et on essais d’en capturer un, mais tuer si cela en va de votre vie.» Tu arrêtes subitement de marcher, faisant arrêter les deux autres, tu as ressentis quelque chose, tu es sur qu’on vous observe, il y a quelque chose qui se tapi dans l’ombre. Puis vous pouvez entendre ce bruit, ces cris typiques, ce hurlement qui déchire le silence, ils hurlent à la lune. «Ça commence, ils sont en chasse et je crois bien qu’ils ont détecté notre odeur, vous allez avoir du sensationnelle car je pense que nous sommes leur cible, ils savent que nous sommes là, resté sur vos gardes» tu espérais seulement qu’aucun d’entre eux ne s’était parfumé ce soir.

«Allons dans cette direction, j’y ai posé des pièges, on aura plus de chance de survie.» Tu essayais toujours d’éviter la confrontation si cela était possible, tu leur fis signe de te suivre, courant légèrement, tu pourrais être plus rapide, mais tu ne désirais pas les perdre de vue, vos baguettes éclairant votre chemin. Tu laissas Nessa prendre les devants, préférant être à l’arrière puisque ses bêtes étaient sur vos traces. «Continu devant, quand tu verras une énorme souche jaillir, arrête toi, sinon tu risques de perdre une jambe.»

Tu pouvais entendre les rugissements qui vous suivaient, ton pouls s’accélérait alors que tous ce que tu voyais était la chevelure de la jeune fille et le dos puissant de Félix. Si vous ne parveniez pas à temps aux pièges, tu aurais ses deux personnes à te préoccuper, Félix arriverait sans doute à bien se défendre en tant que mangemort, mais aucun d’eux n’avait ton expertise, ni ta puissance.

Tu jetas un regard derrière toi, dans les ténèbres de la forêt, là ou feuillage, brindille et racines se mêlait, tu aperçus des ombres s’y faufilant habillement, ils étaient juste derrière vous. Tu lâchas un jurons, comment avaient-ils put à ce point vous trouvez, tu avais été silencieux et prudent, tu ne comptais pas leur offrir une nuit aussi remplis en action. Puis un corps puissant te fit perdre pied, laissant ton corps tomber parmi la terre, un grognement retentissant dans tes oreilles, tu te retournas rapidement pour attraper ce museau qui essayait de te réduire en pâté, grognant aussi fort que la bête alors que tes mains attrapait sa mâchoire, entre ses dents pleine de bave, tu forçais celle-ci à s’ouvrir, laissant la bête crier de douleur alors que ta voix en criait aussi férocement, ses griffes te labourant le torse, des écorchures rien de plus. La puissance de la lune t’offrait cette force, mais ce n’était pas le cas de tes invités et maintenant tu venais de les perdre. Félix et Nessa avait sans doute continué d’avancer, tu devrais les rattraper, la bête eu un mouvement de recul, s’échappant de ta poigne pour se replier en échappant des plaintes.

Tu te relevas rapidement, déstabiliser, prêt à observer pour la suite, analyser la situation, voir si tu avais vraiment perdu les deux autres ou s'ils étaient tout près.
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Nessa prend les devants. J’aimerais dire que c’est injuste, alors que j’observe son dos, fragile contre la poitrine puissante du Crouch, mais je ne peux pas. Parce que Nessa est tout autant Hvedrung que moi. Qu’elle n’est pas un joli bibelot, que c’est une chasseuse comme moi. Sauf que nous, nous ne chassons pas les loups comme Constantin. Non, notre famille a plutôt tendance à pourchasser les ennuis, les situations dangereuses et les jolis spécimens. Homme ou femme, évidemment. Or, il n’existe pas une once de peur dans ma petite sœur, pas maintenant, peut-être pas non plus, plus tard. Nessa à cette faculté de savoir m’impressionner. Un talent inné, qu’elle possède depuis toute petite. Une raison supplémentaire pour l’aimer. Chipie. Elle ne sait pas dans quel merdier nous venons de mettre les pieds, pas encore, mais moi non plus, pas tout à fait du moins. L’un de nous pourrait y perdre la vie, ou même devenir un loup. Voilà de quoi nous exciter le sang, la notion de risque étant un stimulus terriblement efficace au sein de la famille. Tant pis hein. Constantin aura de quoi l’occuper ce soir, qu’importe le nombre de loup osant faire acte de présence.

En attendant, c’est Nessa qui lance les réjouissances, avec son air sur et son sourire en coin, mignonne à croquer : « Alors ? Par où va-t-on ? » Bonne question, mais Constantin sait où nous mener. J’accepte le couteau avec plaisir, le faisant tourner doucement entre mes doigts, admiratif. J’ai toujours aimé les armes, à quoi bon le nier. Ce qui appelle le sang est une source de plaisir à mes yeux, après tout c’est tout un art que de saigner autrui. « Joli… merci de l’attention. C’est beaucoup mieux que des fleurs. » Cette remarque je l’adresse à ma petite sœur, évidemment. Et l’éclat de mon regard, même dans l’obscurité que les nuages nous imposent, se pourchassant lentement devant la lune, est très clair : Constantin est pile le divertissement qu’il nous fallait. Un type qui vous offre un couteau lors de votre premier rencard, ça mérite le déplacement ! « Eh bien, nous devons commencer par les trouver si on veut en capturer un. » Cette fois, je me permet de dévisager notre meneur. Est-ce qui se fiche de nous ? Je plisse les yeux et lance une œillade amusée à ma sœur. Non, il est sérieux. Il nous prend légèrement pour des idiots. Enfin, pourquoi pas ! Je hausse les épaules et me prépare à me mettre en route, sauf que non, Constantin fait une espèce de méditation. Il ne bouge plus. Il ne parle plus. Il a même fermé les yeux. C’est plus fort que moi, l’empathie se faufile jusqu’à lui, comme un tentacule qui le fouille, lui fait les poches et le pelote. Il se concentre, il cherche, il est paisible. Mais une faim se faufile en lui bien rapidement, une frustration même, dès que la lune daigne vous offrir un peu de lumière. Intéressant. La lune semble avoir un impact sur lui. Elle le rend impatient. Elle lui donne plus de confiance. Elle le rend plus vigoureux. Que se passe-t-il ? Serait-on venu avec le loup ? Je me pose la question, mais il se met en route. « Par-là. » Cela dit, j’ai l’étrange impression que notre séduisant moniteur a renifler mes doutes à son encore, parce qu’il ressent un soudain besoin de justifier son choix. Qui est l’empathe ici ? Lui ou moi ? Ouuuh, twilight zone !

La première demi-heure de notre partie de chasse me fait l’effet d’un coup au ventre. Les quelques rares occasions où je me suis imaginé partir à la chasse aux loups, j’imaginais la situation plus… sportive. Dangereuse. Dynamique. Parce qu’en ce moment, je vois très peu de différence entre chasser le loup et faire une balade en forêt, de nuit. C’est un peu la même chose, sauf qu’au lieu d’observer les oiseaux et les arbres, de chercher un coin confortable pour se peloter et attraper un coup de froid en se désapant, peut-être même un lac où attirer l’autre, on se contente de marcher. Sans but quelconque. Sans plaisir. Je sens d’ailleurs bien vite poindre l’ennui de Nessa, sentiment que je partage entièrement. Sans parler que je ne suis pas un adepte de l’excursion en forêt, ça n’a jamais été l’une de mes forces et je déteste les racines. Sérieusement, c’est un truc à se fendre le crane. Je crois d’ailleurs que Constantin remarque notre ennui, évidemment me voir bâiller a dû y contribuer, parce qu’il se met à nous distribuer des conseils. Intéressants, soit, mais vu que nous n’avons encore rien croisé, pas tant que ça malheureusement. « Attaquer et on essais d’en capturer un, mais tuer si cela en va de votre vie. » Je souris à sa remarque et ne réalise pas immédiatement qu’il ralentit ses pas, qu’il cesse même d’avancer. « Pour ça, il faudrait qu’il y ait des loups… sans vouloir t’offenser, je crois que les toutous sont aller faire la fiesta ailleurs. Mauvais buisson disons ? » Sauf que voilà, on avance plus et je me tais pour observer les environs. C’est le vent ? Non, des hurlements se font entendre, des chants primitifs. Les loups-garous sont enfin déboulés à la fête, heureusement ils ne sont pas trop en retard.

L’espace d’un instant, je sens l’excitation se mêlé à mon sang. Un long frisson me parcours l’échine à l’entente des cris, un peu comme quand je reluque la croupe appétissante d’une conquête, enfin soumise et prête à en découdre. Un peu comme lorsque je me prépare à rendre un coup à un rival. C’est une sensation qui s’en approche, mais en meilleur, car mêlé à l’excitation de ma petite sœur. Elle aussi, elle a cette folle envie de courir avec les loups hein ? Moi aussi, je le sens, là dans mes jambes, dans mes genoux, qui ne demandent qu’à me porter loin, bien bien loin. Sauf que voilà, Constantin sait comment refroidir un groupe et lui rappeler sa position dans la chaine alimentaire : pas sur le dessus. C’est con quand même. « Ça commence, ils sont en chasse et je crois bien qu’ils ont détecté notre odeur, vous allez avoir du sensationnelle car je pense que nous sommes leur cible, ils savent que nous sommes là, resté sur vos gardes. » Donc, les proies des loups-garous, c’est nous. Chouette. Déjà, j’ai moins envie de courir avec eux, un sandwiche qui cours c’est moins sexy quand même. Enfin, il ne nous reste plus qu’à laisser le chasseur nous mener dans des lieux moins dangereux, Nessa prenant l’avant du groupe, bien malgré moi. Je suis entièrement pour l’équité des sexes et ce n’est pas pour être sexiste, mais je n’aime tout simplement pas l’idée que justement, c’est MA petite sœur qui court droit devant, en direction des pièges de Constantin. « Continu devant, quand tu verras une énorme souche jaillir, arrête toi, sinon tu risques de perdre une jambe. » Voilà, je pousse un grognement et accélère un peu la cadence, au cas où, scrutant déjà les environs. De crainte que JUSTEMENT elle perde une jambe. « Regarde bien, Nessa ! » C’est un ordre à ce stade.

Sauf que derrière nous, les loups rugissent et les halètements se rapprochent. Lort ! Je pousse un peu sur tes jambes, mais courir en forêt c’est loin d’être pratique ou amusant, ni même habituel pour moi. Nessa, je ne sais pas, elle a tendance à n’en faire qu’à sa tête et à adorer le plein air, mais moi, je saurais me perdre entre trois buissons donc. Ma main droite trouve ainsi le couteau offert par Constantin et ma gauche se referme sur ma baguette magique, il vaut mieux être bien armé quand on a une meute sur les talons, du moins c’est mon impression. Puis j’entends le bruit d’une chute, déjà je panique, ce qui m’arrive rarement quand même. Je regarde droit devant moi, craint de voir Nessa au sol, mais non. C’est venu de derrière. C’est Constantinope qui tombe aux mains des ennemis. Lort ! J’hésite, attrape un bras à ma petite sœur et lance un coup d’œil derrière nous. Là sous les rayons de la lune, le chasseur fait preuve d’une force incroyable, combattant un loup-garou à main nue, lui faisant ouvrir la gueule, la lui brisant presque. Je nous presse plus près d’un petit groupe d’arbre, pour observer la scène à l’abri, les sens en alerte. Je marmonne tout bas, « lort, ce n’est pas normal ça… » Absolument pas même ! Un monstre n’est pas sensé fuir un type tout ce qu’il y a de plus normal, quand bien même il est doué dans son boulot. Alors quand Constantin se redresse et qu’il nous cherche, j’hésite à m’avancer, je lance même un coup d’œil à ma sœur. « Un humain lambda n’est pas censé faire ça, tu le sais hein ? … » Évidemment qu’elle le sait, mais il y a une question de dissimulé dans ma question : préfère-t-elle continuer sans lui ? Est-ce plus sûr ? Je n’arrive pas à le savoir, mais je sais que notre meneur n’est pas entièrement humain. Ce qui explique aussitôt sa disposition à tomber rapidement affamé et impatient, violent. Mais n’est-ce pas le cas de tous les humains ? Je grogne, puis fixe Nessa avec sérieux. « On aura plus de chance à trois, c’est lui le spécialiste en plus. Suffira de ne pas le laisser griffer celui de nous deux qui gagnera sa place dans son lit, tsk ! On ne peut plus être sûr rien de nos jours… »
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