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sujet; Le monstre à l'intérieur (done)
MessageSujet: Le monstre à l'intérieur (done)   Le monstre à l'intérieur (done) EmptyMar 27 Jan 2015 - 18:53

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NinochkaZerbst
feat bianca balti • crédit envol bleu

   
Death Eaters • Inventé
• nom complet ; ninochka en souvenir d'une grand-mère serbe, zerbst comme une mère immigrée et bonne à tout faire, parce qu'il n'y a pas de père. • surnom ; nino. parce qu'elle préfère parler, renifler, jurer et aboyer comme un mec. parce que la féminité et la distinction l'emmerde. • naissance ; 1971. st thomas' hospital. à londres. • ascendance ; cracmol. ignorait son statut jusqu'à son adolescence. à toujours vécue comme une parfaite créature de base étage. rejetée. reniée. • camp ; magister. et n'en convienne à certaines personnes. a abdiquée par respect, loyauté malsaine et écœurante envers les siens. • métier ; trafiquant. parle russe de part une mère aux origines tenaces. mène sa petite barque d'une main de fer et d'un sourire aiguisé et mordant. • réputation ; aime un peu trop la viande saignante. à une humeur de chien les soirs de pleine lune. grogne et aboie un peu trop. sournoise et petite garce, est un gentil petit fantassin dont la loyauté n'a aucune faille. violente envers les sorciers, verbalement et physiquement, n'aime que trop peu ceux qui l'ont rejeté. droguée, addictive à la moindre effluve de magie, à fleur de peau, souvent irrassasiable quand elle a pas sa dose, cherche constamment la puissance dans des relents néfastes de magie noire. • état civil ; célibataire. • rang social ; certainement mangemort bien qu'elle ne porte pas la marque. elle n'aura jamais cette honneur. cette distinction. ce privilège. considérée comme une wizard, elle porte celle et les idéaux des siens. gentil petit toutou.• particularités ; lycantrhope ou bolverk des  thurisaz si tu préfères (demande en cours). • patronus ; n'en possède pas. • épouvantard ; seule. abandonnée. une foret désertiques. squelettes tordus au devant d'une plaine vide. si seule loin des siens. revenue à l'état de sous-merde. de paria juste bonne à récurer les chiottes. comme sa putain de mère. • risèd ; la femme qu'elle a toujours voulu être. Libre et souriante. La menotte d'un enfant un main. Celle d'un homme assuré dans l'autre. Plus de chaînes. Plus d'entraves. Juste elle et son destin, avenir, bien en main. • animaux ; sa propre chienne. une bâtarde rageuse. elle, l'erbine à qui elle lâche la bride en temps de pleine lune. • baguette ; même si elles possèdent un énorme pouvoir d'attraction sur elle, ne serait quoi en foutre. aucunes d'elles ne veulent d'une maîtresse aussi instable. d'une minable cracmol.

   
The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle :
«  Je m'en fous, de la dope, des seringues, de l'Elite, des combats truqués, des kangourous massacrés, de l'esclavage, de l'infection, de la fièvre jaune, de la mouche tsé-tsé, des rejets, des vomissures, des extractions de balles, de la suprématie du sang, des éclats d'obus, de l'amputation en direct, des problèmes de couple, de l'orgasme, du divorce, de la chaise électrique, du revolver sur la tempe, de la télévision, des rejets d'ordures, de la croûte du ciel, des emprisonnements, des sentences, des exécutions sommaires, des règlements de compte et de certaines bonnes sœurs, je m'en fous. »
En clair, apporte que peu d'importance à ce qui se passe actuellement en dehors de sa meute. Elle suit les idéaux des siens. Elle suit les ordres quitte à s'abaisser à lécher la merde maculant les bottes de ce Saigneur. Sorcier qu'elle exècre, abhorre. Il la répugne de part son odeur nécrophage tout comme il l'attire de part une magie envoutante et puissante.

► Portrait au vitriol :
une addiction ; sa possessive dévotion. Elle ignore les limites qu'elle brise. Elle est de connivence avec le diable, spéculant sur le moyen de la garder, tétanisée à l'idée d’être séparé, inondant son sang de dévotion. Elle perd la raison, prise de folie, perdant les pédales, se sentant submergée lorsque enfin elle la retrouve. La magie. • un tic ; la clope. Cancérigène mais ne peut s'empêcher de prendre une braise au milieu des cendres et de ce mettre alors à fumer en s’entortillant dans les bleus méandres de sa cigarette au goût parfumé. • une qualité ; la franchise. Ne lui demandez pas son avis si vous voulez un beau mensonge car elle dit ce qu'elle pense si on le lui demande (et sinon, elle se tait mais n’en pense pas moins). • un défaut ; la dualité : détruire pour reconstruire, souffrir ou faire souffrir, être le maître ou être l’esclave, évoluer ou mourir. Ses choix sont toujours extrêmes car elle n’est pas un être de modération ni de tempérance. • une caractéristique ; cicatrices, marques indélébiles immondes qui s'étendent et s'étalent sur sa cuisse. Boursoufflures. Creux et crevasses, elles s’étendent de sa hanche au genou. Mâchouillée, mastiquée, toutefois l'arabesque de la première morsure apparait, discrète et fine sous l'étendue d'une cicatrisation difficile. • une rumeur ; Un filet de sang carmin au bord des lèvres. Le corps entier saisi d'une noire fièvre. On la dit ombre parmi les ombres. Une fugitive seconde pour la sentir. Une existence entière à vouloir la dominer. Cette sourde et angoissante peur. Faire disparaître cette dérangeante impression de mort planant car quelque part, dans les tréfonds de son âme, siège un étrange et familier visiteur. Il s’éveille. Sous la rondeur blanche d'une lune joueuse. Il la rend féerique, belle mais néanmoins illusoire, elle, drapée d'une fourrure macabre, s'érigeant en déesse d'un soir. La bolverk.

   
Nothing compares to you
• pseudo & âge ; boohoo, la vingtaine et quelques broutilles. • comment as-tu trouvé le forum ? je le connais depuis un moment, il était là, seul, dans mes favoris. je crois bien que c'est via bazzart. • ton avis, tes suggestions ; j'aime beaucoup le concept sombre et dérangeant de l'esclavage. surtout autour de HP. brillante idée de tordre et d'avilir un peu l'univers. • connexion ; régulière. au moins 1/jour. • quelque chose à ajouter ? vous êtes bandants mes agneaux  :russe: .

   


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Dernière édition par Nino Zerbst le Lun 2 Fév 2015 - 16:40, édité 5 fois
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Here comes the hurricane
i try to forget my wounds

tout bonheur est une innocence
choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques. choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis. choisir son survet’ et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s’affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de merde. choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais. choisir son avenir, choisir la vie.
pourquoi je ferais une chose pareille ? j’ai choisi de pas choisir la vie.


1985. Temps gris sur la capitale.
L'adolescente passe son temps à tenter de s'évader, à dévisager ce paysage triste et humide. L'heure passe. Lentement. Elle laisse les minutes s'égrainer, son stylo traçant des arabesques tremblotantes sur une feuille de mathématiques. Elle déteste l'école. Déteste cette discipline injuste d'un institut de bonne sœur.  Déteste cette foi idiote qu'on essaie de lui inculquer. Parce que sa mère est une putain de croyante. Cette obligation de porter cette robe plissée. Celle de bien se tenir. D'être polie et sage.
Énième soupire. Autrefois, avant de venir s'enterre ici, dans les bas quartiers de la capitale, personne ne venait la faire chier avec des devoirs idiots. On la laissait tranquille. Faire sa vie. Loin des regards indiscrets. Sa bonne mère naïve, illettrée, ne pouvait se permettre de mettre son nez dans ces bouquins. Elle n'y comprenait et n'y comprend toujours rien. Juste bonne à récurer les chiottes de ces patrons. Juste bonne à repasser, à nettoyer, à dépoussiérer affaires et babioles d'inconnus qui lui versent quelques livres pour une journée à suer.
Éternellement en colère, en colère contre elle, contre leur situation, gamine, elle n'a eu de cesse de critiquer cette pauvre femme dépassée. Immigrée, elle est venue se perdre ici. Chez les rosbif. Elle était jeune. Elle était belle. Nino le sait. Elle le sait pour avoir longuement dévisager cette inconnue sur le devant de photographies cornées et jaunies. Sa mère ne lui a jamais réellement dit pourquoi. Pourquoi elle était venue ici. Loin des siens. Loin de ces traditions. Pourtant elle a un diplôme. Un diplôme qui ici n'a aucune valeur. Alors voilà. Maman fait la bonne. Maman fait la gouvernante. Avec des gosses de riches. Nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Et l'enfant n'a eu de cesse de les envier. Envier les belles baraques ou la traînait sa pauvre mère. Personne pour la garder alors l'enfant devait suivre et s'asseoir dans un coin d'une cuisine rutilante. Un bouquin comme divertissement et attendre. Attendre de longues heures que sa mère en ait fini.
Refermant son livre aux divisions multiples, gribouillées par endroit, elle tourne son regard vers le garde manger. Aussi large que leur lit. A elle et à sa mère. Partageant toutes deux un minuscule studio, la gamine n'a aucune intimité. Vivre avec sa mère. Dormir. Manger. Discuter. Toujours avec elle. Enfermer entre ces quatre murs avec comme chiotte et salle de bain, un minuscule cagibi qu'elles partagent avec cinq autres personnes vivant sur le même pallier qu'elles. Vie merdique. Elle aspire à mieux. Nino veut mieux. Veut toujours plus. Une chambre. Bien à elle. Une salle de bain propre, sans cheveux roux, brins, blonds qui l'accueillent au fond de la baignoire. Elle veut des vêtements neufs et non rapiécetés. Des bijoux. Une télé. Des vacances au soleil. Des amis... des amis bien à elle. Personnes ne veut parler avec elle.
D'une main lasse, elle s'empare de la pomme. Goûter présenté un peu plus tôt par la maîtresse des lieux, elle l'examine. La lustrant sur le devant de sa chemise d'école, elle se souvient. Se souvient des rires moqueurs de ces camarades de classe. Des critiques et des injurent. Elle. Ninochka la folle. La taré. Souvent critiquer à parler seule, à regarder le vide. A ne jamais comprendre qu'elle seule semblait voir ce que tout le monde s'entichait à ignorer. Loin d'être comprise, la violence est née. En elle. Dans ces poings. Dans sa bouche. Dans son regard. Reniant totalement ces ignares, s'enfermant dans un profond mutisme en classe, elle préfère délier sa langue en présence de Sir Patrick Delaney-Podmore qui prétend être le chef du club des Chasseurs sans Tête. Ou encore Harold II. Un chevalier dont le front est transpercé d'une flèche. Il y a aussi cet homme potelé essayant de manger et qui refuse de lui donner son nom. Cette veuve pleureuse du Kent. A eux tous, ils représentent une étrangeté. Etres fantomatiques. Oniriques. Ils passent et hantent les murs de leur studio sordide ou encore les rues et l'enceinte de son école.
Sourire discret, Sir Patrick reste quand même son petit préféré. Il est marrant, toujours à chercher à découper des têtes pour sa collection personnelle. Jurant comme un chartrier, la plus part de ces expressions colorées viennent de lui. Sa mère en ferait une syncope si elle venait à découvrir que les mots bite/couilles/merde puissent sortir de la bouche de sa fille.

« Par les couilles de merlin ! » quand on parle du loup. Regard peu amène, le céruléen de son regard se pose sur la longue barbichette de ce fameux fouteur de trouble. Le devant de son jabot arbore des couleurs sombres ainsi que des éclaboussures et des taches douteuses. Il déambule dans l'immense cuisine, d'un pas conquérant, sûre de lui, avant de traverser la table. « Encore chez c'est culs serrés... charmant. » levant les yeux au ciel et l'ignorant royalement, Nino rouvre son bouquin de maths. Avec le temps, s'il y a bien une chose qu'elle a apprit, c'est qu'il faut éviter de parler à ses amis irréels en dehors de l'intimité de son appartement.
Réajustant sa jupe réglementaire, ses sourcils se froncent sur le devoir demandé. Présente dans la cuisine des Hastings, patrons actuelle de sa mère, elle le sait parfaitement. Elle sait que cet endroit est charmant. Plaisant. Grand et richement décoré. Petits culs serrés de la haute bourgeoisie, ils tolèrent la fille de leur bonne pour la seule et bonne raison que sa mère à réussi a faire du copinage avec la maîtresse des lieux. Une vieille bonne femme au balais profondément enfoncé dans son arrière train. Son mari n'est guère mieux. Nino n'a pu le voir que quelques fois. Un homme plus jeune que sa femme. Le regard hostile. Il déambule rarement dans le... le château ? Manoir ? Et quand il le fait, c'est en présence de son fils. Gentil petit fils à papa. Pas même un regard pour elle. Pas même une parole. Juste une indifférence froide et polie.
Ninochka n'aime pas venir ici. Elle n'aime pas devoir rejoindre sa mère à la sortie des cours chez les Hastings. L'endroit l'électrise. Il l'envoûte et la fait par instant complètement décrocher avec le moment présent. Les membres qui peuplent cet endroit la déstabilise. Ils s'habillent étrangement. Parlent étrangement. Pensent étrangement. Sauf la femme. Elle, elle reste la plus normale de sa propre famille. Pourtant ça n'a pas l'air de la déranger plus que cela. Sa mère lui a un peu raconter l'histoire des Hastings. Madame Hastings était déjà veuve quand elle a rencontré son mari actuel. Il a quelque chose comme dix ans de moins qu'elle. Elle avait de l'argent mais dans d'enfant à quarante ans passés. Lui était jeune et impétueux à la recherche d'une fortune qui lui faisait défaut. Ils étaient fait pour s'entendre.  

« Ma parole, on dirait que tu as mis ton rouge à lèvre sur un cochon ! » devenant aussi rouge qu'une tomate, sa main se porte sur le rose pétard qui s’étale sur ces lèvres. Après une longue bataille enragée entre sa mère et elle pour savoir si oui ou non elle pouvait utiliser du maquillage, cette dernière avait fini par capituler pour le rouge à lèvre. « T'en as sur les dents gamine. » « Raah ! Tu m'emmerdes Patrick, fous moi la paix ! » se redressant, rougissante comme un bébé, elle le foudroie du regard tout en secouant la main pour tenter d'évaporer son corps ectoplasme et c'est sur un œil sombre et une chevelure d'ébène qu'elle tombe. Il la regarde. Sur le pas de la porte, son attention navigue entre la fille de la bonne et le fantôme barbu qui la surplombe. Indécis, un lent sourire étire ces lèvres.
Nino ne baisse pas le regard. Ne jamais baisser le regard. Surtout pas face à lui. Jamais face à lui. Petit connard prétentieux, Il s'avance. Démarche assurée, il vient se poser face à elle son cul trouvant place juste sur le banc d'en face. Enfant à problème Nino n'a eu de cesse de trouver les mauvaises fréquentations. Elle les recherche, les aime et s'en entiche. Comme lui. De sa belle gueule d'ange. De son sourire en coin. De sa puissance. C'est arrivé comme ça. Elle l'aime. Amour de gamin. Amourette. Elle l'aime comme elle le déteste. Le déteste pour ce qu'il fait d'elle.
Croisant, décroisant les jambes, mal à l'aise, ses cuisses se frottent l'une contre l'autre. Son cul se tortille alors que sa respiration s'accélère. Elle s'agite et sa pupille se dilate brusquement. Frémissement, sur la base de sa nuque ses cheveux se hérissent tandis que les effluvent chaudes et piquantes de la magie s'élèvent dans la pièce. Asservit par un instinct tellement délicieux, sa lèvre inférieure se fait maltraiter dans une rangée de dents bien droites et blanches. Elle se mettrait à ramper à ces pieds si sa volonté ne l'obligeait pas restée bien droite. Elle pourrait frotter son visage contre ces cuisses, son ventre pour avoir un peu plus. Pour pouvoir en sentir plus.
Depuis quelques temps elle connaît tout de sa condition. C'est lui également qui le lui a dit. Dans l'intimité d'un vestibule alors qu'elle cherchait sa veste. Depuis quelques temps il la suivait. Tel une charogne. Il s'est discrètement abattue sur elle, l'acculant dans une vérité troublante. La magie existerait ? Ridicule. Mais plus les mots se frayait un chemin en elle, plus cette explication trouvait échos en elle. Depuis toujours elle le savait. Savait quelle était à part. Loin d'être comme sa mère. Avec ses fantômes.

« Immonde petite Cracmol, ignoble traîtresse à ton sang... as-tu ce que je t'ai demandé ? » l'instant magique se brise. Son excitation fond comme neige au soleil et son envie de s'allonger sur la table telle une chatte en chaleur disparaît brutalement. Son regard se baisse et se pose sur son cartable. Caché, là, tout au fond du vieux cuire de son sac, se cache une fiole de verre. C'est le deal. Marché conclu sans qu'elle n'ai pu dire quoique ce soit. De la connaissance contre des psychotropes. Lui fourrant le prix du marché au centre de la table, elle cache ses mains tremblantes entre ces cuisses et regarde le magnifique reflet émeraude du liquide présent dans la fiole.
De la petite fille modeste, elle est aujourd'hui la mule qui passe sa dose à un jeune gosse de riche pour mieux s'envoyer en l'air. Et en contre partie. Pas d'argent. Pas de gentillesse. Juste des bouquins laissés à sa disposition pour qu'elle puisse enfin assouvir une curiosité toujours plus grande. Toujours plus forte.
Son propre dealer ? C'est Sergueï. Sergueï le camé du coin. Sergueï le russe paumé. Pas un seul mot correct. Que du vieux patois. Venu se perdre ici, ancien dealeur, aujourd'hui il ne lui reste que ça. Sa came et son vieux bordel de 9m². C'est lui qui la fournit. Contre une poignée de livres. Conte un peu de compagnie. Une bonne bouffe et un paquet de clope. Il n'a de cesse de parler. Un peu fou. Un peu perdu. Il grogne toujours envers un mec qui l'a abandonné ici. Qui l'a envoyé à l'abattage sans aucun moyen de retour. Pas de papiers. Sans identité.

Préférant garder le silence sur l'injure balancée, elle le laisse se lever et prendre deux grand verres qu'il remplit de jus de citrouille. Ca aussi c'est nouveau pour elle. Surtout quand il dépose un des deux verre juste devant. Ninochka est une néophyte. Elle le sait. Elle ne connait rien de cet univers qu'on lui propose d'apprendre. Elle ne connaît rien des tords qui anime un monde qui lui est totalement étranger. Hostile. Elle sait qu'elle n'est pas reconnu. Elle connaît cette indifférence. Ce degrés dédain qu'on ces personnes ont pour elle. Juste bonne à s'occuper de la merde des autres. Comme sa bonne maman. Et cause de ça, aujourd'hui, elle vit sur le fil ténu du mensonge.
Prête à basculer dans l'excès, elle le regarde verser la moitié du excelsum spiritus dans son propre jus avant de le lui tendre. Sourire arrogant accroché aux lèvres. Un défis au fond du regard, il la pousse. Pousse à savoir jusqu'où vont ces limites. « On trinque et je te montre quelques sorts. »

Tentation enivrante, son sourire réponds au sien. Inutile qu'elle cherche à se donner bonne conscience, n'en possède pas. Hell.

Le corbillard de mes rêves
1987. Ombre parmi les ombres.
Elle déambule dans le silence inquiétant de la ville. Silencieuse, ces silhouettes tordues se répercutent le long des murs humides de la capitale. Nous sommes en novembre. Le temps est froid. Le temps est humide. Et il fait moche. Il moche sur la ville comme il fait moche dans son cœur. Nuit sombre et dérangeante, à l'âge ou elle devrait être encore entrain de sucer son pouce au fond de son lit, sa main s'élève sur la poignée d'une maison délabrée. Sans même frapper, elle y entre. Parquet défoncé, le propriétaire des lieux, avachis dans le vieux canapé n'a même pas un regard pour elle.
Autrefois insouciante, elle bossait avec Sergueï. Sergueï le planqué. Sergueï l'ex trafiquant de psychotropes pour sorcier. Il lui avait raconté. Entre deux vodka. Entre deux délires. Son pourquoi du comment de sa présence ici. Il était qu'un homme. Un homme abusé et berné par l’appât du gain. Ca sentait la merde à plein nez mais vivant dans les rues lugubres de Moscou sous le régime de l'URSS, il avait dit oui. Oui pour venir ici, fuir la misère et dealer quelques saloperies contre une poignée de billets. La chute fut douloureuse. La dissolution de leur trafique fut un coup dur dans les années 80 mais avant de tout perdre, il avait réussi à prendre la fuite. Comme l'immonde petit rat qu'il était. Il avait prit ces richesses. Ces fioles de verre. Ces paradis artificiels et avait prit la tangente. Et il était venu se perdre vers chez Nino. Dans le quartier des pauvres. Avec les gens du voyage. Avec les siens.
Vivant dans un minuscule clapier, au départ discret, il subsistait de part ces petites magouilles. Des petites débrouilles. De vols et de criminalités mineurs. Il était dégueulasse. Il était sale. Il était paumé.
Nino avait fini par le repérer. Il lui semblait si seul. Si perdu dans son regard de fou mais tellement instable. Etre dérangeant, elle l'évitait lorsqu'il longeait l'immeuble. Lorsqu’il se terrait dans la cage d'escalier. Lorsqu'il s’engouffrait dans les profondeurs humides des caves. Ne voulait avoir aucun contact avec cette créature lugubre. C'est sa mère. Sa bonne samaritaine de mère qui l'avait un jour obligé à aller le voir. A aller lui donner un peu de leur poulet stroganoff. A aller lui donner la charité. Au départ dégoûtée, elle avait toutefois trouvé réconfort et tranquillité auprès de ce camé qui n'arrivait à trouver sa place. Étriqué. Engoncé dans une communauté hostile. Comme elle.
Camé qui l'avait initié. Camé qui lui avait confié son besoin d'aide pour vendre. Se renflouer un peu pour pouvoir revenir auprès de sa propre famille. Vendre sa came. Vendre ses produits et se faire un peu de maille. Il la voulait. Avec lui. Elle qui percevait la moindre effluve de magie. Pareil à un chien. Pour lui éviter de tomber entre les mains de la police magique. Et c'est tout naturellement qu'elle accepta. Elle qui n'avait de cesse de rêver d'argent, d'opulence et de luxe. Elle s'était laissée séduire par l’appât du gain puis elle avait lentement glissé le long de cette pente savonneuse en devenant, comme lui, esclave de ses propres addictions. A cause de lui. A cause du fils Hastings. A cause de ces plaisirs éphémères. Drogues destinés à la communauté sorcière, puissantes et enivrantes, elle n'avait pu résister à leur pouvoir d'attraction. Et puis du jour au lendemain... plus personne. Lui et son trafic illicite comme rayé de la carte.
Aujourd'hui paumée, elle s'enferme dans une vie pavée de mensonges. Psychologiquement instable, elle trouve repos et réconfort dans des paradis artificiels. Des saloperie insipides. Elle les recherche. Constamment. Ces plaisirs si violents. Et quand le manque se fait sentir, elle vient chez ce régulier. Pas Sergueï. Juste lui. Petit dealer de pacotille parmi tant d'autres. Délaissant une mère impuissante, délaissant des études qui ne l'ont jamais transcendé. Une religion qui l'emmerde profondément, elle préfère cette foi à celles des bonnes sœurs de son internat car celle-ci est tangible.
Venant s'asseoir au coté du propriétaire, une clope sur le bord de ces lèvres se tord pour suivre la ligne d'un sourire lubrique. La télé crache une série Z alors que s'étend sur la table basse mégots et cadavre de bouteille. Prenant une bière tiède déjà ouverte, elle la porte à ces lèvres pour en finir le fond avant de se lever et de monter à l'étage. Elle sait où se situe la chambre. Elle sait ce qu'il lui reste à faire pour pouvoir enfin avoir sa dose.
La porte entrouverte sur le pallier laisse la vue à un lit défait aux draps froissés. Son sourcil se hausse alors qu'elle pénètre dans la pièce, délaissant sac et manteau à même le sol. Volets tirés, la pénombre règne dans la pièce ainsi qu'une odeur de renfermer. Elle sait qu'elle franchit une frontière. Qu'elle a atteint depuis quelques temps un limite qu'elle n'aurait jamais du dépasser. Tout à commencé avec ce gosse Hastings. Un jeu pour une addiction impossible à endiguer. A cause de lui. Pour lui. Pour pouvoir encore frémir de plaisir à sentir vibrer sa magie. Foutue anomalie. Foutue tare qui la rend complètement dépendante.
Retirant ses chaussures, son cul se pose lourdement sur le matelas pour commencer à y enlever ses bas puis le gros pull de laine rêche. Des bruts lourds. Des bruits de pas qui approchent lui font redresser le visage alors qu'un sourire incertain apparaît sur ces lèvres. Il est là. Inconnu connu de ces songes et réalités. Elle le connaît depuis le début sans vraiment le connaître. Pas de nom. Pas de prénom. Pas de téléphone. Juste une adresse, un minois de gamin buté. Nino le dévisage un long moment, son bras se tend et il lui agite devant le nez une sachet. La poudre blanche éclate dans la semi obscurité et son sourire se fait mordant alors qu'elle lui attrape le poignet pour l'attirer au plus prêt d'elle. Entre ces cuisses. Contre sa bouche.
Un coup d'un soir pour un journée à planée. Voilà le deal.

« On se revoit quand ? » elle hausse les épaules. Elle n'a pas envie de le revoir pour le moment. Remettant sa petite culotte en place et abaissant vivement sa jupe le long de ses cuisses, c'est sans ajouter un mot de plus qu'elle récupère ces affaires et qu'elle quitte la chambre. Pas besoin de s'attarder. Elle ne le veut pas. Ne veut pas avoir d'attacher avec un gars comme ça. Dévalant les escaliers, c'est avec empressement qu'elle sort dans la fraîcheur de la nuit, son sac à main solidement coincé contre sa poitrine. Son cœur s'affole alors qu'elle s'engouffre dans la rue, pressée de rentrer à l'appartement.
Fermant convenablement le manteau, d'une main fébrile, elle se recoiffe alors qu'elle s'engouffre dans une ruelle. Petit détour qui lui permet de rejoindre les grands boulevards, un souffle rauque lui donne une sueur froide et la chaire de poule. N'osant se retourner, c'est tout naturellement qu'elle accélère le pas, réajustant la bandoulière de son sac. Les talons résonnent contre le pavé humide. Son souffle se répercutent contre les murs tagués. Et alors que son visage se retrouve baigner par la lumière vive des grands axes, elle se permet un soupir de soulagement et un regard par dessus son épaule.
Là, dans les ombres immobiles de la nuit, le carminé d'un regard enragé s'attache au sien. Inexorablement. Son cri de terreur se mu en un gémissement à peine audible alors qu'elle trébuche maladroitement sur le trottoir. Son menton mange violemment le macadam ainsi que sa pommette alors qu'une ombre immense la surplombe. Le sanglot dans sa voie. Un cri déchirant alors qu'une douleur lui transperce le mollet. Puis la cuisses. La cuisse droite. Le sang chaud et épais éclabousse son ventre. Il jaillit de son son membre. Disloquée, forme immonde et hideuse qui s'abaisse sur son corps pétrifié la douleur, immonde et chaude la fait délirer. Tentative désespérée de s'échapper à cette mâchoire aiguisée, ses doigts accroche une fourrure épaisse, humide et bouillante. Ils arrachent des poils. Griffent cette peau de cuire alors que ses yeux se révulsent de douleur. Sa conscience la quitte en même temps qu'un gyrophare bleu l'éblouit. L'aveugle et l'entraîne dans l'inconscience salvatrice.

Lumière tamisée, ses paupières s'agitent. Bouche pâteuse. Migraine carabinée sa conscience tangue entre une réalité teinté de rêves sombres et sanglants. La pièce vacille. Le lit est dur. La pièce sent l'antiseptique. Et sa mère. Sa mère. Oui elle est là. Elle la regarde. Visage ravagée par le temps, les larmes, elle la contemple sans trop la voir. Le temps s'étire et les souvenirs afflues. En vrac. Pelle-mêle. Maelström de sentiments contradictoires, aux travers des anti-douleurs, elle reconnaît ici une chambre d’hôpital. Les murs blancs. La porte vitrée. Le bruit régulier du scops.
La voie fluette de sa génitrice perce le doux silence réconfortant de la chambre. Elle parle. Parle d'un débit soutenu. Da sa peur. Celle de la perdre. De la chance. Celle qu'elle a eu face à se chien enragé. Apparemment il était immense. C'est ce que la police à dit. Ils ont tiré. De peur. De crainte d'approcher un animal aussi difforme. Aussi énorme. Et même si un chargeur entier de balle décharger dans ce corps tordu n'a eu que pour but de le faire fuir, elle était vivante. Vivante avec un bout de viande en charpie comme souvenir. Elle remarchera. Sa mère le lui confirme dans un sanglot tremblant et Nino s'évade. Au fond. Elle aurait peut-être préféré y rester. Ne pas s'en sortir mutilée à vie. Oublier son appartenance à un race qui n'a sa place ni chez les siens, ni chez les... sorciers.
Une main froide et rugueuse se posant brutalement sur la sienne la faisant ramener au présent. Elle port son attention sur la présence de sa mère. Elle s'est élargie avec le temps. Elle est petite. Elle a les mains calleuses. Celle d'une femme qui travaille comme une damnée pour offrir un semblant de vie normale à sa gamine. Nino sait. Sait qu'elle ne fait rien pour remercier cette femme. Cette rancœur envers elle écrase toutes formes d'hérésies. De pardon. Elle sait aujourd'hui pourquoi elle est venue se perde en Angleterre. Pour un homme. Un homme qui a finalement fuit en laissant sa putain de dignité au placard une fois sa copine serbe engrossée. Alors elle détourne les yeux de ceux trop bleus de sa mère. L'écoute sans vraiment être présente.

La pleine lune apparaît enfin derrière un volage. Ronde et épaisse. Elle brille. Lugubre et seule dans ce ciel d'ébène. Elle la contemple et son palpitant s'agite brusquement. S'affolant d'une fièvre qu'elle ignore. Ignore qu'ici s'arrête une vie de décadence. Une vie faite de rancœur et de colère. Incomprise. Inapte.


My pathology
PEUT-ÊTRE QUE LE LOUP EST AMOUREUX DE LA LUNE, ET CHAQUE MOIS, IL PLEURE POUR UN AMOUR, QU'IL NE TOUCHERA JAMAIS.
Soupire alanguis. La veille au soir, elle a fait couler le sang sur sa chaire rougissante. Elle a déchiré son cœur, souffert en silence. Elle a cassé ses os, sa peau s'y est coincé à l'intérieur. C'était chaud. Le sang sortait à coups battants. Elle a fait saigner sa peau. Ca a giclé. C'était envoûtant. Elle a regardé son sang coulé ainsi que sa chaire pendante. Hurlant face à la bâtardise d'une loi AD HAINE. C'était plutôt beau à regarder et maintenant ça la hante. A ce jour, marqué de toutes ces cicatrices, avec ces os casser de part une transformation complète, elle se sent plutôt triste ce matin. Elle aimerait recommencer.



Dernière édition par Nino Zerbst le Lun 2 Fév 2015 - 16:49, édité 11 fois
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Bienvenue avec cette demoiselle ! Une lycane cracmole, voilà un choix intéressant ^^
Bon courage pour ta fiche !
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Je dois dire que je suis déjà fan de ce début de fiche, de ton style d'écriture (en vrai, je suis sur le cul hein. jule )
Je vais suivre cette fiche de très très très très près *Retient le Ypsös qui veut coller sa trogne dessus aussi*
Bon courage pour la rédaction donc, et surtout… bienvenue ! iiih
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On te souhaite la bienvenue avec Morgana (Elle grogne un peu mais c'est parce qu'elle n'a pas pu pousser Roman dans le bûcher, ça la rend acariâtre). Bienvenue sur le forum. Au venimeux plaisir, mon Loup.
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Fred Weasley a écrit:
Bienvenue avec cette demoiselle ! Une lycane cracmole, voilà un choix intéressant ^^
Bon courage pour ta fiche !
merci pour ton message ma charmante belette  graouh

Nhÿx Dolohov a écrit:
Je dois dire que je suis déjà fan de ce début de fiche, de ton style d'écriture (en vrai, je suis sur le cul hein. jule )
Je vais suivre cette fiche de très très très très près *Retient le Ypsös qui veut coller sa trogne dessus aussi*
Bon courage pour la rédaction donc, et surtout… bienvenue ! iiih
miam nhÿx.
magnifique kit que tu as là !
et avec plaisir, suis moi belle créature, je te ferais visite ma grotte et on y fera des bébés noeil
en tout cas merci pour ton message, me fais vraiment plaisir ! miam

Murphy Deane a écrit:
On te souhaite la bienvenue avec Morgana (Elle grogne un peu mais c'est parce qu'elle n'a pas pu pousser Roman dans le bûcher, ça la rend acariâtre). Bienvenue sur le forum. Au venimeux plaisir, mon Loup.
nu minikr merci ! si tu y es mets le prix, je t'y aiderais pétille
parce que je suis gentille...
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Sexy cracmol que voilà iiih
Bienvenue & bon courage pour le reste de ta fiche kr
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Nino Zerbst a écrit:
Murphy Deane a écrit:
On te souhaite la bienvenue avec Morgana (Elle grogne un peu mais c'est parce qu'elle n'a pas pu pousser Roman dans le bûcher, ça la rend acariâtre). Bienvenue sur le forum. Au venimeux plaisir, mon Loup.
nu minikr merci ! si tu y es mets le prix, je t'y aiderais pétille
parce que je suis gentille...

C'est trop tard, Vincianne l'a déjà carbonisé le Travers mdr
(C'est la belette sous ses autres traits mdr )
(Oui, je floode, et alors ? >.>)
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WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Mraaawr, ça promet gaah kr
Bienvenue sur Exci ! N'hésite pas à contacter un membre du staff si tu as la moindre question ou besoin de quoi que ce soit ! Et puis bon courage pour la suite, même si tu sembles très très bien lancée bave
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ton perso semble déjà très intéressant potte love

bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche trognon
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