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sujet; (pansem) - truth or dare
MessageSujet: (pansem) - truth or dare   (pansem) - truth or dare EmptyVen 23 Jan 2015 - 17:33

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Girl you locked the door behind you when you walked into my room, and your eyes have got me thinking that maybe there's a different side of you. 'Cause when I'm attacking, your nails are scratching, so I wonder could it be that when your clothes fall to your feet, you could be an animal like me.


Août 2001
manoir des Parkinson

Au début, ils avaient pensé que c'était une blague quand Alastar les avaient rassemblés pour leur annoncer la nouvelle. « Les... Parkinson ? Mais... pourquoi ? » La question était venue de Nephtys qui semblait ne pas saisir le concept. À vrai dire, aucun des trois du groupe ne comprenait pourquoi ils devaient se produire dans un endroit tel que le manoir des Parkinson. D'après les rumeurs, les fêtes organisées dans ce palais de glace n'étaient pas vraiment le genre à accueillir des groupes de musique tel que les Rotten Apple. Leurs dégaines de grunge, leur maquillage à outrance et les piercings -visibles ou non- bien trop présents sur leurs peaux formaient un ensemble qui ne collaient absolument pas avec l'esprit guindés de ces sang-purs aux bottes du Magister. Alastar avait donc lever les yeux au ciel et secouer la tête comme s'il avait à faire des imbéciles. « Les Parkinson sont des gens avec beaucoup d'influence les enfants, et tout ce qui peut vous rendre attirant pour le Magister est bon pour moi alors vous allez accorder vos guitares, révisez vos textes et vous allez vous produire sur scène dans le manoir de ces adorables sorciers qui ont versés une somme tout à fait conséquente pour avoir le plaisir d'avoir vos fesses dans leur salon. Vous pouvez disposer. » La discussion était close. Généralement dans ce genre d'entretien, Alastar faisait toute la conversation et eux n'avaient qu'à hocher la tête et accepter tous les contrats qu'il jugeait bon pour leurs images et leurs succès. Jusqu'à maintenant, il ne les avaient refiler de mauvais plan alors ils allaient accepter celui-là comme tous les autres, avec le sourire et sans rechigner. Bien que l'idée en elle-même soit totalement incongrue.

Même si les filles avaient des doutes sur ce contrat, Absolem en jubilait d'avance. Se rendre directement dans la maison des Parkinson signifiait une seule et unique chose : qu'il pourrait amener sa « musique tapageuse » au plus près de celle qu'il adorait tourmenter. Sa chère Pansy. Depuis plusieurs mois déjà, ils se cherchaient à la moindre occasion depuis qu'elle avait oser critiquer sa musique mais aussi, et surtout, depuis qu'elle avait oser lui tenir tête. Puisqu'ils fréquentaient à peu près les mêmes réceptions -le gratin de la société ne se mélange pas avec le bas peuple- il leur arrivait souvent de se prendre la tête pour pas grand chose. Mais là, tout allait changer. Il allait envahir son espace vital, saccager ses précieuses oreilles avec ses notes grésillantes et elle, pauvre petite chose, ne pourra rien faire pour s'enfuir, piégé dans son propre château de cristal. Cette perspective lui donnait envie de sauter partout comme un gamin mais il réussit à se contenir et à n'afficher qu'un grand sourire qui lui barrait le bas du visage.

*

Quelques jours plus tard, comme prévu, ils se retrouvaient sur une estrade installée spécialement pour eux au milieu d'un salon qui d'après la taille de celui-là ressemblait tout à fait à une salle de concert en face de sorciers compassés qui n'avaient pas la tête de leur public habituel. Mais Absolem pouvait voir dans le tas une poignée de sorciers plus jeune qui n'hésitaient pas à faire onduler leurs corps sur les rythmes saccadés que crachaient avec peine les enceintes même enchantées. La voix de Lilith réussi à sortir une dernière note dans un soupir tandis que Night Fury et lui-même glissaient leurs doigts sur les cordes pour faire sortir les derniers accords qui clôturaient le concert. Une salve d'applaudissement retentit dans le salon et ils saluèrent vaguement les quelques jeunes qui s'étaient agglutinés devant l'estrade puis ils descendirent et partirent se cacher dans ce qui leur servait de loge provisoire. Bien que le concert soit terminé, Alastar avait bien insisté sur le fait qu'ils devaient rester pour divertir les invités jusqu'à ce que la maîtresse de maison soit contente de leurs services et qu'elle vienne elle-même leur dire de partir. Et aux vues de la somme versée, elle allait probablement les garder jusqu'à la toute dernière seconde de la soirée.

Malgré tous ses efforts, Absolem n'avait pas encore réussi à apercevoir l'héritière Parkinson qui devait pourtant se mêler à la foule et faire son travail de parfaite petite hôte. Avec un sourire en coin, il commença à fendre la foule en se promettant de lui faire la remarque dès qu'il la croiserait. Mais cela faisait déjà quelques minutes qu'il déambulait dans la maison sans l'apercevoir une seule fois. S'amusait-elle à jouer à cache-cache ? Ou bien avait-elle réussi à convaincre sa génitrice qu'elle était souffrante et qu'elle devait garder le lit, simplement pour cette soirée ? Il haussa un sourcil et se passa la main dans les cheveux pensif. Ce n'était pourtant pas son genre de fuir les confrontations comme l'avaient prouvés leurs dernières rencontres. Alors pouvait-elle bien se planquer ? S'apercevant qu'il se dirigeait vers le jardin -et n'ayant aucune envie de sortir à cause du soleil d'été bien trop présent, il freina brusquement et fit un demi-tour imprévu qui termina dans une collision. Tout se passa rapidement et il lui fallu du temps pour comprendre que le serveur qu'il venait de bousculer avait fait tomber ses coupes remplies de champagne sur une demoiselle qui se retenait au prix de grands efforts à ne pas hurler. Un sourire mauvais et mutin étira les coins de ses lèvres quand il reconnu Pansy qui, dans un demi-tour royal, s'enfuit de nouveau hors de son champ de vision.

*

Dès qu'il passa la porte du couloir, le silence tomba autour de lui et il s'adossa un instant à la porte pour savourer cette paix bienfaitrice. Depuis l'incident des coupes de champagnes il avait été collé par une groupie qui ne l'avait pas lâché d'un seul centimètre. Il avait perdu la notion du temps à cause de la blondinette qui avait débité son curriculum vitae comme si cela avait la moindre importance pour Absolem qui, par crainte des répercussions futures, avait fait semblant d'être passionné par sa passion de la musique et impressionné par le nombre de Sorcière-Hebdo qu'elle avait lu sur lui. Elle n'était pas la première à croire tout savoir sur lui tout en se prétendant « la plus grande fan du monde ». Après ce qui lui avait semblé être une éternité, le jeune homme avait réussi à se faufiler hors de portée des griffes de la jeune femme et s'était trouvé une sortie de secours dans ce couloirs d'apparence désert. Traînant des pieds, il espérait trouver un endroit calme pour prendre une ligne d'ortévian quelconque pour tenir jusqu'à la fin de la soirée quand il passa devant une porte entre-baillée. Il y glissa un coup d’œil sans trop y réfléchir quand le reflet du miroir lui renvoya une image connue. Il venait de découvrir la chambre de Pansy mais aussi et surtout, il était en train de doucement réaliser que la jeune femme était en train de se changer. Vêtue simplement d'un ensemble de sous-vêtements roses, elle était en train de se glisser dans une robe très élégante et ne s'aperçut de sa présence qu'au moment où elle tirait sur la fermeture éclair de son vêtement.

Leurs regards se croisèrent dans le miroir et sans même réfléchir pourquoi ni comment il avait pénétré dans sa chambre, fermé la porte et tandis qu'elle ouvrait la bouche pour soit hurler au pervers, soit pour l'agonir d'insultes il prit les devants et posa une de ses larges mains tatouées sur sa bouche. L'autre vint se glisser à l'arrière de son crâne et dans son élan, il la repoussa sans trop de douceur contre le mur. Au moins, sa tête ne rebondit pas contre ce dernier mais il pouvait dans ses prunelles marron la surprise, le dégoût d'être touché par lui et la haine qui y tourbillonnaient. « Et si on s'évitait à tout les deux un scandale ? Je te promet de parler de tes petites culottes roses à personne et de ton côté tu ne hurles pas si je retire ma main. Deal ? » Il leva un sourcil, esquissa un sourire et pria pour qu'elle ne se mette pas à crier même à travers sa main.
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MessageSujet: Re: (pansem) - truth or dare   (pansem) - truth or dare EmptyDim 25 Jan 2015 - 21:34

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
‹ inscription : 25/10/2014
‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
(pansem) - truth or dare 1481838266-pangif

‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Truth or Dare ;

Girl you locked the door behind you when you walked into my room, and your eyes have got me thinking that maybe there's a different side of you. 'Cause when I'm attacking, your nails are scratching, so I wonder could it be that when your clothes fall to your feet, you could be an animal like me.



D’un geste brusque, Pansy avait poussé la porte de sa chambre pour se réfugier dans cette pièce vide, fuyant la soirée. Elle rageait, évidemment, se sentant attaquée de tous les côtés et ayant presque envie de hurler à la conspiration. Cela avait une brillante idée de sa mère que de demander aux Rotten Apple de jouer pendant la réception… Evidemment, Pansy n’avait pas été consultée, devant vivre avec la décision et surtout, surtout… avec la présence du groupe et les beuglements incohérents du chanteur qui couvraient ce brouhaha désordonné qu’ils osaient appeler ‘musique’. Furieuse, la jeune femme ne savait même pas à qui en vouloir, tournant en rond comme le mélange de lion en cage et d’adolescente agacée qu’elle avait l’impression d’être… S’arrêtant momentanément, elle serra les poings et souffla profondément, tentant d’ignorer l’alcool qui coulait sur sa robe et les larmes d’agacement qui menaçaient de monter à ses yeux.

Méabh avait voulu plaire aux jeunes gens de la soirée, elle avait voulu s’imposer comme étant à la pointe de la mode, aussi, en invitant le groupe que tout le monde s’arrachait, passant outre les plaintes de sa fille et ignorant l’argumentation de cette dernière. Pour Pansy, les Rotten Apple n’étaient que ça, des pommes pourries là pour abîmer tout le panier et dont il fallait se débarrasser. Leur leader était une petite enflure qu’elle ne pouvait pas supporter. Grand, brun, poseur, ténébreux parce que les groupies gobaient ça comme des dragées surprises. La jeune Parkinson s’était longtemps contenté de froisser le nez devant eux, devant lui surtout, mais au final, elle avait décidé de donner son avis sur la cacophonie avec laquelle ils la torturaient, s’attirant le foudre du chanteur. Grande gueule, évidemment, il avait répondu et depuis, c’était un incessant ballet de piques entre eux, non pas que Pansy assiste à leur concert à moins d’y être forcée… Il avait la manie de toujours se retrouver là où elle trainait, pourtant, la rendant folle de colère. Ce soir n’était pas une exception parce qu’évidemment, après avoir tapé sur les nerfs de la brune avec sa musique, il était resté pour profiter de la soirée, faire sa pub, dépasser les bornes et saboter Pansy.

Il était malin, elle ne pouvait pas le lui retirer. On aurait presque pu croire à un accident. Vive, elle fit glisser les bretelles soyeuses de sa robe, les dégageant de ses bras pour retirer le vêtement, souillé après que le brun soit rentré dans un serveur, ce dernier ayant détruit la tenue de Pansy. Laissant l’étoffe glisser au sol, elle la poussa ensuite du bout du pied avant de balancer ses chaussures à talons dessus. Ginny nettoierait et se ferait brutaliser de ne pas réussir à retirer la tâche, tant pis pour elle. Déambulant dans la pièce, elle alla ouvrir sa penderie à la recherche d’une autre robe à porter, des bijoux qui iraient avec, de tous les détails qui devaient être parfaits si elle ne voulait pas Méabh sur le dos. L’espace d’un instant, tenant une paire de boucle d’oreille dans sa main gauche, elle serra le travail d’orfèvre si fort qu’elle put sentir sa peau se trouver légèrement, à peine une piqure d’aiguille, là pour dissiper l’envie de ne pas redescendre et de rester cachée dans sa chambre, à l’étage, là où personne n’allait venir l’ennuyer. C’était son coin, son refuge, personne n’entrait ici sans son autorisation et elle était si certaine de ça qu’elle ne fermait jamais vraiment la porte. Cet étage, ce pan de couloir, du petit salon à la chambre, était à elle, pas à sa mère, pas aux invités. Soupirant, elle attrapa une robe qu’elle commença à enfiler, se tournant ensuite pour observer son reflet dans le miroir, cherchant à attraper le zipper de la fermeture éclair et pestant quant à sa baguette posée trop loin pour pouvoir fermer sa robe avec un sortilège.

Lorsqu’elle releva la tête, peinant, elle remarqua alors que sa manie de ne pas fermer les portes était peut-être là pour lui nuire… Elle sursauta, hoqueta, inspirant profondément pour s’apprêter à crier parce que quelqu’un l’observait alors qu’elle se changeait… Il ne fallut pas longtemps pour que l’intrus saisisse qu’elle allait hurler. Et il ne fallut pas longtemps pour qu’elle reconnaisse le jeune homme présent. L’envie de hurler se fit plus forte mais presque aussitôt, elle se retrouva avec une main plaquée sur la bouche, une autre sur la nuque. Directement, elle lâcha ses boucles d’oreilles, les abandonnant sur le parquet pour venir planter ses ongles dans les doigts qui gênaient sa respiration, en vain cependant. Absolument pas dérangé, il se contenta de la plaquer contre le mur, comme il s’était contenté de lui pourrir sa soirée.

Un sursaut de peur, panique, parcouru le corps de la jeune femme alors qu’elle se retrouvait incapable de se défendre, coincée sous les mains d’un jeune homme se pensant tout permis. Trop vite, elle imagina le pire mais il coupa court à cette paranoïa, passant d’agresseur à simple pervers voyeur. « Et si on s'évitait à tous les deux un scandale ? Je te promets de parler de tes petites culottes roses à personne et de ton côté tu ne hurles pas si je retire ma main. Deal ? » et presque aussitôt, elle eut envie de le mordre. Un Deal ? Un deal dans sa maison, dans sa chambre ? Alors qu’il violait son intimité après l’avoir ridiculisé devant ses invités ? Elle le fusilla du regard, mauvaise et acide, voulant planter ses dents dans ses phalanges pour qu’il cesse d’écraser son visage. Elle se demanda s’il avait la force de lui péter la mâchoire, sentant la structure osseuse craquer sous la pression qu’il maintenait pour la faire taire… et puis l’idée passa alors qu’elle cherchait comment se détacher de lui. Une seconde plus tard, manquant de déchirer le bas de sa robe, elle balança un genou en avant dans l’espoir de le faire reculer ou de pouvoir au moins parler…

Elle avait envie de le ruiner mais il n’avait pas tort quant au scandale. Hurler attirerait quelqu’un et qu’on trouve une Rockstar ratée dans sa chambre alors qu’elle venait de s’éclipser d’une soirée n’était pas une bonne idée, aussi lorsqu’elle frappa à nouveau pour qu’il la lâche, dégageant son visage, Pansy ne hurla pas. « Ce n’est pas du rose, c’est de l’incarnat, abruti » siffla-t-elle à la place, ajoutant brusquement « Pour l’amour de Merlin, lâche moi, retire tes sales mains de moi espèce de pervers cinglé. »

Elle fulminait, rageuse et désorientée, se sentant piégée, ayant envie de lui faire payer. Elle le détestait, parce qu’il avait gâché sa soirée, elle le détestait comme une enfant se mettait à bouder d’avoir été vexée, frustrée par l’absence de perfection, par le fait qu’elle ne parvenait pas à maintenir les apparences quand c’était pourtant son seul boulot. « Qu’est-ce que tu veux ? Tu pensais passer inaperçu ? Tu voulais encore plus ruiner la fête ou juste t’en prendre à moi ? » Cracha-t-elle, se débattant à s’en faire mal « Lâche moi où je te jure que je t’arrache les yeux avec mes ongles, foi de harpie… » Difficilement, elle articulait en tentant de garder sa voix menaçante, en empêchant son ton de partir dans les aigus, en cherchant à ignorer la cavalcade que son cœur avait pu démarrer, pas prête à admettre, surtout pas à elle-même, qu’il n’y avait pas que la peur qui jouait dans l’équation et que peut-être, le jeune homme devant elle avec son regard orageux et ses tatouages, sa grande gueule, son attitude insupportable, lui faisait subitement, inexplicablement, de l’effet. L’idée l’effleura et immédiatement, elle lui flanqua sans attendre un autre coup de genou. Si les deux premiers avaient été clairement ratés, elle ne se manqua pas cette fois.
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MessageSujet: Re: (pansem) - truth or dare   (pansem) - truth or dare EmptyLun 26 Jan 2015 - 22:52

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Girl you locked the door behind you when you walked into my room, and your eyes have got me thinking that maybe there's a different side of you. 'Cause when I'm attacking, your nails are scratching, so I wonder could it be that when your clothes fall to your feet, you could be an animal like me.


La première douleur explosa dans sa main, remonta le long de son bras pour finir sa course le long de son épine dorsale. Ce n'était pas une douleur insoutenable, pas comme l'un de celles qu'il avait pu recevoir gamin par son père adoptif, mais plutôt dans le genre désagréable et gênante. Comme des échardes plantées sous la peau et qui s'insinue plus loin dans votre système quand vous essayez de les retirer. Une image qui allait parfaitement à la situation et surtout au caractère de la brunette qui, à chaque fois qu'on pensait s'en débarrasser, revenait vous pourrir la vie plus encore. C'est pourquoi le jeune homme se contenta de grimacer face à l'assaut des ongles de la belle dans sa main sans pour autant la lâcher. Il aurait peut-être dû car même s'il attendait une réponse, il n'était pourtant pas près de retirer sa main, craignant trop qu'elle se mette à hurler à la moindre occasion. Mais il n'eut pas spécialement le choix lorsque qu'elle tenta de lui donner un premier coup de genou qu'il esquiva à la dernière seconde. Il retira sa main sans pour autant se reculer, la faisant juste glisser sur son cou au cas où l'envie de hurler la reprendrait. « Ce n’est pas du rose, c’est de l’incarnat, abruti » Pas vraiment la réponse qu'il attendait mais du moment qu'elle ne faisait que cracher son venin sur lui, ça lui allait. Sans même attendre une réponse de sa part, elle reprit : « Pour l’amour de Merlin, lâche moi, retire tes sales mains de moi espèce de pervers cinglé. » Il ne pu réprimander un sourire d'amusement. Apparemment il était bien le seul à trouver ça amusant et pourtant il y avait de quoi.

En y pensant bien, non seulement il avait réussi à voir la princesse Parkinson en tenue légère mais en plus il avait réussi à la surprendre. À faire apparaître sur ce visage de porcelaine impassible, autre chose que du mépris et un nez froncé. Il avait vu ses yeux s'écarquiller, il sentait son cœur battre plus fort dans sa gorge, là où sa main traînait encore et c'était pour lui, la plus grande de ses victoires. Car oui, il pouvait la faire sortir de ses gonds mais jamais comme il énervait les gens de son entourage. Elle n'était pas comme les autres cette gamine et cela avait le don de l'énerver par fois. Elle semblait bien trop calme face à lui qui s'emportait bien trop vite. Il avait parfois l'impression de faire un caprice devant un adulte et ça ne lui plaisait pas spécialement. Mais aujourd’hui les cartes étaient enfin de son côté et il avait vu sur son visage impeccable des émotions, des émotions presque humaines. « Qu’est-ce que tu veux ? Tu pensais passer inaperçu ? Tu voulais encore plus ruiner la fête ou juste t’en prendre à moi ? » Il ne réussi pas à retenir un léger rire. C'est vrai qu'il dépassait les bornes sur ce coup-là mais qu'est-ce qu'il s'en foutait. Plus il piétinerait ses plates-bandes, mieux il se porterait. S'il fallait la surprendre dans sa douche pour la faire sortir de ses gonds alors il serait prêt à tirer le rideau à la première occasion qui se présenterait.

Il ne prit même pas la peine de répondre à ces attaques, trop heureux de la voir se débattre pour échapper à son toucher tandis que lui profitait subrepticement de la situation pour apprécier la douceur de son cuir chevelu par sa main gauche toujours derrière le crâne de la jeune femme. « Lâche moi où je te jure que je t’arrache les yeux avec mes ongles, foi de harpie… » Pour ressembler à une harpie, elle ne pouvait pas faire mieux. Les dents à présent serrées et les paupières mi-close, elle semblait lui lancer des dizaines de sorts impardonnables. Comme dit le proverbe, si un regard pouvait tuer, le jeune homme serait mort depuis déjà une bonne dizaine de minute. Alors qu'il allait se pencher un peu plus sur son visage pour la mettre ne serait-ce qu'un peu plus mal à l'aise, il la sentit bouger pour la énième fois. Ce fut là que la deuxième douleur explosa. Celle-ci n'eut pas de chemin bien particulier. Tous les nerfs de son corps répondirent à l'unisson, se contractant dès la rencontre du genou de la demoiselle dans les parties d'Absolem. Son corps se plia de lui-même en deux et il se retint au dernier moment de tomber à quatre pattes devant la brunette en s'accrochant au coin du lit qui, heureusement pour lui, se trouvait juste derrière lui. Il tournait à présent le dos à son ennemie mais il était bien trop concentré sur les étoiles qui dansait devant ses yeux pour s'en rendre vraiment compte. Un râle grave passa ses lèvres et il resta un moment sans rien faire, ni dire en attendant que la douleur passe.

« La prochaine fois, vise juste les yeux, c'est moins douloureux. » souffla-t-il entre ses dents sans même se tourner vers elle. Il réussit à faire deux pas en avant, toujours plié en deux avant de s'écrouler sur le lit de la jeune femme. Ce n'était pas parce qu'elle avait presque réussi à le castrer en quelques secondes qu'il allait pour autant se laisser faire. Plus il empiétait sur son terrain, plus sa douleur s'en irait vite. Les mains à présent croisées sur son entre-jambe, il se coucha sur le côté, tourné désormais vers Pansy qui semblait plutôt satisfaite de son coup. « Si tu veux mon avis, c'était bas, même venant de ta part. » Il grimaça avant d'ajouter dans un semi-sourire pas vraiment convaincant. « Mais si tu tenais tant à les toucher, tu n'avais qu'à me demander. C'est pas comme si j'avais déjà dit non à une fille. Aussi insupportable soit-elle. » Et dans un dernier râle, il roula sur le dos, fermant les yeux et priant pour que son cœur cesse de pomper toute cette douleur de son cuir chevelu jusqu'au bout de ses orteils. Au moins ça lui apprendra de surprendre les filles en tenue légère et à les agresser sans prévenir. Mais même maintenant il ne regrettait rien, le visage terrifié de Pansy s'affichait derrière ses paupières à chaque fois qu'il les fermaient et cela valait bien toutes les douleurs du monde. Même celle-ci.
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MessageSujet: Re: (pansem) - truth or dare   (pansem) - truth or dare EmptyVen 30 Jan 2015 - 3:04

WIZARD • always the first casuality
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
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‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
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Truth or Dare ;

Girl you locked the door behind you when you walked into my room, and your eyes have got me thinking that maybe there's a different side of you. 'Cause when I'm attacking, your nails are scratching, so I wonder could it be that when your clothes fall to your feet, you could be an animal like me.



Peut-être avait-il sous-estimé sa force – qui ne l’aurait pas fait à sa place – ou peut-être avait-elle agis d’une façon particulièrement sournoise… dans les deux cas, le résultat était le même : celui escompté. Le jeune homme la lâcha, soudain plié en deux, laissant filer des râles de douleur. Pas peu fière, la jeune femme l’observa se contorsionner en se répétant qu’il l’avait bien mérité, sentant encore la pression de ses mains sur elle et retenant un frisson agacé, révulsé. Dans sa gorge, elle pouvait également encore sentir son cœur battre la chamade, décidément elle n’aimait pas être surprise… Lui non, plus, clairement, et avec son coup bien placé, elle l’avait pris de court. Elle esquissa un sourire mauvais, ignorant ses joues qui s’empourpraient.  « La prochaine fois, vise juste les yeux, c'est moins douloureux. » murmura-t-il en lui présentant son dos. L’espace d’un instant, elle se demanda à quel genre d’idiot elle pouvait bien avoir à faire. Elle avait été bagarreuse, fut un temps, avant que la convenance ne prenne le dessus et jamais, au grand jamais, n’aurait-elle été assez stupide pour tourner le dos à quelqu’un venant de la frapper, quelqu’un se trouvant dans son bon droit de recommencer. Il était dans sa chambre, après tout, gamin pervers à la musique tapageuse et désordonnée, poseur à grande gueule qu’elle ne pouvait pas supporter. Presque exaspérée par sa bêtise, elle le regarda bouger comme un enfant sadique observe l’insecte auquel il vient d’arracher plusieurs pattes se débattre pour tenter de survivre… Et puis la satisfaction, l’impression d’avoir eu le dessus se dissipa… Au lieu de filer, la queue entre les pattes, vaincu, il se vautra sur son lit, dérangeant les coussins parfaitement arrangés et s’affalant de tout son long sur le tissu clair et légèrement parfumé, écrin délicat qui trônait au milieu de la pièce et où il était rare qu’elle invite quiconque. A nouveau furieuse, elle fronça le nez en ayant presque l’impression de souffler de la fumée, n’ayant pas le temps de bouger avant qu’il articule : « Si tu veux mon avis, c'était bas, même venant de ta part. » et avant qu’elle ne puisse rétorquer qu’elle se moquait bien de son avis, il ajouta : « Mais si tu tenais tant à les toucher, tu n'avais qu'à me demander. C'est pas comme si j'avais déjà dit non à une fille. Aussi insupportable soit-elle. »

Un air dégouté vint se peindre sur le visage de la brune. Bouche entre-ouverte, le fusillant du regard, elle se retrouvait à devoir l’écouter insinuer des atrocités du genre. Il était tourné vers elle, prenant pleine possession des lieux, s’appropriant son espace, dérangeant son refuge. Pansy aimait à voir sa chambre comme une cage, un endroit où elle avait été enfermée et recluse trop longtemps mais dont les barreaux offraient une sécurité presque absolue vis-à-vis de l’extérieur. C’était sa bulle, un endroit qu’elle pouvait à loisir garder parfait ou détruire elle-même et où, surtout, elle était la seule à avoir voix au chapitre. C’était son royaume, aussi petit fut-il, théâtre de ses angoisses et de ses cauchemars, de ses larmes perdues, des journées passées allongée de Draco à observer le plafond en crachant du venin sur les idiots de l’école, sentant ses côtes trembler alors qu’il riait, pressé contre elle… En aucun cas n’avait-il imaginé se retrouvée face à un amas de grunge et de mauvais goût venant ternir l’ensemble et jurer avec le décor.

Il semblait à l’aise en plus. Il était vautré là, sa respiration presque normale à présent, ses râles ayant cessés. Il avait les yeux fermés, prouvant surement qu’il n’avait pas peur d’elle, comme lorsqu’il lui avait tourné le dos un peu plus tôt, comme lorsqu’il s’était précipité sur elle pour la faire taire sans se soucier des conséquences d’un geste si déplacé. Elle se débattait, elle, avec une envie de hurler, de piquer une crise, de taper du pied comme une enfant frustrée et colérique jusqu’à ce qu’il déguerpisse. Aussi calme pouvait-elle sembler, Pansy devait faire des efforts monumentaux pour ne pas sembler irascible et instable, se brimant constamment… ou presque. « Ne touche pas à mes affaires, dégage » siffla-t-elle, sa voix partant dans les aigus et menaçant de craquer violemment, laissant filer un flot d’injures puériles et peu gracieuses.

Se retenant de céder à l’envie dévorante de le rouer de coups de poing aussi nombreux que bénins, sachant très bien qu’elle aurait l’air d’une parfaite idiote dans sa jolie robe, elle se força au calme. Elle devait ignorer ses attaques et ses remarques, ses sous-entendus vaseux. Ce n’était qu’un coureur profitant de sa notoriété volée, de sa célébrité attribuée pour de brouhaha bordélique et peu plaisant qu’il appelait musique. Les Rotten Apple n’étaient qu’une lubie, une mode qui passerait et il se retrouverait bien vite dans le caniveau où était sa place quand elle, elle resterait dans son carcan stérile… Et c’était exactement pour ça qu’elle ne supportait pas qu’il suggère qu’elle puisse avoir quoi que ce soit à faire avec lui. L’idée de ses mains, de sa bouche sur elle, s’appropriant son corps comme il s’appropriait son espace, la secoua d’un frisson qu’elle décora d’une moue orageuse, décidant de l’interpréter comme de la révulsion totale, de l’agacement profond, viscéral. L’instant d’après, elle inspira profondément, murmurant ensuite d’une voix un demi-octave plus grave que d’ordinaire : « Je vais déjà devoir brûler le couvre-lit et les oreillers que tu as touchés alors si tu ne tiens pas à ce que je m’en charge immédiatement et que je t’inclus dans le lot, lève-toi tout de suite de mon lit... » plus menaçante que sarcastique.

Par réflexe, elle chercha sa baguette avant de se rendre compte qu’elle était posée sur la table de nuit et que Barbary était entre elle et son arme, probablement capable de l’attraper avant qu’elle ne puisse s’en saisir… Dans le doute elle se précipita, glissant presque sur le parquet et priant pour qu’il soit encore trop amoché pour ne pas la contrer. Elle voulait pouvoir le menacer, se faisant passer pour la sorcière rompue aux duels qu’elle n’était pas vraiment, trop rigide, trop froide, trop tendue.
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MessageSujet: Re: (pansem) - truth or dare   (pansem) - truth or dare EmptySam 31 Jan 2015 - 21:08

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Girl you locked the door behind you when you walked into my room, and your eyes have got me thinking that maybe there's a different side of you. 'Cause when I'm attacking, your nails are scratching, so I wonder could it be that when your clothes fall to your feet, you could be an animal like me.


C'était puéril. Ils étaient puérils à se rendre fou l'un comme l'autre. Bien trop fiers aussi pour reconnaître leurs tords et mettre fin à cette querelle qui durait depuis plusieurs mois maintenant. Il aurait suffi que l'un des deux présente ses excuses, que l'autre soit compatissant et tout cela aurait pris fin il y a bien longtemps. Chacun avait le droit d'avoir ses opinions après tout et si le jeune homme avait simplement levé les yeux au ciel quand la Parkinson avait proféré son dégoût et bien il ne serait pas aujourd’hui en train de prier le ciel pour que la douleur disparaisse. Mais tout cela n'aurait rien eu d'amusant. La vie de Prendhal n'aurait pas eu le même sens s'il était resté aussi discret qu'au début de sa scolarité à Poudlard. Une pauvre âme en peine, brisée par un esprit scientifique complètement cinglé, un fantôme qu'il ne souhaitait ne jamais voir réapparaître. C'est pourquoi dorénavant il refusait de se laisser marcher sur les pieds. Il exposerait ses opinions, de façon claire et pas toujours polie mais il le ferait. Il serait prêt à mourir pour ses convictions. Enfin si autre chose que sa musique l'intéressait en tout cas. Le jeu entre eux ne se finirait que lorsque l'un des deux abandonnerait la partie. Et aux vues des caractères bornés des deux individus, le match n'était pas près de se finir. « Ne touche pas à mes affaires, dégage » Il planta alors ses iris dans celles de la jeune femme et ne pu s'empêcher d'émettre un sourire. La tension qu'elle avait dans la voix, ressortait sur tout son être. Elle était crispée, la mâchoire prête à éclater sous la pression qu'elle y mettait et sa voix partait bien trop dans les aigus pour être naturelle.

Pour seule réponse, le jeune homme pris simplement plus ses aises et se demandait ce qu'elle ferait s'il décidait ne jamais bouger de son lit. Allait-elle le prendre par le pied et le traîner elle-même hors de sa chambre ? En tout cas, il aimerait bien la voir essayer si elle décidait d'y aller de nouveau par la force. Une inspiration plus tard, elle déclara sur une voix bien plus grave et contrôlée. « Je vais déjà devoir brûler le couvre-lit et les oreillers que tu as touchés alors si tu ne tiens pas à ce que je m’en charge immédiatement et que je t’inclus dans le lot, lève-toi tout de suite de mon lit... » Elle voulait paraître menaçante mais Absolem ne lui rendit qu'un haussement de sourcil pour la peine. Il remarqua un changement dans son attitude et son regard posé derrière lui, ce qui ne lui disait rien de bon. Il tourna légèrement la tête pour voir la baguette magique de la belle posée tranquillement sur sa table de nuit. Avant même d'entendre le bruit de sa robe en mouvement, il se précipita sur l'objet ensorcelé et s'en empara quelques secondes plus tôt que la brunette et fut comme un gamin qui venait de gagner une course en sac. Un immense sourire barra son visage et la satisfaction d'avoir gagné cette pathétique victoire, lui faisait presque oublier l'élancement entre ses jambes. Il se tourna alors vers Pansy, avec un sourire mauvais plaqué sur les lèvres, la baguette tournant entre ses doigts. « Tu sais si tu continues de menacer comme ça tous les mecs que tu ramènes dans ta chambre, personne ne voudra jamais te toucher et tu resteras une coincée toute ta vie. » Le ton était aussi mauvais que le sourire, réflexion faite uniquement pour blesser l'autre. Car oui, pour Absolem se faire traiter de « coincé » était l'une des pires insultes qu'il pouvait sortir. Il n'y avait rien de pire pour lui que ces sorciers de sang-purs qui ne respirait même plus dans leurs costumes en soie.

Maintenant qu'il était de nouveau debout, il eut le plaisir de toiser la brunette qui n'était qu'à quelques centimètres de lui. Une longueur de bras tout au plus, distance qu'elle avait avalé pour récupérer sa baguette mais qui présentait un véritable danger pour elle désormais. Il fit tourner encore un peu l'instrument magique entre ses longs doigts, prêt à la retirer de sous le nez de la jeune femme dès qu'elle essayerait de la lui reprendre. Il ne se laisserait plus faire désormais. Il fit un pas en avant, félin, prédateur, tandis que la jeune femme en fit un en arrière, tentant de garder un minimum d'espace entre eux. « Et Merlin seul sait que t'aurais besoin d'une bonne partie de jambes en l'air. Avec tout le fric que t'as, je suis sûr que tu peux bien payer quelqu'un pour faire ça avec toi. » Il ronronnait presque, détestable à présent, joueur mais blessant à la fois. Bien qu'il doute que la moindre de ses remarques n'atteignent Pansy, princesse coincée dans sa tour d'ivoire, il pouvait aussi être terrifiant à ce moment quand on y pensait. Seuls dans la chambre de la jeune femme, personne au courant de ce qui pourrait se passer ici, coincés dans une aile du manoir pratiquement insonorisé. Il fit de nouveau un pas en avant, essayant de se montrer menacer, comme s'il était prêt à tout pour lui faire peur. Ce qui était le cas dans un sens mais même s'il n'en avait pas l'air, Absolem n'était pas du genre à forcer une fille pour obtenir ce qu'il souhaitait d'elle, il n'en avait pas besoin la plus part du temps.

Remarquant qu'elle avait encore fait un pas en arrière pour ne pas le laisser s'approcher, il pencha simplement la tête en avant, se retrouvant à quelques centimètres de son visage, son souffle s'écrasant sur ses joues, empiétant sur son territoire et maintenant sur son espace vital. « Ou alors fais-toi plaisir toi-même, ça évitera à quelqu'un de frôler le bûcher funéraire pour te décoincer. » Il lâcha un rire sec, écrasant d'autant plus d'air sur son visage, et pencha la tête sur le côté. « Enfin pour ça faudrait déjà que tu saches comment faire. » Qu'est-ce qu'il aimait le son de sa propre voix et qu'est-ce qu'il pouvait être détestable en ce moment-même.
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MessageSujet: Re: (pansem) - truth or dare   (pansem) - truth or dare EmptyMer 4 Fév 2015 - 3:45

WIZARD • always the first casuality
Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
‹ disponibilité : dispo bitches
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‹ messages : 4640
‹ crédits : prométhée
‹ dialogues : 'lightcoral'
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‹ liens utiles :
pansy parkinson ft. adelaide kane, nephtys shafiq ft. phoebe tonkin, kid o'faolain ft. richard harmon, maksim dolohov ft. tom hiddleston, amara bataglia ft. rowan blanchard

‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 9003
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Girl you locked the door behind you when you walked into my room, and your eyes have got me thinking that maybe there's a different side of you. 'Cause when I'm attacking, your nails are scratching, so I wonder could it be that when your clothes fall to your feet, you could be an animal like me.



Si elle avait été rapide, cela n’avait pas été suffisant. La précipitation l’avait trahie, laissant au jeune homme le loisir de la devancer et c’était à présent lui qui avait ses doigts autour de la baguette de la jeune Parkinson. Elle fulminait, fronçant les sourcils et se demandant quel genre d’individus se permettait de se saisir de l’objet le plus personnel d’une inconnue… le même genre, sans doute, que celui qui se faufilait dans ses quartiers pour l’observer alors qu’elle se changeait et ensuite la menacer, l’offenser et s’affaler sur ses affaires. Le guitariste des Rotten Apple était définitivement de la racaille et elle n’arrivait pas à croire que l’élite sorcière s’anime d’un tel engouement pour le trio crasseux qui n’avait rien à faire de les décors calfeutrés et élégants des demeures de la bourgeoisie magique. « Tu sais si tu continues de menacer comme ça tous les mecs que tu ramènes dans ta chambre, personne ne voudra jamais te toucher et tu resteras une coincée toute ta vie. »

Il s’était relevé, lâchant le couvre-lit et les oreillers douillets, la dépassant d’une tête et la scrutant du regard, sans doute ravi de son petit effet, ravi d’arriver à provoquer chez elle tant de colère et de mépris. Elle était furieuse parce qu’il se trouvait dans sa bulle, dans un endroit où elle n’était pas habituée à monter ses barrières et où, tout bonnement, elle n’avait pas l’habitude de le faire. Elle était furieuse parce qu’elle n’arrivait pas à rester aussi calme et dédaigneuse, froide, qu’il le fallait. Non, à la place elle se retrouvait à vouloir le secouer, à vouloir crier qu’elle ne l’avait pas ramené ici, qu’il s’était pointé, qu’elle n’avait rien demandé, qu’il racontait n’importe quoi. Elle voulait hurler qu’elle n’était pas de ses catins sans morale qu’il s’envoyait dans les coulisses de ses shows, qu’elle au moins avait des standards, contrairement à lui et à toutes les idiotes l’approchant à moins de deux mètres… A la place, pétrifiée par son envie de porter ses doigts au visage du brun pour lui griffer les paupières jusqu’à pouvoir lui arracher les yeux, elle se retrouvait à l’écouter contre son gré, réfléchissant à tout allure pour récupérer sa baguette d’une façon efficace et rapide, n’importe quoi pour parvenir à le faire taire. Mais rien ne vint. Absolument rien. « Et Merlin seul sait que t'aurais besoin d'une bonne partie de jambes en l'air. Avec tout le fric que t'as, je suis sûr que tu peux bien payer quelqu'un pour faire ça avec toi. » Enchaina-t-il, sirupeux, odieux. Son ton était si doux, si assuré, qu’elle ne put s’empêcher de penser à un bonbon trop sucré lui brûlant la gorge alors qu’une nausée s’imposait petit à petit. Hésitant une seconde, elle se demanda quel genre de force elle aurait eu besoin de mettre dans le coup pour parvenir à lui péter le nez avec le talon de sa main… Elle fut coupée nette cependant, lorsqu’il s’approcha, la poussant à retenir son souffle. Là où elle s’était efforcée de reculer pour mettre une certaine distance entre eux, songeant à toutes les groupies qu’il avait sans doute pu attirer dans ses pattes, elle réalisa que ses efforts avaient été vains lorsqu’il se pencha légèrement, assez pour qu’elle puisse sentir ses souffles, son haleine vaguement alcoolisée par ce qu’il avait dû boire pendant la soirée, son arrogance qui suintait dans chacun de ses mots…

« Ou alors fais-toi plaisir toi-même, ça évitera à quelqu'un de frôler le bûcher funéraire pour te décoincer. » Sifflait-il à présent, avant de rire, basculant la tête d’un air à la fois dubitatif et interrogateur pour finalement sous-entendre : « Enfin pour ça faudrait déjà que tu saches comment faire. » Si ce n’était en rien une question, la remarque était rhétorique, assurée. Comme tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il semblait entreprendre, il s’élançait en étant sûr de lui et en donnant alors à Pansy l’envie de lui faire ravaler cette foutue fierté. Son courroux n’avait d’égal que son malaise et il la foutait à présent au pied du mur. Elle pouvait l’ignorer et prendre le risque de l’entendre ricaner ou elle pouvait se défendre et exposer sa vie sous le nez d’un idiot ne méritant ni son temps ni son attention. D’un coup, alors qu’elle s’était crue en colère auparavant, elle se retrouva à lui en vouloir profondément. S’il l’avait acculé contre le mur un peu plus tôt, il l’avait bloqué dans un coin figuré à présent, la poussant à encaisser raillerie ou à déballer son existence… C’eut été facile, lui rire au nez, agir avec une assurance là uniquement pour rendre la pareille… Elle ne voulait pas, pourtant. C’était son jardin secret, myriades de souvenirs et d’instants passés, qu’ils s’agissent des premiers émois ou des relations gardées secrètes par la suite. C’était à elle et dans le chaos où elle tâchait d’évoluer, c’était peut-être une des seules choses qui lui restait. Tout le monde voyait que Draco et elle n’étaient  à présent qu’amis, qu’elle n’était ni la mère ni la marraine du fils de ce dernier, mais personne n’avait les moments touchants… Tout le monde savait que Blaise était un traitre et qu’il l’avait abandonné mais personne n’avait de quoi conclure qu’il l’avait un jour aimé. Personne sauf Pansy, qui refusait de livrer ça à un oppresseur, un intrus là pour la bousculer et se moquer d’elle.

Serrant les poings à s’en blanchir les articulations, elle fit ensuite craquer sa mâchoire, se retenant de justesse de rouler ses yeux comme une adolescente agacée. Il la faisait sortir de ses gonds et à vrai dire, sa voix craqua à nouveau lorsqu’elle lança : « Juste parce que je ne relève pas ma robe n’importe où, contrairement aux bécasses visiblement sourdes qui te suivent partout, ça ne fait pas de moi une prude, espèce de pervers… »

L’envie de le pousser et de lui faire à nouveau mal la submergea et bien vite, cherchant à attraper sa baguette, elle se projeta en avant, le percutant à moitié. Elle tendit le bras, voulant se saisir de son arme tout en le poussant, ne parvenant qu’à accomplir la seconde tâche et manquant alors de basculer en avant. De justesse, alors qu’elle le faisait tomber, elle parvint à se redresser en s’appuyant sur le lit afin d’éviter de se retrouver partiellement allongée sur lui. Il avait sa baguette et elle n’aimait pas ça. Il était dans sa chambre et elle n’aimait pas ça. Il était lui et elle n’aimait pas ça, tout simplement. Sentant presque ses narines bouger sous la colère, elle se retint de taper à nouveau une crise, n’ayant pas la moindre idée de comment le faire sortir de là sans qu’il ne la couvre de honte. Elle aurait pu s’excuser, évidemment, mais c’était tout bonnement hors de question. Tout comme lui livrer ses secrets. Elle ne voulait pas céder et pourtant, pourtant l’idée de le foutre mal à l’aise lui vint. C’était la hargne, qui parlait, et peut-être aussi un peu l’idée d’interdit. C’était la notion difficile à prouver mais peut-être vraisemblable qu’il n’avait qu’une grande gueule et rien derrière, que sa belle assurance était aussi vide qu’un souaffle troué… C’était idiot, sans aucun doute, mais si elle arrivait à le prendre de court ne serait-ce qu’une seconde, elle pourrait récupérer sa baguette et le chasser loin d’ici…

Sa solitude n’avait rien à voir. Le fait qu’il lui tienne tête n’avait rien à voir. Son allure de voyou et cet air de se foutre de tout n’avaient rien à voir. Pansy n’était pas perdue, pas fragile, pas vulnérable, elle n’avait pas besoin d’avoir mal pour se sentir respirer et… du moins c’était ce qu’elle se répétait, prenant tout ça comme une épreuve à surmonter. Il voulait jouer au plus fort ? Elle avait été à serpentard, fière et retorse, fourbe, il était tout bonnement inconcevable qu’elle courbe l’échine à présent et ce peu importe ce qui avait pu l’affliger. C’était à sa superbe qu’il devait se heurter, c’était à ses manières et ses coups bas, c’était à son essence. Elle n’était pas son masque, mais le masque trouvait ses bases dans une personnalité camouflée et retouchée pour plaire, une tornade qu’il allait voir et à cause de laquelle il allait se mordre les doigts ou rester ébaubis. Jetant un bref regard en direction de sa porte, elle afficha un sourire mauvais avant de reporter son attention sur lui, faisant un pas en avant pour revenir près du lit qu’elle avait fuis après avoir manqué de basculer sur lui. Penchée en avant, elle posa une main sur son genou, à peine, effleurant à peine sa jambe. Il était habitué aux groupies, aux idiotes sans titre ou fortune, sans statut sociale, au prolétariat s’accrochant à la musique des Rotten Apple pour avoir une échappatoire. Il voulait la pousser dans ses derniers retranchements, il fallait d’abord qu’il comprenne qu’il ne l’aurait pas, jamais, que ses insinuations étaient stupides et répugnantes. Sirupeuse à son tour, elle brisa le contact et recula en murmurant, semblant un peu distraite : « En fait je n’aime pas cette robe, tu as raison, elle fait coincée… »

Ses hanches bougeaient à chaque pas en arrière et lorsqu’elle fit volte-face, elle pria pour que sa cheville ne lui fasse pas défaut. Droite, pourtant, un peu trop peut-être, elle parvint à rester debout avant de se forcer à rendre ses mouvements plus fluides, chaloupés… Tendant le bras au passage, non loin d’une table en marqueterie à présent, elle leva la tête de lecture d’un tourne-disque magique, déposant la cartouche sur un disque sombre qui, aussitôt, laissa de la vraie musique s’échapper du cornet de cuivre, de quoi faire blêmir le capharnaüm qu’ils avaient planté avec leurs instruments un peu plus tôt. Continuant sa procession en faisant mine de l’ignorer un peu, sentant pourtant ses joues devenir écarlate, elle plia les bras pour saisir la fermeture-éclair de sa robe, qu’elle tira, le vêtement tombant au sol avant qu’elle ne disparaisse derrière un paravent assorti aux couleurs de la chambre, le tissu bleu poudré et le bois sombre cachant la silhouette qu’il avait dû à nouveau entrevoir. « Me voilà dans l’embarras, cependant, je n’ai pas d’autres idées… » ajouta-t-elle, plus à elle-même qu’à lui, ressortant de sa cachette après avoir enfilé un déshabillé presque indécent, trop délicat surement, pour couvrir les sous-vêtements incarnat qu’il avait moqué un peu plus tôt. Ses talons claquant sur le parquet, comme son agacement avait piqué ses mots un peu plus tôt avant qu’elle ne décide de se calmer pour lui faire payer intrusion et provocation en lui donnant envie de fuir comme le merdeux qu’il était, elle alla monter le son de son gramophone pour couvrir les voix montant de la fête…

Finalement, se forçant à ne pas croiser les bras pour se cacher, plantée non loin du couchage, elle se mit à le fixer pour le gêner autant qu’il l’avait mis mal à l’aise, récupérant sa fierté, une aura menaçante comme un orage irradiant d’elle pour inonder la pièce tandis qu’elle le détaillait.
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