► Avis sur la situation actuelle : Ton avis compte-t-il vraiment quelque part ? Depuis que tu es né tu as vécu dans la peur de cet homme au visage peint de laideur. Au début tu l’identifiais à la légende, celle d’Harry Potter et puis elle se finissait bien cette histoire. Il l’avait combattu alors qu'il n'était qu'un bambin et tout était rentré dans l’ordre mais évidemment aujourd’hui ce n’est plus le cas. Tu ne supportes pas le poids dans ta poitrine, celui qui te rappelle que tes amis sont quelque part où tu n’es pas car ils souffrent, ils sont terrifiés car chasser et traiter comme des chiens. Le régime t’a enlevé ton frère, ton éducation, ton équilibre, ils sont même jusqu’à aller exploiter leur race. Sorciers, humains, créatures obscures, pour toi tout ça c’est à la même échelle. Qui a le droit de dire qu’une personne est mauvaise car elle n’est pas née d’une union consanguine à la noix ?! Car excusez-le mais les purs se sont reproduits entre eux, surement entre cousins, cousines voire frères et soeurs à une époque, tout ça au nom de quoi ? La pureté ! C’est ça qui les a rendus fou à lier ! Tu n’es pas du tout d’accord avec les idéaux du Magister, vous l’aurez compris, surtout que ceux qui “ gouvernent“ ne sont pour la majorité pas des sangs-purs à 100%, ils prônent des choses avec lesquelles ils ne sont même pas cohérents. Il suffit d’être riche, d’avoir du pouvoir, de connaitre du “beau“ monde pour éviter de passer un séjour à Azkaban ou d’avoir la vie sauve. Pas de traque, pas d’esclavage tant que vous torturez et que vous êtes le fils ou la fille de. C’est ça le gouvernement sorcier ? Et bien tu les félicites, ils n’ont qu’à s’envelopper de leur hypocrisie, tu les feras tomber un à un même si ça te prendra du temps.

► Infos en vrac : un ou des talents (sport, matière de prédilection, etc. nb : ). • un tic. • une qualité. • un défaut. • une caractéristique (traits physiques, tatouages, cicatrices). • une rumeur. • etc.

• pseudo & âge ; Tartecaramelpistache    & Vingt ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Bazzart. • ton avis, tes suggestions ; Je rereremerci mister Malfoy pour avoir répondu à mes questions ( plus vite que son ombre   ) et sinon j'adore le forum, il est beau et les membres ont l'air de ne pas mordre alors je suis heureux   . • connexion ; 6J/7 parce que j'ai pas de vie    • quelque chose à ajouter ?   .

« Colin, on doit rentrer à la maison ! » Il avait seize ans à l’époque, il n’avait pas l’âme d’un guerrier, juste celle d’un gamin terrifié par les évènements. La vie telle qu'elle était lui faisait peur. Voir succomber tout ce qui l’avait construit, de réaliser que son existence se réduisait à de la survie, lui donnait des terreurs nocturnes. Il tremblait au cauchemar de ne jamais plus connaitre un moment de paix, il ne voulait plus de cette conscience fragile qu’avait bâtie un monstre au nom tue. L’interdiction avait commencé à élire domicile dans sa vie, comme dans celle de ses compagnons de classe dits impurs, et Colin ne voulait plus être esclave, il voulait lever le poing haut et crier fort qu’il n’était pas sorcier à se soumettre. Il voulait se battre pour sa liberté, celle de sa famille, de ses amis et de son héros, Harry Potter.

« Toi rentre ! J’ai le choix, pour une fois j’ai le choix Dennis et plus personne ne me le prendra ! Prends en soin. » Il lui confia son appareil photo. Sans savoir pourquoi, le frère cadet fut pris de sanglots terribles. Dans ce geste, l’adieu se faisait comprendre. Il lui hurla de garder l’engin pour lui remettre une fois qu’il aurait gagné la guerre mais Colin fut preuve d'un sang-froid que Dennis ne lui reconnut pas. «  Tu n’es plus un enfant maintenant, garde ça pour moi et… » Des larmes brouillèrent son regard, Dennis s’apaisa progressivement jusqu’à battre en retraite et prendre son aîné dans ses bras. «  J’en prendrais soin, promis. » Finit-il par conclure.

Colin disparut et Denis ne sut jamais que la fin de sa phrase aurait été : « … Garde ça pour moi et fuis, va-t-en là où personne ne pourra jamais te faire courber l’échine et continue de te battre, même dans l’ombre, petit frère. »


Lorsque la pause instaurée par le Magister fut faite, Dennis en profita pour sortir de sa cachette. Au lieu de rejoindre les autres pour regagner un lieu sécurisé, il avait trouvé refuge dans un endroit sombre, juste sombre. Sa mémoire s’étant focalisée sur son frère, la guerre à l’extérieur et les cris, les cris horribles, il n’avait plus eu assez de place dans son crâne pour autre chose, d’où l’oublie manifeste de sa localisation. Il s’était donc enfuie après les mots du lord pour retrouver son aîné. Jamais il ne connut telle épouvante, il avait tout perdu. Tout avait été réduit en morceaux, les gens, l’école, les esprits. Il tremblait, les mains crispées sur l’appareil dont il avait hérité. Des flashs s’étaient invités au spectacle macabre, il prit sur lui pour capturer cette boucherie sur papier glacé. Il devait le faire, il devait le faire, il devait le faire.

Pourtant, il s’arrêta de jouer au reporter de guerre quand l’objectif immortalisa le corps sans vie de Colin. Il ne lâcha pas l’appareil. Il se mit à genoux, baissa une à une les paupières de son aîné et se permit la faiblesse de pleurs silencieux. Les larmes lui brûlèrent les yeux, son coeur pompa du sang malade mais il continuait de battre le salopard. Il avait mal partout, la douleur était devenue un état d’esprit, il ne voulait plus se relever, plus jamais.


Il avait encore des bribes de souvenirs de ce soir où la mort avait été une invitée généreuse, trop généreuse. Il n’avait pas eu le temps de s’apitoyer sur son sort qu’on l’avait déjà catégorisé au rang de sous-espèces. On lui avait donné le choix : se soumettre ou se rebeller pour vivre reclus dans les cachots du château jusqu’à nouvel ordre. Comme Colin, il s’était approprie son propre destin et avait choisi de résister à l’oppression. Son jeune âge lui avait évité la prison, il ne connut que le froid et les ténèbres de sa geôle scolaire, avec ses compatriotes, ceux qui luttaient tout comme lui. Il vécut ainsi captif de longs mois, cinq pour être exact. Des jours, des heures à ne se nourrir que d'obscurité, à deviner à travers elle les visages meurtris par la guerre. Il avait été un prisonnier exemplaire, jamais il ne s’était battu contre “l’autorité“, jamais il n’avait haussé le ton, sauf un jour, celui du 10 septembre 1998. La réouverture de Poudlard, beaucoup de ceux qui avaient choisi un temps de se rebeller avaient viré de bord pour rejoindre les forces du mal car c’était plus facile de coopérer que de continuer à résister contre quelque chose en lequel ils ne croyaient plus : la liberté. Ils leur avaient offert certes, mais que partiellement. Hors de lui, Dennis avait injurié les traitres qui l’abandonnaient lui et ses convictions qui avaient été les leurs… Là, il goûta sévèrement aux châtiments de ses bourreaux. Tortures et sévices moraux le grignotèrent des jours et des jours jusqu’à ce qu’il se mute dans un silence d’outre-tombe, même son esprit s’était éteint mais jamais, jamais il n’abandonna et il fit bien.

L.I.B.E.R.T.É

On l’avait sauvé, lui et quelques camarades, trop peu mais ça restait un coup d'État magistral. Il avait repris connexion avec la vie, il s’était mis à jour sur l’état actuel du monde et même si cela restait déplorable, il était heureux de pouvoir enfin participé à la libération d’autres insurgés que lui.

À cette période de sa vie, il gagna naturellement le rang des Audacieux avec comme leader Harry Potter, comme l’aurait voulu son frère. Mais il ne resta pas longtemps parmi eux, une mission moins grande et plus intime l’obnubilait tellement qu’il ne put plus assurer son rôle de soldat de l’ombre. Il fallait qu’il se décharge de ça pour ensuite se donner corps et âme dans une cause plus noble qu’était celle de son groupe.

La vengeance. La vengeance le bouffait littéralement, il voulait rétablir l’équilibre dans ce monde, faire couler le sang et les larmes de l’équipe adverse pour leur faire vivre l’horreur qu’il avait traversée. Que ce soit la douleur d’avoir perdu Colin, les avanies régulières de ses geôliers lorsqu’il était enfermé comme un animal, sans parler des coups physiques gratuits… Et encore, ce n’était rien comparé au saccage qu’ils avaient opéré dans le monde magique mais ça, c’était encore une autre histoire, une autre bataille. Lui tout ce qui l’obsédait à cette époque, c’était de voir le meurtrier de son frère inerte et si possible, ensanglanté, défiguré, étripé… Il voulait le voir agonisé dans d’atroces souffrances mais avant ça, il dût se mettre en quête de son identité. C’est là que se désagrégea pour la première fois son masque de lion brave et juste qui, ronger par la haine, s'était laissé mourir sans combattre.
 

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