► Avis sur la situation actuelle : Hank a toujours détesté les mangemorts. Et il les détestera toujours, parce que toute sa vie à lui, c'est une histoire de mélange des cultures, de tolérance, et de lutte contre l'injustice. Quand on est à moitié irlandais et anglais, et à moité sorcier et moldu, c'est comme ça. Il ne comprend pas les sangs purs. Il ne comprend pas la haine, il ne comprend pas, tout simplement, qu'on puisse tuer quelqu'un pour une idée. Alors oui, la guerre s'éternise, et il a peur de ne jamais en voir le bout, et que sa fille ne connaisse jamais la liberté, mais Hank Pepper est un obstiné de nature. Quand on a un sale caractère, c'est pour la vie, et quand on voit des gens capables d'en vendre d'autres sous prétexte d'une prétendue supériorité quelconque, on se bat. Voilà tout. Bienvenue dans le monde du Sergent Pepper. Est-ce que vous voulez aller plus loin ?

  ► Infos en vrac : Hank n'était pas le meilleur des étudiants, même s'il était travailleur. Son grand domaine de prédilection, ça a toujours été les farces et attrapes. Et les feux d'artifices. Ainsi, dès qu'il y avait une victoire au Quidditch, c'était lui qui faisait les feux d'artifices. Sec, noueux, pas très grand, il était l'attrapeur de l'équipe de Poufsouffle pendant sa scolarité. D'un autre coté, il a toujours été un bon enquêteur. Tenace. Toujours poli, jamais sorti de ses fonctions. Mais tenace, oui. •  Il fume beaucoup, mais à part ça rien de spécial. Sa femme lui disait toujours d'arrêter et qu'il aurait un cancer du poumon un jour. Au final, c'est elle  qui en a eu un alors qu'elle ne fumait pas. Chienne de vie. • Ouvert d'esprit, bricoleur, passionné, patient, altruiste, débrouillard, malin, généreux, loyal, fidèle. Toujours là pour écouter les gens ou pour filer un coup de main pour les aider s'ils en ont besoin, sans jamais qu'on lui demande, sans jamais rien attendre attendre en retour. Quand on sait le prendre et qu'on le connait bien, il n'est par ailleurs pas avare d'une bonne dose d'humour un peu acide mais jamais méchant. Il y a une certaine tendresse chez lui qu'il s'obstine à masquer sans savoir pourquoi. •Borné, têtu, obstiné, grognon, renfrogné, pas très facile à aborder, parfois un peu jaloux et totalement surprotecteur, maladivement inquiet pour les gens qu'il aime et ne parvenant que très rarement à le montrer, n'est pas le plus doué du monde pour les relations sociales, un peu timide même en réalité, plutôt solitaire car n'osant pas parler, ne sachant guère comment aborder les gens sans avoir l'impression de gêner, râleur.• Il n'a jamais été grand, il est même petit, puisqu'il mesure un mètre soixante-treize. Pas très impressionnant, mais il faut se méfier des petits nerveux, car il en est un.  • Il est fou de sa fille, il ne cesse de s'inquiéter pour elle. Plus que tout au monde, parce qu'elle est tout ce qui lui reste.•  Il a été élevé dans la culture moldue et sorcière. C'est un grand fan de rock et surtout des Beatles, qu'il sifflote constamment. Il adore aussi le cinéma.• Contrairement à la majorité des sorciers, il sait très bien conduire une voiture, sa femme l'a obligé à apprendre. • Il possède donc une vieille guimbarde affreuse, parfois bien utile, qu'il surnomme affectueusement - ou non - "l’Épave". D'abord parce que c'est une vraie épave, même si elle marche très bien, ensuite parce qu'elle lui sert parfois de planque, de repère, ou de tente...elle est également un moyen assez pratique de locomotion pour les insurgés. • Il travaille souvent en musique : les gens qu'il connait sont habitués à sa passion pour les Beatles. • Son talent d'artificier conduit Hank à se poser perpétuellement des questions à propos de leur combat. • Mais également à collaborer de temps en temps avec les Belliqueux, même s'il n'aime guère le terrorisme, il faut reconnaitre que parfois, leurs méthodes sont efficaces. • Il a rejoint le groupe de Potter pour les mêmes raisons qu'il avait rejoint l'Ordre du Phénix, par conviction d'abord, et par fidélité à la mémoire d'un homme qu'il considérait comme un ami, ensuite. • Sa position au sein du groupe en fait d'une certaine manière un agent de liaison avec les autres groupes d'insurgés. • C'est un fan absolu de Quidditch. Il supporte l'équipe d'Irlande lors du championnat du monde, et les Chauves-Souris de Ballycastle au niveau national. • Il aime autant le football que le Quidditch, mais cette fois il soutient Manchester City - parce que sa mère venait de Manchester. Mais qu'on ne lui parle pas de Manchester United, il les hait viscéralement -et le Celtic de Glasgow. • Enfin, un dernier détail à savoir, pas des moindres, sur Hank Pepper : il raffole des sucreries en tout genre, et lorsqu'il en trouve, il n'est pas rare de le voir en consommer pas mal. Par ailleurs, il était un gros client d'Honeydukes lorsqu'il possédait Zonko.

• pseudo & âge ; Ici Laz, toujours 19 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? Via Lysander sur PRD. • ton avis, tes suggestions ; Non aucune, ne changez rien vous êtes parfaits, je vous aime tous. • connexion ; ALWAYS. • quelque chose à ajouter ? Boom.

Oh, Seamus Diamond n'était pas quelqu'un de parfait. Ancien de l'IRA, peut-être avait-il tué des gens, sûrement même, mais voilà, il en avait eu assez de se battre, un jour, et il avait voulu s'enfuir. Mais on ne s'enfuyait pas de l'IRA comme ça. Quand bien même on possédait un job d'artificier correct et quand bien même on était doué, on ne pouvait pas faire ce qu'on voulait. Mais si Seamus Diamond était un type convaincu qui croyait fermement au combat de l'IRA, il ne s'était jamais habitué à tuer des gens. Et lorsqu'il rencontra cette femme, cette anglaise, il ne pensait pas tomber amoureux d'elle, mais voilà. Elle ne le jugea jamais. Ils restèrent simplement ensemble, déjouant pièges après pièges grâce au talent de sorcière de Eleanor Pepper. Au départ, Seamus eut peur. Mais elle ne l'avait pas détesté parce qu'il était irlandais et elle anglaise, elle l'avait pris comme il était, alors voilà, ils restèrent ensemble et se marièrent. Peut-être auraient-ils du fuir, sans doute en Angleterre, mais bientôt il y aurait la guerre, ce qui les dissuaderait totalement de revenir dans ce pays qui pouvait basculer sous la houlette de Voldemort, malgré la lutte acharné de Dumbledore. Ça aurait été tomber de Charybde en Scylla...et l'IRA finirait bien par se calmer. A Belfast, ils avaient par ailleurs autre chose à faire que d'emmerder un sous-fifre qui s'était rangé.

C'est dans ce contexte tout de même un peu explosif que naquit leur fils Henry, et quatre ans plus tard leur fils Morris, qu'ils finiraient tous par perdre de vue après sa sortie de Poudlard, et qui errerait de groupes en groupes, d'idée en idée, consommant orviétan à foison, jusqu'à en oublier qui il était. Mais Hank ne fut pas comme ça. Il aimait être avec son père. Il était assez solitaire, déjà à l'époque, il ne parlait pas beaucoup. C'était un gamin qui aimait lire et écrire, mais aussi se promener en bord de mer et faire des feux d'artifices avec son paternel. Pas très bavard. Un peu rêveur, sérieux. Studieux et travailleur. Adulte pour son âge, il n'avait pas beaucoup d'ami, et il détestait le concept de première impression, parce que à même pas onze ans, la première impression qu'on avait de lui c'était « le gamin qui ne parle pas ». Une attitude qui changerait au fur et à mesure du temps, remplacé par un sale caractère, celui d'un râleur en puissance, mais toujours, toujours, Hank Pepper serait un timide de nature.

Il trouva en la musique quelque chose pour exorciser cette peur. Même s'il n'est qu'un guitariste du dimanche, il adore toujours autant les Beatles et leurs chansons constituent la bande son de sa vie. Quant au plus beau compliment qu'on aie pu lui faire, c'est « vous ressemblez un peu à Noël Gallagher », même si ce mec est un connard absolu. Mais peu importe : les références à la culture moldue furent très présentes chez Hank Pepper et le sont toujours aujourd'hui. L'ouverture d'esprit lui a permis de gagner ce qui lui manquait pendant son enfance : un peu de confiance en lui.

La période la plus dure de cette enfance fut le déménagement dans le sud de l'Irlande. Belfast était une drôle de ville où Hank n'avait pas beaucoup d'amis, sorciers ou moldus, mais c'était sa ville et il s'y sent ait bien. La campagne, où il ne connaissait personne et où il parlait encore moins, n'eut pour effet que de lui faire attendre Poudlard avec plus d'impatience. Il se rebaptisa Hank Pepper pour sonner plus durement, et se résolut à prendre sa vie en main. Il continua à tirer des feux d'artifices. Et il découvrit Poudlard avec émerveillement. Sa mère lui en avait beaucoup parlé et il était heureux d'y être. Il manquait d'un endroit qui soit sa maison, réellement, et il le trouva dans le monde des sorciers.

C'était plus facile, peut-être : parce que pour une fois, il n'était plus le seul dans son cas. Des sangs mêlés, à Poudlard, il y en avait beaucoup, et il n'avait pas besoin de se cacher, comme en Irlande. Alors oui, il continuait à être un râleur, mais il comprit vite que cette attitude faisait rire les gens. Rebaptisé Hank au lieu de Henry, qui faisait trop fi-fils à sa maman, il réalisa rapidement que faire rire, justement, il aimait ça. Il eut toujours des notes correctes, rien à dire, parce que travailler ne le dérangeait pas plus que ça, parce que bosser était dans sa nature, mais voilà : lorsque les gens riaient, il riait avec eux, et il oubliait sa timidité, et il se liait plus facilement. Les marrants sont des timides de natures, qui font marrer la galerie pour gagner de la confiance en eux. Et Hank Pepper, trouvant sa vocation dans les farces et attrapes, puisqu'il n'avait qu'un pas à franchir depuis les feux d'artifices, fut de ceux là. Poudlard lui apprit à s'ouvrir aux autres, et à se marrer. Il traversa sa scolarité avec ce caractère égal, pas forcément facile, déjà un peu râleur, mais dans l'ensemble bien tempéré, et sympathique, faisant rire les gens et fêtant chaque victoire de Poufsouffle avec un feu d'artifice dont il avait le secret. D'ailleurs, râblé et noueux, il ne tarda pas à intégrer l'équipe de Quidditch lui-même. Les gens des équipes de Quidditch de ces années là... Doté d'un caractère plus paisible et moins...comment dire ? Agité que celui des maraudeurs, il comprit vite qu'il ne rivaliserait pas avec eux, mais cela n'empêcha jamais Hank ne les fréquenter un peu, puis de plus en plus alors que la guerre montait en puissance.

Terminant ses études en pleine guerre du monde sorcier contre les mangemorts, Hank Pepper avait en effet eu amplement le temps de prendre conscience des affrontements qui ravageaient le monde sorcier. Sa mère en parlait dans ses articles et échappa parfois à quelques agressions mineures. Quant à lui, en tant que fils de moldu, il eut de nombreuses fois l'occasion d'être pris à parti par de futurs mangemorts lors de sa scolarité. Doué au départ d'une certaine placidité motivant une indifférence totale à ce genre de moquerie, qu'il comprenait mal, Hank s'endurcit par la force des choses. Son caractère de bouledogue se transforma, par moment, en une véritable rage, et l'amour de la justice qu'il avait, déjà présent chez lui à cause de ses origines irlandaises, le conduisit a réellement s'opposer à eux, déjà à Poudlard. Bien décidé à ne pas les laisser gagner, et animé d'une volonté de fer qui ne le quitterait plus jamais en tant qu'auror, il abandonna peu à peu les farces et attrapes pour se consacrer à la grande ambition de sa vie : devenir auror. Et c'est ainsi qu'il entra au Ministère alors que son frère semblait plonger dans une drôle de vie. Il tenta de le sauver. Il tenta de maintenir le contact. Il échoua : peu à peu celui-ci s'effilocha, surtout après la mort de leurs parents à quelques années d'intervalles, dans les années quatre-vingt.

Au ministère, la lutte s'organisait. Hank apprenait. Auror doué d'un sale caractère mais surtout d'un certain talent pour le combat sur le terrain, il n'hésita jamais à se porter volontaire pour les interventions, laissant à d'autres le soin d'interroger les gens. Son coté râleur, mais sa stabilité de caractère, en firent un élément brillant de l'équipe, mais relativement attaché à son indépendance et couvrant de temps en temps ses collègues, il ne tarda pas à avoir un dossier bien chargé. Ce ne fut pas une surprise pour lui de découvrir vers la fin de sa carrière en tant que fonctionnaire que son dossier était bien rempli. Dans le même temps, il choisit de rejoindre l'Ordre du Phénix : membre discret qui ne fit jamais beaucoup parler de lui, il n'en fut pas moins extrêmement peiné de la mort de James et Lily Potter. Mais néanmoins réellement heureux de la fin de la guerre, lui qui venait de devenir auror à peine un an auparavant, après avoir fini sa formation.

Hank Pepper fut un auror compétent et talentueux : après la chute du Lord, il participa à la traque des derniers mangemorts, puis prit rapidement le poste de formateur parmi les aurors. Son sale caractère augmenta encore, mais dès cette époque, on le considérait plus comme un ours en peluche grognon qu'autre chose.

Former les jeunes pour ne pas répéter les erreurs du passé, tel était son credo : résultat, il ne leur passait rien, jamais, une attitude qui plut à Barty Crouch Senior. Même si jamais Hank – continuant à faire de l'humour malgré tout, une attitude qui ne plaisait pas au vieux juge, ni celle qui consistait à toujours protéger les apprentis sur qui il râlait tout de même et qui le surnommaient affectueusement Sergent Pepper – n'adhéra au personnage.  Il n'était  en effet pas ravi de travailler dans un service qui commençait à employer les mêmes méthodes que les mangemorts. Et lorsque Crouch lui proposa finalement de devenir directeur-adjoint du département de la Justice Magique, en 1989, il finit par accepter. Un poste plus calme, qui lui permettait également de râler, mais de moins voir le terrain, qui le fatiguait un peu. La traque de Sirius Black le désespérait. Il connaissait Sirius. Il savait ce qu'il valait. Il était difficile d'y croire, et pourtant...

Les années passèrent, lentement. Il avait rencontré sa femme sur une mission de terrain – un fou qui avait voulu prendre en otage une convention de charité moldue en prétendant vouloir sauver la sorcellerie de la folie moldue – et ils s'étaient mariés. Un beau mariage, en Irlande, où ils s'installèrent ensuite. C'était une situation stable et calme pour tous. Hank avait  enfin trouvé le bonheur, à ce qui lui semblait.

Ils eurent une petite fille en 1992, Juliet. Une adorable gamine qui ressemblait à sa mère, avait le caractère adorable de sa mère, était belle comme sa mère, et dont il est fou, encore aujourd'hui, comme il était fou de sa femme, Jane Chandler. A vrai dire, chaque jour passé avec cette dernière était merveilleux pour Hank. Merveilleux. Elle était la plus jolie femme du monde, la plus gentille, lui passant toutes ses erreurs et son caractère de chien. Aussi peu sur de lui à plus de trente ans qu'à dix, il était émerveillé qu'une telle femme puisse l'aimer et rester avec lui. Il le fut jusqu'au jour de la mort de sa femme.

Métier calme, situation familiale calme. Et tout pour être heureux, car même le vieux Crouch fut expulsé du département de la Justice Magique suite à l'affaire avec son fils, se retrouvant à la coopération internationale. Il y eut un changement de Ministre de la Magie. Qui s'attendait à voir Cornélius Fudge obtenir le poste ? Pas grand-monde. Hank, lui, n'avait rien contre. Ca valait mieux que Barty Crouch, qui avait eu l'ambition d'obtenir la fonction. Lui était pour Dumbledore. Aussi fut-il assez, voire très surpris, quand certains envisagèrent que lui, Hank Pepper, devienne ministre de la Magie. La bonne blague ! Il n'avait pas les capacités pour ça, et puis en plus, à seulement trente ans, ça lui semblait bien trop dur à assumer.

Et il eut raison de ne pas accepter, car le Lord revint, et pour rien au monde Hank Pepper n'aurait voulu gérer ça. Fudge, lui, ne géra pas : il fit l'autruche. Et ça, Hank ne pouvait pas le supporter. Alors il démissionna.  Indépendant et tête de mule, il se mit en tête de créer un journal, La voix sorcière, pour dire la vérité sur ce qu'il se passait. Ne pas croire Dumbledore, c'était de la folie. Quel intérêt ce dernier avait-il à mentir ? Aucun. Même si Hank était catastrophé par cette nouvelle, il fallait la tenir pour vraie. Mais  le journal échoua rapidement : la presse était bâillonnée par le Ministère, tout était contrôlé, il ne put rien dire, rien faire, et finalement, abandonna. C'était la première fois depuis des années qu'il abandonnait une idée qu'il avait en tête, la première fois que son moral de battant lui faisait défaut. Mais il ne pouvait pas lutter, il n'en avait pas les moyens. Il n'était plus réellement membre de l'Ordre du Phénix et ne pouvait pas réellement prendre part au combat non plus. Mais voilà. Maintenant, au moins, il ne travaillait plus pour des menteurs. Ce qui était déjà un progrès.

Cela dit, en attendant, Hank Pepper n'avait plus de boulot. Que pouvait-il faire ? Alors qu'il tirait des feux d'artifices avec sa fille sur la plage, il eut l'idée d'investir dans les farces et attrapes. Oui, c'était une bonne idée. Revenir aux fondamentaux, à ce qui avait fait son enfance. Et ça marcha pendant quelques temps. Hank se découvrit un sens des affaires plutôt aiguisé.

Il commença par investir un peu dans les feux d'artifices du Docteur Flibuste, modernisant cette industrie, et à la fin de l'année 1994, sans qu'il aie réellement réalisé comment il en était arrivé là, il avait assez d'argent pour racheter une boutique de farces et attrapes sur le chemin de Traverse et le fameux Zonko à Pré-au-Lard. Cela surprit Hank lui même, qui ne s'attendait pas à finir millionnaire, ce qui lui arriva pourtant.

Ce fut une bonne période, le dernier verre avant la guerre, comme il l'appela lui même. Même s'il savait que le lord était de retour, il pouvait un peu comprendre ceux qui ne voulaient pas le voir, ceux qui préféraient ignorer la menace des mangemorts. Lui même vivait à l'écart de l'Angleterre, dans un manoir retiré en Irlande, personne ne venait troubler si quiétude. Il se promenait en bord de mer et dans la lande avec sa fille. Il était heureux avec sa femme.

C'était l'acte final d'une heureuse existence. Alors que la situation se dégradait de  plus en plus, sa femme tomba malade. Réellement malade. Hank devait gérer la boutique, mais il ne tarda pas à comprendre que les mangemorts allaient de nouveau lui pourrir la vie. Essayer de la détruire aurait été un terme plus exact, mais il n'avait plus les armes, ni l'envie de lutter.

Ils voulurent, peu à peu, l'empêcher de vendre, d'exercer, le contraignirent à fermer. Il n'avait pas le coeur à lutter. Quelle importance, finalement ? Quelle importance ?

Sa femme avait un cancer du poumon. Voilà. Peu lui importait le Lord, peu lui importa de vendre, d'être harcelé, il disparut sans faire un bruit, sans lutter contre les mangemorts, parce que sa femme allait mal et qu'il devait s'occuper de sa fille. Le monde pouvait bien disparaitre dans les flammes, Hank s'en fichait complètement. Il essayait simplement de sauver celles qu'il aimait.

Il ne put rien faire, rien. Sa femme refusa de se laisser soigner à Sainte-Mangouste, et il assista à sa lente agonie due à son cancer des poumons sans pouvoir rien faire. Jane Chandler décéda quelques temps avant la prise du Ministère par le Lord.

Il ne restait alors plus rien à perdre pour Hank Pepper, qui ne pouvait plus faire qu'une chose : sauver sa fille, et sauver ses idéaux. Trop longtemps il était resté à ne rien faire. Mais maintenant c'était fini. Il espérait que la guerre se finirait, il l'espére toujours, pour sa fille, pour continuer à croire. Il revint dans la course. Et malgré la fin de l'Ordre du Phénix, il y reste depuis ce temps là. Et tous les jours il se lève, et prie pour que ce ne soit pas le dernier matin.