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sujet; Ekan V. Kettleburn ∫ Welcome to your life, there's no turning back.

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Ekan V. Kettleburn ∫ Welcome to your life, there's no turning back. Empty
Ekan Virbius Kettleburn
feat Nico Tortorella • crédit Primple

Wizards • Inventé
• nom complet ; Kettleburn : Un nom que l'on n'oublie pas facilement. Pas qu'il ait laissé une véritable empreinte, un héritage notable au cœur de l'histoire de la Magie, mais plutôt au sein de l'histoire de Poudlard. En effet, la célèbre école de Magie a pendant plus d'un demi-siècle, eu le plaisir de compter parmi ses professeurs le très excentrique Silvanus Kettleburn, dont la gentillesse et surtout le caractère inconscient ont su marquer les esprits. Il est le professeur ayant été le plus mis à l'épreuve : 68 fois dont une pour avoir ensorceler un Serpencendre et avoir mis le feu à la Grande Salle lors de la représentation de « La Fontaine de la Bonne Fortune ». Ekan (prononcé /'iːkən/) : prénom excentrique, à l'instar des membres de sa famille, le jeune homme n'a cependant jamais vraiment su d'où venait cette appellation, ni quelle en était la signification. Il sait en revanche le prix qu'il lui a coûté, se souvenant encore des railleries de ses anciens camarades lorsqu'il ratait un sort en classe alors qu'ils faisaient un jeu de mot sur ses prétendues capacités. Virbius : Il est traditionnel dans la famille Kettleburn de donner comme premier prénom le nom d'une divinité romaine en rapport avec la nature. Si les parents d'Ekan ont décidé de rompre avec cette ancienne tradition, ils n'ont cependant pas voulu l'effacer complètement et ont ainsi donné comme second prénom Virbius à leur enfant, rappelant de fait une autre divinité des forêts romaine, en hommage à son grand-père Silvanus.  • surnom(s) ; Doté d'un prénom relativement court, Ekan n'a pas ou très peu de surnom. Ek' pour les fainéants. Il se fait aussi surnommer Felix de temps à autre à cause de la chance qui semble toujours être de son côté.  • naissance ; En avance sur son terme, la mère d'Ekan n'a pas eu le temps de préparer son voyage à Londres pour accoucher en toute sécurité. Habitant dans un petit appartement à Pré-au-Lard, c'est à l'Infirmerie de Poudlard qu'elle s'est réfugiée en toute urgence pour donner naissance à son fils unique en début de soirée le 18 mai 1972. • ascendance ; Bien que les deux générations précédent Ekan soient toutes les deux exemptes de Moldus, il est communément admis par la famille, et le reste du monde magique, que la famille des Kettleburn est de Sang-Mêlé. • camp ; Si Ekan a bien un regret, c'est de ne pouvoir affirmer haut et fort qu'il est contre le gouvernement. Son cœur de Gryffondor rugit en lui, furieux de voir le sorcier courber l'échine devant les Mangemorts et le Magister. Mais il n'a pas le choix s'il veut survivre, s'il veut protéger tout ce pour quoi il s'est battu. Son magizoo, ses bêtes et même, Izar. Cependant, il ne peut s'empêcher d'aider un Insurgé ou un Rebut quand l'occasion se présente, et ce toujours dans le plus grand secret. Personne ne doit savoir. Jamais. Et surtout pas Izar. • métier ; S'il y a bien une chose qui a empêché Ekan de mettre les voiles et de rejoindre aussitôt le clan des Insurgés après la défaite de la bataille de Poudlard, c'est bien son poste de sous-directeur du Magizoo de Londres. Il s'accroche à son travail et à ses créatures de toutes ses forces, seules fiertés dans ce monde qui tombe en ruines,  et supporte le Magister pour garantir la sécurité et la pérennité de ce lieu magique qui a, autrefois, bercé ses rêves d'enfants. Mais en ces temps de guerre, la clientèle se fait rare et le parc, dirigé d'une poigne de fer par le bâtard Malfoy, prend plutôt des allures d'abattoir. Seulement, ce ne sont pas les animaux qui y sont exécutés... • réputation ; The reckless :Ancien Gryffondor ayant hérité de la même passion dévorante pour les créatures magiques que son grand-père, il n'a pas fallu bien longtemps avant que la réputation du vieil excentrique ne vienne lui coller à la peau à son tour. The lucky : Mais contrairement à ce dernier, il ressort toujours indemne de ses aventures et semble attirer la chance, que ce soit dans son travail ou dans sa vie en général. A croire qu'il est tombé dans un chaudron de Felix Felicis quand il était petit. On l'appelle aussi souvent workaholic : si avant c'était par pure passion qu'il se plongeait corps et âme dans son travail, aujourd'hui il lui donne aussi l'excuse de pouvoir échapper à la dure réalité qui s'est abattue sur l'Angleterre. • état civil ; Ekan aime se penser libre et indépendant. Les bras de garçons dans lesquels il s'abandonne quelques fois le confortent dans cette idée, toute comme l'étiquette qu'il a collé sur sa relation avec Izar : en couple libre. Mais la réalité est toute autre et s'il se permet quelques écarts de temps en temps, ce n'est pas sans quelques soupçons de culpabilité qui le rongent. Depuis le premier jour où Izar a posé les yeux sur lui, il s'est senti attiré, comme un aimant, incapable de résister au charme et au charisme de celui qu'il considère comme l'homme de sa vie. Leurs opinions et leurs valeurs divergent, et quand bien même il essaie de partir des fois, il sait qu'il en sera jamais capable. Sien il est devenu, sien il restera.  • rang social ; Ancien Gryffondor et certainement fier de l'être, Ekan a très rapidement fait l'objet d'une investigation à son sujet mais sa relation avec XXX, qui s'est porté garant de lui, ainsi que son engagement – nécessaire et forcé - au sein de Magister l'a vite lavé de tout soupçon. Aussi est-il parvenu au rang de Racheté au prix d'un dur labeur et de plusieurs disparitions mystérieuses. Cependant, il sait très bien que le moindre faux pas pourrait lui coûter son rang, son poste, son couple et même sa vie, aussi est-il très prudent. • particularité(s) ; Des particularités magiques, Ekan n'en a aucune si ce n'est la relation singulière qu'il entretient avec les créatures magiques. Depuis son enfance, il évolue parmi les animaux les plus excentriques du monde magique avec une aisance qui a surpris son grand-père plus d'une fois, inspirant chez les créatures et une confiance et un sentiment de sécurité en sa présence. Là où les sorciers lui prédisent un avenir aussi agité et douloureux que celui de son grand-père, Silvanus a toujours su que l'intégrité physique de son petit-fils n'avait pas grand chose à craindre de la part de leurs amis. • patronus ; Son Patronus, une autre de ses fiertés. L'apprentissage a été long et laborieux cependant Ekan est finalement parvenu à faire apparaître sa forme corporelle, celle d'une Salamandre de feu. Rares sont les Patronus prenant la forme d'une créature magique, il explique toutefois le sien par le lien particulier qu'il entretient avec ses animaux et surtout avec la Salamandre de feu personnelle de son grand-père que ce dernier a réussi à domestiquer. Animal de compagnie de longue date, Ekan a réussi à créer un lien avec la bête depuis son plus jeune âge, au prix de quelques brûlures bien sûr. Pour la faire apparaître, il n'a qu'à se remémorer la première fois qu'il est rentré dans le Magizoo de Londres avec son grand-père alors qu'il n'était qu'un enfant et ce sentiment d'avoir trouvé sa place dans ce monde qui l'avait accompagné.• épouvantard ; « You did this. It's on you. » Ce sont les mots qu'Izar prononce à chaque fois qu'Ekan va voir l'Epouvantard du parc. Non pas qu'il ait une tendance masochiste, mais la vue du corps meurtri d'Izar le désignant comme seul responsable de ce carnage avant de s'effondrer sur un tapis de cendres suffit bien souvent à refréner ses ardeurs d'insurgés et le pousse à faire toujours plus attention quand il aide un fugitif. Autour d'eux, Ekan peut apercevoir parmi la fumée épaisse des cadavres de créatures, certains craquant encore sous l'effet des flammes à la recherche du moindre souffle de vie. Du Magizoo il ne reste que des corps fumants et des rêves envolés, du bois grésillant et un homme brisé. C'est de sa faute. • risèd ; Son désir le plus cher, il le retrouve quelques fois le soir après avoir ingurgité une sphère de Fictio. Dans son rêve, il tient la main de XXX et ensemble, ils déambulent dans ce parc qui les a réunis et les fait vivre et qui surtout ne désemplit pas. L'ambiance est légère et la douce brise d'été lui fait parvenir des bribes de conversations enjouées et des éclats de rires : il n'y a plus de guerre à se préoccuper, plus de Magister à craindre, plus de batailles à mener et de vies à sauver. La paix est de retour sur le monde magique et avec elle, la prospérité du Magizoo.  • animaux ; En tant que sous-directeur du Magizoo de Londres, Ekan possède un grand nombre de créatures magiques. Il pourrait vous les énoncer, mais la liste serait longue et vous seriez très vite perdus. Aussi se contentera-t-il de dire que lui et Izar ont adopté un Jarvey qui répond au nom de nomàtrouver et qui crie à qui veut l'entendre nombre d'insultes à l'égard des né-moldus (on vous laisse deviner qui les lui as apprises) au plus grand dam d'Ekan. • baguette ; Si la baguette d'Ekan a toujours été sa plus fidèle amie, elle a failli aussi être celle qui la trahirait lors de son inspection par les Mangemorts. En effet, le bois de pommier qui la constitue est reconnu pour être un bois de bonne nature, convenant aux idéalistes et incapable de produire la moindre magie noire. De plus, le poil de loup-garou qu'elle contient, parfait pour la métamorphose, renforce le lien privilégié que la baguette et son sorcier entretiennent avec la nature et les créatures magiques. Pour finir, sa souplesse et sa petite taille, dix-neuf centimètres soixante-quinze, font d'elle une baguette d'une très bonne précision et rapidité. • miroir à double sens; Ekan ne possède pas de miroir à double sens.

The stars have faded away
► Avis sur la situation actuelle : Ekan travaille dur, sans relâche, s'affairant chaque seconde de chaque minute de chaque journée à s'occuper de ses créatures magiques. Il les nourrit, il les soigne, il joue avec, il nettoie et répare leur enclos et recommence sans cesse, se plongeant corps et âme dans un travail qui n'était plus le sien mais qu'il se doit de faire pour éviter de penser à ce qui se passe au dehors des grilles du zoo. Mais rien n'y fait, il vient toujours un moment où la dure réalité qui sévit dans Londres le rattrape, bien souvent à cause de l'absence de visages enjoués, d'enfants émerveillés parcourant de leurs petites jambes les allées du parc magique. La guerre traîne depuis bien trop longtemps, le régime de terreur qui s'est installé le débecte, d'autant plus qu'il empêche son magizoo de vivre pleinement, mais il ne peut se permettre de le penser. Sa survie et celle de ses bêtes, de son zoo en dépendent, alors il sourit, ravale sa fierté et courbe l'échine devant ce Magister impitoyable. Le Fictio l'aide à supporter la réalité de temps en temps, à se supporter lui-même, mais il est très souvent rappelé à l'ordre par son directeur et amant Izar. Il l'aime et il ferait tout pour lui, vraiment, mais il ne peut s'empêcher de grimacer en le voyant se réjouir de la situation, lui le pro-Mangemort, lui le pro-Sang-Pur qui a mis son zoo à disposition du Lord pour torturer et assassiner de pauvres innocents, et même si Ekan sait que c'est ce qui le sauve, il a de plus en plus de mal avec le nombre de sacrifices qu'il doit faire. Parfois, l'ancien Gryffondor qui vit en lui rugit, reprend du poil de la bête et, dans la mesure du possible, essaie d'aider les Insurgés d'une manière ou d'une autre dans le plus grand secret. Il les héberge dans des enclos, il les nourrit comme il peut avant de les faire partir en toute hâte, craignant que Izar ne découvre ses agissements. C'est d'ailleurs lors d'une de ses prises de conscience qu'il a aussi compris l'utilité des Rebuts, ou du moins, ce qu'il pouvait faire pour les aider. Si le concept lui donne une profonde envie de vomir, il a décidé d'en acheter un et de le mettre au service du zoo : les employés « au sang souillé » étant tous partis, il avait prétexté avoir besoin d'aide pour entretenir le parc. Mais derrière ce mensonge se cache en vérité le désir d'épargner une vie d'esclavagisme aux pieds d'un Mangemort à un pauvre malheureux, maigre contribution qu'il peut faire pour les Insurgés et surtout, contre le Magister. Mais bien sûr, c'était sans compter sur Izar...

► Infos en vrac : Ekan faisait partie de l'Équipe de Quidditch de Gryffondor en tant que Poursuiveur. Amateur des sensations fortes, il se sentait aussi à l'aise sur un balai qu'en présence de créatures, et bien qu'il n'était pas le meilleur dans son équipe, il finissait toujours par bien s'en sortir lors des matchs, lançant quelques Souafles bien placés. Sans grande surprise, Ekan a toujours excellé en Soins aux Créatures Magiques. Ses connaissances en la matière lui ont toujours donné un certain avantage aussi lors des Cours de Défenses contre les Forces du Mal. Il a reçu un Optimal pour ces deux matières et un Effort Exceptionnel en Sortilèges et en Études des Runes, matières dans lesquelles il se débrouillait très bien aussi à Poudlard. Les connaissances en Botanique sont souvent les bienvenues lorsque l'on traite avec les créatures magiques, que ce soit en terme de nourriture, de soin ou même d'habitat naturel, et pourtant, Ekan a toujours eu du mal dans cette matière, s'en sortant tout juste lors de ses Aspics avec un A. Certains y voient une certaine ironie, sachant que le second prénom d'Ekan, Virbius, est le prénom d'une divinité romaine des forêts. Ekan compte une dizaine de tatouages sur son corps, souvenirs du temps où il pratiquait encore régulièrement sa magie runique afin de renforcer ses capacités quand il travaillait au Département de Régulation de Créatures Magiques. Aujourd'hui, il ne la pratique plus tellement, si ce n'est pour renforcer les barrières magiques qui protègent ses clients de ses créatures. Nota Bene : Le tatouage sur son bras représente son grand-père dans ses jeunes années, alors qu'il partait en voyage pour trouver des Selmas, serpents de mer très dangereux vivant dans les lacs gelés de la Norvège. Il n'a rien de magique et, même s'il l'a fait lors d'une grosse gueule de bois, il n'en a absolument pas honte et n'a jamais songé à l'effacer. Si les apparences montrent le contraire, une partie d'Ekan n'a pas perdu espoir qu'un jour la paix et la justice reviennent en Angleterre. C'est pourquoi il tient secrètement une liste de toutes les pauvres victimes qui ont eu le malheur de pénétrer dans l'enceinte du zoo. Afin de ne pas oublier les atrocités commises par le Magister, par Izar et par lui, il considère cette liste comme une maigre chance de rédemption pour ses actions et pour sa lâcheté, pensant que le fait de savoir ce qui était arrivé à ses membres aiderait la communauté sorcière à le pardonner, ne serait-ce qu'un peu. Pendant plusieurs années, Ekan s'est occupé des Sombrals du parc sans pour autant les voir mais, forcé de participer aux atrocités perpétrées par Izar et le Magister, il est depuis capable de voir les créatures squelettiques et leurs grandes ailes noires, constant rappel de la boucherie qu'est devenue son zoo. Si par le passé, Ekan a créé une forte dépendance au Fictio, fuyant les affres de la guerre et trouvant refuge dans ses rêves, depuis le début de la guerre, il a su s'en sortir grâce à Izar (et son ultimatum). Il reste cependant un consommateur occasionnel à l'insu de son bienfaiteur lorsque la situation devient ingérable pour lui. Sa position au sein du zoo lui a aussi valu la sympathie de son dealer qui voit en lui l'occasion de se procurer des dards de Bylliwig contre quelques doses de Fictio gratuites. Si Ekan considère sa santé comme étant de fer, il y a toutefois une légère ombre au tableau qui vient compliquer légèrement ses relations avec les autres. Souffrant d'un léger syndrome de raynaud, Ekan est sujet à des problèmes de circulation du sang dans ses extrémités, provoquant de temps en temps quelques douleurs dans ses mains et ses pieds. Points gênants de cette maladie bénigne, la couleur des membres qui virent au bleu-violet lorsqu'il fait trop froid et leur température, les rendant si gelées que pour se réchauffer l'hiver il doit d'abord passer ses mains sous l'eau froide avant de passer à l'eau chaude, de quoi refroidir les ardeurs de ses amants lors des soirs d'hiver lorsqu'il se met à les toucher, à son plus grand malheur. Ce léger problème de santé lui a d'ailleurs valu le surnom de mains d'Inferi à cause de leur couleur et leur froideur, surnom bien heureusement peu utilisé cependant. Nota Bene: Ekan est aussi circoncis depuis son plus jeune âge pour raison de santé. Si les mœurs sorcières sont parfois légères et douteuses en matière d'accouplement avec des êtres magiques, Ekan est la cible d'une rumeur encore plus dégradante à son sujet. Sa passion dévorante pour les créatures magiques étant connue de tous, il n'a pas fallu longtemps avant que naissent certains racontards sur la nature de ses relations avec les créatures du zoo. Sa relation avec le directeur Izar est ce qui l'a conduit à être son bras droit, mais il est dit que le jeune Kettleburn préfère et passe le plus clair de son temps dans les enclos magiques, à l'abri des regards indiscrets. « Bientôt une nouvelle espèce en exclusivité au Magizoo de Londres » rapportait un article de Rita Skeeter dans la Gazette du Sorcier il y a quelques temps qui affirmait que le jeune Ekan avait des rapports sexuels avec ses bêtes femelles afin de créer une nouvelle race hybride. Gross !

Nothing compares to you
• pseudo & âge ; Lestrarcher, du haut de ses 22 ans, pour servir. Ou vous desservir What a Face • comment as-tu trouvé le forum ? C'est Blaise d'amour qui me l'a montré au début puis Pansy et Snapy ont fini de me convaincre haha I love you • ton avis, tes suggestions ; Beau forum bien pensé et bien monté perv• connexion ; Souvent présent, il va juste falloir que je reprenne un rythme rpgique parce que j'ai plus l'habitude Arrow . • quelque chose à ajouter ? #juicingislife



Dernière édition par Ekan V. Kettleburn le Lun 16 Mar 2015 - 14:26, édité 3 fois
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Ekan V. Kettleburn ∫ Welcome to your life, there's no turning back. Empty
'Cause we got the fire
And we gonna let it burn


We, we don't have to worry 'bout nothing
'Cause we got the fire, and we're burning one hell of a something
Ekan resserra son écharpe autour de son cou, réprimant un tremblement. La neige avait cesser de tomber quelques heures auparavant, mais un vent polaire parcourait maintenant le parc, glaçant jusqu'à la moelle les élèves de troisième année qui suivaient leur cours de Soins aux Créatures Magiques. Si la matière était celle qu'Ekan préférait de loin, les conditions climatiques le laissaient toutefois un peu de marbre et ce n'était pas les trois feux de camp qu'ils avaient installé pour leur cours qui allaient le réchauffer, ni-même les créatures qu'ils étudiaient. Autour de lui, les élèves s'agitaient allègrement autour des feux, les entretenant autant pour ne pas geler sur place que pour nourrir les Salamandres de Feu qui sautaient sur les bûches craquantes, se délectant des flammes. Ekan connaissait déjà ces créatures qui lui rappelait la Salamandre d'Amazonie que son grand-père avait réussi à domestiquer, bien plus grande que ces spécimens, avec laquelle il s'amusait quand il allait chez lui pendant les vacances. Il regretta son absence. Les yeux rivés sur les flammes, il n'entendit pas la neige craquer derrière lui. « Tu veux que je te dise un secret ? » dit le Professeur Kettleburn, suffisamment bas pour que seul Ekan l'entende. Sursautant légèrement, il se retourna vivement vers son grand-père, le sourire aux lèvres, les yeux soudain animés par la curiosité. « Oui ! » Ils partageaient un lien particulier ensemble, unis tous les deux par une même passion dévorante pour les créatures magiques. Alors, à chaque fois qu'ils parlaient, ils en revenaient inlassablement toujours aux mêmes sujets. « Mais il faut me promettre que tu n'en parleras à personne, d'accord ? » Piqué un peu plus au vif dans sa curiosité, le jeune Gryffondor hocha vivement la tête, avide de savoir quel secret son grand-père lui réservait, si impatient d'être dans la confidence à son tour qu'il ne fit pas vraiment attention à la mine sérieuse que l'adulte affichait, contrastant avec l'habituelle insouciance qui marquait ses traits. « Hagrid m'a parlé d'une espèce particulière d'araignée qui vit dans la Forêt Interdite. » L'excitation du garçon retomba quelque peu, ne s'attendant pas à ce genre de créatures. Des espèces d'araignées, il y en avait des centaines et des centaines, la plupart ne présentant même pas de signes de magie ou étant inoffensive pour les sorciers. Les rares spécimens dignes d'attention pour les Kettleburn ne vivaient pas dans des régions aussi froides que la Grande-Bretagne. Alors qu'il s'apprêtait à répondre, peu convaincu par le secret de son grand-père, ce dernier reprit la parole. « Des Acromentules ! » Cette fois, Ekan releva vivement la tête vers Silvanus, ne sachant pas s'il fallait le croire ou non. Classée XXXXX par le Ministère, l'Acromentule était impossible à domestiquer et connue pour être une tueuse de sorciers vivant dans les régions tropicales, il était impossible qu'un nid se soit instalé dans la Forêt Interdite. Du moins, de manière naturelle. « C'est vrai ?! Je veux en voir ! » dit le jeune Gryffondor, haussant un peu la voix, attirant de fait l'attention de ses camarades les plus proches. Un sourire bienveillant étira les lèvres du vieux sorcier alors qu'il l'entraîna un peu plus loin. Au milieu des élèves, un élève commença à crier, voyant sa robe commencer à s'enflammer mais le professeur n'y prêta guère attention, affichant cette fois une mine grave. « J'ai bien peur que cela ne soit impossible Ekan. Tu ne dois pas les approcher, en aucun cas. » rétorqua Silvanus, conscient qu'il coupait l'herbe sous le pied de son petit-fils qui affichait une mine déconfite. Mais les Acromentules n'étaient pas des créatures avec lesquelles on pouvait s'amuser. Il avait mis Ekan dans la confidence parce qu'ils ne se cachaient rien, mais il ne voulait pas risquer sa vie. « Je t'interdis formellement d'aller les chercher, tu m'as bien compris ? » Ekan savait très bien de quoi étaient capables les araignées géantes, mais la curiosité et l'envie d'en voir une de près étaient bien plus fortes. Il acquiesça lentement, les yeux baissés, pour montrer sa déception et sa compréhension. « Ce n'est pas qu'une jambe que tu risques de perdre avec ces créatures... » lui dit le professeur, lui montrant d'un signe de tête sa vieille jambe de bois roussie par les flammes. « Professeur ! » Interrompu par le cri perçant d'une élève, Silvanus releva la tête et regarda en direction du groupe. Un élève avait maintenant le bras entier en feu, énième accident qui survenait lors des cours du Professeur Kettleburn. Adressant un dernier regard à la fois bienveillant et sérieux, Silvanus laissa vite Ekan pour aller s'occuper du jeune sorcier en difficulté.

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« Il faut qu'on aille dans la Forêt Interdite la nuit prochaine ! » souffla Ekan parmi le vacarme qui faisait rage dans la Grande Salle, parlant toutefois assez bas pour que personne d'autre que ses deux amis ne puissent l'entendre. Préparant une énième sortie en douce pour la nuit, leur petite discussion clandestine avait des airs de déjà vu et Ashley ne se gêna pas pour lui faire savoir le fond de sa pensée. « T'en as pas marre d'y aller ? Ya rien à voir là-bas. » Ekan se tourna vers Jacob, cherchant du soutien dans le regard de son meilleur ami, mais ce dernier continuait d'avaler tout ce qui passait à portée de mains, gardant de fait le silence. Ils avaient déjà visité la Forêt Interdite, de jour comme de nuit, et malgré la terrible réputation qui la précédait, ne s'était jamais retrouvé face à un quelconque danger, à la plus grande déception d'Ekan. Mais cette fois, c'était différent, il le sentait. « Mon grand-père m'a dit tout à l'heure que des Acromentules y vivaient ! » Cette fois, Jacob s'arrêta et fixa Ekan, à la fois intrigué et inquiet. Ashley, quant à elle, continua du manger comme si de rien. « Mais co-» « C'est quoi ça ? » finit-elle par demander, coupant la parole et tuant dans l'oeuf dans l'excitation montante du jeune homme. Les deux garçons tournèrent la tête en même temps vers leur acolyte, abasourdis et agacés par tant d'ignorance. Elle avait beau être une née-moldue, cela n'excusait pas tout aux yeux des deux sorciers et certainement pas quand il s'agissait de créatures magiques, passion qu'Ekan avait réussi à communiquer à son meilleur ami. « Des araignées géantes douées de parole et très dangereuses pour les sorciers. » rétorqua Jacob avant de la gratifier d'un sourire désespéré. Il s'apprêtait à poser des questions au jeune Kettleburn quand Ashley reprit la parole, nonchalante. « Sans moi alors. J'ai pas envie de me faire bouffer. » Les deux garçons la regardèrent, dépités. Ekan ne comprenait pas ce manque d'intérêt total pour les créatures. Ses notions de danger et de raisonnable étaient certes approximatives, mais l'appel du grand frisson était bien plus fort, surtout quand il pouvait se confronter à des créatures dangereuses. En tant que Gryffondor, il en attendait autant de ses deux amis et bien souvent, il était rarement déçu par son meilleur ami qui le suivait toujours dans ses aventures. « Allez, fais pas la trouillarde ! On s'approchera pas trop, promis ! » titilla le jeune Kettleburn avant de prendre une cuisse de poulet et d'y planter les dents, sachant très bien qu'elle finirait tôt ou tard par craquer, incapable de rester sur la touche lorsque ses deux amis partaient à l'aventure. « Tu ne devrais pas faire des promesses que tu ne respecteras pas. » dit alors Jacob, avant d'éclater de rire, bientôt suivi par les deux amis.


Light it up, like we're the stars of the human race
Poussant un long soupire, Ekan traîna des pieds jusqu'à son bureau où l'attendait une montagne de paperasse, abandonnant dans un coin son sac à dos troué, éventré par un Magyar à Pointes lors de sa dernière mission. S'installant mollement dans son fauteuil, il contempla la pile de papiers qui s'était amassé depuis son départ pour le continent, épuisé d'avance par la dose de travail qu'il lui faudrait pour en venir à bout. Il n'y avait rien de plus déprimant que la paperasse pour Ekan qui préférait largement être sur le terrain à étudier les différentes espèces de dragon qui lui étaient assignées dans ses missions, profitant de chaque voyage pour élargir ses connaissances sur les créatures magiques qui peuplaient les contrées étrangères. A moitié affalé dans le confortable fauteuil, Ekan porta ses mains à sa tête pour se masser les temps, fermant les yeux, essayant de se détendre et de chasser les mauvaises pensées et l'image de Jacob qui parasitaient son esprit. Au même moment, la porte de son bureau s'ouvrit et son collègue de travail Troy, avec qui il partait en mission quand ce n'était pas avec Jacob, entra dans la pièce. Levant à peine les yeux vers lui, Ekan n'eut pas besoin de voir l'inquiétude et la fatigue qui marquait son visage pour savoir ce qu'il était venu faire ici. « Ca va Ekan ? Tu tiens le coup ? » Décidant d'ignorer la question de son partenaire, il continua lentement son massage des tempes, cherchant un semblant de motivation qui serait restée cachée quelque part dans un recoin de son esprit. Il espéra que l'absence de réponse serait suffisante et que Troy comprendrait le message, mais il ne l'entendit pas faire demi-tour ni la porte se rouvrir. Ouvrant à moitié un œil, il vit le sorcier qui s'était installé sur l'autre fauteuil le fixer intensément avec ce regard qui laissait songer qu'il ne s'en irait qu'une fois qu'Ekan eût dit ce qu'il avait sur le cœur. Refermant l'oeil, Ekan poussa un nouveau soupir, d'agacement cette fois, sentant que le Troll – c'était le surnom qu'il avait donné à Troy à cause de son prénom qui s'en rapprochait mais aussi et surtout, son intelligence, ou plutôt, son absence d'intelligence. « Écoute, si t'as besoin de parler, tu sais que je suis là à n'importe quelle heure. » Laissant tomber ses mains sur les accoudoirs, Ekan ouvrit les yeux et afficha un sourire forcé. Troy avait beau être gentil, il ne savait jamais quand il fallait arrêter d'être lourd et laisser les gens tout seul. Et à ce moment précis, c'était tout ce à quoi Ekan aspirait. Du calme et du silence pour se retrouver avec lui, ses pensées et faire son deuil en toute tranquillité. « C'est gentil, mais ça va. » Il savait que ça ne lui suffirait pas, qu'il allait ramener le sujet sur le tapis une nouvelle fois pour le faire parler, pour qu'il s'ouvre à lui, lui qui essayait désespérément d'être son ami. Mais son ami, c'était Jacob, pas le Troll. « Je sais que c'est pas évi- » « Jacob est mort, ça arrive. Ca sert à rien d'en parler pendant des heures alors qu'on a du boulot. » Ekan était sur les nerfs et la nouvelle tentaive de Troy ne l'aidait pas à se calmer, aussi l'avait-il interrompu pour lui faire comprendre qu'il fallait qu'il arrête. C'était bien gentil à lui de vouloir l'aider à faire son deuil, mais Jacob était mort et il n'y avait rien qu'il puisse faire pour aider Ekan à surmonter cette épreuve, si ce n'était de lui foutre la paix. Franchement agacé, Ekan se redressa dans son fauteuil  et entreprit de trier les feuilles qui se dressaient devant lui pour lui faire comprendre que la conversation était finie. Et pourtant, Troy ne partait pas et continuait de le fixer. Essayant de ne pas faire attention à lui, le jeune Kettleburn se concentra sur les feuilles devant lui mais il avait beau les regarder, il ne parvenait à en tirer aucune information, incapable de lire quoi que ce soit dans cet état. L'agacement se transformait en colère, colère contre le comportement de Troy, colère contre la mort de Jacob. Il n'avait pas pu faire attention cet imbécile, plutôt que de se faire bouffer par un foutu Dent-de-Vipère du Pérou ? Jetant la feuille qu'il avait dans les mains sur son bureau, il releva les yeux vers le Troll qui attendait toujours un signe de sa part. Excédé, Ekan lui lança à la figure :   « De toute façon, j'resterai pas longtemps. » « Comment ça ? » avait-il aussitôt répondu, les rides de son front se creusant un peu plus pour marquer sa surprise et sa déception. « Ils me renvoient dans l'Unité de Capture des Loups-Garous. A cause de Jacob. » Détournant les yeux, Ekan repensa à cette unité et au bon temps qu'il y avait passé, la retrouver lui ferait probablement du bien. Puis c'était la seule équipe dans laquelle il n'avait jamais travaillé avec Jacob. Après avoir réussi ses ASPICs à Poudlard, le passionné des créatures avait rapidement atterri au Département de Contrôle et Régulation des Créatures Magiques, étonnant par ses connaissances et ses aptitudes. Très vite, il avait gravi les échelons et s'était baladé de division en division pour élargir son champ de compétence jusqu'à devenir l'un des meilleurs du département, et ce malgré son jeune âge. « Ah... » finit par dire Troy, à court d'argument. Il n'y avait plus rien à ajouter à cela. Satisfait de l'effet de la nouvelle, Ekan replongea le nez dans ses papiers, se forçant à rattraper le travail qui s'était accumulé. Au même moment, le Troll se leva lentement et tourna les talons, abandonnant le jeune Kettleburn derrière lui. Cependant, il n'avait pas fait deux mètres que la porte du bureau s'ouvrit à nouveau, laissant entrer une troisième personne.  « Bonjour, on peut vous aider ? » Voyant que son collègue prenait en charge le nouvel arrivant, Ekan ne leva pas les yeux et continua de trier ses papiers, gardant toutefois une oreille attentive au cas où ils auraient besoin d'aide. « Bonjour, je viens déposer une offre d'emploi. » Un petit sourire en coin, il continua sa tâche, pensant que le sorcier avait fait une erreur, que Troy s'empressa d'exprimer à voix haute. « Vous vous êtes trompé de département, Monsieur... ? » « Cadbury. Izar Cadbury. Et non, ce n'est pas dans mes habitudes de me tromper Monsieur. Maintenant si vous voulez bien m'excuser. » Intrigué par ce qu'il avait entendu, Ekan releva les yeux vers les deux hommes qui discutaient dans son bureau. Mr Cadbury, ce nom lui disait quelque chose mais il était incapable de lui de savoir quoi exactement. Le sorcier en question contourna son collègue – Ekan avait la nette impression qu'il avait su déceler en Troy le Troll qui avait pris la place de son cerveau – et se dirigea directement vers son bureau. Levant les yeux vers l'inconnu, Ekan resta bouche bée devant le sorcier. Comment avait-il pu oublier Mr Cadbury, le directeur du très célèbre et très apprécie Magizoo de Londres, celui-là même où Ekan allait se balader depuis des année avec son grand-père pendant ses vacances. Il n'avait jamais vu en personne le directeur mais il avait l'impression de le connaître depuis toujours, ne manquant jamais un article sur lui et son parc, sachant tout ce qu'il y avait à savoir sur lui. Incapable de décrocher les yeux de l'homme, Ekan afficha un sourire stupide, véritable gamin qui rencontrait son héros. « Tenez, voici l'offre. J'ai le sentiment que vous conviendriez parfaitement pour le poste. » Quelque chose brillait dans le regard des deux sorciers. Machinalement, Ekan tendit la main pour récupérer l'offre sans détourner le regard, plongeant ses prunelles marrons dans celles, intenses et profondes, de celui qui deviendrait son patron et son amant. Ekan était d'ailleurs à ce moment même à des milles de se douter de la véritable raison qui poussait le sorcier à s'intéresser à lui, et ce n'était pas pour ses compétences. La feuille en main, le regard toujours hypnotisé par la présence charismatique du directeur qui semblait tout à coup emplir toute la pièce, occultant de son esprit la paperasse qui s'étalait sur son bureau, la présence superflue de Troy ou même l'image de Jacob qui ne l'avait pas quitté depuis plusieurs jours, Ekan ne savait plus vraiment où se mettre. A ce moment précis, il aurait pu dire oui à n'importe quoi. Oui à Izar. « Merci. Je …  Je vais regarder ça attentivement alors. » parvint-il à balbutier. Le sorcier le mettait dans tous ses états, son cœur tambourinait contre sa cage thoracique et ses poumons semblaient manquer d'oxygène. Parvenant à détacher son regard quelques instants, il posa rapidement ses yeux sur le parchemin, ces quelques secondes suffisant à lui faire comprendre qu'on lui proposait un poste à responsabilités dans le parc. Une nouvelle fois, il tourna ses yeux brillants vers le directeur du Magizoo qui en profita pour lui poser une question.   « Et vous vous appelez .. ? » « Kettleburn. Ekan Kettleburn. » répondit-il aussitôt, craignant de passer à côté de la chance de sa vie s'il ne répondait pas sur le champ. « Un Kettleburn en plus. Votre réputation vous précède Mr Kettleburn. J'espère entendre de vos nouvelles rapidement. » Sur ces derniers mots, Izar fit demi-tour et quitta le bureau encombré, adressant un sourire franc au jeune sorcier avant de passer devant le Troll sans lui dire au revoir. Ekan, lui, regardait l'homme quitter son bureau, ne pouvant empêcher ses yeux de glisser sur sa silhouette pour aller mater ses fesses. Il eut envie de lui crier que bien sûr, il entendrait rapidement parler de lui, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il resta là plusieurs minutes la bouche ouverte et le cœur palpitant, complètement déboussolé par la présence magnétique du directeur, s'imaginant déjà travailler à ses côtés, administrant avec le plus grand plaisir l'endroit qu'il considérait comme un paradis terrestre.



Dernière édition par Ekan V. Kettleburn le Dim 22 Mar 2015 - 2:48, édité 10 fois
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Ekan V. Kettleburn ∫ Welcome to your life, there's no turning back. Empty
Everybody wants to rule the world
There's a room where the light won't find you  

We will find you acting on your best behavior, turn your back on Mother Nature
« Allez Ekan, on va être en retard ! » La voix d'Izar lui parvint depuis la chambre, forte et pressante, alors que le jeune Kettleburn fixait le miroir de la salle de bain depuis plusieurs minutes déjà, livide. *Allez, tu peux le faire. Il le faut.* La main tremblante, il porta lentement le verre de Whisky Pur Feu à ses lèvres et but d'une traite le liquide ambré. Une grimace déforma ses traits et il s'empressa de boire quelques gorgées d'eau pour se débarrasser de l'amertume qui traînait sur sa langue et du feu qui embrasait sa gorge. Instantanément, ses joues reprirent une légère teinte rosée, donnant un peu plus de vie au jeune Ekan qui se décomposait.« Ekan ! » « J'arrive ! » répondit-il aussitôt, reprenant ses esprits. Rapidement, il se passa un coup d'eau sur le visage avant de se donner quelques claques,  faisant disparaître la pâleur qui prenait de plus en plus de droit sur son visage. Il se regarda une dernière fois dans le miroir, ajusta son nœud papillon et quitta la salle de bain, emportant avec lui son courage, scellé dans son estomac sous la forme de l'alcool ardent.

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« Mlle Lestrange, vous êtes ravissante ce soir. Soyez la bienvenue au Magizoo de Londres. » Si Ekan s'efforçait depuis le début de la soirée à sourire le plus naturellement possible, affichant un rictus faux mais néanmoins assez convaincant au reste de ses invités, il n'avait pas vraiment besoin de se forcer quand il s'agissait d'accueillir la jeune Lestrange. « Merci Ekan. » répondit-elle simplement avant de continuer son chemin, un léger sourire aux lèvres, rejoignant de fait la petite foule qui attendaient les derniers arrivants. Ekan regarda la fine silhouette s'éloigner, se demandant vraiment la demoiselle appréciait vraiment leurs spectacles ou si … « Kettleburn… je me doutais que vous finiriez par ramasser fientes et crottins. » Prenant une longue inspiration, Ekan se retourna vers le nouvel arrivant dont il ne connaissait que trop bien la voix dégoulinante de dédain, habitué à ses remarques acerbes depuis son passage dans les cachots de Poudlard. « Professeur Snape, quel plaisir de vous revoir. » lui répondit-il avec ce même air narquois et hypocrite qu'il avait arboré durant cinq années de cours de potions. Mais il ne l'écoutait déjà plus, ayant continué son chemin sans même prêter attention à son hôte, allant retrouver ses précieux amis les Mangemorts. Levant les yeux au ciel, Ekan essaye de reprendre convenance, passablement irrité par la remarque condescendante de son ancien professeur. C'était de sa faute s'il en était là, la sienne et celle de son Magister, qui avait forcé ses employés à fuir sous prétexte qu'ils n'avaient pas le sang adéquat pour faire partie de la communauté magique. Maintenant, Ekan se retrouvait à faire le portier et à s'occuper du zoo comme le ferait un simple employé alors qu'il était censé le diriger aux côtés d'Izar. Il n'eut cependant pas le luxe de ruminer ses sombres pensées, voyant se profiler une nouvelle silhouette à l'entrée du parc. « Et voici notre plus grand bienfaiteur. Soyez le bienvenu parmi nous Mr Carrow. J'espère que le spectacle de ce soir vous plaira autant que le dernier. » parvint-il à dire sur une note enjouée, affichant son plus beau sourire pour ce membre si spécial. Lazarus avait été l'un des premiers clients et surtout l'un des plus gros donateurs lorsqu'Izar et lui avaient lancé cette nouvelle animation privée, aussi occupait-il une place spéciale pour le Magizoo qui écoutait toujours très attentivement quand le Carrow avait une nouvelle suggestion. « Merci Ekan. Je n'en doute pas un seul instant. » répondit aussi allègrement Lazarus, agrémentant son hôte d'une petite tape sur l'épaule. Exposant son enthousiasme au reste du monde, Ekan attendit qu'il eut attiré l'attention de tous les invités pour se retourner et grimacer une énième fois, cherchant ce qui lui restait de courage dans les tripes pour accueillir les derniers arrivants. Lazarus et ses suggestions le rendaient malade. Lui plus qu'un autre appréciait franchement ces morbides effusions de sang, ces spectacles macabres et proposait des idées plus sordides les unes que les autres. C'était d'ailleurs pour cela qu'Izar avait personnellement chargé Ekan d'être un hôte exemplaire et au service de Mr Carrow, certain que le jeune sous-directeur saurait faire ce qu'il fallait pour satisfaire le Mangemort et attiré de fait de nouvelles généreuses donations.  Finalement, Avec du temps et à grands renforts de courage, de Whisky Pur Feu et de Fictio, Ekan était parvenu à ses fins et avait instauré une relation de confiance avec le vieux Carrow.


Avisant le buffet qui abritait les rafraîchissements et amuse-gueules que le Magizoo avait préparé spécialement pour l'occasion, Ekan décida qu'il avait besoin d'une nouvelle dose de courage et se dirigea donc vers le liquide ambré dont il avait désespérément besoin. Prenant soin d'éviter Lazarus et les autres Mangemorts un peu trop excités, il prit cependant soin de garder ce faux sourire qui lui déformait le visage, tordant son habituel sourire bienveillant en une grimace mal assurée, ravalant à grande difficulté la bile qui lui brûlait l’œsophage. Plus que quelques mètres le séparaient de son salvateur, il pouvait presque sentir le parfum enivrant du Whisky, quand on le bouscula un peu sur la droite. Il ne prit pas la peine de s'arrêter, son rythme cardiaque s’accélérant. Plus que trois mètres. Une haute silhouette noire lui barra la route,  une goutte de sueur perla sur son front. Il s'arrêta quelques instants, ne sachant quoi faire. Sans regarder l'homme devant lui, il lui adressa seulement un sourire qu'il ne parvenait plus à feindre correctement, ne s'apercevant même pas que le Mangemort lui tournait le dos. Plus que deux mètres. Plus rien autour de lui n'existait, seule la bouteille remplie de courage semblait briller dans les ténèbres de cette douce soirée d'été. Plus qu'un mètre. Quelque part derrière lui, il lui sembla entendre son prénom. Mais il ne se retourna pas. Finalement, il atteignit le buffet et empoigna d'une main tremblante la bouteille de Whisky Pur Feu avant de se servir verre qu'il descendit d'une traite. Il sentit l'alcool salvateur s'insinuer en lui, brûlant tout sur son passage, chassant jusqu'à la moindre once de bile ou d'hésitation vers les tréfonds de son être. Il ne craquerait pas ce soir. Se servant un deuxième verre du liquide ambré, il essuya les gouttes qui parsemaient son front d'un revers de manche, essayant de reprendre contenance alors que l'alcool lui tordait l'estomac. Un mal nécessaire car le pire étaient encore à venir. Essayant de calmer sa respiration qui s'était emballé en même temps que son rythme cardiaque, Ekan but une nouvelle gorgée avant de refaire face à ses invités. Personne n'avait remarqué la détresse qui s'était éprise du jeune sous-directeur. Personne. Sauf Izar. Croisant son regard, Ekan sentit l'accusation à peine voilée enflammer les prunelles son amant avant que ce dernier ne lui fasse signe d'un geste sec de regarder l'heure. Presque ving heures. *Showtime...* se dit le jeune Kettleburn, déglutissant bruyamment. Fermant les yeux quelques secondes pour rassembler une dernière fois ses esprits, Ekan porta une nouvelle fois son verre jusqu'à ses lèvres, laissant la boisson tuer les derniers relents de culpabilité qui avaient résisté à la première vague. Au bout de quelques instants, il rouvrit les yeux, fin prêt à affronter de nouveau son assemblée, et se dirigea vers l'enclos phare de ces soirées qu'il avait, comme à chaque fois, recouvert d'un rideau pourpre. Pourpre comme le sang qui serait versé lors de la soirée. Amplifiant un peu sa voix à l'aide de sa baguette, Ekan prit la parole. « Très bien, Mesdames et Messieurs, si je peux avoir votre attention un instant. Mr XXX aimerait partager quelques mots avec vous avant que le spectacle ne commence. » Les bavardages continuèrent encore quelques instants avant que le silence ne se fasse, l'attention de chacun maintenant tournée vers le charismatique directeur du Magizoo de Londres. Ekan céda avec joie sa place à son amant et supérieur afin qu'il puisse accueillir à son tour ses invités. « Messieurs, mesdames, nous sommes heureux de vous recevoir en cette occasion spéciale. Nombre d'entre vous connaissent déjà la maison, mais pour nos nouveaux amis, j'aimerais rappeler que des rafraîchissements seront proposés tout au long de la représentation, et que chaque idée pour améliorer le spectacle peut nous être transmise sur le champ. Nous sommes là pour satisfaire à vos désirs et vous faire passer, je l'espère, une très bonne soirée. » Et alors qu'Izar terminait tout juste sa phrase, Ekan éteignit d'un coup de baguette les lumières et leva le rideau qui recouvrait la vitre de l'enclos, révélant plusieurs silhouettes humaines – des adultes Moldus mais aussi des enfants – munies d'armes toutes aussi étranges et grotesques pour l'assemblée de Mangemorts hilares qui se délectait par avance du sort qu'ils allaient subir. Ekan rejoint le dernier rang, essayant de ne pas trop regarder  l'horreur qui allait se passer sous ses yeux, sous sa responsabilité. De nouveaux noms qu'il devrait ajouter à la longue liste des victimes de sa lâcheté.


It's my own desire, it's my own remorse.
« Debout. » Les rayons du soleil agressèrent violemment Ekan alors que ce dernier dormait encore, confortablement installé au milieu de son grand lit, à l'abri de la réalité sous sa couette protectrice. « Humm... » Il n'avait même pas la force de parler, de dire à Izar qu'il était mieux là et qu'il voulait y rester alors il grogna, prenant soin de se retourner sur le ventre et d'enfouir sa tête sous un oreiller, retournant à la quiétude des ténèbres et du silence. Il était bien là, dans ce rêve qu'il contrôlait parfaitement, où la disparition du Magister rimait avec la prospérité du Magizoo, où les affres de la guerre n'étaient plus qu'un vieux souvenir que l'on avait entreposé au fond d'une Pensine. « Ekan debout. Lève-toi maintenant ! » La voix d'Izar, bien qu'étouffée par le coussin qui couvrait la tête du jeune Kettleburn, s'était faite plus forte, plus ferme et à la parole s'étaient joints les gestes. D'un coup de baguette magique, le sorcier avaient envoyé à l'autre bout de la pièce la couette et les oreillers, révélant le corps nu de son amant encore endormi. Ekan grogna un nouvelle fois, se recroquevillant lentement, tentant de se protéger comme il pouvait contre le monde extérieur et ses agressions. « Quoi ? » parvint-il à dire, laissant une pointe d'agacement poindre dans le ton de sa voix avant de bailler ostensiblement à l'adresse d'Izar. Pourquoi ne pouvait-il pas le laisser dormir un peu en paix ? Une fois de temps en temps, ça ne le tuerait pas si Ekan faisait la grasse matinée. « Comment ça quoi ? Tu comptes rester au lit jusqu'à quelle heure encore ? » Il hurlait presque. Derrière ses paupières à demi-fermées, Ekan ne comprenait pas trop ce qu'il se passait, pourquoi Izar s'énervait de la sorte alors qu'il ne faisait rien de mal. Il grogna une nouvelle fois pour lui dire de se calmer, incapable de faire une phrase complète dans cet état. Prenant appui sur ses bras, il tenta de se relever un peu pour faire face à la furie qui martelait le carrelage de la chambre de ses pieds, tournant en rond comme un lion en cage. Alors qu'Ekan allait ouvrir les yeux, il reçut en pleine face quelques habits roulés en boule, sentant plus que de raison le renfermé et la transpiration. « Humm. » « Humm » pour râler, « humm » pour dire merci, comme si c'était le seul mot que le jeune sorcier était capable de dire avant que ce dernier n'entreprenne de s'habiller. Parvenant péniblement à se mettre assis, il fut déséquilibré quelques instants par la violence de la lumière alors qu'il ouvrait les yeux pour la première fois. « Écoute-moi bien Ekan, parce que je ne le te dirai pas une deuxième fois. Je sais que ce n'est pas facile pour toi. » Soudain, comme s'il avait reçu un Doloris de plein fouet, Ekan se réveilla d'un coup, reprenant ses esprits. Pas facile pour lui ? Pas facile pour lui ?! Izar n'avait aucune idée de ce qu'Ekan vivait. Il était peut-être parfaitement à l'aise lui, évoluant dans une société où ses idéaux étaient la norme, où chasser, torturer et tuer des gens dont l'opinion politique ou le « Statut du Sang » différaient de ceux exigés par le Magister constituait un passe-temps aussi banal que de jouer aux Bavboules, mais pour le jeune Kettleburn, il en était tout autre. C'était un combat de tous les jours qu'il devait mener pour pouvoir survivre dans ce monde qui n'admettait aucune erreur, un combat pour sauvegarder tout ce pour quoi il s'était battu pendant des années : son poste, son zoo, lui. Il avait fait le choix de garder tout ça et il en payait le prix fort maintenant, laissant l'horreur et la culpabilité le ronger jusqu'à la moelle alors qu'il perdait chaque jour un peu plus de sa motivation, de son innocence et de son intégrité. Ekan pensa à cette liste qu'il gardait précieusement et dont les noms ne cessaient de s'ajouter au fil des semaines, triste énumération de dommages collatéraux causé par son égoïsme et sa lâcheté. Une crampe lui noua l'estomac et ses yeux s'humidifièrent. Izar n'avait aucune idée de ce qu'Ekan vivait, que le monde dans lequel ils évoluaient lui donnait envie de vomir et qu'il préférait passer ses journées à dormir à l'abri sous sa couette, revivant encore et toujours ses premières années au sein du Magizoo, bien avant que le Magister ne prenne le pouvoir, grâce aux petites sphères bleues qu'il achetait et consommait toujours un peu plus chaque semaine, au point d'abandonner peu à peu le zoo et de passer la moitié de ses journée au fond de son lit, un sourire béat placardé sur son visage quand rien n'aurait du lui donné envie de sourire. « Mais fais un effort et remotive-toi, sinon tu prends la porte. » De nouveau, une violente crampe noua l'estomac du jeune sorcier, mais cette fois, ce n'était pas la colère qui le clouait sur place, mais la peur. Comme une deuxième claque qu'il se prenait en pleine figure, la peur de perdre tout ce qu'il avait bâti jusqu'ici résonna jusque dans les tréfonds de son esprit. Tétanisé, incapable de parler face à cet ultimatum, il ne pouvait que fixer l'homme qui lui avait tout donné et qui pouvait tout lui reprendre sans pouvoir broncher. Il ne pouvait pas. Il ne voulait pas ! Pas après tout ces sacrifices, pas après toutes ces vies gâchées dans le but de protéger son zoo, son couple, sa vie. Cette fois, Ekan ne put retenir le trop plein d'émotions qui était remonté et il les laissa couler le long des ses joues, rivières salées parcourant les aspérités de son corps avant d'aller s'écraser sur le matelas et les vêtements, encore en boule entre ses jambes.   L'espace d'un instant, il eut envie de se jeter sur sa table de chevet et d'en sortir une dose de Fictio pour oublier ce réveil, pour oublier cette conversation et faire comme si rien ne s'était passé. Mais quelque chose dans l'attitude, dans le regard et le ton d'Izar lui interdisait de s'approcher de l'Orviétan, lui interdisait de se réfugier dans le déni comme il l'avait fait lors des dernières semaines, à tel point qu'il s'était mis en danger. Ekan avait refusé de voir que son Fictio avait failli le tuer à plusieurs reprises, mettant ses crises de somnambulisme sur le compte de l'épuisement et du stress que la gestion du zoo engendrait, vivant dans le déni le plus total, se complaisant dans un mensonge créé de toute pièce par son pauvre intellect en quête de sécurité sentimentale. « Je croyais que les Gryffondors n'étaient pas des lâches, alors ne te comportes pas comme tel. » Il avait raison, Izar savait pour le Fictio et il avait lui aussi raison, et Ekan le savait, le Fictio avait été la solution de facilité pour pouvoir supporter cette vie, la seule solution qu'il avait trouvé à l'époque, préférant abandonner le combat et subir les événements plutôt que d'assumer ses choix et se battre pour ce qui pouvait encore être sauvé. Reniflant bruyamment, Ekan parvenait à peine à voir Izar à travers les larmes qui obstruaient sa vue sans discontinuer, toujours incapable de parler. « Ne me déçois pas Ekan. Tu vaux beaucoup mieux que ça. » finit par dire Izar, à mi-mots. Sans plus de cérémonie, il tourna les talons et quitta la chambre, laissant le jeune sous-directeur seul. Il avait le choix maintenant, la balle était dans son camp. Il pouvait se lever et se battre, reprendre en main sa vie ou il pouvait se rallonge, prendre une autre dose de Fictio et quitter cette réalité dans ses rêves avant de la quitter une bonne fois pour touts réellement.

Help me make the most of freedom and of pleasure, nothing ever lasts forever
Les bras chargés de serviettes et linges propres, Ekan se faufila dans la serre, prenant soin de vérifier par dessus son épaule qu'il n'était pas suivi. Légèrement à cran, il laissa échapper un léger soupir avant de refermer la porte de service et de se glisser dans la jungle magique, ignorant les Billywigs et Botrucs qui déguerpissaient sur son passage, délaissant rapidement le sentier imposé par le zoo pour s'enfoncer dans la flore étouffante, à la recherche de l'entrée du passage secret. Il la trouva au bout de quelques minutes, derrière ce qu'un petit panneau décrivait comme une cascade de Filet du Diable mais qui n'était en réalité qu'un inoffensif Voltiflor, installé là par le jeune Kettleburn pour dissuader les curieux de s'approcher. Disparaissant derrière l'épaisse plante, Ekan sorti sa baguette et appuya sur une des racines au-dessus de sa tête pour faire apparaître l'entrée. Au bout de quelques minutes de marche, s'enfonçant légèrement sous terre, Ekan arriva dans une petite salle rudimentaire, creusée à même la pierre et éclairée par une torche. Sur un lit de fortune était allongé un sorcier au teint blafard et dont les habits étaient maculés de sang. Posant le linge à côté de lui, il fouilla quelques instants dans les serviettes avant d'en sortir une tablette de chocolat qu'il tendit sans dire un mot au blessé. « Merci. » Sans même prêter attention au remerciement du sorcier, Ekan attrapa une bassine et y fit couler un peu d'eau. Il fit tremper une serviette et après l'avoir un peu essorée, l'appliqua sur la profonde entaille qui s'étendait sur toute la longueur du mollet du blessé, nettoyant le sang séché et la jambe avant de la soigner. Enfermé dans sa concentration, s'appliquant du mieux qu'il pouvait pour alléger les maux de ce celui que la société appelait un insurgé, Ekan gardait le silence, préférant ne rien savoir sur l'étranger qui avait su pénétrer son magizoo malgré la fermeture hebdomadaire des portes.  Seul le bruit de la tablette de chocolat qu'on cassait résonnait dans cette petite cave, abri de fortune pour des âmes en cavale cherchant un peu de répit et de confort. « Joli Patronus. C'était quoi comme animal ? » relança le sorcier, la bouche remplie de ce chocolat qui faisait son effet, lui rendant peu à peu quelques couleurs sur le visage. « Une Salamandre de feu. » répondit un peu brusquement le sous-directeur, laissant toutefois transparaître une certaine fierté. Il avait mis plusieurs années avant de maîtriser ce sortilège et de voir apparaître une Salamandre de feu, la prenant aussitôt pour celle que son grand-père avait réussi à domestiquer et qu'Ekan avait toujours adoré depuis sa plus tendre enfance. C'était d'ailleurs à elle qu'il penait pour conjurer le charme, et aujourd'hui n'avait pas fait exception. Quand le sorcier s'était infiltré dans le zoo, poursuivi par quelques Détraqueurs, il n'avait pas fallu bien longtemps au jeune Kettleburn avant de sortir sa baguette et de penser à son grand père et sa créature pour faire apparaître la gerbe blanche. « Sympa. J'ai jamais réussi à faire en faire apparaître un corporel moi. » continue l'insurgé, pensant certainement qu'il pourrait continuer la conversation. Estimant qu'il en avait assez dit, Ekan reporta son attention sur la blessure et termina de la nettoyer en silence. Il alla chercher le une fiole de dictame qui traînait dans un coin, accessoire plus que nécessaire dans l'abri, et entreprit de soigner son invité, ne le prévenant toutefois pas que ça risquait de faire mal. Une fois que ses cris se furent calmés et la tâche accompli, Ekan se releva et s'adressa au sorcier. « Ne bouges pas, je vais te chercher de quoi manger et dormir. Profites en pour te changer, je me débarrasserai de ça.  » dit-il, montrant du regard les lambeaux de pantalon imbibés de sang qui gisaient au pied du lit.

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« Pourquoi tu fais tout ça ? Pourquoi tu prends le risque d'aider un insurgé ? » Rompant le silence qui régnait depuis un bon moment dans le refuge, le jeune insurgé qui répondait au nom de Draïgar leva ses yeux vers Ekan, parlant la bouche pleine, incapable de contenir sa curiosité plus longtemps. Ekan le fixa, se demandant s'il valait mieux qu'il réponde à une telle question. Après tout, il ne le connaissait pas tout, il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance. Et ce n'était pas parce que des Détraqueurs l'avait pourchassé que ça faisait de lui un véritable Insurgé. Ces êtres n'étaient pas connus pour leur indulgence et quiconque se trouvait sur leur chemin devenait une cible. Néanmoins, au-delà de la suspicion, quelque chose dans le regard de Draïgar lui disait qu'il ne risquait rien avec lui, qu'il pouvait l'aider et lui parler sans craindre en retour qu'il ne le vende. Il continua à le sonder quelques instants, le regardant engloutir sans repas sans prendre le temps de savourer le plat qui lui avait été concocté, probablement une habitude prise dans sa vie de cavale, avant de sourire tristement et de finalement lui répondre. « T'aurais préféré que je t'attrape et que je te livre aux autorités ? » *Ou pire...* ajouta-t-il dans sa tête, préférant ne pas parler des horreurs qui se perpétraient au sein du Magizoo. Izar était en voyage pour quelques jours, et avec lui se trouvait les cauchemars d'Ekan, autant profiter de ce répit temporaire.  Au bout de quelques instants, Ekan poussa un soupire et alla s'installer contre le mur de pierre froide, étirant ses jambes alors qu'il s'apprêtait à s'ouvrir. « C'est juste ma façon d'aider les Insurgés. » finit-il par avouer, officialisant de fait ses opinions politiques. Il était rare qu'il puisse ne parler à voix haute et il fallait bien avouer que garder le secret était assez pesant. Il avait besoin de quelqu'un avec qui il pouvait être lui-même à cent pour cent. Cette personne ne serait probablement jamais Draïgar, mais au moins, il pouvait laissé l'insurgé qu'il avait baillonné en lui ressortir avec l'étranger l'espace d'une soirée.  « Je n'ai jamais pu rejoindre les Insurgés, mais ce n'est pas pour autant que je suis d'accord avec le Magister. » dit-il, plus hypocrite que jamais. Il n'avait pas pu, ou il n'avait pas voulu ? La ligne qui séparait ces deux vérités était si ténue qu'il les confondait souvent, les mélangeant au point de ne plus savoir les dissocier. Il ne voulait pas abandonner son zoo ses bêtes ni Izar et quand bien même il avait voulu, il n'aurait jamais pu s'y résoudre, tenant plus que de raison à ce petit bout de paradis qu'il s'était construit, trop égoïste pour abandonner tout ça derrière et aller se battre pour une cause qui semblait désespérée. Restant silencieux quelques instants, les yeux rivés sur ses pieds, Ekan laissa sa culpabilité errer au gré de ses pensées qui le conduisirent jusqu'à ce petit carnet qu'il gardait secret et dont le poids lui pesait de plus en plus sur la conscience. Sortant de sa torpeur, il ramena ses genoux contre son torse, enserrant ses jambes de ses bras avant de reprendre la parole. « Alors quand l'occasion se présente, je les aide. Dans la mesure du possible. » avoua-t-il à mi-mot, révélant par le biais de sa confession le mal-être qui le tenaillait. « Et pourquoi tu n'as pas pu ? » Draïgar avait posé ses couverts, l'assiette reposait sur le lit, aussi propre que si elle n'avait jamais servie, et le regardait attentivement, un peu trop curieux d'entendre l'histoire du jeune Kettleburn. Se sentant sur une pente glissante, Ekan préféra garder pour lui cet égoïsme qui lui avait tant coûté et décida d'écourter la conversation.  « Assez de question pour ce soir. Il faut que tu te reposes. » Se levant presque d'un bond, le sous-directeur tourna le dos à l'insurgé pour reprendre ses esprits. Quelques secondes plus tard, son visage s'était refermé et il attrapa l'assiette et les couverts avant de se diriger vers la porte. « Je viendrai te voir demain matin pour préparer ton départ, tu ne peux pas rester indéfiniment au zoo. C'est dangereux par ici... » finit-il par dire, debout devant la porte ensorcelée, tournant le dos au sorcier qui n'avait pas protesté à son plus grand étonnement. L'entendant se glisser dans ses draps, il ne put s'empêcher de sourire tristement quand Le sorcier lui répondit : « Je pense qu'en situation dangereuse, j'en connais un rayon.. » C'était probablement vrai, mais il n'avait jamais affronté la moitié des créatures ou rencontré les plantes toutes aussi dangereuses qui se trouvaient dans ce zoo, et encore moins Izar...

Holding hands while the walls come tumbling down.
La porte claqua derrière lui, le tirant quelques instant de sa torpeur. Très vite cependant, l'épuisement repris ses droits sur le jeune Kettleburn qui se traîna jusqu'au fauteuil le plus plus proche, abandonnant çà et là son sac, sa veste et ses chaussures. La froideur du carrelage sur ses pieds nus lui fit du bien : ils lui faisaient de plus en plus mal à force de courir dans tout le zoo, Ekan s'occupant pratiquement seul de ce parc que les employés comme les clients avaient déserté. D'un faible coup de baguette, il alluma un feu dans la cheminée en face de lui avant de s'étendre sur le fauteuil, faisant toutefois attention à laisser ses pieds endoloris sur le sol. Complètement avachi, Ekan fixait les flammes qui dansaient dans l'âtre, essayant de se remettre de sa journée de travail, profitant du calme qui régnait sur la maison. Au même moment, Meowth arriva dans le grand salon, brisant le silence salvateur de sa voix criarde, insultant des Sang-de-Bourbes imaginaires de tous les noms d'oiseaux qu'Izar avait bien voulu lui apprendre. Réprimant un soupir, Ekan ne fit aucun bruit, espérant seulement que le Chartier passerait son chemin sans le voir et irait se balader ailleurs dans la maison. Assez rapidement, la maison retrouva son calme et Ekan bailla à s'en décrocher la mâchoire. S'il avait pu, il se serait endormi aussitôt, mais sa journée n'était pas finie et il devait préparer le retour d'Izar qui avait du s'absenter quelques jours, préparer le terrain pour qu'il accepte sa requête. Cette pensée l'assoma un peu plus, pensant au rangement et au repas à faire avant qu'il n'arrive. S'accordant cinq minutes supplémentaires, Ekan regarda de nouveau les flammes, laissant son esprit vagabonder au gré des courbes rougeoyantes et se perdre dans l'âtre brûlant.

-----


« J'ai bien réfléchi. Je veux un Rebut Izar. » Confortablement installé dans ses bras, la tête posé sur torse, Ekan avait alors rompu le silence qui avait gagné la chambre. Il l'avait dit d'une voix ferme, de celle qui reflétait une décision mûrement réfléchie et qui n'accepterait pas un non pour réponse. Il n'était pas homme à caprices et ne demandait jamais que des choses nécessaires, trouvant principalement son bonheur dans les bras de son homme et dans les enclos du parc, mais cette fois, même si c'était nécessaire, il voulait se faire plaisir. Il voulait se racheter. « Tiens donc, c'est nouveau ça ! Je pensais que tu étais contre ce système.» Sa voix trahissait une réelle surprise, ce qui arracha un léger sourire au jeune homme. Si ses opinions politiques divergeaient de celles de son amant, Ekan n'en avait jamais rien dit par peur de tout perdre, affichant chaque jour ce faux sourire qui lui venait chaque jour un peu plus facilement, mais quand le Magister avait annoncé la mise en place des Rebuts, il n'avait pas pu s'empêcher de protester à voix haute – mais à couvert bien sûr – contre ce système qu'il trouvait injuste, déshumanisant et barbare. « Je ne vais pas mentir, j'ai eu du mal à l'accepter. Mais j'ai finalement compris son intérêt. »[/color] Jusque là, il n'avait pas besoin de mentir, c'était la vérité pure et dure. Mais ce qu'Izar n'avait pas besoin de savoir, c'était qu'Ekan y avait trouvé plusieurs intérêts. « Plusieurs de nos employés aux origines douteuses sont parties Izar. Je commence à être fatigué et débordé. » C'était un euphémisme. Entre les Sang-de-Bourbes et les Sang-Mêlés qui étaient contre le Magister, la plupart de leurs employés avaient fui le parc sans demander leur dû par peur de se faire attraper et jeter en prison, ou pire. Depuis, Ekan tentait tant bien que mal de s'occuper du parc avec les derniers employés qui étaient restés, mais la tâche devenait chaque jour un peu plus ardue et la présence des Horglups qui pullulaient dans le zoo en était l'une des nombreuses preuves. Izar devait le sentir aussi, maintenant qu'il était le seul à s'occuper de tout ce qui était administratif, mais les effets sur sa santé étaient bien moindres que ceux d'Ekan. Si le Rebut avait des airs de caprices, il était vraiment une nécessité pour le jeune sous-directeur. « J'ai besoin d'aide et un Rebut serait parfait pour ça. » En effet, une paire de mains supplémentaires lui sauverait la vie, une paire de mains qu'ils n'auraient pas à payer chaque mois d'autant plus. Un investissement à long terme qui soulagerait Ekan, autant sur le plan physique que moral.
En effet, si la charge de travail trop importante constituait l'excuse parfaite pour le jeune Kettleburn, c'était avant tout la charge morale qui pesait sur sa conscience qui le poussait à agir de la sorte. Le Rebut n'était pas juste un esclave, il représentait aussi l'opportunité de faire quelque chose de bien pour une fois dans cette société, une âme à sauver de la cruauté des Mangemorts, un peu de répit pour une vie qui avait sûrement trop souffert. Bien sûr, Izar serait là pour profiter pleinement de son statut d'esclave, Ekan ne se faisait pas d'illusions, mais une fois dans le parc, à l'abri des regards indiscrets, il ou elle pourrait retrouver un semblant de liberté et de repos. C'était un espoir auquel Ekan se raccrochait, sa dernière tentative de rédemption après toutes les horreurs qu'il avait commis à l'intérieur des grilles du parc. « Humm. Okay, je verrai ce que je peux faire demain pour en avoir un. » Un large sourire, bien réel cette fois, étira ses lèvres, dévoilant ses dents blanches. Se relevant un peu dans le lit, le jeune homme tourna la tête vers son amant et alla l'embrasser avant d'enfouir sa tête dans son cou. « Tu es vraiment le meilleur. Merci. » lui souffla-t-il, laissant sa langue glisser sur sa peau, remontant lentement jusqu'à son oreille. Le bras d'Izar vint resserrer sa prise sur son corps. « Je te fais confiance pour nous en trouver un convenable Ekan. » « Ne t'inquiètes pas, je sais exactement de quoi nous avons besoin. » dit le jeune sous-directeur, une certaine malice brillant dans les yeux, sa main se frayant un chemin parmi les draps pour aller se faufiler dans le boxer de son homme alors qu'il se mettait à califourchon sur lui.



Dernière édition par Ekan V. Kettleburn le Sam 21 Mar 2015 - 21:47, édité 15 fois
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M.A I love you

Ce message va être un peu out of character mais je délaisse la chevelure grasse et la froideur de Severus pour t'accueillir comme il se doit I love you

JOTEM JOTEM JOTEM et j'vais lire ta fiche avec attention (et t'engueuler s'il y a des fautes OBVIOUSLY) !
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Haha, je n'en attends pas moins de toi chou (Et il y a surement des fautes haha, have fun What a Face )

Néanmoins, merci mon M.A I love you
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Pansy Parkinson
Pansy Parkinson
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‹ liens utiles :
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‹ âge : vingt-quatre ans (née le 5 mars 1980)
‹ occupation : rentière déchue, mondaine destituée.
‹ maison : le choixpeau s'est a peine attardé sur sa tignasse brune avant de l'envoyer à Serpentard, dont elle est devenue préfète en 5ème année.
‹ scolarité : de 1991 à 1998.
‹ baguette : Elle faisait 19 centimètres, en merisier et cheveux de vélane, capricieuse et imprévisible, sensible aux sentiments négatifs. Cette baguette a cependant été volée par le Limier et aujourd'hui, elle en utilise une autre, bien moins adaptée à sa main.
‹ gallions (ʛ) : 8824
‹ réputation : Rien qu'une sorcière de salon, une bonne à pas grand-chose en dehors des ragots et commérages, une peste se régalant du malheur des autres, une idiote aveuglée par ses sentiments, moralisatrice en dépit de son propre penchant pour les écarts et les erreurs. Le roquet de Malfoy, puis celle que Blaise Zabini a cocufié, abandonné puis engrossé avant de partir à nouveau. Une garce qui mérite tout ce qui lui arrive. Une enfant gâtée, malgré l’aide donnée aux insurgés dans l’infirmerie de fortune de Poudlard.
‹ particularité : Complètement à la dérive depuis la fin de la guerre, on la croise souvent alcoolisée et cruelle, prête à se greffer à la moindre rixe, au moindre esclandre.
‹ faits : Elle a perdu la garde de ses filles, les jumelles Violet et Briar-Rose (née en Aout 2002) à la fin des combats, car on a jugé son sang pur comme inapte à les élever et ce même si leur père, Blaise Zabini, est considéré comme un héros de guerre. Elle a également perdu sa fortune et son statut et n’a plus aucune influence. Personne n'est tendre avec elle car les anciens rebelles la voient comme une garce à abattre et les sorciers lambda n'ont l'image que d'une gamine pourrie gâtée qui vivait dans une tour d'ivoire alors qu'ils crevaient de faim. Condamnée à vivre dans une demeure autrefois grandiose mais maintenant totalement insalubre, elle ère coincée entre sa mère tyrannique et sa tante furieuse, désœuvrée et désabusée.
‹ résidence : Dans l'hôtel particulier Parkinson, situé dans le quartier de Barkwith, sur le Chemin de Traverse. Ancien symbole d'une grandeur aujourd'hui étiolée, la demeure tombe en ruine et menace de s'écrouler depuis les émeutes de janvier 2002. Ses parents possédaient un manoir à Herpo Creek, il n'en reste qu'un tas de cendres et elle n'a plus accès à son bel appartement de la Bran Tower depuis la désertion de Draco durant laquelle elle a également pris la fuite.
‹ patronus : Une hirondelle à peine corporelle
‹ épouvantard : Les corps inanimés de Briar-Rose et de Violet.
‹ risèd : Simplement un matin ordinaire, des draps clairs et propres, une chambre lumineuse, des rires d'enfant emplissant le couloir avant que les deux têtes brunes ne sautent sur l'épais duvet. Un avenir pour elles, aussi, surtout.
http://www.smoking-ruins.com/t3200-pansy-fleur-du-mal
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Chou d'amouuuuur kr Bienvenue sex ( Ekan ? He can do whatever he wants to me iiih jule ) Ce regard de petit pervers sur ton avatar, je n'en attendais pas moins de toi. J'ai hâte de lire la suite pour trouver un lien biiiien compliqué avec toi, parce qu'il faut avouer que ça manque à nos vies, le duo bestiality and I've got STD's... ahem gaah Arrow BREF. Je t'aime, t'es beau, t'es farpait, viens papucher.

Bon courage pour la suite et puis si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas à venir trouver un membre du staff hehe
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*met sa Evangeline de côté pour baver tranquillement sur l'avatar de ce jeune homme hehe* Quoique, Evangeline pourrait bien baver elle aussi Arrow tbe Bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you ! Impatiente d'en lire la totalité yeah
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Bienvenue et très bon choix d'avatar potte
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MY LOOOOOOVE <3 sex Je t'aime, bienvenue ici, on va avoir des suuupers liens chou T'es le plus mieux <3
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même âge/même année, gryffy vs serpy, attrapeurs de leur équipe de quidditch ... trop de points communs en nous yeux il nous faudra absolument un lien. hehe
bienvenue, t'es beau I love you
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