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sujet; (siward) ›› we're all stories in the end. |
| Siward Abraham Reeves feat tom burke • crédit moi-même
| insurgent • scénario
• nom complet ; siward abraham reeves, un nom qui au final n'a jamais beaucoup fait parlé de lui et c'était très bien comme ça, il n'a jamais rêvé de gloire de toute façon. • surnom(s) ; ward, wardo, abe, sans doute d'autres qu'il oubliait facilement de rajouter à la liste des surnom bidons qu'on a pu lui donner au cours de sa vie, ces trois là sont les plus fréquent, bien qu'il n'y avait que sa femme qui utilisait abe, surnom d'abraham, son second prénom que peu de gens connaissent. • naissance ; il est né le 13 juin 1972 à Londres en Angleterre, ce qui lui fait trente ans maintenant. • ascendance ; sang-mêlé, un statut de sang qui ne lui a jamais posé problème, il n'y a jamais vraiment fait attention. • camp ; anciennement rebut de Greengrass, aujourd'hui libre il fait parti des insurgés, de ceux qui restent en solitaire. • métier ; anciennement employé à gringotts, mais c'était il y a longtemps maintenant. Actuellement en fuite il est sans emploi. • réputation ; un fou, une âme errante parmi les vivants, on dit souvent que siward n'est plus qu'un fantôme ayant perdu la raison sous la torture quand il était rebut puis en perdant sa femme et son enfant quand enfin il a cru retrouver sa vie ; il n'est plus qu'un homme brisé en définitive. • état civil ; veuf, son épouse a récemment été assassinée. • rang social ; insurgé, bien qu'anciennement rebut, il ne sait plus très bien s'il y a une différence entre ces deux statuts à présent. • particularité(s) ; il n'a pas grand chose de particulier, si ce n'est son tatouage de rebut, une fleur de lys au niveau du coeur ; il s'arracherait volontiers la peau pour le faire partir. . • patronus ; anciennement, il s'agissait d'un loup, majestueux et solitaire ; aujourd'hui, brisé par la vie, il n'est plus capable que de produire une vague fumée blanche. • épouvantard ; un nouveau tatouage se dessinant contre sa peau, sa plus grande peur étant celle de retrouver son statut de rebut. • risèd ; le corps sans vie de wyatt greengrass, c'est à présent la seule et unique chose qu'il désire, la mort de cet homme. • animaux ; autrefois, il possédait avec son épouse une chouette et un chat, mais aujourd'hui il n'a même plus la compagnie de ces deux animaux. • baguette ; elle est fabriquée en bois de chêne rouge, elle est rapide et efficace lors des duels, son cœur est composé d'un v entricule de cœur de dragon. Elle mesure vingt-huit centimètres et est particulièrement rigide. • miroir à double sens; aucun, libéré de sa condition de rebut récemment, il n'en possède pas, de plus, très solitaire, il juge ne pas en avoir besoin. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Pendant longtemps, Siward est resté en dehors de ces histoires. Il avait pour désir celui de faire sa vie tranquillement avec sa femme et son fils, ainsi, il ne s'est pas impliqué dans la guerre et jamais il ne se serait impliqué la-dedans de son plein grès. C'est une erreur qui l'a poussé au plus profond de l'enfer, pas une erreur qu'il aurait pu commettre, non, il n'est même pas responsable de ses erreurs. Accusé à tort de trahison, il a été réduit au statut de rebut, puis désormais aussi libre que peut l'être un insurgé. Dans le fond, c'est à peine s'il a encore la force de détester le régime, de maudire Voldemort et tout ce qu'il a pu faire. Ce qu'il pense de la situation actuelle se résume à un seul nom : Wyatt Greengrass. Il est le seul qui importe à présent, le seul qu'il veut voir mort. Le reste de la guerre, il y est toujours aussi indifférent. Il n'a de toute façon plus aucune raison de se battre. Il ne lui reste plus que sa vengeance à présent. ► Infos en vrac : plus jeune, siward a fait ses études dans la maison des poufsouffle, il garde un excellent souvenir de ses années à Poudlard, même si elles semblent très, très loin derrière lui à présent. • amoureux du quidditch, il occupait le poste de poursuiveur dans l'équipe de sa maison, à sa sortie de Poudlard, il suivait avec beaucoup d'attention les matchs professionnels, maintenant il n'en a que faire. • froid et distant, il a beaucoup de difficulté à nouer de nouvelles relations, il n'a pas toujours été comme ça, c'est son passage en tant que rebut qui l'a brisé, ça et la perte de son épouse et de son fils ; il n'est aujourd'hui plus que l'ombre de l'homme qu'il était autrefois. • siward perd peu à peu la raison, il n'a plus vraiment conscience de ce qui est juste ou non, de ce qui est bien ou pas, tout ce qui compte c'est d'atteindre son objectif, le reste il s'en fiche, dans le fond, même sa propre vie n'a plus aucune valeur à ses yeux. • son corps est marqué par de nombreuses cicatrices, dissimulées sous ses vêtements - pour faire bonne figure, Hortense Greengrass avait demandé à son époux de ne pas lui abimer le visage - il s'agit des restes des sévices infligés par Wyatt Greengrass quand il était son rebut. • il porte toujours à son cou un médaillon sur lequel est gravé une rose, il appartenait à sa femme, il l'a gardé comme souvenir après sa mort. Il porte également son alliance, symbole d'un mariage pourtant terminé aujourd'hui. • ses traits fatigué, son regard sombre et souvent inexpressif donne l'impression qu'il est beaucoup plus vieux que son âge mais qu'on estime qu'il n'est pas loin de la quarantaine c'est le cadet de ses soucis. • avant son arrestation, il travaillait comme briseur de sort à Gringotts, il était doué dans son travail, plutôt apprécié par ses collègues, il trouvait les gobelins particulièrement intéressants, cependant, c'est certainement quelqu'un de Gringotts qui l'a trahi injustement pur lui faire porter le chapeau d'un crime qu'il n'a pas commis et qui lui a valu de se retrouver rebut. • père de famille, marié à une femme dont il aurait voulu être bien plus amoureux, Siward avait tout pour lui il y a trois ans de ça, mais maintenant, son fils et sa femme ont été assassinés, son fils n'avait que cinq ans. • grand lecteur, il a toujours trouvé que la lecture était un bon moyen de s'évader tout en restant, de préférence au chaud, sur un fauteuil au coin du feu, un petit plaisir auquel il ne s'est pas laissé aller depuis ce qui semble être des siècles d'après lui • son plat préféré est sans l'ombre d'un doute la tarte au chocolat, certainement celle de sa femme qui plus est, d'après lui elle était celle qui faisait les meilleures tartes au chocolat au monde. Notons que, de façon générale, son pêché mignon est le chocolat qu'il peut facilement avaler sous toute ses formes. • les chocogrenouilles ont longtemps été une passion chez lui, il en avalait des tonnes et bien sûr, il gardait toujours les cartes, même après Poudlard, avant la guerre, il continuait sa collection. Chez lui, il avait une malle remplie de ses cartes, mais il ignore si ses affaires sont encore en place chez lui. • il a toujours été très nul en cuisine, il s'est souvent entrainé avec sa mère quand il était plus jeune, mais il était et il reste encore aujourd'hui, une véritable catastrophe alors il a fini par se rendre à l'évidence et il a abandonné toute tentative de cuisiner quelque chose de potable un jour. Une très bonne décision d'après sa mère. Heureusement, il a épousé une femme qui contrairement à lui était très douée. • dans sa famille, c'était impossible de manquer l'heure du thé. Pour lui, ça s'est vitre transformé en heure du chocolat chaud puisqu'il n'a jamais aimé le thé, au final ça lui semblait n'être que de l'eau chaude avec un arrière gout amère. Les années passant il n'a pas appris à apprécier le gout du thé. Par contre il buvait beaucoup de café, beaucoup trop sûrement et n'était jamais contre un petit verre de whisky pur-feu, surtout après le travail ; avant de rencontré sa femme, il optait même régulièrement pour une grosse cuite, une chose qui ne lui ferait sans doute pas de mal aujourd'hui. • il ne supporte pas les brocolis, l'odeur, la couleur, la texture, il n'a rien à faire il n'aime pas ça. Il a souvent prétendu y être allergique pour qu'on lui foute la paix avec les brocolis, cependant il n'en est rien. Cependant il est bel et bien allergique aux fruits de mer, lui faire manger ça serait un bon moyen de l'assassiner discrètement. • il a tendance à souvent jurer. Sa mère n'avait de cesse de lui dire de faire attention à son vocabulaire, mais de toute évidence, les remarques qu'elle lui faisait rentraient par une oreille pour ressortir par l'autre. Sa femme a également lutter pour qu'il évite les mots vulgaire devant leur fils, elle voulait éviter que le premier mot de leur enfant soit une vulgarité, heureusement, le premier mot qu'il a prononcé à été "papa" une grande joie pour Siward. Nothing compares to you • pseudo & âge ; sweet poison, anaïs et j'ai 22 ans. • comment as-tu trouvé le forum ? dans la culotte du gros chou, ou bien était-ce un string, c'était sexy en tous cas. • ton avis, tes suggestions ; j'aime ce forum, la preuve la semaine dernière je pensais partir et finalement non x) • connexion ; 5j/7 en moyenne. • quelque chose à ajouter ? RIP mon bébé Ichabod .
Dernière édition par Siward Reeves le Lun 2 Mar 2015 - 16:56, édité 4 fois |
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| Here comes the hurricane citation de ton choix, citation de ton choix
they say That it's left for yesterday « Comment était ta journée ? » La jeune femme lui adressa un large sourire alors qu’il s’approchait d’elle pour déposer un baiser sur ses lèvres. Siward avait épousé Lexa quelques années plus tôt. Ils s’étaient rencontrés sur le chemin de traverse, un soir alors qu’il quittait son travail et qu’il était décidé à aller se noyer dans l’alcool dans la taverne du coin. Ce qui aurait dû n’être qu’une histoire d’un soir s’était transformé en un mariage heureux. Il n’avait pas véritablement eu pour objectif de revoir la jeune femme après cette nuit là et pourtant, ils s’étaient retrouvés plusieurs fois sur le chemin de traverse. N’aimant guère la solitude, il s’était attachait à elle et leur histoire avait pris un autre tournant. Il doutait parfois de la sincérité des je t’aime qu’il s’entêtait pourtant à lui murmurer à l’oreille. Il avait besoin d’elle et il n’y avait rien qu’il ne ferait pas pour la garder auprès de lui. La guerre faisait rage dans le monde magique et tout deux avaient choisi de ne pas s’impliquer là-dedans, ainsi, ils avaient cruellement besoin l’un de l’autre pour tenir bon au milieu de l’enfer qui régnait en Angleterre. Siward n’avait jamais trouvé de cause dans laquelle s’impliquer pleinement et même s’il n’avait aucun souci envers les nés-moldus, ce combat semblait ne pas le concerner. Il tenait trop à sa vie et à sa liberté pour tenter quoi que ce soit contre le gouvernement en place. Lâche, peut-être égoïste, malgré cette guerre qui ne finissait pas de détruire des vies, lui il avait décidé de continuer à avancer dans la sienne. Il s’était marié et quelques mois après la célébration de son union avec son épouse, il avait eu un fils. Tout allait parfaitement bien dans sa vie, ou au moins, tout lui convenait. Il était heureux dans cette vie parfaitement équilibré qu’il avait réussi à se construire malgré les foudres de la guerre et il ne voulait pas risquer de détruire cet équilibre. « Ça a été. » Répondit-il simplement à son épouse. Il était briseur de sorts à Gringotts, il n’avait pas grand-chose à raconter, des histoires de sang-purs exigeants se pavanant à la banque pour chercher de l’argent afin de payer leur nouveau rebut dont ils étaient tellement fiers. Le genre d’histoires qu’il n’avait pas envie de ramener dans son foyer. « Comment était la tienne ? » Demanda-t-il tout en repoussant l’une des longues boucles brunes de Lexa derrière son oreille. Son sourire encore accroché aux lèvres elle haussa les épaules. « Agréable. Je suis sorti un peu avec Alec ; il a dormi tout le long de la promenade et s’est réveillé pile en rentrant. » Elle soupira légèrement, devenue femme au foyer avec la naissance de leur fils, Lexa semblait parfois avoir du mal à gérer, mais elle restait forte et souriante. Elle représentait un pilier dans la vie de Siward et, malgré la faiblesse des sentiments amoureux qu’il pouvait éprouver pour elle, il avait du mal à imaginer comment il pourrait avancer dans la vie sans elle. « Il est au lit, mais je ne pense pas qu’il soit endormi, tu devrais aller le voir pendant que je termine le dîner. » Elle sourit encore avant de venir embrasser son époux qui, sans ajouter le moindre mot se précipita jusqu’à la chambre de son fils. Rester loin de la guerre était la meilleure chose à faire, il voulait profiter de cette vie qu’il avait et surtout, il voulait faire en sorte que son fils ait un avenir convenable dans ce monde de fou. just a slave unto the night Les yeux rivés sur le tatouage qui le liait à Greengrass, Siward laissait échapper un long soupire. Il n’avait pas sa place ici, il n’avait pas sa place dans les geôles d’Azkaban non plus. Il n’avait rien fait qui puisse justifier qu’il se retrouve dans une telle position. Il y avait eu un problème à Gringotts, on disait que quelqu’un avait volé des fonds pour approvisionner un camp d’insurgés. Il y avait un traitre parmi les employés de Gringotts et ça aurait pu être n’importe qui, même un gobelin à qui on aurait promis une belle récompense. Ça aurait pu être n’importe qui, mais ce n’était pas lui. Il ignorait qui avait choisi de lui faire porter le chapeau, mais c’était une cruelle erreur. Il avait pourtant clamé son innocence dans cette histoire mais personne n’avait voulu l’écouter. Il n’avait rien fait et le voilà devenu esclave d’un être qui n’avait d’humain que l’apparence. Il n’était en vérité qu’un monstre, probablement dénué de toute humanité. Il n’y avait rien qu’il puisse faire pour s’échapper et il n’était pas complètement fou, tenter de s’échapper ne ferait que convaincre Greengrass qu’il n’était pas déjà assez sévère avec son rebut. Il aurait voulu pouvoir assassiner cet être infect. Il ne méritait pas meilleur sort que la mort. Mais il ne pouvait pas. Il était lié à lui comme un vulgaire chien l’était à son maître, sa survie allait de paire avec celle de Greengrass. Il n’y avait pas plus déplaisant comme situation et il tenait trop à la vie pour choisir d’y renoncer. Toute cette situation n’était que le fruit d’une horrible injustice dont il était obligé de payer les conséquences. Madame Greengrass était parfaitement supportable et il préférait entendre le son de sa voix appeler après lui plutôt que celle de son époux. Il maudissait cet homme et sa voix suffisait à le faire frissonner. Il avait accepté de devenir un rebut pour éviter le souffle glacial des détraqueurs à Azkaban, mais Wyatt Greengrass était probablement pire qu’un détraqueur. Enfilant une chemise le sorcier soupira une nouvelle fois, son maudit tatouage à présent masqué par ses vêtements, il quitta la pièce pour aller rejoindre Hortense Greengrass. Il prit quelques instants pour jeter un bref coup d’œil vers l’extérieur du manoir, pensant soudainement à Lexa et a Alec. Il ne savait pas ce qui avait pu leur arriver après son arrestation et il priait chaque jour intérieurement pour qu’ils n’aient pas eu également à payer le prix d’une erreur qu’il n’avait pas commise. Il ferma les paupières un court instant, imaginant derrière ses paupières closes, son épouse, un large sourire éclairant son visage. Il l’imaginait en train de jouer avec Alec, il avait passé beaucoup de temps à les observer tous les deux. Ils avaient toujours eu l’air tellement heureux. Que Merlin puisse faire en sorte qu’ils le soient encore. Il rouvrit les paupières sur le cauchemar qu’était devenue sa vie, il avait une nouvelle journée à affronter. Une nouvelle journée qui serait tout aussi difficile que les précédentes. Il ne savait même pas depuis combien de temps il était coincé dans ce manoir, l’enfer lui faisait perdre la notion du temps, ça et d’autres choses. Il n’était pas sûr que son esprit puisse rester encore longtemps intact, si tant était qu’il le soit encore. Mais dehors, quelque part, il y avait encore Lexa et Alec et penser à eux, les imaginer heureux, se répéter qu’ils allaient bien, que rien ne leur avait été fait, ce n’était pas grand-chose ; mais c’était la seule chose qui l’aider à tenir bon malgré l’horreur qu’il vivait au quotidien. So many sleepless nights Le regard vide, le sorcier fixait un point que lui seul semblait en mesure de voir. Il avait longtemps pensé qu’une fois libre, tout irait mieux dans sa vie. Par Merlin, qu’est-ce qu’il avait pu être naïf. Pathétique même. Il avait encore eu des choses à perdre il l’avait presque ignoré pendant un moment. Cette fois cependant, c’était certain, il ne pouvait pas perdre plus de choses qu’il n’en avait déjà perdues. Il n’avait de toute façon plus rien. Il n’était plus qu’un homme dépossédé de tout ce qu’il avait pu avoir. Même son esprit semblait foutre le camp. Sur ses mains, comme sur sa chemise, il y avait encore le sang séché de son fils. Combien de temps est-ce qu’il était resté assis au pied de cet arbre sans esquisser le moindre mouvement ? Il n’en savait rien et il n’en avait cure. C’était savoir son fils et sa femme vivants qui l’avait toujours aidé à se relever, qu’importait la situation. Ils étaient morts à présent alors à quoi bon se relever ? Il n’en avait pas la moindre idée et se laisser dépérir ici semblait être une bonne option. Un craquement de bois à quelques centimètres de lui le fit esquisser un léger mouvement, baissant un peu la tête comme pour ignorer davantage ce qui pouvait avoir causé ce bruit. Est-ce qu’il s’agissait d’un rafleurs venu terminer son travail et ainsi tuer le dernier membre de la famille Reeves encore en vie ? Peut-être. Sûrement. Il s’en fichait. « Siward, je … » Il connaissait cette voix elle lui fit serrer avec force les mâchoires à tel point qu’il s’en faisait presque mal. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Est-ce qu’il y avait encore un Greengrass quelque part qui avait envie de faire de sa vie un enfer ? Il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre dans cette maudite famille et Daphné l’avait dupé. Elle ne valait pas mieux que son monstre de père ou que sa stupide mère. Le souci de cette famille était congénital de toute évidence. Qu’est-ce qu’elle lui voulait à présent ? Elle lui avait fait croire qu’elle n’était en rien responsable des actions de son père, elle lui avait proposé des excuses pour mieux le trahir après. Il aurait mieux valu qu’elle ne croise jamais sa route. « Je ne savais pas que les rafleurs interviendraient, je le jure. » Les poings serrés il se releva d’un bond avec l’envie folle de laisser son poing venir cogner contre le visage d’apparence si fragile de la jeune femme. Il aurait voulu la tuer ici et maintenant et renvoyer son corps en pièce détachées à son père. Mais qu’est-ce que ça aurait changé ? Ça n’allait pas ramener sa famille et quand bien même ça calmerait la douleur brûlante qui s’était immiscée dans tout son être, elle finirait par revenir. Il n’y avait rien qui puisse guérir ces mots. Il était condamné à vivre avec cette peine sur le cœur et tuer Daphné n’y changerait rien. « Je m’en fiche. » Le regard sombre, il fixait la jeune femme, d’un air vide. Il s’en fichait c’était bien vrai. Plus rien ne semblait avoir d’importance. Plus rien à part Wyatt Greengrass. Lui renvoyé le corps de sa fille ne changerait rien à la situation, sans doute que ça n’atteindrait même pas le cœur de glace de ce monstre. Non, ce qu’il voulait, ce n’était pas réduire Daphné en des pièces détachées. Ce qu’il voulait c’était la tête de son père. Un maigre soulagement qu’il ressentirait en sachant l’auteur de ses malheur mort, mais un soulagement quand même et il en avait besoin. Il voulait que cet homme et tout ce qu’il représentait disparaisse à jamais. D’un geste nerveux il gratta le tatouage brûlant qui était toujours sous sa chemise. Il voulait que tout ce qui avait pu le lier à cet homme disparaisse. « Je m’en fiche, mais, je présume que ce n’est pas le cas de tout le monde. Qu’est-ce que qui se passera quand parmi les insurgés on commencera à te pointer du doigt comme étant une saloperie de traitresse ? » Si une telle rumeur perçait les rangs des insurgés, certains seraient prêt à l’exécuter sans broncher. Il était celui qui avait perdu sa famille suite à des retrouvailles qu’elle avait planifié, combien de temps faudrait-il pour qu’on le croie quand il commencerait à raconter à qui voulait bien l’entendre que, Daphné Greengrass l’avait conduit tout droit dans un piège ? La méfiance était déjà partout chez les insurgés et le nom de Greengrass n’était pas fait pour inspirer confiance. « Je ne t’ai pas trahi, je le jure. » Il haussa les épaules, qu’elle l’ait fait ou pas ça n’avait pas d’importance à ses yeux, seul le résultat comptait et il avait perdu sa famille. « C’est toi qui le dis ça. Les insurgés croiront plus facilement en ma version des faits qu’en la tienne. C’était ma famille. » La raison commençait à lui faire défaut et il n’avait que faire d’utiliser Daphné pour arriver à ses fins, mentir n’était pas un souci, manipuler la jeune fille non plus. « Je veux ton père mort. Tu peux m’aider ou subir la colère des insurgés, à toi de voir. » Il lui laissait le choix, sa vie ou celle de son père, c’était à elle de voir, il n’aurait aucun remord à la voir tomber, il n’avait aucun remord à l’imaginer tuer son propre père. Il n’avait plus aucun remord. Juste de la peine et un trou béant se formant dans son être, bientôt il ne serait plus qu’une coquille vide, dénué de tout scrupule.
Dernière édition par Siward Reeves le Lun 2 Mar 2015 - 16:08, édité 5 fois |
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| MAIS QUI VOIS-JE ? (et c'était un string évidemment, héhéhéhé) |
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| Tu vois un bégé mon gros chou (un string, évidemment et le plus sexy du monde ) |
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| (re)bienvenue sur excidium Bon courage pour ce nouveau personnage |
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| kit le bégé Merci beaucoup |
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HERO • we saved the world June Winchester | J'ADORE SA BARBE rebienvenuuuuue, j'suis contente de te voir rester bonne chance pour cette nouvelle fiche |
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| Elle a le swag sa barbe merci beaucoup |
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