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sujet; perfect imperfection (lys) |
 | Lysander Aslan Selwyn feat jamie dornan • schizophrenic
 | deatheaters • inventé
• nom complet ; le jeune selwyn porte les prénoms de deux de ses ancêtres : lysander et aslan. il ne pourrait pas être plus fier, ne serait-ce que parce qu'ils sont nobles et rares, et parce que ceux qui les ont porté avant lui étaient de grands hommes, paraît-il. • surnom(s) ; lys. le lys, symbole de la royauté, qui sied parfaitement à la famille selwyn et son histoire. néanmoins, le lys est également modèle de pureté; lui sied-il tant que cela ? • naissance ; le jeune homme a vu le jour à londres le vingt-quatre janvier 1972. • ascendance ; pure et royale, excusez du peu. telle est l'ascendance des selwyn, et lysander n'en est pas peu fier. sa famille est connue comme étant l'une des plus prestigieuses parmi le monde des sorciers de sang-pur, ce qui lui offre une influence non négligeable. il est voué à devenir quelqu'un, d'une manière ou d'une autre, c'est ce qu'on lui répète depuis toujours. • camp ; deatheaters. la recherche constante du prestige et du pouvoir, quel seul ce camp pourrait lui permettre de toucher du doigt. ce n'est pas tellement pour leurs idéaux ni pour le magister que lys s'est joint aux ténèbres, mais bien pour s'approcher chaque jour davantage du sommet de l'échelle sociale. seul l'avenir des selwyn lui importe. • métier ;langue-de-plomb pour le compte du département des mystères, lysander oeuvre dans le domaine des expérimentations magiques. un métier intéressant, fascinant, malsain, entêtant, qui lui convient parfaitement. néanmoins, selwyn l'ambitieux ne se contentera pas de cela pour toujours. viendra pour lui le moment de s'élever au ministère, même s'il laissera à regret cette occupation derrière lui. • réputation ; lysander s'efforce de garder bonne réputation devant quiconque se présente à lui. bonne tenue, tête droite, sourire mystérieux et poli. il reste calme en toute situation et ne baisse jamais les yeux. un homme de son rang n'a pas à courber l'échine devant qui que ce soit d'autre que le lord. on parle de lui comme d'un homme froid et hautain, trop intelligent pour son propre bien. malheureusement, ce n'est pas la seule "tare" qu'on lui accorde : il paraîtrait aussi qu'il est homosexuel. un homme de vingt-neuf ans, pur, sans femme et sans enfants ? sans conquêtes féminines connues à ce jour ? oui, lysander est forcément gay. • état civil ; fiancé depuis peu à la belle yselia rosier, lysander mène un véritable combat pour que sa future épouse daigne croire que l'affection qu'il lui accorde est réelle et pas feinte. elle s'est mis en tête de se battre avec lui, alors que lysander n'a aucune envie de conflits sous son propre toit. et puis, yselia, il commence à vraiment bien l'aimer - si ce n'est plus - et même à la désirer. • rang social ; sa condition de sang-pur lui offre une place certaine en tant que mangemort, qu'il n'est pas prêt à sacrifier pour les beaux yeux d'un sang-mêlé ou un sang-de-bourbe, même s'il lui arrive de ressentir de la pitié à leur égard. lys n'aime pas torturer, n'aime pas tuer, n'aime pas massacrer. il se plie simplement à ce qu'on lui impose. • particularité(s) ; lysander est un occlumens, capable de fermer son esprit à ceux qui tentent de le pénétrer pour s'emparer d'informations confidentielles. quiconque essaie se heurte à un mur, sauf peut-être le magister. • patronus ; lors des rares fois où lysander parvient à faire apparaître un patronus, celui-ci prend la forme d'un chat aux longues oreilles. comme celui qu'il avait à poudlard. • épouvantard ; son épouvantard n'est autre que lui-même. le jeune homme est depuis toujours sa plus grande peur : de quoi est-il capable ? de quoi est-il incapable ? tant de questions qui le terrorisent depuis toujours. il ne connaît pas les limites de ses ténèbres, ou pire encore de sa compassion. pourrait-il réduire à néant ses efforts pour s'élever, pris d'un accès de tendresse envers la "vermine" du monde magique ? • risèd ; lys se voit heureux, souriant, aux côtés d'une femme aimante et d'enfants. seul bonheur auquel il aurait encore droit dans leur monde peuplé de fantômes, de larmes et de sang. mais il n'est pas dupe : ça n'arrivera jamais. • animaux ; un chat et une chouette hulotte, la base pour tout sorcier qui se respecte. néanmoins, sa chouette est un peu trop idiote à son goût et il pense sérieusement à s'en débarrasser. quant à son chat, il vaque à ses occupations et le voit rarement. • baguette ; faite de bois d' orme, elle mesure vingt-neuf centimètres et possède en son coeur une plume d'hypogriffe. elle est raide, et particulièrement efficace dans les sorts de défense. |
The stars have faded away ► Avis sur la situation actuelle : Pour Lysander, les choses se déroulent exactement comme elles devaient se dérouler ; depuis toujours, la société magique aurait du être ainsi. La pureté du Sang est l’élite de ce monde, et les autres ne sont que des pions. Jamais il n'avouera cependant ressentir de l'empathie pour ces pauvres créatures moins nobles que les siens massacrent sans cesse. Si Lysander soutient le gouvernement actuel, c'est parce qu'il veut aller le plus loin possible et s’attirer les grâces du Magister. Un tel fonctionnement est une aubaine pour un Selwyn, quand on sait que depuis la nuit des temps ils cherchent à s’emparer de la couronne anglaise. Néanmoins, il faut bien avouer que la guerre a quelque chose de lassant. Le climat d’insécurité constant est épuisant. Il y a tant de manières de se battre et d’atteindre ses objectifs ! Tout cela dure depuis trop longtemps, et les tensions doivent s’apaiser pour que le Lord règne convenablement. Mais Lysander se garde bien de donner son avis. ► Infos en vrac : s'il clame haut et fort être ravi d'être fils unique, il lui a toujours manqué la présence d'un frère ou d'une soeur dans sa vie. néanmoins il sait faire la part des choses et aujourd'hui il est soulagé de ne pas avoir à se battre pour la fierté de son père. • sa mère est depuis toujours sa faiblesse. froide et distante, il rêve de ses bras, de ses mots rassurants, comme n'importe quel autre enfant. il semblerait pourtant qu'elle se soit contentée de lui donner la vie et ait décidé que le lien qui les unissait n'allait plus loin. • c'est sans grande surprise que le jeune homme est allé à serpentard. le choixpeau a longuement hésité avec serdaigle, mais il s'est arrangé pour suivre les traces de son géniteur en allant chez les vert et argent. • à poudlard, il est devenu capitaine et attrapeur des serpentard lors de sa cinquième année. le quidditch est un plaisir auquel il n'a plus droit aujourd'hui, mais il est un fervent supporter de l'équipe anglaise et rate rarement un match. • il a un tatouage qui représente le lys royal dans le dos. il y tient particulièrement et la plupart des femmes qui ont eu le droit de le voir trouvent ça majestueux. que demander de plus ? • fiancé bien trop tard pour un selwyn, nombreux sont les gens à avoir fait courir la rumeur que lysander était homosexuel. une rumeur qu'il a cherché à faire démentir en demandant sa main au père de l'une des jeunes descendantes de sang-pur encore libre. mais ce qui était sensé être son salut s'avère être une nouvelle guerre qu'il doit mener au sein même de son futur couple : comment lui faire entendre qu'il l'a choisie elle et ne l'a pas fait uniquement pour qu'on arrête de jaser à son sujet ? • passionné de botanique et de potion, il est doué pour fabriquer des poisons et a douté de la voie professionnelle à suivre, avant que langue-de-plomb ne devienne une évidence. il donne cependant des cours particuliers aux plus jeunes sang-pur pendant les vacances, pour continuer d'entretenir sa passion. • il est occlumens depuis sa scolarité à poudlard, un don rare dont il n'est pas peur fier. il doit régulièrement s'en servir pour le bien de son métier, et c'est indéniablement un point en plus pour lui. il compte bien s'élever au sommet. Nothing compares to you • pseudo & âge ; alaska, justine, 19 piges et tout, et tout  • comment as-tu trouvé le forum ? par une demande de partenariat me semble-t-il, ou alors grâce à facebook ... je ne sais plus.  • ton avis, tes suggestions ; c'est magnifique, et très complet ! pour le reste, j'attends de voir.  trognon peut-être que vous auriez pu mettre davantage de descendants purs plus âgés. minikr  • connexion ; tous les jours  • quelque chose à ajouter ? LOVE LOVE.  merci de m'avoir laissé retravailler ma fiche. 
Dernière édition par Lysander Selwyn le Jeu 29 Jan 2015 - 12:40, édité 17 fois |
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| | Here comes the hurricane light me up when i'm down
nos coeurs à la dérive On se demande parfois ce qu’aurait été notre vie si on était né ailleurs, dans une autre famille, à une autre époque. On se demande si on aurait été plus heureux, plus aimé, plus riche, plus beau, quel genre de personnes on aurait côtoyé. On se surprend à rêver d’une existence à laquelle on n’aura jamais droit, une existence illusoire qu’on pense vivre la nuit dans nos songes les plus secrets. On ferme les yeux, on se coupe du monde dans lequel on grandit pour devenir souverain d’un univers fantastique dans lequel on contrôle tout, dans lequel on a tout ce que l’on veut. Alors le matin on ouvre de nouveau les yeux et on se pleure notre existence et tous les défauts qu’elle comporte, on se demande pourquoi nous et pas un autre. Pourquoi on vit ? Pourquoi on meurt ? Pourquoi on rit ? Pourquoi on pleure ? Pourquoi, pourquoi, tant de questions auxquelles on ne répond jamais. Toute sa vie on part en quête d’un grand Peut-être, toute sa vie on se demande si on a fait les bons choix, si malgré le fait qu’on n’ait pu choisir l’endroit où l’on naît et l’on grandit, on peut quand même choisir où l'on va. L'humanité souffre et je souffre avec elle. J’ai souvent rêvé que je tombais, si on peut appeler ça un rêve. Ce genre de rêve où tu ne peux te raccrocher à rien, où tout ce que tu penses attraper se brise entre tes doigts. Tu te sens chavirer. Tu as beau hurler, rien n’y fait. Tu as peur, tu te sens minuscule et misérable. J’ai souvent fait ce rêve, aux moments difficiles de mon existence. J'ai pourtant des gens autours de moi qui me tendent la main quand je tombe et qui m'aident à me relever. Alors pourquoi je continue de tomber ? La gifle s'abattit sur sa joue et le garçon chancela, avant de tomber sur les fesses. Il se cogna la tête contre l'armoire au passage, ce qui lui arracha une grimace de douleur. Lysander avait l'habitude de recevoir des coups ; son père n'était pas toujours tendre. Avec le temps, il avait fini par croire que c'était normal, et mérité. Que la violence n'était qu'un acte banal pour témoigner sa colère, et que faire du mal aux autres n'était pas une chose répréhensible. Il savait que son père l'aimait malgré tout, ce dernier le lui avait parfois dit. « Ne me contredis plus jamais, Lysander. C'est bien compris ? » Ledit Lysander garda les yeux baissés et acquiesça doucement, en se retenant de porter sa main à sa joue brûlante. « Oui père. » L'homme sembla satisfait. « Très bien. Tu sais à quel point je déteste l'insubordination. La prochaine fois, je ne me contenterai pas d'une simple claque. Ne me met pas en colère, mon fils. » Le ton doucereux de sa voix lui donnait la nausée. Il hocha de nouveau la tête. Que pouvait-il faire d’autre ? Lysander aurait fait n’importe quoi pour que son géniteur soit fier de lui. Il espérait encore, dix ans après, voir cette lueur d’émerveillement dans ses yeux quand il le regardait. « Prépare-toi et descend, les invités ne vont pas tarder à arriver. » Lys se releva tant bien que mal. « Oui père. » La fête annuelle des Selwyn, celle durant laquelle tous les Sang-Pur « amis » étaient présents. Le garçon se devait de faire bonne figure. Il tituba jusqu’à son lit pour s’emparer de ses vêtements. Tout n’était que mensonge et faux-semblants. Argent. Superficialité. Magie noire, et ténèbres. Il ferma les yeux, soupira. Tout irait bien. Il était un Selwyn, l'élite des Sang-Pur. C’était son monde à lui aussi, et il ne devait pas se laisser envahir par la peur. Le garçon observa son reflet dans le miroir. Avec ses cheveux bruns bouclés et leurs reflets d’or, ainsi que ses yeux bleu-gris, il avait l’air d’un ange. Un futur monstre caché dans un corps d’ange. On disait de lui qu’il airait loin, et qu’il aurait les femmes à ses pieds. On prévoyait déjà pour Lysander un grand mariage avec une ravissante créature aussi pure que lui, alors que lui n’aspirait qu’à atteindre les sommets de la réussite professionnelle. Le reste lui importait peu, et il n’avait nulle envie de se marier avec une femme qu’il n’aimerait pas, quand bien même il n’avait pas le choix. La vie d’un Sang-Pur était aussi étouffante que rassurante : tout était réglé depuis l’enfance. Il n’aurait à faire que peu de choix, son père les ferait pour lui. Le garçon ajusta sa cape noire et descendit à l’étage du dessous, où les premiers sorciers arrivaient déjà. Il repéra vaguement ceux qui avaient plus ou moins son âge et s’en approcha, sourire suffisant aux lèvres. Ce soir-là, il était le maître des lieux. Un pauvre gamin de dix ans qui pensait qu’on lui devait tout. « Mon père m’a acheté un super balais ! » s’exclama l’un d’eux. Ce à quoi une jeune fille, déjà à Poudlard, répondit : « Quand tu seras à Poudlard, il sera déjà vieux et inutile. Et puis il ne peut pas être aussi bien que le mien. » Lysander avait décidé qu'il était amoureux d'elle. Il fallait se battre pour survivre. Être meilleur que les autres, dans tous les domaines, sans cesse. Il n’était même pas question d’amitié, mais de manipulation et de compétition. Le seul point d’ancrage à une réalité stérile et matérielle, à laquelle il prenait un mal plaisir à prendre part. Seul Maksim Dolohov arrivait à le rendre faible, avec son accent russe et son amitié sincère qui terrifiait Lysander, qui s'accrochait à lui plus qu'à n'importe qui d'autre. Lorsque leurs yeux se croisèrent, un sourire enfantin et innocent - bien différent de celui qu'on lui demandait d'être - se dessina sur ses lèvres. Son regard gris caressa l’immensité du château qui s’élançait fièrement vers les nuages dans la nuit paisible. Les barques glissaient lentement sur le lac silencieux et la quiétude nocturne n’était troublée que par les exclamations de surprise des élèves de première année qui faisaient cette année leur rentrée à l’école de magie Poudlard. C’était pour Lysander comme pour les autres un évènement d’une importance capitale, et très excitant. Il était pourtant à peu près sûr de finir à Serpentard, comme toute sa famille avant lui. Sauf sa mère, qui était une ancienne Serdaigle. Mais si jamais il n’y allait pas ? Si la vie en décidait autrement ? « Lysander Selwyn. » appela le professeur. Le jeune garçon s’approcha lentement, les yeux rivés vers le vieux bout de tissu que l’on déposa sur ses cheveux. « Hmm … Intéressant. Un esprit aussi réfléchi qu’ambitieux. Quelqu’un qui a autant de potentiel pour Serdaigle que pour Serpentard. Où vais-je bien pouvoir t’envoyer ? » Serdaigle ? Lui, à Serdaigle ? Impossible. Serpentard, supplia-t-il dans sa tête. Il faut que j’aille à Serpentard. « Serpentard ! » Lysander soupira de soulagement en se relevant. Il ne pouvait pas en être autrement, aller à Serdaigle aurait été pour son père une nouvelle raison de le mépriser. Peut-être que cela aurait rendu sa mère fière, cependant. Peut-être qu'elle aurait daigné -enfin- le regarder. Il esquissa un sourire ravi tandis qu’un tonnerre d’applaudissement s’élevait dans la grande salle du Château. Lysander se prit rapidement d’affection pour Poudlard, ses couloirs interminables, ses escaliers rebelles, ses tableaux trop bavards et sa forêt interdite. Il excella aux cours de potion et de botanique, qui devinrent de véritables passions. Il voyait arriver la fin de sa scolarité avec un mélange de crainte et d’impatience. Mais se profilait à l’horizon quelque chose qu’il redoutait et que sa scolarité empêchait : le mariage. Lysander n’en n’avait aucune envie. Tout sauf se marier à une femme qu’il n’aimerait pas. Il ne le supporterait pas. Son cœur avait depuis longtemps succombé aux charmes d’une fille qu’il se devait de voir en secret, parce qu’elle n’était qu’une sang-mêlé. Pas « assez bien » pour lui. Son père n’accepterait jamais, et il n’avait aucun avenir avec elle. Mais c’était tellement douloureux de se dire que viendrait le jour où il la perdrait ! La douleur était insupportable. Mains sur la tête, il poussa un cri de rage et de douleur. Les images les plus secrètes de sa vie défilaient devant les yeux de cet homme pour qui il n’avait à présent plus aucun secret. « Concentre-toi, Lysander ! » bleugla l’homme, tandis qu’il pénétrait une nouvelle fois son esprit. Il devait à tout prix la protéger, elle. Pour elle, il devait y arriver. Fermer son esprit avant que son visage vienne le hanter et que ce dernier secret soit dévoilé. Soudain, Lysander se sentit beaucoup plus léger. Comme si la présence qui prenait possession de sa tête avait disparu. En sueur, haletant, il rouvrit les yeux. L’homme face à lui semblait exténué également. « C’est bien mieux, tu progresses. Je me demande bien ce que tu cherches à ce point à cacher, pour parvenir à apprendre aussi vite. » Son sourire carnassier fit frémir Lysander. Et à nouveau, le legilimens reprit l’assaut sous le regard curieux du père Selwyn. Ses bras s’enroulèrent autour de son cou et ses lèvres se posèrent sur les siennes avec tendresse. « Alors c’est la fin … » dit-elle en riant. Lysander aurait pu rire avec elle si les joues de la jeune femme n’avaient pas été inondées de larmes, en même temps que son rire s’échappait d’entre ses lèvres douces. Le cœur lourd, il embrassa encore et encore son visage. Ce visage qu’il aimait par-dessus tout et qui lui était à présent arraché. « Tout ira bien. » souffla-t-il pour s’en convaincre lui-même. Ils auraient dû arrêter bien plus tôt, quand ils avaient compris qu’ils tombaient amoureux. Après deux ans de romance pure et simple, ils se détruisaient tout seuls. « Comment ça pourrait aller ? Tu vas en épouser une autre, et moi je vais crever seule comme une conne en continuant de t’aimer. » Lysander secoua la tête et prit le visage de la jeune femme dans ses mains. « Hé. Je refuse que tu m’attendes. Toi, tu auras droit à un mariage d’amour, alors que je devrai épouser quelqu’un que mes parents auront choisi. Ne perd pas l’occasion d’aimer à nouveau à cause de moi. » Elle ricana et baissa la tête, avant d’essuyer ses larmes du revers de sa main. « Je suis de celles qui croient qu’on ne peut aimer à ce point qu’une fois. Mais je vais essayer. » Elle lui fit un clin d’œil et se détourna, avant de quitter la pièce dans laquelle tous deux se retrouvaient pour passer du temps ensemble ; la salle sur demande. Il sortit à son tour et la dépassa sans un regard, pour rejoindre son groupe d’amis, plus loin. Il aurait aimé prendre sa main et l’attirer à sa suite jusqu’au train où ils se seraient enlacés pour se murmurer au creux de l’oreille mille promesses d’avenir. Au lieu de quoi il devait se contenter de la traiter comme une étrangère et supporter les regards de ses amis se posant sur la magnifique créature qu’elle était. Le cœur en miettes, Lysander suivit les autres jusqu’à la gare qui le ramènerait à Londres. Poudlard, c’était bel et bien fini. Difficile à croire. (Fini pour toujours, un adolescent ne peut pas comprendre ça). Cela signait le premier jour du reste de sa vie. Il continuerait à apprendre l’art des potions et de la botanique, ainsi que l’art de l’enseignement. Il deviendrait, quand il le pourrait, apprenti langue-de-plomb. Et il se battrait pour éviter de tomber dans les filets du mariage. Encore fallait-il se montrer subtil et minutieux pour faire accepter ses choix à ses parents. Mais un garçon qui aurait aussi bien eu sa place à Serdaigle qu’à Serpentard saurait agir avec discrétion et intelligemment. « On se voit, cet été ? » lança son plus proche ami et passant son bras autour de ses épaules. Il y en avait au moins un des deux qui était ravi de quitter Poudlard. Lys sourit et acquiesça vivement. « Pourquoi tu demandes, alors que tu passes de toute façon ton temps chez moi ? » L’autre rit, et Lysander rit avec lui. et nos âmes écorchées  Monsieur Selwyn rompit le silence et déposa sa fourchette sur la table. L’homme releva les yeux vers son père. Il savait très bien ce qu’il allait dire. « Tu as échappé depuis bien trop longtemps à tes obligations et je crains que tu ne puisses t’y soustraire. Les gens parlent beaucoup de toi, c’est humiliant. Tu sais ce que ça fait d'entendre dire que son fils est ... est ... homosexuel ? » Le silence qui suivit sembla interminable. Alors voilà, il y arrivait. Le mariage. « Je voulais me concentrer sur ma carrière, père. » finit-il par répondre. L’homme hocha la tête ; si lui comprenait son point de vue, ce n’était pas le cas de tout le monde. « Je le sais. Mais tu as aujourd’hui vingt-neuf ans, et il est temps pour toi de trouver une épouse. Tu as l’embarras du choix, nombre de familles pures seraient ravies de te donner leur fille. » Lysander fronça les sourcils, irrité. « Elles ne sont toutes que des gamines, et sont encore à Poudlard pour la plupart. Je ne veux pas d’une petite fille pour fiancée. » lâcha-t-il froidement. Son père avala lentement sa salive, son regard plongé dans le sien, puis éclata de rire. « Tu dois bien être le seul homme sur Terre à refuser d’avoir une épouse de vingt ans. Mais mon fils, tu feras ce que je te dis. Que tu aies quinze ans ou trente ans, tu me dois le respect et l’obéissance. Et il y a une jeune femme qui serait parfaite ... Que penses-tu de la jeune Rosier ? Une famille bien, les Rosier. » Lys se mordit la langue pour ne pas hurler. Il devait rester calme, obstinément calme, définitivement calme. Il allait exploser. Il ne pouvait pas se marier, et surtout pas avec Rosier qu'il détestait par dessus tout. Cette fille avait décidé de pourrir sa vie à Poudlard, elle se ferait un malin plaisir de pourrir sa vie tout court. Il lança un regard désespéré à sa mère qui, comme d'habitude, fixait son assiette sans broncher. Là non plus, elle ne lui serait d'aucune utilité. Résigné, Lys aboya : « Très bien. J'irai voir son oncle pour lui demander sa main. » Il se leva sans ménagement et quitta la pièce rapidement, ignorant royalement son père qui lui ordonnait de rester. Il transplana jusqu’à son manoir, à l’extérieur de Londres. Les lieux étaient paisibles, entourés de champs. Lysander s’y plaisait, s’il laissait de côté le fait que la solitude y était difficilement supportable. La maison était trop grande pour un seul homme, une rebute détestable et un vieil elfe de maison. Agacé, il balaya du revers de la main le vase chinois hors de prix qui trônait fièrement sur la commode de bois de l’entrée et poussa le cri de rage qu’il retenait depuis trop longtemps. Lysander adorait cette sensation de puissance et d’importance qu’on lui accordait. Il arborait fièrement la tête de mort sur son avant-bras, et son nom en faisait frémir plus d’un. Selwyn. La noblesse, l’ambition, la richesse, la beauté, le pouvoir. Devenu lange-de-plomb après des années intenses d’apprentissage, occlumens et mangemort confirmé, il avait tout ce qu’il aurait pu désirer dans la vie. Lysander avait le monde à ses pieds ; rien ne pouvait l’arrêter. Un jour, il tomberait de son piédestal comme bien d’autres mais pour l’instant, il se sentait immortel. « Je ne veux pas t'épouser. » Le jeune homme sortit de ses pensées. Depuis qu’ils avaient quitté Poudlard, il n'avait plus guère eut l'occasion de voir Yselia Rosier. Cependant, il semblerait qu'elle n'ait pas oubliéles vieilles querelles qui les liaient autrefois. « Moi non plus. » répondit-il. Elle écarquilla les yeux, visiblement stupéfaite par sa réponse. Lysander lâcha un petit rire et continua : « Si tu penses me vexer, c’est raté. Je n’ai que faire de toi, tout ce qu’attendent mon père et ton oncle, c’est que nous nous marions et ayons des enfants. Imagine le prestige : Selwyn et Rosier, la noblesse incarnée. Mais toi, tu m’exaspères depuis toujours. Quel dommage. Ta branche risque de s'éteindre, puisque tu es la dernière. C'était la meilleure façon de redorer ton blason et le prestige de feu tes parents. » Il plongea son regard dans le sien. Elle tremblait de rage et serrait les poings. « Allez vas-y, frappe-moi, ça te détendra. » plaisanta-t-il, certain qu’elle ne le ferait pas. Mais ce fut son tour d’être surpris. Yselia abattit sa main contre sa joue de toutes ses forces et lui donna un coup de pied dans le tibia. Le souffle coupé, il la fixa, bouche-bée. « La prochaine fois, tu réfléchiras à deux fois avant de me proposer de te frapper. » Elle n’avait peur de rien. Il garda le silence, cependant pour la première fois de sa vie, Lysander trouva la jeune femme merveilleuse. Sauvage, impulsive, sublime, et surtout terriblement désirable. Il ne voulait pas l’épouser, mais pourtant elle était parfaite. Elle serait parfaite. « Je ne comprends pas pourquoi tu m’as choisie moi, après ce que je t'ai fait subir à Poudlard. » souffla-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Lysander se redressa péniblement et haussa les épaules. « Je te l’ai dit, c’est mon père qui t'a choisie. » Elle le foudroya du regard quelques secondes et éclata de rire, à s’en tenir les côtes. Vexé, Lysander l’observa jusqu’à ce qu’elle se calme. « Qu’y a-t-il de drôle ? » Yselia tenta vainement de reprendre son souffle. « C’est juste que … Enfin, tu as vingt-neuf ans, et c’est encore ton père qui décide pour toi ! Moi je ne veux pas d’un bébé comme mari, je veux un homme. » Piqué au vif, il attrapa la jeune femme par les hanches et l'attira à lui fiévreusement. Il s’empara de ses lèvres sans douceur aucune, dans un élan suicidaire et passionné. Jamais aucune femme n’avait réussi à la rendre fou de la sorte, jusqu’à présent. Pas même celle qu'il avait aimé comme un fou à Poudlard. « Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre l’un de l’autre. » répondit-il en la relâchant, avant de tourner les talons devant son regard écarquillé. Contre toute attente, Lysander et Yselia durent, sur ordre du Magister, se lancer dans une mission suicide. Et alors qu’il pensait que sa fiancée serait une plaie juste bonne à le ralentir, il découvrit Yselia Rosier sous un nouveau jour. Les querelles des dernières semaines n’étaient peut-être pas aussi emplies de haine qu’il ne l’avait cru ; persuadé que son mariage n’était qu’un arrangement économique comme un autre, il se découvrit à son égard des sentiments qu’il n'avait plus espoir de ressentir un jour. Des sentiments d'une profondeur dévastatrice, passion brûlante, respect infini, admiration sans borne qui les conduisit à partager la chaleur rassurante des draps de satin du manoir Selwyn, dans le désespoir et l’amour naissants. Et c’est ainsi qu’après des jours de silence et d’incertitude durant laquelle la superbe creature ne donna aucune nouvelle - comme s'il était le seul à avoir joui des plaisirs du péché pré-nuptial - Yselia débarqua comme ça, un matin. « Je suis enceinte, Lysander. » souffla-t-elle quand il la pressa d’annoncer la raison de sa visite. L’inintérêt qu’elle lui avait porté les jours suivant cette nuit merveilleuse qu’ils avaient partagée l’avaient blessé à tel point qu’il lui suffisait de penser à sa jeune fiancée pour être envahi par la colère. Pourtant, devant cette révélation, il tomba des nues et toute trace de rage disparut. Elle frissonna, et fondit en larmes. « On ne peut pas avoir d’enfants maintenant Lys, pas pendant la guerre … » hoqueta-t-elle, main plaquée devant sa bouche. « Il est trop tard pour revenir en arrière. Tout ira bien, je vous protègerai coûte que coûte, le bébé et toi. Enfin, si tu ne t'amuses pas à me fuir comme une gamine capricieuse. » répondit-il froidement en passant à ses côtés, lassé du peu de confiance qu'elle lui accordait; auraient-ils un jour droit à la paix au sein de leur propre foyer ? Il transplana jusqu’au ministère en la laissant-là, désemparée.
Dernière édition par Lysander Selwyn le Lun 2 Fév 2015 - 13:46, édité 19 fois |
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| | BIENVENUE Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésite pas  |
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| | Bienvenuuuuuuuuue, tu es canon tu sais ça   oui bon je me calme  j'ai hâte de lire ta fiche & que tu t'amuses parmi nous ! si tu as la moindre question à propos des annexes ou autre, n'hésite pas ! nous sommes là pour ça  |
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| | tu sais que toi aussi t'es canon ? merci beaucoup, je n'hésiterai pas |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy  | ok ce perso me plait déjà bienvenuuuue & thanks de nous avoir rejoints (je note la suggestion btw, on va y jeter un oeil pour voir si ça manque d'équilibre au niveau des âges !)  j'te souhaite pas bon courage pour ta fiche vu que j'arrive après la bataille, mais en tout cas, have fuuun  |
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PRISONERS • bloodstains on the carpet Draco Malfoy | Te voilà validé(e) congratulations : you made it, mate !  Ok, j'aime déjà énormément ce personnage déjà, les choix de prénoms/surnom sont extra, l'avatar n'en parlons même pas (  ), et ta plume... waouh. Vraiment agréable à lire, et bonus : je vois déjà quelques parallèles sympathiques qui me laissent penser qu'on pourra se faire un bon lien entre Draco et Lys ça, c'est dit, maintenant on passe au plus important : ta couleur !Maintenant que tu as franchi l'étape la plus casse-pied, tu peux enfin gambader librement dans les prés verd- wait, mauvais script, ahem. On en était où ? Ah oui, à toi gambadant gaiement (ou pas hein, chacun son délire) à travers le forum, avec ta couleur toute neuve. Tes potes les mangemorts sont sans doute ravis de compter un nouveau membre dans leurs rangs ! Mais j'crois bien qu'il te reste encore un peu de paperasse à remplir... besoin d'un coup de main, peut-être ?
► renseigne-toi sur le fonctionnement des gallions ► pense à réclamer tes xp ► assure-toi d'être ajouté(e) au registre des sang-pur ; ► aide nous à mettre à jour la liste des métiers ; ► crée ton carnet de relations et organise la liste de tes rp ; ► participe à l'activité du qg secret de ton groupe ; Et pour finir : ta mission si tu l'acceptes sera de t'éclater bien comme il faut. Bon jeu !
Dernière édition par Draco Malfoy le Lun 25 Aoû 2014 - 19:45, édité 1 fois |
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| | Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
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j'applaudis tous tes choix (de pseudo + l'avatar) et j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce petit Lysander. 
Susanna, il y a eu la passion, les tensions, la séparation, la fureur, le manque. L'étape suivante aurait dû être la réconciliation - j'étais prêt à l'épouser. C'était avant qu'on ne la découvre coupable de trahison, avant qu'une vision d'Aramis ne révèle sa relation, avant que la dénonciation à laquelle j'ai consenti ne lui coûte la vie. Déchiré entre colère et regrets, j'ai fait le choix d'effacer les sentiments qui perduraient pour ne conserver que la haine. Rien d'autre que la haine.
